"Visites Comportementale de Sécurité", outil de harcèlement moral ?
par CME, 30/03/2015 avec ajout 31/03/2015
thèse initiale
post scriptum
correction partielle
Confirmation hélas
Là où je me "trompe"
Quoique...
Réflexions de pire en pire

  Dans l'entreprise qui m'emploie, nous avons été officiellement informés que chaque technicien(ne) recevrait dorénavant chaque année 2 « visites comportementales de sécurité » : pendant 15 à 30 minutes de son travail, il (elle) sera observé(e) par son supérieur hiérarchique et un autre cadre, qui noteront toutes ses fautes en matière de sécurité, qu’il (elle) devra ensuite contresigner avec engagement de se corriger, immédiatement ou après action adaptée, avec délai marqué. Cela a été très mal perçu par les techniciens se sentant fliqués, et comme ces techniciens ont été eux-mêmes astreints à effectuer des visites-sécurité de locaux, ils savent comment ça se passe : si aucune anomalie n'est notée, c’est jugé (à l'échelon au-dessus) comme une observation bâclée, mal faite, et l’usage est donc de chercher à toujours trouver quelque chose à dire, à reprocher. Mais ici, cela se double de l’asymétrie statutaire encadrants/encadrés, et du caractère personnel de ce qui est examiné, faisant effectivement craindre un flicage.

  Après ma première « visite comportementale », subie en début de ce mois, je confirme et aggrave, a posteriori, ce jugement qui était envisagé a priori. Sans faire de reproche personnel aux deux personnes qui m’ont observé (et je suis persuadé de leur bonne foi), je pense pouvoir montrer ici que ces visites VCS sont (ou risquent d'être) une entreprise de harcèlement moral, de persécution militariste, totalement injuste et contre-productive, en Recherche & Développement en tout cas.

  Personnellement, il m’a été reproché de ne pas remonter les gants de protection chimique sur les poignets jusqu’aux manches, et j’ai pensé lever ce malentendu en expliquant que ces gants nous avaient été présentés comme des gants de matière plus résistante (que les anciens gants) aux attaques chimiques, le fait qu’ils soient plus longs semblant fortuit, nullement assorti du commandement de couvrir les poignets (ce qui devenait maintenant possible, effectivement, même s’il s’avère que le gant se déchire souvent quand on tire dessus pour couvrir toute la manche et ses plis). Les encadrants ont écarté cette objection en afirmant qu'il y avait un indéniable risque de contact entre produit chimique (dangereux un jour) et poignet et, bof, j’ai accepté de couvrir mes poignets, puisque on me l’imposait maintenant (pour mon bien potentiel, même si ça fait mourir de chaud, suer, dans cette pièce surchauffée, et il est interdit/catastrophique que tombent des gouttes de sueur dans les préparations chimiques que l’on prépare pour analyse) et j’ai accepté de signer en ce sens la "correction immédiate" (semblant me rappeler à l'ordre, alors qu'il s'agissait d'un ordre non reçu auparavant, en fait). Mais je me sentais donc injustement réprimandé, et finalement j’ai protesté par mail, en rappelant que j’estimais ne pas avoir été en faute, car pour couvrir les poignets quand c’est vraiment nécessaire (manipulation de microbes multi-résistants par exemple), il est préconisé un autre équipement : des manchettes jetables, dont le stock est dans la pièce d’à-côté (concernée presque au quotidien par cela). Une encadrante a désapprouvé ce mail, disant qu’on pouvait en parler à haute voix, l’autre m’a écrit en me donnant tort car sur un autre site, il y a quelques années, une personne a été blessée suite à exposition d'une zone corporelle non protégée. J’ai soupiré, et failli répondre/écrire : « oui, en théorie, le risque n’est pas tout à fait nul, certes, mais je maintiens que je n’étais pas en faute, puisque je jugeais (arguments à l'appui) que le risque ce jour-ci, avec ces produits et ces manipulations, était infinitésimal. Et si le moindre risque était interdit (principe de précaution vrai), il ne fallait pas se contenter de me faire porter des gants et des lunettes de sécurité : il y a 2 ou 8 ans, sur un autre site ou ici, une personne a reçu une projection sur le menton, ou la joue, l’oreille, le front (de produit bénin mais qui aurait pu être dangereux), il faudrait donc un casque intégral, et comme il persiste un risque pour le cou, il faudrait un scaphandre, et celui qui n’en a pas pris l’initiative sera déclaré personnellement en faute… Non, votre prétendu argumentaire spécialement pour le poignet (pour vous donner raison) ne tient pas debout. ». Mais je ne vais pas me battre, car je connais d'avance la réponse, implicite ou en clair : un risque toléré par la hiérarchie n’est pas un risque, il n’y a pas du tout "faute quand un risque a été ignoré", mais "faute quand on n'obéit pas à l'encadrement libre de choisir arbitrairement ce qu'il appelle risque". Discipline militaire, interdisant de réfléchir par soi-même (sacrilège !).
   J'ai la spécificité d'être logicien amateur, et d'avoir décélé (puis écrit) il y a longtemps que la "sécurité" prétendue est l'outil de choix du commandement hiérarchique arbitraire : légalement, en France (ou Occident moderne), le « principe de précaution » sert à officialier la loi du plus fort dite incontestable, car le décideur s’autorise à interdire sans preuve au nom du risque potentiel (maïs OGM, aspartame, antenne-relai, etc.), tout en choisissant d’ignorer/accepter des risques bien pires (voiture, avion, bateau, feu, électricité, sport, animaux domestiques, etc. tous prouvés tuer par accident imprévu parfois). Donc… en quoi consiste cette visite biannuelle « sécurité » ?: à rappeler aux exécutants qu’ils sont toujours fautifs et sont astreints à obéir aux commandements (arbitraires) de l’encadrement. Logique de commandement : il y a ceux qui pensent et dirigent et sont chers payés, les autres exécutent bêtement et sont payés au minimum, avec menace de délocalisation vers les semi-esclaves chinois. Et il faut signer sa soumission à cet ordre, broyant la respectabilité individuelle et la pertinence technique des arguments.
   En effet, il n’est nullement question que les vils subalternes (flattés en les nommant "collaborateurs", "vraies forces de l'entreprise") examinent crayon en main ce que fait leur chef, pour marquer ses fautes et lui commander de changer, non ! Ainsi, en formation « visites comportementales de sécurité », avec ma collègue Sarah comme cobaye examinée, tous les cadres apprentis-observateurs ont parait-il trouvé la technicienne parfaite, sans aucune anomalie de sécurité, mais le formateur les a rappelés à l’ordre : « si ! il y a beaucoup à dire ! Ainsi, regardez : elle s’assoit au bord de sa chaise à roulettes, elle risque donc de tomber ! Peut-être pas demain ni après-demain, mais un jour : il faut absolument le noter ! », tandis que les subalternes ne sont bien sûr pas autorisés à aller déclarer fautifs les encadrants s’asseyant au bord de leur chaise à eux quand ils font leur travail usuel. La question n'est nullement le danger pour tous de s'asseoir au bord de sa chaise, il s'agit d'utiliser ce prétexte pour réaffirmer l'autorité hiérarchique.
