Les avions de la 141e glaire mondiale
(planète what-if = Sahègzistepah, an 141 après J.C. – pas l’empereur Jules César ni le tennisman Jimmy Connors ni mon chauffagiste Jacob Cyril mais un méconnu nommé Jayzu Creeh)
par P’pa Siphistt, date 24/05/2023 dans l’autre système d’avant-truc

   Je précise tout de suite que ce site ne sera pas militariste, au contraire : loin de parler de canons et mitrailleuses héroïques, minijupes et rouge-à-lèvres « Nose Art » affriolant, il ne présentera que de grises silhouettes timides maladroites. Féminines oui, comme le mot Avions (« look at this airplane, look at her »), mais… hum, vous verrez bien.

Le centre du monde : le Blohm und Woss Bw-141
   La 141e glaire mondiale, davantage connue sous le nom « guerre des avions asymétriques », est dite symbolisée par le tout premier avion asymétrique produit en série : le Bw-141. Il était très vitré, sans doute pour du tourisme agressif, non sollicité, voyeuriste (« bouh, quelle méchanceté ! » selon le bizounoursologue Tromignon). Nous en présentons classiquement les profils droit et gauche :


Au top de la célébrité : Spitt et Serschmitt
   Un des duels majeurs, dans cette sorte de Coupe du Monde numéro 141, a vu s’affronter l’anglo-saxon Spitt (version 5) et le germain Serschmitt (version 109). Des soi-disant traducteurs assureraient que Spitt signifie crachat (berk, dégueulasse) mais cela parait insensé, le vrai sens du mot serait plutôt « avionnette » ou « avionnette gentille », tandis que Serschmitt signifierait quelque chose comme « cuisine », étrange pour un avion mais confirmé par les archives publicitaires (avec un slogan véridique : « la cuisine, c’est nous et Serschmitt ! »).



Versions bulles
   Les très classiques Spitts et Serschmitts avaient une canopée intégrée au profil, c’est vrai, mais à la fin de l’année 141 sont apparus des versions à verrière optimisée, pour dite « vision totale ». C’est notamment la version 24 du Spitt et la version 309 du Serschmitt. A noter : il n’y a absolument pas eu de versions 108 et 110 chez Serschmitt, mais une lignée 109, 309, 509, 709, 909.



Cocorico : Woitine et Chichi
   Tandis que la presse internationale, parlant anglais, se centre sur Spitt et Serschmitt, la presse française, ou latine (italo-franco-espagnole), préfère des duels autres, certes moins illustres mais davantage « du terroir », ici. De ce côté le Woitine (version 520, après 510, avant 530) franchouillard s’est opposé à ma Chichi prononcé Tshitshi (version 202, après 201 avant 205) mangeuse de spaghetti. A noter : "ma Chichi" est devenue une expression toute faite, parfois marquée Macchichi, peut-être abréviation pour Maria ChiChi. « Affrontement » est un bien grand mot, toutefois : dans un concours de beauté, même qualifié de "guéguerre" voire « guerre », une opposition gentillette ne fait de mal à personne (c’est certifié par le bizounoursologiste Trokalin).



Sous les cocotiers : Moustang et Tonie
   Même si la partie célèbre de la 141e guerre a touché les latitudes froides, l’office international du tourisme est parvenu à attirer l’attention sur une annexe exotique au concours, en zone tropicale, sub-tropicale, équatoriale. Des mauvais plaisantins ont qualifié cela du terme auto-contradictoire « guerre du pacifique », en référence à l’Océan Pacifique, mais le vrai intitulé était « Guerre du Cocotier ». Le Moustang (version 51e, sous-version D comme Délire) est incontesté, mais le Tonie (version 61, sous-version II-Kai-c) est parfois dit mineur, valant Zéro ou quoi, « Zéro A6M » même comme si ce ce code d'erreur avait un sens ! (c’est désapprouvé par le Bizounoursologue Trojantty).



