(Ebauche de) Réfutation de la preuve du caractère humain du réchauffement climatique
Sauver la planète par "révolution anti pensée-unique"
10/05/2021, par Si Monyeu

(dernier ajout)

  Une recherche Google/articles universitaires m’a conduit vers l’article « Réchauffement climatique : attribution et recherche des causes » (http://www.annales.org/re/2007/re47/RE%2047%20PDF%20final%20par%20art/012-017%20Planton.pdf), j’en cite les éléments majeurs, choquants :
      Texte lu     Mon commentaire sur ce texte
« (...) Mais ce n’est évidemment pas la corrélation entre ces deux observations, même éclairée par la connaissance d’un potentiel mécanisme sous-jacent, qui a permis d’établir la conviction d’un lien de cause à effet. Ce n’est pas non plus la corrélation établie entre les concentrations de gaz à effet de serre et la température à partir des données de carottages glaciaires sur des échelles de temps de plusieurs millénaires à plusieurs centaines de milliers d’années. C’est au terme d’un processus de démonstration relativement lent que les experts ont élaboré la conclusion du dernier rapport du Giec, laissant maintenant peu de place au doute quant au rôle prépondérant de l’homme dans le changement climatique récent. » --> Ok, la corrélation est reconnue non démonstrative en « cause à effet » (possibilité de tiers facteur, de causalité inverse, de coïncidence, etc.), alors quelle est la démonstration prétendue ? A suivre.
« (...) Le deuxième rapport, publié en 1995, faisait état d’une influence discernable des activités humaines sur le climat. Cette conclusion nouvelle est essentiellement le fruit de la confrontation entre les résultats de simulations de changements de température à grande échelle et les observations correspondantes (…) a ainsi rendu possible le succès de la confrontation modèles/données. » --> Ça y est, l’erreur semble commise : les données correspondent au modèle d’influence anthropique, ce qui veut dire que c’est une explication possible (comme d’autres peut-être). En déduire que c’est la bonne explication, la seule explication, démontrée, est une faute logique totale.
« (...) La méthode employée, dite ʺdes empreintes digitalesʺ, consiste à rechercher un signal de changement anthropique dans les observations, caractérisé par une répartition géographique, et souvent aussi une évolution temporelle, déduites de simulations climatiques. Dans le cas de la détection, ce signal est testé statistiquement par rapport au bruit de la variabilité climatique interne, c’est-à-dire la variabilité qui se manifeste en l’absence de tout forçage externe au système (naturel, comme la variabilité solaire et le volcanisme, ou anthropique avec les émissions de gaz à effet de serre et de sources d’aérosols). Dans le cas de l’attribution, l’objectif est de trouver quelle est la meilleure combinaison de l’ensemble des forçages, naturels et anthropiques, qui explique les observations et leur évolution récente. Cette technique s’apparente à une méthode de régression généralisée dans laquelle on reconstruit les observations à partir d’une combinaison pondérée des différents forçages et du bruit de la variabilité climatique interne. Ici aussi, la qualité de la reconstruction est testée statistiquement. » --> La seule théorie adverse mise en concurrence est une certaine idée des effets naturels (solaire, volcanique), si celle-ci est inexacte (par exemple : mauvaise estimation quantitative des régulations par plancton océanique, fixation en tourbe sibérienne, vapeur d’eau atmosphérique etc. + oubli qualitatif de régulateurs ou amplificateurs pas encore identifiés) la conclusion sera fausse, où est-elle prouvée exacte ? Paf, la démonstration passe à la poubelle, fausse démonstration erronée abusive. C’est du « on croit que » pas du « on sait que ».
« (...) En effet, les simulations qui prennent à la fois en compte les forçages climatiques naturels et anthropiques sont beaucoup plus en accord avec les changements de température continentaux observés que les simulations ne prenant en compte que les forçages naturels. » --> Oui, deux simulations (en principe toutes deux suspectes, nullement démontrées crédibles) sont opposées, pour préférer l’une des deux, sans envisager une troisième. Ce n’est en rien une démonstration objective, cela donnera une probabilité conditionnelle, pas absolue (la condition est « sachant qu’on a bien modélisé et qu’il n’y a pas d’autre hypothèse », ce dont la probabilité intrinsèque est arbitrairement fixée à 100,0% alors que cela pourrait être 0,0001%).
« (...) Il est ainsi possible de détecter un signal anthropique dans la répartition spatiale des précipitations hivernales. Il est aussi possible de mettre en évidence une influence anthropique dans les changements des fréquences d’occurrence des régimes de temps qui conditionnent les précipitations hivernales à l’échelle de la France. Ce sont donc de nouvelles pistes qui ont été ouvertes aux études de détection et d’attribution qui restaient jusqu’ici, pour l’essentiel, cantonnées à l’analyse de signaux de grande échelle. C’est important en termes d’impacts régionaux du changement climatique, mais aussi en termes de validation des outils de modélisation utilisés pour les projections du climat futur. (...) » --> Les modèles pour la prédiction du futur ne sont jamais validés, pouvant être démentis par le futur tel qu’il se produira. Erreur totale de principe. Imbécilité incompétente en épistémologie. Fanatisme scientiste.

  Bilan : cette prétendue démonstration du caractère anthropique du réchauffement climatique a une force de conviction de 0% (logiquement), non les >95% annoncés « statistiquement » (avec mille présupposés non-démontrés mais acceptés par les croyants dominants).
  Enfin, >95% n'était pas cité comme force de conviction mais comme probabilité de vérité. C'est faux aussi : cette probabilité est très exactement "complètement inconnue".
  Ça ne veut pas dire que le réchauffement ne va pas continuer, mais peut-être qu'il peut stopper ou basculer en refroidissement ou osciller en n'importe quoi variable, et les prétendues obligations nécessaires de réduire d'urgence le CO2 émis sont invalidées. Certains peuvent continuer à y croire, comme croire en Zeus ou Manitou, mais moi je n'y crois pas. Chacun son truc. S'ils clament qu'ils "savent", qu'ils ont la preuve de détenir le vrai, j'ai cassé cette prétendue preuve, par la logique et les mathématiques (probabilistes), paf.
  Ce que je dis parait un milliard de fois plus majeur que tout ce que racontent les climatologues du monde entier très cher payés, et annuler les investissements anti-CO2 ferait économiser des milliers de milliards d'euros/dollars, mais il s'agit d'une telle évidence que je ne demande pas une prime financière genre "un petit million d'euros", je fais don de cette évidence à titre gratuit, tant chacun pouvait le comprendre, à condition de posséder deux grammes d'intelligence critique (avec insoumission au dogme éducatif/scientiste) ou simplement logique.
  Les jeunes incompétents peuvent manifester "pour le climat", crédules manipulés, leur crédibilité est simplement nulle et leur violence hurlante gréviste : réprehensible. Enfants gâtés caractériels, bonjour Greta.

  (Ajout 11/05/2021 :) éléments de discussion contradictoire
      Objection à moi-même     Ma contre-réponse
1/ La jeune adolescente suédoise Greta Thunberg est allée en 2019 (en bateau à voile sans CO2) dire à l’ONU au président étasunien Donald Trump : « je ne vous demande pas de me croire mais croyez les scientifiques (snif, snif) ! » --> A mon avis, la « croyance » devrait être libre. Certains croient le pape, certains croient le Coran, certains croient les scientifiques (pas moi, j’ai un diplôme supérieur scientifique pour avoir récité/jonglé comme demandé, mais je n’y croyais pas), certains ne croient rien (c’est peut-être mon cas). La liberté d’opinion est joliment dite « liberté de croire ou ne pas croire » (même si la loi française clame le contraire, sans l’avouer, hum, punissant de 2 ans de prison le doute envers le dogme). Mais ce que sous-entendait vraisemblablement la célébrissime Greta serait différent : « les scientifiques sont l’incarnation de la raison, eux ». Or cela est faux : l’épistémologie dément le principe de « vérité scientifique », les théories sont toutes en instance de réfutation expérimentale, et les scientistes qui y croient (comme vérités indubitables) sont des croyants irrationnels (et même ils sont anti-scientifiques en un sens puisque les changements de théorie dominante dans le passé, avec reconnaissance d’erreur prétendue vérité, ont invalidé expérimentalement/faillibilistement leur démarche).
2/ Le président français Emmanuel Macron a dit en 2019 à Mulhouse « ceux qui ne croient pas les scientifiques, ce sont des paranoïaques ! » --> La paranoïa est dite rationalité pathologique. Et la dictature soviétique « soignait » ainsi certains de ses dissidents à rationalité ne plaisant pas au pouvoir, c’est très célèbre, très honteux politiquement/médicalement. Quand Macron traitait de malades mentaux ceux qui prouvent que les scientifiques dominants sont en tort, il se comportait simplement en dictateur avec alibi psy, ainsi. Avec la crise sanitaire « covid19 », ce prétendu ultralibéral allait se confirmer dictateur jouissant d’imposer moult lois liberticides. De mon côté, j’avoue être sous traitement psychiatrique depuis l’âge de 15 ans (pour romantisme fidèle suicidaire, même si jugé surdoué par ailleurs) et en invalidité dite psychiatrique depuis l’âge de 55 ans (souffrance mentale anormale face au mensonge industriel usuel dit Qualité, mon honnêteté culpabilisée étant classée maladive), mais j’ai réfuté la psychiatrie par la logique et cette branche de la répression, prétendue médicale, me semble injuste.
3/ Mon cousin expert en carburants de synthèse (neutres en CO2) me signale que le chiffre > 95% du Giec date de 2014, alors que l’article que j’analysais date de 2007. Incohérence. --> Effectivement, il y a un petit décalage entre mon tableau d’analyse initial et le bilan présenté ensuite (prenant en compte d’autres éléments, en partie). Je m’explique : la source a été ma demande à Google « démonstration origine humaine réchauffement climatique », et deux résumés affichaient « probabilité > 95% » sans démonstration du tout. J’ai donc cliqué sur la partie « articles universitaires » proposée, ce qui m’a conduit à l’article démonstratif de 2007. Celui-ci ne donne effectivement pas lui-même le chiffre >95% mais « >66% en 1995 » avant fort accroissement de certitude ensuite (1996-2007), ce qui semblait compatible avec >95% mais effectivement pouvait correspondre plutôt à quelque chose comme >90% en 2007, avant accroissement encore jusqu’en 2014. Certes, si en 2014 a été publié un jugement de type « on annule tout ce qu’on a prétendu, qui était mal pensé, désolés, c’est une toute nouvelle logique démonstrative qui nous amène maintenant à >95% », il faudrait que j’analyse cette nouvelle logique (prétendue). Ce n’est pas impossible, mais j’en doute, n’ayant jamais entendu dire que le Giec s’était ainsi totalement déjugé avant de devenir enfin crédible. Je pense qu’il y a plutôt eu affinage quantitatif améliorant le score prétendu, sur les mêmes bases de principe.
4/ Il dit que les jeunes sont instrumentalisés par les gauchistes. --> Goggle/Wikipedia me dit que le mot gauchiste signifie extrémiste égalitariste (± anticapitaliste). Et dans ma famille j’ai moi-même parfois été traité de gauchiste (d’abord « populiste » car anti-fausses-élites, puis « gauchiste » car je ne crois pas en un personnage leader providentiel). Je pense que l’égalitarisme est mal pensé, ayant abouti à l’auto-effondrement soviétique : si tout le monde gagne la même chose, en refusant le travail/effort comme en l’acceptant (« logique » fonctionnaire), cela tend à ce que plu’ personne ne fait rien et c’est la misère, même avec dictature sévère essayant de bouger les gens. La France à énorme fonction publique évite cela par la réquisition fiscale féroce des richesses générées par le performant secteur privé laissé ici en parallèle (mode socio-machin ou socialiste, pas communiste au sens strict). Je n’aime pas bien les gauchistes (pro-privilèges-fonctionnaires), ni les capitalistes de droite voulant que le riche héritier oisif exploite le pauvre travailleur de peine courageux, je suis simplement sceptique anti-fausses-élites. C’est anti-scientifiques comme position, argumentée rationnellement, pas simple croyance.


  (Ajout 12/05/2021 :) parallèle galactique imaginaire
   Monsieur Savant Mormon dit : « l’origine divine du mouvement des galaxies est prouvée à plus de 95% ! En effet, la vitesse moyenne des galaxies est mesurée à 17,0 unités ; selon le modèle naturel des sciences, elle devrait être de 9,4 unités (± 0,3 unités à risque inférieur à 5%) ; selon notre modèle divin (d’après le nombre de mots dans la Bible en Anglais, langue de notre prophète incontestable), elle devrait être de 17,2 unités (± 0,3 unités) ce qui est en accord avec les mesures vraies. Un calcul statistique de haut vol en déduit que la probabilité d’une origine divine des mouvements galactiques est >95%, et bien sûr en face : la probabilité d’une origine naturelle est <5%. Cela vaut preuve absolue et obtient évidemment consensus mondial des scientifiques ! Incontestables ! Rationnels, eux ! ».
   L’élève Lau Jick (qui me ressemble un peu), en voie d’exclusion de l’université, répond : « euh, j’ai fait des calculs à la maison, en ajoutant au modèle naturel des sciences deux hypothèses : Matière Noire et Énergie Noire. En ajustant leur quantité, j’aboutis à un modèle naturel avec vitesse 17,0 unités (±0,1 unités). C’est une troisième hypothèse et elle est la meilleure, c’est elle qui gagnerait le match contre l’hypothèse divine avec >95% de probabilité, non ? ». Résultat des débats : l’étudiant est viré, avec marquage sur liste noire pour interdiction d’emploi autre que balayeur de crottes de chiens. Et des voix se font entendre, pour dire que le goulag soviétique était finalement une bonne idée, on devrait s'en inspirer pour efficacement faire taire les affreux contestataires délirant comme ça.
   Cet étudiant avait une copine en filière climatologie, et il a essayé de la corrompre : « même si les mesures disent réchauffement climatique +2,0°C, avec modèle d’origine anthropique +2,2°C (± 0,3°C) contre modèle naturel +0,7°C (±0,3°C), je peux ajouter un facteur Élément Noir, inconnu à ce jour, hypothétique, qui hausse le modèle naturel à +2,0°C (±0,1°C). Ça ferait une troisième hypothèse et c’est elle qui gagnerait le calcul de probabilité des causes… ». Evidemment, la jeune fille très choquée par ces inepties l’a quitté avec colère, refusant de le revoir à jamais, et il s’est suicidé. Ouf pour la planète !
   Hum… Est-ce « juste » ? (je ne fais que poser la question, ne m’assassinez pas pour ça)… [Je reconnais être "non crédible" car classé paranoïaque et tout, oui, et prétendre avoir réfuté la psychiatrie (par la logique) fait partie des symptômes, est-il affirmé.]

  (Ajout 19/07/2021 :) Autre énoncé
  J’envisage une présentation immensément simplifiée de ma réfutation (de la preuve de culpabilité CO2-humain dans le réchauffement climatique) : 1/ le modèle « naturel » envisagé ne correspond pas au réchauffement constaté ; 2/ l’hypothèse CO2-humain, paramétrée d’une certaine façon, correspondrait au réchauffement constaté ; 3/ un élément naturel (ou divin pour les croyants) inconnu, paramétré ad hoc, pourrait lui aussi conduire à correspondre au réchauffement constaté. Bilan : il n’a en rien été prouvé que le CO2-humain est la cause du réchauffement constaté, cela pourrait être l’autre élément, inconnu à ce jour. A titre d’hypothèse, l’explication CO2-humain est légitime, mais l’affirmer prouvée incontestable constitue une faute de logique, une bêtise faussement dite scientifique (en fait scientiste, croyant arbitrairement que le modèle bâti par les scientifiques-dominants est indéniablement La Vérité).

  (Ajout 02/08/2021 :) Pas moi…
   J’ai été désagréablement surpris par une publicité, culpabilisante, disant à chacun sur fond d’images catastrophes naturelles : « et vous, que faites-vous pour le climat ? ». Ce que je décode comme « c’est à chacun de réduire sa trace carbone, si vous ne le faites pas en fait (discrètement, salaud caché) vous êtes coupable des catastrophes à venir ! ».
   Je ne sais pas ce qu’en pensent les gens, mais je peux répondre personnellement un truc très spécial : « pour le climat, moi j’ai invalidé la fausse démonstration dite scientifique (à tort) de la responsabilité du CO2 humain, c’est plus important comme contribution que les milliers de climatologues abrutis et les millions de travailleurs des énergies décarbonées, non ma contribution personnelle n’est pas du tout Rien. Je plaide non coupable… ».
   C’est une publicité Amazon (https://www.youtube.com/watch?v=cJnUCGPzoIc ) : « The Climate Pledge "relevons le défi" ». Et oui, s’ils veulent moins gaspiller et jeter, OK, mais culpabiliser tout le monde : je ne suis pas d’accord.

