Désaccord inverse sur la maison d’Izieu
Une troisième approche différente, hérétique
08/10/2016 par Shlomo Cohen, juifa sous antipsychotique

(J'ai nommé ce site Izieu X-file par référence à la série X-files "la Vérité est ailleurs...")

  Ce matin, j’ai acheté (pour la première fois de ma vie) le journal quotidien régional « Le progrès », un écriteau dans la rue titrant « Le Progrès/ un élu FN soulève la polémique sur la maison d’Izieu » (cette maison d’Izieu proche de ma ville étant le « mémorial des enfants juifs exterminés », commémorant le crime nazi de rafle et déportation d’enfants juifs en 1944). Finalement, en page 11, le texte expliquait que l’élu nationaliste Christophe Boudot regrettait ses paroles, s’était excusé, mais confirmait qu’il désapprouvait le sens politique de cette institution appelant à la repentance. L’article sévère était commenté en bas de page par des représentants juifs aussi très choqués.
  Moi aussi, au risque de choquer ces « représentants », mais très différemment du camp nationaliste, je n’aime pas la maison d’Izieu, pour des raisons inverses :
1- Je suis partisan de la repentance triple : que la maison d’Izieu ne reste nullement unique comme incantation contre la monstruosité humaine (« goy », antisémite, judéophobe), mais soit simplement une des maisons de l'enfance martyrisée, jumelée à une maison de Dresde ou Tokyo hommage aux bébés que nous avons brûlé vifs (en les déclarant antisémites), et à une maison de Der Yassin hommage aux bébés massacrés par les colons israéliens (expliquant mieux le sens du mot « Juif » que l’appellation « enfant d’innocent croyant simplement en un Dieu nommé Yahvé »).
2- Etre juif israélite, ce n’est pas une modalité quelconque des éthers religieux, c’est la conviction raciste que Dieu universel préfère les Juifs, n’invite pas les non-Juifs à les rejoindre prosélytement, approuve l’esclavage et génocide des non-Juifs cananéens puis expulsion et massacre terroriste des Palestiniens (le CRIF dit représentatif des Juifs de France claironne et fait approuver aux politiciens que la non-amitié avec Israël est de l’antisémitisme comme le nazisme génocidaire). Les quelques rabbins antisionistes condamnent certes la conquête d’Israël sans avoir attendu le Messie, mais l’approuvent dans ce futur hypothétique, en voulant rester « sang pur » racistement, groupe non assimilé disparu, jusqu’à ce jour possible. Les sionistes athées ou chrétiens, israélophiles, sont racistes pro-juifs en ayant voulu rendre Israël aux prétendus Hébreux sans aucunement rendre les USA aux Amérindiens. Le sujet n’est pas du tout l’innocence, non, même si s’en prendre aux enfants a été une grave erreur de colère (comme à Dresde, Der Yassin).
3- Il faudrait que les dictionnaires mondiaux dissocient deux sens totalement différents du mot Juif/Jew/Joodse, etc : Juifa d’ascendance involontaire effectivement innocente (sauf aux yeux des racistes, nazis et autres antisémites), Juifo de choix communautaire raciste (choix politique éminemment contestable). Que les racistes Juifos (dont je ne suis pas) se cachent derrière les innocents Juifas non-Juifos (comme moi et les bébés juifs), pour se prétendre victimes de racisme, est une honte absolue. C’est éminemment dangereux : cela peut faire exterminer les bébés juifas une nouvelle fois, et obtenir grâce à cette manœuvre des privilèges pour Israël et les pistonnés intouchables ici ne devrait pas conduire à estimer le bilan positif. C’est cela qu’il faudrait discuter au lieu d’appeler à re-re-condamner tout ce qui ressemble de près ou de loin, très-très-loin, à de l’antisémitisme, au nom du « principe de précaution » (condamnation au bénéfice du doute) comme l’antisionisme osant hérétiquement faire le parallèle avec les bébés palestiniens massacrés, expulsés, interdits de retour.
  Bilan : l’appel à la repentance non-juive est injuste en ceci qu’une repentance tous azimuts serait bien préférable, mais elle est faussement déclarée antisémite. Ça fait peut-être partie du plan : l’injustice attise la colère, et au nom de cette colère dite haine injustifiable, toujours davantage de privilèges seront obtenus « en réparation », avec toujours plus de repli communautaire, prétendu défensif. Atroce. Les élus de tous bords s’en fichent, ils ne veulent qu’être élus majoritairement, avoir le fromage, pas s’essayer à l’honnêteté intellectuelle, tellement difficile et peu commune – voire démente comme moi.

