Réfutation (par aléa majoritaire) de la sociologie
13/12/2015, par Tilleur Malcor [peut-être pas Jésus-Christ n°2 mais Le Messie, juif sous antischizophrène Solian]

dernier ajout
(grand merci à mon ami d'enfance Jimmy James qui m'a signalé ce livre important, ici cassé)

  Je suis en train de lire un livre socio-politique qui me choque, pas sur le fond d’observation ni sur le principe philosophique mais sur la forme pseudo-scientifique, pour se donner raison, à tort. Je vais ici l’invalider, prouver fausse cette erreur mathématique générale en sciences humaines.
- Contexte
- Partie I : réfutation mathématique
- Partie II : discussion philosophique libérée

Contexte
  Le livre en question est l’ouvrage « Qui est Charlie ? » par Emmanuel Todd, dont le palmarès final indique que c’est le 15e livre publié (1979-2015). Un ami m’a dit que « tout le monde » (médiatique) a incendié abusivement ce livre extrêmement sérieux, certes impertinent.
  Attention : je ne suis pas ici un de ces critiques classiques, s’offensant que pareil livre ose contester l’unanimisme « Je suis Charlie ». Au contraire, c’est la seule chose que j’approuve dans ce livre, mais pour de toutes autres raisons, et critiques encore, je l’expliquerai en partie II.
  Toutefois, pour prétendre avoir raison, scientifiquement raison, l’auteur Todd se drape de preuves mathématiques indéniables, et là je ne suis pas d’accord, car il s’agit d’une erreur mathématique, ce que je vais prouver ici, en partie I.

I – Réfutation mathématique
Préambule
  Todd affirme prouver que participer aux manifestations « Je suis Charlie » vient de l’appartenance aux classes supérieures (ou classes moyennes les suivant) et/ou au « catholicisme zombie » (se moquant d’une religion minoritaire). Il dit que le taux de participation (de la population des villes) aux manifestations est linéairement corrélé à telle grandeur comme le taux de fréquentation de la messe dominicale (hors Alsace-Lorraine sous Concordat à blasphème illégal). Plus précisément, il dit page 76 que sur 85 villes, le coefficient de corrélation est significatif (au seuil 1%) s’il dépasse 0,28 or +0,38 a été observé, extrêmement significatif ! donc vérité mathématique imparable !
  Et bien non, pas du tout. En mathématiques biochimiques (pharmaceutiques), j’ai prouvé que telle courbe de calibration prétendue linéaire avec un coefficient de corrélation linéaire R > 0,99 faisait commettre une erreur de 62% sur une des valeurs étalons, ce qui est une horreur et pas du tout une estimation valant preuve. J’étais donc persuadé qu’avec R = 0,38 seulement, Todd peut se tromper dans quelque chose comme 80% des cas.
Mise en forme mathématique
1) Je vais prendre une population dite A avec 85 « villes » (couples de valeurs) X, Y quelconques, en employant la fonction aléatoire de mon tableur domestique (stabilisée par Copier/"Coller les valeurs", sinon chaque frappe de touche modifie les valeurs, recalculées en faisant disparaître les chiffres pris en référence jusque là). Je vais vérifier qu’elles ne sont pas corrélées (ce qui serait un cas non aléatoire par hasard, qui fausserait tout), avec un R très faible proche de 0 (p-value > 1% et même > 5%).
2) Je vais sciemment introduire un biais : Y’ = moyenne de 4X et 1Y (donc très peu aléatoire, nettement déterminé par X). Je vais vérifier que X et Y’ sont alors bien corrélés, avec un R très fort proche de 1 (p-value très < 1%), c’est l’idéal des sociologues mathématiciens.
3) Ensuite, je vais prendre pour les premières 20% (soit 17 « villes » = 20% de 85) la valeur déterminée et pour les autres la valeur aléatoire. J’étais persuadé que la conclusion serait que ce Y' est globalement corrélé à X avec un R comme +0,38 certes pas voisin de 1 mais bien supérieur à 0,28. Or la « liaison » affirmée prouvée ne concerne que 20% de la population et s’avère totalement fausse pour 80% de la population, grande majorité. (Cela expliquerait qu’une majorité de lecteurs soient choqués qu’on affirme « expliqués » leurs actes par quelque chose ne les concernant en rien : il s’agit d’affirmation à tort, mathématiquement erronée).
