Être élève et être bon, plutôt qu’être « bon élève »…
Tout casser au système, qui est prétentieux abusivement
01/10/2019 par Con Tèstatèr

ajouts
thèse annexe : l'humilité

  La semaine passée, j’ai aperçu (dans la vitrine de la librairie près de chez moi) la couverture d’un livre « Qu’est-ce qu’être bon élève ? », et j’envisage de l’acheter, pour le réfuter s’il est classique. On verra.
   En attendant, je vais essayer d’écrire ici une micro-thèse « Qu’est-ce qu’on appelle ʺêtre bon élèveʺ, et en quoi c’est très contestable ? ». [J’étais classé bon élève, très bon élève, surdoué, mais je suis un jour tombé amoureux de la dernière de la classe, dite mauvaise élève, et j’ai finalement cassé le principe de « bon élève », par la logique, pour la défendre elle, en me préférant virtuellement « prince charmant contre le dragon professoral »… (même si je suis fils de 2 enseignants, petit-fils de 4 enseignants)].

1/ Le savoir, cassé
   Ce qu’on appelle bon élève, c’est hélas celui qui réussit à (/accepte de) « bien » réciter (et jongler avec) les prétendues vérités imposées par l’autorité, même illégitime.
   Ça se situe quelque part (comme niveau 100%) au milieu entre le handicapé inapte à entendre (niveau 0%) et l’élève lucide décelant en quoi l’enseignant est très contestable (niveau 200%). [C’est célèbre que l’école islamiste affirme vrai du contestable, que l’Inquisition catholique faisait pareil, mais le scientisme laïc est aussi contestable, fondé sur des axiomes imposés dogmatiquement].
   L’école accorde ses lauriers de gloire au 100% et blâme le 200%, je trouve ça injuste. Je préfère l’intelligent plein de doutes au mouton benêt prétentieux affirmant qu’il sait l’incontestable. Mon imaginaire copine géniale qui a prouvé illogique l’orthographe française à 6 ans d’où refus (au lieu de 8 ans pour moi et avec acceptation soupirante) a été classée handicapée mentale et c’est un scandale absolu, une honte invalidant totalement la légitimité scolaire.

2/ La discipline, cassée
   Entre camarades de classe commune, il est préférable que règne le calme sans violence et chamaillerie, d’accord.
   Vis-à-vis de l’enseignant, il semble correct d’être formé à l’écoute sage, sans se disperser en bavardages entre enfants n’importe comment sans cesse, d’accord.
   Par contre, l’injonction de respecter en tout point l’autorité enseignante est abusive, puisque l’enseignant peut se tromper, colporter des pseudo-vérités temporaires qui seront démenties, etc. Affirmer l’autorité par statut est une forme de dictature contre l’intelligence argumentée.
   Bref, à mon avis la discipline parfaite consiste en trois étapes : « ne pas se battre avec ses camarades, écouter sagement l’enseignant, après le cours aller expliquer à l’enseignant en quoi il semble se tromper jusqu’à preuve du contraire ». Mais le monde scolaire ne promeut que les deux premières étapes, invente comme troisième « bien ingurgiter, bien réciter » et ajoute une quatrième « l’idéal est de tellement bien réciter qu’on deviendra soi-même professeur pour faire réciter les enfants suivants ». Je ne suis pas d’accord du tout, et je poserais (si j’avais le droit) un stop contestataire préférant l’intelligence critique comme troisième étape, droit au doute (au lieu de puni de prison par la législation, super-débile et immorale en France, loi Gayssot).

3/ L’ouverture, cassée
   Si l’apprentissage scolaire de base est « lire-écrire-compter », la scolarité vise aussi à présenter différentes voies de développements, comme les sports, les arts, les langues étrangères, l’aisance orale, la démonstration logique, la rhétorique verbeuse, l'ambition », domaines dits également dignes d’éloges.