   Pire : de par mes prédispositions personnelles à la logique et aux mathématiques, j’ai prouvé par le passé que l'hyper-chef Stéphane, la grande-chef Sandrine, le super-chef Alex, étaient des gens gravement incompétents ou sciemment malhonnêtes, et leur ai-je fait signer la reconnaissance de leurs fautes et engagement de corriger ? pas du tout, c’est rigoureusement interdit, carrément inenvisageable ! On nous a même, au contraire, fait signer une charte où nous devons jurer de ne pas mettre par écrit quelque chose qui pourrait être utilisé par quelqu’un contre la société. Donc si un chef fraude (ou dit n’importe quoi sans rien comprendre à rien) et que les subalternes le voient, il leur est interdit de l’écrire, il ne faut que le dire par oral, et la forte personnalité du chef se fâche ou ricane/insulte, fait taire le faible, le petit, humble (que je trouve plus respectable que le fort, écraseur à tort). Le but des VCS périodiques, rappels à l'ordre des subalternes, n'est donc (à mon avis, argumenté) nullement un mouvement intelligent vers le bien-faire honnête et efficace, de la part de tous, mais une vaste entreprise pour rappeler la soumission des subalternes, pour « faute » (établie par ceux ayant le pouvoir). Et puisque c’est déclaré au nom de la « sécurité » des subalternes eux-mêmes, comment pourraient-ils contester cela ? Paf, ils sont piégés, les concepteurs de ce plan sont sans doute très très fiers, ayant seulement oublié d’envisager qu’ils pouvaient être démasqués, comme je le fais ici (et ça semble d'intérêt très général, bien au delà de l'entreprise qui m'emploie : je le mets sur Internet, et même si c'est un peu long à lire, ça prend infiniment moins de temps que les 2 jours de formation de l'encadrement aux VCS).

  Par ailleurs, dans le domaine technico-scientifique de recherche, les techniciens ne font pas qu’appliquer (des protocoles à répéter) mais doivent inventer et organiser, les chefs ayant surtout un rôle managérial/budgétaire (utile, quoique n'ayant rien à voir avec leurs diplômes de pharmaciens, docteurs ou autres). Les chefs s'avèrent ainsi ne pas maîtriser ce qui fait qu’une manipulation (ou un produit, un essai) marche ou rate. La domination hiérarchique y semble donc injuste.
   Ce constat, établi et documenté par l'expérience, renouvelée, n'est pas qu'un inconfort pour esprit rebelle ou naïf égalitariste, c'est aussi (paradoxalement) une affaire de "risque", voire de "risque sécurité". En effet, le mépris à tort des subalternes tend à dégouter ceux-ci de l'entreprise, avec tendance à travailler moins assidument, pour ce système mal pensé, couvrant de récompenses la prétendue élite, en fait nulle et prétentieuse sans raison aucune. Avec ces visites organisées de répression des « fautes », jugées à sens unique, les cadres supérieurs ne font pas que s’avérer nuls, ils ont commis une faute, la faute principale. Je condamne leur comportement, même s’ils ne m’autorisent évidemment pas à juger (je n’ai pas leurs brillants diplômes de récitation/jonglage !). Et... dans ce contexte, quelques-uns des subalternes, frustrés, peuvent péter les plombs et précipiter l’avion sur la montagne, disséminer les microbes pathogènes hyper-résistants dans la nourriture de la cantine, etc. Ce n’est pas une menace, mais une explication possible, aux petites saletés des faux-penseurs dominants qui poussent à bout quelques fragiles dominés, réagissant avec soubresauts incorrects.
   L’encadrement n’a toutefois rien à craindre : en république (oligocratie locale indirecte se disant démocratie), les puissants écrivent les lois et jugent seuls ce qui est appelé faute (je le démontre depuis des années, sans recevoir la moindre réponse contradictoire, qu'un avertissement de danger, puisqu'il est totalement interdit d'être logique, au lieu de claquer des talons et se mettre au garde à vous, en criant superbement "oui-chef chef !" quand le supérieur pointe un très grave pli fautif au pantalon, avant de commander d'aller tuer ou se faire tuer...). Ce n'est pas que militaire du tout : le président de droite Sarkozy a affirmé que l'intelligence est dans le camp du mal et que l'autorité doit primer, le président de gauche Hollande pourchasse l'antisionisme dit racisme antisémite comme si la position antiapartheid était du racisme anti-blanc, ce monde est n'importe quoi, très absurde et très sévère à la fois. Et si quelqu'un pète les plombs, il ira en prison (physique ou chimique) ou on crachera sur sa tombe. Alors... vive les Visites Comportementales faisant entrer cet état d'esprit dans le quotidien professionnel ? Je soupire, pour le moins, pardon.

----- Post scriptum (02 Avril 2015) : tout s’éclaire ! (?)
   L’actualité télévisée, dramatique en ce moment aux informations, me fait tout comprendre, je crois, à travers le mot-clé qu’est le « risque ». En effet, après le crash du copilote (avec 150 victimes) contre la montagne, il est question d’interdire de travail les gens « faibles psychologiquement » ou « anormaux » (désignés par les psychologues et psychiatres, qui sont hautement diplômés) : c’est combattre le risque à sa source, sans attendre l’horreur éventuelle. De même dans un tout autre domaine, principal sujet hier (mais aussi avant-hier qui n’était pas du tout un 1er Avril), il est clamé atroce que les enseignants pédophiles ayant violé des enfants de maternelle n’ont même pas été exclus du métier d’enseignant à l’époque, et dorénavant (ou depuis peu de temps), la possession d’image pédopornographique (même sans violer, même sans achat de ces images) sera punie de prison et interdiction d’approcher des enfants, tout le monde approuvant cela, « évidemment ». Eh bien non, je ne suis pas d’accord, non parce que je donne raison aux assassins et violeurs, mais parce que je vois dans cet écrasement « au nom du risque, sans actes personnels de violence effective » une dictature cachée. Je m’explique :
- Au nom du risque et du combat à la source, on interdira les jeux vidéo (et la possession de jeux vidéo, même non regardés/utilisés/lancés), puisqu’au Japon en 2004 et aux USA en 1998, deux adolescents fans de jeux vidéo ont massacré les camarades et enseignants de leur université et collège, en "comptant les points" avec jubilation hypnotisée.
- Au nom du risque et du combat à la source, on interdira le sport de compétition et sa célébration, puisque le capitaine Cécillon de l’équipe de rugby nationale, présenté comme un surhomme dans tous les médias, était devenu dominateur au point de battre sa femme, jusqu’à la tuer. Aimer le sport, c’est risquer cet engrenage tueur : aimer le sport est donc interdit.
- De même, on interdira totalement la possession d’alcool, consommé ou non, la possession est en soi un crime, puisqu’il risque d’être utilisé pour se soûler, avec risque de sortir ensuite tuer les passants (comme en 1997 à tel endroit). Même si vous n’avez jamais tué ni frappé personne, vous irez en prison, car vous avez délibérément choisi ce risque, en possédant de l'alcool. Tiens, ça rappelle la prohibition étasunienne des années 1920, quand les fanatiques religieux US avaient réussi à imposer leur rigorisme, en faisant la fortune immense des trafiquants s’entretuant, car la population tenait à son whisky (à dose modérée)… Mais les leçons de cela n’ont pas été tirées, puisque les années 1970-2010 ont refait pareil avec marijuana et cannabis : il ne s’agit nullement d’interdire le risque (sinon l’alcool et le tabac seraient à nouveau interdits), mais les dominants imposent ce qu’ils autorisent et ce qu’ils interdisent. Invoquer le risque incontestable ou bien-sûr-négligeable est simplement malhonnête.