4) Ce que je dis ci-dessus est une intuition. Avec les chiffres pris par hasard, j’envisageais que ce que je dis pour "80% aléa/20% déterminé" ne soit vrai que pour en fait "98% aléa/2% déterminé" ou au contraire pour "30% aléa/70% déterminé". Il conviendra de tester où se situe la limite.
5) Ce qui aura été fait sur une série de chiffres au hasard devra être recommencé sur d’autres séries comme B et C pour ne pas conclure « par hasard ».
6) Avoir décidé au point 2 une détermination un peu aléatoire 4X pour 1Y devrait être complété par une autre façon, moins aléatoire (10X pour 1Y) ou plus aléatoire (1X pour 1Y).
Résultats
1) (À 0% de détermination,) on obtient bien une p-value 55% (R= 0,07 pas > 0,28) très supérieure au « < 1% » du considéré significatif, donc la fonction aléa employée ne biaise pas.
2) (À 100% de détermination,) on obtient bien une p-value 0,000000000000% (R=0,972 très > 0,28) très inférieure au 1% limite du considéré significatif, donc la fonction « déterminé » employée fonctionne.
3) Avec 20% de déterminés, surprise : la p-value est de 11% au lieu des 0,5% ou 0,8% escomptés, donc il n’y aurait pas eu fausse affirmation de détermination.
4) La limite se situe entre 48% et 49% de détermination, donnant les p-value respectivement 1,1% et 0,3% (R 0,27 et 0,32). Quoi qu’il en soit : si 49% est déterminé et 51% aléatoire, le sociologue n’ayant rien compris affirmera que la détermination est prouvée, ce qui est majoritairement faux (51% des valeurs sont entièrement aléatoires)…
5) La population B (re-aléa) donne R = 0,009 aléa (effectivement < 0,28), R = 0,975 déterminé (efectivement > 0,28), p-value 14% avec 20% de déterminé (surprise confirmée, non significatif), basculement entre 34% et 35% de déterminé (p-value respectivement 1,5% et 0,3%, R 0,26 et 0,32). Donc si 35% est déterminé et 65% totalement-aléatoire, le sociologue n’ayant rien compris affirmera que c’est déterminé (alors que c’est faux pour la grande majorité des gens : 65%). Il ne paraît pas nécessaire de tester une population C : il apparaît que le taux de non-détermination en présence d’une fausse conclusion de détermination est divers (une fois 51%, une fois 65%), il peut sans doute « par hasard » se trouver inférieur à 50% (la fourchette « 51% à 65% » sur 2 cas pouvant devenir quelque chose comme « 19% à 83% » sur 20 ou 50 cas), cela ne valide pas pour autant la méthode sociologique, très souvent très mauvaise.
6) Avec une détermination moins forte (Y’=moyenne de X et Y sans pondérer 4 pour 1), la population A donne évidemment une moindre corrélation à 100% de détermination (R = 0,74 au lieu de 0,97), et le basculement en significativité se fait entre 56% et 57% de détermination (p-value 1,2% et 0,99%). Cela confirme qu’effectivement, on peut parfois devenir significatif quand plus de 50% de la population est déterminé. Avec une détermination plus forte (Y’ pondérant 10X pour 1Y), la population A donne une corrélation accrue à 100% de détermination (R= 0,995 au lieu de 0,972), et le basculement en significativité se fait entre 43% et 44% de détermination (p-value 1,2% et 0,90%). Evidemment, cela confirme qu’il suffit de moins souvent une détermination accrue pour obtenir la même chose. Toutefois, il est utile de voir qu’on ne descend pas aux 35% de la population B avec détermination standard : il semble que le taux de détermination impacte beaucoup moins que le hasard des aléas, sur un effectif moyen comme 85 valeurs.