  (Ajout 22/10/2021 :) Expression mathématique
   Ma démonstration, de fausseté de la prétendue preuve « scientifique » de la responsabilité du CO2 humain (consommation des énergies fossiles etc.) dans le réchauffement climatique, était ci-dessus basée sur des mots, presque littéraires, invoquant les probabilités conditionnelles. Il serait scientifiquement davantage probant de l’exprimer de manière mathématique.
   Les bases des probabilités conditionnelles sont, avec / signifiant « sachant que » :
p(A et B) = p(A) * p(B/A) = p(B) * p(A/B)
d’où : p(A) = p(B) * p(A/B)/p(B/A) qui est une des formulations du théorème de Bayes.
   Ici : A = planète se réchauffe actuellement pour cause de CO2 humain croissant
           B = modèle naturel parfaitement juste
           p(A/B) = « > 95% » prétendu
– Selon les scientistes (au sens français, « croyants au scientisme » en Anglais [believers in scientism], qui appelle "scientists" les scientifiques même dubitatifs prudents) : p(B) = 100% donc
p(A et B) = p(A/B) = « > 95% » et :
p(A) = 100% * p(A/B)/100% = p(A/B) = « > 95% »
– Selon moi sceptique, au contraire, p(B) serait estimé à 0,01%, car les hypothèses de facteurs inconnus à l’heure actuelle ont été arbitrairement écartées au lieu d’envisagées. Donc :
p(A et B) = 0,01% * « > 95% » = « > 0,0095% » ce qui n’est nullement facteur de certitude démonstrative. Ce n’est nullement une preuve ("pas impossible" n'est nullement "certain"), c’est un bla-bla sans intérêt.
Pour accéder à p(A) pur, ce n’est pas calculable, car « sachant que A » est illégitime, donc p(B/A) n’est nullement estimable, donc p(A) non plu’.
-- Ajout 22/10/2021 après-midi : J’envisage une objection, en expliquant que l’expression « sachant que » vaudrait « à supposer que », non écartable en disant qu’on ne sait pas (le scepticisme déniant d’ailleurs tous les savoirs). Est-ce que p(B/A) devient calculable et quelle est sa valeur ? Puisqu’on suppose que A est vrai (la Terre se réchauffe à cause du CO2 humain), quelle est la probabilité que B soit vrai (que le modèle naturel soit parfait) ? La réponse est : « entre 0% et 100% », puisqu’on n’en sait rien (les scientistes parachutent 100%, j’envisage 0,01%, 0% est possible aussi si quelqu’un a démontré l’erreur sans être autorisé à le dire [en sécurité, sans devenir cible de tueurs à gage]). Donc p(A) = 0,01% * « > 95% » / « 0 à 100% » = 100% à > 0,0095%, soit environ 0,01% à 100% autrement dit : on n’en sait rien. Appeler ça preuve (de > 95%) est faux, c’est du « faux et usage de faux » mathématiquement. Mais scientistement/sociologiquement/politiquement affirmé vrai, totalement à tort.

  (Ajout 24/11/2021 :) Autres formulations
   Pour toucher les jeunes du monde (comme Greta Thunberg), il fallait une version en Anglais international de ce site en langue française, j'ai ainsi reformulé ça sur le site anglophone www.kristofmeunier.fr/CO2notProven.htm
   Maintenant, ayant retrouvé un ex-collègue et ami, avec qui j'aimais discuter de grands sujets changeant le monde, à table ou la pause-café quand il n'y avait pas d'autre sujet dominant, j'en viens à répondre à sa demande d'expliquer assez simplement ma grande découverte en matière de réchauffement par CO2 prouvé ou non. Je le fais ci-après.
   Mon point de départ a été la publication scientifique expliquant, de manière complexe, comment les statisticiens associés aux climatologues sont parvenus à affirmer : "la probabilité est supérieure à 95% pour le fait que le réchauffement actuel est causé par le CO2 humain". Ce qu'ils ont fait, et dit dans le détail pour calculer ensuite très rigoureusement, c'est quelque chose comme : "le réchauffement actuel ne peut avoir que 2 causes :
1/ CO2 humain
2/ Nature (telle que nous l'avons modélisée),
et aucune autre."
   Si on n'obéit pas à cet arbitraire initial, on n'obtient pas du tout leur résultat mais "on ne sait pas quelle est la probabilité de la cause CO2 humain" (mathématiquement 0% à 100% c’est-à-dire totalement inconnu). Or il y a au moins quatre hypothèses alternatives, qui n'ont en rien été invalidées et prouvées fausses mais refusées a priori, au départ, par refus intolérant se fichant éperdument de la vérité possible envisageable (peut-être juste même si non prouvable humainement peut-être).
3/ (le pape pourrait le dire :) Dieu pourrait réchauffer la planète puisque tout puissant (même si le CO2 humain diminuait), puisqu'il peut tout selon les religieux voire les croyants en général.
4/ (inventeur ou réinventeur du scepticisme égocentrique, je le dis :) si ce monde est un rêve de moi-même (moi = celui qui parle, Christophe ou Fred, etc.), le rêveur pourrait réchauffer l'apparente planète par simple volonté libre de faire n'importe quoi (même si le CO2 humain diminuait).
5/ (en tant que lecteurs de science-fiction, on peut le dire) : si des aliens extra-terrestres, invisibles dans une autre dimension, controlent notre monde avec technologie immensément avancée dont nous n'avons même pas idée (faisant ce qui nous semble totalement impossible matériellement), ils ont pu décider d'augmenter la chaleur de notre planète, et l'accomplir (même si le CO2 humain diminuait).
6/ (en tant que philosophes-des-sciences non-scientistes, plein d'observateurs peuvent le dire :) notre modélisation de la Nature n'est qu'une approximation actuelle, une théorie en instance de réfutation, à compléter peut-être par des lois que nous n'avons pas encore découvertes, par des facteurs que nous n'avons pas encore identifiés. Il y aurait donc potentiellement un autre modèle de Nature, dont nos scientifiques actuels n'ont pas encore idée.
   Evidemment, ces 4 hypothèses additionnelles ne sont pas du "connu, chiffré", ce sont des points d'interrogation ne prêtant pas à calculs. Mais si ce qu'on cherche, c'est la vérité, il est obligatoire de les prendre en compte. Alors que ce qu'a fait le GIEC, c'est refuser a priori de reconnaître qu'on ne sait pas (ce qui est la situation véritable). Alors ils ont élu 2 et seulement 2 candidats, pour clamer que le meilleur des deux est La Vérité incontestable prouvée, ce qui est faux, puisqu'on peut récuser leurs affirmations préliminaires parachutées sans preuve aucune. Ils décident qu'ils ont la réponse, alors quand ils obtiennent une réponse (à leur façon), ils clament que c'est la seule réponse possible, prouvée. C'est faux.
   Mathématiquement, je l'ai démontré avec les probabilités conditionnelles. Si leurs présuppositions ont une probabilité fixée à 100%, alors ils choisissent la cause 1 avec >95% et rejettent la cause 2 avec <5%. Mais un degré en amont, sans parachutage de fausse connaissance, les 6 modèles (et d'autres peut-être) ont une probabilité totalement inconnue, entre 0% et 100%. La preuve clamée était un mensonge, avec approbation d'innombrables experts (prétendus) abrutis, et intolérants, et politiquement engagés, et peut-être financièrement intéressés.

  (Ajout 05/12/2021 :) Exprimé autrement
   Ce n’est pas que les scientifiques ont prouvé la responsabilité du CO2 humain, c’est que le parti pris de l’idéologie scientiste, anti-scientifique, se décline en pseudo-démonstration de la responsabilité du CO2 humain :
1/ Il est affirmé que la science actuelle dit le vrai, tout le vrai, rien que le vrai. Cet a priori systématique de principe est démenti par l’expérience (des changements de théories dominantes, reconnaissant faux l’affirmé vrai-prouvé antérieur), donc est contraire à la science expérimentale, mais tant pis pour les logiciens et philosophes, les croyants scientistes (politiciens décideurs et population intoxiquée) y croient dur comme fer.
2/ Pour eux, il y a 2 modèles quantifiables d’explication au réchauffement climatique : nature telle qu’on l’imagine actuellement, CO2 humain.
3/ Toutes les autres explications possibles sont refusées, pas démontrés fausses mais condamnées comme non-quantifiables donc hérétiques, inadmissibles.
4/ Alors entre les 2 modèles seulement retenus, le calcul donne le CO2 humain.
  Bilan : est-ce que le point 4 a été démontré objectivement ? Pas du tout, ça ne vaut qu’exclusivement pour les croyants criminalisant en 3, vénérant en 1. C’est subjectif, invalide objectivement. Mais en mélangeant science et scientisme, de manière incompétente, ce n’est pas compris, et cela entraine des milliards de dépenses, des consensus politiques immensément généraux, diabolisant les quelques lucides, dits irresponsables. Le non-catastrophisme non-fanatique, simplement honnête intellectuellement, est classé irresponsable criminel. Hélas.

  (Ajout 07/01/2022 :) Minuscules précisions au sujet de malentendus
   Recontacté à l'occasion des voeux de nouvel an, un ami se disant sceptique s'affirme très intéressé de lire ma démonstration réfutant ladite cause CO2 et je lui ai signalé ce site, en disant accueillir avec joie d'éventuelles objections, mais j'ai envisagé que deux objections me soient injustement adressées, je les pare donc ici :
1/ Prout des vaches.
  On pourrait me dire que j’affirme à tort invalider la démonstration du GIEC alors que j’en trahis le contenu : elle n’affirme nullement que tout le réchauffement est dû aux CO2 humain mais aux gaz à effet de serre d’origine humaine dont le méthane d’origine : élevage humain des bovins.
--> C’est une erreur : ma réfutation reste entièrement valide en remplaçant CO2 par CO2* (* : et autres gaz humains à effet de serre). Ce n’est en rien le sujet.
2/ Spectre d’absorption du CO2.
  J’ai lu un livre intéressant où un physicien affirmait que le réchauffement climatique ne peut pas être dû au CO2 (et méthane etc.) d’origine humaine car ces gaz ont un spectre d’absorption très réduit en longueur d’onde, ne bloquant par effet de serre pas du tout la totalité des longueurs d’onde mais quelques-unes (et bien moins que la vapeur d’eau). Par ailleurs il était dit que l’effet de serre ne croissait pas avec l’augmentation de CO2 car depuis bien longtemps est atteinte la saturation dans cette absorption (rayonnements bloqués intégralement, rien ne changeant si on accroit encore le CO2 [et autre équivalent]).
--> Est-ce que ma démonstration ignore ou conteste cela (certes contesté) ? Non, elle parle simplement d’autre chose, tout autre chose. Que cette thèse soit fausse ou juste, j’ai trouvé une faille (ou autre faille) dans la pseudo-démonstration du GIEC, tel était l’objet de ce site.

  (Ajout 30/03/2022 :) Confirmation partielle
   Aujourd’hui à la télévision, dans l’émission « L’heure des Pros », était invité entre autres Christian Gerondeau, polytechnicien auteur de « Les 12 mensonges du GIEC : la religion écologiste », tome 2 (https://www.amazon.fr/douze-mensonges-GIEC-religion-%C3%A9cologiste/dp/2810011109 ), rappelant à première vue le sujet de ce site. Mais ce qu’il disait principalement n’avait aucun rapport avec mon propos à moi : il niait le réchauffement climatique catastrophique annoncé par le GIEC, et il expliquait ces mensonges par le fait que les conclusions des rapports du GIEC discordent totalement des rapports eux-mêmes, qui eux seuls sont scientifiques (mais illisibles : plus de 3000 pages bourrées d’équations), pas les rédacteurs de conclusion, venus d’organisations écologistes ultra-militantes, approuvées par les gouvernements, pas du tout par des instances scientifiques.
   C’est intéressant, mais ça ne concernait pas mon sujet, lui statistiquement argumenté, mathématiquement (mais avec une erreur de principe que je dénonce). Toutefois, Mr Gerondeau a dit un mot de la cause CO2 dite prouvée pour le réchauffement climatique : selon lui, il n’y a aucune preuve à cette cause affirmée. Je suis d’accord, mais moi j’ai des arguments probants, chez moi ce n’est pas qu’une opinion affirmée comme ça. Je prouve dans le détail la faute commise, sans affirmer péremptoirement que « il y a faute en appelant à me croire au nom de telle ou telle valeur conventionnelle (ce que le doute élémentaire ferait voler en éclats) ».

  (Ajout 02/05/2022 :) « Condamnation » prétendue
   Mon ami contradicteur répond à un mail que je lui envoyais autrefois. Le 14/11/2021, il m’avait dit « Je ne me sens guère les moyens intellectuels de m’attaquer au GIEC. Ce que je constate c’est que le climat change et ce n’est pas sur une seule saison. Le vin sec (c’est à dire en gros sans sucre naturel) a littéralement disparu. Ce n’est pas un hasard. ». Le 17/11/2021 je lui avais répondu « Je ne connais pas le GIEC, je me contente de lire les arguments et principes logiques marqués noir sur blanc, et s’ils sont faux, biaisés, mal pensés, je le dis, je le prouve mathématiquement. C’est lisible par tout un chacun (niveau bac C de l’époque 1981), il suffit de lire et comprendre ce que je dis ou y trouver une faute, c’est simple. L’argument d’autorité est totalement hors sujet. Et tu commets la même erreur que mon cousin : je ne prouve en rien de rien qu’il n’y a pas réchauffement, je n’en sais rien, ce que j’ai prouvé faux c’est qu’a été prouvée objectivement la cause CO2 humain de ce réchauffement (éventuel ou avéré). » Maintenant, le 01/05/2022, il me re-répond en grand retard ce n’est pas grave (je numérote pour contre-répondre après) « 1/ J’ai déjà répondu absolument à tout mais tu n’en tiens aucun compte. 2/ Sauf pour le GIEC où tu trouves le moyen de me condamner alors que je n’avance aucun argument et où je clame hautement mon ignorance. 3/ Je constate simplement un réchauffement climatique que personne à ma connaissance ne nie même pas Trump. 4/ Le problème est de savoir si ce réchauffement est naturel ou dû à l’homme (et à la femme aussi). Moi non plus je n’en sais rien sauf que je constate qu’il existe et il s’accélère. Quelle est la cause, je ne sais pas. ».
   Ce 02/05/2022, je contre-réponds donc :
1/ Effectivement, je ne tiens pas compte des réponses non-probantes, me donnant tort injustement, de mon point de vue. Si « tenir compte » c’est me coucher en me frappant la tête et criant « mea culpa », il faut pour cela que soit démontrée ma faute ; si ce n’est pas le cas, je contre-attaque, et cette contre-attaque précisément tient compte de la réponse reçue, jugée incorrecte à débattre encore.
2/ Ce que je condamne n’est pas l’ignorance à priori, c’est de refuser de me lire montrant en quoi le GIEC a tort, ce que chacun peut comprendre (avec un niveau intellectuel d’environ 17 ans, certes pas 8 ans). Quant à la véracité du réchauffement, j’ai expliqué mille fois que ce n’est pas mon sujet, alors me l’adresser comme réponse, je le « condamne » (gentiment, « refuse » plutôt) comme hors-sujet, amicalement, pas du tout pour envoyer en prison. Là, ça recommence (3/ et fin de 4/), une couche supplémentaire, et ma réponse reste donc la même, pas comprise la dernière fois, elle a peu de chances d’être comprise cette fois. C’est dommage, c’est si simple. Et se coucher devant l’autorité du GIEC (en refusant de lire ma critique pour cela), oui je le « condamne » aussi (« je déments que ce soit le Bien », plus précisément), c’est tellement un sujet simple, que le GIEC cherche à cacher avec des tonnes d’équations et des conclusions lisibles mais prétendues indéniables, à tort. En décortiquant les bases de leur calcul, je l’ai prouvé, et je l’ai expliqué de manière compréhensible par tout adulte (de formation scientifique, certes, réciter du Molière et blablater à ce sujet admiratif, façon littéraire, n’aidant guère à comprendre les fautes de logique argumentaire).
3/ vu ci-dessus, finalement.
4/ Le GIEC dément totalement qu'on ne sait pas : il certifie avoir prouvé que ça vient de l'homme, il est là, le problème, que je signale en contestant le point de vue officiel scientiste allié au GIEC. A mon avis, oui, on peut dire « je n’en sais rien, je ne veux pas le savoir », d’accord c’est un refus possible, et en payant servilement les impôts exigés pour financer les centaines de milliards de la décarbonation décidée à ce sujet. Simplement, je pensais intéressant de se pencher sur le sujet et comprendre (c’est très simple) que la prétendue démonstration est un faux, avec usage de faux en aval. On peut répondre « je ne veux pas le savoir », d’accord, mais me donner tort d’affirmer que c’était très simple à comprendre, infiniment mieux que se soumettre à l’argument d’autorité (des prétendus experts, que j’ai prouvés en faute lourde), ce n’est pas très correct, quoique très possible psychologiquement, entendu. Des gens yeux-fermés peuvent insulter un anormal yeux-ouverts, en lui disant quelque chose comme « tu nous condamnes injustement (, salaud) ! », je trouve que ça ne donne pas tort à yeux-ouverts, désolé (d’irriter les « yeux-fermés »).