– Il n’y a pas que l’alcool, et je ne suis pas du tout un anti-alcool fanatique personnellement (même si je ne bois pas d’alcool, ni vin ni bière, berk, je n’aime pas le goût). Au nom du risque et du combat à la source, on aurait dû interdire en 1918 les frontières, le patriotisme, ayant fait des millions de morts (juste avant, et depuis, puisque cela n’a nullement été interdit). Ah mais non, ça personne ne le dit, et 100% des candidats « républicains » sont contre, et même leurs opposants dits « extrémistes ». Personne ne réfléchit, non, il ne s’agit que de gagner les places au soleil, légalement ici, sans pointer l’injustice totale du système (qui nous a autorisé à conquérir le monde et l’a interdit aux autres : l’Axe en 1939-41 et les pauvres du Sud et de l’Est au 21e siècle).
– J’irai encore plus loin : au nom du risque à prévenir à la source, il faudrait interdire le christianisme, puisqu’au nom de la Bible et de l’Evangile, en en citant très exactement le texte, ont été exterminés les Amérindiens, rendus esclaves les Noirs, brûlé les hérétiques signalant des objections très logiques, puis brûlés du Ciel les bébés de Hambourg/Tokyo/Hiroshima (avec applaudissements jusqu’à aujourd’hui de nos dirigeants). Ce texte (prétendu admirable par des monstres et/ou idiots) fait courir des risques énormes.
– Pire peut-être encore : dans l’Evangile de Matthieu (épisode « La Cananéenne »), l’Israélite Jésus affirme que les nés non-Juifs sont des chiens (c’est parole d’Evangile ! ça explique bien des choses), et ainsi raisonnait semble-t-il le politicien Israélite récemment acquitté par nos tribunaux (et que les journalistes avaient prévu de faire grimper au poste de Président de la République) : en sodomisant terriblement des femmes qu’il croyait consentantes (en fait prostituées louées par des patrons espérant en échange des contrats publics), il imposait sa virilité à des sales chiennes ! Tout comme les célèbres troupes de Moïse, à qui Yahvé commanda « tu ne tueras point (ton prochain) », ont exterminé les Cananéens refusant l’esclavage, créant ainsi le glorieux Israël rebâti en 1948 (et ethniquement purifié) sans donner droit de veto au milliard de Musulmans. Le contester est clamé constituer un risque avéré de haine raciale antisémite, génocidaire donc (ou risquant de l’être), et les décideurs punissent donc de prison toute résistance à leur dogme. Au nom du « risque », le risque qu’eux-mêmes décident d’interdire, en obligeant à oublier le « risque » qui n’irait pas dans leur sens.
– Ce n’est pas qu’une (secrète) dictature politique, c’est aussi une affaire de sciences et mathématiques, je crois, et c’est pour ça qu'étant matheux je l’aurais perçu davantage que les moutons ordinaires que nous étions au bas de l’échelle. En effet, le « risque » est le fondement des mathématiques statistiques « inductives » (= généralisantes à partir d’un exemple/échantillon). J’étais logiquement choqué par cette prétention usurpée au « savoir », et en examinant de près comment les mathématiciens procèdent, j’ai découvert une fraude généralisée, entérinée par textes officiels « Qualité » (pharmaceutiques, normes NF/ISO, etc.) : la validation par non-significativité. C’est absurde, idiot, et 10 ans d’âge mental suffisent à le percevoir (même si j’étais parait-il « en avance », pardon), mais un gigantesque mur d’équations réserve la perception de cette fraude aux hyper-spécialistes (achetables) et aux anormaux mathématiciens amateurs (déclarables « fous » ou « débiles »). Mais, mathématiquement, crayon en main, je mets les professionnels Qualité/BioStats le nez dans le caca. Toutefois, avec domination hiérarchique, aucun problème : ça continue. Le « risque » pour les patients et la santé publique, tout le monde s’en fout, en fait, l’important est l’autorité, se réservant le droit d’invoquer le risque, et de matraquer en son nom toute ébauche de signe anonciateur de résistance au dogme.
– Bien sûr, je suis classé « psychotique », schizoïde paranoïde (à tendance schizophrène paranoïaque), et cela est dit prouvé par les haut-diplômés psychologues et psychiatres, mais… ceux-là même qui faisaient enfermer, « soigner », les individualistes avant l’effondrement de la dictature stalinienne ? Rien à voir ? Pourquoi étaient-ils formés, diplômés, pour l’application pointilleuse des dogmes freudiens universels, aujourd’hui classés délires (d’obsédé sexuel généralisant n’importe comment) ? Si l’on me laissait casser les mathématiques frauduleuses appuyant leurs prétendues preuves expérimentales (découvertes prouvées), tout leur château de cartes s’écroulerait. C’est immensément gênant, pour les dominants. Je vais donc être enfermé pour délire paranoïaque, sans doute, « rationalité pathologique » douloureuse, et s’ils la détruisent c’est assurément pour mon propre bien, pour ma sécurité (titiller les dogmes de fanatiques risque l’assassinat et) puisque l’intelligence sans stricts garde-fous conduit à la dissidence qui est en soi un « risque » de souffrance. La notion de « risque » est d’abord littéraire, oratoire, il ne faut pas que n’importe qui ose l’employer logiquement : c’est là un crime (un risque de crime, antisémite). Oui, tout se tient, hélas, ce monde est horrible, et le percevoir bouleverse totalement la perception des « visites comportementales de sécurité », plan organisé pour pointer encore et encore les fautes des subalternes. (Gros soupir).

----- Correction partielle (02/04/2005 au soir).
   J’ai discuté avec un médecin qui m’a convaincu de deux points principaux : en prenant l’exemple des possesseurs d’images pédopornographiques, j’ai franchi la ligne de l’inadmissible et je choquerai beaucoup de gens (de manière ferme, lui rejetant mes arguments explicatifs, sur le sujet du dogme dit non discutable), et ce genre de débats n’a absolument pas sa place dans l’entreprise, mon expression à ce sujet dans l’entreprise constituant une faute.
   Je vais essayer d’intégrer ces pensées, mais je marque ici les réponses spontanées qui me viennent, comme base de réflexion contradictoire, même si pour finir j’admettrai éventuellement mes torts, en ayant trouvé où je me suis trompé.
   Le principe du mélange que je vois entre entreprise et société autour, c’est que l’entreprise s’avère finalement reproduire les règles qui me choquent dans la société autour, notamment la domination abusive de menteurs (ou idiots excusables pour déficience mentale, mais se proclamant supérieurs sans recevoir aucune objection des prétendus « penseurs », ce qui me choque profondément). Alors tout s’explique, je trouve : puisque les auteurs des lois légalisent évidemment ce qui les arrange eux et punissent ce qui les dérange eux, c’est la porte ouverte au n’importe quoi super-sévère, autoritaire, comme légitimé. A tort si l’on réfléchit au lieu d’obéir militairement. Ce qu’ils combattent par la police/ « justice » hors de l’entreprise, et par le plan VCS en entreprise avais-je l’impression (sinon les subalternes seraient autant conviés à trouver les fautes de leurs supérieurs, en exigeant aveu signé et correction effective, puisque la « Sécurité » maximale serait le seul but de tous).
