Douteuses analyses d’innocuité (en nuage de fumées accidentelles)
par « Labtech Hplc Cme », diplômé en biologie-biochimie, sceptique, en invalidité mais ayant 34 ans d’ancienneté en analyses
le 01/10/2019

dernier ajout

   Actuellement, les informations télévisées disent qu’une usine chimique dangereuse (classée « Seveso ») a brûlé dans la ville de Rouen, inquiétant immensément les habitants voisins, quant à la dangerosité de l’air et des suies retombées. Le gouvernement tente de les rassurer en disant que les analyses sont en cours et seront intégralement rendues publiques sans rien cacher. Oui mais… moi qui ait été professionnel confirmé dans de telles analyses (chromatographiques), je donne raison au public qui doute, et je peux appuyer cela d’arguments technico-scientifiques, embarrassant peut-être les autorités, suspectes.

Principe de base
  Je n’arrive pas à imaginer comment pourra être rendue une réponse « honnête et rassurante » comme escompté. Enfin, il y a 4 possibilités de réponses :
- Pas-honnête pas-rassurante (cas paraissant impossible car les autorités n’ont aucun intérêt à affoler à tort, mais une analyse non officielle alarmiste pourrait tomber dans ce cas)
- Pas-honnête rassurante (ce serait un mensonge criminel, comme pour le nuage de Tchernobyl « n’ayant pas franchi le frontière », c’est ce qui est craint par le public, sceptique, à raison selon moi)
- Honnête pas-rassurante (d’accord, c’est facile à prouver chimiquement, en identifiant des poisons connus, par exemple par chromatographie et/ou spectrométrie de masse)
- Honnête rassurante (c’est le but revendiqué, escompté, MAIS je ne comprends pas comment y parvenir, je vais m’expliquer).

Mode d’analyse
  Le principe d’analyse est la recherche de nombreux poisons possibles en mélange complexe, par technique séparative. En chromatographie avec identification par le temps d’élution (et éventuellement spectre d’absorbance), ou en spectrométrie de masse avec identification par le temps de vol (ou autre paramètre), et peut-être en RMN que je connais peu, on peut voir si tel poison (de l’usine avant incendie ou produit de combustion connu) est présent, prouvé et donc c’est la cas « honnête pas-rassurant ».
   Mais si on ne voit aucun des poisons cherchés, ça ne prouve en rien de rien qu’il y a absence de poison inconnu.
- S’il y a des produits inconnus qui sont détectés, il est quasi impossible de les récupérer pour en étudier la toxicité car l’analyse (normale) est destructive. Enfin, on peut imaginer une forme de chromatographie préparative, récupérant des fractions d’éluat à la sortie de l’analyseur, mais ce n’est pas simple à étudier ensuite : le produit n’est pas récupéré seul mais avec une phase de transport (dans la machine d’analyse et son détecteur) qui est habituellement toxique par elle-même (avec acétonitrile ou méthanol), sans donner accès à la toxicité du produit étudié seul. Enfin, avec phase d’évaporation/reprise on peut peut-être éliminer les solvants volatils, mais il ne faudrait pas que le produit inconnu soit lui aussi volatil sinon il serait perdu ; et même s’il n’est pas perdu, ces phases longues peuvent le dégrader, lui faisant perdre son activité biologique d’où faux rendu rassurant en final. Et la toxicité serait immensément longue à étudier : tester sur des animaux de laboratoire par divers modes d’administration ? en étudiant les effets à court/moyen/long terme/et sur bébés générés éventuellement malformés ou génération suivante à longévité réduite (ce qui exclut réponse rapide officielle requise). Et de toute façon il y a le risque que le produit soit non toxique sur animaux mais toxique sur humains, et le test de toxicité/mortalité sur humains est interdit (depuis qu’esclavage/apartheid/indigénat sont illégaux, et bien que les comités de bioéthique soient composés de religieux vénérant des textes sacrés approuvant l’esclavage…).
- Si aucun produit inconnu n’est détecté (et aussi : si tous les produits inconnus détectés sont non toxiques), cela ne prouve en rien qu’il n’y a aucun poison inconnu non détecté. Même les détecteurs dits « universels » (diffusion de lumière etc.) ne détectent assurément que ce qui est connu, et leur universalité n’est qu’une hypothèse pas encore contredite, ce qui comme toute prétendue « loi scientifique » vaut « théorie en instance de réfutation ». Qui plus est, pour les produits inconnus, on n’a rigoureusement aucune indication établissant que la sensibilité du détecteur est plus basse que la dose toxique (donc il peut y avoir dose mortelle biologiquement mais physiquement trop faible pour être détectée sur l’analyseur).

Dernière minute
   Aux informations LCI de 13h30, une Mme Mony de l’INSERM (pour les analyses officiellement commandées) confirme ce que je dis :
- On ne trouve que ce qu’on cherche.
- On peut retrouver les produits de départ avant combustion, connus et avec fiches de sécurité documentées, mais on ignore la toxicité de possibles produits générés par la combustion [j’ajouterais : à telle ou telle température, à partir de mélanges complexes indéterminés, causant réactions chimiques créant de nouvelles molécules, pas forcément décrites ou même détectables].

Ma (1e ?) conclusion
   Avec ou sans analyse chimique, il semble très abusif d’affirmer « il n’y a rien de dangereux dans ce nuage et ce qui en est retombé ».
   La science honnête n’est pas rassurante mais sceptique en la matière. (Il ne reste que deux cas honnêtes : résultat pas-rassurant ou absence de conclusion).
   Hélas, la requête politique (du client public payant ces analyses) est de rassurer sauf s’il y a danger prouvé, or ceci n’est pas scientifiquement possible : si rien de dangereux n’a été vu, ça ne prouve pas du tout qu’il n’y a rien de dangereux (il peut y avoir quelque chose de dangereux et pas vu).
   J’imagine que la fausse solution sera l’habituel mensonge industriel « pas prouvé-mauvais » = « prouvé pas-mauvais ». C’est mathématiquement faux, logiquement faux, mais validé par les autorités menteuses (en France/Europe comme aux USA), alliées au mensonge industriel (pseudo-statistique : « validation par non-significativité ») pour faire du fric (taxable)… Donc ici ça deviendrait : « pas prouvé-dangereux » = « prouvé pas-dangereux », c’est faux mais le but escompté aura été obtenu, en faisant taire les foules non diplômées, méprisées à tort, et les philosophes logiciens comme moi sont rares (et assassinables s’ils ne se taisent pas ? et le terrorisme c’est les autres, pas le camp ici, tout le monde est d’accord, parmi les vivants…). Comme d’habitude, la fausse science mentirait, en obtenant en échange de gros budgets reconnaissants, ayant rempli son rôle politique de propagande.
   Je soupire… je vais demander leur avis à deux amis, un plus haut diplômé que moi en Chimie et l’autre ayant l’expérience de la RMN (leur demander en discussion amicale hors travail). A suivre, peut-être.

---------- [Petit ajout 01/10/2019 soir :
- La télévision semble dire que la plupart des produits stockés dans l’usine Lubrizol incendiée étaient des hydrocarbures, et pour eux la technique d’analyse la plus pratiquée est je crois la chromatographie en phase gazeuse (destructive, sans méthanol ni acétonitrile) et non phase liquide (comme j’en ai l’expérience). Toutefois cette technique « phase gazeuse » a un autre inconvénient : elle débute par un très fort chauffage qui peut détruire certaines molécules (toxiques peut-être mais pas vues ensuite dans l’analyse). Enfin, des produits de combustion ne sont vraisemblablement pas des fragiles molécules à ne surtout pas chauffer, mais on peut quand même imaginer qu’un produit de dégradation (par chauffage) soit lui-même fragilisé, ne résistant pas à un second chauffage violent.
- La première conclusion officielle rendue a été « concernant l’amiante, pas de danger avéré » (un expert interviewé jugeant que l’amiante n’est pas du tout le problème numéro 1 ici). Si cela est le type de conclusion pour les autres domaines ultérieurement, il sera donc dit correctement « pas prouvé-dangereux », mais il faut que les gens sachent que ce n’est en rien rassurant, car ça n’a aucun rapport avec « prouvé pas-dangereux », ça veut seulement dire « pour le danger éventuel, on n’en sait rien, on n’est nullement en mesure de vous rassurer ». J’y crois peu, (à cette honnêteté/lucidité) mais on verra.
- Le reportage aux informations disait qu’un grave danger (ou le principal) était constitué par les particules fines de carbone (comme celles émises par les moteurs diesel), qui se logent au fond des bronches et causent des cancers bien plus tard. Effectivement, cela n’est pas chimique, pas mesuré par les techniques séparatives que je connais, mais relève d’autres appareils (pour lesquels je n’ai pas de compétences particulières suscitant objections). Quoi qu’il en soit, la création dans cet incendie d’un poison chimique inconnu reste une possibilité non détectée donc non démentie, tel était mon message.
- Le problème de fond me semble le prestige usurpé de la science (les blouses blanches étant devenues comme les religieux experts du monde scientiste moderne – voir les hurlement écologistes à la Greta Thunberg clamant "il faut croire les scientifiques puisque par définition ils disent la vérité indéniable !"). Le problème est que quand la demande est "prouvé-bon ou prouvé-mauvais ??", la Science devrait répondre "nous pouvons prouver mauvais mais prouver bon est impossible", perdant son aura et ses budgets, d'où la tentation colossale de répondre (à tort) "prouvé bon" quand ce n'est pas "prouvé mauvais".]

