(Réflexions inusuelles) pour une burka mixte

par Sylvain M, 22-24+27/04/2010

Problème des enfants-monstres
Introduction
1- La religion mauvaise ?
2- La féminité prisonnière ?
3- La prévention des viols ?
4- Le symétrique côté hommes ?
5- L’amour en burka universelle ?
Réserve honnête
(dernier ajout)

Introduction
    [Le titre « Pour une burka mixte » est tout à fait sérieux, même si un avis opposé (bien davantage usuel) pourrait l’employer aussi pour dire l’exact contraire de moi. Ce serait chez lui ou elle : « Si vous voulez la burka pour les femmes, alors imposons-la aussi aux hommes ! Non c’est idiot ? Ben oui : moralement, il ne faut la burka pour personne ! ». C’est chez moi l’inverse : « le principe de choisir la burka me semble aller moralement dans le bon sens, et je dis ça sans machisme aucun : ce serait aussi une bonne chose pour cacher les 'beaux' mâles, je crois. »]
    Il y a une quinzaine ou vingtaine d’années [ou davantage ? juste après "1989 l'affaire du voile" ?], lors de la polémique sur l’interdiction française du tchador à l’école (le tchador ou hijab étant le voile féminin islamique), j’avais ainsi entamé l’écriture d’un livre « Pour un tchador mixte ». Je ne suis pas allé au bout de ce projet, et – sachant maintenant le monde éditorial verrouillé contre tout ce qui gêne – c’était un vain projet. Aujourd’hui, avec Internet, c’est bien mieux : je peux écrire en quatre pages seulement mon opinion personnelle, enrichissant potentiellement les débats sans avoir à prétendre faire le tour de la question, ou à prétendre mériter un consensus entre tous (ménagés stratégiquement pour alliance proposée). Je vais développer, m’expliquer, cependant mon opinion se résume en trois mots : « JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC NOS ’’VALEURS’’ OCCIDENTALES MODERNES : JE TROUVE LA PUDEUR TRÈS ADMIRABLE, MAIS ELLE DEVRAIT CONCERNER PAREILLEMENT LES MÂLES ».
    Hier, aux informations télévisées, il était annoncé que le Président français Sarkozy et son premier ministre Fillon, passant outre l’avis défavorable du Conseil Constitutionnel, voulaient interdire la burka (la burka ou niqab étant le voile intégral féminin islamique intégriste), et les valeurs dominantes font qu’un éventuel référendum national les conforterait peut-être en cela. Cela remet d’actualité mon vieil argumentaire, partiellement intemporel.
    [Parenthèse : le reportage hier sur la chaîne publique France 2 posait la question « comment les autres pays d’Europe abordent-ils cette question ? ». La réponse était que la Grande-Bretagne est la plus tolérante, la Belgique et la France se portant maintenant en fers de lance de la lutte européenne contre l’Islamisme. Le reportage s’arrêtait là, moi j’ajoute mon interprétation : pour un sujet n’ayant presque aucune importance sociale, nos gouvernants – de droite et gauche, faisant pareillement des courbettes serviles chaque année au dîner du CRIJF judaïque (avec kippa réservée aux seuls mâles) – souhaitent offrir leur population en victime d’attentats islamistes, pour nous ranger encore davantage dans le camp de la domination américano-sioniste, celui de 100% des « intellectuels » (publiés) et journalistes français, racistes actifs (dirigeant des armes de destruction massive) qui escomptent bien rendre (ou donner) au moins la moitié de la Palestine aux Hébreux (prétendus) mais ne surtout pas rendre les USA (même un millième) aux Amérindiens. New York est la plus grande ville israélite du Monde, que cette région ait appartenu aux Mohicans exterminés n'a aucune espèce d'importance, par contre la Bible ferait foi quant à la légitime propriété d'Israël? Chut, il ne faut pas dire ça : le mal (dont il convient de parler), c'est la burka et l'islamo-fascisme néo-nazi. Hum...]

1- La religion mauvaise ?
    Plus ou moins explicitement, le combat contre le tchador puis contre la burka incarne une opposition à l’Islam (seule force résistant encore au triomphe sioniste). La liberté de religion est considérée comme sacrée en France (et en Grande-Bretagne, au Canada, aux USA, etc.) « mais il ne faut pas outrepasser les bornes, il ne faut pas insulter les femmes », entend-on dire, ce qui justifierait de priver de liberté l’Islam moyen-âgeux (ou la forme moyenâgeuse d’Islam, non occidentalisé).
    Je ne comprends pas (enfin, je crois y voir un mensonge énorme, irrecevable). Pourquoi diriger spécifiquement la contestation contre l’Islam-intégriste plutôt que contre « les religions contestables » en général ? (L’Islam-intégriste est dit anti-démocratique mais le judaïsme est royaliste, le catholicisme est papocrate, le protestantisme est argentocrate ; le lobbyisme de la république américaine est anti-démocratique, l’anti-populisme judéo-maçonnique de la république sénatoriale française est antidémocratique, le nationalisme occidental et l’ONU à seulement 5 droits de veto dont 3 occidentaux sont mondialement anti-démocratiques, etc. : la démocratie revendiquée est clairement un alibi menteur, nullement un principe altruiste sincère).
    Le livre de la Genèse, fondement de Judaïsme, Christianisme et Islam, contient explicitement la misogynie sacrée (gent féminine condamnée à la soumission et l’accouchement dans la douleur), la féminité pubère étant prétendue éternellement coupable à cause du pêché symbolique d’une aïeule. Ces vieilles légendes tribales affirment aussi que Dieu tout-puissant est anti-humaniste raciste (préférant les Juifs aux autres humains), que garder le sang pur justifie l'inceste, que le génocide est parfois juste (avec l’exemple du Déluge exterminateur et le bombardement incendiaire des enfants de Gomorrhe), etc. C’est simplement monstrueux (pour mon sens moral, et j’attends de pied ferme une contradiction argumentée, jamais entendue), c’est cela qu’il convient d’interdire aujourd’hui je crois : classer illégales ces trois familles de religion, toutes trois équitablement, pour apologie explicite du meurtre d’enfants. Au passage, ne seraient plu’ enseignée comme vérité incontestable l’existence d’une vie après la mort, principe qui débouche sur l’attentat kamikaze.
    Certes, les religieux ne sont pas les seuls à avoir commis des atrocités (conquête tueuse du pays Canaanéen, de l’Amérique, de la Palestine, otages égorgés, etc.) : les athées ont fait pareil (guerres civiles russe, espagnole, cambodgienne, etc.) et l’anti-religiosité ne sera pas une garantie de bonheur sur Terre (Karl Marx était naïf au mieux, stupide au pire). Le renouveau de religiosité, dans les pays ex-communistes endoctrinés à l'athéisme, suggère simplement de ne pas brimer « l’espoir gigantesque » d’une vie post-mortem (qui n’est a priori nullement subordonnée au culte des légendes hébraïques) ; il convient simplement d’avertir que ce futur hypothétique ne se gagne pas crédiblement en suivant à la lettre le n’importe quoi rituel édicté par des individus humains se prétendant prophètes (circoncision, baptême, refus du porc, moulins à prières), rien n’efface les fautes, mais faire le bien objectif pour autrui peut compter dans la balance s’il y a Jugement au bout, c’est tout. (Même si Dieu n’existait pas, les esclavagistes et massacreurs d’autrefois sont très sévèrement condamnés par les nouvelles générations, peu important qu’ils aient accompli des millions de rites religieux ou politiques). L’athéisme dogmatique est aussi abrutissant et illogique que l’enseignement religieux dogmatique. Ce qui intellectuellement et moralement convient, à mon avis, est une instruction contradictoire éveillant le sens critique, avec logique pure (sagesse du doute axiomatique) et logique morale (sagesse même égoïste de l’altruisme), suggérant un éventail de possibilités, principalement sceptiques ou agnostiques mais en envisageant des croyances différentes, aucunement certaines mais admissibles à titre de choix personnel, de loisir non-violent. Ce ne serait plu’ une éducation de futurs soldats serviles mais de futures intelligences responsables.
    Bref, je pense que l’équité interdit de bénir le judéo-christianisme pour combattre l’Islam (c’est là une franche guerre de religion, la « Nouvelle Croisade » chère au président américain protestant Bush Jr, grand ami du président français judéo-catholique Sarkozy, tous deux sionistes fervents). Il conviendrait à mon sens de casser pareillement les endoctrinements judaïque, chrétien, musulman, interdits aux enfants, et à n’aborder qu’avec sens critique éveillé, iconoclaste, permettant l’hérésie. Il ne s’agit pas d’interdire le sentiment spirituel, mais de classer en sectaires dangereux les professionnels endoctrineurs. L’hindouisme avec ses castes anti-humanistes, le bouddhisme tibétain avec sa théocratie asservissant les producteurs, le shintoïsme avec ses tout premiers kamikazes 1944, feraient pareillement l’objet de débat avec possible condamnation – idem pour les (moins célèbres) religions africaines, aborigènes, amérindiennes, arctiques, etc. « La liberté religieuse » n’est pas défendable puisque exemptant de condamnation la religion nazie, celle de l’apartheid, etc. La malhonnêteté ambiante obligerait en tout cas à dire "je ne suis pas 'antisémite', donc vive la religion judaïque, mais que toutes les autres passent équitablement au tribunal"...
    Quoi qu'il en soit – en dehors de la question religieuse obscurantiste et misogyne – je suis favorable à une burka laïque, même si les mâles étaient classés semi-inutiles parasites des femelles (clonables), des femmes étant peut-être les seuls estimables êtres humains.

