Contre science et Dieu

Repenser le monde à partir de la contestation du sport à l’école
par Tophe Louzeur, 26-27/08/2015


Introduction
Base personnelle inusuelle
Quoi payer ?
Comment payer ?
A partir de quoi payer ?
Autres aspects
Pseudo-objection redistributive
Ma conclusion
Post scriptum
Parole à la Défense
Mes éclaircissements

Introduction
  J’ose la question : est-ce à nos impôts (réquisitionnés sous menace policière) de payer les professeurs de sport ?
  Cette question peut paraître absurde, idiote, mais elle me touche, « familialement » peut-être :
- Mon frère est un professeur d’éducation physique et sportive classé penseur, dans l’enseignement public, il est agrégé de l’université française et peu « manuel ».
- L’aîné de mes oncles est retraité des Services Fiscaux français, ayant gravi les échelons hiérarchiques jusqu’à devenir grand chef régional je crois.
  Cela fait d’eux, en un sens, des leaders du système en place, au respect duquel la télévision dresse la population. Toutefois, je pense avoir la spécificité d’un sens critique aigu (peut-être génial sur le plan logique, peut-être maladif sur le plan psychiatrique – je suis sous traitement Solian antischizophrène, ambulatoire, pas interné), d’où ma question, à la fois inusuelle et peut-être dérangeante.
  A partir de là, en généralisant la question, en pesant le pour et le contre, en cherchant les tenants et aboutissants, on peut vraisemblablement apporter une réflexion très inusuelle ou très intéressante sur « le sport et l’école publique ».

Base personnelle inusuelle
  En dehors de ma famille distante, des éléments très personnels expliquent mon regard anormal :
1A- Tophe solitaire triste : de 1984 à 2000, j’étais un triste célibataire solitaire, et j’étais aigri, trouvant profondément injuste de voir mon petit salaire lourdement ponctionné « pour l’école », au profit des couples déjà privilégiés car heureux en amour, eux. Par ailleurs, je n’étais pas du tout sportif ni spectateur de sport (ni militariste etc.), et que mes impôts servent à payer le ministère des sports (et des armées etc.) me déplaisait profondément. (Une autre spécificité est que je n'aime plu' du tout l'esprit sportif de gagneur : même si j'aimais gagner aux jeux de cartes ou d'échecs et à l'école, jusqu'à 14 ans, à 15 ans je suis tombé fou amoureux de la dernière de la classe, timide complexée insultée en dépression, et je la trouvais adorable de détresse infiniment mieux que moi ; elle m'a envoyé chier, moi matheux à lunettes, romantique tendre et pas danseur avec expérience, elle m'a tué, et re-tué vingt ans plus tard, mais ce revirement capital de mes 15 ans est gravé en moi à jamais).
1B- Neneng arrivante : en 2002 quand est arrivée en France mon épouse asiatique, elle a trouvé au contraire « magnifique » ce pays où école et université publiques sont gratuites, pas réservées aux gosses de riches (j’ignorais la dure logique américaine et philippine, dont j’avais entendu parler sans vraiment y faire attention).
  Toutefois, la rencontre de ces deux sentiments opposés n’a pas été une conciliation aboutissant à juger que ce qui se fait ici est simplement bien, compromis sage et modéré. Au contraire, nous avons tous deux élaboré de nouvelles critiques :
2A- Tophe père malaisé : puisque (par adoption) je suis devenu père, je bénéficie maintenant indirectement de l’argent ponctionné sur les célibataires sans enfant, mais je m’en sens coupable et pas du tout heureux (je ne vis pas ça comme une aubaine, mais comme une injustice – et il est inexact de dire qu’il faut bien former des enfants pour payer nos futures retraites : il y a pléthore de migrants candidats au travail ici, nul besoin d’enfants de chez nous, sauf xénophobie inavouée). Qui plus est, je suis choqué par le contenu de l’enseignement (non « contestable par les parents », les associations de parents faisant écran pour interdire la contestation individuelle) : orthographe et grammaire idiotes, très discutable endoctrinement à la compétition. Et je considère la République (politicienne anti-populace et sioniste) intégralement pourrie, malhonnête.
2B- Neneng contribuable à regret : mon épouse trouve absurde la masse d’impôts directs et indirects ponctionnée par le système français. Elle vote contre les plus imposants, mais même les moins imposants prennent énormément, absurdement, en faisant fuir les sociétés et l’emploi local. Elle est révoltée que son très dur travail ne lui fasse toucher que la moitié du salaire versé pour elle par ses employeurs, le reste disparaissant « dans le système » (à employés pépères, ne répondant pas au téléphone et pratiquant d’immenses pauses non dérangeables comme on le voit quand des démarches administratives sont exigées, nous interdisant ceci ou ça au bon vouloir de fières bonnes femmes super-fières de leur pouvoir de nuire).

Quoi payer ?
  Je suis d’accord qu’il est à la fois utile et généreux de donner à chaque enfant les bases que sont lecture, écriture, calcul. Mais quel rapport avec le fait de payer des cours de sport ?? Libre à chacun de payer des cours de sport à ses enfants, mais pourquoi exiger que le contribuable paie sans discussion, sous la menace policière/judiciaire/carcérale pour ce qui semble un loisir propre à certains ?
  Personnellement, le sport n’est pas du tout un de mes loisirs, mais je ne vais pas commander à ce que l’école enseigne à tous mes loisirs, ça paraît absurde totalement. Enfin, si j’aimais le jardinage et la pâtisserie, je pourrais dire que c’est enseigné en école spécialisée finale, à certains, mais je suis plus anormal que cela, j’aime le dessin vectoriel d’avions impossibles, la démolition mathématique des principes statistiques, le trucage photo créatif (en aéronautique), l’écriture de nouvelles romantiques. Oui, c’est immensément particulier, pas à généraliser d’autorité, mais pourquoi m’a-t-on fait souffrir durant mes études en m’imposant le sport, les prétendus arts, le théâtre verbeux à parler-fort, la récitation de prétendus poèmes et de prétendues lois du monde ? Et pourquoi dois-je maintenant payer sans discussion pour que ce soit imposé aux nouvelles générations ?
  Je sais, on me dira que je n’ai qu’à voter pour le représentant de mes idées qui les portera officiellement, jusqu’à les faire triompher en cas de majorité, mais… ce n’est pas vrai. Mes idées ne sont aucunement représentées parmi les candidats, parmi les (faux) opposants, et – vu le lavage de cerveau télévisé guidant les masses – il ne servirait rigoureusement à rien que je me présente moi-même, pour n’obtenir que moins de 0,01% des voix. Le système vit en vase clos, et c’est à l’unanimité des faux représentants que sont votés les privilèges des élus (en rémunération/primes/indemnités, retraite, immunité, non soumission au choix populaire pour les copains sénateurs, etc.). Rien ne semble à attendre de cette prétendue démocratie, indirecte donc biaisée par la fausse représentation. Et, bien sûr, l’école inclut l’instruction civique, endoctrinement à adorer cette république sans aucunement faire réfléchir avec droit à l’intelligence critique… Ça parait sans espoir de ce côté.
  Je reviens au sujet proprement dit : que donner aux enfants ? D’accord pour le socle commun, donner à tous la lecture/écriture… mais pas l’usine à gaz idiote des aristocrates franchouillards se prétendant Elite. Les enfants français sont parait-il au 23e rang européen en matière d’intelligence enfantine, avec l’école la plus chère du monde… Et si les finnois sont chaque année numéro Un, on nous dit que c’est de la concurrence déloyale, car leur langue est simple, transparente… mais pourquoi la nôtre ne s’en inspire-t-elle pas ?? J’ai inventé la solution : le français phonétique en lettres standards (le frâsé fonétik â lètr stâdar), mais ça n’intéresse rigoureusement personne ! Peu importe l’intérêt des enfants, (en fait, hors faux discours,) le but n’est que de conforter la domination des adultes, des anciens, même mal formés, idiotement. Et tant pis pour les petites victimes, et « tant mieux » (semble-t-il) si ça gêne les étrangers ou candidats migrants (étant humaniste de ce côté, je suis ultra-ultraminoritaire…). Je ne suis pas d’accord du tout avec cette école, qui fait des érudits réciteurs, mauvais en intelligence analytique ou critique, voulant générer des « artistes » et footballers milliardaires, en pratiquant l’oppression fiscale policière de la population, pour payer de force.