---------- Ajout 03/10/2019 :
- Une ex-collègue confirme avoir les mêmes conclusions que moi : les pics inconnus des chromatogrammes seront vraisemblablement affirmés chacun « pas prouvé-dangereux » donc « prouvé pas-dangereux », mensonge, pour rassurer abusivement et faire économiquement des économies, comme avec le nuage de Tchernobyl…
- Par ailleurs, je lis à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/incendie-de-rouen-la-liste-des-produits-décryptée-par-un-chimiste/ar-AAIcbdx?ocid=spartandhp : « puisque la société a donné la liste de toutes les molécules, on sait ce que l’on cherche. » C’est faux, mensonger : les molécules de départ (effectivement listées, connues) ont pu se mélanger en cours de combustion ou en tant que cendres/gaz, et cela peut générer des composants inconnus, pas encore décrits, donc pas cherchés. Et quand les graphes bruts d’analyse feront apparaître des « pics » (produits détectés) inconnus, affirmer leur non-toxicité est faux, il s’agit d’une hypothèse, corroborée en rien. Et en plus, il peut y avoir des produits non détectés, soit que leurs spécificités les rendent invisibles au détecteur, soit qu’ils aient été perdus dans le processus analytique (récupération, extraction, préparation à l’injection, volatilisation éventuelle, adsorption quasi-irréversible, etc.).

---------- Ajout 04/10/2019 :
- J’ai entraperçu hier l’interview de la porte-parole du gouvernement (à la télévision sur chaine BFM-TV passant mal, peu audible) ; et j’ai été choqué par ses mots concernant l’affaire Lubrizol : 1/ elle a répété que l’eau de boisson actuelle passe les tests de conformité sanitaire donc ne présente pas de danger ; 2/ elle a employé les phrases « je pèse mes mots », « on dit La Vérité ». Je ne suis pas d’accord : 1/ les analyses de contrôle pratiquées en routine cherchent exclusivement les poisons connus, sans aucunement envisager ceux qui peuvent être générés par les mélanges jamais vus propres à cet incendie, chauffés à température indéterminée pendant une durée inconnue, cela ne garantit en rien de rien qu’il y a absence de poison inconnu, pas cherché donc pas trouvé évidemment. 2/ il est effarant de voir les politiciens (et politiciennes) clamer de grands mots de certitude, ne prouvant que leur totale incompétence, leur manque de lucidité, leur injuste condamnation de la lucidité sceptique (que mon analyse techniquement argumentée conforte au contraire). C’est presque une caricature du problème inhérent à la république : la domination par de fausses « élites ». Concernant plus spécifiquement « La Vérité », le fait de croire que « la Science dit La Vérité, toute La Vérité, rien que La Vérité » est une idéologie, le scientisme radical, qui est au mieux un choix récusable (auquel on peut préférer telle ou telle croyance religieuse radicale aussi, tel ou tel scepticisme radical aussi), au pire une erreur (comme l’indique l’histoire des sciences, suite de correction d’affirmations erronées, pour ce qui est de simples « théories en instance de réfutation expérimentale »).
- Ensuite, hier à l’émission L’heure des Pros, sur chaîne C-News, l’affaire Lubrizol a été aussi abordée en me choquant : 3/ il y a hystérisation de la population au sujet de cet incendie alors qu’il y a zéro mort et zéro blessé ; 4/ cela montre que les sociétés sont devenues ingouvernables, mettant en doute la parole publique ; 5/ il faut (et suffit de) attendre les analyses abouties, sans se précipiter, et dans quelques jours on saura la vérité quant au danger là-bas. Je ne suis pas d’accord : 3/ même s’il y a zéro victime immédiate de toxicité aiguë, il peut y avoir vingt mille cancers créés, qui seront détectés dans trois ans, s’en inquiéter est très légitime, pas hystérique. 4/ les fausses « élites » sont certes fâchées que la population ne les croit plu’, n’obéisse plu’, mais c’est le prix de la démocratie qui a remplacé la royauté : ce n’est plu’ l’autorité illégitime qui commande et qui dit (prétend dire) le vrai, guidant à sa guise les « petites gens stupides », ceux-ci se rebellent, et détiennent théoriquement le pouvoir. 5/ c’est le sens de ma contribution chimico-toxicologique au sujet avec ce site : il est faux que les analyses pourront dire dans 8 ou 15 jours avec certitude qu’il n’y a aucun risque ; il s’agit d’une totale erreur de raisonnement, d’une fausse science, oubliant (ou interdisant dogmatiquement) les objections technico-logiques – la vraie conclusion sera soit « danger prouvé » soit « pas de conclusion » (ça fait descendre la Science de son piédestal, mais c’est le prix de l’honnêteté, intellectuelle et morale).
- Ensuite aux informations ont été émises des réserves aux propos rassurant des autorités (à confirmer) : peut-être qu’il y avait dans la fumée des dioxines, dont certaines sont cancérigènes, l’analyse dira s’il y en a ! Je ne suis pas d’accord : enfin, s’il y a des dioxines à des taux supérieurs aux normes exigées, ce sera montré facilement, c’est ce que je disais dès le début (cas « honnête pas-rassurant »), mais je crains que ce nouveau propos « peut-être des dioxines » soit un mensonge stratégique, pour clamer prochainement : « non, aucune dioxine trouvée (à taux supérieur aux normes), donc aucun danger ! », or c’est totalement faux : il ne s’agit en rien des seuls poisons envisageables, et se focaliser sur ces poisons-là semble préparer un très gros mensonge.
- Il était dit aussi que les prélèvements de suie avaient été effectués avec des lingettes puis envoyés à des laboratoires spécialisés, mais… je connais le problème qui se pose en pratique de laboratoire : rien ne prouve que la lingette récupère tous les composés, certains pouvant être fixés irréversiblement là où ils sont tombés (cela s’avérant grave quand ils sont tombés sur la tête des gens ou au fond de leurs bronches). En toute rigueur, on peut voir des poisons et alarmer, mais si on n’a rien vu ça ne prouvera en rien qu’il n’y avait pas de poison :