2- La féminité prisonnière ?
    Il est dit en France que la burka insulte la féminité (ou "offense la dignité de la femme"), dont le principe naturel et culturel consiste à séduire physiquement, se pavaner. Tout appel à la pudeur serait une atteinte à l’épanouissement des femmes, principale conquête de la modernité après des millénaires d’écrasement machiste. Quand des Saoudiens nous disent « vos femmes, aguicheuses, s’habillent comme nos prostituées », ils sont hués, traités de monstres ridicules, accusés de vouloir cantonner les femmes au statut de mères stupides et soumises aux hommes assurant seuls la subsistance.
    Je ne « comprends » pas. Personnellement, je suis un homme, non homosexuel, et je trouve des femmes jolies, pas des hommes, pardon, MAIS je préfère infiniment la pudeur timide, introvertie, à l’extraversion bousculant fièrement autrui. Il est clair que c’était un malentendu ou mensonge qui obligeait autrefois les femmes à jouer les introverties (et les hommes à jouer les extravertis), mais je trouve atroce cet Occident moderne (post 1968 environ ?) qui enseigne aux jeunes filles qu’elles doivent impérativement s’extravertir, avec ambition forcenée, pour « s’épanouir », « se libérer », « se montrer dynamique » (comme les garçons sont exhortés à la victoire sportive, au triomphe scolaire puis socio-pécuniaire). Pourquoi ne pas respecter chacune, chacun, humbles et timides surtout (les plus plaisants à mon goût) ? Depuis des décennies, je regrette à l'école les "notes de participation orale", pénalisant les tempéraments réservés, poussés à ressembler aux bavards expansifs. Mais cette offense officielle à la dignité des timides, les tribuns n'en ont absolument rien à foutre, et leurs psychiatres (diplômés par leur école pourrie) classent même cette qualité de timidité (grandiose selon moi) en maladie. Société de merde. En entreprise, le discours continue : il faut prendre la parole, briller, postuler à toujours plus haut en écrasant les faibles, et les minutieux employés rendant service à la société au lieu de cultiver leur ego sont sous-payés, traîtés comme des chiens, remplacés par des petites chinoises, encore moins chères. Les asiatiques parlaient eux de yin féminin doux et de yang masculin dur, les Occidentaux chassent le yin et exigent des femmes yang, masculines, écoles et lois maintenant à l'appui – moi, c'est au contraire là que je vois l'offense à la dignité du yin féminin.
    Par ailleurs, l’acte de séduire (déclaré inhérent à la féminité) n’a rien de bénin, c’est un acte de violence. (C’est célèbre côté macho, une prof nous a autrefois raconté le roman « on ne badine pas avec l’amour », un beau mec faisant semblant, par jeu, de s’éprendre d’une fille avant de la plaquer, son suicide à elle, ensuite, ne faisant pas rire du tout). Une jolie fille (anonyme) qui se pavane avec décolleté et habits colorés attirant les regards peut séduire mille hommes, en choisir cent, puis un ou trente plus spécialement, et parmi les exclus, deux cents peuvent tomber en dépression, vingt se suicider, et il faudrait bénir cela ? Personnellement, je ne suis pas du tout d’accord, je considère que c’est un crime de sang, un presque meurtre, pas du tout une liberté innocente. C’est extrêmement grave, à mon avis. Traiter de fous ces suicidés (pour évacuer le problème, sans examen autocritique) me paraît monstrueux, moralement ignoble – les fragiles blessés ne sont pas exempts d’erreur mais s’ils s’auto-condamnent à la peine capitale, on peut difficilement faire davantage (quoique cracher sur leurs tombes, façon moderne libérée ou psychiatrique, tienne de cela).
    Certes, sans la burka, nos arrière grand-mères pratiquaient simplement la « décence », s’interdisant par exemple le pantalon ou la jupe courte, mais… ça ne résout pas le problème. Un garçon romantique, comme je l’ai été, peut tomber éperdument amoureux d’un visage féminin, et cet élan de passion sentimentale n’a absolument rien de sexuel (au sens génital, même si c’est évidemment lié au couple asymétrique garçon/fille, ou protecteur/protégée). Cacher le visage féminin aurait un sens, pour prévenir cette séduction (souvent fatale, brisant des vies). Ou un foulard cachant les cheveux, ou une tête rasée, pourraient suffir, je ne sais pas.
    Toutefois, en pratique, c’est peut-être plus complexe : je suis d’accord pour autoriser le maquillage, qui enlaidit (à mon avis) les vampirelles et les révèle mangeuses d’hommes repoussantes, mais les non-maquillées sont plutôt plaisantes et l’une d’elle peut donc susciter la passion amoureuse, qui sera pareillement brisée pour la plupart des candidats, le miracle d’un amour réciproque étant une rareté (dans le monde extérieur aux rêves), hélas. A ce stade, ça ne dirige pas totalement contre ou pour la burka, cela relativise simplement les déclarations péremptoires sur « la libération obligatoire de toutes les femmes » dite très indispensable, et prétendue incontestable moralement. Les micros sont certes la propriété exclusive des beaux-parleurs activistes (le pouvoir va aux gens avides de pouvoir, écraseurs et séductrices), la publication est certes réservée aux célébrités et bien-nés, mais en débat contradictoire, dans une société sans propagande (je rêve…), il y aurait tout un argumentaire contraire en face.

3- La prévention des viols ?
    (Un mouvement ne gagne pas à s’appuyer sur de mauvaises raisons, que je peux contester sans donner tort au fond).
    La burka ou le tchador sont parfois « justifiés » en affirmant qu’il s’agit de minimiser le supplice de tentation qui produit les viols. En un sens, ce serait pour protéger les femmes qu’on les cacherait (et si la burka est interdite en France, les ultra-musulmanes risquent de ne plu’ sortir de chez elles, l’enfermement étant une autre « solution »).
    Je ne « comprends » pas. Il est notoire que certains violeurs sont émoustillés par les masques et portes closes les faisant fantasmer, et ce cloîtrement peut donc être contre-productif en la matière, dangereux. Certaines tribus africaines, amérindiennes, aborigènes, qui vivaient nues ne comptaient pas davantage de violeurs que nos sociétés puritaines refoulant les élans, excités par l'interdit tabou.
    L’expérience occidentale moderne montre que la semi-nudité peut être affichée par les publicistes ou cinéastes sans transformer chaque mâle en violeur, se jetant alors matériellement sur chaque femme ou petite fille. C’est insulter la gent masculine que d’estimer ce mouvement automatique, ou même occasionnellement causal. C’est comme le spectacle sportif, la danse, le jeu de massacre vidéo (3 points que je n’aime pas du tout, personnellement), qui défoulent virtuellement (donc apaisent ?) la violence et la libido, ou peuvent au contraire les exciter voire les générer – rien n’est simple, mais les deux camps opposés, pratiquant l’amalgame (avec souvent la malhonnêteté oratoire du « devoir de précaution »), ne semblent pas convainquants. [En me relisant, je dois développer je crois : certains disent "tel fan de danse-disco a violé quatre filles, rendu fou par ces simulacres coïtaux", d'autres disent "tel danseur interdit de boîte-disco a violé quatre petites au lieu de s'agiter les testicules en se frottant aux gens habillés sans faire de mal à personne" – bref, des discours clament qu'il faut interdire ce qui excite ou au contraire il faut interdire ce qui bride, pareillement avec condamnation au bénéfice du doute : si ça peut faire du mal, il faut l'interdire purement et simplement.]
    Par contre, comme le scandale des nombreux prêtres pédophiles semble le confirmer, il parait dangereux d’interdire toute activité sexuelle aux humains ou de la limiter strictement à une fonction d’enfantement, obligatoire. Je pense qu’il conviendrait auprès des adolescents de bénir (et non railler) impuissance masculine et frigidité féminine (qui seraient peut-être rares mais belles, comme autrefois l’aversion envers les cigarettes). Oter aussi le tabou culpabilisateur sur la masturbation pourrait résoudre le problème des viols, féminins comme pédophiles homosexuels : que les excités se soulagent discrètement, le danger est de les coincer et culpabiliser jusqu’à ce qu’ils éclatent, violemment en brisant toute les chaînes et les évidences altruistes.
    Non, la burka n’est ni la solution anti-viol, ni une provocation pro-viol, le problème du viol est totalement ailleurs, à mon avis. Comme je n’aime pas la surféminité séduisant puis repoussant, je n’aime pas la survirilité violant ou abandonnant. Selon mon sens animalier (inspiré par les histoires de loups de Curwood), il s’agit de deux formes bestiales de violence dominante, écrasant des innocents davantage méritoires (moralement, humainement). Je ne suis pas d’accord pour dire (tradition arabe ?) « oui, les hommes sont naturellement violeurs, les femmes doivent en prendre acte et se cacher ». Mais, même pour les garçons romantiques impuissants, le besoin de burka féminine a un sens, ou tout au moins la relative condamnation de la séduction féminine tous azimuts.

4- Le symétrique côté hommes ?
    Ce que j’énonce ici explique une légitimité de la burka féminine d’un point de vue masculin (ne pas être séduit et rejeté donc blessé ou tué). [Même si autrui n’existait pas,] il conviendrait je pense de donner à un point de vue féminin le même droit d’expliquer une légitimité de la burka masculine (ne pas être séduite et rejetée donc blessée ou tuée). Cela me paraît une énorme évidence, incontestable – sauf sacralisation (à mes yeux criminelle) d’un texte misogyne décrétant la « supériorité » masculine.