  Je comprends que, en plus de rabâcher les bases lecture/écriture (acquises à 4 ans avec mon système, plus ou moins domestiquées à 12 ans avec le système traditionnel), on pratique les matières ludiques d’éveil pour détendre l’atmosphère scolaire. Ce n’est pas que du jeu mais un apprentissage indirect d’éléments utiles, comme la discipline : les jeux ont des règles et on ne peut plus jouer si on ne respecte pas les règles. Toutefois, attention à la militarisation aveugle des esprits, et après une guerre, les vainqueurs reprochent toujours aux vaincus l’absence de réserve critique, et clament que le devoir de conscience doit (chez les autres) primer l’obéissance servile. De même pour les activités physiques, il est souhaitable de faire connaître ce qui peut être vécu comme plaisant et… diminue paraît-il les risques de maladie, l’inactivité physique étant décrite comme source de pathologies (généralement avec des argumentaires mathématiquement faux, que j’ai tous cassés, mais ce n’est pas ici le sujet). Mais comment noter au Bac le jogging pépère tranquille sans notion de performance ? De même, montrer l’éventail des activités dans une société peut faire naître d’autres idéaux que travailleur industriel ou agricole, mais les avantages dépassent-ils les inconvénients ?
  Au sujet de ce culte scolaire de l’éducation physique et sportive, j’ajouterais un domaine que j’ai en horreur : la danse. Pour les filles surtout, c’est encouragé comme passion, et bien des parents (musulmans ?) sont en conflit avec les enseignants de maternelle au sujet de la « danse obligatoire ». Les professeurs EPS ne sont peut-être pas impliqués là, mais il y a aussi un affrontement entre pauvres parents payeurs et tranquilles fonctionnaires faisant à leur guise. (Personnellement, je ne suis pas choqué que mon fils danse ou aime danser, je trouve seulement criminel la danse séductrice des jeunes filles adorant « allumer » les hommes, en séduire cent pour en consommer un ou dix, et tant pis si cinquante sont brisés et cinq se suicident… je considère que c’est là un véritable acte de violence, inadmissible).
  L’EPS ne se réduit pas au sport mais, d’après mes souvenirs (des années 1970-80), était la principale incitation à l’esprit de compétition. Certes, la logique américaine (ou de droite « libérale ») est la « course de rats », broyant/ruinant les faibles avec jubilation et triomphe, dans le domaine économique surtout, et la société où je travaille aimait ainsi embaucher des champions sportifs, réputés très fort dans cet esprit écrasant la concurrence (quoique incompétent techniquement, pour faire en sorte que le produit fonctionne…). Je trouve que l’écrasement du faible est injuste affreux, me rappelle l’Antéchrist de Nietzsche et le vrai Christ traitant les non-Juifs de chiens (épisode de la Cananéenne dans l’Evangile de Saint-Matthieu)… Le sport, avec l’endoctrinement télé à supporter les Français et Françaises vainqueurs, me déplaît foncièrement. Les filles sont encouragées à devenir fortes dominantes au lieu de privilégier la timidité effacée (façon asiatique yin, façon musulmane dite moyenâgeuse comme si le triomphe des super-fières garçonnes était un indéniable progrès), et encouragées à préférer bestialement les mâles dominants gagnant les combats entre prétendants… Quelle horreur. Pourquoi est-ce enseigné à tous (officiellement « pour le Bien de Tous ») et pas proposé seulement aux candidats écraseurs (ou admirateurs d’écraseurs) ? D’ailleurs, je vois toute l’école moderne occidentale comme malsaine, avec « note de participation orale » valant prime aux extravertis et punition des introvertis, prime aux adorateurs d’anciens écrivains et punition des nouveaux écrivains, prime aux applicateurs de prétendus théorèmes et punition des invalideurs les prouvant erronés, etc. Or la société humaine n’a pas besoin que de « beaux parleurs » (auto-désignés tels) musclés triomphants, il y a au moins autant besoin d’inventeurs créatifs et techniciens rigoureux, « individus sages » selon les anciens, ce qui s’est passé semble simplement que les écraseurs sont autorisés à écraser maintenant, encouragés même à la faire, et je trouve ça honteux. Et on me fait payer sous la menace, c’est horrible, quoique cohérent, cohérent dans l’horreur…
  Ma solution (sans aucun espoir de renverser en vrai le système en place) serait : seulement le tronc commun serait payé par l’impôt, le reste serait optionnel payé par les familles, sans plu’ de propagande télé pour le « sport » (culte des plus forts écrasant les faibles) ni pour la « culture générale » (culte des érudits oubliant de penser par eux-mêmes).

Comment payer ?
  La pensée entrevue comptait 2 volets : quoi payer ? (le sport ?) avec quoi le payer ? (l’impôt ?), mais j’insère ici un point intermédiaire, non négligeable : payer beaucoup ou peu ?
  Dans ce domaine aussi, il existe je pense deux extrêmes et un intermédiaire : l’approche américaine ou libérale, « privée », consiste à verser des fortunes aux très-méritants en traitant en semi-esclaves miséreux les moins performants ; inversement l’approche soviétique ou communiste, « publique », consiste à promouvoir au contraire l’égalité sans discrimination (ni risque de favoritisme). Enfin, c’est très théorique, car en régime privé font surtout fortune les menteurs et les escrocs, en régime communiste font quand même fortune les leaders et leurs valets apparatchiks. Mais il y avait besoin de ces repères valant contexte. [Et au milieu il y a le système Français, gaulliste ou socialiste, avec fonction publique forte payée par l’économie privée.]
  En France, les fonctionnaires sont des privilégiés à emploi non révocable, même si l’Etat est déficitaire, voire très durablement déficitaire pendant plusieurs décennies et de plus en plus. Cela semble aberrant, mais les fonctionnaires sont un si grand nombre d’électeurs qu’aucun parti candidat à la représentation ne s’auto-fusille en promettant de réparer cette injustice : précarité pour les uns et privilège pour les autres. Et la dette croit vertigineusement, certes pas exponentiellement, mais les cris de victoire ne concernent en ce domaine que la diminution de la vitesse d’accroissement… Si on avait « moins un » puis « moins deux » puis « moins quatre » puis « moins huit », on attendait ensuite « moins seize » et obtenir « moins onze » (voire « moins quinze ») sera couronné comme immense victoire ! A payer par les générations futures, sévèrement dressées par l’école à approuver cela, à adorer les dominations en place sans droit à les contester.
  Et tout est bloqué « grâce au » monopole (ou à cause de lui) : tout est organisé pour que les fonctionnaires aient le pouvoir de bloquer intégralement le pays par la grève si ne sont pas satisfaits les moindres de leurs désirs. Les solutions palliatives à ce monopole sont même illégales, et les piquets de grève anti non-grévistes, théoriquement interdits, sont acquittés ou tolérés même sans arrestation. En Allemagne, bien plus intelligemment, les fonctionnaires n’ont pas le droit de grève, puisqu’ils ne sont nullement pressurés par un riche patron oisif et esclavagiste, mais simplement en position de servir le bien de tous – ce qui serait d’ailleurs admirable, s’ils ne faisaient pas passer leur propre intérêt avant celui des « usagers » (pas « clients », non, il n’y a pas à séduire le client pour qu’il ne préfère pas un concurrent, c’est au contraire l’usager qui doit remercier qu’on daigne lui accorder un service ! service payant pour la Poste/le train, et payé indirectement via l’impôt pour l’école, ou le déficit postal/ferroviaire)…
  Ma famille était fonctionnaire presqu’intégralement, mais je vois les uns et les autres se comporter en clients féroces faisant jouer la concurrence sans pitié, quotidiennement en tant que clients. Et ce principe « faites ce que je dis, pas ce que je fais » me choque. Profiter du système privé apportant plus en écrasant les faibles, tout en étant soi protégé de ce très dur mécanisme.
  Et c’est l’aberration de la fonction publique française, petit travail tranquille à la soviétique (et sans la terreur d’un état policier essayant de faire en sorte que ça fonctionne quand même presque convenablement) avec salaire à l’occidentale, issu du pressurage terrible de type privé. Le beurre et l’argent du beurre… Aux dépens des petits du secteur privé (en effet, on nous cite périodiquement des chiffres « prouvant » que le public gagne moins que le privé, mais c’est en comptant le patronat/encadrement privé, qui se goinfre en écrabouillant encore plus les humbles travaillant à la base – vraies victimes du système).
