SARKOZIJF

(ce qui suit ne prétend pas du tout être la Vérité, c'est une aberration effrayante, à lire "pour trouver l'erreur") :

POLITICIENS, INSTITUTIONS, INNOCENTS

Contre ou Pour une Shoah n°2

par un égaré, perdu

Acte 1
Acte 2
Acte 3
Réponse 1
Autocritique 1

Acte 1

    J'ai été informé par mon fournisseur d'accès Internet, relayant les textes d'information LCI, de points troublants (peut-être imaginaires si c'est de la désinformation, de l'intox). Je réagis, avec ma sensibilité personnelle sur ces sujets (c'est une opinion individuelle, malade, ni populaire ni "intellectuelle", aucunement une véritée prétendue). Je complèterai/corrigerai avec soulagement par l'explication qui me manque, si quelqu'un me la fournit.

« Nicolas Sarkozy a participé mercredi soir avec le Premier ministre, François Fillon, et une vingtaine de membres du gouvernement (…), au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).»
--> Je suis très étonné de cette importance accordée à une association, mobilisant les dominants élus, sans que ceux-ci demandent en rien approbation populaire sur ce sujet. Cela ressemble à la soumission au lobbyisme triomphant d'une minorité surpuissante, à influence énorme malgré un poids démographique (donc électoral) très minime. En prétendant ce poids sur-politique représentatif des individus juifs de ce pays (et non des seuls Israélites, politiquement communautaristes), cela suscite ou entretient injustement la rancoeur antijuive voire la haine, conduisant à un risque de Shoah n°2, touchant des innocents comme moi (sceptique n'ayant de Juif que le sang, et la circoncision subie). C'est l'exact contraire d'une prévention de l'antisémitisme, c'est une provocation à l'antisémitisme (injuste, et peut-être sciemment, pour générer des avis hostiles, diabolisés grace à l'Histoire, pour obtenir réparation privilégiée).

« L'occasion pour le chef de l'Etat de (…) proposer que chaque élève de CM2 se voit confier la mémoire d'un (…) des 11.000 enfants français victimes de la Shoah", a-t-il dit. (…) Personne ne veut abîmer ce trésor trop précieux qu'est la neutralité de l'Etat, le respect de toutes les croyances, comme celui de la non-croyance, la liberté de pratiquer comme celle d'être athée.»
--> Le respect de la non-croyance ? Chiche ! Abroge la liberticide loi Fabius-Gayssot, alors. Le scepticisme et le bouddhisme indien sont totalement innocents des crimes nazis (pratiqués par une frange des Réalistes), l'amalgame malhonnête ne sert que l'intolérance. Le respect de la non-croyance, assortie de loi Gayssot (interdisant de ne pas croire l'Histoire), est une contradiction criante. Quant au respect par principe de toute croyance, donc y compris les racistes croyances israélites (et protestantes?), il faudrait avouer que sont formellement interdites une religion néo-nazie (Dieu aurait élu la race aryenne, l'incitant à légitimement exploiter les races "inférieures") et une religion catholique/musulmane débouchant sur la guerre fanatique (croisée ou djihadiste, exterminatrice des infidèles insoumis). Non, la croyance n'autorise à mon avis pas le racisme et l'attaque meurtrière, tandis que la non-croyance (même à l'Histoire) est acceptable si elle est assortie de non-violence et non-racisme. Le discours politique est l'art de la tromperie, paraît-il, or là je ne suis pas du tout trompé, c'est complètement raté, nul. Mais en matière de tromperie, ce Président a certes obtenu un succès indéniable, en obtenant le pouvoir tout en cachant ces mensonges éhontés, maintenant criants.