    En ce sens… alors que je comprends l’argumentaire pour la burka (de celles qui le souhaitent), alors que je suis choqué par les réquisitoires contre l’autorisation de la burka, tout s’arrête en ce point : si on me demande « pourquoi les hommes ne porteraient pas la burka aussi ? », je n’ai pas la moindre réponse, et je répondrais « Oui, pareil », très sérieusement. [Je ne me trouve pas beau, alors je ne me sentais pas concerné, mais si c'était requis, je le ferais, sans problème].
    Toutefois, je ne suis pas en position d’expliquer ce qu’est l’amour envers les mâles, que je ne comprends pas, en toute sincérité. Est-ce vraiment physique ? Il semble que le compte en banque et le statut social interviennent aussi voire surtout. [Certes, c’est peut-être hérité d’un conditionnement socio-familial : le conte pour enfant classique consiste à éduquer les petites filles à trouver le confort (sans effort) en séduisant un riche prince charmant. Mais est-ce que l’éducation crée un artifice ou bien conforte un penchant naturel ? J’ai appris comme chaque écolier français la "haute" leçon de la "philosophe" (confondant hypothèse et démonstration) Simone de Beauvoir : « on ne naît pas femme, on le devient », les jeux d’enfants étant dits endoctrineurs (poupées pour les filles voulues futures mères, légos et armes pour les garçons voulus futurs bâtisseurs, chasseurs, soldats)… mais des expériences sur les singes ont paraît-il montré récemment que les enfants-singes filles préfèrent câliner les poupées-singes, ce qui n’a presque aucun intérêt pour les enfants-singes garçons, des reportages sur les singes en liberté ont pareillement révélé que des fillettes-singes kidnappent des bébés-singes, au risque de les tuer faute de pouvoir les allaiter. Bref, inné ou acquis : mystère.]
    Si la séduction mâle n’est pas liée au confort matériel promis, mais que ce sont plutôt les muscles masculins qui séduisent les femmes, il pourrait être interdit d’être torse nu/bras nus ou en short hors de chez soi ; si c’est le regard masculin qui séduit, une burka masculine ne suffirait pas et il faudrait des lunettes noires obligatoires ; si c'est la pilosité virile (arabo-occidentale) qui émoustille les femmes, il faudrait des cache-barbes (et des gants pour ceux qui ont les doigts poilus). Tout est envisageable. Le succès des Chippendales strip-teasers et des mouvements pubiens d’Elvis Presley suggèrent aussi une sexualité brute dans l’intérêt féminin pour tel homme, parfois. Quant au "prestige du bel uniforme", il semble relier physique et social. Rien ne semble univoque.
    Inversement, je comprendrais qu'une jeune fille douce et pudique dise (comme moi pour le maquillage) : pas besoin de mettre en prison les ours velus et les danseurs, c'est plutôt bien qu'ils affichent qu'ils ne sont pas du tout de gentils garçons, méritant sentiment amoureux romantique.
    Bref, je ne sais pas, mais a priori : Oui, il peut falloir tout autant une burka pour les garçons/hommes, si des filles/femmes le souhaitent, l’expliquent.

5- L’amour en burka universelle ?
    [Ajout en relisant : l'universalité n'est pas ma position sur la question, imaginant des semi-loups et semi-louves en liberté, quand les timides (garçons et filles) eux se cachent un peu, mais ils subiront l'argument classique, comme pour les détritus en forêt par exemple : "espèces de connards, de connasses, si tout le monde faisait comme vous, ça serait invivable ! Réfléchissez merde quoi !"]
    Avec des burka cachant tous les hommes et toutes les femmes, comment se formeraient les couples ? La solution en pays musulman intégriste, dépourvu de séduction féminine, semble que les mariages sont décidés par les parents, constituant des alliances entre familles, via les petits enfants partagés. C’est cent pour cent contraire à mon idée de l’amour (et ce principe de passion amoureuse, même virtuelle ou cinéma, est à mon sens la principale raison de vivre, ou de mourir, les détails matérialistes étant peu intéressants, et l’art abstrait – les maquettes d’avions irréalistes pour moi – semble une broutille de divertissement mineur).
    Dans mon esprit, il n’y a aucune « nécessité » des mariages arrangés. Le monde humain est en surpopulation chronique, violente (colonisation, expulsion), pourquoi organiser la perpétuation de cette voie ?
    Le paradis à mon idée, ce serait des hommes en burka et des femmes en burka, sans mariage ni enfants, sans séduction dans le monde extérieur. Ce serait dans le domaine des rêves domestiques que s’épanouirait le miracle de l’amour, sentimental surtout, physique solitaire pour ceux qui ont un tempérament bestial. Et moins de 150 ans plus tard, tous les problèmes seraient éteints (si les matérialistes ont raison). Il paraît que c’est Schoppenhauer qui l’a noté le premier (parmi les pistonnés publiés) : s’il n’y avait plu’ d’humain, il n’y aurait plu’ d’humains malheureux. C’est aussi ce que disait le Bouddha : si chacun médite et s’éteint, plu’ personne ne souffrira. A ma façon sceptico-solipsiste, c’est pareil : ce monde s’apaisera s’il n’y a plu’ de personnage, même si le réveil suivant peut conduire n’importe où hélas.
    Il semble clair que cela restera une opinion ultra-minoritaire (notamment parce que la féminité non idéale, humaine comme animale, semble inclure le « désir d’enfant », forme semi-masculine de souhait envers une relation protectrice/protégé), mais les bestiaux donnant des leçons d’Humanité ne me paraissent pas crédibles. Darwiniennement, ils triomphent et sont les seuls à se reproduire, à multiplier, comme des bêtes, oui.
    Bref, je ne suis pas pour la burka obligatoire (pas besoin de déguiser les salopes en anges sous la menace) mais j’estime que celles qui la portent sont davantage estimables que les autres. Oui, la beauté féminine est très plaisante, mais cela peut se cantonner à mon avis au virtuel, à des films ou bandes dessinées, sans mélanger avec les personnes matérielles rencontrées. Cette sagesse-là aurait pu me sauver. Mieux que tous les psychiatres, stupides ou criminels, complices actifs de l’horreur moderne occidentale.
    Mais non, le monde est dominé par les « ± salauds », engrossant puis abandonnant des innocentes (comme mon arrière grand-père général), et par les « ± salopes », séduisant puis repoussant des innocents (comme je l’étais). Hélas. Je ne vais pas refaire le monde, mais (sauf argument convainquant effectivement) mon opinion résiste franchement, la propagande médiatique (comme religieuse) a une valeur intellectuelle et morale nulle à mes yeux.

Réserve honnête
    Si le monde présent n’est pas un rêve (et s’il y a donc effectivement un changement majeur de contexte personnel entre mon « tchador mixte » vers 1995 et ma « burka mixte » en 2010), mon personnage – ayant été guidé sous psychotropes à haute dose, trompé par la publicité – est présentement marié, à une asiatique m’ayant pris pour prince charmant « (améri)cano », une ex-musulmane catholique avec ardent désir d’enfant, avec parfois rouge à lèvres et talons hauts hélas. J’essaierai d’être un père socialement adéquat, n’éveillant donc pas l’intelligence critique de mon futur fils adoptif, que ma femme voudrait voir devenir footballeur milliardaire ou sénateur richissime, non condamné à mon idéal d’humilité.
    En attendant, je rêve dans ma tête… je rêve – pour le cœur du moi imaginaire – d’une jeune fille « à l’ancienne », sans burka pour qu’il la trouve jolie (ce n’est pas grave si la crainte de rejet débouche sur le miracle d’un amour réciproque, certain pour le rêveur tirant les ficelles), mais une jeune fille avec pudeur et recroquevillement spontanés, sans désir d’enfant ni de sexe, mais rêvant de câlins infinis, tout habillés, dans son épaule (à la place de mon oreiller autrefois)...
    Mon épouse a abandonné le hijab qui lui était imposé en Arabie Saoudite, et je ne veux nullement lui imposer. Si elle souhaitait porter la burka, je ne m’y opposerais simplement pas et sourirais (de sympathie, pas de moquerie).

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Réponse intéressante (28/04/2010) d'une ancienne camarade de collège, ayant fait des études de psychologie :
Pas de burka ou autre entrave pour les femmes : laissons circuler les femmes aussi librement que les hommes.
Ma réaction :
    La "liberté" de séduire et "tuer" ? C'est ce que je discutais, ce que je regrettais pour les femmes comme pour les hommes. Mais mon point de vue est clairement anormal, j'en ai conscience – les suicidés ne sont que des chiffres regrettés, la parole est normalement ailleurs. Anti-islamistes et Musulmans se rejoindront pour me cracher dessus...
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Courrier intéressant (08/05/2010) d’un ancien camarade de collège (avec qui je m’étais battu, pardon…)
(par le Web) retrouver de jolies poupées que nous avons connues, peut-être fanées aujourd'hui..... !