   Je ne suis pas d’accord du tout :
- Les sports sont basés sur la gloire du fort écrasant le faible, je trouve ce principe horrible. Ça peut être jouissif pour les tempéraments dominateurs (pas « virils » mais « garçons-dragons » et « filles-dragons »), mais il me semble fautif de classer ça en bien tout en classant mal le refus d’écraser, qui me semble au contraire la bonne direction.
  - Les arts sont basés sur une prétention au beau condamnant comme mauvais goût ceux qui n’aiment pas. Je trouve ça puant de snobisme, fausse supériorité. Classer « bien » l’approbation des célébrités et « mauvais » le fait de ne pas aimer, c’est un mépris injustifié, discréditant l’école, moralement et intellectuellement.
- Les langues étrangères sont basées sur une diversité de tribus xénophobes refusant d’adopter une langue mondiale unique (c’est la version laïque de l’épisode Tour de Babel biblique : l’union amicale entre toutes les tribus élèverait l’humanité au niveau de Dieu, blasphème intolérable). Je ne suis pas d’accord, et regrette que l’on ait formé ma pensée dans une langue pas universelle (en ne m’informant même pas de la possibilité espéranto – ou mandarin alphabétique sans domination occidentale) mais locale tribale et pas du tout optimale (usine à gaz totalement inutile, presque absurde).
- L’aisance orale, participation orale ou théâtre (ou grand oral annoncé pour le Bac 2020) est basé sur la domination des beaux parleurs extravertis, méprisant les studieux introvertis préférant l’écrit. Je ne suis pas d’accord qu’il s’agisse d’une obligation séparant bons (parleurs) et mauvais (discrets). Mes valeurs sont exactement inverses. Pour l’avenir professionnel, les beaux parleurs sont utiles pour les métiers de boniment commercial, mais les qualités d’inventeurs ou logicien détecteur d’erreurs sont toutes autres.
- La démonstration logique est basée sur la pureté de raisonnement, posant ses bases (récusables) et montrant nécessaires alors ses conclusions. Hélas, c’est limité aux mathématiques ne dérangeant personne, sans inciter à comprendre que cela détruit toutes les prétentions au savoir objectif. On classe « bon » les jongleurs le nez dans le guidon, et « mauvais » ceux qui préfèrent appliquer ce principe ailleurs, pour casser les sciences expérimentales notamment. C’est injuste.
- La rhétorique verbeuse me semble une technique de tromperie malhonnête, et je n’aime pas que l’école y encourage. Les « bons » en ce domaine me semblent « mauvais » moralement, et ceux qui résistent à l’endoctrinement sont à tort classés mauvais, c’est injuste.
- L'ambition me parait une mauvaise valeur relevant de l'orgueil, je préfère l'humilité. Dire que l'ambition est bonne et l'humilité est mauvaise me parait un abus de pouvoir, moralement contestable.

Bilan
   L’école habituelle vise à former de « bons élèves » au sens de « bien soumis », « bien prétentieux croyant détenir le savoir », « bien traditionalistes répétant les convenances ».
   Je préfère l’école impossible/imaginaire formant de « lucides élèves », comprenant la supériorité du doute sceptique sur le faux savoir, la supériorité de la réserve sur l’écrasement dominateur d’autrui.
   [Je ne dis pas ça à mon fils actuellement ambitieux, qui a un projet professionnel précis, pour lequel il faut vraisemblablement qu’il soit « bon mouton » sans se poser de question gênante, on en discutera peut-être plus tard, quand il sera adulte. En ce qui me concerne, j’ai sabordé l’ambition professionnelle de devenir ingénieur en dessin aéronautique pour m’enterrer socialement, et d’en bas j’ai vu combien les chefs hyper-diplômés (et autorités officielles de certification) sont nuls et malhonnêtes, comme super-formattés par l'usine à crétins scolaire, ça me rend triste mais je ne souhaite pas rendre triste mon fils, je lui souhaite davantage de joie que de lucidité.]