Bilan : je viens de prouver que quand une corrélation sociologique est dite prouvée mathématiquement avec risque <1% de se tromper, la détermination affirmée certaine peut toucher une petite minorité de gens, comme 35%, et s’avérer fausse pour la grande majorité des gens. La sociologie statistique est donc une supercherie. Durkheim, Weber, Todd : poubelle ! (Pour le voir, il ne fallait surtout pas gober les cours professoraux, même universitaires « supérieurs », avec « contrôle de "connaissances" » mais il faut commettre l’affront de vérifier, avec esprit critique).

II. Discussion philosophique libérée
  Même si Todd est totalement dans l’erreur quand il affirme « prouvées mathématiquement » ses conclusions, il pointe judicieusement le scandale de la réaction unanimiste des médias (et donc de la population endoctrinée) dans l’affaire « Je suis Charlie ». L’esprit critique avait disparu, et des enfants de 7 et 9 ans étaient entendu par la police pour avoir osé « ne pas respecter la minute de silence » (les parents suspects étant alors convoqués pour investigation), comme en dictature extrémiste, oui.
  Mais Todd se trompe totalement dans son diagnostic. Il estime que les classes supérieures ont été le moteur « Je suis Charlie », pour le prétendu Bien, alors que la population reste viscéralement antisémite. Je ne suis absolument pas d’accord :
- Les classes de dominants (cadres, auteurs publiés) ne sont en rien les gens « supérieurs », mais les plus ambitieux et/ou les plus pistonnés, écraseurs, ça n’a rien de gens automatiquement "bien", ou même "mieux".
- L’antisémitisme n’est en rien un mal raciste incontestable (comme l’affirme la propagande médiatique unanime, et Todd aussi), il s’agit en fait d’un jeu de mots. Le vrai antisémitisme est certes un racisme anti-bébé-Juif, mais par amalgame stratégique, les leaders Israélites (et leurs alliés) emploient ce terme pour condamner toute hostilité politique au racisme judaïque, anti-goy. Etre hostile au déloyal piston intra-communautaire ("mafia juive", tricherie aux concours de médecine etc.) est ainsi déclaré (humanisme) "antisémite". Frapper un porteur de kippa (affichant ostentatoirement sa conviction raciste que Dieu universel aime les Juifs et méprise les goys, sale race à conversion interdite dans le judaïsme) c’est classé acte de haine raciste unilatérale injustifiable. Erreur, ultralourde. C’est grave et dangereux, car cette injustice génère une haine aveugle, en face germant la colère aveugle « oui haïssons les Juifs, tous, même les bébés », mais à cacher les coupables derrière les innocents, il y a un avantage stratégique : on peut montrer la haine envers des innocents, et obtenir à ce titre réparations et avantages encore accrus, intouchabilité de son racisme à soi. Quelle horreur. Todd n’est donc pas forcément aveugle stupide, il est peut-être menteur stratégique. C’est aussi grave et nul, et cela vole la place chez les éditeurs/libraires/etc., comme d’habitude.