  (Ajout 06/06/2022 matin:) Dicussion serrée
  Un de mes deux anciens professeurs de mathématiques à l’université, Monsieur Alain Cerf, chercheur physicien, m’a adressé une réponse extrêmement intéressante (à mon site simplifié http://www.kristofmeunier.fr/CO2pasSur.htm ). Je le cite en partie, pour ce qui m’a marqué le plus (C’est moi qui ajoute des lettres, pour répondre ensuite) :
« A/ Dans les 4 causes que vous citez :
1/ Dieu ? je n'y crois pas
2/ Extraterrestres : j'ai toujours été intéressé par les "OVNI" et avait dans mon jury un membre du GEIPAN... mais pourquoi feraient-ils ça ?
3/ Une évolution climatique naturelle comme l'ont été les glaciations par exemple mais en général ce n'est pas aussi rapide et ça prend des centaines voire des milliers d'années...
4/ L'activité humaine ce que je crois être la cause la plus probable, la courbe de croissance du gaz étant absolument corrélée à l'activité humaine en particulier l'énergie consommée quelle que soit sa forme.
B/ (…) courbes (…) livre de C. Gérondeau qui prétend que le GIEC ment...
C/ Très intéressant car il dit l'intérêt du CO2 qui est un marqueur du développement des pays et pour l'agriculture
D/ mais il zappe quand même son rôle absorbant de l'énergie solaire contribuant à l'"effet de serre" indéniable quand on compare l'état actuel de nos glaciers et banquises que j'ai connus, de visu, bien plus étendus il y a un demi-siècle !!
E/ je vous invite à acheter ce livre (…) sur la voiture électrique que j'approuve totalement ! Une aberration qui détruit une industrie où la France, en particulier le diesel, était en pointe...et si l'on fait le bilan énergétique global de la fabrication à l'élimination des éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques on a de sacrées surprises !!
F/ Alors VIVE LE NUCLEAIRE pour lequel je fais confiance à mes collègues scientifiques, en particulier français, dont il serait criminel d'oublier les compétences...
»
   Je réponds, pas à pas, car je ne suis personnellement pas tout à fait d’accord, même si d’autres lecteurs peuvent être totalement convaincus.
A/ Euh, je ne cite pas des « causes » exactement, mais des « idées pouvant éventuellement être candidates au statut de cause », que l’on ne peut éliminer arbitrairement sans perdre le statut de démonstration imparable. Donc oui comme « causes possibles, causes envisageables, causes hypothétiques, causes imaginables, causes potentielles à examiner » mais non comme « causes avérées, causes établies, causes secrètes, causes cachées, causes vraies, véritables causes, causes prouvées » (pour les 3/ à 6/ que je listais, ici devenues 1/ à 3/ semble-t-il : 3/4/5/6 devenant 1/-/2/3).
1/ D’accord, il y a des gens qui croient et des gens qui ne croient pas, pas de problème, mais quand ceux qui ne croient pas en Dieu clament avoir prouvé (en cachant que c’est en aval de leur croyance personnelle, requise), ils perdent l’objectivité, s’avèrent incompétents en logique pure. Je répète que le GIEC ne dit pas « nous croyons que » mais « nous avons indéniablement prouvé que », et si cela met à la poubelle les esprits religieux, par décret arbitraire, c’est une faute totale, une erreur absolue, une atrocité pseudo-intellectuelle grave.
2/ Même si l’on ignore le pourquoi d’extraterrestres éventuels, cela n’empêche en rien d’envisager que ce soit eux qui font cela. Il serait encore plus satisfaisant d’avoir la réponse au pourquoi, mais elle n’est pas du tout obligatoire pour envisager cette hypothèse. Plus justement, les réponses aux pourquoi sont multiples et constituent autant de sous-variantes à l’hypothèse extra-terrestre. On retrouve d’ailleurs cette idée dans le polythéisme façon grecque antique : « les dieux » décident ce qui se passe, même si on ne comprend pas leurs raisons, plus ou moins psychologiques peut-être mais dans des aventures relationnelles dont on ignore tout, nous humains. Tempêtes et sécheresses seraient causées par les fantaisies de ces acteurs pour nous inaccessibles. Cela peut-être pour un Bien à leur idée, selon leurs critères, ou pour un Mal pour enquiquiner tel confrère, comme nos corps sociaux font la grève embêtant plein de gens « ne comprenant pas ». Avoir une explication pourrait compléter l’hypothèse causale (comme cause de la cause), mais l’hypothèse demeure même en l’absence d’explication solide (parmi mille explications trouvables aisément avec imagination de type romancière ou fantastique ou science-fiction). Ainsi, je pense que stériliser progressivement la Terre pourrait être un sabotage d’employés extra-terrestres en colère semi-gréviste contre leur patron exploiteur (ou collègue méchant, ou concurrent blâmable) voulant une richesse terrestre, et cela pour faire pression quant à leur augmentation de salaire ou autre (bonbons à l’uranium, gâteaux à farine quantique, esclaves autorisés, etc.). Invérifiable, oui, totalement, mais dire qu’il n’y a pas la moindre explication envisageable ne semble pas pertinent.
3/ « en général » n’est pas un argument logique valide pour dénier un phénomène particulier. Dire qu’en général il se passe ceci n’est en rien une « preuve » d’impossibilité qu’il se passe cela, différent. La surprise est une des modalités courantes de l’expérience en général, même s’il n’y a pas constamment surprise sur tout.
4/ Le GIEC ne parle en rien de cause humaine probable mais de cause humaine prouvée indéniablement, scientifiquement, cela change absolument tout ! Et c’est cette prétendue preuve que j’ai prouvée fausse, la probabilité relative n’est absolument pas mon sujet. Par ailleurs, il est notoire (et logiquement évident) qu’une corrélation ne vaut absolument pas preuve de relation cause-effet. Il y a les tiers facteurs, les causalités inverses, les coïncidences quand des milliards de causes possibles sont envisagées pour des millions de phénomènes etc. Un contrexemple célèbre est, en station balnéaire étasunienne, la corrélation entre les chiffres d’affaires en crèmes glacées et le nombre d’attaques-de-requins sur les plages ; non, ce ne sont pas les requins qui apportent des dollars ou font manger des glaces, mais quand il fait chaud, cela produit à la fois des baignades (avec quelques attaques par requins) et des consommation de crèmes glacées, entre deux phénomènes examinés : « il y a un lien étroit quelque part » n’implique en rien que l’un est la cause de l’autre.
« 4’/ » Le choix de cause probable selon mon interlocuteur en 4/ a remplacé une de mes causes possibles dérangeantes : l’hypothèse du rêve (ou de Dieu de ce monde = moi en train de rêver). C’est aussi majeur, il est dommage de l’avoir oublié. Car c’est imparable philosophiquement, en dépit des mensonges illogiques de René Descartes, prétendu fondateur de l’esprit cartésien, illogique en affirmant le contraire.
B/ D’après ce que j’ai entendu dire, le mensonge (du GIEC) que je signale ne fait pas partie de ceux recensés par ce livre, mais il faudra que je le lise (que je l’achète, peut-être oui en ce début de mois). Les extraits que j’ai aperçus, en prélecture gratuite, indiquent hélas que cet auteur est totalement illogique, clamant que corrélation (sur « courbes ») vaut preuve de relation cause-effet, ce qui constitue une erreur. Mais c’est à voir, pour le reste.
C/ Je fronce les sourcils quant au mot « marqueur », qui semble signifier « conséquence automatique indéniable », alors que ce type de lien ne me parait pas prouvé, une fois encore. On peut voir des corrélations, et pour ceux qui croient en la relation cause-effet à ce sujet, telle nouvelle valeur va avoir forcément telle conséquence, mais si on n’y croit pas, ça n’a pas cette valeur. Et rien n’établit la causalité, jusqu’à preuve du contraire, la corrélation ou habitude de parallélisme ne valant pas automatisme éternel (la conclusion généralisante relève de l’induction, qui est une faute en logique pure : la généralisation abusive).
D/ Mon ex-professeur commet lui aussi la même erreur ! Qu’il y ait réchauffement (d’après la fonte des glaciers) ne « prouve » en rien que c’est dû à l’effet de serre (prétendu facteur « indéniable »). Si, c’est niable, peut-être pas par un « c’est prouvé faux » mais par le doute « je ne sais pas, je ne suis pas convaincu », sceptique, sage. Tant que n’a pas été apportée de preuve de relation cause-effet. Par ailleurs, j’ai lu un livre d’un physicien affirmant démontrer que le surplus de CO2 ne peut pas influer sur le climat car il ne garde pas toutes les longueurs d’onde de rayonnement mais seulement certaines et pour celles-ci il y a déjà saturation (rétention totale), un accroissement de taux étant sans effet, la courbe étant en butée/plateau, je n’affirme pas que c’est la vérité mais l’entendre m’a paru intéressant, apportant une objection effectivement envisageable, sans évidence abrupte, abusive.
E/ Oui, ce faisant, je viens d’acheter le livre de C. Gérondeau, en version électronique (presque deux fois moins chère), et j’ai lu les 9 premières pages, effectivement intéressantes, à suivre. Le sujet de la voiture électrique concerne autre chose que le mensonge que je signalais moi, mais une des modalités possibles pour les croyants au GIEC dont je ne fais pas partie – que cela ait tel ou tel inconvénient plus ou moins caché est possible mais ce n’est pas du tout mon sujet (qui n’est en rien « tout ce qu’affirme le GIEC » mais un point particulier, conditionnant certes tout le reste, indirectement, comme point en amont).
F/ Je respecte la croyance de mon ex-professeur dans les bienfaits de l’électronucléaire, cela me semble relever de la liberté d’opinion. Toutefois, les décisions pratiques à ce sujet ne sont pas anodines, produisant des déchets dangereux pendant des millions d’années parait-il. Et en cours de toxicologie, il m’a été dit que la courbe effet-dose générale n’était pas valable pour le plutonium déchet nucléaire, le moindre atome minimal étant cancérigène sans devoir atteindre un seuil de toxicité à un niveau conséquent de quantité. Quand croire, via activisme, devient « empoisonner », cela mérite suspicion, je pense, examen contradictoire précis. Quant à la « confiance dans les scientifiques », désolé je l’ai totalement perdue, et dire qu’il serait criminel d’oublier les compétences des scientifiques me parait au contraire criminel, vu que lesdites compétences tiennent de la récitation abrutie de prétendues connaissances passées, dont plein sont périmées, démenties. Dans mon domaine, la biologie-biochimie, les scientifiques que je connais, archi-publiés, sont même des escrocs avérés, plaçant le fric immensément au-dessus de l’éthique et de la simple logique. Ils m’ont éliminé sous prétexte faussement psychiatrique/« médical » (l’honnêteté étant classée maladie mentale dans cet univers tout pourri, comme en URSS, différemment), là me semble la vraie attitude criminelle, quoique légale, compte tenu des lois pourries décidées par d’autres pourris.
   Bilan : je vais lire le livre de Christian Gérondeau, sur lequel j’aurais vraisemblablement des choses à dire. En tout cas il se confirme que bien des gens, même officiellement « supérieurs », sont en désaccord avec moi, et je maintiens mon désaccord, comme davantage logique que leur position, pour ce que j’en connais jusqu’ici. A suivre.