---------- Ajout 04/10/2019 bis : Discussion intéressante avec un pharmacien industriel
   A titre amical entre retraités et invalides, j’ai eu l’occasion de débattre de « crédibilité scientifique » avec un ex-collègue/chef d’autre service, qui est pharmacien de formation. Il a soulevé des objections intéressantes à mon interprétation :
- (Validation nettoyage :) comme le gouvernement cherche actuellement à clamer « il n’y a aucun danger avec le nuage de Rouen » (pour rassurer la population), notre employeur voulait documenter « il n’y a aucun résidu de fabrication antérieure sur la machine après nettoyage » (pour passer l’examen d’audit officiel). Et mon objection est la même : si on n’a rien vu comme restant/dangereux, ça ne prouve en rien que rien ne reste/n’est dangereux. Chimiquement, c’est imparable, mais « politiquement » (pas en parti politique mais en but pratique général) ce pharmacien explique qu’on choisit d’exposer ce qu’on a fait, et on estime ça probant même si ce n’est pas absolu, et si on pratiquait le doute absolu (légitime en principe), on ne ferait plu’ rien, on fermerait l’entreprise/évacuerait des millions de gens, etc. J’en conviens, mais à mon avis ce serait honnête d’avouer l’inconnu : au lieu de foncer menteusement à faire toujours plus sans envisager les objections, ce serait actuellement l’occasion (avec les discours écologistes sur la décroissance sous peine de catastrophe climatique) de stopper la course éperdue vers une croissance infinie, frénétique, pour oser le doute, ne plu’ vendre si on n’est pas sûr, ne plu’ cacher les objections (évidentes pour spécialistes) en profitant de la crédulité des gens (croyant que les blouses blanches disent le vrai incontestable)… Bref, même si je pense avoir raison sur le principe, il m’a expliqué une justification possible du mensonge, partiel ou complet.
- (Mieux actuel :) cet ex-collègue conteste mon idée qu’on a foncé n’importe comment en avant, scientistement dans le mal menteur. Notamment, il note qu’il y a infiniment moins d’intoxications alimentaires maintenant qu’autrefois, et revenir en arrière serait une calamité. A mon avis (à la réflexion – post discussion ensemble, car on a parlé ensuite de jardinage et légumes) : il est légitime et bénéfique d’instaurer des contrôles bioalimentaires pour voir s’il y a dans chaque aliment des Listeria, Salmonelles (et 5 autres bactéries dangereuses, par exemple) à taux détectable, ce qui fait jeter des aliments poisons, sauvant les victimes. Simplement, il faudrait ne pas prétendre garantir que puisqu’on a passé le contrôle sans refus, cela prouve que l’aliment est sans danger (il y a des microbes dangereux qui n’ont pas été cherchés, ou pas encore décrits). Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plu’ rien manger, donc mourir tous, non : il faudrait simplement avoir l’honnêteté de dire à la population que la science est inapte à garantir un « sans danger » absolu, elle ne fait que participer à gérer certains risques particuliers bien connus. Libre alors à la population votante (en démocratie) de dire si elle maintient son soutien (financier notamment) à cette science répondant imparfaitement aux questions ou si elle préfère donner ses sous aux oracles du pape, ayatollah, gourou, etc. ou prendre le risque total comme autrefois. Le doute lucide n’est pas mortel, et donc à mon avis cela ne justifie pas le mensonge faussement scientifique, qui est un abus de confiance.

---------- Ajout 05/10/2019 : Pensées nocturnes
  A la réflexion, il me vient trois autres idées dans le même sens, au sujet de ces analyses douteuses pour le nuage rouennais :
- Gaz (cas B’) : Dans le nuage qui a été généré par l’incendie (et qui a fait tousser plein de gens), il pouvait y avoir un gaz très toxique, et les analyses de suies déposées et air ultérieur ne le détecteront pas, même s’il a pu être inhalé pendant l’incendie, cancérisant par exemple une à trois cellules pulmonaires chez les gens toussant. Dans ce cas, l’analyse de suies et air ultérieur clamerait aucun danger, tandis que vingt mille cancers dans 3 ans prouveraient cette conclusion « scientifique » : fausse. Non, ce n’est pas la science qui est en faute, c’est l’erreur méthodologique (et chimique, et biologique) d’affirmer que l’analyse de suies et air ultérieur voit tout. C’est faux, scientifiquement faux, même si un grand chimiste très cher payé peut mentir au profit du gouvernement (par amitié politicienne, ou en devenant très riche ce qui n’est pas de la science mais de la corruption frauduleuse).
- Non désorbable (cas A’) : Quand je disais que la lingette de prélèvement ne récupère peut-être pas le toxique déposé, ce n’était qu’un exemple d’artefact perdant trace du toxique, un autre intervient si la lingette récupère bien le toxique mais en le fixant irréversiblement, sans que la mise en solution ultérieure parvienne à le décrocher des fibres de la lingette. Dans ce cas, le toxique aura bien été extrait de la zone inspectée, mais ne se retrouvera pas dans le liquide passé sur l’analyseur, donc le résultat est le même : faux jugement « rien vu, toxique absent ». Et, même si la procédure de fixation/relargage a été validée sur les poisons connus, par principe ça n’a pas été validé sur les poisons inconnus, pas encore examinés (donc la validation n’est pas exhaustive, pas probante si on ose le doute scientifique contre le dogme scientiste).
- Controverses : A la télévision hier ou avant-hier, les journalistes étaient choqués (à tort), disant quelque chose comme « on n’y comprend plu’ rien ! Les scientifiques nous avaient affirmé que manger de la viande rouge est dangereux, et maintenant une nouvelle publication scientifique dit le contraire ! ». C’est un malentendu total, et cela va dans le bon sens en alertant sur l’abus du dogme scientiste : même si la science prétend découvrir des lois universelles (comme P=mg), en pratique les gens dits scientifiques ne font que documenter de chiffres leurs opinions, et des relecteurs ou congrès peuvent leur donner raison ou tort, temporairement ou durablement, cela n’a rien de la force d’une « loi universelle, vérité indéniable ». L’expert interviewé ce jour disait lui : les analyses françaises sont très fiables, cette étude dans des pays exportateurs de viande bovine est, elle, très douteuse (falsification probable). Ce manichéisme entre vrais-scientifiques et escrocs-déguisés-en-scientifiques n’est pas la seule explication envisageable, un autre problème est qu’on n’abordera pas pareillement les questions scientifiques « comment prouver que l’homéopathie est efficace ? » et « comment prouver que l’homéopathie n’est pas efficace ? », les deux pouvant répondre positivement dans le but voulu, sans que soit abordé de manière neutre la question double « l’homéopathie est-elle efficace ou non ? » (Exemple : avec le classique test biologique de « significativité si probabilité par hasard < 5% soit <1/20 », il est assez normal que tester 100 médicaments homéopathiques en donne artificiellement 4 semblant agir significativement, les partisans clamant alors « scientifiquement, il est prouvé que ces 4-là sont actifs ! Zéro doute est maintenant permis ! » quand les opposants hurleront « c’est un artefact, il faut retester 100 fois chacun ces 4 là et ça prouvera qu’ils ne sont pas actifs », et même si ces derniers semblent plus rigoureux ils sont aussi contestables, car il est envisageable aussi que le médicament en question, dit prouvé inefficace par ce re-test, soit prouvable efficace sur une sous-population < 5%, comme les roux à yeux marron clair). Le malentendu général est le dogme scientiste « le scientifique dit la vérité indéniable, prouvée », c’est cela qui est faux, abusif. Et c’est un drame général, avec endoctrinement par la scolarité, l’enseignant ayant l’autorité décrétée indiscutable au nom de la discipline, même s’il se trompe… Dans d’autres pays ou d’autres époques, l’autorité dogmatique n’est/n’était pas la Science mais le Coran ou la Bible, ici maintenant « la Science » n’est pas davantage crédible, avoir fait de la population des croyants scientistes n’est pas correct à mon avis, tant sur les plans intellectuel que moral. Les enseignants et politiciens me semblent en faute, grave (enfin les enseignants trahissent leur but officiel s’ils travaillent à une « usine à fabriquer des crétins » mais les politiciens peuvent s’en féliciter pour berner les foules). Donc, pour en revenir à Rouen, même s’il est envisageable que la conclusion dans une semaine soit « alerte, oui on a trouvé de la dioxine K17 à taux double de la norme sanitaire ! » (conclusion légitime), il est aussi très possible, voire plus probable que la conclusion soit « ouf, la science a prouvé qu’il n’y a aucun danger dans le nuage de cet incendie » (conclusion menteuse). Et si dans 3 ans, vingt mille cancers surgissent à Rouen, une investigation plus poussée pourra prouver quel est l’agent responsable, pas envisagé initialement. Ce n’est pas que la science s’était trompée, c’est que des scientistes idiots avaient interdit le doute logique évident aux techniciens lucides, pour imposer leur prétendue crédibilité/véracité en tant que socialement leaders (d’opinion). Oui, opinion scientiste n’est pas vérité scientifique. Le simple principe « vérité scientifique » est soit impossible (puisque réfutation toujours possible ultérieurement par nouvelle expérience) soit une façon abusive de parler pour une « semi-vérité temporaire en voie d’être reniée ».