« "C'est vrai, je suis l'ami d'Israël", a-t-il souligné, annonçant au passage qu'il se rendrait "en mai" dans l'Etat hébreu créé il y a 60 ans. "J'attache une grande importance au resserrement des liens d'amitié, politiques et économiques" entre la France et Israël, a-t-il dit. "La France souhaite de toutes ses forces l'entrée d'Israël dans la francophonie", a-t-il ajouté. Le président a aussi affirmé qu'il ne serrerait "pas la main à ceux qui refusent de reconnaître l'Etat d'Israël". Il avait auparavant stigmatisé les "propos insensés du président iranien", Mahmoud Ahmadinejad, ajoutant : "la France condamne ses propos". Mahmoud Ahmadinejad a tenu fin janvier de nouveaux propos contre Israël déclarant que "la sale entité sioniste" tomberait "tôt ou tard".»
--> C'est là extrêmement clair : les dominants en France (rendant fièrement compte aux institutions israélites) sont ouvertement sionistes. Ce n'est pas une affaire de principe historique, puisque restaurer les propriétés antiques ferait expulser/dévaliser les états-uniens (grands amis de nos dirigeants) comme l'ont été les Palestiniens. Non, sans nous l'avoir expliqué, ils veulent notre pays co-leader de la raciste domination américano-sioniste sur les mondes arabo-musulman, amérindien, et accessoirement afro-asiatique. Cela expliquerait la place des Israélites restant en France (et aux USA etc.), ne migrant pas vers l'Israël créé pour eux, mais demeurant ici pour assurer le plein soutien à Israël des états dominant le Monde. Comme il s'agit de conforter le refus de retour des expulsés Palestiniens (sans aucune expulsion des états-uniens), c'est un acte ostentatoire de déloyauté anti-humaniste, c'est une œuvre raciste active, armée de puissance nucléaire militaire. C'est extrêmement grave, et cela peut générer de la haine. Ce risque semble pris pour servir Israël, et accessoirement la prospérité française, que mettrait à mal l'accueil généreux d'un million d'Israéliens rapatriés. Sarkozy a choisi son camp, et y assoit la France toute entière, tant pis si des innocents explosent dans les attentats des fous de haine. Si c'était moi qui définissais les crimes contre l'Humanité, comme crimes contre l'humanisme anti-raciste, Sarkozy (et les autres) en seraient accusés – les islamikazes étant eux criminels comme les aviateurs (hélas décorés) ayant incendié Dresde, tuant les électeurs de Hitler et leurs enfants et même opposants. Pourquoi aucun avis dit "intellectuel" ne signale-t-il le mensonge dangereux, en notant que des juifs et occidentaux sont innocents, comme moi : avoir, malgré soi, du sang juif (et/ou un passeport français), n'implique en rien un quelconque soutien aux racistes sionistes, pourquoi ces activistes racistes n'assument-ils pas seuls les conséquences de leurs choix politiques monstrueux, au lieu de se prétendre représentants de vrais innocents ? C'est de la haute voltige stratégique, avec complicité multiple, cachant les coupables derrière des innocents, au risque de les faire massacrer. Shoah n°2. Oui, cela mérite à mes yeux les plus hautes accusations. Avant le drame, en le prévenant, de toute urgence... Eh bien non : silence, absolu, diabolisation des avis contraires, décrétés tueurs d'innocents (futurs et/ou passés).

« "Chaque fois qu'on peut faire transmettre les exigences du devoir de mémoire, il faut le faire", a affirmé le numéro 1 du PS à France-Info. (…) "Ce n'est pas une mauvaise idée", a également estimé Ségolène Royal. (…) Jean-Luc Mélenchon (...) Maintenant le voilà transformé en instituteur, s'est insurgé le sénateur socialiste. Pourquoi vouloir "à tout prix infliger une cure de mémoire. Est-ce qu'on va faire pareil sur l'esclavage? La commune de Paris? Est-ce qu'on ne peut pas laisser la politique et la religion à l'écart de l'école", s'est-il interrogé. (…) Message entendu par le ministre: il a reconnu que l'idée était "un peu normative" et promis de ne pas "mettre un policier dans chaque classe de CM2".»
--> La Shoah est spécifiquement capitale pour couvrir la "réparation" constituée par la recréation d'Israël, là est tout l'enjeu (la loi Gayssot s'attache ainsi aux crimes définis à Nuremberg, nullement au génocide amérindien). Les enfants doivent apprendre dès le plus jeune âge, en France comme en Israël donc, la "légitimité" spécifique de l'expulsion des Palestiniens: voilà ce qui nous est imposé, et nullement dénoncé. La critique molle n'est pas surprenante, la classe dirigeante semblant intégralement sioniste, trouvant parfaitement légitime d'inculquer aux jeunes cette idéologie (raciste sous sa forme amie des USA, approuvant la non-réparation du génocide amérindien). Personne ne dit publiquement: d'accord, les nouvelles générations états-uniennes ne sont pas responsables du génocide amérindien, pas expulsables, mais les populations Palestiniennes de 1947 ne l'étaient pas davantage du génocide nazi ou de l'Exode antique (sauf à juger d'un point de vue criminellement raciste, laïc ou religieux, israélite – ou "chrétien" au sens Ancien Testamentaire donc disant merde à Jésus-Christ venu corriger les fautes lourdes).