  En URSS, la mentalité fonctionnaire, générale, était le travail au ralenti, le refus d’effort, avec le célèbre adage « ils font semblant de nous payer alors on fait semblant de travailler ». Des rares reportages occidentaux parvenaient à signaler que les récoltes pourrissaient là-bas sur pied, car la récolte est fatigante et sans aucun surcroît de paye… ou les employés de raffinerie ne venaient pas au travail, car venir n’accroissait pas leur salaire, automatique. La France, dans cet esprit, a inventé le RMI/RSA, salaire d’existence si on refuse tout travail (en étant né au bon endroit)… en oubliant que l’URSS s’est auto-effondré dans la misère généralisée résultant de ce système mal pensé, et pas même réparable par la terreur dictatoriale du Parti.
  Aux Philippines, j’ai vu toutefois les effets d’une fonction publique payée chichement : la corruption généralisée, tout pouvoir se faisant monnayer des faveurs spéciales, réservées aux riches payeurs. Et ce n’est pas joli non plu’. Au Vietnam communiste, on m’a dit (un voisin resté là-bas plusieurs années) que les infirmières appliquaient la pénurie (« il n’y a rien en stock »), sauf si on payait grandement leur pouvoir de délivrer les médicaments rares, ce qui les faisait vivre dignement, en ruinant simplement l’idée officielle de servir égalitairement le public.
  Je ne vois pas la solution miracle. Idéalement, être fonctionnaire serait une œuvre désintéressée pour servir autrui sans vouloir s’enrichir soi-même (et autres privilèges pour soi), mais ça semble presque surhumain, impossible à grande échelle. Inversement, le système privé broie les faibles, enrichit les riches et appauvrit les pauvres, multiplie les gaspillages de doublons improductifs cherchant à se doubler pour survivre.
  Ma solution serait quand même : des fonctionnaires renvoyables, avec un nombre en perpétuelle baisse (pour hausse éternelle de productivité comme dans le privé), avec salaires minimum mais énorme punition de toute corruption, passible de prison à vie (et prison-punition-cage, pas avec télé ni terrain de jeux).

A partir de quoi payer ?
  Tous les contribuables, sauf les non-imposés, rechignent à payer autant en France, surtout avec la corruption légale des partis politiques ayant légalisé leur forte rémunération automatique (pour éviter la fraude systématique à la Urba-Gracco), avec des royaux postes de sénateurs non soumis à notre choix (pour les membres du parti refusés par les électeurs), etc. C’est une violence simplement ordinaire, le pouvoir ici comme ailleurs fonctionnant par oppression des refuseurs-de-payer avec police-« Justice »-prison-exil. Mais, certes, chacun rechignerait à payer sous la contrainte même si la pourriture républicaine était abrogée, pour un système de démocratie directe, vraie, « populiste », façon suisse.
  Puisqu’il faut de l’argent pour payer les instituteurs, les hôpitaux, les répareurs de routes, les policiers anti-jungle… si on ne le prend pas sur les gens, où le prendre ? La France choisit de ponctionner les entreprises privées (excédentaires par principe, de survie). Mais… les sociétés surtaxées vont ailleurs, moins imposé, d’où disparition de l’emploi ici – sauf fonctionnaires privilégiés, à déficit éternellement couvert par l’impôt et l’emprunt (à payer par les générations futures)… Et les fonctionnaires, pour hausser leur luxe consumériste en achetant moins cher, ont annihilé les barrières douanières qui protégeaient de la très dure compétition internationale, ruinant un peu plus encore l’économie locale. L’ouvrier, payé pour fabriquer des pulls achetait pour lui-même un pull dix euros ; après ouverture des frontières arrivent les pulls payés dix centimes aux Chinois et revenant à un Euro avec le transport, polluant, et cela lui ait vendu cinq euros, il est content, le fonctionnaire est content, le commerçant super enrichi par la différence est content, mais il n’y a plu’ besoin d’ouvrier français et l’usine ferme, il est mis au chômage (après avoir été pressuré pour doubler puis décupler son rendement, à salaire divisé par deux, commandé par un encadrement « supérieur » continuant à se goinfrer sans se salir les mains puisqu’ayant ce pouvoir).
  Et pourtant… je suis mondialiste, je trouve honteuses les frontières, les rejets de migrants (voulant seulement tenter leur chance en pays riche, en travaillant davantage pour moins cher que les autochtones riches-de-naissance privilégiés – et si on était à leur place on voudrait pareil, pour la justice, l’éthique, l’équité sans xénophobie raciste). Oh, j’ai entendu des collègues gronder après avoir entendu des opinions comme la mienne (gardée à l’intérieur), hurlant qu’il faudrait un référendum pour foutre les migrants dehors, ou les loger chez les connards ayant voté Oui à cette invasion ! Ma réponse ne serait pas tolérée, inadmissible, mais je la dis ici par écrit : pendant des siècles, les pauvres d’Europe sont allés envahir l’Amérique (et puis l’Afrique, l’Asie, l’Océanie), alors si on interdit les migrations, il faut nous renvoyer ces migrants coupables, par centaines de millions, et adieu notre relative prospérité (par non-partage), imméritée. Le système capitaliste qui a triomphé avec l’Occident, c’est que les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, alors… si on est devenu riche par esclavage et conquête, la solution juste n’est nullement de hurler « stop ! plu' jamais ! laissons les choses comme maintenant sans rien toucher ! », non : les horreurs passées nous ont fait riches, donc nous naissons riches et nous enrichissons de plus en plus, sans payer en rien la faute ultralourde commise par nos ancêtres. La réparation me paraît simple, quoique très douloureuse pour nous : l’abolition des frontières (pas seulement entre pays, façon Communauté Economique Européenne, mais aussi entre continents, entre blocs). Et que la richesse ne soit plu' que le produit de l’effort individuel (ou invention individuelle), pas des rapports de force militaire autrefois. La Grande Bretagne a un droit de véto ONU mais pas son ex-colonie l’Inde 20 fois davantage peuplée, la France a un droit de véto ONU mais pas son ex-colonie le Vietnam davantage peuplé, tout est pourri, aristocratiquement pour la domination occidentale. Je ne suis pas d’accord, et même si un vrai partage au mérite nous appauvrirait très douloureusement, c’est mieux que d’être décapités à la machette, comme nous le mériterions, et comme nos pays ont traité les Amérindiens refusant comme nous l’envahissement.
  Fonctionnaires tous pourris, politiciens tous pourris, occidentaux tous pourris, il est clair que ça n’est pas présentable à élection ici. Il y a simplement que, quand je serai tué avec les autres, un des justiciers trouvera peut-être ce texte, et conclura « tiens, ils n’étaient pas tous complètement aveugles monstrueux, mais cet imbécile aigri lucide était défaitiste, ne nous aidant pas positivement, il a eu ce qu’il mérite, lui aussi ». Allez, pour être semi-positif, essayer, j’énoncerais ma solution imaginaire : supprimer humanistement les frontières, les privilèges nationalistes, les privilèges fonctionnaires, réquisitionner les héritages pour assurer le bien de tous les enfants (lecture-écriture-calcul-santé), avec langue commune transparente efficace, genre espéranto ou finnois (ou bushman pour les muets – et les chimpanzés bonobos sans cordes vocales, si on découvre qu’ils ne sont finalement pas davantage bestiaux que nous).

Autres aspects
  Il y a quelques idées éparses que j’ai en tête, et je ne vais pas reprendre le texte ci-dessus pour les caser coûte que coûte en digression rompant l’argumentaire.