---------- Ajout 05/10/2019 bis : Défiance hérétique
  J’ai vu ce jour à la télévision (LCI) un débat affligeant : méprisant à tort, puant de suffisance imméritée, au sujet de l’affaire rouennaise « Rouen : le poison de la défiance ». Idées entendues : 1/ La verticalité du savoir est disparue à cause de l’individualisme (chacun croit que sa vérité vaut autant que la vérité de quiconque autre, même chef responsable). 2/ Il y a hélas défiance populaire vis-à-vis de la « parole en rationalité » (jugement d’expert). 3/ Une chimiste a donné le point de vue de la science : on ne peut pas dire prématurément, il faut attendre le résultat des mesures de dioxines et furanes, le délai de la science n’est pas celui des médias ou de l’émotion. 4/ Les gens (stupides) croient que si on dit ne pas savoir c’est en fait qu’on sait une chose monstrueuse que l’on cache, ce soupçon est injuste, paranoïaque (dément). 5/ L’idée de vérité objective a disparu, les gens ne considérant que leurs émotions placées au-dessus de tout.
   N’étaient invités que des beaux-parleurs littéraires nuls en science (tant chimie qu’épistémologie), pas moi, alors je démonte cette montagne de mensonges idiots, de gens qui feraient mieux de se taire et moins mépriser les sceptiques (ayant la lucidité de douter de leur lucidité, à eux et aux politiciens, dominants injustement) :
1/ La verticalité du savoir semble un résidu de l’autoritarisme moyenâgeux, avec le roi et le pape interdisant aux petites gens d’oser envisager réfléchir et objecter. L’école française a hérité de cette tare prétentieuse en écrabouillant les enfants et jeunes, même ceux prouvant les enseignants en tort (comme je l’ai fait dès l’âge de 8 ans en matière de logique). Que la population se rebelle en une sorte de 1789 bis est une très bonne chose, une émergence du vrai esprit démocratique, remplaçant le détournement par la république bourgeoise. C’est entièrement politique. Le prétendu « savoir » est en fait immensément contestable, philosophiquement, et seuls des croyants fanatiques y croient, débilement en se prétendant très grands. (Nos prétendus « intellectuels » et « savants » ne valent pas mieux en cela que les ayatollahs d’en face). Ma démolition philosophique du réalisme a été condamnée, non parce qu’elle est illogique mais parce qu’elle est très dangereuse pour les dominants en place, qui tomberaient de leur piédestal (usurpé). Ce qui est vertical n’est nullement le savoir actuellement mais l’autorité illégitime, menteuse.
2/ La rationalité dément les prétentions scientifiques officielles dans cette affaire d’innocuité qui serait prétendue prouvée (dans quelques jours ?), par prétendus experts, les arguments techniques prouvant que les leaders rassurant sont en faute sur le plan logique, donc moral en prétendant avoir raison incontestablement. Prétendre à tort à la rationalité est certes la grande tradition cartésienne mais il s’agit d’une vaste escroquerie.
3/ La chimiste a dit le mensonge que j’envisageais à l’avance : quand sortiront des résultats négatifs en poisons dioxines et furanes (si c’est le cas), il sera affirmé prouvé le non-danger, ce qui est totalement faux, « oubliant » (passant sous silence en cas de compétence, ignorant stupidement en cas d’incompétence voleuse de salaire) les éventuels poisons inconnus qui ont parfaitement pu être générés par ces mélanges chimiques jamais vus placés en conditions diverses et jamais explorées. Il est totalement faux de dire que le diplôme ou le commandement hiérarchique de laboratoire vaut compétence argumentaire : ici le mensonge ou l’incompétence sont confirmées en clair, outrancièrement. Je l’ai argumenté dans le détail (avec mes poisons ABCDEFA’B’) et le quidam (ignorant tout de la chimie) qui le pressent a raison sans pouvoir le prouver : je l’aide en prouvant que ceux qui l’écrasent de mépris le font à tort totalement. L’honnêteté serait de me confronter aux prétendus experts en question, pas d’adopter une attitude manichéenne opposant les quelques savants intelligents ayant le savoir rassurant et des imbéciles beuglant leur médiocrité peureuse hystérique, c’est insultant à tort car en fait les premiers étaient des menteurs et les seconds : des lucides n’ayant pas les éléments pour prouver le bien fondé de leur juste intuition de résistance.
4/ Classer en malades mentaux les dissidents résistants à l’autorité a été dénoncé de manière célèbre pour l’union soviétique, mais les occidentaux font pareil. Effectivement, les ministres rassurant tout de suite étaient en faute totale de mensonge éhonté, il est juste que la foule l’ait diagnostiqué. Mais, avec un petit peu de recul, le second propos ministériel a été « attendez, on saura quand tomberont les résultats d’analyse » (a), et il est également faux que là est la sagesse parfaite, c’est un mensonge encore ou une incompétence. Sachant que la science chimique (mon argumentaire, prouvant dans l’erreur les chimistes officiels) ne peut qu’aboutir à deux conclusions : « danger prouvé » (a’) ou « pas de conclusion » (b), le fait de ne pas annoncer l’impossibilité de rassurer prouve déjà qu’il y a mensonge. Que ce mensonge soit pour cacher la situation a’ (déjà documentée secrètement ?) plutôt que b (évident dès le départ) n’est effectivement pas certain, pas même spécialement probable, mais une faute lourde a déjà été commise. Et que ce mensonge ait été détecté par intuition sceptique populaire est très positif en termes d’intelligence des foules, qui peuvent parfois être croyantes aveugles en sens inverse comme autrefois parait-il. Classer cette insubordination (à l’autorité illégitime) en « maladie mentale » de la majorité des gens est une horreur intellectuelle et morale, discréditant totalement les prétendues élites (gouvernants, journalistes, « experts »). Certes, ça ressemble aux imbécilités des délires freudiens longtemps enseignés en fac de psycho comme La Vérité indéniable, en affirmant doctement que la majorité des êtres humains sont névrotiques, quasi psychotiques.
5/ Il est faux que les menteurs incarnent la vérité objective. La vérité objective serait le scepticisme ne prétendant pas ici au savoir bientôt rassurant mais à l’impossibilité scientifique de celui-ci. Et puis, un degré en amont philosophiquement : même la science n’est pas objective contrairement à ce qu’elle dit (en évacuant les objections par son bras armé qu’est la psychiatrie) : elle se situe en aval d’un choix réaliste qui est récusable si on cesse d’interdire antirationnellement l’hypothèse du rêve. D’immensément rares scientifiques (comme feu Bernard d’Espagnat au CERN, comme Régis Joulié mon professeur de Sciences Physiques catholique, comme d’autres peut-être avec qui je n’ai pas discuté) assument qu’ils font le choix de croire qu’ici n’est pas un rêve, ce qui rend possible la science expérimentale, par choix de croyance, subjective et pas objective. Les autres scientifiques, dogmatiques prétendant avoir raison rationnellement, sont illogiques et intolérants inquisiteurs, ce sont des imbéciles très fiers à tort.
[Remarque : Après la discussion sur le sujet Rouen, il y a eu une discussion sur le voyage du président Macron à Rodez pour discuter sa réforme des retraites, et il a dit quelque chose comme "il y en a qui doutent de tout même des scientifiques, c'est de la paranoïa", un commentateur dit que cela relève du mot populaire "ils nous racontent des bobards". Eh bien, moi rationnellement je prouve que Macron est un imbécile prétentieux et que ceux qu'ils qualifient de malades mentaux ont une intuition plus juste que sa stupidité croyante à lui, ou ses mensonges s'il a conscience de l'abus commis. Cela vaut pour le réchauffement climatique comme pour le nuage de Rouen.]