« Le président du Crif a quoi qu'il en soit qualifié d'"importante" la décision de Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, elle "répond à notre préoccupation d'agir le plus tôt possible parce que les comportements antisémites débutent très tôt".»
--> Je ne crois pas du tout que ce soit en se prosternant devant les communautaristes israélites qu'on prévient l'antisémitisme, au contraire. Ce qu'il faudrait je crois pour prévenir le racisme, dont l'antisémitisme sans privilège aucun (qui serait contradictoire), c'est proclamer l'innocence des bébés quelle que soit leur origine, dissolvant la judaïté dans une humanité unie, avec des diversités peut-être mais plus de racisme (donc peut-être plus de religion israélite, peut-être plus d'état israëlien ni français). Les "Juifs", descendants d'Abraham, seraient sauvés, ils auraient simplement le "tort" de ne plus être pur-sang aux yeux des racistes communautaristes.
--> J'ai ajouté à la liste d'avis publics le mien, mais il n'a pas été incorporé par le webmestre semble-t-il (2 jours après): "Les Amérindiens Caraïbes ont été exterminés jusqu'au dernier, eux. Sarko s'en fout, voulant la domination américano-sioniste, inculquée avec lavage de cerveau enfantin." Censuré, donc.

Acte 2

    Puis, toujours selon LCI: « Vendredi, il s'est expliqué. Dans son discours sur l'école primaire prononcé à Périgueux, Nicolas Sarkozy est revenu sur son idée de confier la mémoire d'un enfant victime de la Shoah à un élève de CM2. " Mais "il s'agit d'une démarche contre tous les racismes, toutes les discriminations, toutes les barbaries", a-t-il dit.»
--> Aucunement. Dans une démarche contre TOUS les racismes, serait automatiquement dénoncé le fait d'avoir expulsé/dévalisé des millions de Palestiniens sans traiter pareillement les Etats-Uniens. Cette lucidité bouleverserait l'échiquier mondial mais préviendrait le recours désespéré à la barbarie terroriste, suicidaire révolte contre le moderne paroxysme d'injustice raciste, la décolonisation des empires européens n'ayant aucunement été suivie de décolonisation de la Palestine.

« "Croyez-moi, on ne traumatise pas les enfants en leur faisant cadeau de la mémoire de ce pays" et cette proposition est dictée, selon lui par la nécessité de faire des écoliers français "des enfants aux yeux ouverts". "Si vous ne leur parlez pas de ce drame-là, ne vous étonnez pas que ça se reproduise. C'est l'ignorance qui fait la reproduction de situations abominables, c'est pas la connaissance", a-t-il lancé.»
--> Des enfants aux yeux ouverts demanderaient pourquoi on ne traite pas les Etats-Uniens comme ont été traités les Palestiniens. Ils demanderaient pourquoi l'on prétend ici à la démocratie quand l'aristocratie nationaliste conduit nos pays à écraser la majorité du monde. Qu'es-tu prêt à répondre à ces enfants-là, les yeux vraiment ouverts, Nicolas ? (puisque personne ne m'éclaire sur les réponses possibles). Non, tu sembles chercher à leur fermer les yeux, continuer à leur fermer les yeux, en désignant le Mal que tu as choisi, au profit du Mal que tu caches. Certes, toi comme les autres, tu n'es guère plus monstrueux que les autres politiciens et "intellectuels", tous apparemment complices.

