(GRAND) POUR ET (PETIT) CONTRE L’ENCYCLOPÉDIE AÉRO-CARTOON
par Tophe2023, 31/03-05/04/2023, dessinateur-fantaisie amateur à la recherche d’inspiration

Premier abord
Première analyse (avant réception)
Seconde analyse (livres en mains)
Exploitation graphique (personnelle)
Gestion de cette nouveauté

Premier abord
   Récemment, j’ai reçu de l’aimable « Maison du Livre, Aviation » (à Paris) le catalogue de leurs nouveautés, et ce qui m’a le pluss intéressé était une Encyclopédie Aéro-Cartoon par Laurent Chassard. Ce nom ne m’était pas inconnu, comme dessinateur de caricatures aéronautiques sur Internet et, vérification faite, j’avais reproduit tracé 3 telles caricatures de P-51 Mustang et 4 de F-16 Falcon sur mes sites consacrés à ces avions, volet what-if (formes imaginées). Bien, et même super. Et pas très cher, ce livre j’allais l’acheter pour sûr, enfin peut-être pas tout de suite en fin de mois difficile mais au plus tard me le faire offrir pour Noël 2023 (si mes 4 cancers métastasés m’autorisent pareille espérance de vie).
   Enfin, il était possible de gagner quelques euros en le commandant chez Amazon, ou mieux : chez l’éditeur Cépaduès, ou mieux encore : à la Fnac (mais a priori je boycotte la Fnac, qui a censuré un de mes commentaires de lecture, une fois). Quoi qu’il en soit, je me suis enregistré sur le site Internet de l’éditeur, en laissant un mot de félicitation pour avoir publié ces 2 ouvrages (le nouveau sur les avions US et un précédent sur les avions UK), tout en émettant un petit élément négatif : « Simplement, je trouve votre commentaire un peu trop orienté "sérieux" (à mon goût personnel). Oui, il est compréhensible d'étayer les images par quelque chose en support, mais de là à dire que c'est le principal intérêt, je ne suis pas de cet avis. Merci en tout cas d'avoir publié ces 2 livres.++ ».
   En effet, le texte accompagnant la fiche de La Maison du Livre, et la présentation par l’éditeur lui-même, n’insistaient pas sur le mot « caricature » (des dessins, « cartoon »/dessin animé) mais traitait du caractère encyclopédique (du texte), alors que ma découverte enthousiaste s’apprêtait à être 100% dessin sans du tout lire les textes (sauf éventuellement pour confirmer un nom de silhouette méconnue). Autrement dit encore : la présentation fournie se focalisait sur les lecteurs francophones connaissant peu l’aviation, alors que je représentais un autre public, international, connaissant bien les avions et adorateur des dessins novateurs, exclusivement.
   L’éditeur m’a très aimablement répondu, expliquant avoir voulu bien faire une encyclopédie, et mettant en copie cachée l’auteur. Et l’auteur m’a lui-même répondu, pour expliquer sa logique, merci.