Dans les glaces aussi : MiK et YaG
   Au contraire des chaleurs moites, d’autres oppositions se sont déroulées dans la dite « Glaire d’Hiver » (en référence à Napoléon ou quoi), ou « Glaire de l’immonde patriotisme » selon les observateurs communistes antifa (à confirmer – ce n’est pas clair). A ce niveau, les jolis Migoyan-i-Kouriévitsh MiK-3 et Yagov-a-Guylief YaG-3 ont été marquants (après les versions 1, avant les versions 5, 7, 9, 11).



Plus lourds : « 219 » et Laïtninng
   La présentation qui précède pourrait toutefois être attaquée comme inadmissiblement grossophobe, et il convient de ne pas limiter le parcours aux gazelles élancées, pour présenter aussi quelques candidates rondouillardes, bien en chair. La première célébrité de ce côté est dite « 219 » (sans lien morphologique avec un 119 source) présentant un nez avant comme le Bw-141, quand la seconde, indéniablement désignée Laïtninng P-38 (« 38e pétulante » ?) a son mystère plutôt situé au niveau du qualificatif « bipoutre » (peut-être deux longerons situés dans le segment moteur-queue). « Eh, biM ! » a conclu le bizounourexpert déviant Tougrognon, incompréhensible – mais il est ici cité pour référence, au cas où les générations suivantes parviennent à décoder (ou classifier psychiatriquement…).



Bilan
   Ainsi, 100,000% des avions de cette 141e grande rencontre internationale ont été des monomoteurs asymétriques. Enfin, le décompte fin dit plutôt 13/13 soit 100% avec incertitude < 1/14 (< 7%). Une ultra-moderne simulation informatique aurait même chiffré l’incertitude entre 1/1939 (voire 1/1941 de source étasunienne) et 1/1945, soit 0,05% ! Telle est la Grande Conclusion et l’immense perspective propres à cette page d’Histoire avec un grand H. Pour une raison inconnue, des observateurs ont qualifié cela de « la Bombe avec un grand A ». Absurdes, comme ils diraient « l’Avion avec deux M comme dans "Cheval" »… Non, soyons sérieux. Non ?

- - - - - - - Ajout 25/05/2023 : Les prétendus « jets »
   Nous ne pensions pas en parler, en tant que polémique stérile, mais quelques lecteurs raffolent parait-il de ce genre d’incongruités… Selon certains (pas nés à l’époque, c’est pour le moins douteux), aux toutes dernières heures de l’an 141, le 31 Décembre juste avant communication du nom de la grande gagnante, serait apparue une forme toute nouvelle de candidate, dite jet (jet de quoi ? d’œufs pourris ? non : jet d’encre, vraisemblablement, mais ce n’est même pas précisé). Les avions concernés s’appelleraient quelque chose comme Whittle Meteoh et Lippisch Komett, probabilité de véracité estimée inférieure à 5%, ce n’est pas significatif ! Ils n’avaient même rien de spécial, rien. Certes le Komett est « sans queue », mais ça ne change guère la configuration ou les lignes.



- - - - - - - Ajout 27/05/2023 : Le mystère « poly-M »
   Des analystes osés ont suggéré que l’expression « biM ! » signifierait bimoteur, soit 2 moteurs sur un seul et même avion !!! Bien sûr, c’est techniquement impossible (à synchroniser et tout, durant un vol tout entier, ce serait le crash assuré) !, Toutefois, cela pourrait être au sens de « moteur double » (un moteur de 24 cylindres en X serait un double moteur de 12 cylindres en V, un moteur de 18 cylindres en double étoile serait un double moteur de 9 cylindres en simple étoile). Peut-être y aurait-il quelque part même des quadriM, quadri-moteurs (28 cylindres = 4 étoiles de 7) !! Les noms des avions Kontor et Superfortrette seraient parait-il vaguement liés à cette histoire (ou plutôt : légende).