« Cette mémoire de la Shoah s'inscrira dans le cadre d'une instruction "civique et morale à l'école" renforcée, de même que d'autres symboles, d'autres "repères" pour le président : le drapeau français, Marianne et la Marseillaise. "L'affirmation des valeurs morales, l'énonciation de règles de comportements applicables à tous sont une absolue nécessité", a-t-il plaidé.»
--> "Qu'un sang impur abreuve nos sillons" est dans la Marseillaise un appel au meurtre xénophobe raciste, c'est une honte criminelle atroce, aucunement une absolue nécessité morale. Eduquer assidument les enfants à cela relève une fois de plus du Tribunal pour Crimes contre l'Humanité, à mon avis. Mais il n'y a pas de procès, pas de "plaidoyer" puisque l'accusation est cachée. Ce n'est qu'un lavage de cerveau, servant une cause inavouée. Dans mon coin, dans le silence complice des politiciens de tous bords, je conteste: tout groupisme me semble relever du principe raciste, privilégiant certains mauvais/méchants en rejetant certains bons/gentils. Que ce soit une affaire de race (racisme explicite) ou de famille (aristocratie) ou de nationalité (nationalisme) ou de continent (européanisme), le Mal est le même, c'est l'injustice, anti-humaniste, anti-individualiste. Si les enseignants n'ont pas complètement enfoncé dans les crânes que ce Mal (selon moi) est l'incarnation du Bien, de la Grandeur (objective, en fait "selon les fanatiques nationalistes"), c'est inculqué/appuyé par le patriotisme sportif, célébré/encouragé avec unanimité des médias semble-t-il. Les partis Humaniste et peut-être Communiste (à moitié?) n'approuvent pas, certes, mais font profil bas sur ce sujet, sous peine de perdre la plupart de leurs très rares électeurs.

« Or, a-t-il dit, "ce n'est pas faire du nationalisme que d'apprendre à nos enfants à respecter le drapeau de la nation qui est la leur" -, Marianne, et l'hymne national, "à l'écoute duquel ils devront se lever".»
--> Eh bien : si, c'est à mes yeux du nationalisme pur et dur, outrancier. Il faudra se lever et se taire, bien sûr, il sera interdit de contester, de demander à être honnêtement convaincu. Ecole de petits soldats, stupides et suivistes. Mal notés voire punis en cas de résistance, même pour la Liberté de pensée. C'est une école totalitaire, d'endoctrinement et propagande, ça me paraît clair.

« "L'hymne national ne se siffle pas". "Devant le drapeau pour lequel nos anciens sont morts, on se lève (...) Ce sont des repères, des valeurs".»
--> Pour les guerres napoléoniennes ou 1914-18, j'ai l'impression que la population a été trompée par des criminels manoeuvriers et xénophobes. Je plains les morts, mais je condamne la propagande qui les a conduits à la boucherie, je ne la vénère pas du tout. Dans l'école sarkozienne, je ne serais plus premier de la classe mais rebelle, choqué, en crise. Par faute de ne pas être un mouton nationaliste (façon sarkozienne ou nazie ou états-unienne ou soviétique), je serais un exclu, comme Jésus-Christ peut-être. Ne sera pas tolérée l'honnêteté morale (traiter autrui comme l'on voudrait être traité à sa place, en percevant la douleur injuste d'être rejeté personnellement "en tant que sale étranger", "mal-né"), pas davantage que l'intelligence critique. Cette école nous conduit droit dans le mur, à la violence punitive en retour, d'autant plus féroce et aveugle qu'on l'aura contenue par la menace de violence armée, la loi du plus fort. Shoah n°2, erreur de punition. La rébellion adolescente pourrait laisser quelque espoir, mais le discret volte-face des rebelles de Mai 1968 incite au pessimisme. Les jeunes générations semblent avides de luxe et d'enrichissement commercial aux dépens des Chinois, avec plus ou moins de partage entre nous, selon les camps politiques, ça me semble abject, pure incarnation de l'égoïsme groupiste. "Valeurs" dit Sarkozy, "valeurs à vomir" corrigerais-je si j'étais écolier, "en échec" ou déjà sous traitement psychiatrique.

Acte 3

    Je ne suis absolument pas d'accord avec ce que dit ce président, sensé me représenter (puisque je ne suis pas en révolution contre la démocratie française). Mais j'espère que se formulera une contestation douce, de la part d'un instituteur tenu d'obéir aux ordres. La leçon hypothétique que j'imagine:

"Les enfants, cette histoire de la Shoah est très essentielle pour réfléchir sur le Monde, pour percevoir l'horreur possible du lavage de cerveau opéré par les nazis et autres intolérants.