---------- Ajout 11/10/2019 : Les fameux "résultats trompeurs" que j’avais prédits
  Hier soir aux informations, il était donné le résultat officiel des analyses « scientifiques » de Rouen suite à l’incendie : (après : « Les taux de dioxines se confirment inférieurs au seuil de toxicité ») « L’eau peut être consommée sans risque pour la santé ». C’est faux : ce n’est pas scientifique mais scientiste, en aval de l’axiome/dogme « la Science sait tout sur tout ». Or, par principe de ces analyses (non-recherche de toxicité des produits non-identifiés ou non-détectés), ce sont uniquement les risques connus, décrits, qui ont été démontré absents, sans dénier en rien que soit présent un poison inconnu qui rendrait les gens gravement malades, à échéance indéterminée. Bref, les prétendus scientifiques font de la fausse science, avec la bénédiction des politiciens qui voulaient rassurer, et en remerciement il y aura certainement de gros budgets à ces laboratoires et experts, puisque cette « science-là » répond tout à fait comme le voulaient les payeurs (avec nos impôts et la dette à rembourser un jour par nos enfants). Simplement, la lucidité, la vraie-Science, démentent que ce soit là un accès à la vérité indéniable. Non, il s’agit de cacher les risques inconnus, de ne même pas en mentionner la possibilité, et si c’est contre de l’argent, c’est de l’escroquerie pure et simple (complicité de mensonge financièrement intéressée).
  En ce qui concerne le Giec, la situation parait inverse puisque alarmiste et non rassurante, mais ce pourrait être le même principe scientiste appliqué de l’autre côté. En effet, pour obtenir d’énormes budgets en situation d’urgence cataclysmique (affirmée, prétendue), il est envisageable que les chiffres soient truqués, les avis rassurants : exclus, les mécanismes de régulation inconnus et hypothèses explicatives hors-effet-de-serre : affirmés impossibles (puisque la science actuelle ne les connait pas et qu’il est affirmé que la science actuelle sait tout sur tout). Cela correspondrait aussi au tableau fourni. Scientifiquement, il faudrait départager ces deux hypothèses, et comme l’inconnu est inconnu il n’est pas testable donc pas scientifique, donc la logique implique que l’avis scientifique n’a pas accès à la vérité prouvée. Mais le scientisme interdisant le doute/scepticisme domine. C’est de la dominance usurpée, à crédibilité nulle. Les crédules (comme Greta Thunberg et les lycéens en grève, le mouvement activiste Extinction-Rébellion, mon cousin) peuvent y croire, c’est leur liberté d’opinion d’accord, mais quand ils font preuve d’intolérance contre le scepticisme, ils sont en faute logique et morale. Un peu comme les Inquisiteurs du Moyen-Âge brûlant vive toute objection au dogme prétendu prouvé, selon leurs valeurs arbitraires à eux (ne convainquant en rien un esprit logique, sceptique, avec intelligence critique).

---------- Ajout 11/10/2019 bis : Faux principe de précaution
  J’ai assisté aujourd’hui (chaine LCI 13h23) à un mensonge explicite, au nom de la science ; Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a promis avoir pour guide « le principe de précaution » et a dit qu’un comité remarquable de rationalité s’était réuni, pour garantir que les gens pouvaient consommer les produits agricoles de la région en toute sûreté. C’est totalement faux, presque poursuivable en justice (s’il y avait des experts honnêtes) pour « faux et usage de faux » : puisque les poisons inconnus ne sont bien sûr pas encore connus, la rationalité conduit à dire « on ne sait pas si c’est sûr ou non, on n’appliquera pas du tout le principe de précaution qui fait qu’on ne consommerait plu’ rien, ni ici ni ailleurs, ce principe est idiot, la non-connaissance est presque le principe du monde, même si les scientistes mentent en prétendant savoir, jusqu’à ce qu’ils soient contredits a posteriori les prouvant alors comme ayant menti, ce qui était prévisible dès le départ en étant lucide. »
   Pire : scientifiquement, le scientisme est invalidé. En effet, dire « la science en son état actuel est en mesure de dire si un aliment est sans danger », cela a été prouvé faux quand ont été récemment découverts les Escherichia coli entéropathogènes, ou les Bacillus cytotoxicus, ou les prions, ou tel virus jamais décrit avant, etc. Cette hypothèse ne tient pas, scientifiquement, donc, elle est abandonnée, à remplacer par sa concurrente sceptique : « on ne sait pas à l’avance si un aliment est sans danger (on ne fait que vérifier les quelques risques connus, ou les principaux d’autres eux) ». Ce n’est pas un truc anodin de pointilliste logicien : puisque la prétendue crédibilité totale des prétendus-scientifiques est en question, c’est la survie de l’humanité (annonce du Giec) qui est en jeu !

---------- Ajout 12/10/2019 : Dernière pensée ?
  Il est 1 heure du matin et je me lève reprendre mon traitement antipsychotique pour me rendormir, aujourd’hui et les jours suivants avant d’être assassiné comme gêneur/hérétique ; ce qui m’a réveillé est une pensée nocturne, on me répondait : « Erreur ! Ta pseudo-preuve par les coli entéro-hémorragiques et cytotoxicus et autres, c’est précisément scientifique tout au contraire d’antiscientifique, paf dans ta gueule ! », et je me lève pour écrire l’invalidation de ça, évidente, je n’étais peut-être pas assez clair en allant droit à la conclusion sans donner les étapes de raisonnement évidentes : si les coli méchants ont été découverts en 1995, cytotoxicus en 2005, par exemple – peu importe les dates exactes, ça ne change rien au principe – en 1994, on affirmait telle soupe sans danger sans chercher les coli en question puisque pas encore connus et on disait « la science prouve que cette soupe est sans danger », paf elle fait 100 morts et on découvre en 1995 les coli en question, donc on démontre que « la science 1994 » avait tort, on clame alors « oui, mais dorénavant, ça y est, la science sait tout, donc on peut dire ce qui ne présente aucun danger ». En 2004, on affirme sans danger tel steak haché, parce que la science le dit, il fait 200 morts et on découvre cytotoxicus en 2005. Ça invalide que la science disait le vrai en 2004, et on devrait comprendre que rien ne garantit d’affirmer que maintenant plus qu’avant la science sait tout, l’avenir pouvant faire découvrir de nouveaux agents microbiens tueurs, évidemment. La science lucide, logique, sait pertinemment qu’elle ne sait pas tout (l’hypothèse qu’elle sait tout à un moment donné ayant été mille fois invalidée, comme en 1995 et 2005 pour la microbio alimentaire), que des dangers inconnus (voire forces inconnues de régulation, ou explications hors CO2, pour le climat) seront très possiblement découvertes à l’avenir ; le principe de précaution, s’il était sincère (arrêter au moindre danger), ne permettrait donc aucunement d’affirmer le « sans danger » en question, pour l’alimentation (ou le nuage de Rouen, côté chimique). Cela ne répondrait donc plu’ au besoin politique de rassurer, la science honnêtement en étant incapable, d’où ruine de la science abandonnée par les payeurs qui préféraient les scientistes affirmant à tort, et préféreront les prophètes religieux ou autres marchands de fausse certitude. Appliqué au climat, c’est un peu pareil mais inverse, puisque c’est le refus de se soumettre au catastrophisme dit scientifique qui est condamné sociétalement et politiquement : tout repose sur l’axiome « les scientifiques ont par principe raison, la communauté scientifique est par principe honnête détenant le savoir indubitable », qui est démontré faux pour les dangers, et s’avère donc convaincant-en-rien. Oui, il est possible que la Terre se réchauffe, mais la prétendue preuve que ça vient des émissions de gaz à effet de serre n’est pas probante, oubliant/interdisant plein d’hypothèses concurrentes (ne serait-ce que les possibles vérités non-scientifiques que sont l’hypothèse du rêve et l’hypothèse de Dieu Tout Puissant, ce qui revient un peu au même) ; donc si le principe de précaution était honnête, on conclurait « nous ne négligeons pas le risque d’erreur des scientifiques, donc autorisons logiquement le climato-scepticisme, en cessant de l’insulter comme idiot et criminel, et reconnaissons notre erreur d’avoir stupidement dressé contre lui les foules de jeunes crédules ». Le médicament que j’ai recommencé à prendre il y a quelques minutes est dit anti-schizophrène, je ne sais pas s’il est anti-paranoïaque aussi, la paranoïa étant aussi appelé « rationalité pathologique », comme l’individualisme en Union Soviétique, comme le libéralisme dans le IIIe Reich, c’est triste mais je vais me rendormir avec ces médicaments, promis. Pas besoin de me couper la tête physiquement.