– Les salaires mirobolants des footballers font un peu réfléchir, ne venant pas vraiment de l’ascenseur social par l’école, quoique le sport-à-l’école encourage cet espoir semble-t-il. Ils peuvent venir de famille ultra-pauvre ou de pays à migrants refoulés (sauf super-footballers), et c’est une forme de redistribution intéressante. Mais cela ne ruine pas ma position, car cette fortune vient normalement des spectateurs et fans, pas des contribuables menacés. Quoique… une part du budget des clubs sportifs à succès vient des mairies, donc des impôts locaux exigés sous menace de saisie/expulsion, et puis une grande partie de la ferveur populaire ne semble pas spontanée mais parait venir du télévisuel lavage de cerveau (avec approbation des dominants, pour l’esprit de clocher nationaliste sans lequel le système de privilèges occidentaux s’effondrerait, comme il le mérite à mon avis). Dans le même genre, on pourrait parler des primes données aux champions médaillés, prises sur les impôts (budget Ministère des sports ?), et les milliards d’argent public (réquisitionné) investi dans les stades et organisations de jeux internationaux (prétendus bénéficiaires avant, dans le tableau vendeur, souvent constatés déficitaires après, en faisant les comptes). Et c’est pour que les violents se défoulent à hurler contre l’ennemi virtuel ou l’arbitre sans faire la révolution politiquement. Et tout ça avec le fier hymne français du racisme tueur d’enfants : « qu’un sang impur abreuve nos sillons », crime de « sang mauvais »… Mais personne ne semble réfléchir, non, il faut s’enthousiasmer sur commande, comme c’est organisé pour tous – sauf asociaux dans mon genre…
– Les fortunes de nouveaux artistes sont aussi un exemple pas vraiment scolaire de réussite, même si l’école « enseigne » à aimer l’Art, complètement à tort à mon avis. La plupart des artistes (comme des journalistes vedettes et des people) s’avèrent être Juifs, donc peut-être pistonnés, et les fortunes viennent de spéculation avec effet de mode, pas de talent objectif indéniable. Des fiers grands bourgeois assurent la pérennité de ce système pourri, mais il ne semble pas trop ponctionner les petites gens. Quoique… les musées publics achètent des prétendues « œuvres » au prix du marché, avec l’argent réquisitionné chez les contribuables, même s’ils n’aiment nullement les trucs ainsi achetés à prix d’or. A mon avis, médias et école sont criminels (la prétendue Elite est idiote) de condamner comme inférieur le jugement « berk, j’aime pas ». On est loin du sport, là, mais le mécanisme me semble le même.

Pseudo-objection redistributive (29/08/2015)
  Il me vient, en interne, une ébauche d’objection, avortée. En système à école non-élémentaire payée par les familles, on retomberait sur les défauts du système capitaliste dur : seuls les gosses de riches auraient droit à être informés des sports (et arts, sciences, etc.), pas les enfants de pauvres. Et même les Etasuniens (modérés) sont revenus sur ce principe, car les enfants d’esclavagistes seraient privilégiés et les enfants d’esclaves condamnés au rien miséreux jusqu’à la violence accaparatrice (pas plaisante pour les riches eux-mêmes). Avec ponction fiscale des riches, il y a redistribution préventive achetant la paix sociale : tout est un peu donné à tous, c’est honorable, sur le principe.
  Toutefois, je ne suis pas d’accord sur le principe, car il n’y a pas de sens à faire ça localement sans appliquer le même principe humanistement à tous, donc mondialement. Ainsi, il faut prendre aux pays riches enfants-de-colons pour donner aux pays pauvres enfants-de-colonisés, et plus simplement, pour ne pas tomber dans une sempiternelle assistance inefficace : abroger les frontières xénophobes et déclarer le monde uni, avec récompense exclusivement de la performance individuelle. Et pas en commerce enrichissant les riches mais en production (agricole ou industrielle) et en service (travail pénible ou sale), pas en commandement (facteur de corruption automatique) mais en contribution correcte quel que soit le niveau hiérarchique.
  Donc… je trouve immonde de payer des fortunes pour que les petites têtes blondes s’amusent très bien à shooter magnifiquement dans le ballon, quand crèvent les enfants nés ailleurs, refoulés hors de nos « frontières ». Rocard a eu l’honnêteté d’avouer le mensonge « de gauche » français, en disant que nous n’avions pas vocation à accueillir toute la misère du monde (au risque de perdre nos loisirs, notre luxe à la mode, pour sauver les presque morts de faim candidats au travail ?), moi je dis au contraire que cette position est très coupable : les Européens pauvres ont envahi l’Amérique, devenant très riches (avec richesse transmise et auto-entretenue, à l’abri des frontières armées), sans jamais payer ce crime colossal. Alors il me parait temps de casser ce système odieux, en abrogeant les frontières. Dans le nouveau monde frugal, des enfants intéressés par le sport télé pourraient aussi bien shooter dans des cailloux ou quoi, cela ne légitime pas le niveau de vie des professeurs de « sport pour tous (ici, à frontières closes méchamment) », non… Oui, je mélange un peu tout comme d’habitude. Je ne prétends pas que c’est le mot de la fin. Seulement une invitation à réfléchir.

Ma conclusion
  Le sport à l’école (publique française) n’est certes pas le problème le plus grave du monde, ni même localement en ce moment, mais il me paraît très révélateur de la pourriture ambiante, avec domination cachée de méchants privilégiés injustes. Des solutions sont envisageables, en théorie, mais tellement douloureuses, ou culpabilisantes, qu’elles n’ont quasiment aucune chance d’être entendues, et encore moins : mises en pratique.   Après cet intermède de réflexion anormale, je pense donc attendre sereinement qu’on me coupe la tête, quand la révolution qu’on mérite de prendre dans la figure nous massacrera, hélas. Ç’aurait été évitable, en théorie, mais personne ne semble prêt aux sacrifices liés à cela.
  Alors : que les gamins shootent dans les ballons en hurlant, conseillés par les « éducateurs » qu'on me fait payer contre mon gré, ce n’est pas très très grave. Ça parait idiot et injuste, mais tant pis.

Post Scriptum
  Peut-être que je ne vais pas mourir dans un an égorgé par un migrant ou explosé par un islamiste antisioniste (qui se tromperaient de cible par généralisation à tort), mais que je vais mourir aujourd’hui (ou demain) d’arrêt cardiaque, comme cela est garanti aux immobiles ne faisant pas de sport, mais… j’étais anorexique étant gamin, et si je suis devenu très gros, c’est (la nutritionniste a dit) à cause des médicaments (antipsychotiques) qu’on me fait prendre à vie (sans qu’elle puisse aider en rien, dans ce contexte). Bref, je vais mourir soit d’erreur justicière en face, soit d’un mix entre rejet du sport et dissidence combattue par la psychiatrie « scientifique ». Sans surprise, ce n’est pas le Paradis, ici-bas…
  On me dira, évidemment, que l’activité physique n’est pas que le sport gagneur, c’est aussi le jogging inoffensif, mais… je n’aime pas ce corps qui m’est attaché après, et qui apporte surtout douleur ou inconfort. Je vis dans ma tête, surtout, et même si l’école condamne ça comme déséquilibré, je trouve que le modèle imposé est bestial, pas plaisant du tout. Mais l’école et la société ont le pouvoir, d’écraser mon avis argumenté, hélas.
  [Précisions (28/08/2015) : suite à 2 réponses reçues, il me faut préciser 4 points je crois :
- Si je me dis sous antipsychotique, ce n’est pas pour me dénigrer ou être négatif, c’est que – vu que je présente des idées cassant tout au système – la réponse adverse que j’imagine serait la suivante : « quoi, c'est un gourou ? il se prétend génial ? faux, archifaux !: une enquête dans les archives-sécu prouve qu’il est en fait un malade mental donc un débile, ne l'écoutez pas: poubelle ! » Alors je préviens cette fausse invalidation par le fait d'avouer presqu'en préalable : "oui, en tant que dissident, je suis classé fou comme chez les Staliniens, mais ce que je dis très logiquement, c'est que...". Ça me paraît très essentiel, pour que ces idées ne soient pas (à tort) évacuées sans examen par étiquetage pseudo-scientifique "malade mental".
- Pareil quand je signe "looser": le sens est (en clair) que je suis simplement défaitiste aigri, je ne prétends pas rameuter les foules pour prendre le pouvoir, pas du tout. Je soupire et les autres pérorent et je n'aime pas ça, ils triomphent et se classent comme "très forts, supérieurs", moi je ne veux pas leur voler cette place moche.