Ma réaction :
    Oui, ces mots, inattendus, m’ont très profondément remué : les allumeuses d’autrefois, ayant tant fait d’effort pour « se montrer belles », pour plaire, avant de rejeter les indésirables, ont aujourd’hui sans doute perdu leur charme, et doivent se voir prendre leurs hommes par de jeunes allumeuses comme elles ont été. Elles peuvent aujourd'hui regretter, même si le mal a été fait, et leurs victimes sont enterrées ou brisées à jamais, dans l’indifférence totale des officiels, des « intellectuel(le)s » comme des « éducateurs » (ne faisant que regretter les « incompréhensibles » chiffres de suicides - surtout masculins - et exhorter les foules à la perpétuation de ce système broyant les faibles, tuant les romantiques). On nous jette à la tête la liberté de s’afficher, le caractère très féminin de se pomponner et vouloir plaire (comme la liberté, et le caractère très viril, de l’écrasement d’autrui) – je ne suis pas d’accord avec ces caractères bestiaux et avec la "logique" en question. D’une part, la liberté est clairement un alibi, dans ce pays où est morte la liberté d’opinion et d’argumentation (ma philosophie sceptique non-violente et non-raciste, officiellement, est passible de deux ans de prison et 45000 Euros d’amende, avec la bénédiction des « penseurs » unanimes, racistes actifs nucléairement armés anti-arabes anti-amérindiens), d’autre part je ne suis pas partisan de la « liberté de tuer » des innocents, pas partisan de la « liberté de séduire et rejeter ». Mais c’est trop tard pour moi, et tant pis apparemment pour les nouvelles générations. La question de la burka, de la rarissime pudeur féminine, aurait pu soulever un débat très majeur (sauvant des vies) mais celui-ci est occulté, par les extravertis à tête vide (ou menteurs) monopolisant la parole : tueurs de garçons romantiques et islamistes misogynes… Hélas.
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Objection (29/01/2016) d’un ancien camarade de lycée
    On me signale que l’idée de tchador mixte n’est pas nouvelle : les Indiens Sikhs mâles cachent ainsi leurs cheveux, considérés comme partie intime de leur corps. Toutefois, je ne suis pas certain que le parallèle soit juste : alors que la chevelure des femmes est un célèbre outil de séduction, il n’est pas évident que les hommes séduisent (aussi) par leurs cheveux : le prix de coiffeur-pour-femme (fonction de la demande) est au moins deux fois supérieur au prix de coiffeur-pour-homme (en France 1976-2016), et certains chauves sont jugés très beaux par les femmes, tandis qu’une femme à cheveux très courts (façon garçonne) renonce presque totalement à tout charme (sauf peut-être pour les obsédés sexuels ne voyant que croupe-poitrine, et bouche ?). Donc, si je juge criminelle la séduction tous-azimuts (avec rejet de la plupart des séduits, quitte à les tuer de chagrin), cela conduit bien à comprendre le tchador féminin imposé, mais il n’est pas sûr que le juste équivalent de l’autre côté soit le tchador masculin imposé. Je ne suis pas dans le cœur et l’esprit d’une femme, donc je ne peux pas juger ce qu’il en est de ce côté. « Elles » semblent davantage émoustillées par les muscles et les petites fesses mâles, d’où possible bannissement des hommes torse-nu ou bras-nus ou en pantalon moulant, je ne sais pas. Ou en riche costume, puisque cela aussi semble séduire côté féminin (annonçant multiples cadeaux, bijoux et puis domestiques, élevant l’élue au rang de princesse véritable). C’est compliqué… et passé sous silence partout, bizarrement.
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Spam instructif (24-27/04/2016)
    Dans ma boîte mail, j’ai reçu un courrier publicitaire dirigeant vers un article étonnant : « cette fille mérite-t-elle d’être violée ? » ( http://www.lexpress.fr/actualite/societe/video-cette-fille-merite-t-elle-d-etre-violee_1784147.html? ). Je cite quelques phrases : « Neuf étudiantes lyonnaises ont mis sur pied une expérience parlante dans les rues de Dijon: enfiler des tenues plus ou moins dénudées... et récolter les commentaires des passants. Un décolleté plongeant, une mini-jupe montante, peuvent-ils atténuer la gravité d'un viol ? Dévoiler son corps est-il par nature "provocant"? (…) "Ma façon de m'habiller mérite-t-elle de me faire agresser ?". (…) 40% des sondés tendent à déresponsabiliser les violeurs (…) Les neufs étudiantes en école de commerce (…) "Ça ne justifie pas le viol, mais ça peut mériter... ça peut attirer une agression", entame maladroitement une dame âgée. (…) S'habiller de la sorte démontreraient que ces filles "ont faim", dit crûment une adolescente. "Si elle s'habille comme ça, elle cherche", argue une autre. Pire, "c'est jouer avec le feu en connaissant les risques", lance une dame. En direct, l'étude montre l'étendue de préjugés apparemment assez largement partagés. (…) Beaucoup estiment que porter une tenue qui dévoile les courbes est par essence "provocant". (…) "inciter au désir sexuel". Montrer ses cuisses serait-il donc en soi un pousse-au-crime ? (…) Âprement dénoncée par les cercles féministes, cette disposition d'esprit "veut que la victime a toujours quelque chose à se reprocher", et qu'on examine plus souvent ces soupçons que la responsabilité de l'agresseur. (…) ».
--> Ma position n’est pas du tout celle des féministes (et journalistes et étudiantes) en la matière :
- Oui, un homme doit se contrôler, comme un conducteur doit rester maître de son véhicule, mais si un gamin s’amuse à sauter devant les voitures circulant en pleine rue, est-ce la seule faute des conducteurs s’il y a un jour heurt ? je ne suis pas d’accord. En cas de viol, oui on peut poursuivre l’auteur du viol pleinement et sans aucune excuse, mais à mon avis la « victime » est aussi coupable si elle s’est amusée à jouer avec le feu, allumer le feu, la brûlure qui s’en est suivie n’étant nullement une horreur incompréhensible. Comme le code de la route punit le conducteur ne maîtrisant pas son véhicule, la loi condamne les piétons prenant des risques graves ; côté viol, la loi condamne les violeurs bien sûr mais condamnait aussi « l’attentat à la pudeur », ce que les exhibitionnistes semblent vouloir ici supprimer, à tort à mon avis, car c’était justement équilibré. Après, entre le top-less et la burka, il y a une foule de degrés négociables, variables selon les lieux et les époques, mais sur le principe, attribuer tous les torts au côté masculin (ou féminin) parait injuste.
- Il a été question de verser des dommages et intérêts financiers dans les affaires de viol, et cela fait craindre deux choses : 1/ Certaines pourraient faire profession du statut « violée », s’amusant à allumer les hommes avant de crier Non au dernier moment, éventuellement après avoir chuchoté en ricanant que quand elles disent Non il faut entendre Oui. Ce serait lucratif et injuste. 2/ Le viol serait (ou "est") permis aux seuls millionnaires, genre directeur de banque mondiale, et ce n’est pas normal que la finance intervienne ainsi dans le débat de fond.
- En tribu tropico-équatoriale vivant nue, la nudité est normale (quoi qu’aient pu raconter les missionnaires idiots), nullement provocatrice, mais en zone froide à gens habillés, se dénuder en public n’est nullement anodin, c’est une provocation volontaire, intentionnelle. Certes, le but peut être d’exciter un élu en allumant mille personnes quelconques, mais ce mépris des indésirables est dangereux. La violence subie est alors une violence en retour. Séduire pour rejeter est un acte de violence, légal ici et maintenant mais condamnable à mes yeux.
- Que l'affaire vienne cette fois d'étudiantes en commerce ne parait pas anodin. Apparemment, celles-ci entendent être autorisées à (continuer à) vendre aux hommes des produits avec publicités agrémentées de mannequins féminins dénudés, sans aucunement être accusées de générer des pulsions violeuses. Des féministes différentes pourraient au contraire crier stop à cette marchandisation du corps féminin, insultant la sensibilité et l'intellect féminins. Dans le même genre, les publicitaires excitent les femmes avec des mannequins masculins dénudés musclés (et barbus), et j'y vois surtout une culpabilisation des non-musclés (et imberbes), indirectement montrés comme très nuls. Ces publicitaires sont moches, mais jouissent hélas de l'impunité dans cette société occidentale (qui révulse les Islamistes et autres réputés "non modernes").
- D’après la loi, l’impuissance est un motif à révocation de mariage. Autrement dit : les femmes exigent normalement côté masculin des bestiaux en rut, nullement des anges de respect distant. Qu’elles exigent aussi les chaînes bridant les bêtes est un acte de domination écraseuse, nullement une forme de respect. Je préfèrerais un monde sans fornication aucune, donc sans viol aussi, mais ce n’est absolument pas le but féminin bestial, ni masculin bestial. Alors que ces bestiaux jouant avec le feu se débrouillent, ils ne m’évoquent aucune compassion (tant les violeurs emprisonnés que les allumeuses violées).
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Provoc’ organisée (14/09/2020)
     Les informations (sur chaine LCI) signalent que les réseaux sociaux ont organisé une grande journée (aujourd'hui) invitant toutes les lycéennes de France à s’habiller de manière provocante, les commentateurs voyant deux volets : la fantaisie provocatrice adolescente et l’indéniable droit des femmes à s’habiller comme elles veulent (en France pour l’instant, dans le monde idéalement).
    Je ne suis en rien convaincu : pourquoi les lycéennes ne viendraient-elles pas toutes nues si la liberté est totale de ce point de vue ? Dans la loi française (et autre en pays tempéré ? ou de culture Religions du Livre ?) figure « l’attentat à la pudeur », et le curseur de la bienséance parait totalement artificiel. Après la révolte de Mai 1968 (anti autorité coincée) semble avoir été nettement repoussé le curseur (mini-jupe, abandon du soutien-gorge, seins à l’air autorisés sur les plages), apparemment maintenant certaines voudraient faire autoriser les seins à l’air sauf tétons (dans la rue et à l’école), les fesses à l’air sauf anus (sur la plage ou en gymnase ou piscine), je ne vois là aucune évidence ou moralité bonne ou mauvaise. Personnellement je préfère la pudeur à l’exhibitionnisme, c’est tout, et ce n’est pas machiste : j’accepterais de porter une burqa masculine si telle était la convention générale.
