J’ose désapprouver la convocation « 8 Mai »
par Paran Rézistan, sous traitement "antipsychotique", 07/05/2018

  Aujourd’hui, j’ai dû signer sur le cahier de mon fils ma prise de connaissance de sa convocation scolaire aux cérémonies du 8 Mai 1945, demain au Monument aux Morts. J’ai signé, je ne dirai rien à mon fils qui pourrait lui porter préjudice, mais j’exprime ici mon profond désaccord.
  Une année récente, j’avais emmené à cette cérémonie, sans convocation, mon fils aimant les musiques de fanfare, donc je sais la teneur générale des discours, que je désapprouve intégralement, sans droit de parole hélas, tant la dictature règne, organisée, laveuse de cerveau avec l’école et la télé, aujourd’hui encore.

1/ Morts pour la France ? non
  Les pauvres bougres qui ont été tués dans cette guerre sont à plaindre, d’accord, mais je ne suis pas d’accord sur les responsables de cette mise à mort.
  Quand on était mobilisé en 1939-40, il n’était nullement permis de dire : « non, pas de guerre, les Allemands et autres humains sont nos amis », c’était puni de prison (ou mise à mort façon 1914 ?) pour trahison. A mon avis, sont coupables les bellicistes ayant voulu cette guerre (déclarée par le gouvernement français, sans demander son avis au peuple). Bref, les coupables me semblent les politiciens français avant tout, coupables de meurtre en masse, indirectement.
  Les morts français ne sont pas morts pour le bien-être de la population française, ce serait totalement contradictoire, ils sont morts embrigadés de force par les politiciens (et les militaires que ceux-ci commandent). Morts au nom du « devoir » prétendu, après endoctrinement scolaire et médiatique assidu, univoque, les pacifistes étant pourchassés (l’auteur Giono a ainsi été interné, à l’époque).
  J’ai entendu dire « si on n’avait pas gagné cette guerre, on parlerait tous ici Allemand, quelle horreur ! ». Je ne suis pas d’accord : les Bretons ou Occitans parlent Français après avoir perdu une guerre, ça ne rend pas pour autant cette langue insupportable. Les enfants naissent innocents et apprennent la langue présente autour, un choix d’une langue ou une autre ne justifie pas de faire tuer les gens.

2/ Morts pour la France ? ce serait moche
  Maintenant que l’Europe s’est construite, on peut rétrospectivement imaginer une toute autre solution que la guerre, un million de fois meilleure : s’il y a désaccord entre France et Allemagne, unissons nos pays et laissons la majorité des votants décider. Ce serait pacifique, humaniste, fabuleux. Pourquoi avoir fait massacrer les gens en interdisant cette voie ?
  Une explication est que ça choque les nationalistes, ultra-nationalistes, xénophobes, haïssant l’étranger par définition. Mais la propagande actuelle nous répète que ces nationalistes sont le mal, alors pourquoi encenser les nationalistes tueurs d’autrefois ? C’est totalement aberrant, et c’est immoral dans la mesure où c’est anti-altruiste, rejetant l’autre au lieu de l’aimer comme soi-même.
  J’ai toutefois l’explication, interdite, chut : actuellement en France sont au pouvoir des nationalistes cachés menteurs, pas du tout des anti-nationalistes. Il y a d’abord les européanistes, qui appliquent le rejet de l’autre aux frontières du continent (ce qui ne change rien à leur faute morale, anti-altruiste). Il y a ensuite les légalistes, appliquant les vieux textes de loi rejetant les étrangers sans permettre leur mise en question (car décidés par les représentants du peuple français, « représentants » théoriquement, hum, avec interdiction du référendum d’initiative populaire qui oserait en douter, c’est une dictature oui). Enfin, il y a le troupeau des égoïstes communs, voulant avant tout leur petit confort non partagé (avec les innombrables pauvres de la planète), et très satisfait des frontières protégeant du partage au mérite personnel. Bref, le nationalisme est ultra-majoritaire actuellement, n’est vilipendée que l’extrême-droite, accusée de populisme/antisémitisme, insulte cachant que cela signifie « démocrate au sens strict, faisant commander la population à la place de sa prétendue "élite" méprisant le peuple et gouvernant la parole publique ».
  En ce qui concerne la langue française, ciment de ce nationalisme, je regrette personnellement qu’elle n’ait pas été remplacée par un esperanto mondial (ou chinois alphabétique) par la génération de mes parents ou grands-parents, et je serais prêt à changer moi-même. Faire pareil effort de réapprentissage, pour le bien des générations suivantes et le non-rejet des étrangers innocents. La langue française est une usine à erreurs (traitées de « fautes »), totalement aberrante, illogique, bâtie par de prétendus élitistes voulant que les riches moutons dominent le peuple méprisé, c’est affreux. Mourir pour ça ne reçoit pas du tout d’applaudissements de ma part, non. Et mon amie imaginaire, inventrice du Français simplifié logique, est internée comme "débile profonde" par les menteurs idiots, super-fiers totalement à tort. "Grandeur de la France" nous dit-on ?