– On vous affirme incontestable que connaître l'Histoire empêche de la répéter, c'est faux. Les Européens apprenaient à l'Eglise le drame de l'esclavage du peuple hébreu, conduisant à l'ouverture de la Mer Rouge, cela n'a en rien évité qu'ils se mettent à pratiquer l'esclavage des Noirs. Dans l'Allemagne de 1930, les cours d'Histoire enseignaient la "découverte" puis conquête de l'Amérique, avec disparition totale des Sioux et Apache, cela n'a pas du tout freiné la tentative ultérieure de faire disparaître les Juifs. Réciter la Shoah à l'école (en ignorant le génocide des Amérindiens) viserait seulement à protéger d'un nouveau génocide antijuif, pour diriger le prochain génocide vers une autre cible, peut-être vous jeunes Français ou jeunes Occidentaux. Expliquer la colère révolutionnaire des travailleurs exploités (1789, 1917), locaux, ne nous empêche aucunement d'exploiter aussi honteusement les travailleurs chinois, distants. Expliquer les dangers de l'amalgame généralisateur injuste (chez les Nazis: "tous les Juifs sont des riches égoïstes, ou le deviendront") ne nous empêche pas de pratiquer le même mécanisme oratoire au nom du principe de précaution ("tous les sceptiques ou rêveurs sont des exterminateurs en puissance"). Des dévalisés par réquisition antisémite, pour "crime de sang", ont à leur tour dévalisé des Arabes, pour crime de sang non-juif. Il ne s'agit pas du tout de supprimer l'injustice, mais d'en choisir de nouvelles victimes. Ce qu'on vous a raconté était partiellement malhonnête, n'avouant pas le but vraisemblable, qui semble de racistement favoriser le prétendu "sang noble".

– Par contre, comprendre des histoires peut éviter de générer l'horreur, par la prise de conscience des mécanismes possibles. La Shoah, vraie ou imaginaire peu importe (que les Bouddhistes parmi vous m'écoutent pareillement, même s'ils pensent "tout est illusion") est capitale pour nous faire réfléchir sur la haine populaire qui s'est trompée de cible en punissant les individus innocents d'ascendance juive. Non, il faut impérativement dissocier les actes personnels, éventuellement condamnables, et le pedigree, totalement innocent. Des tares (ou talents) innés sont punissables (ou récompensables) quand ils s'expriment, il ne faut pas punir (ou élire) par généralisation raciste insultant la respectabilité individuelle, la richesse psychologique : humainement, certains peuvent suivre une autre voie que leur destin biologique ou tradition familiale. La punition (fiscale par exemple) des riches non partageurs est une voie politique compréhensible, pouvant déboucher sur diverses utopies positives (communisme, démocratie mondiale, christianisme cathare, etc.), mais si elle dérive en racisme, elle se trompe de cible et perd toute légitimité. Attention, il incombe aux privilégiés lucides de comprendre ce mécanisme (au-delà de la condamnation des révoltés), pour prévenir le blocage débouchant sur l'explosion de colère aveugle. Réfléchissez-y avant que ne vous tombe dessus une Shoah anti-occidentale. Viser des privilèges de naissance est un danger extrême, même si le privilège a un goût agréable, sans le travail terrible payé misérablement des ouvriers chinois. Osez remettre en question vos privilèges et vous éviterez peut-être l'horreur, celle des aristocrates décapités en 1790, des bourgeois assassinés en 1917, des Juifs brûlés en 1943.