- Si je disais qu’il y avait chez Todd surtout scandale mathématique, plutôt que philosophique, c’est que l’aberration/aveuglement philosophique est hélas la norme dans notre société intégralement pourrie. Par contre, Todd pour faire savant donnait ici des chiffres et des méthodes mathématiques, écrasant l’ignare victorieusement mais… donnant le bâton pour se faire battre, par le vrai mathématicien (amateur) que je suis. Et je suis juif comme Todd mais ça n’empêche en rien d’être honnête, je le prouve ici. Et je répète : cacher les coupables derrière des innocents est éminemment grave, surfant sur la vague de colère au risque de nous faire massacrer. Et c’est précisément là tout le sujet « Charlie », mal abordé par Todd : les manifestants et organisateurs clamaient « Oui à la liberté sans limite » tandis qu’était menacé de prison l’antisioniste comique Dieudonné, pour « incitation à la haine raciale ». Or se moquer du judaïsme et du sionisme est se moquer du racisme et non attaquer des bébés pour crime de race (« sang impur » comme clame par contre l’hymne national français, raciste et légal, presque obligatoire…). Et la guerre occidentale contre l’Islamisme inclut l’écrasement du Hamas, seul antisionisme restant actif. Et cette guerre Occident-Islamisme date du 9/11 World Trade Center, attaquant les USA dont le droit de véto ONU empêchait systématiquement le monde de punir Israël (refusant racistement le retour des Palestiniens expulsés pour crime de ne pas être nés Juifs). Oui, il était là le sujet « contre "Je suis Charlie" », Todd ne l’a pas vu du tout, ou n’a pas voulu le voir. Prendre la tête de la fausse contestation est certes commun, stratégique affreux, comme les historiens Israélites s’étant offusqués de la Loi Gayssot (idolâtrant la Shoah) avant de reculer d’un pas comme prévu : « bon d’accord pour cette loi mémorielle, là, mais alors : aucune autre ! » (« justifiant » la recréation d’Israël ethniquement purifié, et sans imposer le traitement similaire du génocide amérindien, ayant fait la fortune des financiers d’Israël). Malhonnêteté, racisme caché. Et criant au racisme (se prétendant victime du seul racisme) si on le dénonce...
  C’est totalement abject immonde, mais ça marche "super"... tant le monde est dominé par les menteurs (et idiots). Comme ce dominant auteur Todd, donc "pour Charlie" comme ce « contre "pour Charlie" »... hop, le hold-up (de la contestation véritable, intelligente neutre honnête, et pas islamiste) est commis...

Précision (13/12/2015 après-midi) :
  Je ne sais pas si quelqu’un me répondra un jour, mais j’objecte moi-même à ma démonstration : s’il y a 35% de détermination certaine, n’est-il pas logique de dire qu’il y a assurément détermination (avec risque <1% de se tromper) ? La réponse est non dans le détail, car c’est une erreur sociologique de dire que toute la population est sous un facteur 35% de détermination, alors qu’en fait 35% des cas sont plus ou moins déterminés et 65% sont totalement aléatoires sans aucune détermination.
   D’ailleurs, en poussant la logique à la limite, on pourrait aboutir à une aberration : prenons 85 villes, avec 84 sans aucun lien entre X et Y, et 1 avec X = Y par convention officielle automatique, alors l’hypothèse nulle « X et Y sont 100% indépendants » est assurément fausse, donc on pourrait dire que X est lié à Y avec 0% de chances de se tromper, alors que cela est faux dans 84 villes sur 85 (98,8%) ; bref 98,8% d’erreur impliquerait que l’on a raison avec risque 0%, c’est une supercherie mathématique, je le confirme.

Complément (14/12/2015) :
  N'importe qui peut vérifier ce que je dis en recréant des suites aléatoires (donnant chacune un résultat un peu différent), mais je présente ci-dessous les listes que j'ai utilisées, pour prouver (à un pointilliste vérificateur éventuel) la véracité de mes estimations. [Les p-values viennent elles de T-Student à N-2 ddl = R/racine((1-R²)/(N-2))]


Post-scriptum philosophico-politique.
  J’ai achevé la lecture du très mauvais livre « Je suis Charlie » (quoique très intéressant à démonter), et je confirme totalement mon jugement initial, écrit en cours de lecture. Les éléments supplémentaires à ajouter sont au moins cinq :
1- La confirmation sur la fausse supériorité. Todd clarifie ce qu’il appelle « classes supérieures » : les gens diplômés de l’université, tandis que sont inférieurs les gens en échec scolaire et sont intermédiaires les juste-bacheliers, et grâce à sa très haute culture il explique que les Finlandais sont premiers d’Europe en tests d’intelligence du fait de leur religion ancestrale modifiée par impact de la religion suédoise autrefois envahissante. J’ai l’impression que Todd estime que lui socio-anthropologue multi-publié écrit pour les supérieurs (en Culture), ce qui le place lui en supérieur aux supérieurs, et je ne suis absolument pas d’accord. La supériorité finnoise vient du fait que le finnois est une langue transparente, sans gendarmer la pensée par des montagnes d’imbécilités obligatoires punissantes, à la façon de l’usine à gaz qu’est la langue française. Et la plupart des psychalanalystes hautement diplômés par l’Université sont des ânes ayant gobé comme Vérité des hypothèses tordues de l’obsédé sexuel Sigmund Freud. Todd semble un nul parmi les nuls, il fait simplement partie des dominants, vraisemblablement par piston intra-communautaire déloyal (il trouve normal que les cousins s’entraident, surtout parmi les Juifs, et il considère que c’est la clé essentielle du succès social).