  (Ajout 06/06/2022 soir:) Livre de Gerondeau
   J’ai lu le livre de Christian Gerondeau, polytechnicien, « Les 12 mensonges du GIEC. La religion écologiste 2. L’écologie contre le développement » pour voir si était déjà bien connu le mensonge du GIEC que j’ai moi-même détecté et prouvé. La réponse est non, mais la lecture de ce livre m’a amené à plein de remarques de lecteur, en grande partie insatisfait (bien que partiellement allié dans l’opposition au GIEC menteur) :
– P27/167 « il n’y a pas de prospérité possible sans énergie ». C’est démontré comment ? Et entre zéro énergie et gabegie énergétique, il y a plein de degrés dont certains sont compatibles avec une prospérité satisfaisante. Et le matérialisme consumériste n’est pas obligatoire au bonheur des gens, même s’il s’avère avoir grand succès populaire en pratique et si son absence a induit l’effondrement du communisme soviétique.
– « Ouvrir des mines de charbon ou forer des puits de pétrole, c’est sauver des enfants. (…) ce constat d’évidence ». Non, progresser en richesse peut à la fois augmenter les consommations de charbon/pétrole et sauver des enfants, sans que le premier terme soit la cause (ou condition obligatoire) du second. Erreur de logique, totale, sans argument aucun. Nul.
– P29 « Les douze contrevérités » (du GIEC). N’est pas listé « le réchauffement climatique est causé par les gaz humains à effet de serre (CO2 etc.) ». Donc ce livre ne fait pas double emploi avec mon site, plus majeur me semble-t-il.
– P32 Les pays développés comptent 1,2 milliard d’habitants sur 7,8. Intéressant, ça fait 15% = 1/6,5 (< 1/6).
– P33 « Chaque année plus de 4 millions de personnes (…) meurent (…) du fait des émanations des foyers intérieurs délétères (…) dirty cooking ». Je n’y crois pas : on a vu avec la crise covid19 que les causes de décès sont du grand n’importe quoi décidé par des médecins sans preuve aucune, au jugé, selon leurs sentiments ou intérêts.
– « Pour éviter ces drames, il n’y a pas d’autre voie que (…) qui ne peuvent être (…) que (…) ». Il s’agit d’affirmations gratuites, démontrées en rien, sans imagination, sans envisager de voie alternative. Valeur de conviction nulle.
– P34 « Il les condamne aussi bien souvent à la mort. Il existe en effet une corrélation manifeste (…) et l’espérance de vie. » Erreur logique encore une fois : il n’a pas été démontré de causalité, et même si cela avait été le cas ce serait dans les conditions actuelles, inventer de nouvelles conditions pouvant résoudre le problème, autrement, démentant les mécanismes d’autrefois. Nul en logique.
– « par habitant en pouvoir d’achat s’établit à 50 000 dollars pour les premiers contre 3 000 pour les seconds ». Euh, je calcule : 50/3 = 16,7, et j’en conclus que c’est mal pensé : si les prix sont 20 fois inférieurs pour les seconds, ils sont plus riches que les premiers. Il n’y a que pour les produits importés par tous que compte la valeur absolue en dollars communs, et justement c’est pétrole gaz charbon pour la majeure partie de l’humanité. Bref, on peut être très riche sans accès au pétrole, ça ruine tout son raisonnement. Des biocarburants peuvent remplacer l’essence fossile, il faudrait réfléchir, oser inventer ou créer des voies, au lieu d’affirmer n’importe quoi.
– « conséquence des millions de morts prématurées. Il faut voir la réalité en face. Moins un pays émet de CO2 plus il compte de morts. » Non, la corrélation ne prouve en rien de rien une relation de cause à conséquence. Et la Réalité n’a rien à voir là-dedans, à supposer qu’elle existe, ce qui n’est même pas établi par ce sous-doué prétendu polytechnicien.
– P39 « le GIEC tue. Il tue aussi sûrement qu’avec des armes et des munitions » Non, ce n’est en rien prouvé, une corrélation n’est pas une action causale ou une fatalité incontournable. Ainsi, s’il y a 1% de suicides en prison contre 0,1% dans la population non-emprisonnée, la différence est peut-être significative, mais ça ne veut en rien dire que la prison tue, que la mise en prison vaut condamnation à mort. C’est faux, c’est n’avoir rien compris aux statistiques inductives (l’induction étant une faute en logique : la généralisation abusive).
– P40 « carbon imperialists ». Idée intéressante, là, de dictature imposée aux étrangers en situation différente.
– P40-41 « ce pays, l’un des plus pauvres de la planète où 30% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté, pourcentage qui ne pourra que s’accroître s’il persiste dans la voie sans issue qu’il annonce avoir choisie, qui se traduira par des millions de morts ». Faux : le seuil de pauvreté est défini de manière relative, et un pays mille fois plus riche aurait pareillement 30% de sa population sous le seuil de pauvreté si les inégalités relatives sont semblables, le seuil de pauvreté étant défini comme 70% de la médiane des revenus donc bougeant avec la richesse des pays. Très mauvais indicateur, mauvais argument, mal pensé. Aucun rapport avec la somme nécessaire pour vivre, et la nécessité de conclusion logique annoncée est fausse.
   Petit exercice que je me donne : imaginer une répartition triangle de 0% des gens à 0% SMIC vers 100% des gens cumulés à 200% SMIC (rien au-dessus), ça donne : médiane 50% des gens = SMIC, et 35% des gens à 70% du SMIC, 34% des gens au-dessous du seuil de pauvreté, ce n’est pas du tout une horreur inégalitaire mais un schéma très régulier peut-être normal. Pas au sens gaussien mais linéaire sans excès choquant.
– P43 « Tout porte à croire que les corrélations que traduisent ces graphiques (…) sont des causalités » Quoi tout ? Sans l’expliquer ça a une valeur exactement nulle, convaincante en rien de rien. L’affirmer ne suffit absolument pas.
– P44 « Le cas de la Chine illustre parfaitement (on pourrait dire : prouve) (…) la consommation d’énergie par habitant (…) a causé (…) a aussi engendré un développement extraordinaire (…) a permis (…) ». On est encore dans l’affirmation causale totalement sans preuve, refusant de prendre en considération les autres changements, dont l’abandon de l’économie communiste à 100% fonctionnaires protégés donc ne travaillant pas, attendant tout du partage automatique même avec refus d’effort.
– P52 « pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (…) 173 000 milliards de dollars. » Outch, étonnant, mais à noter.
– P55 « On aurait pu espérer que (…) le pays de Descartes ait fait entendre la voix de la raison ». Affirmation incompétente : René Descartes était un escroc illogique prétendant à tort à la raison.
– P101-102 « notre devoir est de lutter contre la mort prématurée de milliards d’hommes, de femmes et d’enfants, ce qui implique obligatoirement d’accroître ces émissions sur la majeure part du globe ». C’est faux que cette implication ait été établie, une corrélation passée ne prouve en rien une causalité automatique et éternelle. Ainsi, dans la Russie 1913 [ou le Cambodge 1970], le statut de bourgeois était associé (« corrélé ») à une grande richesse, mais il aurait été faux en 1919 [1977 au Cambodge] d’affirmer que devenir bourgeois garantissait une grande richesse, les conditions ayant changé et le communisme révolutionnaire s’acharnant à ruiner les bourgeois, les persécuter, les rééduquer en quasi-esclaves, pire que pauvres punitivement. Attention, l’esprit scientifique est de croire en des lois de la Nature, mais ça ne marche pas en « sciences humaines » (prétendues sciences, sans me convaincre – dont l’économie et les sciences politiques), à peu près toute « loi » pouvant là être contredite par une volonté contraire, active, changeant les choses en place, les mécanismes à l’œuvre. La lucidité serait d’en avoir conscience.
– P106 « Le CO2 joue-t-il un rôle dans la phase actuelle de réchauffement de la planète ». Bien, on arrive à mon sujet semble-t-il, dans cette 3e partie étonnamment distincte des 12 mensonges du GIEC.
– P107 « permettent d’en douter fortement ». Non, la réponse n’est absolument pas ma démolition de la prétendue preuve du GIEC mais des supputations sur la plausibilité relative à l’histoire terrestre et la proportion de l’accroissement.
– P111 « meurent (…) maladies imputables à la pollution (…) la pollution est responsable (…) Près de la moitié des décès (…) sont dus à (…) ». Je n’y crois pas. Immensément rares sont les preuves de causes pour les décès, en général le médecin écrit ce qu’il croit sans aucunement devoir en faire la preuve. Il n’y a pas la moindre raison de le croire. Et si l’on appelle compétence le fait d’avoir longtemps pratiqué un abus de pouvoir (autorité de prétendu « sachant »), c’est une erreur supplémentaire. Au fait, le mot « imputables » signifie « que l’on peut imputer », et c’est vrai qu’on peut l’imputer car « on peut se tromper », c’est simplement nul en force de persuasion.
– « pneumonie consécutive à l’inhalation de matières particulaires ». D’autres analyses affirment que ces pneumonies sont dues à des microbes dangereux, et affirmer qu’un cofacteur constitue la cause unique semble de la manipulation trompeuse. Ce qu’il affirme ici, cet auteur, je n’y crois en rien. Lui, il croit ce qu’il a envie de croire, mais il ne donne rigoureusement aucune raison de le suivre. (Je ne dis pas du tout que le GIEC a raison, ou les médecins ayant relayé les conclusions du GIEC en termes médicaux, mais j’ai l’impression que ce monde médical n’est pas crédible dans son ensemble, simplement auréolé de gloire parce que les gens apeurés face aux maladies placent en eux leur espoir.)
– P112 « la jeunesse de l’Occident (…) éco-anxiété (…) honteusement trompés ». Le drame est que l’éducation scolaire apprend à croire et non à douter, non à casser les fausses démonstrations, comme celles du GIEC et de ce contraire ici. Alors oui, les imbéciles diplômés ont peur si on leur dit d’avoir peur. Le système est organisé ainsi, pour l’imbécilité suiviste, et on saque les rebelles, plus tard dirigés vers le suivi psychiatrique comme moi (mis à pied pour raisons dites psychiatriques, l’honnêteté étant classée maladie mentale). C’est un scandale à très vaste échelle, la question du GIEC n’en est qu’un révélateur, très évident, certes.
– P115 « L’éducation des enfants a fait des progrès sans précédents ». Cela me parait très contestable. Certes, il y a bien davantage de bacheliers en 2020 qu’en 1900, même en pourcentage, mais le niveau s’est effondré, et il est exigé maintenant de presque-adulte à 18 ans ce qui était autrefois requis de gamin de 12 ans (niveau de bac 2022 voisin du certificat d’études de 1900). Personnellement-même, j’ai vu des modernes étudiants Bac+5 (22-23 ans), se présentant comme très supérieurs, avoir un niveau inférieur à celui requis vers 1975 à l’entrée en quatrième (12-13 ans), ça m’a frappé, choqué. Oui, atteindre Bac+5 est un progrès par rapport à une exclusion à Bac moins 5, mais le niveau maintenant validé est nullissime, ce qui est un faux progrès artificiel. C’est comme les progrès politiciens en baisse du chômage embauchant plein d’improductifs fonctionnaires à crédit, via la dette publique : faux progrès artificiel, bancal, contestable.
– P117 « nous avons aussi besoin de nous industrialiser ». Ce n’est pas une évidence. Quand ont eu lieu les masses de délocalisation d’usines françaises vers l’Asie et l’Europe de l’Est à monnaies faibles, des prétendus experts économiques comme Alain Minc affirmaient qu’il n’y avait ici aucun besoin d’industrie, se centrer « sur la valeur ajoutée » étant bien davantage profitable. Peuple de marchands riches sans travailler ? J’étais choqué mais cela s’est dit, doctement.
– P127 « l’électricité. Or celle-ci ne correspond qu’à moins d’un quart de l’énergie finale utilisée et cette proportion ne peut varier beaucoup. » Ce n’est pas un argument mais une affirmation gratuite supputant que le futur prolongera le passé sans changement. Or justement les écologistes veulent une révolution pour changer les modes d’utilisation de l’énergie, cela pourrait faire grandement changer la demande, affirmer que ce n’est pas vrai est une opinion, mais balancée comme ça sans argument, elle ne convainc en rien de rien.
– P138 « développer des véhicules électriques dans l’illusion que ceux-ci pourraient lutter contre une pollution locale qui a disparu ». Cet auteur affirme que la pollution des grandes villes a disparu, d’autres affirment le contraire, clament que la pollution tue 400.000 personnes par an en France, sans preuve comme d’habitude. Pourquoi croire les uns ou les autres ? dans un sens ou son contraire. En tout cas je sais que la ville de Grenoble, géographiquement située dans une cuvette, est couverte presque en permanence d’un nuage de trucs pas bien propres, je n’irai pas dire que cela tue, je n’en sais rien, mais non, ce n’est pas de l’air pur comme dans les montagnes avoisinantes (Vercors, Chartreuse, Belledonne) contemplant la ville et son gros nuage souvent semi-opaque, selon la météo et les gradients de températures, les vents.
– P141 « Le facteur de correspondance entre les deux unités de mesure couramment admis étant de 7,8 ». Eh, à raisonner comme ça, par ouï-dire et habitude, on dirait que le CO2 accru menace la planète, etc. tout le contraire du contenu de ce livre. La science n’est pas de la croyance, théoriquement, même si les scolarités scientifiques sont très mal faites, en récitation et jonglage et non exercice d’esprit critique. Bref, cet auteur est un croyant, différent d’autres croyants, bof c’est nul. Alors que moi j’ai prouvé que le GIEC se trompait, non sur 12 points mais sur 1, conditionnant tout.
– Page non notée (151 ? annexe III pages 141-147 ? page 107 ?) : l’auteur dit qu’un minuscule accroissement du stock de CO2 dans l’atmosphère ne peut pas avoir d’effet significatif. C’est faux. Enfin, il se trompe en raisonnant linéairement, comme si chaque % avait la même importance, alors qu’on peut de trouver à un état limite extrême, où la moindre goutte fait déborder le vase et tout renverser en bascule, peu important qu’une goutte fasse un vingtième de millilitre quand le récipient contient 1 litre ou 100.000 litres, il y a des phénomènes de catastrophe en chaine quand on atteint un seuil critique, affirmer que j’ajout est très petit n’est en rien un argument, présupposant une proportionnalité ou linéarité des effets pouvant s’avérer fausse. Certes le GIEC affirme doctement sans aucunement prouver qu’on est dans un tel cas, mais la réponse est aussi mauvaise. Les deux camps semblent en la matière incompétents en science pures, en logique.
   Bilan (pour opinion de lecteur Amazon ?) : il y a dans ce livre (que j’ai dévoré en 1 journée) des idées très intéressantes, contraires à la pensée dominante, et je suis content de les avoir lues. Mais l’auteur est totalement illogique, affirmatif sans raison, se croyant à tort démonstratif, balançant ses vérités avec force de conviction nullissime. S’il est ingénieur polytechnicien spécialiste, c’est très décevant quant au niveau de cette prétendue excellence, apparaissant super-nulle. Je ne peux pas détailler ici les erreurs logiques commises, je les expliquerai sur un site à moi, mais c’est triste : la lucidité prétendue est ailleurs, ni au GIEC ni chez ce critique-là.

  (Ajout 26/06/2022 soir:) Avis ministériel quasi-religieux
   J’entends aujourd’hui à la télévision que le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pape Ndiaye, a déclaré que le réchauffement climatique serait prochainement enseigné dans toutes les matières à l’école.
   Je ne comprends pas, et je soupçonne une immense bêtise là-dedans. S’il s’agit de dire que les températures augmentent, c’est dit en 1 minute dans 1 matière 1 seule année, il n’y a rien à « enseigner », ce n’est qu’une information. En revanche s’il s’agit d’affirmer que cela vient de la combustion des énergies fossiles, à remplacer par énergies renouvelables, c’est effectivement complexe à détailler longuement, mais ça repose sur un argumentaire totalement erroné. La prétendue preuve GIEC que le réchauffement vient des gaz à effet de serre (produits par la civilisation industrielle humaine) est un faux, débile, en faire un objet d’enseignement public est une atrocité, idiote et abusive, et chère en conséquences (fiscales). Endoctriner à le croire (comme vérité incontestable, base de la pensée, en punissant de mauvaises notes répétées l'incroyance en la matière) est criminel. Le ministre, qui prétend qu’il est toujours « un intellectuel » me parait effectivement aussi idiot que les autres prétendus « intellectuels », totalement déficients en logique et intelligence critique. (Qu’il soit noir ou bleu ou blanc n’ayant pas la moindre importance, même s’il clamera stupidement/malhonnêtement que ce propos l’attaque parce qu’il est « noir » – mon épouse est asiatique « jaune », tout le contraire de franchouillarde blanche).
   Certes, enseigner que le réchauffement climatique est causé par les gaz à effet se serre humains n'est pas exactement "enseigner une erreur", c'est simplement claironner comme vrai ce qui est douteux. En ce sens, c'est comme un enseignement religieux, non prouvé-erroné selon les agnostiques, mais abusivement déclaré vérité indéniable devant constituer la base pour toute pensée. C'est cela qui est fautif, même si le contenu n'est pas non plu' prouvé-erroné. Cela rejoint l'avis de l'auteur analysé plus haut (Christian Gérondeau), selon lequel l'écologie est la nouvelle religion, aussi endoctrineuse, contestable, dangereuse, abusive, oui.

  (Ajout 10/07/2022) Invalidation de fausse logique pour les corrélations
   Quand je disais que la corrélation positive entre CO2 produit et espérance de vie ne prouvait absolument pas que le premier est la (répétable) cause du second, j'émettais un jugement théorique, et on aurait pu me rétorquer "prouve-le !". Je le fais ci-après :


  (Ajout 17/07/2022) Propagande toujours, quoique…
   Je lis une étonnante nouvelle vidéo (de MSN/CoverVideo) ce jour : « Les scientifiques ont du mal à comprendre la hausse mondiale des niveaux de méthane » (à https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/les-scientifiques-ont-du-mal-%C3%A0-comprendre-la-hausse-mondiale-des-niveaux-de-m%C3%A9thane/vi-AAZCjSi?ocid=msedgntp&cvid=a5b66acf4fec4ca9bdd5ec46003893f6&category=foryou).
   Une augmentation du méthane atmosphérique, depuis 1983 date des premières mesures, inquiète car c’est un gaz à effet de serre tout comme le CO2. Et il est reconnu que la source en est naturelle et humaine. En affirmant que si les taux continuent à grimper, les accords de Paris sur la protection du climat ne pourront pas être respectés.
   En fait, il y a deux lectures au moins :
1/ (Ecologisme) Les affreux humains avec leurs usines (et troupeaux) accroissent horriblement le méthane, pas seulement le CO2, il faut gendarmer deux fois davantage les activités humaines.
2/ (Humilité) Les scientifiques ne maitrisent pas le sujet des émissions naturelles de méthane (dégel du permafrost sibérien etc. ?) ; alors au lieu de prétendre l’humanité coupable, ils devraient admettre ne pas avoir de preuve du tout, car tout le problème pourrait être naturel, pour le méthane et donc peut-être pour le réchauffement global !
2’/ (Humilité bis) Puisque la lutte contre le CO2 (avec décarbonation énergétique par éoliennes etc.) s’avère ne pas garantir la cessation du réchauffement, cela signifie que les appels tonitruants à l’action sur ce plan (par Greta Thunberg et les grèves jeunes pour le climat, et maintenant le nouveau gouvernement Macron 2) s'agitent dans le vide, totalement à côté du sujet. A la suite d’un mauvais procès biaisé, par incompétence et bêtise (puisqu'avec les mêmes données, j'évitais ces conclusions erronées en réfléchissant mieux).
   Ici dans cette vidéo, le propos n’était pas outrancièrement écologiste mais sans pousser la lucidité jusqu’à reconnaitre le point de vue humble qui me parait intellectuellement nécessaire.
   Je précise que ces nouvelles données sont entièrement compatibles avec mon dernier scénario, qui réfutait la preuve de responsabilité humaine dans le réchauffement climatique : un nouveau modèle scientifique pourra éventuellement un jour montrer que ce réchauffement est principalement naturel, d’ici (sauf erreur scientiste) on ignore ce que dira la Science dans le futur.

  (Ajout 08/08/2022 ) Alerte totale !
   Avant-hier, j’ai aperçu une nouvelle apocalyptique (de MSN/Elle) : « Réchauffement climatique : d’après une étude, il existe un risque d’extinction de l’humanité » (à https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/r%C3%A9chauffement-climatique-d-apr%C3%A8s-une-%C3%A9tude-il-existe-un-risque-d-extinction-de-l-humanit%C3%A9/ar-AA10m1O7?ocid=msedgntp&cvid=77dfd4c115ac402499fb3013504dade3 ).
   Mais… le contenu n’apporte rien, de rien, de « scientifique », rien. Simplement, il est expliqué que des gens, dits « scientifiques » (sans que ce soit « tous les scientifiques » ou « la majorité des scientifiques » ou « les meilleurs des scientifiques » selon tel critère), échangeant leurs opinions, se sont dit « oui, peut-être que l’humanité pourrait disparaître avec le réchauffement climatique ». Quelle est la force de persuasion de cela ? totale pour les scientistes (comme Greta Thunberg, la plupart des politiciens français et journalistes français), totalement nulle pour les sceptiques (comme moi).
   Ce n’est pas du tout que j’affirme au contraire que l’Humanité est quasi éternelle pour des millions d’années, pas du tout, je dis qu’on n’en sait rien, jusqu’à preuve du contraire. En matière de possibles, l’humanité peut disparaitre demain ou la prochaine seconde, tout est envisageable. Par contre, pour ce qui est d’affirmation très convaincante, non : le réchauffement de 3 degrés (annoncé en 2020 pour l’an 2150) n’est pas pluss inquiétant que ne l’était la guerre soviéto-américaine (annoncée en 1980 pour l’an 1990), simple éventualité faisant hurler les inquiets à la fin du monde (à tort dans le cas de l’apocalypse soviéto-américaine).