----- Ajout 02/10/2019 :
  Autre qualité prétendue/formation dispensée : la culture générale. Je ne suis pas d’accord : il s’agit de savoir citer des célébrités littéraires au lieu de réfléchir par soi-même, pour se placer comme supérieur aux incultes, n’ayant pas lu lesdits auteurs. A mon avis, il est nettement préférable de démolir les gloires usurpées de ces célébrités, déceler leurs fautes et écrire soi-même, bien mieux. Tout cela va ensemble : quand j’ai prouvée fausse la formule enseignée de la variance estimée sur échantillon, on m’a dit sur Internet (sans vérifier en rien, en démonstration mathématique ou en simple calcul sur exemple) que j’insultais les grands hommes et le corps enseignant. Effectivement, la gloire des anciens s’étant trompés est usurpée, de même que celle des petits officiers faisant réciter leurs prétendues vérités, parachutées ou démontrées faussement.

----- Ajout 04/10/2019 : École et au-delà, encore
  Hier ou avant-hier à la télévision était discutée une manifestation d’enseignants, hurlant au scandale (« manque de moyens », comme d’habitude) pour l’école publique, suite au suicide d’une directrice d’école sur son lieu de travail. Une dame débattant en plateau a affirmé, sans être contredite, que le grand scandale de notre époque est que l’autorité n’est plu’ respectée : autorité du maître de classe, de la directrice d’école, de la police protectrice, des jugements de justice, des élus du peuple, etc. Je ne suis pas d’accord du tout avec cet appel à l’autorité (comme vociféré par Nicolas Sarkozy il y a une dizaine d’années). J’ai la preuve que les professeurs se trompent (parfois, peut-être souvent), que la justice est injuste (dans notre « affaire » : jugesse menteuse, procureure ignoble), que la loi est injuste (raciste liberticide menteuse), que les élus sont de faux représentants, etc. Bref, il s’agit d’autorité illégitime, comme celle du roi, du pape, du gourou, et l’intelligence est contre, la morale est contre. Certes les dominants, machos et dragons-femelles, aimaient bien l’ancien système (que cherche encore à inculquer l’école, avec pour carotte le classement en « bon élève »), mais la résistance nouvelle me parait salutaire. En ce qui me concerne, c’est à retardement, désolé.

----- Ajout 04/10/2019 bis : Analyse du vrai livre
  Je viens d’acheter chez mon libraire le livre « C’est quoi être un bon élève ? » (par G.Rapaport, E.Cueff, L.Salün, Editions Seuil Jeunesse, 2017). Finalement, ce n’est pas du tout un livre d’analyse sérieuse (et propagande éventuelle) mais un livre de dessins comiques (façon « Petit Nicolas » de Sempé) avec quelques phrases de texte. Ça se veut souriant un peu absurde (« les nuages sont roses » etc.), mais je note quand même 12 points contestables voire choquants (en 63 pages) :
1/ « Le maître va interroger les élèves (…) Être bon élève, c’est dompter sa peur ! ».
Ça mériterait discussion, car si on a peur du maître, c’est qu’il va désapprouver sévèrement/punir, or si ce maître dit des sottises, comme l’orthographe française, c’est un scandale, qui mériterait révolution, et pas du tout apprendre à encaisser les coups reçus en punition (injuste).
2/ « Tu sais faire la différence entre (…) une donneuse de leçons et une maîtresse ! ».
Non, ça n’a rien à voir avec être bon élève : avec le recul, j’ai prouvé qu’on m’a endoctriné à tort en me donnant des leçons qui étaient en fait très contestables ou fausses, selon les cas. Ne pas poser la question, c’est être mouton soumis, le contraire d’intelligent structurant son argumentation démolisseuse.
3/ « Tu n’as pas besoin d’être comme les autres pour te faire aimer ».