   Pour ce qui est de la possession d’images pédopornographiques, j’ai dit au docteur que ça ne me tentait pas du tout, que ça me choquait personnellement, mais pas plus que les caricatures de Mahomet choquent de manière insoutenable les Islamistes. Il n’était pas d’accord, disant que la recherche d’images pédopornographiques était, elle, totalement anormale, requerrait un strict suivi psychologique ou psychiatrique, le risque étant grand de passage à l’acte de viol, comme cela a été prouvé par des études chiffrées. J’ai fait une réponse et j’en envisage maintenant d’autres :
1/ Mon père (enseignant puis proviseur de lycée puis retraité) nous a expliqué dans les années 1980 qu’il avait été très choqué dans les années 1970 par la vague de psychologues d’esprit « Mai 68 » qui disaient (osaient dire, écrire) qu’un père respectant sa petite fille dans toute sa dignité de femme devait lui caresser le ventre pour l’initier très tôt au plaisir… Il était très choqué par ces propos (aujourd’hui classés « appel au viol pédophile ») mais ils étaient alors dominants parmi les « penseurs » (et l’élu écologiste Daniel Cohn-Bendit a été sévèrement attaqué pour ce qu’il a écrit en ce sens à l’époque, ai-je entendu dire, totalement inadmissible aujourd’hui, ici). On est bien dans le relatif propre à une société, l’intolérance outrée élevant cela en dogme absolu totalement incontestable. Sans insister côté Charlie-Hebdo (qui a été en procès pour avoir ricané ouvertement avec des images de petite friture barbecue au sujet d’un autobus ayant brûlé dans les années 1970-80 sur l’autoroute tuant 50 enfants je crois), ce principe du vrai-sacré simplement humain universel, ça me rappelle les athées brûlés vifs au Moyen-Age, puisqu’ayant l’absurdité atroce de ne pas croire en Dieu qui est l’Amour même, de ne pas s’astreindre donc à son Divin commandement indiscutable « tu ne tueras point » (et les savants de l’époque auraient pu illustrer ça du risque « prouvé » de corrélation entre athéisme et meurtre, de policiers et autres…). Et les Islamistes peuvent « prouver » que l’islamophobie conduit au génocide, avec la preuve historique des Croisades massacrant les civils musulmans, avec aussi la guerre en règle après 1945 contre les Musulmans algériens ayant requis l’abolition de l’indigénat et des collèges d’Algérie Française minorant leurs voix. Mais non, en ce moment, le dogme : c’est enfermer les amateurs de pédopornogaphie, même ceux ne passant nullement à acte de viol. Ils aiment ce qui est interdit, jugé horrible (et je pense aussi que c’est très horrible, d’accord), ça suffit à les enfermer (en prison physique ou chimique). Comme les individualistes sous Staline mis en asile psychiatrique et camisole de force… Au nom de la normalité obligatoire, on condamnerait le génial extra-ordinaire Einstein, et l’anormalement clairvoyant Pasteur (moi je les remercie de leur génie utile). Je ne dis pas du tout que les pédophiles sont géniaux, je dis, affirme, que l’anormalité n’est pas du tout un crime en elle-même, même si l’intolérance la diabolise et la combat.
2/ Comme pour les jeux vidéo violents, il est avéré que cela conduit certains à l’acte horrible, mais il est aussi avéré (il faudrait le reconnaître) que cela défoule certains en leur « évitant » de passer à l’acte effectif. Il y a un mot savant pour dire ça, je ne l’ai plus à l’esprit, c’est l’effet Machin de la violence virtuelle, ou du voyeurisme (« le choc des photos » d’atrocités et mutilations se vend très bien, en toute légalité et sans pousser les lecteurs à commettre l’atroce…), ou de la provocation se disant sataniste ou punk ou gothique ou je ne sais pas bien les détails concernant ces mouvements volontairement provocateurs vis-à-vis des convenances. Le fait qu’il y ait des prostituées encourage-t-il le viol de non-prostituées ou bien en diminue-t-il plutôt le nombre ? Il y a une réponse moyenne, peut-être différente ici et là, à tel ou tel moment, mais affirmer indéniable qu’en chacun cela conduit au mal horrible, ça paraît faux (ou vrai dogmatiquement, sans examen expérimental de chacun, respectant les individus, différents les uns des autres). L’amalgame est une technique politique/oratoire puissante, qui marche : la condamnation au bénéfice du doute, mais ce n’est pas juste. Cela a pourtant force de loi : les assureurs sont autorisés à surtaxer les jeunes « dont le sur-risque d’accident est avéré », et c’est vrai que plein de jeunes se crashent en sortie de boîte, mais pourquoi pénaliser les jeunes n’allant jamais en boîte (comme cela fut mon cas) ? La corrélation incomprise est une faute. Il n’y a que pour le racisme que c’est interdit (du moins : depuis qu’a eu lieu la Shoah antijuive). S’il y a 5%±1% d’arabes voleurs en France et 1,5%±0,5% de blonds aryens voleurs (chiffres imaginaires que j’invente pour illustrer), différence significative, ce n’est en rien une raison pour punir les 95%±1% d’Arabes ne commettant aucun acte de vol, « le risque est prouvé » est une erreur d’interprétation, science incomprise affirmant « il y a loi matérielle » là où il n’y en a pas (avec implicite lecture : « en chaque arabe, il y a 5% de tendance au vol, et effectivement 5% passent à l’acte mais 100% sont punissables en prévention). Eh bien non, c’est une faute en matière de logique, le concept de loi universelle étant un axiome récusable.
3/ Une autre manœuvre erronée, faussement convaincante, est illustrée par la lutte médicale contre le cancer par la prévention. Il est tout à fait anormal mais lucide de pointer le cas des faux positifs croissants avec la prétendue détection généralisée. Faisons une simulation en se mettant à la place du créateur (de lignée de souris par exemple) : sur une population de 100 individus, 50 n’ont pas de cellules cancéreuses du tout, 10 ont beaucoup de cellules cancéreuses et vont en mourir de cancer généralisé, 30 ont quelques cellules cancéreuses qui vont bientôt être réparées par le corps non dépassé, 10 ont un taux intermédiaire de cellules cancéreuses qui vont augmenter et finalement tuer aussi. Alors, l’ancien « lot » avait 20% de mort par cancer, 10 rapides et 10 lents ; sur le 2e lot identique, avec détection et emploi d’anticancéreux (abimant un peu le corps mais sauvant souvent la vie), on détecte et sauve 9% du groupe (10% ne mourant plus par cancer moins 1% mourant d’effets secondaires des médicaments forts), cela sera pris comme preuve chiffrée indiscutable que la détection sauve ; cela est pris à tort comme dogme pour améliorer encore la détection des cancers en formation (autrefois non décelés), et on s’enthousiasme que le taux de cancers détectés augmente (20% sur le 2e lot, 50% sur le 3e lot) et qu'on sauve maintenant 60% des (dits) cancéreux au lieu de 0% autrefois, pourtant, la mortalité ne baisse pas et reste à 11% (car les nouveaux détectés sont des faux positifs, le risque décelé dans la moindre cellule cancéreuse était une conclusion erronée). Pire, les effets secondaires des anti-cancéreux font grimper la mortalité à 14%, c’est logique, hélas. Bien sûr, dans le cas humain où le Créateur éventuel est inaccessible, on efface cette erreur de raisonnement ayant tué, on dit que l’évolution du monde de plus en plus pollué explique la hausse de 11% à 14% de la mortalité, et qu’il faut redoubler d’ardeur dans la détection des pré-cancers, puisqu’on a prouvé autrefois que cela sauvait. Je doute, et il se peut que j’aie raison, comme dans cet exemple imaginaire. Sacraliser le risque prétendu incontestable, avec traitement obligatoire des pré-malades détectés, est en tout cas une faute en matière de logique.