– En 1945-47, les individus juifs auraient dû être officiellement innocentés en faisant porter l'accusation (à débattre) sur la religion israélite, qui a peut-être suscité les pogroms puis la Shoah, puis l'invasion sioniste, puis le terrorisme. Le communautarisme israélite semble avoir automatiquement généré la colère, en favorisant aristocratiquement des "bien-nés" aux dépens de "mal-nés". Prétendre qu'un peuple est L'élu du Dieu universel est une croyance raciste, mais (sauf garanties formelles à venir) cela conduit surtout à le favoriser de manière déloyale, ce qui constitue un acte de tribalité très contestable. La réparation de la Shoah aurait dû être l'obligation de réforme, anti-raciste, des religions monothéistes (fondées sur La Genèse raciste, misogyne, dictatoriale, génocidaire, etc.), sous peine d'être classées sectes dangereuses, criminelles contre l'Humanité (comme la religion néo-nazie). Ce fut le contraire qui fut décidé: l'expulsion des Palestiniens par les Etats-Uniens (et colonisateurs alliés) prétendant servir l'humaniste Jésus-Christ, en se dispensant d'appliquer équitablement un principe de propriété antique: éternelle, à leurs dépens, ou bien effacée, aux dépens des sionistes. Ratage grave, à correction interdite, via amalgame diabolisateur et tromperie rhétorique, complicités et menaces.

– Le nationalisme aurait dû être pareillement mis en accusation, même dans le camp des vainqueurs en 1945, sans déboucher sur de prétendues démocraties dominant aristocratiquement le Monde. Si vous, jeunes enfants, devenez des adultes lucides, vous éviterez peut-être par simple vote l'horreur qui s'annonce. Cette paix miraculeuse aura simplement le goût de la misère : vous accepterez de partager la misère du monde, vous dissoudrez les frontières, proclamerez la démocratie mondiale (à majorité sino-indienne), rebâtirez la prospérité au mérite individuel. L'avenir, c'est peut-être ça ou la Shoah n°2, réfléchissez-y. Et vous présenter cet avenir cruel n'est pas du terrorisme intellectuel, pas plus en tout cas que l'argumentaire inverse habituel (ils disent "si chacun ne soutient pas Israël, ce sera assurément une Shoah n°2, attaquons les maudits arabo-musulmans", je dis simplement "si nous soutenons Israël, ce sera peut-être une Shoah n°2, sauvons les Israéliens comme ont été sauvés les Pieds-Noirs, avant d'instaurer l'équité anti-raciste évitant le pire"). Dans une Shoah n°2, version anti-occidentale, comme dans son prélude terroriste ou l'ancienne Terreur révolutionnaire, les exterminateurs seront des monstres, cependant les privilégiés qui tomberont (en entraînant leurs enfants et opposants) ne seront pas des anges mais les responsables de l'horreur. Tout est évitable, en payant le prix de l'abrogation des privilèges, familiaux, racistes, nationalistes, continentalistes.

– Ceci me semble la seule leçon "contre tous les racismes" qui mérite ce nom. La leçon prévue au programme n'était qu'une manœuvre d'endoctrinement pour Israël, contre la résistance anti-israélite, en cachant un racisme dominant derrière des innocents, juifs non-communautaristes ou occidentaux non-sionistes. On voulait vous laver le cerveau en prétendant vous ouvrir les yeux, non : réflechissez vraiment, et vous pourrez épargner à votre monde une destruction atroce. Au prix de la misère – ce serait certes un nouveau monde. Ce sera à vous de choisir. Peut-être que ce que je vous dis est idiot, répondez, argumentez (cette année et les prochaines), honnêtement, en acceptant d'être redirigés si vous vous contredisez, en envisageant de montrer l'enseignant (ou bien le président) en faute de contradiction. Ne vous laissez pas guider par bâton et carottes scolaires (puis légales ou "intellectuelles"), pratiquez le débat contradictoire, au moins intérieurement sans risquer les mauvaises notes puis la prison. C'est très important, l'intelligence dont vous avez gravement besoin n'est pas la frivole récitation de Culture Générale pour gagner aux jeux télévisés, même si cela arrangerait certains."


    Est-ce que cet instituteur (espérant éviter "autrement" la Shoah n°2) serait révoqué après inspection ? Au risque que ses collègues informent la population sur l'injustice totalitaire en cause ? Peut-être que les médias et éditeurs sont efficacement verrouillés, peut-être qu'Internet est interdit pénalement aux dissidents. C'est ce que Sarkozy (comme Staline?) appelait "le respect de l'autorité". On verra ? En tout cas, je ne dis pas merci aux électeurs de Sarkozy, même si les oppositions en lice ne valaient apparemment pas mieux.