Ce n’est pas vrai : des camarades de classe qui n’étaient pas francophones étaient cassés par certains profs, méprisant leurs difficultés, peut-être pour raison de xénophobie (les enseignants sont des citoyens comme les autres, avec diverses opinions politiques possibles). En Education Physique, les obèses peu mobiles essoufflés étaient mal notés, ce n’était pas aimant du tout. Moi pudique refusant d’être mis tout nu devant tout le monde sous la douche, on m’a engueulé très sévèrement : la différence était écrabouillée.
4/ « Être bon élève, c’est affirmer sa différence ! »
C’est faux : celui qui est anormalement bavard ou ne supporte pas de rester assis… il est saqué, rappelé à « l’ordre », même si les psychologues loin des classes professent que toutes les différences sont estimables. Aucun rapport avec l’école en pratique. De même pour le kleptomane, le violent écraseur, l’intolérant hurlant au blasphème, non ce ne sont pas du tout « toutes les différences » qui sont estimables, même les psychologues ont tort.
5/ « toujours des A+ (…) Être bon élève, c’est savoir se relever après un B… Et prendre rendez-vous pour ses parents avec un bon psychologue. »
Je ne comprends pas bien cette phrase, apparemment il s’agit de dire que les parents exigeant des A+ tout le temps ont un problème psychologique. C’est davantage discutable que cela : certains parents sont ambitieux, exigeants, essaient de pousser les enfants à l’effort plutôt que la paresse, les condamner n’est pas une évidence. Inversement, dire qu’avoir un B est moins bien qu’avoir un A+, c’est présupposer que l’enseignant noteur a raison, or moins je le conteste souvent : au collège, il était exigé d’adorer « Les Fourberies de Scapin » sous peine de mauvaises notes et moi je continue à penser que c’était nul, « tarte à la crème coup de pied au cul ». Interdire l’intelligence critique, interdire la sensibilité non conventionnelle, cela biaise les notes en un système d’endoctrinement injuste. Aucun rapport avec une valeur (intellectuelle et morale) de l’élève. Ce ne sont peut-être pas les parents qui ont un problème psychologique mais les professeurs, inspecteurs, ministres de l’éducation.
6/ « Être bon élève, c’est savoir qu’on ne sait pas tout ! Celui qui sait ça est un très bon élève ! Je sais que je ne sais pas ! »
Je comprends cette sagesse, mais pas dans le contexte ici abordé. Implicitement en effet, il s’agit ici (me semble-t-il) de dire : l’élève ne sait pas tout, le maître sait tout lui. Or je dénie cela : le maître ne sait pas tout et parfois le maître sait moins que l’élève (ce qui était mon cas à 8 ans en matière de logique orthographique, écrasée à tort par l'enseignant en refusant de débattre/argumenter). Ma famille m’a un jour suggéré de gagner de l’argent en corrigeant des copies du CNED en anatomie puisque j’étais diplômé universitaire en biologie, mais ça m’a paru impossible : si une copie dd'un élève it quelque chose différent du cours, je n’ai aucune certitude pour juger assurément qu’il affirme n’importe quoi, à noter sévèrement, peut-être est-ce un spécialiste sachant par expérience des détails ne figurant pas dans le cours classique. C’est à mon avis d’abord au professeur de douter, et donc il doit faire un autre métier en s’excusant (c’est comme ça que j’ai l’expérience de la question).
7/ « Être bon élève, c’est savoir rester humble ! »
Même chose qu’au-dessus. Sauf que c’est encore plus sévère, sous-entendant : contester un enseignant c’est être horriblement orgueilleux, totalement à tort. C’est archi-faux : pour l’orthographe française, j’avais totalement raison. Les profs n’étaient pas idiots mais avaient choisi de se soumettre à un système très stupide dont les ancêtres ont eu peur de changer, et dont les traditionnalistes au pouvoir continuent à interdire toute réforme complète. Condamner comme orgueilleux mauvais celui qui invente mieux, oh non ce n’est pas une école d’humilité, c’est un abus de pouvoir, escomptant écraser des prétendus inférieurs en requérant d’eux la prétendue humilité. Affreusement.