2- Le malentendu sur la circoncision. Todd s’offusque des lois modernes allemandes contre la circoncision des garçons, qu’il dit être des lois « antisémites » (en prétendant protéger les enfants), mais dit-il… heureusement le président d’Israël est intervenu pour faire annuler ces lois allemandes… Je suis effaré. L’antisémitisme est un racisme pourchassant les individus d’origine hébraïque, même les bébés, cela n’a rigureusement rien à voir avec la condamnation de tel rite de la religion judaïque. Certes, les dictionnaires considèrent que le mot Juif désigne à la fois les bébés d’ascendance hébraïque et les pratiquants des rites Israélites, mais cet amalgame est horriblement grave, cachant le problème. Ce problème est que le caractère non-prosélyte de la religion judaïque la réserve à la prétendue « race élue du Dieu universel », donc raciste, à adeptes racistes. Mais Todd disant que le danger raciste est français anti-arabe et arabe anti-juif (à tendance contaminante en français anti-juif) n’envisage pas une seule seconde que la source est le racisme israélite anti-goy. Soit il est nul aveugle, soit il cache les choses menteusement, et ça ne mérite pas davantage publication. De même, il n’est en rien gêné que le président Israélien dicte la loi du monde, il n’envisage pas une seule seconde qu’il y a là un scandale de domination abusive entraînant pour le moins rancœur. Et il clame que le christianisme a pour valeur l’universalisme égalitaire en « oubliant » totalement l’épisode de la Cananéenne (Evangile de Matthieu), où l’Israélite Jésus a clamé que les non-Juifs sont des chiens. Et comme les Israélites antiques ont massacré et asservi les Cananéens jusqu’aux bébés (avec totale approbation par Jésus), les Chrétiens se disant « nouvelles tribus d’Israël » ont massacré et asservi les Amérindiens jusqu’aux bébés, faisant à terme de New York la plus grande ville juive du monde, dominant le monde. Mais Todd n’y pense pas bien sûr, ça gênerait (casserait) son discours manichéiste avec les méchants français antisémites et les gentils Juifs victimes éternelles.
3- Le « tous républicains » incroyable. Todd se croit supérieurement lucide en affirmant que tout le monde est républicain, non seulement la droite-gauche qui le clame mais aussi l’extrême-droite qui repose en fait sur une base égalitaire (niant le caractère humain des « incapables de s’assimiler »). Il ne lui vient pas à l’esprit une seule seconde que des individus comme moi nient le caractère démocratique de la république (sans référendum d’initiative populaire, qui soumettrait les politiciens au peuple). Il n’a rien compris, alors il pérore fièrement, en osant des mots offusquant tout le monde dans les salons de la société supérieure (méprisant totalement la vile « populace » et le populisme), il se trouve génial. A tort, totalement.
4- L’endogamie sans problème. Todd se moque d’Eric Zemmour, célèbre chroniqueur qui dénonce le manque d’intégration des arabo-musulmans en France, alors qu’il s’agit d’un adepte du mariage endogame (juif d’Afrique du Nord marié à une Juive d’Afrique du Nord) davantage que les franco-arabes qu’il condamne. Todd, lui, dit descendre de 150 ans de mariages juifs endogames mais avec un mariage mixte ensuite. Là encore, il ne lui vient pas à l’idée que l’endogamie exprime le rejet raciste de l’autre. Oh, il n’y songe pas une seule seconde : accuser les Israélites de racisme serait classé antisémite, donc raciste puissance mille ! Ce Todd est soit un idiot profond soit un menteur malhonnête, évidemment publié, lui. Cela vaut preuve par l’absurde, du problème colossal de cette société pourrie.