Parallèle moche (21/09/2018)
  Aux informations Internet ce jour, je découvre un discours d’avant-hier du président Macron sur un nouveau musée mémorial, spécial pour les victimes du terrorisme ( https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/emmanuel-macron-annonce-la-création-dun-musée-mémorial-pour-les-victimes-du-terrorisme/vi-BBNzkYL?ocid=spartandhp et www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/19/01016-20180919ARTFIG00263-macron-annonce-la-creation-d-un-musee-memorial-pour-les-victimes-du-terrorisme.php ). C’est expliqué avec applaudissements sous-entendus mais je ne suis pas d’accord avec le principe et les mots employés : au nom de ce qu’est l’intelligence d’une nation, il appelle à ne pas mettre à distance, ne pas relativiser, il demande que ces victimes soient au cœur de notre mémoire. Je dirais tout le contraire, intelligemment et pas fanatiquement nationaliste à la Macron : prenons du recul, relativisons. Les victimes du terrorisme islamiste tombent exactement comme les bébés de Dresde et Tokyo sont tombés sous les bombes terroristes de nos prétendus « héros » (en totale impunité et sous les hourras officiels renouvelés chaque 8 Mai jusqu’à aujourd’hui), ni plus ni moins, oui c’est horrible mais la faute source peut incomber aux dirigeants. Or nos dirigeants, et médias de transmission, sont sionistes actifs, bénissant les massacres terroristes de 1948 ayant refondé Israël, sans rendre les USA aux Amérindiens donc sans aucune justice historique équitable (hors fanatisme religieux judéo-chrétien ou racisme pro-juif athée). Nos chefs sont des fanatiques tueurs, et ça nous retombe hélas dessus, alors n’écoutons pas leur propagande prétendant que le Mal est uniquement en face, non il est aussi de notre côté. Donnons notre droit de véto ONU aristocrate à l’Indonésie bien davantage peuplée que nous, et musulmane hostileà la recréation d’Israël 1948, alors notre crédibilité morale pourra commencer à être envisagée, pas avant. Célébrer en prétendant à l’intelligence devrait faire réfléchir honnêtement, un grand drame à notre encontre – peut-être commis par des justiciers – appelle à tout remettre en question, pas à foncer dans la poursuite guerrière des horreurs.

Billes (24/12/2018)
  J’ai aperçu à la télévision une annonce pour rediffusion du célèbre film « Un Sac de Billes , histoire dramatique d’enfants juifs poursuivis pendant la guerre ». Oh non, ce n’est pas un thème original, ça nous est presque ressassé tous les jours, mais je voudrais objecter sur le principe. Tous ces scénarios d’enfants juifs pourchassés se basent sur un même cadre : des enfants innocents, se trouvant simplement être juifs, sont persécutés par d’horribles monstres goys antisémites, mais je demanderais, moi : ces enfants-là sont-ils vraiment innocents ? Pour l’expliquer, je prendrai un parallèle : en Afrique du Sud 1970, des enfants blancs sont persécutés par d’horribles montres noirs antiblancs, ces enfants-là sont-ils innocents ? Un bébé est automatiquement innocent, oui, n’ayant aucune pensée construite, mais dans ce scénario imaginaire l’enfant de 3 ans répète comme un perroquet « les Noirs sont des singes puants, ah-ah-ah ! », et l’enfant de 10 ans exprime une pensée construite « les Blancs sont des êtres supérieurs, les seuls aimés de Dieu universel, il est donc entièrement légitime que nous dominions les sales Noirs, inférieurs. » Non, je ne dirais absolument pas que ces enfants sont « totalement innocents puisque mineurs de moins de 18 ans ». A mon avis, ils sont racistes actifs, et victimes de racisme retour, simplement – le fait qu’ils soient enfants inachevés m’incite simplement à leur accorder les circonstances atténuantes, dans l’espoir de réussir à les convertir à l’intelligence morale altruiste qu’ils n’ont pas encore acquise, tout intoxiqués par leur communauté (à adultes 100% coupables). Le manichéisme anti-« antisémitisme prétendu » me parait en ce sens une grave erreur, cachant des coupables, oui.