------------- Première réponse reçue (18/02/2008)
« Il y a certes quelques erreurs historiques (la révolution de 1790 n’était ni démocratique, ni prolétaire, les massacres datent de 1792/93…etc)) mais ce n’est pas l’essentiel…»
--> Mea culpa, je laisse les historiens dire. Si j'étais instit', j'aurais relu le manuel avant de parler.
« Deux idées :
- Comme la troisième guerre mondiale, la Shoah n°2 a déjà commencé. Mais il s’agit d’une shoah anti occidentale, anti chrétienne et elle ne fait que débuter. Il faut en avoir conscience et je ne crois pas que l’on s’y opposera efficacement par le dialogue et les principes démocratiques.»

--> Je respecte cette opinion, différente de la mienne. Je ne prétends pas du tout qu'un dialogue honnête serait assurément efficace, mais simplement que nous deviendrions un camp du Bien, sans rester un Mal combattant le Mal qu'il a généré en frappant le premier (et en maintenant assidument, très fort appuyé, le clou sioniste). Pour les chrétiens, un complet revirement, devenant honnêtement humanistes comme Jésus, conduirait légitimement à la perspective de récompense post-mortem, ça change beaucoup, même s'ils sont alors massacrés en superbes martyrs. En ce qui me concerne – non judéo-chrétien ni occidentaliste, mais malgré moi juif occidental – j'ai simplement l'espoir, l'utopie, qu'en ne nous comportant plus en salauds, nous ne serions plus punis par des masses populaires en révolte, seulement face à quelques cas de monstres isolés. Ceci dit, j'admets que dans mon tableau se mélangent deux volets un peu confusément: la révolte arabo-musulmane en cours, et la révolte asiatique d'un futur hypothétique – le point commun étant que je nous juge comme le camp du Mal, du racisme armé.
« - Début 20ème siècle, le laïcisme et le mouvement anti religieux ont été portés par d’anciens moines et curés (Combes par exemple). L’excès en toute chose entraîne un mouvement contraire, excessif lui aussi. C’est en soi rassurant.»
--> Ce qui est excessif ne me rassure pas. Le racisme israélite a entraîné un retour de bâton raciste, excessif, monstrueux, ça n'a rien de rassurant. Au contraire. Mieux vaudrait éviter l'excès source de haine en retour, non?
« - 3ème point : la personnalité de Sarkosy. Il agit et réagit en juif qui adore les conflits et les débats. Ne tombons pas dans le panneau en acceptant une discussion vaine. Ceci dit, je croise les doigts pour qu’il réalise enfin la réforme de l’Etat qu’il a promise à ses électeurs. »
--> Je n'ai pas vu trace de discussion sur la légitimité d'Israël, nulle part en France. Qui a posé la question que je pose sur le parallèle équitable Palestiniens/Etats-Uniens? Où y a-t-il eu débat sur ce sujet? (et quelles ont été les réponses honorables que je ne parviens pas à imaginer?) Sauf exposé explicite sur le sujet, je n'y crois pas. Peut-être que Sarkozy adore écraser et faire taire, mais apparemment pas débattre avec de véritables contradicteurs, non sionistes. La diabolisation effrénée, avec menace pénale et nucléaire, endoctrinement des enfants, n'est pas du tout un débat.
« - Le repas annuel avec le Crif est « pratiquement inscrit dans la Constitution » ! Tous les Présidents de la République ont été présents depuis 1945 et ne pas y assister serait beaucoup plus grave que d’y assister. Mais cessons de mettre en avant des incidents mineurs. »
--> Extrait de LCI qui ne m'avait pas paru majeur : « Pour la première fois, un président de la République était présent à ce dîner annuel dont le Premier ministre est habituellement l'invité d'honneur.» Donc, apparemment, avec Sarkozy une couche a été rajoutée, avec ferveur, puissance. Et en 1945, ça pouvait se comprendre: veiller à ne pas rééditer les crimes de Vichy et l'expliquer aux victimes potentielles. Mais il ne fallait pas prendre pour interlocuteur le lobby des communautaristes israélites, racistes autant que les nazis d'une autre façon ("lignée appelée à dominer les nations", "peuple élu", "race des Seigneurs": même mépris pour les "inférieurs" de naissance), il convenait de rassembler des Juifs enfants, métis, convertis, pauvres et faibles, politiquement innocents. Et si ces Juifs voulaient rester en France et ailleurs, il n'y avait pas la moindre raison de recréer Israël, de chasser les Palestiniens (comme de conférer le droit de viol aux hommes rescapés d'Auschwitz, c'est du même ordre). Ce qui se joue dans ce repas avec le Crif ne semble aucunement le respect des innocents, mais la légitimation du communautarisme raciste, le manifeste d'adhésion des dirigeants français au sionisme, avec entière liberté migratoire pour les seuls Juifs et surtout pas les Arabes.