Première analyse (avant de recevoir les livres)
   Les mots-clés, à mon avis, de l’explication fournie par Laurent Chassard sont « faire comprendre » et « pédagogie », justifiant le choix de la période propre aux avions 1945 et ensuite.
   Pour un lecteur enfantin, oui, c’est très compréhensible, et généreux, comme projet, d’accord. Mais ça ne s’applique pas à un aérophile comme moi, possédant déjà plusieurs encyclopédies aéronautiques, dont une en 24 volumes de 300 pages chacun… L’auteur admet qu’il pourrait un peu mettre en avant le côté « sourire » de ses dessins, par des textes parfois amusants, et il me remercie de cette suggestion. Toutefois, il s’agit d’un malentendu. Enfin, après avoir été abonné deux décennies au magazine d’histoire aéronautique « Le Fana de l’Aviation », j’ai fini par être dégoûté par son militarisme et nationalisme, ne restant abonné qu’exclusivement pour découvrir la caricature mensuelle effectuée par Jean Barbaud, certes avec un mot d’humour chaque fois, mais ce n’était pas ce qui m’intéressait : seulement la silhouette d’avion rendue davantage mignonne qu’en vrai. Mon approche n’était pas loin de « chercher le sourire », sans être tout à fait cela. Je fuyais le sérieux, culpabilisé, mais sans rigoler.
   En fait, je suis un aérophile déchiré d’aimer des avions « jolis » que je désapprouve comme « machines à tuer au nom de la patrie ». Pacifiste anti-nationaliste et aérophile, c’est presque antinomique. Or « comprendre » l’aviation de 1945 à nos jours risquait d’être proposé de manière classique, propagandiste, opposée à mon approche de renégat révolutionnaire torturé de doutes.
   « Comprendre », évidemment, le passage des avions à hélices vers les avions à réaction, des avions à aile droite vers les ailes en flèche ou flèche inverse, et sans remonter aux mochetés peu aérodynamiques de 1903-1930, d’accord, mais… sera-t-il expliqué ce que m’a dit mon oncle (pilote de Bearcat dans la Guerre d’Indochine) : « j’y suis allé pour défendre Jésus-Christ attaqué, mais quand je larguais les bombes sur les villages, je n’étais plu’ sûr d’être dans le camp du Bien… »). Non, ce n’est pas en me disant professoralement que le Bearcat américain avait (quelque chose comme) 6 canons de 20mm et deux bombes de 317kg que je comprendrais ça… Le camp qui raconte en mille détails techniques peut être monstrueux, au fond.
   Ma génération (Bac 1981) a été comme handicapée, en ne recevant des cours d’Histoire que jusqu’à la période 1940, et rien après, prétendu « actualités polémiques sans recul historien », mais je me suis renseigné de manière autodidacte, et j’ai écrit l’ouvrage « La guerre du Mal contre le Mal », montrant partout les mensonges et propagandes croisées abominables – qui forment la toile de fond aux développements aéronautiques, aux budgets les ayant financés, aux appels d’offre les ayant « justifiés ».
   Ce que je crains est que l’explication officielle soit la répétition de la propagande, sans tout casser par intelligence critique personnelle. En mettant gratuitement mes livres sur internet, je n’ai pas le souci de dire des choses « autorisées par les autorités », censurant ce qu’elles ne veulent pas qu’il soit dit, mais ces livres Aero-cartoon sont publiés, eux, admis par les autorités...
   Donc, en plus d’apprécier les silhouettes caricaturées, avec plaisir merci, je vais peut-être – de manière moins enthousiaste – lire les textes pour en contester l’éthique universelle, pardon, désolé.