8/ Le Monde entier est dans le DIC-TION-NAIRE. »
C’est archi-faux : notamment au niveau des noms propres, sont marqués les idoles des vieux traditionalistes mais pas du tout les personnages intéressant les enfants : personnages de dessins animés ou bandes dessinées récentes. Même pour les noms communs, le rattrapage du dictionnaire sur les mots employés dans les médias est peut-être 2 à 5 ans de retard, le temps de départager « mode très passagère » et « nouvel usage établi ». En tout cas, quand on cherche quelque chose, souvent on ne trouve pas dans le dictionnaire, Internet est immensément plus riche, mais plein d’erreurs faussement sérieuses ou bien absurdes pour rire.
9/ « Être bon élève, c’est savoir qu’apprendre, c’est comprendre. Compris ? »
C’est faux, j’ai appris l’orthographe française sans comprendre pourquoi cette usine à gaz était imposée. Des années après, j’ai lu l’explication, politique anti-peuple horrible, si j’avais compris à l’époque ç’aurait été motif à refus, d’où punition, exclusion, comme prétendu « mauvais élève » (interdit d’être logique pour de vrai)…
10/ « Être bon élève, c’est savoir s’ennuyer… Un bon élève qui s’ennuie, c’est un élève qui rêve, qui imagine, qui divague, qui s’échappe et qui finit par trouver quoi faire. »
C’est mal dit. Un rêveur ne s’ennuie pas : il se promène dans sa tête, sans besoin de rien « faire ». Certes les extravertis qui dominent le monde n’imaginent pas cela, c’est simplement de l’incompétence (pour les psychologues, éducateurs) et de l’intolérance (pour les gens ne se prétendant pas spécialistes).
11/ « Christophe Colomb a découvert l’Amérique. (…) Être un bon élève, c’est apprendre tous les jours, et pas qu’à l’école. Et même pendant toute sa vie ! »
C’est faux : l’Amérique avait été humainement découverte bien avant Christophe Colomb, il s’agit seulement d’un point de vue européo-centré (et même méditerranéo-centré, loin des Vikings et marins irlandais) méprisant le reste du monde, disant crotte aux droits de l’homme prétendus universels – en classant les Amérindiens en sous-hommes négligeables puisque non cités dans la Bible. Apprendre, à ce sujet, consiste à se laisser endoctriner par les nationalistes au pouvoir, xénophobes en jurant le contraire (crachant sur l’extrême-droite mais imposant quand même des frontières pour chasser les étrangers ou non-Européens, bien qu’humains, et même moins envahissant que nos ancêtres à nous qui nous ont apporté la fortune « occidentale » en exterminant les Amérindiens). Oui, l’école anti équité est une entreprise d’embrigadement, laveuse de cerveau.
12/ « Plus on dort, plus on grandit, c’est scientifique, c’est prouvé, ça ne se discute pas ! (…) Hé ! Tu dois croire tes rêves !!! Et pas qu’en dormant… »
C’est totalement faux : la science expérimentale n’est valide qu’en aval d’axiomes récusables (dont le réalisme), et ce qu’elle dit n’est qu’un consensus peut-être temporaire en attente d’invalidation éventuelle, c’est par principe le contraire d’un dogme indiscutable. Enfin, tel devrait être le contexte honnêtement, même si les scientistes fanatiques dominent actuellement, en ayant remplacé le pape dans les prétentions (abusives, pour croyants seulement) à dire le Vrai incontestable. Les littéraires ne voyant les choses que de l’extérieur semblent ne rien comprendre au sujet, mais de l’intérieur c’est évident, cassant les prétentions scientistes en démontant les mensonges mathématiques, statistiques notamment. Par ailleurs, les scientistes ont fait condamner psychiatriquement le fait de croire en ses rêves, classé maladie schizophrénique. C’est philosophiquement (et religieusement avec le bouddhisme) idiot mais socialement/politiquement dominant. L’élève lucide est donc classé mauvais, pour être bon élève il ne faut pas oser cette différence, ce qui contredit une page précédente de ce livre, incohérent et ne me faisant pas sourire, non.