3/ Complicité de crime contre l’humanisme
  Ma grande idée est que l’attaque allemande contre la France n’était absolument pas le Mal atroce s’en prenant au Bien pur, mais une lutte du Mal contre le Mal : les Allemands ont voulu traiter les Français en indigènes soumis et corvéables, exactement comme les Français traitaient les Indochinois, Malgaches, Algériens musulmans, etc. Et les Allemands traitaient horriblement les Israélites comme ceux-ci avaient traités les Cananéens, les non-Juifs, autrefois (certes, les bébés naissent pleinement innocents, mais les adultes endoctrinés à la préférence pro-juive étaient des racistes, les traiter racistement était un Mal contre un Mal). Encore aujourd’hui, dire cela est passible de prison, pour prétendu antisémitisme, alors que c’est totalement faux : tous les bébés juifs et les rares humanistes juifs comme moi (antisionistes et non Israélites) sont pleinement innocents, en rien haïssables, la contestation n’est que politique vis-à-vis des communautaristes, dont les sionistes.
  La morale altruiste dit « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse », « traite autrui comme tu voudrais être traité ». Donc la France et la religion israélite étaient très gravement fautives, ou logiquement punies. Ça ne méritait pas du tout peine de mort, mais je refuse d’applaudir les monstres qui ont finalement gagné contre d’autres monstres.

4/ Morts pour la liberté ? Pas du tout
  On nous répète que les morts de 1939-45 sont morts pour la liberté, mais la liberté de qui ? Les Algériens/Malgaches/Indochinois ont-ils eu grâce à cette victoire la liberté de virer les colons qui les écrasaient (au nom menteur de l’égalité) ? Ce n’est pas vrai, c’est purement relatif : les Français de l’époque ont eu la liberté de rester les maîtres de l’indigénat, anti-liberté des peuples méprisés, quelle horreur…
  Et dans le monde qu’ils nous ont légué, est-ce la liberté ? La loi Gayssot des années 1990 interdit la liberté de pensée, la liberté de douter, sous peine de prison et ruine. Le scepticisme philosophique (hypothèse infalsifiable du rêve) et le bouddhisme indien (« tout est illusion ») sont interdits. C’est une dictature un peu comme le nazisme mais pro-juive, pas anti-juive… Il est ainsi interdit de douter du génocide juif, réparé par la recréation d’Israël état juif, mais il est encouragé d’oublier le génocide amérindien, les USA judéo-chrétiens étant le plus grand soutien d’Israël… Le sous-préfet ayant osé critiquer Israël à titre privé a été limogé, la liberté n’inclut pas l’avis antisioniste, non, traité d’antisémitisme, rigoureusement interdit, sévèrement puni. C’est tellement idiot et approuvé que ça semble calculé : l’injustice semble voulue pour que les antisionistes excédés en viennent à hurler « oui, je suis antisémite », en se trompant de colère, d’où toujours plus de favoritisme projuif, en réparation, bingo… Oh non, ce n’est pas le monde des bizounours que nous a légué 1945, Hitler semble avoir été pile comme un juif sioniste caché, feignant la haine pour que soit recréé en réparation l’Israël rêvé par les Israélites, écrabouillant les Arabes et les Hébreux convertis autrefois à l’Islam (les expulsés et les interdits de retour après fuite devant le terrorisme, Der Yassin, béni). Parlez-leur de liberté grandiose, à eux… et certains nous font exploser, c’est hélas logique, sauf que nous ne sommes pas du tout le Bien dans cette affaire, mais des complices inconscients du mal caché (sauf anormaux comme moi, mais complice de non-révolte oui).
  De manière incroyable, quand Jésus-Christ dit à la Cananéenne « les non-Juifs sont des chiens », ce n’est nullement compté raciste, interdit, non, l’adorer est fiscalement encouragé, « liberté de culte, Droits de l’Homme ». Mais si un goy osait dire « les Juifs sont des chiens », ce serait la prison immédiate, il n’y aurait peut-être même pas d’avocat, tant c’est jugé indéfendable, sous les hurlements. Hum hum hum.
  Après le massacre de Charlie-Hebdo, une grande marche a eu lieu pour crier en faveur de la liberté d’expression, quand dans le même temps l’acteur Dieudonné était condamné pour insulte envers la communauté juive… A un débat, une lycéenne arabe a alors demandé « pourquoi insulter les Musulmans, c’est de la liberté d’expression, magnifique, quand insulter les Juifs, c’est classé appel à la haine raciale, interdit ? ». On l’a faite taire sans répondre, la classant haineuse antisémite, mais la réponse est simple : les racistes Israélites dominent, conformément à leurs textes sacrés, Dieu/Yahvé aimant les Juifs et méprisant les Non-Juifs (sauf valets des Juifs, Israélophiles). C’est affreux, comme si les victimes de la Shoah n’avaient nullement été des innocents mais des monstres cachés, libérés maintenant… contre la liberté du plus grand nombre, liberté de dire politiquement « stop » (ou « boycottons Israël ») sans tuer personne.