  (Ajout 12/08/2022 ) Pseudo « fact-checking »
   J’ai été frappé ce jour par une nouvelle MSN/AFP-FactCheck ; « Attention à cette liste d'affirmations remettant en cause l'origine humaine du changement climatique » (à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/attention-%C3%A0-cette-liste-d-affirmations-remettant-en-cause-l-origine-humaine-du-changement-climatique/ar-AA10z4mJ?ocid=msedgntp&cvid=33ba630fc2a24926bdacb5b0b2e631d3 ). Je cite et commente :
• "Depuis 1950, les études scientifiques montrent très clairement qu'on ne peut pas expliquer le réchauffement climatique d'aujourd'hui sans tenir compte des facteurs humains, principalement des gaz à effets de serre"
--> C’est totalement faux : on peut l’expliquer par la volonté de Dieu, etc. Il manque un mot « on ne peut pas expliquer "scientifiquement" », qui change tout. C’est du scientisme pur, interdisant les explications non-scientifiques, et pourquoi ? Comme ça ! Par certitude totale, parachutée, en interdisant même d’en douter. C’est le niveau zéro de la pensée, rejoignant la dictature religieuse inverse au Moyen-Âge (interdisant toute autre hypothèse, même pas reconnue concevable).
• "On n'arrive pas à expliquer l'augmentation de la température sans prendre en compte les gaz à effet de serre, car on sait, grâce à des modèles scientifiques, que la variabilité naturelle du climat ne contribue quasiment pas au réchauffement du siècle dernier."
--> Cela présuppose que ces modèles hypothétiques sont la vérité, c’est faux, ce sont des hypothèses, pas encore validées, et en instance de réfutation si l’expérience les dément, ce qu’on ne sait pas encore pour la partie « futur ». Erreur épistémologique totale. Si les modèles disaient assurément la vérité, les prévisions météo ne se tromperaient jamais, or on a l’expérience quotidienne du contraire, surtout concernant la météo à 7 jours plutôt qu’à 1 jour. Ce n’est pas parce qu’un modèle a été proposé que cela constitue du savoir, du vrai, pas du tout, du tout.
• "Aujourd'hui, la très grande majorité des articles "publiés dans des revues sérieuses montrent l'accord des auteurs avec la théorie de l'origine humaine de la hausse des températures".
--> Il y a une autre explication que le consensus, c’est la censure : si ne sont publiés que les articles allant dans le sens voulu, les autres étant refusés comme aberrants, cela donne une fausse apparence de consensus. Or rien ne garantit que ce mécanisme-là n’est pas à l’œuvre. Ainsi moi, diplômé scientifique, travailleur en emploi scientifique, avec décennies d’expérience, j’ai établi la preuve scientifique de faute logique (dans l’affirmation qu’est prouvée l’origine humaine du réchauffement) mais ce n’est nullement publiable en revues scientifiques, puisque ne respectant pas le scientisme dominant qui fait leur succès même. CQFD. Les dominants dominent, écrasent, si fort qu’ils prétendent qu’il n’y a même pas d’opposition, c’est faux, entre stupide et malhonnête (voire les deux à la fois).
• "Les rapports du GIEC, qui évalue depuis trente ans l'état des connaissances sur l'évolution du climat, ses causes et ses conséquences, sont considérés comme un résumé de l'état actuel de la science sur le sujet. "
--> Le mot « être considéré » a deux sens possibles, il ne faut pas l’oublier : « être considéré à raison » ou « être considéré à tort » Au Moyen-Age, la Bible était considérée être La Vérité. C’est vrai, sauf que les générations suivantes ajoutent « à tort », ce qui change absolument tout à la pertinence de l’affirmation.
• "Il est incontestable que l'influence humaine a réchauffé l'atmosphère, les océans et les terres " (…) les experts du GIEC écrivaient que "les émissions dues aux activités humaines accroissent sensiblement la concentration dans l'atmosphère de gaz à effet de serre".
--> Qui les a qualifiés d’experts ? Pas moi. Il semble qu’ils se soient tout seuls qualifiés tels, ou ont été nommés tels par des incompétents. Et puis, qu’il y ait en augmentation des gaz « pouvant » occasionner un effet de serre ne prouve en rien qu’ils le font. Il manque la preuve que toute augmentation de concentration induit une hausse de température. Ainsi, en chromatographie, toute augmentation de la concentration « peut entrainer » une augmentation de la hauteur de pic, oui « peut », mais ce n’est pas systématique car s’il y a saturation, ça ne se produit pas. « Peut impliquer (souvent ou parfois) » n’est pas « implique.(toujours systématiquement) ». Les nullards littéraires peuvent faire la confusion mais de la part de scientifique c’est une faute lourde de l’oublier. J’ai lu un livre d’un physicien démentant ainsi l’influence du CO2, à cause la saturation aux quelques longueurs d’onde radiatives concernées. Donc il est faux que ce soit incontestable, c’est le contraire : on interdit tellement de contester (diabolisation de type hérésie/Inquisition) que la contestation est inaudible, ou affirmable absente (affirmation véridique oui, = effectivement affirmée, mais affirmation à tort, mensongère ou aveugle-et-sourde).
• "concentrations de CO2 en 2019 n'avaient ainsi jamais été aussi élevées depuis 2 millions d’années, et celles de méthane et de protoxyde d’azote, depuis au moins 800.000 ans".
--> Pour affirmer cela, il faut croire que les concentrations trouvées dans les carottes glaciaires ou sédiments sont une trace indélébile de ce qui était à l’époque. Qu’est-ce qui le prouve ? Comment aurait-on pu valider que 1 million d’année après, ce qui se passe actuellement garde une trace inchangée ? C’est du faux et usage de faux, c’est une erreur épistémologique, généralisant par induction (faute logique) une apparente loi actuelle (trace actuelle, affirmée à tort loi éternelle).
• "le refroidissement de 1945 à 1970 est dû aux rejets d'aérosols sulfatés (…) qui s'opposent aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Les émissions de GES entraînent un réchauffement. Les aérosols sulfatés entraînent un refroidissement. Les aérosols sulfatés se trouvaient presque entièrement dans l'hémisphère nord, c'est pourquoi les données de l'hémisphère nord ont été plus affectées. L'hémisphère sud ne l'a pas été et a donc continué à se réchauffer”".
--> Il est faux d’affirmer qu’une explication possible, par le fait d’être envisageable, prouve qu’elle a été le facteur clé en pratique (emploi ici à tort de « est dû » pour « pourrait être dû »). Une coïncidence est possible sans rien prouver, sur un nombre de réplication (ici d’hémisphères) aussi minuscule que 2. C’est là dire que le 1/1 est considéré valoir 100,000% précisément, c’est osé, je dirais plutôt que c’est avec une incertitude inférieure à 50%, ce qui est à peu près nul en valeur démonstrative (les statisticiens ne jugent significatifs qu’en dessous de 5% d’incertitude, plutôt, ce qui est certes arbitraire mais ici : ne même pas se poser la question, c’est du grand n’importe quoi).
Bilan
--> Il est faux d’affirmer qu’il s’agit là de Fact Check objectif. C’est une répétition du point de vue orienté (subjectif) des partisans de la pensée dominante. Qui s’affirme expert, qui s’affirment incontestables, etc. Ce n’est pas du tout une raison qui ferait que c’est vrai, ou simplement même « assez convaincant », au contraire ça semble très nul, aveugle, dogmatique.

  (Ajout 17/09/2022 ) Clarification
   Je discutais l’autre jour (le 06/09, de manière très intéressante) avec un ex-collègue venu aimablement me rendre visite (merci), et je n’en finis pas de débriefer les apports argumentaires là découverts. Pour la partie climat, il déniait que j’ai démontré que le GIEC avait tort : comprenant (sans malentendu) ma réfutation, il attirait mon attention sur le fait que je n’ai pas démontré que le CO2 (etc.) humain n’impacte pas gravement sur le climat, je n’ai fait que démontrer incomplète la preuve de cela. Euh, j’ai concédé que réfuter la preuve que mal n’est pas prouver que bien (c’est un de mes combats en statistiques), mais, à la réflexion, avec le recul, je voudrais prendre ma défense davantage encore, ici.
   J’estime que l’alarmisme tonitruant du GIEC, sans preuve valide, constitue une dictature contre la sagesse sceptique, or ceci a un équivalent, religieux : la dictature chrétienne en Occident au Moyen-Âge. Or, quel a été le facteur déterminant, intellectuellement, pour y échapper ? cela a été je crois la démonstration que Dieu, prétendu prouvé (même par Descartes avec son esprit cartésien, que j’ai réfuté, moi), n’est qu’une hypothèse non prouvée. Cela n’a pas conduit à remplacer la dictature religieuse par une dictature athée, pas du tout, très clairement cela a invalidé la dictature religieuse pour laisser place à une relative tolérance, avec côte à côte aussi respectables en possible : croyants, athées, agnostiques (la sagesse semblant chez les agnostiques, même si par choix assumé subjectif, les autres positions sont envisageables). C’est ainsi pour le GIEC : j’ai cassé leur fausse preuve de véracité pour rétablir le doute comme sagesse maximale, même si ce n’est pas une preuve que l’on peut continuer à polluer de plus en plus sans effet aucun, là n’est pas le sujet. La libération que j’ai obtenue, méconnue et hyper-majeure, ne prétend pas du tout être une dictature inverse.

  (Ajout écrit le 18/09/2022, mis en ligne le 20/09/2022) Discussion capitale éventuelle
• On pourrait me dire très abusif de comparer l'alarmisme du GIEC à l'inquisition car je ne risque pas le bûcher pour mes critiques publiques de l'analyse du GIEC.
--> 1/ Comparer n’est pas du tout affirmer une égalité en tout point ! Ce qui m’intéressait dans la dictature religieuse cadenassant la réflexion au Moyen-Âge n’était absolument pas le bûcher, je n’ai jamais prétendu être menacé de bûcher, ce n’est pas vrai. Quand on dit que Poutine attaque l’Ukraine comme Hitler et Staline ont attaqué la Pologne en 1939, est-ce interdit de le dire car Poutine n’a pas pratiqué de Shoah et de goulag ? Ben non, on peut faire un parallèle partiel aidant la réflexion analytique, positivement pour conclure, sans que ce soit un moyen de salir sans réflexion. En clair, logiquement : Si A est condamné comme A1+A2+A3 avec A2 très grave, on peut dire que B ressemble à A pour son point A1, mais se voir répondre « non pas du tout car il n’y a pas A2 » est simplement hors-sujet – sauf si le propos se limitait à « B mal car B ressemble à A donc à A2 » ; si on dit au contraire que « B ressemble à A, et c’est intéressant pour le moyen de réfuter A1 », invoquer A2 très différent est totalement hors-sujet, presque malhonnête intellectuellement, refusant de répondre à la critique de A1 en déclarant l’attaque invalide, ce qu’elle n’est pas.
2/ J’ai vu à la télévision à de multiples reprises des tribuns et journalistes s’offusquer « quoi ?! vous osez être climato-sceptique ?! » et la personne fustigée, systématiquement le déniait « non, non bien sûr non (sinon je ne serais pas ici à l’antenne), je voulais seulement dire que… ». C’est bien de la chasse aux sorcières dictatoriale qui était affichée, sans aucune réserve, mais comme un état de fait, dominant totalement. En France, on se moque de la télévision égyptienne actuelle, où un étudiant invité s’est dit athée et a alors été exclu du plateau immédiatement, commandé d’aller consulter un psychiatre, pour maladie mentale grave. En France actuelle, c’est pareil (quant au ton) pour ce qui est du droit au climato-scepticisme, pas au scepticisme religieux. Et en Egypte il n’y a pas de bûcher, ce n’était pas la question du tout, le parallèle était avec le dogme religieux, moyenâgeux en France, actuel dans plusieurs pays islamistes (et qu’on ne me parle pas de lapidation des femmes, ce n’est pas le sujet encore une fois, pfouh c’est désespérant de devoir parer indéfiniment les mêmes fautes de raisonnement…).
3/ Sans mise à mort physique, il y a aussi mise à mort sociale, pour ce qui est de briser abusivement les gêneurs osant avoir raison contre l’autorité au pouvoir.
• On pourrait aussi me dire que, si les propos du GIEC sont alarmistes, c'est parce que les prévisions qu'ils ont établies sont particulièrement alarmantes – ces prévisions reposent sur des modèles (comme toute approche visant à anticiper l'avenir) qui ont plutôt correctement prévu les évolutions constatées.
--> Je ne parlais en rien du réchauffement mais de son attribution aux gaz à effet de serre humains de manière dite prouvée. Au vu du réchauffement passé récent et encore actuel, on peut modéliser l’avenir, c’est une variante de l’induction, faute logique inductive, prétendant connaître l’avenir ce qui est logiquement abusif, relève de la généralisation abusive. Cela n’a rien à voir avec affirmer prouvé que le réchauffement passé est causé par les gaz à effet de serre humains. Une corrélation n’est en rien une preuve de relation type cause à effet. Et une corrélation permet de prolonger les courbes comme modélisation, hypothétique voire couronnée de succès, ce n’était pas le sujet dont je parlais. Il est célèbre en logique qu’il y avait corrélation sur les plages de telle station balnéaire américaine entre les ventes de crèmes glacées et les attaques de nageurs humains par des requins (en fait parce que, quand il fait chaud, il y a davantage d’achat de glaces et de gens se baignant), et pour le futur on peut prédire que le nombre de glaces vendues indiquera assez bien le nombre d’attaques par requins, avec (hélas) « succès » prédictif, mais ça ne prouve en rien de rien que les ventes de glace causent les attaques par requin (ou vice versa), même si telle loi hypothétique a été imaginée pour le calcul prédictif.
• On peut aussi lire mes propos comme une protestation excessive qu’il peut y avoir d'autres causes du réchauffement climatique insuffisamment réfutées par les travaux du GIEC.
--> Non, il ne s’agit absolument pas d’autres causes matérielles précises insuffisamment réfutées par le GIEC, il s’agit d’explications totalement différentes mais possibles, aucunement envisagées par le GIEC car celui-ci exige que toute explication candidate soit chiffrée de manière prédictive. Comme exigence parachutée, sans aucune justification qu’un a priori scientiste forcené, commun mais pas exigence logique.
• On peut juger que, pour rendre invalides les travaux du GIEC, il serait indispensable d’étayer que leurs hypothèses sont fausses ou au moins qu'une autre est plus probable (or jusqu'à preuve du contraire les modèles du GIEC fournissent la meilleures prévisions et explications publiées aux évolutions climatiques des dernières années).
--> C’est faux, en termes de logique pure. Peut-être que telle secte évangélique dispose des meilleurs modèles de tremblements de terre pour les prévoir sur Terre, et qu’ils se disent « à succès » ne prouve en rien que Dieu existe et veut nous punir (leurs hypothèses de départ). Pour ne pas croire ces hypothèses il n’est absolument pas nécessaire logiquement de fournir des modèles davantage performants en prévision des tremblements de terre. On peut tout autant dire que le futur, on n’en sait rien, et la modélisation du futur n’est pas forcément une épreuve de vérité. Je prends un exemple religieux encore, lointain (en rien de rien garanti « 100,00% identique » !) mais intéressant : selon certains religieux, les os de dinosaures âgés de millions d’années d’après le Carbone 14 pour un Univers créé il y a six mille ans selon la Bible, cela s’explique parce que Dieu a créé il y a 300 ans ces faux-os faussement hyper-vieillis (Il peut le faire puisqu’Il peut tout par définition), pour égarer les mauvais croyants préférant croire ce qu’ils voient bestialement au lieu de prier comme le leur commande la Bible ; alors oui, que les paléontologues aient les meilleurs modèles pour relier leurs observations leur procure immense joie, et sentiment d’immense supériorité, sauf qu’ils n’ont rien compris au contexte et continuent à se tromper en suivant leurs hypothèses matérialistes erronées ; bref, si Dieu a décidé d’augmenter la chaleur de la Terre en faisant semblant de suivre la courbe de CO2, ça peut être pour égarer les bestiaux matérialistes alors que c’est Lui qui décide de tout, ce qu’avaient compris les bons croyants, aucunement prouvés en tort. Expliquer cela c’est invalider totalement les prétendues preuves de dinosaures vivant il y 100 millions d’années. Sans aucun besoin de prédire mieux les futures mesures de carbone 14. Je n’affirme en rien que telle est la vérité, je pointe qu’il y a un risque de totale erreur méthodologique. L’intelligence consiste à le comprendre, non à foncer dans la tentation simpliste qui se présente, prétend convaincre, mais n’est en rien convaincante si on a suffisamment de recul, en intelligence critique, échappant aux tentations bêtes.
• On pourrait encore m’affirmer que nous considérons les explications scientifiques comme vraies tant qu'il ne peut être prouvé qu'elles sont fausses.
--> Effectivement, croire comme certaines les sciences incertaines, c’est la position dominante en France, irrationnelle voire idiote (à mon avis) mais de force sociale énorme, avec punition légale des contrevenants, dans l’affaire covid19 par exemple, où des punitions sont venues sanctionner les divergences d’avis, argumentés ou pas, la parole dominante ayant pouvoir de sanction, financière voire carcérale sauf auto-reniement. Cette position est l’idéologie scientiste, dépravation absolutiste de la démarche scientifique. Le scientisme (au sens français pas anglais), c’est affirmer que la Science actuelle dit Le Vrai, tout Le Vrai, rien que Le Vrai. Or il est notoire, certes pas dans le grand public mais parmi les gens informés d’épistémologie (philosophie des sciences) que le scientisme est dans l’erreur. Dans mon domaine, la biologie, j’ai appris à l’Université (1981-84) que l’identification bactérienne déterminait le pouvoir pathogène du germe en question, et que la totalité des caractères biochimiques d’un individu était déterminé strictement par la composition de l’ADN situé dans le noyau de ses cellules, depuis la grossesse. Et il fallait le réciter comme La Vérité, « prouvée scientifiquement », et cet « enseignement » était de l’endoctrinement scientiste. J’en avais conscience (pour ces 2 points maintenant démentis et pour tout le reste), ayant lu « la logique de la découverte scientifique » de l’épistémologue Karl Popper l’année de mon Bac Maths-Physique (sans obligation mais parce que ça m’intéressait fortement). La science c’est inventer des modèles et possibles lois, les proposer, les tester, ce n’est aucunement affirmer qu’elles sont la vérité éternelle, à croire forcément. Le drame est que l’enseignement scientifique est, en France, voire dans le monde occidental, voire dans le monde entier, de nature scientiste absolutiste, prétendant au vrai prouvé indubitable, et quand un truc qui était affirmé « prouvé vrai » devient « prouvé faux », on clame le nouveau « prouvé vrai » en oubliant totalement qu’il vient d’être montré que ce principe d’affirmer « prouvé vrai » est faux. Certes, sur cent mille choses apprises, on pourrait me rétorquer que moins de 1% s’est avéré faux à ce jour, mais… ce n’est pas ça une preuve. En mathématiques, il est obligatoire que la conclusion s’impose à quiconque admet les axiomes explicités, on ne vise pas que « + de 95% des théorèmes ne seront pas invalidés de votre vivant », non s’il y a preuve c’est qu’il y a véracité à 100,000000000%, c’est ça être indéniable, prouvé. Le reste est croyance, et enseigner de la croyance scientifique, c’est comme enseigner de la croyance religieuse (biblique ou coranique), c’est de valeur immensément relative, immorale autant qu’idiote si on blâme les gens osant ne pas y croire, surtout s’ils ont des arguments pertinents à l’appui, comme ceux de Karl Popper et moi-même.
• On pourrait me reprocher de laisser penser que le GIEC exercerait une dictature sur les politiques publiques des différents pays du globe.
--> Je ne prétends nullement que les membres du GIEC sont les acteurs effectifs de la dictature qui s’exerce au nom de la science dite incarnée par le GIEC. Ce n’est en rien mon sujet. Tout ce que je disais est que la prétendue preuve du GIEC comme quoi le réchauffement planétaire est dû aux gaz à effets de serre humains, c’est du faux et usage de faux. Scientifiquement, c’est un modèle proposé, et éventuellement choisi par les spécialistes, d’accord, aucun problème, mais quand ce modèle est affirmé constituer La Vérité, interdisant la liberté de penser différemment, on a basculé dans autre chose. Ce n’est pas forcément les membres du GIEC qui sont coupables mais l’excitée activiste Greta Thunberg, le chef-scientiste Emmanuel Macron, les journalistes presque unanimes, divers contradicteurs me donnant tort, etc. Et au cas où l’on me traite d’incompétent : la compétence requise n’est nullement une compétence en climatologie (réciter ce que les anciens leaders professaient en la matière), il suffit de lucidité logique, éventuellement entrainée par la pensée épistémologique, osant critiquer la prétendue science. Les experts scientifiques climatologues maitrisent des détails modélisés que j’ignore, ils sont supérieurs en cela, d’accord, il y a simplement qu’il ne faut pas oublier le débat de fond, quant à la validité des principes, et pour cela, ils n’ont aucune compétence particulière. M’accuser d’incompétence me parait odieux, quand aucune réponse n’est apportée à mon invalidation totale, soigneusement argumentée, de type mathématique. Que des gens dominent au nom de l’autorité, de la force sociale, c’est ce qui se passe, oui, c’est simplement de la dictature stupide. Je n’accuse pas toute personne en désaccord (avec moi) de stupidité mais de croire à tort que ses croyances valent vérité indéniable. C’est simplement faux, même si des milliards de moutons le suivent. Si le pape avait deux sous de logique, il pourrait faire basculer autrement deux milliards de gens aussi, mais il préfère baisser son froc dans ce domaine du prétendu savoir, pour obtenir en échange l’approbation de sa vénération envers des textes atroces (esclavagistes, génocidaires, terroristes, racistes, etc.). Moi au contraire, en tant que penseur libre, je suis en position logique de pouvoir le dire, sans remuer de foule mais la pertinence d’une démonstration ne se mesure pas aux nombres d’applaudissements. Certes, la logique est punie de prison en France, au sujet d’autre chose, et c’est par chance que je ne suis pas enfermé, c’est apparemment ma tendance suicidaire qui me conduit à parler encore. Pour une certaine idée, utopique, de l’honnêteté intellectuelle. Et ce n’est pas sans enjeu pratique, si croire l’erreur du GIEC est chiffré à une dépense de 153 mille milliards d’Euros d’ici 2050… soit 153 millions de fois le gros lot fabuleux au jeu Le Millionnaire…
  J’y repense, concernant les personnes scientistes pouvant me donner tort, voulant croire la science actuelle (et condamner comme « inférieurs en raison » ceux qui n’y croient pas), ça me rappelle le Président Macron, ayant dit à Mulhouse, en 2019 je crois (avant la crise covid) « ceux qui ne croient pas les scientifiques, ils sont paranoïaques », donc malades mentaux, ce qui dirige les intelligences critiques, dissidentes, vers l’enfermement psychiatrique, comme sous Staline et maintenant Xi-Jinping, Forme modernisée du bûcher barbare d’antan, oui tout se recoupe. Ce n’est pas pile pareil, mais de grandes similitudes apparaissent. Et je suis en invalidité pour troubles dits psychiatriques, je prends chaque jour un traitement chimique dit antipsychotique, c’est pleinement le sujet je crois. Grave, énorme, mais caché, étouffé ?