4/ L’anormalité n’est pas en soi un argument, avec avis psychiatrique ou non. Par la logique, j’ai invalidé les sciences humaines, et je ne crois en rien que les psychiatres expriment La Vérité Scientifique incontestable, ils ne sont que le bras armé des intolérances en place. Et, oups, je retombe sur mon sujet, je boucle la boucle : les sciences humaines et biosciences sont basées sur une même faute mathématique lourde (la validation par non-significativité), que commet à grande échelle l’entreprise qui m'emploie (pour autre chose), en refusant de le reconnaître, et en étouffant la question, sans montrer où je me trompe bien sûr, puisque j’ai hélas raison ce qui est immensément embarrassant. Et si je ne suis pas viré, c’est me semble-t-il parce que je risquerais de parler, dénoncer précisément les menteurs et incompétents graves, sans plus du tout être coincé/déchiré par le devoir de réserve et la complicité liée à mon acceptation de salaire technicien. Donc oui, tout se tient : l’autorité indue est le point-clé. VCS et punition des goûts interdits au nom du « risque » statistique, avec interdiction de se pencher sur les fautes logiques des prétendus calculs de risque (jusqu’à risque <95% lu risque <5%).
   Autre point à méditer : aujourd’hui pendant les heures de travail, j’ai assisté à une très longue présentation pour la Sécurité Routière, qui semble prouver l’engagement désintéressé de mon entreprise pour la sécurité, donc je me serais totalement trompé en voyant dans les VCS (certes maladroitement mises en œuvre) un projet militariste avec alibi « sécurité ». Mais… je suis troublé par autre chose, sur ce sujet : les intervenants experts étaient des bénévoles de l’association Ligue Contre la Violence Routière (et ils expliquaient que les accidents de la route tuaient dix-huit mille personnes par an en 1972, six fois moins aujourd’hui alors que le trafic routier est au contraire multiplié par six, soit une division par 36 du taux de tués, mais à améliorer encore) ; moi, j’aurais voulu émettre une objection : au nom de la sécurité, du « risque » grave interdit indiscutable, est interdit en France le maïs transgénique ou les antennes relais à moins de cent mètres d’habitation, mais pourquoi la voiture n’est-elle pas interdite pour les déplacements de loisirs ? Si prendre la route est un acte de violence risquant de tuer autrui (et effectivement, si j’ai un infarctus au volant, je peux tuer la famille venant en face sans être tué moi-même, c’est un risque, pourquoi n’est-ce pas réservé aux cas d’urgence ? (à comparaison avantages moins inconvénients clairement positive : ambulances etc.). Je ne plaisante pas là avec clin d’œil absurde, c’est du vécu familial : je préfère ne pas bouger le week-end mais ma femme veut aller acheter de la viande à quarante kilomètres (car bien meilleure et bien moins chère qu’ici, et avec des spécialités délicieuses qu’elle ne trouve pas plus près), ou aller nous promener sur un chemin de montagne démarrant à dix ou soixante kilomètres de chez nous, et j’aurais tendance à dire « pas besoin, faire toute cette route n’est pas bénin, surtout s’il y a un peu de neige ou quoi, pas besoin de prendre ce risque d’accident pour presque rien »… Par ailleurs, le cadre de chez nous qui a introduit les intervenants extérieurs nous a appris que 15% des employés de notre usine à la campagne habitent à plus de 30 kilomètres, et 5% à plus de 50 kilomètres, or… je connais l’autre avis sur la question (les gens expliquant parfois leurs choix de lieu d’habitation aux pauses café obligatoires) : si les ouvriers sont recrutés à proximité parmi la pléthore de candidats à l’embauche, les cadres supérieurs se recrutent sur un plus vaste périmètre, et souvent ne veulent pas déménager plus près, car ils aiment les théâtres et spectacles de la grande ville à 60 kilomètres de l’usine. Donc s’ils roulent tant, c’est pour convenance personnelle, pour goût vis-à-vis des distractions dites « Culture » (pas réfléchir, non : distraire, hum). Et puisque rouler c’est risquer de tuer des innocents, acte de violence, cette violence est permise, tolérée, et le risque n’est pas invoqué, le principe de précaution (sélective) est donc une farce, un artifice oratoire. Loin d’illustrer leur titre « contre la violence routière », les orateurs ont expliqué qu’il valait mieux boire un verre que deux avant de prendre la route, attacher sa ceinture de sécurité sans commettre telle erreur méconnue (si dans trente ans, il n’y a plus que trois cent morts par an sur la route au lieu de trois mille, ils auront gagné !), ils n’ont aucunement demandé aux cadres de ne plus faire passer leurs distractions au-dessus du droit à la vie d’autrui… (il ne s’agit pas de tuer avec une kalachnikov, certes, mais d’accepter le risque inutile). Et les sports extrêmes ne sont pas interdits, le goût du risque est légal, même encouragé parfois (reportages populaires appelant à admirer le traverseur d’océan à la nage, séances de sauts à l’élastique pour forger le caractère des cadres, remboursement Sécu des accidents de parapente et rééducation fonctionnelle pour recommencer, etc.). Le but ne me semble donc nullement de tout faire pour qu’il n’y ait plus du tout de morts sur la route (en envisageant l’interdiction de la voiture personnelle, le retour au cheval animal en soupesant ses risques propres), non, il s’agit de réduire un petit peu le risque sans toucher au confort inutile. Cette bizarre Ligue Contre la Violence Routière me fait penser à une Ligue Contre la Violence Sexuelle qui dirait "que tous, même échangistes et violeurs, bienvenus, mettent un préservatif, et il n'y aura plus 10% de contamination par le SIDA mais 0,1%, victoire !", là où le pape Jean-Paul II disait pertinemment "que chacun pratique la fidélité ou l'abstinence, et le SIDA disparaît totalement" (en oubliant seulement de légitimer la masturbation contraire aux convenances, qui poussent les prêtres violeurs pédophiles à clamer avec les autres prêtres "oui, nous humains sommes tous pêcheurs mais prions le Seigneur Jésus qui enlève le péché du monde"... en ayant appelé à massacrer cérémonialement les incroyants, tuerie pardonnable aussi selon les Evangiles, inspirant le Coran et inspirés de la Torah, hum). Enfin, je ne me contredis pas totalement : je ne suis pas un ayatollah de la sécurité appelant à interdire l’hérétique-et-dangereuse voiture, je note simplement que le mensonge règne, avec libre droit d’invoquer le risque n’importe comment, pour interdire ou accepter comme l’on veut, ou plutôt : comme le veulent les décideurs, se réservant le droit de décider ce qui est inadmissible ou « normal », et traitant de populistes ou anarchistes les insoumis le contestant (comme le font les aristocrates vis-à-vis des démocrates, comme le font les quelques franco-anglais à droit de Veto ONU vis-à-vis des innombrables indiens et indochinois musulmans…). Oh oui, tout se tient, dans l’entreprise et la société, humaine, pas seulement française. Que les VCS soient ou non un plan volontariste pour rappel à l’ordre hiérarchique (injuste vues les fautes graves que j’ai prouvées loin au-dessus de moi), ce mécanisme est hélas la normalité humaine – mais j’aurais tendance à dire : normalité de la bête humaine, et je préfère l’utopie surhumaine espérant une bonté désintéressée chez la majorité des humains. Je rêve, et ça m’évite la profonde tristesse, ou pire, peut-être (l’esprit abruti par les médicaments soulageant, on « risque » de faire n’importe quoi, qu’on désapprouverait en étant lucide).