--- Ajout 20/09/2020 : compléments utiles
     Dans les jours qui ont suivi la provoc’ féminine organisée par les féministes et associations de jeunes, quelques éléments autres ont été abordés :
1/ Le test a surtout porté sur le « crop top » (nombril à l’air), pas tellement sur les décolletés gigantesques.
2/ Il est dit que gendarmer spécifiquement les tenues féminines est (affreusement) sexiste quand l’équivalent exact n’est pas présent côté masculin.
3/ Les jeunes clament qu’ils n’ont pas à se laisser dicter les conventions d’habillement par les vieux. Le journaliste en face répondait qu’à 55 ans, il restait choqué si ses filles de 13-14 ans s’habillaient indécemment et que c’est quand même aux parents de décider, de contrôler.
4/ Une voix (de femme journaliste, je crois) a reconnu que toutes les religions du Livre étaient sexistes, sans spécificité musulmane qui influencerait les codes présents. Sous domination catholique en France avant 1905, les pantalons moulant l’entrejambe (voire les cheveux sans foulard en ville) étaient interdits aux femmes pour question de décence, etc.
5/ La voie de certaines jeunes musulmanes remettant le foulard abandonné par leurs mères est condamné comme acte politique islamiste, comme le burkini remplaçant le maillot de bain il signifierait machistement que le corps féminin est par nature impudique, à cacher, sans condamner les équivalents mâles (torse nu ou en marcel exhibant la toison super-mâle sous les aisselles et sur le poitrail).
     Je réponds, pas à pas :
1/ Effectivement, je ne vois en rien ce que le nombril a d’indécent, mais la simple question de l’indécence n’est pas claire du tout, puisque absente des tribus tropicales vivant nues sans qu’il y ait de viols en série. Puisque les lycéennes ne venaient pas nues en protestation (ou torse nu comme les militantes femen), c’est qu’elles admettaient quelque part des limites de pudeur, ce qui fait s’écrouler l’argumentaire de principe, pour ne laisser qu’un truc dérisoire concernant où est placé le curseur de la bienséance ici et maintenant.
2/ Il n’est pas sexiste mais naturel d’observer que la poitrine féminine (ou les mamelles bovines) constitue un caractère sexuel secondaire. D’ailleurs, si un homme touchait carrément à pleine main la poitrine d’une jeune fille, celle-ci porterait plainte pour agression sexuelle, effectivement punie, alors que côté masculin inverse, l’équivalent ne serait nullement compté ainsi, seulement geste étrange à gérer par haussement de sourcils étonné. L’oublier semble de la mauvaise fois, non de la justice.
3/ A l’entrée dans le monde du travail, l’ex-étudiant(e) ou ex-lycéen(ne) sera confronté aux règlements intérieurs d’entreprises ou administrations (non négociables pour les nouveaux arrivants) cassant ses prétendues libertés de faire tout à sa guise. L’apprentissage de cela est une forme d’éducation, pas forcément une oppression intolérable en principe.
4/ Je serais d’avis de condamner officiellement la Bible, le Coran, la Torah, et donc l’invasion chrétienne de l’Amérique et l’invasion israélite d’Israël (pas seulement l’Islamisme), ce serait un bouleversement inouï, mais juste (les religions du Livre étant aussi esclavagistes, donc clairement criminelles vues d’aujourd’hui). Mais non, personne ne réfléchit, et ça se bat idiotement pour un nombril à l’air (sans canicule le justifiant spécialement). Je n’aime guère ces révoltes d’enfants gâtés adorant choquer par leur exhibitionnisme (et hurlant à la mort s’il y a des viols suite à l’excitation générée par cela chez certains mâles en rut). Cela me semble abusif.
5/ Sans prétendre généraliser à tous et toutes, j’ai constaté que le plus souvent, les jeunes filles/femmes séduisent par leur physique et les hommes mûrs par leur compte en banque (promettant aux demoiselles de devenir princesses, à bijoux et domestiques). D’où décalage d’âge au mariage, notamment, les femmes choisissant souvent un plus âgé, le contraire étant rarissime (quoique présidentiellement illustré avec le couple Macron). Bref, l’apparence est une arme de séduction très féminine, pas tellement masculine. Et si on cache les décolletés féminins, ce ne sont pas les décolletés masculins qui seraient en parallèle à cacher mais peut-être les signes extérieurs de richesse (grosse voiture chère, montre Rolex, chevalière à diamant, etc.). Enfin, c’est une possibilité me paraissant fondée, mais il faudrait demander à un cœur féminin (que je n’ai pas) les ressorts de la séduction masculine. On pourrait certes envisager que cette vague tendance est une conséquence artificielle de l’éducation autrefois avec contes de riche prince et jolie bergère, mais je n’en suis pas sûr du tout : le célèbre bla-bla sociologique féministe « on ne nait pas femme, on le devient » a été démenti par une expérience animale sur singes enfants, découvrant des jouets pour la première fois et en nombre pléthorique, les filles-singes choisissant le plus souvent une poupée de bébé-singe quand les garçons-singes choisissaient le plus souvent une voiture en bois.
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Sondage d’opinion (02/10/2020)
     Suite à la journée volontairement provocante en lycée l’autre jour, le ministre de l’éducation a répondu qu’il fallait une « tenue républicaine », ce qui n’était pas du tout clair. Un sondage Ifop a alors demandé des opinions populaires et cela a créé une polémique ( https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/sondage-sur-les-tenues-correctes-la-directrice-de-la-r%C3%A9daction-de-marianne-d%C3%A9fend-sa-d%C3%A9marche/ar-BB19AnU8?li=AAaCKnE ).
     Certains s’offusquent que les réponses soient majoritairement pour une interdiction des tenues sexuellement provocantes, mais qu’ils ne se prétendent pas démocrates alors, s’ils condamnent la populace dont ils méprisent l’opinion majoritaire. D’autres se sont outrés que la question ait été posée spécifiquement sur les tenues féminines, mais j’avoue ne pas comprendre cette objection : quelle tenue masculine est sexuellement suggestive ? (cela parlait de vêtements de corps, pas de strings sexuels). Elvis Presley puis John Travolta « excitaient sexuellement » les demoiselles, parait-il, mais par des mouvements pubiens suggestifs, coïtaux, ce n’était en rien affaire d’habillement. Alors que les Saoudiens disent aux Occidentaux « vos femmes s’habillent comme nos prostituées », l’habit féminin incitant à la pulsion sexuelle masculine (érection involontaire très possible, voire parfois viol volontaire hélas), c’est un principe presque habituel.
     Bref, 1/ non je ne trouve pas que mener ce sondage ait été choquant ; 2/ non je ne trouve pas que les réponses majoritairement puritaines (surtout chez les femmes dit le site, surtout chez les âgés disait la télé) soient choquantes ; 3/ il manque une réflexion évidente à mon avis : si les jeunes filles veulent s’amuser à allumer les mecs tous azimuts, cela entraine des viols dont elles sont responsables elles-mêmes (cet habillement dénudé est un facteur de violence, indirect, en interdisant de le dire, ce qui est de l’intolérance aussi).
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Etonnant plaidoyer pour le choix de l’indécence (09/10/2020)
    Sur Facebook, j’ai vu une chronique féministe de Felix Radu, « Lettre à petites sœurs » (très long, vidéo, sans texte copiable/collable pour discussion), appelant les jeunes filles à s’habiller comme elles veulent, montrer leurs seins et leurs fesses si elles veulent comme elles veulent, puisque la féminité n’est pas du tout honteuse mais naturelle et magnifique. Il affirme que les hommes doivent être féministes comme lui, combattre le scandale des salaires féminins inférieurs de 18% et les méchantes restrictions aux jeux de l’amour.
    J’ai répondu là-bas : Ce grand discours donneur de leçons me parait très stupide malhonnête, et tueur (sans le dire), mais ce serait long à débattre. Si j'en trouvais une version écrite, j'en débattrais point par point sur un site à moi, pas ici gendarmé par la "bien-pensance" (prétendue)...
    Mais hors de FaceBook, je peux développer en répondant à ce jeune tribun, même sans détail phrase par phrase :
    A 15 ans, je suis mort (de chagrin), rejeté par une allumeuse ayant joué faussement la timide secrètement amoureuse de moi, tu appelles ça « les jeux de l’amour » ? connard monstrueux… Tout au contraire, je trouve la burqa intelligente, même si je ne crois en rien à Allah et j’accepterais une burqa masculine tout autant (si les filles jugeaient ça utile, sans préférer se vendre aux riches puissants les faisant princesses commandeures de domestiques). Mais tu pisses dans le sens du vent (volage postmoderne) au lieu d’envisager un regard autre, romantique. Et tu ne comprends rien à rien, pour l’histoire des salaires féminins (avec absences grossesses sans préavis et départ précipité chronique pour urgences enfantines – avoir des enfants étant presque toujours un désir féminin pas masculin). Parmi les féministes stupides, tu prouves qu’il y a donc aussi des hommes, c’est certes intéressant à noter, peu connu. (En sens opposé, il y a aussi des patriarcaux stupides, ce n’est pas le sujet).