  (Ajout 03/10/2022) Doute interdit ???
   J'’ai vu ce matin dans l’émission L’heure des pros, sur chaîne télé C-News, l’interview de l’auteur du livre « C’est le monde à l’envers » (Nicolas Vanier). La journaliste Elizabeth Levy lui a objecté que dans les congrès écologistes, il était clamé que le consensus scientifique avait clos le débat sur le climat et le CO2, on ne peut plu’ douter, or le principe de base de la science est le doute, le droit au doute. L’auteur a répondu quelque chose comme « Non, on n’a pas le droit de douter, compte tenu des annonces alarmistes, vu que les annonces scientifiques d’il y a cinq ans se sont révélées parfaitement exactes. » Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je vois là une faute logique : la simple prolongation des courbes, par induction pure (qui est une faute logique, oubliant que le futur est inconnu, l’expérience primant sur les modélisations théoriques), pouvait conduire aussi parfaitement aux valeurs actuelles. Pas assurément mais c’est très possible (comme la météo ne se trompe pas tous les jours). Donc prétendre incontestables les prédictions elles basées sur la causalité « gaz à effet de serre humains » est invalide, puisque n’ont pas été exclues toutes les autres modélisations, les autres hypothèses. Il y a là faute épistémologique, ce n’est convaincant en rien. Cela peut convaincre des croyants, cela peut être cru, mais la valeur de l’argument est nulle vis-à-vis de sceptiques logiques. D’où l’interdiction du doute, seule la dictature empêchant d’énoncer l’invalidation des faux arguments, franchement mauvais.

  (Ajout 26/10/2022) « Obscurantisme » ?
   Le célèbre journaliste Laurent Joffrin, à l’heure des Pros (débat télé sur chaine C-News) affirme sévèrement (à propos de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique) que ne pas écouter la science c’est être obscurantiste, car 98% des spécialistes disent que le réchauffement est d’origine humaine.
   Les autres débateurs n’ont aucune réponse convaincante (blessés d’être dits obscurantistes mais ne sachant visiblement pas comment parer cette accusation). Alors moi, condamné pareillement, implicitement, je réponds : non, le mode d’enseignement scientifique pousse au scientisme anti-scientifique antilogique, cela explique parfaitement que 98% des prétendus scientifiques croient à une démonstration erronée (que j’ai prouvée erronée, abusive, illogique*). En prendre conscience et oser douter, c’est de la lucidité, contraire de l’obscurantisme (je crois).
   Enfin quelle est la définition d'obscurantisme ? Selon Google : « Attitude de ceux qui s'opposent à la diffusion de l'instruction, de la culture ». Ici, l’instruction en question est fautive, abusivement scientiste, illogique, avec une culture de crédulité très condamnable. Oui, la contestation opposée est peut-être dite constituer de l’obscurantisme, tel que défini, toutefois ça ne conduit absolument pas à l’obscur mais à la lumière de la lucidité. Les abrutis majoritaires ayant le pouvoir, ils condamnent et cet « obscurantisme » pointé est alors une telle insulte, totalement injuste. Comme Galilée était déclaré obscurantiste, fautif, par l’Inquisition catholique.
   De la même manière, il faut percevoir que les ayatollahs d’Iran peuvent accuser l’Occident de total obscurantisme : il s’oppose à la diffusion de l’instruction (coranique) et de la culture (musulmane chiite dominante). Oui, tout est relatif, même si tous les intolérants se prétendent uniques détenteurs du Bien, du Juste, du Vrai. Aucun rapport avec la raison, la logique, la Vérité, il s’agit de rapport de force sociale entre idiots dominateurs.
   (* : je n'ai pas prouvé que cette responsabilité humaine était fausse, j'ai prouvé qu'elle n'était que possible et pas du tout prouvée juste puisque plein d'hypothèses alternatives sont refusées par méthodologie hyper-contestable, convaincante en rien, imposée par abus de pouvoir.)

  (Ajout 08/11/2022) Message au top de l’ONU
   Nouvelle que j’ai entendue aujourd’hui, confirmée par écrit sur MSN/EuroNews (à https://www.msn.com/fr-xl/actualite/other/cop27-s-unir-ou-p%C3%A9rir-antonio-guterres-interpelle-les-d%C3%A9cideurs-mondiaux/ar-AA13OVGi ) : « COP27 : "s'unir ou périr" Antonio Guterres interpelle les décideurs Mondiaux ». Je cite et commente :
• « (…) Le monde va droit au suicide collectif si vous n'agissez pas vite et fort face à la crise climatique qui s'accélère, a lancé lundi le patron de l'ONU aux grands de ce monde venus s'exprimer devant la conférence climat en Egypte. »
--> Je n’y crois pas du tout, pour deux raisons :
1/ Le suicide est une action de se tuer, or rien ne prouve que le réchauffement climatique est causé par action humaine. Si un réchauffement externe subi tuait l’humanité, ce ne serait en rien un suicide. Ce n’est même pas prouvé une situation de « non-assistance à humanité en danger » car rien ne prouve que réduire le CO2 stoppera le réchauffement. Des modéliseurs l’envisagent mais sans avoir en rien prouvé que ça marchera expérimentalement. C’est affaire de croyance, aucunement de savoir. Donc l’accusation est abusive, totalement, diffamatoire en un sens.
2/ Même si le réchauffement climatique provoquait une hausse du niveau des mers de 50 mètres, la mer recouvrerait certaines îles, oui (sauf digues éventuelles, peut-être peu sûres en cas de tempête), mais les occupants pourraient s’installer ailleurs, ce n’est en rien une extermination. Et même si quelque chose de cataclysmique tuait un milliard d’humains, plus des 4/5 survivrait, ce ne serait donc en rien une mise à mort de l’humanité, donc parler de suicide est faux. Alarmisme mensonger, c’est de la tromperie, stupide ou malhonnête.
• « (…) "L'humanité a un choix : coopérer ou périr. C'est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif", a lancé Antonio Guterres aux près de 100 chefs d'Etat et de gouvernement réunis (…) "Nous sommes sur l'autoroute vers l'enfer climatique avec le pied toujours sur l'accélérateur", a encore lancé, paraphrasant le groupe de hard rock australien AC/DC, le secrétaire général, dont les avertissements sur la gravité de la crise climatique deviennent de plus en plus stridents. »
--> C’est totalement faux puisque rien de rien ne prouve que le réchauffement est causé par l’activité humaine (puisque des hypothèses alternatives sont refusées arbitrairement par les scientistes, sans examen, c’est nul illégitime, n’autorisant pas à hurler, ou méritant de se faire taper sur les doigts, ou botter les fesses, pour enfantillage inadmissible). Ici en parlant au nom des autorités internationales, c’est de l’abus de pouvoir caractérisé. Par ailleurs, la comparaison avec l’accélérateur automobile est totalement inappropriée : une automobile, sauf cas hyper-exceptionnel où elle est parquée sur un wagon ferroviaire, n’accélère que par pression sur l’accélérateur (avec vitesse enclenchée sans débrayage), or pour le climat il n’y a aucunement proportionnalité prouvée de la température avec l’action humaine, que l’influence soit grande ou petite ou négligeable, ce n’est nullement prouvé, rien à voir avec l’accélérateur automobile. Clamer n’importe quoi n’est en rien une preuve que c’est vrai, au contraire même, c’est très suspect de mensonge.
• « Car face à l'urgence, il s'agit de mettre le maximum de pression sur les pays pour qu'ils renforcent la lutte contre le réchauffement, malgré la poly-crise qui accapare leur attention : guerre en Ukraine, crises énergétique et alimentaire, retour de l'inflation, récession qui menace... »
--> Ce qui est appelé « lutte contre le réchauffement » n’est nullement prouvé efficace et pas négligeable. Des gens s’agitent en prétendant faire quelque chose de merveilleux à généraliser en leur donnant des milliers de milliards de dollars/euros, mais ils n’ont en rien de rien montré ce qu’ils prétendent, et les croire est totalement facultatif, pas du tout évident. L’imposer est scandaleux.
• « (…) Si les autres crises passeront, le climat est "la question déterminante de notre temps, qu'il serait inacceptable, scandaleux et autodestructeur de reléguer au second plan", a martelé M. Guterres. (…) »
--> C’est faux : les arsenaux nucléaires russes et occidentaux, brandis dans la crise ukrainienne, peuvent exterminer l’humanité si les leaders décident de déclencher la guerre atomique généralisée. Il n’y aurait alors plu’ aucun humain pour se soucier du climat, sujet aussi secondaire en ce sens.
• « Comme le montrent déjà ses impacts catastrophiques qui se multiplient : inondations dévastatrices, canicules, sécheresses mettant à mal les récoltes. »
--> C’est une faute d’expression, menteuse. Ce qu’il aurait fallu dire, c’est que les éléments climatiques néfastes (inondations, canicules) semblent se multiplier à courte vue (sans qu’on ait le comparatif pour les millénaires précédents, où c’était peut-être parfois semblable naturellement). Et cette multiplication est attribuée par certains (et pas d’autres) au réchauffement climatique, lequel est lui-même attribué à l’influence humaine par certains (et pas d’autres). Claironner comme vérité indubitable objective indéniablement ce qui est un choix d’opinion subjective, c’est menteur scandaleux.
• « Les engagements actuels des pays sont pourtant loin d'être à la hauteur des objectifs de l'accord de Paris de 2015 (…) A savoir contenir le réchauffement de la planète nettement" sous +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, et si possible à +1,5°C. »
--> Rien de rien ne garantit que telles actions auraient pareil résultat. Il s’agit de modèles validés en rien, il s’agit d’hypothèses. Imposées à tort comme vérités, contractuelles après signatures idiotes (crédules).
• « Les dernières contributions nationales, si elles étaient pour une fois pleinement respectées, laisseraient au mieux le monde sur une trajectoire de +2,4°C d'ici à la fin du siècle, selon l'ONU. »
--> Le mot trajectoire est typiquement l’illustration que c’est un modèle hypothétique, affirmant l’avenir avec un immense point d’interrogation. J’ai entendu dire (par les éccologistes alarmistes avides de surenchère) que les prédictions passées du GIEC étaient même « moins catastrophiques que les constats tout récents ». Au lieu de tirer doublement le signal d’alarme, j’en tire la conclusion inverse : cela prouve que ces modélisations ne disent pas la vérité mais sont des suppositions démenties par l’expérience. Et s’il s’agit de prolonger les courbes en imaginant le pire, on pourrait monter démentiellement en paramétrant pour cela les courbes, et cela sans aucun besoin d’hypothèse « effet de serre », par simple poursuite inductive de ce qui a été constaté récemment. Pour valider l’hypothèse « effet de serre » il faudrait prouver en faute toute prévision simplement inductive, ce qui ne semble pas le cas, il n’y a eu qu’une prédiction de hausse continuante qui a été qualitativement vérifiée, mais quantitativement invalidée, et sans prouver sa supériorité vis-à-vis d’autres explications (prédictives ou non).
• « (…) les deux plus grands pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis. (…) »
--> Ce n’est pas clair : polluer signifie bien autre chose qu’émettre des gaz à effet de serre. Par exemple, si on remplace les centrales électriques à carburants fossiles par des usines électronucléaires, la pollution ne disparaitra pas mais changera de nature, avec des déchets poisons dangereux pendant des milliers ou millions d’années.
• « (…) le président français Emmanuel Macron (…) en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de solidarité financière. Il a également appelé les pays riches non-européens à payer leur part. »
--> Puisque rien n’est prouvé et que le but est ainsi de prendre du fric, c’est clairement de l’escroquerie.
• « (…) Ce volet des finances, notamment l'aide des pays riches aux plus pauvres, les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement mais souvent les plus exposés aux impacts, est un des dossiers les plus épineux à la COP27. »
--> Je suis d’accord qu'il y a injuste égoïsme groupiste des pays occidentaux, mais je désapprouve les mots ici employés, qui relèvent comme d’habitude de l’aumône, pour cacher que perdure ou s’accroit l’égoïsme (groupiste). Tout au contraire, je juge que l’Occident nationaliste devrait être cassé, pour viser un monde uni, équitable et frugal. Oui, ce serait une dégringolade pour l’Occident, mais 8 milliards d’humains ne peuvent pas vivre comme les Occidentaux sans épuiser les ressources à vitesse précipitée, donc il faut gérer cette chute nécessaire, et ne pas viser le statu quo en achetant par aumône la non-révolte des zones pauvres.
• « (…) La COP27 ne débouchera pas sur une décision, les discussions devant se poursuivre à horizon 2024, ce qui exaspère certains militants, qui réclamaient une décision dès la COP27. (…) »
--> Prendre des décisions budgétaires en croyant des annonces catastrophistes relevant de la croyance, cela me parait abusif, et je donne tort aux militants cités. Mais, tout à fait indépendamment, je considère l’Occident coupable d’égoïsme groupiste affreux, et cela mériterait d’être résolu, sans que ce soit urgent mais si une révolution mondiale éclate il sera trop tard et mieux vaut prévenir que guérir. Enfin, c’est une impression, car il est évident que rien ne prouve assurément cette révolution future : comme pour le climat, l’avenir le dira. Mais je nous juge présentement coupables, d’où le besoin que je ressens d’y remédier. Et, indirectement, si cessait ainsi la surconsommation occidentale, si cessait la course à faire de même pour les pays émergeants, les consommations seraient bien moindres et ça irait dans le sens de moindre impact écologique, s’il y en a très notablement, ce qui n’est pas sûr.