   Mais je vais tacher de remuer tout ça en divers sens, pour trouver où je me trompe, si je me trompe.

----- Confirmation hélas (04/04/2015)
   Dans mes rêves nocturnes, quelques idées autres cette fois, qui appuient ma pensée au lieu d’en montrer l’incohérence :
1/ Stades et révolution. J’ai entendu dire que dans les années 1970, les communistes (guidés par Moscou) détestaient totalement la ferveur footballistique des Occidentaux Européens, en effet : ils voyaient là une manœuvre hélas super-efficace pour que les patrons milliardaires fassent se défouler les masses méprisées et asservies, qui hurlaient là leur haine contenue en la dirigeant comme prévu vers l’adversaire virtuel (avec l’autre maillot, simplement, et ça marche !), en n’ayant alors plus d’énergie et violence politique disponible pour se révolter en révolution prolétarienne. Bien sûr quelques anormaux pouvaient tuer les supporters d’en face, mais chez la majorité des gens, chez les masses, cela détournait la violence loin du « Réel ». Même si des médecins occidentaux prétendaient prouvé que les matches de football augmentaient la violence, la haine. Les affirmations en ce sens sont extrêmement douteuses : ce qui excite certains et les pousse au crime, cela apaise d’autres et leur évite le passage à l’acte. C’est le dogme seul qui interdit de l’envisager. Il m'a semblé que le mot que je cherchais était catarrhaxie, mais le dictionnaire ne confirme pas, et peu importe, c'est "défoulement de la violence dans le virtuel évitant la violence vraie". Ce n'est pas efficace à 100%, et on ne contient pas à coup sûr les forcenés ainsi, mais affirmer que ce mécanisme n'existe pas semble suspect de cacher une dictature anti-"violence dans le virtuel".
2/ mini-jupe et burka. Les Islamistes disent que nos femmes occidentales s’habillent comme leurs prostituées, cherchant activement à séduire, à exciter, au risque d’être violées, risque absurdement « oublié » selon eux. Et les femmes violées sans porter plainte sont dites « se sentant coupables, totalement à tort, car ce sont les violeurs qui sont entièrement coupables ». Euh, pourquoi interdire les statistiques, là, qui risqueraient de montrer que le décolleté et la minijupe haussent les taux de viols ? Est-ce parce que cela mutilerait le sous-entendu droit féminin à choisir le risque ? Pourquoi n’y a-t-il pas débat mais diabolisation du point de vue préférant minorer le risque autant que possible ? Eh bien non, ce n’est nullement le risque « par principe à éviter » qui gouverne, c’est que les décideurs décident quels risques ils interdisent et quels risques ils tolèrent voire encouragent, les dominants adorent dominer et il est super pratique de le faire en prétendant « combattre le risque », donc pour le bien d’autrui – mais surtout pas là où ça les dérangerait.
3/ swastikas sur maquettes. Un ami maquettiste m'a rappelé en souriant l'anecdote de l'interdiction officielle (dans les années 1980 ?) des décalcomanies "croix gammées" dans les maquettes d'avions nazis, même pour ceux qui les montaient avec l'esprit "jouer au très gentil Spitfire vainquant le très méchant Messerschmitt". Je me disais embarrassé par son envoi (de superbe avion asymétrique inventif dessiné dans un rôle de méchant tueur), car je peux aller en prison si les autorités me trouvent en possession d'images d'avions à croix gammées, avec risque de les admirer antisémitiquement, risque déclaré prouvé par les scientifiques... Eh bien non, ce n'est pas honnête, un avion techniquement original est original, et si sa couleur le fait interdire, on est dans le donnaine de l'offense au dogme se réservant la prétention au Bien. Et c'est injuste car c'est presque le contraire : les "intellectuels" guidant cette croisade "contre l'antisémitisme qui couve en chaque non-Juif, celui-ci étant secrètement sympathisant de Hitler" tolèrent parfaitement l'adoration envers Yahvé, le Dieu d'amour qui a exterminé les bébés humains par le Déluge, puis encouragé l'esclavage et extermination des Cananéens pour fonder Israël (là : aucun risque dénonçable de massacrer pareillement les Amérindiens et chasser les Palestiniens interdits de conversion entrante dans le judaïsme, chut, interdit de réfléchir, de peser soi-même les risques)...
--> Donc ça me confirme que le « risque » (même s’il était calculé/interprété sans faute mathématique et logique) est un alibi, nullement ce qui gouverne les débats honnêtement.

----- Là où je me "trompe" ! (04/04/2015, après sieste).
   J’ai déliré en rêvant un peu, et ça m’explique tout : pourquoi suis-je hypersensible aux questions de risque mal calculé, ou calculé malhonnêtement, ou caché ?? J’ai trouvé ! En 1978 dans l’école publique, j’avais quatorze ans et en cours de biologie, on a vu venir un sujet surprenant : « Education sexuelle ». Certains/certaines ricanaient ou rougissaient, et puis le programme est passé à autre chose. Mais ce que j’entendais sans me sentir concerné était ceci : « toutes les jeunes filles doivent immédiatement prendre la pilule pour coucher sans risque, et les hommes savent faire, il ne faut pas avoir peur ; et que les garçons ne se jettent pas sur les filles, leur tour viendra, à 20 ans peut-être quand ils seront solides. » Et le risque, expliqué, était l’avortement non-médical, caché aux adultes, avec mort de « l’opérée » trop souvent. Mais… en tombant amoureux l’année suivante (pour la première fois), d’une jeune fille qui (avait suivi le même cours et) me souriait tant, je n’ai pas compris qu’elle refuse mon aide scolaire, ma camaraderie, mon amitié. Et en fait elle cherchait des vrais hommes pour coucher, comme cela lui avait été mis dans le crâne par les autorités, et ses charmes ingénus affolaient les mâles mûrs, riches et avec voiture, elle avait le choix, les garçonnets romantiques platoniques (comme moi) étaient très risibles à côté, tellement méprisables. Et moi je suis mort de chagrin, dans la montagne, et elle a couché et recouché encore, avec mille amants, femme libérée (avec peut-être des amants jetés après usage qui sont morts de chagrin, mais là est "son plein droit" à elle), elle a « réussi » sa vie, de "femme moderne" (que ne condamnent que les Islamistes, esclavagistes...). Victoire contre le « risque » ? Et des articles de psychologues s’étonnent du mystère des suicides de garçons de 15 ans en masse (quand les filles font davantage de tentatives, mais souvent peu sérieuses, genre avaler un tube entier d’aspirine et crier très fort qu’elles se sont données la mort). Et le risque des classes d’âge, pourquoi n’a-t-il pas été pris en compte ? (mêlant garçonnets immatures et déjà femmes, tous de 15 ans ?). Ah non, ça on n’en parle pas. Le dogme égalitariste l’interdit. Il y a le risque qui est combattu à grands cris, d’un côté, et le risque qu’il est interdit de même mentionner, de l’autre. Avec assentiment de tous les scientifiques et docteurs, super-minables en fait.