Seconde analyse (avec les deux livres, super ! en mains)
  I/ Je prends le tome 1 britannique en premier.
A/ Lecture de la 4e page de couverture : c’est présenté comme une encyclopédie aéro-historique super-sérieuse. Le seul mot relatif aux illustrations spéciales est « au moyen de cartoons permettant de caractériser les traits de chaque machine. ». --> Le malentendu avec ma lecture est confirmé pleinement, et je pense ma lecture davantage raisonnable. En effet, « caractériser » les machines se ferait « au mieux » (en caractérisation) avec leur dessin réaliste ou photo exacte, ça n’esplique en rien le choix du mode cartoon. Moi tout au contraire, j’adore chaque cartoon pour sa transformation inventive de l’original, cas unique de ce livre avec des centaines de cartoons différents, ce qui a un intérêt en soi. [Ajout 08/04/2023 : à mon avis, une phrase supplémentaire aurait été bienvenue en 4e de couverure : « Autre angle d'intérêt possible pour ce livre : pour des passionnés aérophiles déjà bien documentés, ce livre ajoute plaisamment des centaines d'avions sous forme "mignonne-caricaturée" enrichissant le sujet. »]
B/ Feuilleter les premières pages : j’ai l’immense joie de voir présenter le Mustang P-51D (mon sujet favori !) pourtant hors-sujet (ni vraiment une création britannique ni une création après 1945) dans l’introduction montrant le juste avant. Super ! Justifiant l’achat, déjà ! Je lis le texte l’accompagnant, pour voir, et… euh, c’est la propagande habituelle, sous forme peut-être un peu nouvelle. J’y note les mots « un avion remarquable devenant mythique (…) performances époustouflantes et surtout une autonomie exceptionnelle lui permettant d’accompagner les bombardiers jusqu’en Allemagne. » Aïe, c’est cela que l’auteur appelait « pédagogie pour faire comprendre »… Comment dire ? Si je lis un livre « d’Histoire » sur la traite négrière, je n’estimerais pas pédagogique pour comprendre que l’on me dise que « tel bateau était super-exceptionnel pour bien convoyer les sales nègres demi-singes vers l’Amérique où ils trouvaient une utilité ». Non, quelle horreur. Et je me fiche que c’était comme ça que parlait la propagande à l’époque. Je préfère lire que c’était un esclavage d’immoralité antialtruiste absolue, d’un racisme total, méprisant à tort les individus de peau noire. Mon père prof d'Histoire-Géographie avait beau me répéter que l'anachronisme est la pire erreur d'un historien, relevant même de la stupidité absurde (comme reprocher à Napoléon 1er de ne pas s'être engagé pour les centrales électro-nuclaires et les vaccins anti-covid !), j'en reste à mon avis que l'opinion des gens d'alors était affreuse et doit être digérée pour ce que l'on en garde comme leçon, en positif et surtout négatif. Et pour le P-51 de 1945, j’aurais préféré lire qu’il servait à ce que les Anglais exterminent les civils et bébés innocents du pays détesté à mort, l’Allemagne (dont les leaders étaient certes des monstres à l’époque, mais pas les civils et encore moins les bébés). Il s'agit bien de deux voies opposées : faire comprendre au risque de déboulonner les statues, à mon idée, ou bien au contraire faire comprendre pour continuer à applaudir la propagande depuis lors, selon l’auteur et l’éditeur de ce livre… C’est d’actualité brûlante : aujoud’hui, chaque bombardier ou missile russe tuant 3 civils ukrainiens est dit atroce criminel de guerre totalement injustifiable, voire criminel contre l’humanité atrocissime, quand nos présidents chaque 8 mai célèbrent les bombardements lourds de l’Allemagne ayant tué chaque jour entre 10.000 et 100.000 civils brulés vifs … éh, les pédagogues n’ont-ils pas vocation à ouvrir les yeux, pour chercher équitablement le bien en se défaisant de la propagande ? Je campe fermement sur mes positions. Ça ne me fait pas du tout détester ce livre, à dessins géniaux, mais je confirme mon désaccord quant à ses textes (et sa présentation éditoriale).
C/ Feuilleter les autres pages. J’ai beaucoup aimé les bipoutres Vampire, Venom, Sea-Vixen, Argosy pages 11-12-29-30-47-51, les super-compactés Seaford page 13, Boeing B-29 Wahington page 20, Gannet triplace page 33, Lockheed Tristar page 73. Enfin, une mention très spéciale pour l’Alphajet page 78, mille fois plus joli/mignon que le vrai (et son cousin le Hawk pages 68-69, mignon aussi). Par ailleurs, d'aspect voisin du Mustang P-51D, j'aime bien les caricatures du MB-5 (page 6), des Spiteful/Seafang (page 12), du Spitfire 24 (page 15), Spitfire 19 (page 18), et s'il y avait aussi le Mustang P-51A sans bulle, ce serait très bien complété par le Spitfire 1/5 (page 5). Côté textes, à noter : le TSR2 page 57 est présenté comme « bombardier » sans du tout dire de quoi il s’agit : menacer de lancer des bombes atomiques pour exterminer les civils et bébés de villes soviétiques… Oui, ça faisait partie du paysage « normal » à l’époque, sous propagande plein tube, mais avec le recul historique, il conviendrait de noter la monstruosité de ce