----- Ajout 07/10/2019 : Insubordination
  Le point que j’envisageais contestable disant « être bon élève c’est respecter l’autorité due au professeur » m’évoque deux souvenirs :
Le « déconneur » : à l’école primaire, je n’avais pas idée de ce que mon grand frère appelait « les déconneurs », qu’il adorait, mais j’ai compris en classe de 6e, un camarade de ma classe se comportant ainsi. Quand la prof de Français disait « sortez votre livre et ouvrez-le à la page 27, s’il vous plait », il disait à haute voix quelque chose comme « Non ! Ça me plait pas ! Vas chier, connasse à lunettes ! », en ignorant tous les rappels à l’ordre et offres conciliantes, les menaces, jusqu’à ce que la prof pleure, impuissante, et dise qu’elle veut changer de métier, d’où grand rire triomphateur de sa part à lui. Je comprends (et j’approuve de ce côté) que ce qu’on appelle être bon élève, en un sens (entre autres choses), c’est ne pas être ainsi en révolution violente contre la coopération élève-enseignant. Je comprends maintenant que c’est l’esprit hyper-sportif dominant de mon frère qui lui faisait aimer/admirer cet « exploit » : renverser la hiérarchie pour s’imposer comme triomphateur. Avec un prof mâle, le principe du déconneur est « comme ça, au lieu que les copines tombent amoureuses du prof, elles vont tomber amoureuses de moi », comme les femelles mammifères se donnent au vainqueur des violents combats entre mâles. Et j’ai entendu dire que le rugby véhicule de hautes valeurs sportives, mais hier dimanche j’ai vu dans un match des semi-bagarres, sans coups mais en agrippant l’adversaire au col avec demi-coups contre le menton pour lui imposer domination (de « mâle alfa » dit-on parait-il).
Le « gêneur » : à l’IUT, en première année, en travaux dirigés de sciences physiques, le professeur (pas monsieur J intéressant mais monsieur MG que j’ai un peu oublié) s’est lancé dans une grande démonstration mathématique, faisant soupirer mes camarades dépassés, mais j’essayais de suivre pas à pas. Or j’ai cru voir une erreur, entre deux lignes, mais je n’étais pas sûr, j’ai laissé le prof continuer, et plus loin il a commis une autre erreur compensant la première. Ça confirmait mon sentiment initial et là j’ai souri, je l’ai interrompu : « attendez msieu, je crois que vous vous êtes trompé… ». Il s’est arrêté et je lui ai fait relire le passage avec sa première faute. Il a alors soupiré, dit « désolé », je crois, et il a commencé à tout effacer, mais j’ai dit « non, attendez, effacez pas, parce qu’il y a une autre erreur plus loin et ça compense… ». La classe a éclaté de rire, et le prof m’a jeté un regard noir, colérique. Non, ce n’est pas être un bon élève, que de voir les fautes du prof, ruinant sa crédibilité, sapant son autorité, c’est être un gêneur, manquant de respect (décrété obligatoire, l’élève ayant obligation d’humilité). Ça illustre encore le principe : niveau 0% de compréhension du prof c’est mal, 100% c’est le but scolaire voulu, 200% prouvant le prof en faute c’est jugé mal aussi ! (Je ne suis pas d’accord, pour ce côté-là).

----- Ajout 07/07/2021 : Pas d’accord en tant que parent d’élève (dans l’enseignement public)
   Récemment, j’ai eu une expérience frustrante concernant la scolarité de mon fils (qui avait 11 ans à ce moment). Pour un devoir de français à la maison, il m’a demandé de l’aide, ne comprenant pas les questions posées. Nous avons regardé ensemble, et je l’ai aidé à essayer de comprendre les questions pas claires de sa professeure. OK. Mais il a eu une mauvaise note, la prof affirmant sévèrement « tu n’as pas compris la question ! », et il a dit qu’il n’aurait pas dû m’écouter, mes conseils étant mauvais. Outch (paf dans les dents ou sévère coup à l’estomac).