---------- Ajout 14/10/2019 : « Sauf maladie mentale » ?
  Je reviens sur le mot du président Macron « ne pas croire les scientifiques, c’est de la paranoïa », car je crois me souvenir avoir entendu des journalistes dire que ce politicien avait fait des études de philosophie (ce que confirme Wikipedia : maîtrise de philosophie puis DEA = pré-doctorat en philosophie, après avoir été lycéen chez les Jésuites, et Bac scientifique mention Très Bien comme moi). Or, en épreuve de philo au Bac (1981), j’avais écrit tout le contraire (obtenant la note de 17/20 exceptionnelle à l’époque dans cette discipline) : à propos du commentaire d’un texte d’auteur grec antique, j’expliquais que si par hasard la science expérimentale découvrait une loi vraie (universelle éternelle), elle serait par principe dans l’incapacité de le prouver, puisque l’expérience future (inconnue au présent) pourrait la démentir. Donc la Science ne dit pas le Vrai incontestable, au contraire elle propose des modèles temporairement préférés et en attente d’invalidation éventuelle. C’était grandement basé sur ma lecture du livre de Karl Popper « la logique de la découverte scientifique », et à l’époque je n’avais pas encore lu la thèse de Paul Feyerabend montrant que les prétendus « lois » scientifiques s’imposent par domination sociale de leaders d’opinion, et non par valeur de vérité. Emmanuel Macron se confirme donc nul en épistémologie, en philosophie, incompétent diplômé à tort. Et incompétent en logique, faux-intellectuel. Et incompétent en politique puisque insultant totalement à tort les électeurs lucides osant douter des abus de pouvoir. Et fautif moralement pour cela. Enfin, ça semble cohérent avec sa déclaration bravant la laïcité de l’Etat pour encenser l’Eglise Catholique l’ayant éduqué : c’est un croyant, chrétien et scientiste, dénué d’intelligence critique, sourd aux objections (qu’il condamne arbitrairement, dictatorialement puisqu’il a le pouvoir, sans avoir prévenu avant les électeurs qu’il agirait ainsi, et interdisant le référendum d’initiative populaire qui le virerait presque assurément). C’est dominant, oui, abusivement sur les plans logique et moral. Je ne dirai pas (comme Rihanna pour le président Trump) qu’il est malade mental, abusant en désignant les autres comme malades mentaux, non : à mon avis il est juste moche et prétentieux à tort, ou menteur abject, dangereux en pouvant faire enfermer ses contestataires argumentés pour prétendue maladie mentale. Que les faux experts se couchent à ses pieds en mentant (et devenant riches ainsi), ça se comprend en un sens, ça ruine simplement leur prétendue crédibilité. (Pour le Giec international, c’est différent, je ne connais pas les détails éventuels, mais la loi « scientifique donc indubitable » a été invalidée).
---------- Ajout 15/10/2019 : Seuils de toxicité
   Je voudrais aussi démentir une autre erreur politicienne passant en boucle à la télévision, preuve d’incompétence en toxicologie : « les analyses scientifiques trouvent des taux de dioxines inférieurs aux seuils de toxicité, donc ils sont scientifiquement (objectivement) prouvés sans danger ! ». C’est une erreur scientiste là encore.
   Ainsi, dans le domaine pharmaceutique, l’expérience (plusieurs fois catastrophique) a conduit à surveiller en pratique le pronostic scientifique de non-dangerosité. Et il a été de nombreuses fois prouvé/confirmé que des médicaments affirmés « scientifiquement » sans danger (avec la très lourde et très chère procédure d’analyse et suivi médical pour Autorisation de Mise sur le Marché) rendaient des gens très malades ou même : morts (ou à bébés malformés, etc.). Et cela conduisait à revoir totalement le seuil de toxicité initialement affirmé (voire interdire a posteriori des médicaments autrefois dits « à innocuité scientifiquement prouvée »). Ce n’est pas un mystère inouï ou la révélation d’une fraude atroce, c’est que le modèle qui avait été cru par de prétendus experts (appelant connaissance objective leur croyance subjective, lisant quelques chiffres partiels) s’est avéré démenti par l’expérience pratique (qui, en science expérimentale, a raison contre le dogme et l’autorité). L’expérience qui était future au moment de la décision initiale était inconnue, le sceptique qui disait « puisque ce futur est inconnu, ces affirmations dites scientifiques sont douteuses » avait raison, logiquement, le croyant scientiste qui disait « la science a prouvé le vrai incontestable » avait tort, logiquement.
   Autre erreur politique associée (incompétente, et que les toxicologues devraient théoriquement signaler) : la volonté publique voire populaire est de clamer « inférieur au seuil de toxicité donc prouvé sans danger aucun, ou bien supérieur au seuil donc prouvé dangereux ». Or le seuil choisi est partiellement arbitraire, et peut très normalement varier d’un pays à l’autre, selon les choix du leader d’opinion local : cela peut être 15ppb en France et 0,1ppb aux USA, 400ppb en Chine, il ne s’agit pas de vérité objective mais de décision se disant raisonnée, avec divergence entre individus ou groupes décideurs (même si un consensus international émergeait, à l’OMS par exemple, il serait subjectif, avec partisans gagneurs et opposants perdants). En effet, il est employé un « facteur de précaution » arbitraire. Par exemple, la suspecte molécule X à concentration 17ppb rend malade 0,01% des gens sains (avec probabilité 95% que ce ne soit pas dû au hasard, selon modèle gaussien, non « prouvé vrai », mais non « prouvé faux », la vraie conclusion étant non modèle-validé mais modèle-douteux-accepté), ce qui est jugé négligeable traditionnellement, et rend malade 5,1% des insuffisants rénaux (selon le modèle estimant que ce n’est pas une coïncidence pour pathologie spontanée), alors comme 5,1% > 5% choisi classiquement jusqu’à aujourd’hui, on classe inadmissible ce 17ppb, et avec facteur de précaution 10 dans notre pays en ce moment, on déclare que le seuil de toxicité est 1,7ppb. Cela ne veut absolument pas dire que 1,8ppb est prouvé dangereux, cela ne veut absolument pas dire que 1,6ppb est prouvé sans danger pour une sous-population non-examinée comme les insuffisants rénaux à troubles cardiaques ventriculaires gauche et atteints du SIDA (tous pouvant être tués à cette dose sans que cela ait été envisagé/testé/démontré-faux). Les politiciens n’y comprennent rien, et ce ne sont pas leurs oignons, c’est compréhensible. Simplement, si les scientifiques étaient honnêtes, ils répondraient aux politiciens demandant « à quelle valeur se situe le seuil entre sans-danger prouvé et dangereux prouvé ? » : euh, désolés, sans-danger prouvé est un contresens, on ne sait pas à l’avance, et les seuils qu’on annonce ne sont pas ceux de dangereux-prouvé-pour-tous, mais estimation très approximative, subjective, à partir de valeurs bien plus hautes pour danger avéré sur certaines catégories de personnes, sans qu’on ait testé toutes les catégories possibles et imaginables, potentiellement touchées de manière particulière… bref, on suggère un seuil, estimé à notre façon ici maintenant, ce n’est en rien une preuve de danger ou non-danger pour tous ou pour beaucoup de gens.
   La vraie science serait humble, mais en ne répondant pas au besoin politique de rassurer, elle perdrait ses budgets, alors la fausse science affirmative est préférée, hélas. Pour le fric, oui, c’est de l’escroquerie. (Et pour le prestige, usurpé mais valorisant, diraient peut-être les psychologues, eux-mêmes blablateux se prétendant aussi scientifiques pour budget et prestige…).