5- Conclusion ratée. Dans sa conclusion, Todd se base sur le « droit au blasphème » sans penser (coïncidence) que le comique antisioniste Dieudonné était menacé de prison au moment même des manifestations pour la liberté de profaner (sous-entendu donc : sauf se moquer du judaïsme sacré, cela est totalement intolérable). Et cela change totalement la donne. Au grand débat public sur la liberté, ces semaines-là, une beurre (jugée inférieure par Todd) a demandé pourquoi cracher sur l’Islam était prétendu liberté magnifique et cracher sur le judaïsme était prétendu haine raciale inadmissible… Sans autre réponse que « ceci exprime la haine antisémite qui couve partout ». Misère… Tout au contraire de ces faux penseurs, dont Todd, je dirais que le monde occidental obéit au judaïsme dominant. Les seuls antisionistes actifs restant les Islamistes, l’Islamisme est devenu l’adversaire de la nouvelle guerre, en emprisonnant simplement les autres antisionistes, ou en les poussant comme Dieudonné à chercher des financements islamistes. Pas un mot de cela chez Todd, non, il est juste passé à côté du sujet, avec immense fierté, immense nullité. Sur la dernière page, il conclut par une autre erreur, mineure mais significative : « le différentialisme se manifeste particuliérement par un refus des hommes du groupe dominant de prendre femme dans le groupe dominé. Ainsi, le taux d’unions mixtes est-il aux Etats-Unis quatre à cinq fois plus faible pour les femmes noires que pour les hommes noirs. » C’est là affirmer Vérité une hypothèse, en choisissant d’ignorer les hypothèses concurrentes. Par mon histoire matrimoniale personnelle, j’ai été amené à voir de près la question des unions mixtes, et la situation n’a rigoureusement aucun rapport avec ce que professe Todd : le gradient noir-blanc-jaune est parallèle à la scission homme-femme, et l’homme idéal super-viril est un grand noir musclé, l’idéale super-féminine est une petite jaune effacée ; alors, au milieu, les françaises (et étasuniennes européennes) tendent à choisir des hommes noirs, quand les français (et étasuniens européens) tendent à choisir des femmes asiatiques. Mais l’endogame Todd n’y comprend rien, puisque ne concevant guère d’entorse au mariage juif-juive, toute hostilité à la pression en ce sens étant classable odieusement « antisémite »…

Explication ? (31/03/2016)
  A la réflexion, il me semble que je comprends l’erreur de la sociologie : il s’agit de l’interprétation littéraire, non logique, d’une négation. En effet, les statistiques disent « nous avons démontré faux qu’il n’y a pas de lien », et les sociologues en déduisent à tort « nous avons démontré vrai qu’il y a un lien indubitable ». Eh bien non : le lien n’est pas forcément général mais peut être minuscule, négligeable, généralement faux.
  C’est comme en qualitologie et bio-industrie : les statistiques disent « nous avons démontré faux que le produit est très mauvais », et les qualitologues ou bio-industriels en déduisent à tort « nous avons démontré vrai que le produit est bon ». Eh bien non : le produit n’est pas forcément bon mais peut-être un peu mauvais.
  Le drame est que sont aux responsabilités non des matheux logiciens mais des littéraires farcis de Culture et maîtres en bla-bla n’importe comment, au risque du total contresens. Puisque toute la recherche en sociologie (et/ou Sciences Humaines en général) mérite ainsi peut-être la poubelle, l’enjeu est de millions d’Euros/Dollars, mais ce n’est effectivement rien comparé aux enjeux industriels, qui se chiffrent en milliards d’Euros/Dollars et centaines de milliers d’emplois – la lucidité est en franc danger d’élimination (meurtre ou « accident » ou internement « psychiatrique »)…