- Je ne voulais pas dire qu’il n’y a que les femmes qui se rendent coupables de séduction multiple pour abandon. Oui, c'est vrai, il y a plein d'hommes s'amusant à être bourreaux des cœurs (j'en ai entendu parler), mais c'est tellement célèbre que je l'ai presque oublié dans mon recensement de problèmes passés sous silence usuellement. Un prof de Français au collège nous avait raconté le livre "On ne badine pas avec l'amour", avec un gars qui fait semblant d'aimer une autre fille pour que sa fiancée soit jalouse et l'aime davantage mais elle se suicide, d'où le titre, et donc le lieu commun (que je connaissais) était "les femmes sont romantiques, les hommes sont bestiaux", et je ne suis pas d'accord, ayant vécu l'exact contraire (même si ce n'est pas la totalité du monde, d'accord). Toutefois, qui se maquille ? et suit la mode d'élégance charmeuse ? (voire fait de la chirurgie esthétique avec implants ? dizaines de milliers de personnes par an ?) pour plaire tous azimuts, est-ce que ce sont les hommes ? peut-être quelques uns, anormaux, mais c'est quasiment le standard féminin : la tentative de plaire, de séduire physiquement. Je ne connais pas de standard masculin de séduction, peut-être viser l'enrichissement pour impressionner et faire croire aux femmes qu'elles deviendront princesses oisives. Je n'aime pas tout ça. Je ne voulais pas dire "toutes les femmes françaises sont mal, tous les hommes sont bien", non pas du tout. Simplement, le modèle féminin suivant les standards scolaires et médiatiques (français) me déplaît complètement. Je ne sais pas s'il y a un standard masculin, ça m'intéresse tellement peu que je n'ai pas fait attention.
- Je ne voulais pas dire que toute activité de danse est criminelle. Je ne connais pas bien la danse classique ou folklorique, désolé, ce n'est pas à ça que je pensais. La danse dont je parlais avec écœurement c'était le disco en boîte, en 1979-82, effectivement. Prélude au sexe, "le disco et tout ça", disait-elle... Mais mon univers est très réduit, effectivement c'est très très loin d'épuiser le sujet. Peu m’importe les femmes qui dansent entre copines, je n'ai rien contre, ce n'est pas mon problème. Mais que S. se maquillait et faisait des efforts de vêtements, je trouve ça monstrueux. Enfin, S. n'était pas différente des autres de la classe en étant une vorace mangeuse d'hommes, au contraire elle était la plus timide, la plus effacée, réservée, mais... pour finir, elle a suivi le mouvement, de toutes ses copines, encouragées par les profs, à être "libérées", fortes en gueule "avec personnalité" et gagneuses sportives, s'afficher sans complexe, jouir du pouvoir de leurs charmes de jeunes filles (pouvoir de conquérir les hommes mûrs et riches et velus, de les abattre si elles voulaient), en prévenant par la pilule les grossesses qui interrompraient la sexualité débridée comme on nous avait appris/encouragé en cours de Biologie à 14 ans, etc. Ce n'est pas tant un problème individuel que collectif, une pression dans un sens affreux je trouve. Et payé par les impôts, extorqués sous la menace. Problème, oui.
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Parole à la défense (30/08-01/09/2015)
(Je retranscris ci-dessous une lettre immensément intéressante, d’un parent ou ami, ne souhaitant pas être précisément désigné)
1/ L'EPS à l'école secondaire de la République Française dépend du Ministère de l'Education Nationale et n'a rien à voir avec le Ministère des Sports qui s'occupe lui du temps extrascolaire. Les professeurs d'EPS du Secondaire et du Supérieur sont des Fonctionnaires payés par l'Etat mais ceux qui enseignent le sport en dehors du collège, du lycée et de l'Université sont soit payés par les collectivités locales (Maitres-nageurs, intervenants dans le primaire) soit des privés payés par les clubs et associations sportives.
2/ L'EPS, à quoi ça sert et est-ce bien utile ? Quand on était élèves dans les années 1970-80, les objectifs assignés à l'E.P.S ( I.O de 1967) étaient
2.1- le développement organique et foncier (en clair améliorer l'endurance, la résistance, la force et la vitesse).
2.2- l'amélioration des conduites motrices (en gros améliorer la coordination, et l'habileté)
2.3- l'éducation aux éléments sociologiques (communication) de la pratique (ce qui regroupe le partenariat, la gestion de l'opposition, et le respect de l'arbitre).
3/ Et effectivement l'accent était largement mis sur l'utilisation des activités sportives. On devait pouvoir détecter les graines de champions pour à terme briller dans les compétitions internationales.
4/ Aujourd'hui, l’I.O de 2010 a reformulé tout ça. La finalité de l'EPS à l'école est de former un citoyen cultivé, lucide, autonome, physiquement et socialement éduqué. Avec 3 sous objectifs :
4.1- Développer et mobiliser ses ressources pour enrichir sa motricité, la rendre efficace et favoriser la réussite (varier les pratiques et faire des progrès).
4.2- Savoir gérer sa vie physique et sociale (entretenir sa santé, développer l'image de soi, et s'engager avec lucidité dans la pratique).
4.3- Accéder au patrimoine culturel (varier les activités et les formes de pratiques: compétition, entretien, loisir...).
Tous ces objectifs choisis sont en cohérence avec ceux assignés à l'école en général. Est-ce là du bla-bla, pédagogisme et rhétorique ?
5/ En fait, pas seulement, il y a quand même eu quelques changements. Par exemple, à notre époque en athlétisme, seule la performance était notée. Le professeur sortait ses barèmes et telle performance valait telle note dans le tableau. Le cycle de travail était donc centré sur la production d'une performance finale type jour J. Aujourd'hui, par exemple pour l'élève qui a choisi athlétisme (avant, c'était imposé), on évalue la capacité à s'échauffer et à gérer sa récupération, la connaissance de soi (à travers la prédiction plus ou moins précise de sa performance), ET la performance.
6/ L'élève peut parfaitement choisir (si la programmation de l'Etablissement le permet) des activités peu voire pas compétitives (physiques mais pas sportives) : danse, step, acrosport, musculation, arts du cirque, sauvetage en piscine, course de durée etc. Mais le monde est compétition (économique, commerciale, politique, religieuse, scientifique...). En tous cas tel qu'il est organisé aujourd'hui. S'y confronter ne parait donc pas inutile.
7/ L'EPS peut aider à gérer son stress dans des situations d'opposition ou de tension. Elle peut permettre de connaitre son corps, ses possibilités, ses limites, et le plaisir qu'on peut prendre à l'exercer. Il n'est pas forcément aberrant de penser que si l'individu apprend à correctement estimer les distances et les vitesses dans des activités variées, cela peut lui faciliter à terme l'apprentissage de la conduite automobile par exemple.
8/ On peut aussi estimer qu'un individu actif sur le plan des pratiques motrices sera plus en forme, donc moins vulnérable-moins souvent malade qu' un individu sédentaire. Il coutera donc moins cher à la Sécurité Sociale, donc à la collectivité. Donc il fera payer moins d'impôts...
9/ On n'est pas dans le loisir ici, mais bien dans l'éducation et la formation de l'adulte de demain. Tout ça ne semble pas inutile.
10/ Tu as bien sûr le droit d'avoir un avis différent. Et penser que la maxime de Juvenal "mens sana in corpore sano" ne doit pas s'appliquer à l'école, ni à tous ni à toi.
11/ Mais on peut bien sûr tout remettre en question : les maths à l'école ça sert à quoi ? (pourquoi payer des profs de maths ?) Le latin ça sert à quoi ? (pourquoi payer des profs de latin ?) Quid de la technologie, la musique, le dessin, la physique etc...
12/ L'école ça sert à quoi ? Est ce bien indispensable ?
13/ On peut vouloir casser le fonctionnariat des enseignants et estimer que ce n'est pas à la Société d'éduquer ses membres, mais à chacun de se débrouiller pour grandir... Pourquoi pas ?
14/ Mais alors seuls les riches, qui pourront se payer des précepteurs ou des écoles privées, s'en sortiront, non ?
15/ Là, l'idée (le rêve ?) c'est que tout le monde (riche ou pauvre, puissant ou misérable, avec scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans [ça aussi on peut le contester...]) reçoive une éducation équivalente.