    Au passage, un autre aspect tueur : les aguichantes allumeuses, s’amusant à jouer avec le feu, se font parfois violer et tuer (par des monstres, oui), ne serait-il pas plus sage de s’abstenir par la simple décence prudente (comme c’est la simple habitude ici en zone tempérée) ? Si elles ne vont pas toutes nues au lycée, c’est qu’est idiot l’argument d’avoir le droit total partout d’être ce qu’on est sans voile aucun, comme on est né. Mais certes, dans un monologue, les énormes objections évidentes sont exclues par principe.
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Inverse étonnant, sportif (30/07/2021)
• J’ai entendu aujourd’hui à la télévision sur chaine LCI la ministre des Sports Roxana Maracineanu. Il lui a été demandé ce qu’elle a pensé des joueuses de beach-volley norvégiennes, punies de lourde amende pour avoir remplacé le port de bikini habituel (dans ce sport) par un vêtement couvrant. Elle a dit que oui, les instances olympiques autrefois refusaient les femmes, puis elles ont été acceptées comme un coup marketing, à titre décoratif, pour qu’elles montrent un peu leurs fesses et leurs seins, attirant de nouveaux spectateurs ; chosifier ainsi la femme, ce n’est pas la respecter, et il faudrait que ça change, sans plu’ imposer aux femmes sportives d’être sexy.
--> Je suis d’accord avec ce propos en faveur de légitimer la pudeur, mais il est étrange que la ministre ne perçoive pas que c’est en totale contradiction avec la politique gouvernementale de combattre le burkini, exiger que les femmes aient pleinement le droit de porter minijupe en quartier musulman sans le moindre regard de désapprobation, etc. Certes c’est peut-être le principe du « en même temps » macronien : gauche et droite en même temps, exhibitionnisme et puritanisme en même temps, etc. En tout cas, je trouve très positif que la pudeur féminine (éventuelle, rare), sur ce sujet des volleyeuses scandinaves, soit comme réhabilitée, au lieu d’insultée d’habitude comme alliée au terrorisme donc atroce inadmissible. Dans le détail, c’est quand même ouvertement contradictoire : on nous disait à propos du burkini et tchador que « couvrir la femme c’est l’insulter », aujourd’hui avec ces norvégiennes punies on nous dit que « découvrir la femme c’est l’insulter »… A mon avis, personnel, le mieux c’est ni l’un ni l’autre : que chacune fasse comme elle veut (sans punition ni attaque, physique ou légale), simplement je préfère les pudiques timides ou impudiques allumeuses (séduisant mille hommes avant d’en jeter 999 ou 900)…
• Sur Internet, je lis sur le même sujet une nouvelle MSN/LeParisien : « Beach handball : les Norvégiennes mises à l’amende pour avoir refusé le bikini ! » (https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/beach-handball-les-norv%C3%A9giennes-mises-%C3%A0-l-amende-pour-avoir-refus%C3%A9-le-bikini/ar-AAMorue ). Je cite et commente. « (…) la commission de discipline de l’EHF (Fédération européenne de handball) a infligé une amende de 1500 euros (soit 150 euros par joueuse) à l’équipe norvégienne de beach handball, pour avoir enfreint les règles internationales en jouant (…) en short plutôt qu’en bikini, la tenue réglementaire. (…) ʺUne vision aussi macho de la femme appartient à une autre époqueʺ (…) ʺC’est complètement ridiculeʺ (…) que de changements d’attitudes sont nécessaires dans l’univers international macho et conservateur du sport. (…) Là où l’absurde devient concret, c’est que les hommes jouent… en short ! « Pouvez-vous imaginer combien d’hommes seraient dissuadés de pratiquer ce sport s’ils devaient porter des budgy smugglers (sorte de string pour homme) ? » (…) Au beach-volley, le port du bikini n’est plus obligatoire depuis 2012. (…) Très vite, l’équipe de Norvège a reçu le soutien de plusieurs pays, comme la Suède, le Danemark, et également la France. (…) Les joueuses me disent qu’elles ne se sentent pas à l’aise, qu’elles se sentent nues et observées. (…) Le handball devrait être un sport inclusif et pas exclusif ».
--> Là encore, étonnamment, aucun rapport n’est signalé avec la question du burkini, exactement inverse : les femmes pudiques sont là huées par les autorités françaises (pas du tout inclusives), les journalistes français, exigeant maillot de bain (sexy), avec le très-faux argument de l’hygiène (mettre un burkini propre en cabine juste avant de nager est beaucoup moins sale pour la qualité microbiologique/chimique de l’eau que de venir avec un bikini porté depuis 8 heures et n’enlever en cabine que les vêtements dessus).
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Conseil de l’Europe (03/11/2021)
  A la télévision, j’ai aujourd’hui entendu parler d’un spot de pub du Conseil de l’Europe (47 pays, au-delà de l’Union Européenne, dont la Turquie) : « mon voile, mon choix », « La liberté est dans le hidjab ». Les journalistes (et politiciens dits de droite) hurlent que c’est gravement faux car dans plein de pays, refuser le hijab est puni de coups de fouet ou mort. J’en trouve une trace écrite Internet, sous forme de nouvelle MSN/Europe1 ; « Promotion du hijab par le Conseil de l'Europe : le coup de gueule de François-Xavier Bellamy » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/promotion-du-hijab-par-le-conseil-de-l-europe-le-coup-de-gueule-de-fran%C3%A7ois-xavier-bellamy/ar-AAQh60g?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « C'est une campagne publicitaire qui a mis vent debout de nombreuses personnalités politiques. Le Conseil de l'Europe a retiré dans la nuit de mardi à mercredi une campagne lancée il y a une semaine, qui célébrait la diversité et la "liberté dans le hijab". "C'est le résultat d'un mouvement d'entrisme et de complaisance à l'intérieur de l'institution européenne" à l'égard de l'islamisme, dénonce sur Europe 1 l'eurodéputé des Républicains, François-Xavier Bellamy, lui aussi fermement opposé à cette campagne publicitaire. (…) "de toute une nébuleuse qui, sous couvert de lutter contre l'islamophobie, banalise en réalité l'islamisme". »
--> Cette analyse repose sur le principe que l’Europe qui est Bien doit lutter très fermement contre l’Islamisme qui est Mal. Et je ne suis pas d’accord : je pense que c’est une guerre du Mal contre le Mal. Il n’y a pas l’ombre là d’une analyse pour discuter de ce sujet, en envisageant les objections à notre position, notamment que la loi française contre le voile à l’école est en infraction explicite à la Déclaration des Doits de l’Homme dont nos dirigeants prétendent menteusement être les valeureux champions.
• « (…) veut savoir "qui a pris la décision de lancer une telle campagne, qui a choisi de la financer et comment on arrive à une situation aussi incroyable, qu'une institution européenne défende exactement le contraire des principes que l'Europe devrait défendre aujourd'hui". »
--> Ce qui se prétend au nom de l’Europe, c’est comme au nom de la République, c’est le fait de faux représentants, et on ne m’a jamais demandé mon avis, jamais donné le pouvoir de révoquer les menteurs trahissant les peuples.
• « (…) "des fonds européens sont octroyés à des organisations qui ont pour mission de normaliser l'islamisme dans les interdits qu'il édicte, en particulier à l'égard des femmes". François-Xavier Bellamy poursuit en pointant une "absurdité" du côté des institutions européennes. "Il y a une espèce de folie à prétendre qu'on défend le féminisme, le droit des minorités, et simultanément, à afficher une campagne qui dit que la liberté est dans le hijab car cette expression était le cœur de la campagne", relève-t-il. Pour le politique, ce genre de campagne montre une remise en cause "de la lutte contre le racisme pour entrer dans une autre dimension qui est la banalisation de l'islamisme". »
--> Oui, la nouvelle gauche à la fois pro-femmes et pro-islam (et plu’ du tout pro-égalité) comporte une contradiction intrinsèque, mais les dominants de non-gauche sont contradictoires aussi, quant aux droits de l’Homme, à la liberté d’opinion prétendue, etc.
  Sur un plan plus général, je trouve regrettable que le « débat sur le voile » soit empêché, affaire de hurlements contraires sans argument. La Déclaration des Droits de l’Homme n’est pas criminelle quand elle prône la liberté de vêtement même religieux, et confondre tel vêtement avec le fait qu’il soit quelque part imposé comme obligation féroce et méprisante misogyne n’implique en rien que ce soit le cas partout et dans tous les cas. L’amalgame ne fait pas avancer la pensée lucide. Et jamais le débat ici ne met en doute la légitimité morale des impudiques allumeuses largueuses (dominantes maintenant), massacrant des jeunes hommes romantiques comme j’étais.