projet (dont les bébés cibles n’étaient pas du tout responsables, quand bien même des leaders soviétiques projetaient similaire extermination chez nous). J’ai écrit le livre « la guerre du Mal contre le Mal » en ce sens, et je suis choqué par la propagande prétendant que « notre » camp était/est Le Bien indubitable. Concernant le TSR2, j'aurais plutôt dit que c'était un gouffre financier terrible, et que l'arrêt de ce programme, arrêt décrié à grands cris en parlant d'opportunité industrielle gâchée, s'avère avec le recul avoir été sage : il suffisait d'attendre que le régime soviétique mal pensé s'auto-effondre, sans besoin de nous ruiner à le menacer terriblement, nous menacer réciproquement, là était le gâchis, d'argent et intelligence et créativité. Page 38 était abordée déjà la bombe atomique britannique, avec 17 lignes sans que soit envisagé qu'elle fasse des victimes ! Page 18, il y avait aussi le texte sur l'affaire malaise, dite d'insurrection (et pas du tout de libération ?), présupposant que les colonisés commettent un acte scandaleux en se rebellant contre l'administration (oppression ?), c'est pour le moins partisan, rangé 100% derrière la propagande britannique d'alors sans envisager l'autre côté, ça ne fait pas comprendre correctement, à mon avis. En France 2023, les jeunes beurs d'origine algérienne et de sensibilité décolonialiste auraient de bonnes raisons de contester là le prétendu "pédagogue", laveur de cerveaux ?
Bilan 1/ Je ne regrette pas du tout cet achat, à dessins merveilleux, même si le texte me déplait comme 99,9% des ouvrages aéronautiques (presque tous sauf les miens).
  II/ Je prends le tome 2 américain en second. Personnellement, je préfère dire étasunien pour différencier de canadien, mexicain, etc. mais la confusion est fréquente hélas.
D/ Lecture de la 4e page de couverture : c’est présenté du point de vue américain, sans du tout envisager pour équilibre le point de vue anti-américain en face, je le regrette. Que les étasuniens aient voulu gendarmer le monde est en soi critiquable, et il y a plein de morts civils dits collatéraux selon la logique ici suivie mais accusables d’être des crimes de guerre d’un point de vue neutre, hum. Le cinéma étasunien a largement fait l’autocritique du système, pour la guerre du Vietnam notamment, mais ici le ton ne semble pas celui-là, seulement de la pure propagande.
E/ Feuilleter les premières pages : le Mustang est là aussi présenté dans l’avant-propos page 7 et si je n’avais pas acheté le tome 1, j’aurais été très heureux de le trouver là, ce que j’approuve donc entièrement. Le B-17 y est aussi remarquablement compressé, mais sans dire un mot sur le fait qu’il était l’instrument du carpet-bombing, bombardement de zones civiles visant à exterminer un maximum d’innocents pour faire pression, terroriste, sur le gouvernement adverse. Le traiter en héros est de la pure propagande politique, non un jugement objectif d’historien avec recul critique.
F/ Feuilleter les autres pages. J’ai beaucoup aimé les bipoutres caricaturés (ou rappelés) Lightning, Packet, Flying-Boxcar, (Packplane, XV-1), Skymaster, Bronco, Pioneer, Twin-Condor, (Aerostar, Shadow, Black Jack et Tiger Sark, Aerosonde), pages 8-9-37-(40-58)-114-116-157-168-(171-175-189-193), les super-compactés Boeing B-29 page 8, Bearcat page 12, Cutlass page 14-59, Twin-Mustang page 17, Super-Guppy page 26, F-16 page 54-115-142-143, NC-131H page 55, F-107 page 66, Vigilante page 89, F-5 page 93-105, Q-107 page 117, F-14 page 134, Kfir page 155. Enfin, une mention très spéciale pour le Hustler page 16, mille fois plus joli/mignon que le vrai. Et pour le F-8 SCW page 76 mignon que je ne connaissais pas, de même que le Snooper drone bipoutre de 1958 page 80 (merci, sincère merci) ; le Vought 507 (candidat au programme F-14) ne m’était pas complètement inconnu mais sa caricature est spécialement jolie page 129. Page 158, la version officielle de l’affaire F-19 est présentée, je préfère une des versions officieuses expliquant le code F-117 pour F-19 (c'est celle-là que j'expliquais moi en disant que le F-16 du Pentagone était peut-être le XF-115 de l'USAF). Page 155, l’épisode de l’Achile Lauro est présenté du seul point de vue occidental, parlant de terroristes palestiniens, sans aucunement mentionner qu’ils luttaient contre l’état israélien s’étant créé terroristement racistement (expulsant en 1948 la majorité de la prétendue "race impure", interdite de retour depuis et en tuant les récalcitrants), oui c’est un point de vue mais hyper partial, non explicatif (et détestable dans nos banlieues musulmanes, de la part de lucides ne manquant pas de compréhension mais d'adhésion au racisme sioniste des autorités occidentales ne voulant pas du tout rendre les USA aux Amérindiens en parallèle).
Bilan 2/ Je confirme adorer les dessins de ce volume 2 aussi, et ne pas aimer les textes, là encore. Note personnelle sur 20 : dessins 19, textes 1, "moyenne" 16 (4 étoiles sur 5, ou 3 sur 4).