   J’ai regardé ça de plus près, et c’est une injustice totale, un abus de pouvoir de prof imbécile semant la discorde dans les familles. Et, fonctionnaire pépère, elle s’en fout éperdument, elle pourra continuer à sévir jusqu’à sa retraite (privilégiée et avec avancement automatique de salaire jusque-là). Salope ! Enfin : sale représentante d’un système pourri organisé où elle jouit de ses privilèges indus.
   J’explique un peu :
– Le devoir était une analyse de texte : un extrait de roman (ou ultra-courte nouvelle), peu clair (puisque le lecteur de ce seul passage débarque dans une situation sans savoir qui est qui et quels sont les antécédents). Finalement, le lecteur comprend que c’est une histoire de tribus préhistoriques (A et B, j’ai oublié les noms donnés), les B ayant volé (« dérobé » ?) le feu à A et s’enfuyant, pourchassés par les A, qui pensent les massacrer car acculés face à un troupeau de mammouths, mais les mammouths étonnamment s’allient aux B et massacrent (ou attaquent, dispersent) les A. La question-clé de la prof était « en quoi les B s’opposent-ils aux A ? », et mon fils ne comprenait pas ce mot « s’opposer à ». Euh, ça ne me paraissait pas clair du tout, moi non plu’. J’ai répondu que ça signifie « être différent de, être contre ». En effet, il peut y avoir opposition en tant qu’être différent, ou bien en tant qu’action différente contraire/hostile, que voulait dire la prof ? Ce n’était pas clair du tout. Il a répondu en deux phrases je crois : que les B étaient les gentils et les A les méchants, que les B fuyaient et les A les poursuivaient. Ça me paraissait parfait, ou très acceptable en tout cas.
– Mais la prof a massacré ça d’un « tu n’as pas compris la question ! zéro ! », elle voulait comme réponse que les A grognent comme des animaux alors que les B parlent comme des humains. Eh ! Pas d’accord : c’est un extrait ponctuel, ultra-partiel dans l’histoire en question, ce que dit la prof est totalement faux si une demi-page avant (ou une heure avant dans le « film ») les A parlementaient oralement en refusant de partager le feu ou quoi, ce n’est pas en lisant l’extrait qu’on peut le savoir, et la généralisation abusive est une faute logique (l’induction), madame, pour ne pas dire connasse, prétentieuse à fausse supériorité (de fausse Elite pourrie).
– Ne pas comprendre une question claire de la professeure serait une faute de l’élève, d’accord, justifiant pleinement mauvaise note répréhensive pour faire l’effort de mieux lire la prochaine fois. Mais si la prof a ici posé une question pas claire du tout, escomptant une réponse en fait très contestable (avec intelligence critique, ce dont elle semble dépourvue), c’est elle qui est en faute, et mériterait de se faire saquer pour faute professionnelle. Elle s’en fout : elle a le pouvoir de coercition, et l’emploie, en abuse. C’est une honte. Dans l’enseignement privé, les parents d’élèves pourraient se plaindre arguments à l’appui et elle serait virée, ou menacée de cela, présentant des excuses aux familles injustement condamnées, injustement déchirées de rancœurs enfants-parents. Mais puisqu’elle est fonctionnaire : rien à foutre, que les usagers (chieurs) aillent se faire foutre, « je fais ce que je veux ». Et c’est payé par l’impôt, extorqué sous menace armée (policière), c’est une honte totale.
– Je n’ai pas expliqué tout ça à mon fils, je le crache ici presque en cachette, pour ne pas saper l’autorité professorale, même si ne serait pas tout à fait injuste puisque cette salope a sapé mon autorité parentale à tort. Mais, face au pouvoir, il faut se coucher en soupirant, pour ne pas subir d’autres foudres à venir. Principe de la dictature. Je me soumets mais je désapprouve en mon for intérieur (et son annexe Internet ici).