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Conseil Européen encore (04/11/2021)
  Le sujet débattu hier n’est pas tout à fait clos. Ce jour, une nouvelle MSN/LeParisien le reprend, l’enrichit : « "La liberté dans le hijab" : une campagne européenne qui fâche la France » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-libert%C3%A9-dans-le-hijab-une-campagne-europ%C3%A9enne-qui-f%C3%A2che-la-france/ar-AAQgBnu?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « Une campagne "en dépit du bon sens". Voilà comment le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal (…) cofinancé par l’Union européenne (…) la vigie des droits de l’homme sur le continent voulait célébrer la diversité en proposant des portraits de plusieurs jeunes femmes, voilées sur une seule moitié de l’image. (…) La beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab (…) la campagne a suscité une vive polémique et une réaction rapide de la France (…) pour obtenir le retrait de "l’ensemble" de la campagne. (…) Au gouvernement, on condamne avec fermeté cette campagne jugée "identitaire". "Il ne faut pas confondre la liberté religieuse, avec la promotion, de facto, d’un signe religieux", a tancé Gabriel Attal (...) réaffirmant que le gouvernement français n’était "pas en accord" avec cette démarche "à l’opposé de la liberté de convictions que la France défend dans toutes les enceintes européennes et internationales". »
--> Bien que les gouvernants français soient sensés me représenter (selon eux, ne me demandant pas mon avis pendant 5 ans chaque fois), je suis en total désaccord avec eux sur ce sujet. J’approuve plutôt le geste féminin de pudeur restreignant un charme excessif, blesseur d’autrui, tandis que je désapprouve les multiples religions vénérant des commandements assassins pour discordance d’opinion. (A titre annexe, je conteste aussi le jugement « la beauté est dans la diversité », qui ne semble pas sincère, sinon il faudrait qu’au concours Miss Univers, il y ait des quotas représentant équitablement les filles à 3 yeux, à 2 nez, bouche tordue, mâchoire inférieure manquante, etc. avec parité dans les récompenses pour ne discriminer aucune différence – le blabla théorique ne semble pas sincère, la beauté est un mystère ne prêtant pas aux généralités, à mon avis, simple « j’aime/j’aime pas » subjectif et individuel).
• « Sur le fond, ce coup de pression de la France sur l’organisation européenne traduit une opposition entre la conception française de la laïcité et le modèle multiculturel, soit la coexistence de plusieurs cultures, à l’œuvre dans certains pays européens. »
--> Oui, ils en parlaient à la télévision : il s’agit de deux modèles distincts, ayant chacun avantages et inconvénients, tandis qu’il est excessif qu’ils se diabolisent l’un l’autre. Mais ce n’est même pas clair : le voile non religieux n’a aucun rapport avec la laïcité et les traditions culturelles ne sont pas intrinsèquement associées aux religions. On pourrait condamner ou supprimer les religions, le problème resterait inchangé, donc le pseudo-argumentaire des laïcards ennemis du voile est incorrect (et en sens inverse les tyrans religieux faisant semblant d’être libertaires mentent aussi).
• « (…) Sans surprise, la campagne a provoqué une pluie de réactions de l’extrême droite et de la droite. Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national à la présidentielle, a dénoncé une communication européenne "scandaleuse et indécente alors que des millions de femmes se battent avec courage contre cet asservissement". (…) Valérie Pécresse, a elle aussi fait part de sa "stupeur", estimant que le voile n’était "pas un symbole de liberté, mais de soumission". (…) Chez les Verts, c’est moins clair. "S’il s’agit de promouvoir le port du hijab comme un symbole de liberté, on peut être d’accord, en désaccord ou ne pas avoir d’avis, mais est-ce que cela doit faire l’objet d’une campagne du Conseil de l’Europe ? Ça se discute" (…) "Clamer que la liberté est dans le voile, c’est malheureux. La liberté est dans ce que les femmes veulent porter, librement ! Le voile peut être un interdit de liberté, tout comme il peut être un choix libre", développe celui qui dirige la campagne présidentielle de Yannick Jadot (…) »
--> Il est bien que soit perçue la logique partielle du mouvement approuvant la liberté de se voiler tout en condamnant l’obligation tyrannique de se voiler en signe de soumission féminine, infériorité féminine. Il me semble toutefois manquer un élément au débat : il peut y avoir obligation légitime là où il y a danger avéré. Ainsi, la conduite à 200 km/h en centre-ville n’est pas « autorisée au nom de la liberté » mais « empêchée au nom des risques majeurs associés ». Qu’une « femme fatale » séduise impunément, c’est un danger effectivement fatal, pouvant conduire à semblable interdiction. Simplement, j’en reviens à mon principe de burqa mixte : il n’y a pas de raison d'en faire un outil sexiste, un homme immensément beau, « bourreau des cœurs », devrait pareillement être caché aux regards. Ce dont personne (que moi) ne parle, tous préférant se tromper de sujet dans leur croisade anti-Islam inavouée (pour Israël peut-être, encore davantage inavoué).
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« Hidjab unisexe » (08/11/2021)
   Aujourd’hui dans l’émission « L’heure des pros 2 », il a été mentionné que sont vendus/promus de nouveaux objets : hidjabs unisexes, pour homme comme pour femme (ce que j’appelais depuis des décennies « tchador mixte », puis depuis des années « burka mixte »). Les 4 débatteurs présents l’ont tous condamnés comme ridicule/menteur/cupide, etc. Je ne suis pas d’accord du tout : cela signifie tout au contraire que la question de la pudeur et du charme violent n’a rigoureusement aucun rapport avec une misogynie. Mais l’amalgame perdure, pour condamner sans réfléchir honnêtement, hélas.
  Ajout 09/11/2021 : sur la même chaine C-News, le sujet est repris ce matin dans l’émission-débat « Morandini Live ». Ce voile masculin est accusé de banaliser le voile. Il est par ailleurs affirmé choquer les laïcs (qui sont contre toutes les expressions publiques du fait religieux). Autre aspect inverse : il est dit que les musulmans devraient être choqués car le voile selon eux est pour les femmes, et banaliser ça en un autre sens le vide de son sens religieux.
   Ça ne me semble en rien le sujet correct : ma question serait plutôt « est-ce que les femmes sont séduites par des hommes en fonction de leur chevelure et beauté physique ? Si oui, le voile me parait un louable geste de pudeur. Ou bien est-ce totalement différent de la séduction par des femmes ? (je suis incompétent pour le juger de l’intérieur, mais il se dit que les femmes françaises normales le plus souvent sont séduites par l’argent, la dominance, le statut champion, les gros muscles) ».
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Mélange avec la question sportive (09/02/2022)
   Aujourd’hui est annoncée la manifestation des "hijabeuses" voulant porter le voile islamique en compétitions sportives (manifestation interdite par les autorités au nom du trouble à l’ordre public, ce qui est vivement discuté ou critiqué). Les sénateurs avaient parait-il posé un amendement pour interdire ce port du voile, et la ministre du sport leur avait donné tort à eux, voulant que les fédérations décident pas la loi universelle. Des journalistes disaient que c'est une question artificielle absurde, de conquête politique par l'islam radical, faux Islam n'ayant aucun rapport avec la religion (car au temps du prophète Mohammed il n'y avait ni football en hijab ni natation en burkini). Qu’est-ce que j’en pense (± anormalement) ?
   Personnellement, je n’aime pas le sport féminin, de machas dominatrices voulant écraser les faibles. Je n’admire donc en rien ces hijabeuses, que je peux tolérer mais qui ne m’inspirent pas respect approbateur. Les images d’un clip présenté montraient des femmes voilées jonglant fabuleusement avec un ballon, et d’accord c’est très bien, doué de talent, mais aucun rapport avec une compétition.
   Inversement, je ne proscris en rien les signes de pudeur comme le voile, qui me semblent préférables aux fesses à l’air aguichant les spectateurs (en natation ou gymnastique ou tennis ou autre), en ayant fichu à la poubelle la vieille loi contre les attentats à la pudeur. Simplement, ce que je dis n’est pas sexiste, car je ferais pareillement interdire les exhibitions masculines de biceps gonflés et torses nus si les femmes se disent méchamment aguichées par cela. Je sais n’être en rien majoritaire en cela (donc aucune chance de concrétisation et application) mais je classe la séduction physique ou par « comportement faux » (fausse timidité féminine notamment) comme acte de violence, potentiellement tueuse (de romantiques innocents, trompés et suicidés). Non, ce n’est pas bénin, ils me semblent là les innocents brimés par ces questions, plutôt que chez les hijabeuses voulant compétition officielle avec elles en leur uniforme.
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Sondage d'opinion (24/03/2022)
   Un sondage d’hier disait que 61% des Français approuveraient une loi interdisant le voile islamique dans la rue, 39% la désapprouveraient. Je ferais partie des 39% : que chacun s’habille comme il veut, la grande pudeur me gène moins que l’impudeur, se promenant fesses à l’air en climat tempéré (sans que j’exige même loi à ce sujet-là, alors : encore moins pour le voile).
   Ajout + tard : j’entends à la télévision un commentateur (non contesté) affirmer que l’interdiction du voile est (serait) un progrès indéniable pour la libération de la femme. Je ne vois pas là un argument : certes, dans le cas où la femme qui se voile y est forcée par son mari, son père, ses frères, elle est victime, et il serait bien qu’elle en soit dispensée dans ce cas, mais il n’y a pas lieu de généraliser aux personnes vivant cela comme un choix personnel libre. Par ailleurs, le mot « progrès » est dévoyé, la meilleure preuve à mon avis étant le remboursement « médical » du meurtre IVG par convenance, au nom du bien indéniable (en interdisant de songer au pré-bébé massacré, aussi lucide qu’un né prématuré).
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Burkini à Grenoble (05/05/2022)
   Actuellement, le maire écologiste de Grenoble fait polémique en voulant re-autoriser le port du burkini en piscine publique (et y autoriser les seins nus aussi). Dans les débats, les opposants au burkini invoquent (pour masquer peut-être leur haine de l’Islam si elle est interdite) la raison officielle ayant fait interdire le burkini en piscine : un problème sanitaire d’hygiène, comme sont interdits short et vêtements larges. Je ne comprenais personnellement pas du tout en quoi cela pose un problème d’hygiène, mais la télé était totalement silencieuse sur ce point.