« - Les citations de Sarkosy peuvent toutes donner lieu à une interprétation à l’opposé de la tienne ; c’est en cela qu’un souffle de judaïté passe…»
--> Ah bon, en quoi ces citations donnaient-elles à penser que Sarkozy veut abroger la loi Gayssot, légaliser la religion néo-nazie, corriger les atroces paroles de la Marseillaise, renier la reconnaissance d'Israël jusqu'au retour des expulsés Palestiniens, offrir notre super-siège ONUsien à l'Inde comptant vingt fois plus de votants que nous ? Qu'on me donne l'interprétation différente, pour comparer et choisir. Je ne vois pas du tout où j'avais le choix d'interprétation, désolé – si je suis aveugle, et c'est très possible, il faudrait m'éclairer plutôt que de me laisser m'égarer.
« Edit de Nantes : "La mémoire de toutes choses passées d’une part et d’autre…demeurera éteinte et assoupie, comme des choses non advenues ; …Défendons à tous nos sujets d’en renouveler la mémoire et injurier par reproche de ce qui s’est passé…mais contenir et vivre ensemble comme frêres, amis et concitoyens"… Evidemment Henri IV ne pouvait pas imaginer le génocide de Vendée (1793), le génocide arménien, le nazisme, Al Qaïda etc…etc…»
--> Henri IV connaissait je crois les massacres de civils protestants par milliers. Comme les Algériens d'après GIA, et certains Espagnols d'aujourd'hui je crois, il souhaitait simplement la réconciliation dans l'oubli. C'est une possibilité qui me paraît légitime, en tout cas autant que l'opinion opposée: le devoir de mémoire. Je préfère une troisième voie : la compréhension des mécanismes, avec doute sur l'Histoire officielle. Mais la loi française moderne interdit ce triple choix, imposant dictatorialement le devoir de mémoire, spécifiquement pour la Shoah, en effaçant complètement le génocide amérindien (touchant directement la France pour Martinique, Guadeloupe, Louisiane, Québec). Le but me paraît très clair: légitimer Israël, et son protecteur maître du Monde, les USA. Sarkozy l'a ordonné explicitement dans le même discours: vénération de la Shoah ET plein support à Israël.
------------- Autocritique avec un peu de recul (05/12/2010)
– Quand je parlais de Jésus-Christ humaniste, je me trompais, je me référais exclusivement à la Parabole du Bon Samaritain sans avoir lu l’intégralité des Evangiles. Ceci est maintenant fait et j’ai gravement déchanté : Jésus a ultra-racistement traité les non-Juifs de chiens (épisode de la Cananéenne), tolérés seulement s’ils se contentent de manger les miettes sous la table des Juifs. Cette parole odieuse me paraît relever des Crimes contre l’Humanité. Pire : il appelle au meurtre (par noyade humaine) des incroyants, ou plus exactement il dit que tel est le Bien, et les chrétiens ayant pour vocation d’accomplir le Bien… ça conduisait très directement à l’extermination effective des Caraïbes et autres amérindiens, il ne s’agit pas de parole en l’air. Il faudrait peut-être remplacer Jésus-Christ, dans ce que je disais, par Mère Thérésa, un milliard de fois plus belle moralement.
– Quand je disais qu’aucun intellectuel occidental (ou français) ne contestait la domination sioniste raciste, je me trompais : les avis lucides sont simplement privés de relais médiatiques en France et doivent publier à l’étranger, avec relais par bouche à oreille Internet. Le livre « Sarkozy, Israël et les Juifs », édité en Belgique et à diffusion refusée en France, étouffée, fera peut-être l’objet d’un compte-rendu ci-après, quand je l’aurais fini, il est très effrayant jusqu’ici, tout en légitimant entièrement mes conclusions ponctuelles, sur de bien plus grandes études et compilations.