5/ L’oubli des évidences modernes
  Aujourd’hui on nous dit que le terrorisme est injustifiable pour quelque raison que ce soit (justifier le point de vue des terroristes est puni de prison pour « apologie du terrorisme »), et que dans tout conflit il faut négocier, mais… pourquoi ne pas en déduire logiquement/moralement que 1945 a été une effroyable erreur ? A Hambourg et Dresde, Tokyo (avant Hiroshima post-8-Mai) les populations civiles et les bébés ont été massacrés par nos militaires pratiquant assidument le « terror bombing », pour notre camp prétendu incarner le bon, le juste, l’honnête. C’est de la propagande d’alors mais pourquoi ne pas le condamner aujourd’hui, avec immense immense mea culpa ?
  Et tout cela, c’était pour obtenir la « capitulation sans condition », au lieu de concessions réciproques justes : abandon français de l’empire colonial (jalousé par les Allemands, Italiens, Japonais) par exemple, retour des USA aux Amérindiens, etc. Tuer au lieu d’être honnêtement autocritique, c’est abominable, oh non je n’applaudis pas.

6/ L’abomination de La Marseillaise
  Lors de la cérémonie est chanté systématiquement l’hymne national que je trouve honteux, abominable. Enfin, je n’aime pas la musique mais chacun ses goûts. Bien plus grave, monstrueux est l’introduction « Aux armes citoyens ! », signifiant que les civils ici sont des soldats, bons à tuer par l’ennemi, quelle horreur ! Mais personne ne réfléchit donc ?
  Plus grave encore : « qu’un sang impur abreuve nos sillons ! ». Certes ça fait référence à des envahisseurs féroces, mais leur culpabilité résulterait dans leurs actes, absolument pas dans leur sang (même sang que leurs bébés). Condamner le sang des étrangers, à tuer, c’est de la xénophobie raciste assassine, c’est une abomination, un appel à la haine raciale, couvert par une loi pourrie, ne pourchassant guère la violence verbale que quand elle s’en prend aux Israélites ou aux sionistes.
  Quand un touriste français pacifique se fait égorger en Algérie ou Centrafrique, les tueurs ont appliqué pareillement la logique nationaliste « qu’un sang impur abreuve nos sillons », c’est atroce, et la morale altruiste dit « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse ». Il y a donc totale immoralité dans le patriotisme tueur de sang prétendu impur.

7/ Je ne dis pas ça en tant que citoyen
  En exprimant mes désaccords, en cachette de mon fils pour ne pas lui attirer d’ennuis, j’agis en esprit libre, dissident. Toutefois, il ne s’agit absolument pas de liberté citoyenne, mais de mise en question interdite, pouvant me valoir emprisonnement, tant le système légal et judiciaire est pourri.
  Le principe de république, c’est que les meilleurs menteurs oppriment le peuple après que celui-ci ait choisi entre le mal et le pire. Mon fils a eu (ou aura) des cours d’instruction républicaine, pour qu’il soit mouton accepteur…
  Mais plus généralement la démocratie c’est la dictature de la majorité, écrasant comme elle veut les minorités (sauf lobbyisme surpuissant) et individus condamnés. En n’étant pas xénophobe, je serais donc écrasé par la majorité locale, dite incarner la démocratie.
  Simplement, j’ai l’utopie de concevoir une démocratie mondiale (démocronde), ou ce serait la majorité mondiale qui déciderait, et pas les majorités locales des aristocratiques pays dominants. La prétendue communauté internationale est un système tout pourri, injuste, où la Grande-Bretagne a droit de veto ONU mais pas l’Inde vingt fois plus peuplée, restant « indigène » sans le dire ; pareil pour France et Vietnam. Et l’Indonésie musulmane, quatrième population du monde, n’y a pas droit, puisque ces ex-Indes Néerlandaises ne pensent pas « comme il faut », notamment au sujet d’Israël super-sacré. Dictature antihumaniste, oui, et je suis localement si anormal (de le percevoir) que je n’approuve pas le système gouvernant ici au nom de la majorité. L’égoïsme dominateur est davantage populaire que l’altruisme humble, ici en tout cas. Je ne sais pas si c'est le fond judaïque en moi qui me pousse à choisir la position de martyre victime d'injustice, mais c'est comme ça.
  Alors… applaudis, si tu veux, fiston, ne te pose pas de question. La justice (au sens propre) et l’intelligence, ça fait mal, et ça peut attirer des ennuis…
  (Soupirs).