Exploitation graphique (à ma sauce, ce que j'en garde de meilleur à mon goût)
   Je vais présenter ce que je retiens de proprement génial dans ce livre, sincèrement, et il ne s'agit absolument pas de le pirater pour m'en attribuer la création, mais d'en tirer la petite portion qui m'intéresse : les formes-silhouettes, pas du tout les couleurs, lignes de structure, intérieurs sous canopée, armement, datation, emploi, importance historique (je conseille aux amateurs de cela, même anglophones ou autres, d'acheter le livre pour profiter pleinement du truc, et ce n'est pas de la publicité intéressée car j'ai payé mes exemplaires normalement). 2 adresses en lien : éditeur Cépaduès et Amazon-USA.
- P-51 Mustang
  
- F-16 Falcon
  
- P-38 Lightning
   Concernant le P-38 Lightning, le dessin (livre 2 page 8) comporte une originalité (je ne dis pas "erreur" car j'applaudis les changements créatifs) : on voit deux dérives se masquant partiellement comme sur une vue oblique alors que l'hélice unique pour un bimoteur vrai implique que c'est un pur profil pas oblique, j'interprète cela comme une imaginaire version tridérive (à dérive centrale légèrement avancée), merci. ("En vrai", je pense que cette hypothèse 3e dérive ne correspond pas au but de l'auteur, qui semble vouloir présenter un profil tout en montrant un petit détail décalé pour indiquer qu'il y a un deuxième "truc derrière", deuxième oeil dirait Picasso, en effet on note la même chose finalement sur le Packet page 9, et sur les quilles ventrales du F-16 page 142, même si cela se voit moins.]
   Autre originalité incroyable de ce dessin de P-38L : les pales d'hélice ne sont pas implantées sur la casserole tournante mais sur le capot moteur ! Etourderie gentille, faisant sourire, bravo, merci (mais je n'ai pas su comment le prendre en compte sur ma vue cavalière ci-après, désolé).
  

Gestion de cette nouveauté
  Il y avait plusieurs façons possibles, pour que je « profite » de ces deux ouvrages :
1/ Egoïstement :
  J’aurais pu acheter ces livres, et effectuer les dessins ci-dessus, les poster sur mes sites Internet dédiés à ces 3 avions, en escomptant que la création de silhouettes simplifiées me mettait à l’abri de toute poursuite pour copie illégale (reproduction à l’identique total sans signaler la source et sans autorisation), et que mon achat en argent effectif vaut droit d’utilisation partielle ainsi. Ce n’est pas impossible, c’est peut-être plaidable devant un tribunal, mais je n’aime guère cette voie égoïste de chacun pour soi, profitant des autres avant de les combattre. Je préfère une forme de coopération, même s’il n’y a pas enthousiasme complet de chaque côté (j’aurais préféré des textes différents, ils auraient préféré des lecteurs tous admirateurs approbateurs).
2/ Justification discrète :
  J’ai donc envisagé créer ce petit site (6 écrans ou 7 pages papier A4) avant même de recevoir les livres, comme moyen de payer un emprunt partiel par une publicité partielle, et cela en toute honnêteté sans cacher les points de désaccord sérieux (spécifiques à moi-même, anormal pacifiste constituant presque un martien dans le milieu des aérophiles). Je pouvais donner envie à d’autres lecteurs de découvrir ces livres, tout en justifiant mes réserves à moi les concernant (expliquant que je suis « pacifiste naïf »). Je ne ferai pas ça en cachette mais en informerai l’auteur et l’auditeur, à titre de réciprocité puisqu’ils ont eu l’amabilité de répondre personnellement à mes premiers mots d’encouragement. Et cela leur explique mieux le malentendu possible, partiel. S’ils me demandent de supprimer du Web ce site, je le ferai, même s’il me semblait très intéressant, instructif, créatif, novateur, réfléchi, inusuel, etc.
3/ Aide relative :
  J’envisage de demander aux auteur/éditeur s’ils jugent acceptable ou bien souhaitable ou bien à éviter que je parle sur un forum Internet anglophone (what-if modellers) de ma joie créatrice en découvrant ces livres. S’ils disent à éviter : aucun problème, je ne le ferai pas. S’ils disent souhaitable, je le ferai en leur souhaitant le succès (que cet éditeur survive dans sa niche étroite pas facile, que cet auteur soit encouragé à écrire un tome 3 à sa collection). S’ils disent acceptable, je crois que j’opterai pour la même voie que souhaitable. Ce n’est pas de la publicité pour qu’ils fassent un maximum de fric, pas du tout, c’est une forme de coopération amicale que j’envisage entre aérophiles ne roulant pas sur l’or, un peu prisonniers d’une passion enfantine restante à l’âge adulte.

(Ajout 12/04/2023 : j’ai reçu hier l’autorisation de l’éditeur de librement commenter ses ouvrages, ce site n’est donc détruit, et puis j’ai parlé aujourd’hui de ces livres, en bien, auprès des what-if modellers anglophones, signalant qu’ils étaient disponibles chez Amazon UK même si seul le premier est disponible à ce jour chez Amazon USA.)

Ajout 13/04/2023: Mirage 5 :


F-16 suite :


Ajout 15/04/2023: F-16 suite encore:


Ajout 21/04/2023: P-51 suite :


Ajout 28/04/2023: F-16 à nouveau :


Ajout 30/04/2023: F-16 une nouvelle fois :


Ajout 28/06/2023: Je réalise que j'ai exclusivement pris pour base le tome 2 américain, mais le tome 1 britannique avait des spécificités géniales aussi, et voici quelques Vampires bipoutres :


Ajout 29/06/2023: Et en combinant caricatures de Vampire et Mustangs, on obtient des Jetstang bipoutres plaisants :