---------- Ajout 27/10/2019 : Un peu de lucidité quand même, ouf !
   Le silence devenait assourdissant, concernant mes arguments évidents signalés par personne dans la parole médiatique, mais heureusement, un débat ce jour (sur chaine télévisée LCI) ose présenter un petit morceau de l’évidence jusque là cachée. C’était vers 19h40-19h50, au sujet du nuage de Rouen, entre Roselyne Bachelot (docteure en pharmacie, ex-ministre de la santé, de droite) et Henri Guaino (historien et économiste, ex-conseiller du président de la république, de droite).
   RB a dit quelque chose que je résumerai en « La défiance est devenue constitutive dans notre société. Le populisme se nourrit non seulement de la défiance envers les politiciens, mais aussi de la défiance envers les ʺsachantsʺ (experts, scientifiques, etc.), hélas, bêtement, sous les encouragements irresponsables des populistes. D’où le principe complotiste absurde ʺSi on ne nous dit pas, c’est qu’on nous cache la vérité, donc horrible en faitʺ. C’est faux, totalement. ». --> Je ne suis pas d’accord avec cette analyse-là, du tout. Il s’avère que les prétendus « sachants » n’ont qu’un faux-savoir, une croyance socialement dominante, ici et maintenant, donc il est légitime de leur résister, au nom de la liberté d’opinion. Le doute me semble plus sain intellectuellement que la fausse certitude écrasant à tort les objections. Certes l’école endoctrine à la soumission à ces dominants, mais ça la délégitime au lieu d’en faire la définition du bien (diplômé). Pour ce qui est du raisonnement présenté, effectivement il est lui aussi fautif sous sa forme de certitude complotiste « il est prouvé que ʺle danger est horrible, cachéʺ », qui n’est qu’une possibilité, éventuelle mais pas certaine me semble-t-il à ce stade de ce qui est rapporté comme analyse et comme expérimentation. Mais il y a bien un point caché gravement : la non-connaissance (du danger éventuel) a été cachée, inavouée et même niée, c’est une faute lourde. La prétendue « Elite » a tort et le prétendu « bas-peuple ignare » a raison de douter. Ce n’est pas un complot si la prétendue Elite est imbécile, ne méritant pas son nom (ce qui est très possible), ce serait un complot si c’était un mensonge délibéré, organisé secrètement (je n’y croyais pas trop jusque-là, mais c’est envisageable).
   HG a dit quelque chose que je résumerai en « On a longtemps dit à tort que la science sait tout. En fait, une question scientifique n’est jamais close, sinon ce ne serait pas de la science. Des analyses ont pu être mal faites, ou on a pu omettre de faire les analyses appropriées. ʺC’est scientifiqueʺ ne clôt pas la question. J’ai confiance dans la science, mais si j’habitais Rouen, j’éloignerais ma famille. Le principe de précaution, dont on parle tant, devrait s’appliquer pour évacuer les gens, c’est même l’exemple-type du cas où il devrait s’appliquer. Sans certitude de danger mais avec possibilité de danger. Hélas les responsables politiques se réfugient à tort derrière la science pour rassurer. Non, c’est à eux de décider, sans certitude. » --> Ça va dans le bon sens logique, ouf ! Je le disais avant tout le monde, et de l’intérieur même du point de vue scientifique/biochimique, argumenté imparablement. Au lieu de se reposer sur le faux principe d’autorité, qui est un écrasement autoritaire sans bien-fondé argumentaire. (Je note au passage que ça va peut-être enfin donner pareillement tort aux foules de lycéens grévistes, crédules suivant Greta Thunberg et les scientifiques du Giec, dont l’intolérance envers le scepticisme est une faute, tant intellectuelle que morale, même si la croyance est possible).
   Maintenant se pose la question : pourquoi, à part moi, les gens lucides se sont-ils tus jusqu’ici au sujet du nuage de Rouen et du danger climatique affirmé indéniable, quand le président de la république clamait « ne pas croire les scientifiques, c’est être paranoïaque » ?
– Pour l’expert Science du parti gouvernemental (un célèbre brun chevelu nommé je crois Villani, mathématicien et expert en intelligence artificielle), ça semble clair : rester allié au puissant même s’il est incompétent, idiot ou menteur. Et ne pas montrer douteuse la gloire des sciences auréolant la candidature Villani à la mairie de Paris.
– Pour les opposants politiques, ça semble seulement de l’incompétence totale. Liée à une spécialisation (« littéraire » pure ou dite « sciences humaines ») dans la rhétorique menteuse, considérée comme normale et fondement de la vie politique en démocratie élective (c’est pour ça que l’auteur Etienne Chouard, très anormalement, sous les crachats, propose d’abattre ce système avec plutôt tirage au sort des décideurs parmi les électeurs au lieu d’élection de riches menteurs dominants).
– Pour les scientifiques eux-mêmes, ça semble du calcul menteur pour obtenir budget et primes (publics) ou maintien d’emploi et primes (privés). C’est simplement de l’escroquerie en bande organisée. Mais c’est en train d’apparaître, ouf, c’est moins désespéré qu’il ne semblait à première vue.

---------- Ajout 31/10/2019 : Président sur place
  Ce matin, sur chaîne d’information C-News, était rapporté le déplacement hier du Président de la République à Rouen, en soutien à la population troublée par le nuage passé. J’ai entendu 3 principaux points, que je vais discuter (-->) :
1/ Il était dit que le président s’est publiquement félicité de la compétence des services officiels dans la gestion de cet accident.
--> Non, les services officiels se sont avérés menteurs ou/et incompétents, ce que comprennent bien les vrais scientifiques (pas officiels) et les vrais philosophes (pas les « intellectuels » médiatisés, érudits sans logique). Macron ne le percevant pas ou le cachant est lui-même menteur ou incompétent (s’il a délégué la gestion des détails, il est en tout cas un exécrable manager ayant très mal choisi les gens nommés aux responsabilités, très mal prévu des moyens de contrôle – dans le monde privé, il ne serait pas le gagneur qu’il prétend mais courrait à la banqueroute).
2/ Une vidéo a montré que le président a répondu à une passante (l’apostrophant dans la rue) : Non, il ne fermait pas les yeux, jamais. A une autre, il a répondu : Oui, tout va bien se passer puisque les résultats d’analyses respectent les tolérances.
--> Non, en cachant les objections et psychiatrisant les arguments le prouvant en tort, le président est nul fermant les yeux même si ça peut être grave, ou il est menteur méprisant à tort ses interlocuteurs en espérant ne pas être prouvé en faute (ce que j’ai fait, mais chut, les médias n’en parlent pas, surtout). L’objection énorme est que les résultats d’analyse en poisons-connus passent totalement à côté de la dangerosité globale, poisons-inconnus compris – pas étudiés, voire pas étudiables par essai de reproduction expérimentale avec toutes les combinaisons chimiques possibles, à toutes les températures pendant toutes les durées, et en mesurant la toxicité de chacun (des milliers de molécules différentes ? voire millions ou milliards si on compte les interactions avec les sols, plantes, animaux, micro-organismes, etc.), immensément longue à établir notamment pour les effets sur générations humaines suivantes.
3/ Un journaliste commentateur/analyste a salué le courage de ce président vraiment spécial, brillant réussissant tout comme premier de la classe et s’abaissant généreusement à affronter en face la colère des petites gens pour formuler des réponses, les rassurer. Il regrettait toutefois ce ton d’invective, des gens anonymes ne respectant pas le respect dû au chef de l’état, profitant de la présence de caméra pour injurier de manière outrancière et connaître ainsi large diffusion, petite célébrité. Il a été cité de même l’anecdote du quidam ayant autrefois refusé de serrer la main du président Sarkozy, traité alors de « pauvre con ! », épisode célèbre, regrettable, était-il dit.
--> Non, je constate un biais dans le fait que les médias cirent les pompes des politiciens : c’est le même milieu social, qui se prétend à tort « L’Elite ». Personnellement, je n’ai aucun respect pour ce président Macron ou pour le président Sarkozy avant (qui avait dit lui-même qu’il ne serrerait jamais la main de quelqu’un refusant de reconnaître l’Etat d’Israël – je pense que le pauvre con dans l’affaire n’est pas le modeste quidam injurié mais le célèbre insulteur incohérent). Dans l’affaire du nuage de Rouen, commenté à Rodez, ce président s’est montré profondément idiot, qu’il le soit effectivement ou apparaisse tel à quelqu’un ne l’envisageant pas menteur. Et le mensonge semble certes son mode de fonctionnement : il ne me représente en rien (je n’ai pas du tout voté pour lui, jamais) mais il prétend me représenter pour que ses ennemis m’explosent ou quoi – ce qu’il appelle horreur terroriste injustifiable. Mais lui, au nom de tous les Français, est grand ami des USA et Israël donc raciste pro-juif anti-amérindien sans la moindre cohérence historique ou intellectuelle, et avec l’hymne débile qui nous est imposé ici, il est affirmé que les civils sont des soldats donc à tuer, et on se fait tuer, il est content, pas moi qui dénonce là un scandale organisé malhonnêtement. Non, je n’ai aucun respect pour ce pourri, même si les concurrents ne valaient pas mieux, voulant simplement faire pareil à sa place.