– Puisqu’il est clair qu’un petit stupide peut méchamment jalouser un grand supérieurement intelligent, je voudrais ici ajouter que ce n’est pas du tout la situation. Je ne suis pas un nul illettré maudissant une brillante professeure dans ce domaine. A 16 ans, j’ai été le seul de la classe (sur 35 élèves environ) à être présenté par la professeure (qui avait dit en début d’année que ma copie sur Proust méritait publication en grande revue littéraire) au Concours Général de Français, ce qui était en soi comme une médaille de mérite. J’ai depuis écrit (après ma scolarité) une soixantaine de livres en Français (et une vingtaine en Anglais), je suis un auteur, même si ce n’est pas à titre professionnel. Je ne veux absolument pas dire que je suis « donc » supérieur à telle « petite » professeure, ce n’est pas ça du tout, mais ce n’est pas de la rancœur de la part d’un nullard si j’exprime mon indignation quant à l’injustice commise via ce « tu n’as pas compris la question ! ».
– Je ne suis pas exempt de sagesse relativiste, et je comprends très bien que la professeure aurait pu dire « Si, ma question était très claire, du moins je me comprends très bien ! », mais… si elle recevait une copie d’élève pour elle « pas claire » du tout, autoriserait-elle l’enfant à contre-argumenter « on s’en fout de vous, moi je me comprends très bien ! ». Bien sûr que non : la langue écrite adressée à autrui se doit d’être claire pour autrui, pas seulement pour soi-même, c’est le B-A-Ba de la discipline « Français » (ou Anglais en Angleterre : expression écrite, littérature), donc si la prof de cette discipline argumentait au nom de sa propre compréhension se contrefichant d’autrui, ce serait une nouvelle faute professionnelle.

L’humilité ? euh, oui et non…
par Dou Méhinsoumy, 26/10/2019

  J’ai par hasard lu une nouvelle MSN flattant étonnamment l’humilité, donc pour notre sujet ici : préférant le 100% soumis au prof plutôt que le 200% prouvant le prof en tort. C’est écrit étonnamment d’après des psycho-sociologues étasuniens, les USA ayant plutôt pour habitude d’élire le winner milliardaire armé : https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/relationships/lhumilité-est-une-qualité-précieuse/ar-AAJdCYj?ocid=spartandhp (d’après Internet, le Hope College est dans l’Etat du Michigan dont la capitale est Detroit).
  A mon avis, le prestige des psychologues (et des « sciences » humaines en général) est très usurpé, toutefois il y a un peu de juste dans cette nouvelle position. Mais il ne me parait pas adéquat de simplifier.
  Je prendrai plusieurs classes de cas :

   Lecture de ce tableau :
– Les cases ABCDE confirment que humble vaut mieux que pas-humble, souvent ;
– Les cases FGHIJ objectent que pas-humble vaut mieux que humble parfois ;
– Les cases KLMNO sont médianes condamnant excès d’un côté et de l’autre (entre intermédiaire et pas-humble, K’L’M’N’O’, ça donnerait tort à pas-humble ; entre humble et intermédiaire, K’’L’’M’’N’’O’’, ça donnerait tort à humble).
  Bref, la conclusion me paraissant de bon sens est « il ne faut pas généraliser, parfois davantage d’humilité est bien, parfois moins d’humilité est bien », mais les prétendus scientifiques ne sont pas adeptes de cette mesure, ils préfèrent prétendre prouver ou invalider des lois, abusives à mon avis, argumenté.
  (Au passage, sur le sujet ici du "bon élève", cet argument de prétendue valeur "humilité" n'a en rien condamné l'élève prouvant en tort le professeur, la condamnation n'intervenant qu'avec une fausse loi scientifique en la matière).