  (Ajout 14/11/2022) Pub de la gendarmerie
   J’ai été frappé par le texte d’une pub de la gendarmerie pour recruter des jeunes cette année : « [Une même flamme nous anime. La Gendarmerie Nationale recrute.] (45 secondes) On dit beaucoup de choses sur votre génération. Par exemple que vous êtes prisonniers de vos écrans. Nous on préfère dire que vous avez l’esprit grand ouvert. On dit que vous vous préoccupez de la planète. Mais vous voulez plus agir qu’en parler. On dit que vous êtes individualistes. En fait, vous voulez surtout que chaque individu soit protégé. On dit que vous n’en faites qu’à votre tête. Mais quand on voit le monde qui nous entoure, on se dit que l’engagement est une qualité. On dit beaucoup de choses sur votre génération. Mais quand on vous écoute, on réalise qu’on partage les mêmes valeurs, et qu’ensemble on pourrait faire de grandes choses. La Gendarmerie Nationale recrute dans 300 métiers. Gendarmerie Nationale. Une même flamme nous anime. Gouvernement. » Mes commentaires :
– Cela semble de la flatterie éhontée, pour caresser les jeunes dans le sens du poil en leur donnant raison sur tous les points pour lesquels ils sont condamnés ou trouvés anormaux. Le pire me semble le mot « on vous écoute » (avec « on partage les mêmes valeurs » en conclusion) qui risque de réserver des surprises aux crédules acceptant ce recrutement avec une telle base, alors que la gendarmerie est une branche de l’armée, broyant le libre-arbitre personnel en commandant l’obéissance aveugle aux supérieurs gradés. Cela me semble de la publicité mensongère.
– En ce qui concerne le sujet de ce site, les alertes catastrophistes concernant le climat terrestre, la phrase majeure est « On dit que vous vous préoccupez de la planète. Mais vous voulez plus agir qu’en parler. » Je trouve ça très dramatique, en effet c’est la situation actuelle : plein de jeunes, crédules sub-débiles, prennent pour argent comptant les annonces catastrophistes d’idéologues et journalistes, sans aucunement faire preuve d’intelligence critique (ce qui m’a suffi à tout casser aux prétendues preuves données, totalement fausses, au sens de pas probantes du tout, ne valant pas du tout « preuves »). Et après, ces décérébrés veulent « agir », s’agiter à faire n’importe quoi en prétendant (à tort) que c’est pour le Bien indéniable : grève scolaire, manifestation hurlante, souiller des tableaux célèbres en musée, perturber des salons automobiles ou pièces de théâtre en clamant que le seul sujet digne d’intérêt est le leur, etc. Donner raison à cela (en voulant le diriger vers l’inscription à la gendarmerie) me parait criminel, cela mériterait au contraire condamnation totale, en appelant éventuellement à faire mieux, ce qui pourrait être l’inscription à la gendarmerie, selon ses promoteurs (ne me convainquant pas moi, mais ce serait entendable).
– Concernant la flatterie (explicite avec le mot « qualité »), j’ai entendu la fable de La Fontaine « le Corbeau et le renard ». Cela reste d’actualité quelques siècles après. Les jeunes sont ici flattés de manière mielleuse avant de (s’ils se laissent berner) leur piquer leur liberté (de libre arbitre), paf (soumission à l’autoritarisme militaire). Que le gouvernement se livre à cela me confirme que c’est un gouvernement criminel, en plus d’idiot (crédule vis-à-vis du GIEC en faute méthodologique).

  (Ajout 09/12/2022) Condamnation d’australien
   J'aperçois aujourd’hui une nouvelle MSN/AFP Fact Check : « L'origine humaine du réchauffement climatique n'a "jamais été démontrée"? Les propos trompeurs d'un géologue australien » (à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/l-origine-humaine-du-r%C3%A9chauffement-climatique-n-a-jamais-%C3%A9t%C3%A9-d%C3%A9montr%C3%A9e-les-propos-trompeurs-d-un-g%C3%A9ologue-australien/ar-AA153wzZ?ocid=msedgntp&cvid=8c79220772724798891e568ed56387dc ). Je cite, analyse et commente :
• « Le GIEC, référence mondiale sur le changement climatique, considère qu'il est "incontestable que l'influence humaine a réchauffé l'atmosphère, les océans et les terres". Pourtant, un géologue australien affirme que "personne n'a démontré que les émissions humaines de CO2 sont à l'origine du réchauffement climatique". Il joue en réalité sur l'ambivalence de la notion de "démonstration" en science. Il existe un consensus scientifique sur l'origine anthropique du changement climatique, basé sur les observations de nombreux experts depuis plusieurs décennies. (…) des internautes affirment que "personne n'a jamais démontré que les émissions humaines de CO2 sont à l'origine du réchauffement climatique", s'appuyant sur une vidéo du géologue australien Ian Plimer. (…) déclare: "je n'ai pas d'opinions, j'ai des faits démontrables (...) Fait numéro un: personne n'a jamais démontré que les émissions humaines de dioxyde de carbone sont à l'origine du réchauffement climatique". Il ajoute: "Et si on pouvait le démontrer, il faudrait alors démontrer que les 97% d'émissions, qui sont naturelles, ne sont pas à l'origine du réchauffement climatique (...) Nous avons affaire à une fraude, c'est une fraude scientifique depuis le premier jour". (…) Cette vidéo (…) a été tournée lors d'une conférence réunissant des conservateurs australiens à Sydney début octobre. (…) Il a travaillé pour des entreprises minières, comme relevé par le média spécialisé dans les sujets sur le climat et l'environnement (…). En 2020, il a été épinglé par le Conseil australien de la presse, chargé de promouvoir les normes de pratique des médias, pour ses propos trompeurs sur le changement climatique. (…) Ses affirmations ont été vérifiées plusieurs fois par des sites de fact-checking (…) Ian Plimer a également fait partie des 1200 signataires (davantage aujourd'hui) d'une "déclaration mondiale sur le climat" qui véhiculait des informations trompeuses et a été vérifiée par l'AFP en septembre 2022. (…) "Il joue sur l'ambivalence de la signification de 'preuve' en science par rapport à l'utilisation de ce mot dans la vie quotidienne", a commenté le 7 décembre 2022 Gerhard Krinner, directeur de recherche au CNRS et chercheur à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble. La preuve, ou la démonstration, au sens strict, "n'existent pas en science, à part en mathématiques", explique Gerhard Krinner. "Il y a des faisceaux d'indices qui peuvent être cohérents avec une théorie et qui construisent un corpus de connaissances", poursuit-il. "En géoscience, à chaque fois qu'on observe quelque chose, on établit une hypothèse, une théorie - qui est un concept extrêmement fort dans ce cas-là. C'est un corpus d'idées qui va permettre d'expliquer ce qu'on observe et de faire des prévisions non triviales". La théorie - qui est l'aboutissement d'une enquête scientifique - du changement climatique est "un corpus de connaissances, cohérent avec toutes les observations qui ont été testées, vérifiées et revérifiées sur les cinquante dernières années", relève Gerhard Krinner. Le glossaire du GIEC ne contient d'ailleurs pas le mot "preuve", mais utilise plutôt le terme "éléments probants", définis comme les "données et informations utilisées lors d’une analyse scientifique pour établir les résultats. Dans le présent rapport, la force des éléments probants traduit la quantité, la qualité et la concordance des informations scientifiques et techniques sur lesquelles les auteurs principaux fondent leurs conclusions". (…) ».
--> Effectivement, cela change tout si est reconnu abusive l’idée que les scientifiques ont « prouvé » l’origine humaine du réchauffement climatique. Si ce n’est pas un élément prouvé mais une croyance, tout à fait d’accord (on est libre de croire ou ne pas croire) et il est entièrement légitime d’avoir une croyance différente – ce qui ne correspond pas au dogme médiatique sur le sujet, classant idiot tout avis différent de l’avis dominant, prétendu scientifique, mais illogique dans son caractère écraseur. Il est là, le problème, et cet australien a entièrement raison alors qu’on lui donne tort, cela me parait tout à fait scandaleux. Je signale au passage qu'est abusif le terme "connaissances" pour des croyances dominantes, pouvant s'avérer totalement fausses à l'avenir, le terme adéquat est "croyances".
• « (…) Dans le premier volet de leur sixième rapport d'évaluation, publié le 9 août 2021, les experts du GIEC - considéré par la communauté scientifique internationale comme une source fiable et reconnue sur le réchauffement climatique - écrivaient qu'il est désormais "incontestable que l'influence humaine a réchauffé l'atmosphère, les océans et les terres". »
--> Contradiction (avec ce qui a été dit avant dans cet article) : il n’y a incontestabilité que s’il y a preuve. Une croyance n’est pas du tout incontestable, le GIEC me parait 100% en faute et l’australien Plimer a entièrement raison.
• « Le rapport montre que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines sont responsables d'un réchauffement d'environ 1,1 degré Celsius depuis l'époque préindustrielle. »
--> Faux : s’il n’y a pas preuve, il n’y a pas responsabilité établie mais responsabilité possible, ça change absolument tout, et jouer sur les mots constitue une escroquerie.
• « Il prévoit également qu'au cours des 20 prochaines années, les températures mondiales moyennes atteindront ou dépasseront un réchauffement de 1,5 °C. (…) »
--> Le mot prévoir est ambigu lui-aussi, le vrai sens est « imaginer, en pouvant se tromper, l’avenir le dira », et habituellement les prévisions sont démenties. Clamer que prévision scientifique vaut vérité est un abus éhonté, il s’agit en fait d’un modèle hypothétique, qui en général s’avérera imparfait, c’est-à-dire faux.
• « Graphiques sur l'évolution des températures depuis 1850 et les simulations incluant et excluant l'influence humaine, et sur la concentration de CO2 dans l'atmosphère au cours des 400 000 dernières années (…) »
--> Il est considéré ici que la modélisation « excluant l’influence humaine » est juste, or rien de rien ne le prouve. Il s’agit d’hypothèse immensément hasardeuse, classée vérité de manière abusive, fautive, mensongère.
• « "Aujourd'hui, il n'y a plus de débat : il y a un consensus scientifique à 100% sur le fait que l'Homme influence le climat" (…) climatologue à l'Université (…) »
--> C’est totalement faux ; je suis diplômé en sciences, comme Monsieur Plimer, et nous sommes d’avis différent, opposé. Enfin, ceux qui parlent là se réfèrent peut-être à une sous-classe de diplômés en telle sous-discipline, réciteurs de prétendues vérités qui n’en sont pas. C’est un abus de pouvoir, un manque gravissime d’intelligence critique. Quand Pasteur, Darwin, Einstein, ont publié leurs nouvelles théories, tous les diplômés des anciennes pseudo-vérités disaient que ces idées nouvelles étaient absurdes, faussses, et cela socialement faisait autorité mais totalement à tort. La science, la vraie, ne se base absolument pas sur le poids des puissants en poste selon les anciennes règles, ce qui compte est la vérification expérimentale, pouvant donner totalement tort aux anciens dominants. L’avis de ces ex-dominants n’a même « strictement aucun intérêt », c’est une domination en blouse blanche certes, mais en rien la réponse de la Science, seulement un abus de fausse science.
• « En 2021, une étude réalisée auprès de 153 experts climatiques confirmés a établi que 98,7% d'entre eux reconnaissaient l'origine anthropique du changement climatique. (…) »
--> La science ne fonctionne pas de manière démocratique : il est parfaitement reconnu que les majorités d’avis se trompent très souvent, notamment en répétant ce qui a été « appris », sans comprendre qu’il s’agissait d’éléments erronés, maintenant corrigés. Refuser la correction de ces anciens avis au nom de la quasi-unanimité est une erreur totale en matière de logique, d’épistémologie, de bon sens. Socialement, cela peut constituer un choix, une décision politique pour choquer le moins de monde possible, mais cela n’a aucune espèce de lien avec la vérité, la crédibilité, la légitimité intellectuelle.
• « "Parmi ceux qui ont le plus haut niveau d'expertise (experts climatiques confirmés de manière indépendante qui ont chacun publié plus de 20 articles évalués par des pairs sur le changement climatique entre 2015 et 2019), 100 % étaient d'accord pour dire que la Terre se réchauffe principalement à cause de l'activité humaine" (…) »
--> Evidemment, entre pairs s’approuvant les uns les autres, il y a accord, mais cela ne prouve absolument rien. Toute la question est la prise en comptte des avis différents, prouvés faux ou non. S’il n’y a pas preuve, c’est du domaine de la croyance, temporaire, locale, de véracité totalement contestable. En 1500, peut-être que 98,7% des baptisés (et 100% des religieux publiés) étaient d’accord que les gelées tardives étaient une punition divine contre l’humanité ; aujourd’hui, avec prétendue amélioration du savoir, moins de 1% sont de cet avis, l’ancien accord n’avait strictement aucune valeur de vérité logique, c’était plutôt un accord dans l’erreur provoqué par propagande et endoctrinement, éventuellement diplômé ou auréolé de gloire par publication officielle. Dire que cela vaut vérité est une faute, idiotie ou malhonnêteté.
• « Interrogé sur la vidéo du discours du géologue australien, John Cook a déclaré (…) que Ian Plimer utilisait "de faux arguments conçus pour induire en erreur et semer la confusion dans l'esprit du public sur la réalité du changement climatique causé par l'Homme". »
--> Je ne connais pas le détail exhaustif des propos de Ian Palmer, mais quand il dénie qu’il y ait preuve scientifique, il me semble avoir raison, cassant la confusion dominante, au contraire. Le propos ici tenus est un avis, dénué d’argument valide.
• « Une autre étude (…) évalue même ce consensus scientifique à 99%. A partir des 88.125 études sur le climat publiées depuis 2012, les auteurs en ont sélectionné 3.000 par "randomisation", c'est-à-dire qu'elles ont été tirées au sort conformément à la méthode scientifique afin de garantir l'absence de tout biais de sélection. Parmi elles, seules quatre ont été classées comme implicitement ou explicitement sceptiques sur l'origine humaine du réchauffement climatique. »
--> Dire qu’il n’y a pas de biais n’implique en rien de rien que l’échantillon soit représentatif, il y a seulement absence de volonté de tromper. Par ailleurs, il est très normal que – juste après l’énoncé de la théorie darwinienne (contraire aux dogmes universitaires de l’époque), seulement 4 sur 88 mille étaient convaincus, ça ne les classe absolument pas en nuls idiots dans l’erreur mais a posteriori on juge qu’ils avaient anormalement raison, étaient très bizarrement lucides. Le comptage n’a aucun rapport avec la crédibilité en matière de vérité. C’est très différent de la politique, où on peut préférer donner raison aux nombreux écrasés plutôt qu’aux rares écraseurs (c’est le principe démocratique, mais mélanger les genres est inapproprié). Si, à un test de Q.I. la « bonne réponse » à chaque question est décrétée comme la réponse majoritaire, les « anormalement intelligents » disparaitront par principe, être suiviste comme la plupart devenant le nouveau critère d’intelligence. Cela ne me convint en rien de rien (moi dont le QI et la scolarité classent « anormalement intelligent », comme <0,1% de l’humanité, mais non fautif, au contraire « mieux » que la normale médiocre trompée par les pièges).
• « Les observations scientifiques permettent d'établir l'origine anthropique des émissions de CO2. "Il faudrait alors démontrer que les 97 % d'émissions, qui sont naturelles, ne sont pas à l'origine du réchauffement climatique", déclare Ian Plimer dans la vidéo. »
--> Là, je fronce les sourcils. Il y a des objections énormes à la théorie anthropique du changement climatique qui ne requièrent nullement ladite démonstration. Je ne vais pas m’allier à quiconque aboutit à une conclusion similaire à la mienne. Je vais lire la suite, mais sans avoir approuvé cette étape méthodologique, non logiquement établie.
• « Comme l'expliquaient des experts à l'AFP dans ce précédent article de vérification, plusieurs observations permettent aux scientifiques de différencier les émissions naturelles des émissions de CO2 issues de l'activité humaine. »
--> Je fronce là encore les sourcils, le mot « permettre » étant ambigu lui aussi. « Servir de support à une modélisation hypothétique » constitue un des sens possible de ce « permettre », pourtant cela ne prouve en rien le bien-fondé de cette modélisation, présentée à tort comme « vérité scientifique ».
• « Si ces émissions d'origine humaine sont minimes par rapport aux émissions naturelles, ce sont bien elles qui dérèglent le climat. (…) »
--> Affirmer cette causalité n’est en rien probant, pourquoi cela devrait-il être cru ? J’imagine que l’objection de monsieur Plimer est quelque chose comme : « sur les 97% naturels, on est passé de 20% CO2 50% méthane à 30% CO2 40% méthane, ce qui peut aussi expliquer le changement climatique », affirmer que non sans aucun argument ne vaut rien, l’objection reste entièrement valable (même si ce n’est pas mon objection à moi – car il y en a bien d’autres).
• « Les échanges naturels de CO2 (…) sont "des flux importants, mais ils se compensent" (…) ils s'équilibrent naturellement. "C'est pour ça que pendant 10 000 ans avant la période industrielle, la concentration de CO2 dans l'atmosphère était stable (…) "on a l'impression que les émissions naturelles sont beaucoup plus importantes que les émissions humaines" (…) Le problème, c'est que les émissions anthropiques de CO2 ajoutées à ce cycle le perturbe en rajoutant des gaz à effet de serre. (…) »
--> Ce n’est en rien probant. Un ajout peut-être négligeable ou ultra-majeur (« goutte faisant déborder le case »), affirmer un truc n’a strictement aucune valeur, pour départager les différentes hypothèses.
   Bilan : ce géologue dissident me semble avoir raison d’émettre son objection, qui semble rejetée abusivement. Il y a bien d’autres objection bien davantage majeures, toutefois, selon moi.