16/ (Les contenus - utiles ou inutiles - donc les programmes, ce n'est pas mon domaine d'expertise, alors je ne me prononce pas.) Idem pour une société sans ces pourris de fonctionnaires ou sans pays tout court. Mais si les Etats sont moins forts ou inexistants, ce sont les groupes privés richissimes qui vont régir le monde non ? En édifiant leurs propres règles en faisant fi du bien commun ? Ah, c'est déjà le cas ?
17/ Détail : personne ne va couper la tête à personne... Enfin pas à toi... ni un Palestinien anti arabe, ni un juif anti Sioniste, ni un Philippin anti chaipaquoi, ou un Martien anti Vénussien. Et chez nous la guillotine a été supprimée. Tu peux donc être serein.
18/ Second détail : que les gamins shootent dans des ballons en hurlant c'est normal. Et sain. Ce sont des gamins. Ils ont besoin de bouger, de jouer, de se défouler. Comme les bébés chats jouent à se battre et à se courir après. A moins de les clouer sur une planche, ça me parait difficilement évitable...
19/ Troisième et dernier détail : la désignée S. Je ne vois pas ce qu’elle vient faire dans l'histoire des profs d'EPS. Tu ne danses pas; et alors ? Tu veux dire que l'Ecole aurait dû t'apprendre à danser ? Ou que l'Ecole lui aurait déformé la perception au point qu'elle estime (à tort) que la danse était un pré requis incontournable ??? C'est un discours que pour ma part je n'ai jamais entendu dans la bouche d'un enseignant...
20/ J'ai plusieurs amiEs ; la plupart ont en commun de manquer de confiance en elles, alors qu'elles ont beaucoup de valeur. Alors oui, elles ont tendance à vouloir séduire... Pour se rassurer. ça ne parait pas illégitime.
21/ De toutes façons la séduction est fugitive, éphémère et elles repartent ensuite vers les mêmes angoisses et le même manque de confiance en elles. Pour moi qui les écoute avec empathie, elles sont largement plus victimes que coupables... Peut-être que pour une dernière de classe qui se sent seule, mal aimée, peu cultivée, chercher à séduire était le moyen de sortir du trou.
22/ Et peut-être que la perspective d'une solitude à 2 (avec toi) ne l'intéressait pas parce qu'elle était sociale et avait besoin du monde, de la société, DES autres, d'une ouverture plutôt que d'une fermeture. Il faudrait être dans sa tête pour savoir, et peut-être comprendre et accepter sa différence... Or toi tu restes dans la tienne... Non ?

Mes éclaircissements (31/08-01/09/2015)
(Il ne s’agit pas de me donner raison en donnant tort à mon contradicteur, mais d’expliquer comment je reçois et assimile partiellement ses objections, clairement fondées, d’accord)
1/ Je ne fais pas la différence entre impôts nationaux et impôts locaux, fonctionnaires nationaux et fonctionnaires territoriaux. Je suis d’accord avec le paiement par les clubs c’est-à-dire les demandeurs (sportifs pratiquants ou leurs familles pour les enfants), pas d’accord avec le paiement par l’impôt, réquisitionné auprès de tous sous la menace policière/« judiciaire », surtout les célibataires sans enfants, classés riches même s’ils ne le sont pas, en vertu des lois natalistes de ce pays raciste refusant de compenser la dénatalité locale par l’ouverture à l’immigration. [Par classement riche, j’entends le biais introduit au profit des couples à enfants par le Quotient Familial ou Nombre de parts fiscales ou Abattement pour charges de famille, abaissant grandement les revenus pris en compte s’il y a des enfants, et aussi le fait que les célibataires doivent dépenser bien davantage en loyer (critère de « richesse » pour les impôts locaux) car pratiquement exclus du logement en Habitat à Loyer Modéré – compte tenu des listes d’attente pléthoriques, on m’avait répondu « sans enfant ? c’est même pas la peine de vous inscrire parmi les demandeurs, vous n’avez aucune chance »). Or, je le répète : dans un monde en surpopulation chronique, des enfants, il n’y en a pas besoin, sauf racisme caché refusant les enfants noirs-jaunes-rouges venus d’ailleurs].
2/ Je ne crois pas une seule seconde que le but de l’EPS ait été de faire des ouvriers super-efficaces dans les années 1970. Les ouvriers étaient sous-payés, généralement immigrés, méprisés, et les profs nous dirigeaient vers les travaux de col blanc (malgré les timides mesures « revalorisation du Travail Manuel », qui m’ont plu personnellement mais n’ont eu aucun succès auprès de mes camarades, et étaient mal vues par les profs, tous à valeurs classiques, les classant eux « intellectuels » comme supérieurs aux quidams exécutants). Quant au respect de l’arbitre, je comprends qu’il apprend à respecter la Justice de ce pays, mais j’ai été immensément choqué récemment : les juges peuvent mentir et dire n’importe quoi, trancher (et vraisemblablement être appuyés par leurs copains en « appel »), ils sont intouchables par principe, officiellement autorisés à mentir, quelle horreur… (broyant le petit quidam, bien sûr, démocratie ou pas les dominants dominent)…
3/ Je ne comprends pas l’idée publique « faire des champions en compétitions internationales ». Que le championnat de truc-machin soit gagné par un Français ou Moldo-Valaque, je n’en ai absolument rien à faire. Certes, la télé martèle que tout l’intérêt du sport, génial fabuleux, c’est que des Français y brillent, mais pour moi qui suis mondialiste, c’est totalement incompréhensible, ça ressemble à du lavage de cerveau endoctrinant au nationalisme. En ce sens, je pense d’ailleurs que tous nos partis politiques sont des branches du Front National (même s’ils hurlent le contraire), et tous les journalistes : des relais de la propagande nationaliste. Si la télé se paye de publicité, je m’en fous un peu, mais qu’on m’oblige fiscalement à payer (via l’école) pour ce nationalisme avec lequel je suis en désaccord, je trouve ça honteux. A mon sens, ça mériterait même plainte devant tribunal mondial, mais c’est bloqué automatiquement car les lois sont intégralement écrites par les nationalistes, refusant l’idée même de monde uni. Et classant même l’humanisme en illégal car antisioniste « donc raciste antisémite »…
4/ Je ne crois pas une seule seconde les discours (rhétorique, oui, menteurs) prétendant vouloir des citoyens lucides, oh non : des individus lucides contesteraient le vol du pouvoir dit démocratique par les politiciens se disant représentatifs mais antipopulistes refusant le référendum d’initiative populaire (qui les empêcherait de continuer à faire différemment de ce que veulent les électeurs) ; ces citoyens refuseraient que les députés votent (généreusement bien sûr) leurs propres indemnités, et que les élus nomment riches-sénateurs leurs copains refusés par la population (on nous clame que De Gaulle s’est vu répondre Non par les électeurs à la dissolution du Sénat, mais c’est une farce : ce sale type autoritaire méprisait la population, « les Français sont des veaux », et le seul moyen de le virer était de voter Non, même si là il avait ponctuellement raison) ; ils contesteraient les contradictoires lois « contre le racisme et l’antisémitisme » (tous égaux, surtout les Juifs ! et il est par principe interdit par la loi d’envisager que les Israélites sont les plus racistes) ou contre le négationnisme (interdit de nier l’extermination des Juifs, et des Arméniens alibi, mais bravo pour nier l’extermination des Caraïbes ou Mohicans) ou contre le non-droit des antisionistes à la liberté d’expression (au cri de « Tous Charlie pour la Liberté », tous les autorisés-à-s’exprimer-ici ont menacé de prison le « comique » antisioniste Dieudonné) ; une bonne partie contesterait les injustices à « notre » profit (le fait que la France « démocratique » n’ait pas donné son droit de véto ONU à son ex-colonie le Vietnam davantage peuplé, comme le Royaume-Uni a royalement méprisé l’Inde encore davantage peuplée, et l’Indonésie 3e population du monde mais Musulmane y a « bien sûr » moins droit que nous, 21e…) ; des penseurs non érudits remarqueraient que la Déclaration « Universelle » des Droits de l’Homme interdit la vraie philosophie, l’intelligence critique, le scepticisme, le bouddhisme indien (tout en interdisant de contester le racisme judaïque, sacré) ; et que la psychiatrie est un mécanisme de dictature quand elle classe en hôpital psychiatrique avec casse chimique la dite « rationalité pathologique ». Alors, le but serait des citoyens lucides ??? Oh, surement pas, ça casserait tout au système, ayant intrinsèquement besoin de moutons aveugles, hurlant dans les stades pour les hommes, et bavant de niaiserie au-dessus des landaus hurleurs pour les femmes. C’est organisé ainsi, bétonné.