   J’ai donc cherché sur Internet, et trouvé le site explicatif https://www.mondandy.fr/slip-de-bain-interdit-piscine/ . L’argument est qu’un short est plus facilement porté toute la journée qu’un slip de bain. Mais… je ne comprends pas du tout : on peut tout autant avoir un maillot de bain sous un pantalon ou sous un short, avoir sué dedans toute la journée avant d’aller à la piscine, exactement comme un short (je crois que je faisais ainsi quand j’étais enfant dans les années 1970 et allais à la piscine, d’obligation scolaire ou familiale : le matin, je mettais en slip le maillot de bain et emmenais en rechange sèche le slip « terrestre »). Donc affirmer que ce procédé « sale », d’aller dans l’eau avec un vêtement déjà porté, concerne spécifiquement short et burkini, serait un faux argument, totalement. Si cette préoccupation de l’hygiène était véritable, honnête, il faudrait qu’à l’entrée de piscine, pour être admis on doive montrer (ailleurs que sur soi déjà porté) quel vêtement de bain on va mettre, en l’ayant dans la main ou dans un sac (et le personnel de contrôle/sécurité pourrait y fixer un petit truc contrôlable, pour qu’il n’y ait pas mensonge sans le mettre ensuite pour garder un truc de sur-soi). Ça autoriserait totalement short de bain et burkini, à enfiler propre juste avant d’aller dans l’eau. L’argument d’hygiène en faveur de ce système serait juste, celui-là, et secondairement il aurait l’avantage d’être non-discriminant, pas anti-burkini. Certes, resterait la haine anti-Islam brute, possible, mais elle ne serait plu’ camouflée par un mensonge énorme.
   Il est dit aussi que le monokini ou topless féminin est interdit pour raison de pudeur, d’accord mais ça ressemble au monde coincé d’avant 1968, théoriquement balayé par les coutumes des années 1980. Par ailleurs, cette discrimination du féminin, même pour les femmes plates sans poitrine, même pas pour les hommes obèses avec poitrine, c’est du sexisme caractérisé, pourquoi les féministes approuvent-elles ? (au lieu d’emmerder tout le monde pour des fausses raisons).
   Bref, cette affaire montre un monde tout de mensonges entendant continuer à dominer. Je ne prétends pas que le maire de Grenoble donne la bonne solution, mais je dénie que rien changer soit parfait.
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Sondage et contestation (12/05/2022)
   Aujourd’hui, les informations télé signalaient un sondage auprès de la population française : Faut-il interdire ou autoriser le burkini à la piscine [dans les piscines publiques françaises ?]. Résultat : 73% interdire, 26% autoriser, 1% ne se prononcent pas. Précision : chez les femmes, c’est 74% pour « interdire », donc presque aucune différence d’avis hommes/femmes. Qu’est-ce que j’aurais voté ?
   Je crois que j’aurais voté « autoriser » mais la question me semble mal posée pour le grand public. Tout changerait si on informait les gens que les Droits de l’Homme Universels (que la télévision rabâche tous les jours comme étant admirables donc enfreints seulement par les pires salauds) disent qu’est totale la liberté d’afficher sa religion comme l’on souhaite, donc tout sondé osant Interdire se pose en adversaire fanatique des Droits de l’Homme comme Poutine, les leaders dictatoriaux de Corée du Nord et Iran, etc. Mais ce n’est pas ce qui motive ma réponse personnelle, car très anormalement, je résiste à la propagande continuelle envers ces Droits de l’Homme et je leur trouve plein de défauts graves. Je ne suis pas non plu’ musulman (et encore moins islamiste), il y a simplement que je suis relativement indifférent à l’habillement d’autrui, et s’il est davantage pudique que la normale, je trouve ça plutôt bien, même si je ne le rendrais nullement obligatoire à toutes ou tous.
   Toutefois, je ne suis pas hostile à « ne se prononce pas » qui correspond aussi à ma pensée indifférente. Le contraire de « interdire » est à la fois « autoriser » et « ne pas se prononcer », la différence est subtile. Certes on pourrait dire que « autoriser » signifie « se battre contre les interdicteurs pour faire admettre », ce serait une version activiste fanatique de « autoriser », mais ce n'est pas dit, donc on ne peut pas le savoir.
   En débat télé « Morandini Live » ce jour, un des participants était empêché de dire « ce n’est pas à moi de dire, il faut obéir au règlement de la piscine ». Celui qui était pour « autoriser » était lui rabroué sévèrement par le présentateur et les autres participants, presque insulté comme complice de l’islamisme, du communautarisme. Cela me choque, car j'ai plutôt dit autoriser moi aussi et... non, je ne suis pas favorable au communautarisme MAIS je considère pareillement que le nationalisme et le continentalisme (à la Macron pro-France pro-Europe) sont des communautarismes, alors que la majorité des gens, intoxiqués par l’embrigadement scolaire et médiatique, sont pour ces séparatismes-là, antihumanistes. Non, je ne suis pas favorable à l’islamisme MAIS je condamne pareillement l’Islam vénérant un texte esclavagiste et massacreur, et le catholicisme et le judaïsme, pour la même raison. Donc, loin des simplismes diabolisateurs, on peut avoir une pensée anormale et moralement fondée, mieux fondée à mon avis que l’avis majoritaire.
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Eric Piolle, suite (17/05/2022)
   J’ai entendu que le maire de Grenoble prône en piscine publique l’autorisation du burkini (acceptée à Grenoble par vote municipal hier soir) en parlant de liberté, autorisant le burkini comme les seins nus (chez les femmes comme chez les hommes), ce qui dénie qu’il est coincé favorable au burkini pour toutes, avec les Islamistes. Des opposants engagent quand même tous les recours légaux contre cela (dit « premier triomphe des islamistes, avant pire »), mais j’ai entendu autre chose ; l’instance légale supérieure (Conseil Constitutionnel ou Conseil d’Etat ?) a rendu il y a quelques années (2016 ?) une décision : la poitrine des femmes fait partie de leur sexe, donc l’interdiction d’être sexe à l’air vaut pour la poitrine féminine. Ce n’est pas la position de tout le monde, certaines personnes (naturistes ? féministes à l’ancienne ? illégalement ?) clamant que c’est du puritanisme conservateur, opposé au très louable progrès en liberté.
   Je l’entends, je ne sais pas bien quoi en penser. Je ne suis pas d’opinion naturiste libertaire. Comme pour le burkini, j’autoriserais ce « monokini » ou « topless » chez celles qui le veulent. Cela dit, je préfère les femmes pudiques aux allumeuses exhibitionnistes, mais sans rien interdire ni rendre obligatoire.
   Par ailleurs, comme je suis d’accord pour ne pas discriminer les poitrines féminines et masculines (discrimination sexiste qui a lieu actuellement, même avec femmes plates sans seins et hommes obèses avec seins), je suis d’accord pour envisager (facultativement) un burkini masculin, un bikini masculin, un tchador masculin, une burqa masculine. Je ne sais pas si c’est nécessaire, ce n’est pas à moi de le dire. Si « visuellement » des amateurs d’hommes (femmes, gays, bisexuels, etc.) sont excités insupportablement par la beauté physique de certains hommes, oui ce serait à envisager, à autoriser. Si la loi m’imposait de mettre un bikini et un tchador (même si je ne suis pas beau, personnellement), je le ferais, sans me sentir offusqué. Tchador mixte, oui, je reviens à mon principe de base. Et il serait faux alors d’affirmer que le tchador/burkini/burqa symbolise l’infériorité de la femme, son impureté, sa saleté. Non, il s’agit seulement de réduire la tentation, vis-à-vis des obsédé(e)s sexuel(le)s, avant qu’ils (ou elles) passent à l’acte d’agression sexuelle.
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Projet de me condamner légalement… (27/05/2022)
   J’entends aujourd’hui en débat-télé que, selon certains politiciens, on peut interdire la burkini comme le port de l’uniforme nazi ; comme étendard d’idéologie anti-républicaine, anti-occidentale, ce qui serait sanctionnable comme crime, puisque volonté totalitaire d’oppression des gens ici. Qu’est-ce que j’en pense ?.
   Je suis effaré : je désapprouve la république (gouvernement autoritaire de faux représentants), je désapprouve l’Occident (minorité dominant la majorité du Monde au nom menteur de l’esprit démocratique), mais je ne suis en rien totalitaire activiste, plutôt critique pessimiste sans espoir. Que je sois condamné comme criminel (par totale erreur de jugement, selon moi) serait une injustice supplémentaire, affreuse moralement et intellectuellement (pseudo-intellectuellement).
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Sondage nouveau (12/11/2022)
   Un sondage rendu public aujourd’hui affirme que 61% des Français sont pour l’interdiction du voile dans la rue. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je n’aurais pas voté pour cette interdiction, j’aurais donc fait partie des 39% répondant non. Mais, en ce qui me concerne, ce n’est pas pour imposer le voile islamiste clamant l’infériorité de la femme, non, c’est pour accepter le voile de pudeur gentille éventuelle, même chez femmes athées et hommes beaux (si ça existe, je ne sais pas).
   Enfin, cette question (posée par le sondage) me parait tordue, les gens répondant pour une interdiction suivant la propagande locale contre l’islamisme. Je ne suis pas pour l’islamisme, mais je ne l’attaquerais pas du tout sur le sujet du voile ; à mon avis, au nom de l’interdiction de l’esclavage, il conviendrait de blâmer/condamner le Coran, la Bible, les Evangiles. Mais ça : pas du tout, les dominants entendent préserver leurs privilèges injustes, immoraux. Je trouve ça affreux, mais c’est ce qui domine, et constitue je crois le programme de 12 candidats sur 12 à la présidentielle passée. Hélas. L’honnêteté et la moralité sont ailleurs.