   Le pire est que j'ai inventé la solution dans les années 1990 : le "repli sur un monde intérieur", bonheur quasi nirvanesque dans la rêverie (idéal pour les introvertis, moins bestiaux que les normaux), sans plus sortir. Mais les autorités (médicales, familiales, etc.) condamnent le repli et l'asociabilité, triste (à l'extérieur), et je me suis laissé convaincre de retendre la main à l'élue fidèlement vénérée (dont les héroïnes rêvées étaient sosies), qui a voulu me faire enfermer chez les dingues dangereux ("à risque"), et je suis re-mort. Et c'était tellement injuste, horrible, que je n'aime cette fois plus du tout cette vampirelle. Mais il y a eu du dégât (et tout le monde s'en fout : les médias clament qu'avec le préservatif, le sexe échangiste est l'idéal, les religieux grondent que ça n'est pas conforme aux convenances, contrairement à l'adoration de l'exterminateur raciste Yahvé/Dieu incarnant l'Amour en appelant à la fornication, approuvée par autorités religieuses, et multiplication bestiale, et il est interdit de contester ce mouvement explosif sempiternel...).
   Alors… quand les cadres vont harceler les subalternes pour qu’ils se reconnaissent coupables de provoquer le risque, les cadres s’exemptant évidemment de subir pareille accusation, je retrouve un peu la même injustice, broyant les faibles, les naïfs. C’est évidemment moins mortel dans ce cas, mais ça retourne le couteau dans la plaie, et je hurle (de manière certes déplacée, pardon). Je me comprends, finalement, même si j'ai tort, oui.

----- Quoique… (10/04/2015, vers 23h).
   Les éléments nouveaux du jour m’amènent à corriger mon énoncé « je me trompe » en « je ne suis pas le seul à me tromper, car ces VCS incluent explicitement le principe de la déloyauté intellectuelle (malhonnêteté ou idiotie) ». Je m’explique. Ce n’est pas du tout parce qu’on est en tort dans un accident (acte délictueux) qu’on est là condamné, c’est parce que quelqu’un quelque part a eu un accident à partir de pareille situation (d’où répétition éventuelle, même très improbable), ou bien parce qu’un accident à partir de telle situation est imaginable dans le futur (d’où émergence éventuelle de problème, même improbable). Avec ces VCS, comme avec le principe de précaution de la loi française, la suspicion suffit à condamner pour faute (et pas besoin de preuve pour cela). Et puisque cela bloquerait tout, puisque « on ne ferait plus rien » (ne pas faire un pas de trop car risque de chute accru, ne pas se retourner prendre quelques chose car risque de lumbago, ne pas prendre une feuille sans gant car risque de se couper, ne pas soulever d’objet car risque de déchirure musculaire, ne pas travailler dans des bâtiments car risque de tremblement de terre, ne pas employer d’électricité car risque d’électrocution, ni de chauffage ou cuisson car risque d’incendie, etc.), on condamnerait tout le monde tout le temps dans tout, ce droit de condamnation pour risque ne tient debout qu’en étant exclusivement réservé aux dominants. Il ne s’agit absolument pas de condamner le risque, tout risque, partout, non pas du tout (ça c’est ce que dit le discours, mais il est immensément facile de le démonter, le prouver faux). Je ne vois pas d’autre explication que la suivante : en fait, au nom du risque incontestable pour le bien même des dominés, il s’agit de rappeler à l’ordre hiérarchique strict, en rappelant aux travailleurs qu’ils sont fautifs, et idiots de ne pas le voir, contrairement à leurs supérieurs qui pensent, eux, et leur répèteront cela deux fois par an, indéfiniment. Cela m’a été totalement confirmé aujourd’hui.
   En effet, aujourd’hui dans notre service avait lieu une réunion, avec une vingtaine de personnes, suite au malaise vécu à la base après la mise en application des VCS : les techniciens se sentent fliqués. On nous a redit à cette réunion que ce n’était pas du flicage mais un mouvement de progrès pour diminuer les risques. J’ai demandé pourquoi la hiérarchie m’avait ri au nez il y a 5 ans ou 10 ans, quand j’ai signalé une absurdité dans la gestion des blouses contaminant tout le monde (sans le dire, sans le reconnaître), et sans aucune action jusqu’à aujourd’hui, sans même le marquer pour action des encadrants organisateurs, non), et pourquoi les cadres sont autorisés à habiter loin pour convenance personnelle (avec risque accru d’accident routier – accident de trajet compté accident du travail), alors que les techniciens/ouvriers eux, et eux seuls, doivent 2 fois par an se reconnaître en faute (pour position imparfaite sur la chaise ou nombre excessif de pas après que l’encadrement les ait privés de stylos personnels au nom de la sécurité), le signer et s’engager à s’améliorer. La réponse reçue aujourd’hui, explicitement, a été que nous n’avons rien compris, et qu’il faudra donc nous expliquer davantage, avec formation par prestataire expert, celui qui a formé les cadres. J’ai objecté qu’il ne fallait pas « manger de la formation » comme des bambins mais oser contester les prétendus experts (laveurs de cerveaux ?), en faisant preuve d’intelligence critique. Sourires, haussements d’épaules, de la part des haut-diplômés en récitation, ignorant apparemment de quoi je parle.
   S’il fallait partout et toujours minimiser les risques, je signalerais qu’il nous est imposé une pause obligatoire (rappelée obligatoire aux récalcitrants comme je l’étais autrefois), de 10mn par demi-journée, organisée en salle de pause à l’étage, donc avec montée d’escalier dans notre petit bâtiment. Or des personnes sont tombées dans cet escalier. Le marquage « tenir la rampe, ne pas courir », fait peut-être un peu diminuer le risque, mais rien ne garantit que cet affichage sera lu, et sera toujours respecté, donc pour diminuer encore le risque, il faut un ascenseur et cage d’ascenseur (aïe, ça coûte très cher, ce n’était pas le but des VCS). Qui plus est, dans telle entreprise de ce pays, il y a 9 et 14 ans, deux personnes claustrophobes mises dans un ascenseur ont piqué une crise de furie panique violente, causant deux blessés avec arrêt de travail, donc l’ascenseur est risqué, donc la hiérarchie organisatrice de cette pause est en faute, avec ou sans ascenseur. Mais non : puisqu’elle est au-dessus, elle ne peut pas être en faute, par principe même des VCS ! Le principe, c’est que « le supérieur perçoit et condamne les fautes de l’inférieur stupide (pléonasme !) ». C’est cela la VCS, pas du tout la chasse au moindre risque. Pas du tout du tout.
   Cette preuve ne suffit pas ? Je continue : la grossesse entraîne le risque pour l’employée future-mère de mourir en couches (et la société perd alors l’investissement qui l’a formée à son travail), certes cela arrive de moins en moins avec les progrès médicaux mais le risque n’est pas nul du tout, la mortalité en couches n’est pas nulle. Donc pour réduire ce risque, comme tout risque évitable, la grossesse sera interdite. Et l’humanité va s’éteindre, super : il n’y aura plus aucun risque pour personne. J’appelle ça une invalidation, par l’absurde. Et ce n’est pas qu’une plaisanterie irrecevable mais cela a force de loi en France : les allocations familiales, et la remise fiscale au prorata du nombre d’enfants, sont de très puissantes et très légales mesures pour prévenir la dénatalité qui risquerait d’amener la population française à s’éteindre ; et dire que l’humanité étant en surpopulation chronique, « il suffirait d’ouvrir les frontières xénophobes pour compenser » est classé haine antifrançaise risquant de conduire au meurtre terroriste. Ce discours faisant loi est-il raciste et idiot ? Officiellement pas du tout puisque ceux qui ont le pouvoir choisissent quels sont les risques dits « vrais » et quels sont les « faux-risques » n’appelant que haussement d’épaules des gens qui pensent vraiment (s’autorisent à penser, en fait, en l’interdisant aux avis contraires). Ah oui, ça explique à 100% la logique VCS, si on aborde la question sous cet angle.