5/ Oui, pourquoi pas aider à la maîtrise, d’accord. C’est vaguement « intéressant », voire « généreux », mais pourquoi « armes à la main » saigner les gens sans enfant pour payer ça aux enfants (français) ? en chassant les enfants étrangers… La générosité sans cohérence ne tient pas debout, selon moi. (Avec racisme et/ou xénophobie, le point de vue serait cohérent, mais cela ruinerait le discours diabolisant spécifiquement les ultranationalistes).
6/ Oui, on peut proposer la compétition exacerbée, en clair à titre d’option envisageable, mais pourquoi l’imposer pour mouler dans ce système, théoriquement révocable par le vote ? Ça semble de l’endoctrinement partisan, avec casse des sensibilités différentes, classées rebelles, mal notées, punies. C’est injuste, je trouve. Et puis… que des fonctionnaires se posent en spécialistes de la compétition me parait un peu osé, puisque le monopole les protège par principe de la compétition, de la ruine par l’échec, etc.
7/ Et si la France avec EPS a cinquante fois plus d’accident de voiture par millier d’habitants que la Suisse (ou Lettonie) sans EPS, ce serait pourquoi ? Ça sent l’alibi d’une hypothèse théorique, pas corrélée à des chiffres pratiques. Mon beau-frère catholique touche la croix à son rétroviseur quatre secondes chaque fois avant d’allumer le moteur, les gens comme lui ont peut-être un peu moins d’accident, cela justifie-t-il des cours de religion catholique (ou de superstition fétichiste) payé par l’impôt sur tous ? Désolé, je ne pense pas ainsi. Des milliers ou millions de choses peuvent vaguement, un petit peu, favoriser ceci ou cela, ça n’en fait pas des justificatifs fiscaux légitimes.
8/ L’Etat chercherait à minimiser ce qui abîme la santé des gens ? Alors qu’il leur vend alcool, tabac, essence benzénique et gasoil à microparticules toxiques ? (et pourchasse très violemment la concurrence, des drogues officiellement illégales)…L’argumentaire « santé » me parait peu crédible. Et puis, l’effet morbide physiquement de l’immobilité, j’en ai entendu parler, c’est vrai (que ça fait partie du discours ambiant, et c’est vrai que je suis tout rouillé, passible d’arrêt de travail pour lumbago ou quoi), MAIS mes derniers collègues en arrêt de travail l’ont été pour « accident de basket », « entorse de la cheville en cross » (et « blessure genou-volant en auto-tamponneuse » côté vie sociale, dite aussi obligatoire par les fonctionnaires sociologues, punissant la vie intérieure – refus d’adoption etc.). Il y a le pour et le contre, je pense, sauf à truquer les chiffres/décomptes pour cacher ce qui gêne le discours officiel (du Ministère des Sports, ici).
9/ Moi ça ne me semblerait pas inutile de former les jeunes à l’intelligence critique, en cassant les dogmes républicains (au sens de « pour la démocratie indirecte »), scientifiques, religieux. Et législatifs, judiciaires, administratifs, tout. Mais oh non, l’utilité pour les gens n’est absolument pas le but, la seule utilité qui compte est d’endoctriner les futurs adultes à approuver la pourriture en place.
10/ Euh, « un "esprit sain" dans un corps sain » ce sont des mots m’attaquant sèchement, puisque je suis classé malade mental, notamment parce que ma philosophie est interdite : elle démolirait la science, dominante. Qui me casse donc en légitime défense. Comme Staline enfermait en « esprits malades » les dissidents, qui prouvaient leur maladie d’ailleurs en se sentant persécutés (alors qu’on les rouait gentiment de coups pour les guérir…). Tout le discours officiel est à foutre à la poubelle pour véritablement penser avec honnêteté, et que les esclavagistes romains aient raconté ceci ou ça, dans leur langue usine à gaz à déclinaisons inutiles (encore pire que nous), je m’en fous, oui.
11/ Absolument, on peut/devrait tout remettre en question. Les Maths à l’école, ça sert à acquérir la logique repérant les escrocs voleurs légaux (et je casse à tour de bras les protocoles pharmaceutiques, officiels et mathématiquement faux, quitte à tuer, pour faire un max de fric)… Mais rien à foutre du latin, il suffit qu’un dictionnaire étymologique dise d’où viennent les mots, ça suffit, peu importe le reste (sauf passionnés, si ça existe, mais en option, pas à payer obligatoire non). Je comprends qu’une entreprise ait besoin d’employés formés, mais ils sont formables à leur travail pour cent mille fois moins cher que ce que font dix ou vingt ans d’Education. L’échec total du système classique français, par rapport au modèle allemand d’apprentissage, a toutefois été reconnu, et un mouvement de rééquilibrage a commencé. Mais diminuer de 50% les « cours » ne fera jamais mettre au chômage la moitié des profs, pas question ! Ils feront grève, bouleversant la vie professionnelle des parents, catastrophe économique partout, sauf à laisser les enfants se faire kidnapper, et les profs obtiendront ce qu’ils exigent, comme d’habitude. Ça me rappelle que la « grève des étudiants », en 1968 et autre, qu’est-ce qu’on en avait à foutre ? Tous les étudiants en psycho-sociologie, cent fois plus nombreux que les « besoins » (quasi nuls hors planques fonctionnaires), s’ils arrêtent les études, où est le problème ? Quand il n’y a pas risque de faillite faisant pression sur un patron pour qu’il soit moins esclavagiste, la grève me parait insensée. Oui : tout remettre en question.
12/ Si j’ai une fuite d’eau chez moi (ou une serrure coincée), j’ai immensément besoin d’un plombier (ou serrurier) sachant faire ce que je ne sais pas. Mais qu’il parle en latin ou cite Molière, je n’en ai rien à foutre, je classe ça en loisirs avec le dessin et la musique. Je serais d’accord pour former des plombiers/serruriers, pas pour enseigner (avec argent réquisitionné) latin, théâtre, dessin, musique.
13/ L’Education nationale n’éduque absolument pas à grandir soi-même mais à admirer les prétendus « grands hommes ». Elle éduque à la stupidité, à gober les mensonges politiciens. J’ai été effaré suite à l’affaire du Boeing malaisien abattu par un missile indépendantiste en Ukraine. J’ai répondu à un éditorialiste aéronautique scandalisé par cette affaire : « Eh, si Hollande, Merkel et Obama n’avaient pas refusé le référendum d’indépendance (ces chefs d’état violant le Droit de l’Homme à l’autodétermination – tout en nous bassinant que la Chine méchante ne respecte pas les Droits de l’Homme), cette guerre n’aurait pas eu lieu, cette erreur de cible non plus ». Il m’a répondu « Ah oui, bon dieu, c’est vrai, je n’y avais pas pensé ! Mais personne n’en parle, alors je ne vais pas me risquer moi tout seul à dire ça ! ». Oui, une immense stupidité des masses, c’est ce qui est voulu. Gobant la propagande officielle. Eduqués à gober, surtout pas éduqués à penser (penser par soi-même ? calamité ! antisémite !)… Et que cet endoctrinement à la stupidité soit payé par l’impôt, imposé par loi du plus fort, oui je trouve ça complètement abject. L’école française me semble une usine à crétins, éduquant à admirer des prétendus grands, avec interdiction de contester par soi-même, de chercher les contradictions, détecter les problèmes, inventer les solutions. Non, ça ne fait pas grandir, on grandit par soi-même, malgré l’école, j’ai l’impression.