  (Ajout 03/04/2023) Grand cri
   Je lis ce jour une nouvelle MSN/TheDailyDigest : « Inquiétant rapport des Nations Unies sur le changement climatique : si rien n'est fait d'ici 7 ans, nous sommes fichus » (à https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/inqui%C3%A9tant-rapport-des-nations-unies-sur-le-changement-climatique-si-rien-n-est-fait-d-ici-7-ans-nous-sommes-fichus/ss-AA19oP70?ocid=msedgntp&cvid=ed09748cd778465ca6d92c9e596043f3&ei=36). Je cite et commente :
* « (...) L'objectif est d'éviter une augmentation de la température de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Avec un tel réchauffement, les conséquences pour les populations et les écosystèmes seraient dévastatrices, explique le rapport. »
--> Cela me semble le malentendu général presque exprimé en clair : il est affirmé que, si la température augmente de 1,5¨C, l'humanité va mourir. Où est-ce prouvé ? Non, ce n'est pas prouvé, ni même expliqué, mais hurlé comme vérité indéniable. Est-il pensé que la température moyenne de l'eau est 27°C aux Philippines contre 17°C en Bretagne (et 18,6°C exterminerait tous les humains ???). Effectivement, un changement est impactant, entraine des changements mais rien ne prouve que ceux-ci soient génocidaires pour l'humanité. Alors ce n'est jamais discuté mais imposé comme dogme, à l'usage des crédules excusivement.
* « (…) Confirmation de l'origine humaine du réchauffement de la planète. Le rapport réaffirme également les preuves scientifiques qui démontrent sans équivoque que le changement climatique résulte d'un réchauffement planétaire d'origine humaine dû aux émissions de gaz à effet de serre. »
--> Ce rapport réaffirme un truc, moi je réaffirme le contraire. Un partout la balle au centre. Sauf qu’ils entendent s’imposer par acte d’autorité, c’est immonde, intellectuellement puant.
* « (…) Solutions. Cependant, tout n'est pas perdu. Le rapport met également l'accent sur les solutions au problème : la première, et la plus simple, consiste à renoncer à la combustion de combustibles fossiles, première cause du réchauffement de la planète. »
--> Non, cette cause n’est pas prouvée, j’ai prouvé invalide la prétendue preuve.
* « (…) Nous savons déjà ce qui fonctionne. Les auteurs affirment également qu'il existe des politiques testées et éprouvées qui ont permis de réduire considérablement les émissions et de s'adapter durablement au changement climatique. Elles doivent être appliquées plus largement, et l'engagement politique est pour cela essentiel. »
--> Que quelque chose fonctionne pour diminuer le CO2 ne prouve pas que cela fonctionne pour diminuer la température. En jonglant sur les mots, le texte donne illusion aux lecteurs crédules. Je reste vigilant, désolé.
* « C'est maintenant ou jamais. Le message le plus important délivré par le groupe d'experts est qu'il est crucial d'agir immédiatement. Les spécialistes ont expliqué que "la résistance au climat devient de plus en plus difficile". C'est pourquoi les changements et les choix que nous ferons au cours des prochaines années seront déterminants pour notre avenir en tant qu'espèce. »
--> Je n’y crois pas une seconde. Si on ne fait rien, peut-être que telle inondation fera deux millions de morts au lieu d’un million modélisé de telle manière, contestable, ce n’est en rien ce qui éradiquerait l’espèce humaine. Ce texte, c’est (à la Greta Thunberg) de l’alarmisme tonitruant, sans l’ombre d’un argument valide.

  (Ajout 23-25/04/2023) « L’ennemi sceptique est "de droite" »
   J’ai lu l’autre jour une nouvelle (MSN/LeHuffingtonPost) attristante, qui m’explique pourquoi mon contradicteur habituel tout à la fois me déclare « de droite » (ce qui est faux) et combat mon approche sceptique concernant la responsabilité humaine dans le réchauffement actuel de la planète. Je cite et commente :
* « Voici la recette des télévisions "de droite" pour saboter le travail du GIEC (…) Comment faire pour démonter un consensus scientifique international établi par une centaine d’experts ? Dans une nouvelle étude, publiée cette semaine dans Nature, des chercheurs d’Oxford répondent à la question, et leurs conclusions correspondent de façon troublante au discours que l’on peut entendre sur certaines chaînes d’information françaises. »
--> Les mots du titre parlant de saboter donnent totalement tort aux opposants du GIEC, mais l’introduction ensuite fait semblant de laisser le débat ouvert, puisque le consensus pourrait être établi à tort. Ainsi, Pasteur, Darwin, Mendel, Einstein, en leurs temps, ont dû se battre contre les consensus d’experts en place, réciteurs d’anciennes lois crues à tort, alors que le test allait finalement donner raison aux bousculeurs de consensus.
* « "Nous constatons que le scepticisme à l’égard de la science du climat est de plus en plus absent des chaînes grand public, mais toujours répandu dans les chaînes de droite" (…) ».
--> Idem encore : à ce stade, ça ne prend toujours pas parti pour dire si le scepticisme en question est sage ou fautif.
* « les médias grand public français sont montés en compétence sur les sujets climat » (…) À côté de ça, les médias d’extrême droite ou conservateurs continuent de véhiculer des propos climatosceptiques, soit par négation pure et simple du dérèglement climatique, soit par des stratégies plus fines (…) »
--> Là, c’est parti, basculé : il y a d’un côté les compétents bien, de l’autre les sceptiques donc pas bien. Avec quel argument pour trancher ? Aucun, c’’est parachuté comme La Vérité révélée.
* « détaillent différents moyens de saboter le travail du GIEC lorsqu’on est une chaîne de TV. (…) »
--> Clairement, ce n’est pas du tout un article de science mais de propagande. En effet, la science se fonde sur la mise en cause systématique des pseudo-certitudes, ce qui est considéré « enrichissement », et absolument pas « sabotage ». Seuls des dictateurs intolérants et dogmatiques, antiscientifiques, peuvent condamner qu’on leur apporte la contradiction éventuelle.
* « chaînes de télévision (…) elles ne jouent pas toujours le rôle de sensibilisation qui leur incombe. »
--> Voilà, on commence par bétonner les bases, en prétendant que la fonction de la télé est de répandre la propagande des autorités prétendument scientifiques, surtout pas éveiller à l’intelligence critique. C’est pour le moins contestable en théorie, mais ici c’est affirmé doctement comme un préalable indispensable.
* « En 2021, année record pour la déforestation dans la jungle amazonienne, les chaînes brésiliennes sont celles qui ont le moins parlé de la sortie du rapport du GIEC. Elles y ont consacré seulement 12 minutes d’antenne. "Ce silence particulièrement évident est dû aux chaînes brésiliennes de centre droit et de droite" (…) alors que le président d’alors Jaïr Bolsonaro est lui-même d’extrême droite. Le moyen le plus simple de saboter le travail du GIEC reste encore de choisir de ne pas en parler. (…) »
--> « Parler du rapport du GIEC » comme le fait cet article consiste à présupposer qu’il incarne La Vérité indéniable, c’est un abus total. Que les médias soient davantage mesurés est plutôt sage. Quant à la droite ou extrême-droite, on se demande quel rapport cela a avec le sujet, droite signifiant pro-riches-minoritaires anti-pauvres-majoritaires, ce qui semble n’avoir aucun rapport avec le climat. Toutefois, sans le dire vraiment, c’est ici suggéré : veulent cacher le problème les riches brûleurs de forêt (cultivant juste après) tandis que cela met en danger de mort l’ensemble de la population, pauvre pour l’essentiel. En tant qu’affirmation ce serait un procès d’intention, abusif clairement, sans preuve, alors ce n’est que suggéré.
* « En parler, mais avec des invités climatosceptiques. Il existe une technique plus redoutable que le silence : les invités qui contredisent les faits scientifiques. Un mécanisme particulièrement présent sur les chaînes de droite (…) "73 % des programmes de ces chaînes ont eu des invités climatosceptiques, contre 53 % dans les médias grand public". »
--> Ici intervient la confusion habituelle en propagande, comme à propos du vaccin covid19 étaient amalgamés les opposants à ce vaccin et les opposants à tout vaccin (dits antivax). Ici sont amalgamés ceux qui disent que le climat ne bouge pas, ceux qui disent qu’il bouge mais que pareille évolution est fréquente dans l’histoire terrestre, ceux qui disent que ce changement n’est pas prouvé venir des activités humaines. C’est hélas une faute habituelle, et moi qui suis du 3e groupe, je suis accusé d’être du 1er groupe par mon contradicteur habituel et par les deux écologistes de ma famille. Navrant triomphe de l’anti-lucidité, anti-intelligence.
* « Ils relèvent par exemple des propos exprimés par des invités (…) qui remettent en question la responsabilité du changement climatique dans l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. (…) »
--> Cette mise en question est juste et saine, établir une responsabilité causale constitue une entreprise infiniment complexe dans une science à grande échelle peu testable en laboratoire de simulation. Condamner la mise en question est inapproprié : il faudrait examiner avec colossale réserve la prétendue preuve, qui en la matière est souvent statistique avec confusion, erreur. Une corrélation statistique est ainsi souvent prise pour preuve de causalité ce qui est totalement faux, mais les incompétents l’ignorent et les dogmatiques en profitent.
* « Ces invités climatosceptiques contredisent directement le rapport du GIEC, ou minimisent son message. (…) »
--> Oui, c’est une normale étape scientifique, ne dérangeant que les faux scientifiques dogmatiques voulant imposer leur interprétation comme LA VÉRITÉ !
* « Interrogée sur les records de chaleurs historiques battus en France à l’époque (…) et sur les conséquences à venir du réchauffement climatique, l’experte répond sourire aux lèvres : "Ce n’est pas invivable ! Il faut quand même se souvenir que dans l’histoire de l’humanité les périodes chaudes ont été des périodes ou l’agriculture a été favorisée, et que le drame c’était les périodes froides." Des propos qui ont fait bondir les experts sur le climat. »
--> C’est une caricature totalement ridicule, qui présente d’un côté les experts détenant la vérité, de l’autre des sceptiques idiots ou malhonnêtes. En vrai, ce n’est absolument pas la situation : parmi experts comme parmi non-spécialistes, il y a des croyants et des incroyants, c’est normal, équilibré, a priori, avant qu’intervienne le test des théories candidates à la description ou explication. Clamer qu’il y a déjà faute, pour irrespect de La Vérité, c’est là qu’est au contraire la faute méthodologique.
* « Ajouter des journalistes climatosceptiques. (…) Dans la plupart des cas, c’est le présentateur ou le journaliste qui a exprimé des discours sceptiques et non les invités (…) CNEWS (…) l’émission L’Heure des Pros (…) Alors que la militante évoque le constat fait par le GIEC, Pascal Praud lui rétorque "Il y a des gens qui sont scientifiques et qui remettent ces faits en cause". Sa collègue Élisabeth Lévy ajoute ensuite "Il y a un consensus sur la réalité du changement, mais pas sur ses causes et sur son évolution". Or le GIEC affirme depuis 2007 avec certitude la relation de causalité entre les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines et le changement climatique. »
--> L’article est en faute totale de ne nullement envisager que la certitude en question soit abusive, motivée par idéologie davantage que par observation brute des faits, d’ailleurs ceux-ci ne conduisent que très rarement à connaitre les causes, et ici précisément il semble y avoir pareille faute de commise.
* « Le poison du scepticisme "raisonnable". Le dernier rouage (…) reste le plus subtil : "sur les chaînes de droite les sceptiques combinent le scepticisme sur les preuves et le scepticisme de réaction". (…) critiqué le rapport du GIEC sur le fond, mais la chaîne a également inclus un large éventail de critique sur les moyens d’action proposés par les scientifiques. (…) »
--> Bien sûr qu’en science, tout est critiqué par les pairs, soumettant à l’épreuve de leur examen critique. Ce n’est absolument pas une faute mais au contraire une obligation. Le fait de parler d’action est toutefois autre chose, là ce n’est pas de la science (chercheuse de lois cachées) mais du travail d’ingénieur, voulant obtenir des résultats en employant diverses techniques. Oui, plein de ces techniques, en climato-ingénierie, ont un risque inconnu d’être inefficaces ou empirantes, il est sage d’en prendre conscience, il est idiot suiviste de le condamner.
* « Sur les chaînes de droite, on est passé d’un scepticisme qui portait sur l’existence du phénomène à un scepticisme qui porte sur la gravité des conséquences et l’opportunité des actions ». Un mécanisme encore plus dangereux, car ces discours semblent construits et raisonnables. (…) »
--> C’est pitoyable de mauvaise foi et me rappelle les commentateurs sportifs chauvins : tel attaquant pouvant marquer est « héroïque génial » s’il est dans notre camp, « dangereux atroce » s’il est dans le camp adverse. Tout au contraire, l’impartialité laisserait tout le monde s’exprimer et les meilleurs l’emporteraient, sans condamnation a priori.
* « "Il y a un réchauffement c’est indéniable, mais ce n’est que très partiellement dû au CO2. Nous sommes un millier de scientifiques à dire qu’il n’y a pas d’urgence scientifique." Un mélange de vrai et de faux qui a de quoi convaincre le téléspectateur. »
--> En matière de véracité, il n’y a pas à « convaincre le téléspectateur » (ou lecteur de cet article Internet), il y a posément à attendre que le débat honnête soit tranché par les personnes compétentes, en veillant simplement à ce qu’elles soient honnêtes et pas dogmatiques cherchant à imposer leurs fausses vérités pré-décidées.
* « Ironiquement, ce risque est pointé du doigt par le GIEC dans son dernier rapport. Le groupe d’experts alerte sur le fait que "dans le cas où ils exacerbent la désinformation, les médias peuvent entraver l’action climatique". »
--> S’opposer à la propagande du GIEC n’est pas de la désinformation, à mon avis, argumenté, mais œuvre de salubrité publique. Que cela gêne des activistes ayant un plan d’action déterminé, c’est très possible, et ça me semble une bonne chose, jusqu’à preuve du contraire. Et en tout cas ça n’a aucun rapport avec l’attitude pro-riches (droite) ou pro-pauvres (gauche). Si ce n’est que la gauche est une fausse gauche aristocratique xénophobe (avoué par Michel Rocard) et elle cache ses fautes éthiques et logiques par une intolérance forcenée, imputant tout le mal aux autres. C’est affligeant.
   Je repense à un point : le fait de confondre écologie-prétendue et haine de la prétendue-droite n’est pas une surprise dans la mesure où en France l’écologie (sans raison) se situe loin à gauche, c’est célèbre. C’est dit refuge pour urbains gauchistes se désintéressant en fait de la Nature qu’ils ignorent. Il y a un article Wikipédia sur cette « écologie pastèque » (d’aspect vert à l’extérieur mais rouge vif sous la peau) : https://www.wikiberal.org/wiki/%C3%89cologie_past%C3%A8que . Avec « Historique : Le terme a été utilisé largement mais semble tirer son origine chez le journaliste américain Warren Brookes dans les années 1970 - 1980, ou chez Petr Beckmann à la même période. Il a largement été repris depuis par différents bords de l'échiquier politique, de Jean-Marie Le Pen en 1989 à Olivier Véran en 2022. »

  (Ajout 06/06/2023) Contrépreuve possible ou refusée
   J’ai entendu un auteur démentir le GIEC d’une manière différente de la mienne et qui serait testable, sans s’envoyer des insultes croisées dénuées d’arguments.
1/ Selon cet auteur (peut-être Christian Gerondeau, auteur de « la religion écologiste » et « les 12 mensonges du GIEC »), les rapports du GIEC sont scientifiques, constitués de plus de trois mille pages chacun, très complexes illisibles, ET les conclusions de ces rapports du GIEC n’ont rigoureusement aucune relation avec cela, sont rédigés non-scientifiquement par des écologistes militants catastrophistes n’hésitant pas à contredire les auteurs du reste, pour faire passer leur message, faux, mais très lisible. Les journalistes et politiciens, ne lisant que les rapports sont donc totalement trompés.
2/ Les « anti-complotistes » (« anti-climato-sceptiques ») hurlent que c’est faux, mais sans argument, personne ne pouvant lire de manière compétente les trois mille pages chaque fois.
3/ Je vois une solution objective pour départager ces deux camps : éduquer au sujet un logiciel d’intelligence artificielle comme chat-GPT sans aucun des rapports avec seulement les trois mille pages chaque fois (sauf ce qui a été reconnu mensonger), puis demander à ce logiciel un rapport condensé. On verrait alors si ce « vrai rapport objectif sans idéologie » est catastrophiste ou non.
   Si ce n’est pas fait, à mon avis c’est pour que les gens au pouvoir (alliés des militants écolo-catastrophistes écrivant lesdits « rapports du GIEC ») ont beaucoup à cacher. En conséquence, je ne crois en rien lesdits « rapports du GIEC » (avant cette contrépreuve, si elle était effectuée un jour).