---------- Ajout 28/12/2019 : Raté vulgarisateur
  Dans Science & Vie n°1227 de Décembre 2019 est enfin traité l’incendie de Lubrizol à Rouen le 26 Septembre 2019. Le sujet n’y est hélas absolument pas « le mensonge du ʺnon-risque prétendu assuré par la Scienceʺ » mais « Tout ce qu’il ne fallait pas faire » (socio-techniquement pour éviter l’accident grave).
• Il est pointé en page titre de l’article que 15,2% des Français « n’ont pas confiance dans la capacité des autorités à les protéger des risques chimiques, sachant que 43,1% ont moyennement confiance en elles. » (point de détail : il est aberrant de chiffrer ainsi jusqu’à la décimale une vague estimation : l’énoncé 43,1%±5% est absurde, mieux vaudrait dire environ 43% ; certes, 43,1% ou 43,104% peut être le point central de l’estimation sur échantillon mais celle-ci est par principe contestable, même si elle emploie tirage au hasard et technique des quotas sociologiques, rien n’assurant la représentativité de l’échantillon pour le paramètre ici considéré). Ma démonstration logico-chimique personnelle aboutit à une position différente : je dirais que 15% environ ont une bonne intuition sans hélas avoir les éléments rationnels pour prouver que c’est vrai, sans « prouver » (comme je le fais) que la science officielle ment.
• Cet article semble en quelque sorte la réponse de la science à la question que j’appellerais C : « quelle a été la cause de cette catastrophe ? » (pour éviter que pareil se reproduise ailleurs). Mais la première question (A) posée à la science a été différente : « ce nuage est-il dangereux pour les populations ? ». Or la science a commis un abus de pouvoir, une tromperie organisée, cachée, dans la réponse officielle à cette question A, ce qui la déjuge donc pour répondre crédiblement à la question C. L’approche scientifique pertinente et honnête me semblerait donc la question B : « puisque la science a été trahie par les scientistes, comment rétablir la légitimité de la démarche scientifique vraie ? ». Avec aveux de non-connaissance, avec éventualité de déplacer des populations si le principe de précaution n’était pas aussi un mensonge organisé, etc. Ce serait une bombe. Ce sujet B est caché par Science et Vie, qui semble faire partie activement des menteurs par omission approuvant tout ce qui est favorable à l’aura de la Science, même immérité avec abus de confiance, hélas.
• Dans le contenu de l’article toutefois, deux des huit paragraphes ont un titre intéressant, évoquant une certaine lucidité moins dissimulatrice : « 3/ une toxicité difficile à évaluer », « 4/ des effets inconnus sur le long terme ». Mais le détail ruine cet optimisme du lecteur que j’ai été. Ainsi, en partie 3, on lit « L’institut national de l’environnement industriel et des risques a néanmoins établi une liste d’éléments susceptibles d’avoir été formés. » C’est là oublier le point ultra-majeur que j’ajouterais : « liste nullement prouvée exhaustive (voire même : nullement prétendue exhaustive) ». Et tout le problème est là.
• En partie 4, une autre perle est la phrase « la toxicité à court terme suscite assez peu d’inquiétude chez les scientifiques ». Il manque à cela deux points importants. A/ Si on interroge 7 jours après les prétendus scientifiques, alors qu’il n’y a eu aucun mort les 6 premiers jours, ils peuvent dire qu’il n’y a pas de toxicité à court terme, mais c’est de la description quasi administrative, ce n’est en rien de la science (principe de modélisation prédictive corroborée par l’expérience ayant risqué le démenti). B/ La non-inquiétude en question est du domaine de l’opinion vague en star-system (genre « ce qu’en pense tel chanteur célèbre »), peut-être par récitation des consensus appris par cœur à l’école diplômante en science (c’est comme ça que marche l’université et les prétendues grandes écoles), sans envisager les objections émises par les esprits libres compétents (ou techniquement : davantage compétents). Bref, quand on ne sait pas de quoi il faut avoir peur, se décréter « en position de rassurer au nom de la Science » constitue un hold-up. Une non-connaissance (inquiétante) a été clamée connaissance (rassurante).
• En partie 4 encore, il y a une contradiction presque explicite dans le texte : « Il existe très peu de connaissances opérationnelles sur les ‘effets cocktails’ qui relèvent encore de la recherche » et puis « résultats d’analyses de fruits, légumes, lait (…) Des résultats rassurants qui l’ont conduite à lever les restrictions de consommation. » Bref, apparemment : quand on ne sait pas de quoi il faut avoir peur, on n’a pas peur, et on se prétend en position de rassurer au nom de la science (croyance scientiste en fait, « la science actuelle sait tout sur tout », même si ce scientisme est une erreur scientifique : une théorie démentie par l’expérience). Les mots entendus par le journaliste auraient dû le conduire en direction opposée de sa conclusion subjective, partisane, choisissant (presque « politiquement ») de croire les propos rassurants, à tort prétendus objectifs.
• Les autres paragraphes ne sont pas d’intérêt nul. On note ainsi en partie 5 sur la dépollution : « on va cibler les zones les plus à risques et les produits les plus dangereux ». Il aurait fallu ajouter « connus » (produits-dangereux connus, d’autres dangereux étant peut-être là présents, inconnus à ce jour pour leur toxicité, ou inconnus comme formables à partir de ces sources, ou inconnus comme non-détectables avec les outils d’analyse actuels). Les produits qui n’ont pas été cherchés ne seront (en majorité) pas trouvés, sans que cela ne prouve en rien leur absence. Théoriquement, il conviendrait de budgéter des recherches approfondies, débroussaillant l’inconnu et précisant le domaine non explorable : effectuer expérimentalement des mélanges à différentes températures (mélanges de produits chimiques, mais aussi de produits extincteurs, et même de composants de porte-charges mécanisé qui a brûlé en même temps, y compris trace textile ou sueur laissée par son chauffeur, presqu’invisiblement), analyser les produits formés avec technique de détection la plus universelle possible (en notant les limites restantes), ne pas oublier que les gaz produits peuvent disparaître sans laisser de trace résiduelle chimique mais seulement biologique, par inhalation humaine ou modification microbienne, etc. Mais cette humilité compétente, cassant l’aura de la science (répondant bien et pour pas cher) choquerait les informateurs de Science et Vie, qui cache tout cela, éventuellement pour raison stratégique (menteuse intéressée, sans incompétence avérée).

---------- Ajout 16/02/2020 : Fausse sagesse économique
   Une ex-collègue m’avait fait une remarque intéressante, en réponse, que je n’avais pas citée à l’époque : « Encore une fois on ne va pas écouter la population qui se plaint de moultes symptômes alarmants mais on va regarder ʺcombien ça peut coûter économiquementʺ et donc conclure que tout va bien. La réponse ne sera pas scientifique mais économique comme d’hab. C’est la même chose que Tchernobyl ! ». Et un ami vient de me dire quelque chose d’approchant : « ce que tu oublies c’est les enjeux financiers dans toute cette histoire qui tord bien des consciences ».
   Effectivement, merci (hélas), je réponds en ajoutant un mot à ce sujet : Je disais en clair que les scientifiques officiels semblent achetés : en servant le pouvoir politique, en rassurant à tort, ils obtiennent des budgets et titres honorifiques. Et puis… si on évacuait toute la population chaque fois que devrait s’appliquer le prétendu principe de précaution, cela coûterait un fric dément et ruinerait l’économie, il y a donc en arrière-plan une forme de « raison financière » pour le bien-même des trompés (et pas seulement un mensonge acheté). A mon avis, ça ne justifie pas le mensonge cacheur, qui foule au pied le principe d’éthique scientifique « chercher la vérité » (et non « chercher le fric »). La (fausse) science se prostitue en s’adonnant à cette arnaque organisée, discréditant à jamais sa légitimité : les gens n’y croiront plu’ jamais (c’est la deuxième couche après le nuage de Tchernobyl stoppé par la frontière, c’est fini, la crédibilité des scientifiques analystes est morte et enterrée).