14/ Non, mon système n’est nullement la fortune privée broyant les masses. Si les gens étaient lucides, la majorité des pas-riches ponctionnerait la minorité des très riches, tous des voleurs. Enfin… je suis content d’avoir un ordinateur avec Windows à-la-Bill-Gates et des chansons douces de Don Williams, est-ce que ça veut dire que je suis d’accord pour qu’eux soient milliardaires épargnés ? Pas du tout : si Bill Gates n’avait pas été là, un autre aurait fait pareil (et peut-être sans dire crotte aux clients prisonniers, comme le fait Windows qui n’a jamais mis de routine pour afficher à la McIntosh les tailles de répertoires dans les listes), et je pense qu’un disque doit être vendu à prix coûtant, + rémunération décente pour les chanteurs et musiciens, sans prix déconnectés du coût pour faire fortune. (grand principe Marketing : on vend au prix que les gens acceptent de payer, vers le haut ça n’a rien à voir avec le coût). Pour ce qui est de la politique, on me répondra que – si ce que je dis était vrai – la gauche gagnerait toutes les élections, ce qui n’est pas vrai. C’est une erreur d’interprétation. La gauche n’est pas en faveur des pas-riches mais en faveur des fonctionnaires (et leaders syndicaux et refuseurs d’emploi). Et il y a deux branches : soit tout le monde serait fonctionnaire, façon communiste (et presque tout le monde sait que ça ne marche pas, puisque cela prime le refus d’effort et conduit à la misère), soit une grande partie serait fonctionnaire à salaire occidental, façon socialiste française (et les patrons saignés pressurent encore plus leurs petits employés, vraies victimes du système). Et la droite gagne beaucoup à surfer sur la xénophobie, ce que la gauche fait moins (elle le fait aussi, en se clamant patriote, mais un peu moins).
15/ Le problème de l’éducation publique imposée, c’est que le payeur n’a aucun droit à refuser, là. C’est comme sous l’ancien régime où l’Eglise ponctionnait tout le monde pour assurer à chacun une éducation religieuse équivalente. Pourquoi on n’a pas le droit de dire : « non, pas d’accord, si je paye, je paye ce que je choisis » ? (Et je le disais plus haut : voter n’assure en rien que ce qu’on préfère sera appliqué par la personne recevant cette voix).
16/ Le système « à pays », avec paradis fiscaux bien sûr, est entièrement aménagé pour le profit exponentiel des non-partageurs. Au contraire, avec (à la façon de mon rêve) un monde uni et taxation des profits indécents, ce serait résolu. Ça ne se fera sans doute jamais, mais sur le principe, je pense ne pas dire n’importe quoi. Contrairement aux menteurs politiciens (socialistes « ennemis de la finance » mais s’en mettant plein les poches discrètement, libéraux « partisans de la grandeur de la France » pour ne pas partager au mérite)…
17/ A cinquante mètres de chez moi, côté désert opposé au centre-ville, d’une petite ville tranquille, un enfant a été poignardé de 120 coups de couteau récemment. Un illuminé religieux n’ayant pas trouvé ce qu’il cherchait. Hum, oui, je fantasme peut-être, mais je pense qu’il était téléguidé (par CIA/Mossad/Services Français) pour venir me couper la tête. La menace n’est pas un Palestinien anti-arabe, mais un brimé Palestinien se trompant de cible en croyant que tous les Occidentaux sont pourris racistes comme nos élus et tribuns unanimes (ou la menace est un Islamiste voulant le monopole de la contestation du racisme judaïque, sans se contenter de la simple logique, rendant inutile son Coran). La menace n’est pas un Juif antisioniste, mais un Sioniste fanatique, Israélite ou chrétien protestant ou autre, terrorisé à l’idée que l’évidence énorme (contre le racisme dominant grâce à Hitler, post Hitler en prétendue réparation) soit énoncée et (évidemment ?) entendue. L’école et la télé ont beau abrutir sévèrement, les masses restent suspectes d’intelligence logique, potentiellement… On a tué pour moins que ça, les « graines du Mal » osant contester les dominants. Et un philippin kidnappeur d’Occidentaux (blancs donc riches), c’est la routine quotidienne là-bas, et y penser comme possible détermine les déplacements possibles ou « à éviter », c’est ma belle-famille qui le dit, pas moi-même, naïf plutôt jugé « trop confiant » là-bas. Quant à la guillotine supprimée, c’est une autre question, dérangeante : comment les élus ont-ils pu supprimer la peine de mort (envers les violeurs tueurs d’enfants) contre l’avis populaire… Mais je suis persuadé que les très gêneurs sont discrètement éliminés sans procès, ici comme en Russie ou ailleurs.
18/ Je voulais dire : des enfants shootent dans des ballons avec ou sans prof, ça ne justifie pas de saigner la population pour aménager ça, choyer les hurleurs normaux pour optimiser leur performance en écrasement des faibles. Enfin, plein de gens dressés par la télé veulent la victoire de notre équipe contre les bougnouls méprisés d’en face, mais pourquoi n’est-ce pas une contribution volontaire, pour les gens intéressés en ce sens, exclusivement ? Et, quant aux chatons qui « jouent » à se battre, je ne suis pas convaincu, n’étant pas dans leur tête : les enfants humains aussi se chamaillent en copiant les rapports de domination/écrasement des adultes, mais les faibles, victimes, n’aiment pas du tout ça, et ce n’est en rien un jeu pour eux, seulement un préambule à une vie trop dure, si moche pourrie (où les filles choisissent les mâles écraseurs, où les filles faibles sont violées par ces mâles écraseurs même si elles ne veulent pas). Innocents mignons, les petits chats ? Pas sûr, non.
19/ Monsieur B. professeur EPS « nouvelle génération 1968-74 » (non directif) voulait/souhaitait/encourageait qu’en EPS, on se détourne du football codifié pour créer, danser, expression corporelle, jouissance de son corps bougeant, en cadence (semi-masturbatoire en public ? il ne le disait pas ainsi). La plupart des garçons résistaient, préféraient le foot, mais la plupart des filles l’adulaient. Je pense que S. l’adorait, l’ayant eu comme prof l’année d’avant ? Si l’EPS avait voulu m’enseigner la danse proprement dite, j’aurais eu la note zéro puisque j’aurais refusé, et été puni à ce titre. J’aurais trouvé ça terriblement injuste, cette obligation, qu’aurait décidé un ministère ou quoi, sans référendum bien sûr, ou broyant les minorités en désaccord.
20/ Si on me dit que les tueurs en série sont compréhensibles : ils manquent de confiance en eux, et en tuant les gens qui les regardent de travers, ils se réconfortent sur leur propre capacité à concrétiser leurs envies… moi je dis non, ça n’excuse pas. Et S. en 1982 était devenue sioniste acharnée, apprenant l’hébreu, disant que sa vraie maison était Israël, etc. (Et moi j’acceptais tout, mais ça ne suffisait pas). Tant pis pour les Palestiniens expulsés ou tués, elle adorait les USA aussi, et tant pis pour les Amérindiens expulsés parqués ou tués… Gagner en confiance excuse-t-il le meurtre, la haine de l’autre ? et le rejet des aimants plus que pardonneurs : aveugles ? Par ailleurs, le mot « peu cultivé » me gêne, et c’est un autre scandale que j’attribue à l’école et aux médias suivant l’école : les réciteurs et admirateurs se clament supérieurs alors que les penseurs inventifs et plus logiques que les anciens sont écrabouillés de mépris, c’est une situation à vomir, cette injustice organisée.
21/ D’accord pour ces circonstances atténuantes (de tentative timide de séduction sans y croire), merci. Mais… une fois la victime séduite, et trouvée anormalement fidèle, pas normale sur ce plan des « jeux de séduction », il fallait s’excuser, essayer d’arranger les choses en amitié ou simple camaraderie lointaine. Avoir rejeté, tué, et re-tué, en refusant de revoir, même virtuellement via photo, c’est immensément différent, ça tient du meurtre. « Liberté de tuer », je trouve ça affreux.
22/ Je ne suis pas capable de comprendre comment on peut sciemment choisir de torturer, à mort, non. Incapable d’imaginer, je suis. Mais je ne suis plu’ amoureux d’elle, du tout, ayant compris (pour finir) combien elle était méchante, atroce, n’ayant que par hasard ressemblé une demi-année (de dépression nerveuse) à la copine idéale de mes rêves. Oui, cette copine imaginaire reste là, je suis clairement traumatisé, mais la vraie ne m’intéresse pratiquement plu’ – qu’en évacuation de souvenir encombrant, faute très lourde de ma part, choix erroné, et cristallisé, aïe.
  Mais c’est vrai que ça n’a rien à voir avec le paiement des profs d’EPS, c’est simplement que je ramène tout à mon problème principal, désolé.