   Plus grave peut-être, car moins « théorique hypothétique », le volet politique : la démocratie est risquée, puisque les démocrates ont massacré des aristocrates, ont instauré l’esclavage et l’indigénat broyant les racistement-exclus d’où guerres vengeresses en face. Euh, ah ben non, là ça égratignerait le dogme républicain, alors on n’a pas le droit de le dire. Il ne faut surtout pas réfléchir et s’autoriser à condamner tout ce en quoi on peut déceler un risque, ce n’est absolument pas le but de l’esprit VCS, en lequel je ne vois aucun sens, si ce n’est la persécution des travailleurs par les blablateurs s’affirmant supérieurs. Harcèlement moral, organisé. Avec la république en place ici et maintenant, les organisateurs sont tranquilles : ce sont eux qui ont le pouvoir, par “délégation”, le pouvoir n’est pas du tout à la vile populace qu’ils méprisent (et manœuvrent en flattant les mauvais penchants, via Loto, sport nationaliste)… “Populisme” est pour eux une insulte, et il est interdit de remarquer que c’était ainsi qu’était qualifiée la démocratie par les fiers nullards qu’étaient les aristocrates et tenants de l’apartheid… car dire que nos sociétés pourries « risquent » d’engendrer la haine sanglante contre elles est interdit, puisque cela « risque » d’encourager nos beurs de banlieue à se révolter contre l’Occident, contester notre droit de véto ONU privilégié, contester notre non-respect du traité de non-prolifération nucléaire (chapitre « désarmement des déjà nucléaires »)… L’honnêteté équitable « risque » de contester la domination déloyale et armée, d’aboutir à révolution violente, donc c’est ceci spécifiquement qui est interdit, pas du tout l’écrasement injuste. Les écrasés doivent donc répéter et répéter encore qu’eux seuls sont fautifs, et doivent demander pardon, se corriger. Et si Louis XVI n’y a pas songé pour écrabouiller les velléités révolutionnaires, c’est parce qu’il n’avait pas été formé, par les machiavéliques et littéraires « psycho-sociologues » comme l’Université française en fabrique maintenant des cargaisons entières, sans songer que la logique (dont ils manquent) suffit à les casser menus.
   C’est un sujet encore plus énorme, car j’aurais pu le dire « au nom du risque » : j’ai invalidé la Déclaration prétendue Universelle des Droits de l’Homme. En effet celle-ci se contredit ouvertement (super-stupidement) en affirmant que les bébés naissent égaux en dignité et en droits, ET que chacun a le droit de se choisir une religion dont évidemment la religion israélite, qui était aussi la religion de Jésus Christ (admiré par Mahomet), et cette religion affirme sacré incontestable que les nés Juifs valent davantage que les autres, et sont autorisés à massacrer les nés non-Juifs, à s’entre-favoriser, que le Dieu d’amour (universel et jaloux) ayant élu la race juive est un exterminateur de bébés, etc. Non seulement c’est contradictoire, autant que le serait l’interdiction néonazie du racisme en élisant la race aryenne, mais ce racisme odieux entraîne automatiquement la colère, avec risque de violence (se trompant de colère, punissant jusqu’à des bébés, derrière lesquels se cachent les coupables avec complicité des dictionnaires, et académiciens aveugles). Nous avons exterminé les bébés de Dresde et Hiroshima, donc nos bébés risquent d’être pareillement exterminés, c’est juste, puisqu’il n’y a nul aveu de culpabilité sur le principe. La raciste religion israélite est-elle condamnée au nom du risque ? Pas le moins du monde ! Au contraire, elle a le monopole du droit au racisme, et si on conteste cette horreur, on est envoyé en prison en étant déclaré coupable de haine raciste (ou « risque de haine raciste », accusation dont sont exemptés les Israélites). En Occident, les Israélites et leurs Alliés se réservent le droit de dire là où il y a risque : dans la rébellion à leur domination, résistance active qui risque de déboucher sur l’extermination raciste. C’est le monde là autour de nous : nos dominants bénissent l’expulsion raciste de la majorité palestinienne en 1948, son interdiction de conversion au judaïsme pour rentrer (sale race, ces bâtards !), et par contre pourchassent avec peine de prison et bombes aériennes toute objection, risquant disent-ils de déboucher sur l’horreur. Condamner la cause raciste du retour de bâton raciste est interdit, au nom du « risque de haine », d’ailleurs même classé en « haine avérée » (et la « haine anti-goy » n’est même pas énonçable/dénonçable car elle risquerait de contester la domination projuive, ce qui est classé inadmissible risque d’antisémitisme). Les prétendus beaux-parleurs n’ont pas à craindre de dire n’importe quoi puisqu’ils écrivent les lois et se réservent le droit à la parole (avec approbation populaire des masses puissamment endoctrinées par les médias et les écoles).
   Alors oui, les VCS en entreprise, c’est tout à fait similaire, presque bénin à côté, simple exercice d’application de cette stratégie (prétendant faussement à l’intelligence de l’Elite).
   Le prétendu formateur en « risques », je l’attends, je suis prêt à le casser menu par la logique sans concession. Et s’il joue les savants et s’abrite derrière le mur d’équations dit « preuves statistiques », ça ne me fait absolument pas peur, vu que j’ai mathématiquement réfuté nombre d’erreurs scandaleuses s’affirmant preuves chiffrées, à tort. Jusque dans les normes internationales dites « Qualité », à tort. (Et l'Elite s'en contrefout, si les produits "validés" malhonnêtement, par malhonnêteté organisée, risquent de tuer des gens innocents, des patients malades, tout ce qui compte c'est faire du fric, et attention, y voir du mal est totalement interdit car ça "risque" de cacher de l'antisémitisme, seul risque vraiment interdit pour tous, en fait. Hum.) Je suis prêt, mathématiquement prêt avec ma juive bosse des Maths. (Oui, j’ai tort d’en faire une affaire personnelle, mais ce principe de VCS asymétriques a davantage tort que moi : c’est un mensonge organisé, mal pensé en méprisant à tort les subalternes, et pratiqué par des gens ne semblant même pas percevoir l’incohérence : au nom du risque, on peut tout casser, tout, et ça l’invalide, se réserver cette arme est malhonnête ou idiot). Ce n’est pas là de la politique extra-professionnelle sans aucun rapport avec l’entreprise, pas du tout : la société de fabrication et vente où je travaille nous a fait signer une charte fournisseur affirmant que chacun d’entre nous approuve la Déclaration des Droits de l’Homme et exige que ses fournisseurs fassent de même (interdit de prouver l’incohérence et le « risque » inhérent à ce mauvais texte, déifié par les prétendus « penseurs », seule est autorisée la dénonciation du « risque à ne pas soutenir cette déclaration »). De même, la direction du site nous a invité à pratiquer une minute de silence en hommage aux assassinés de Charlie-Hebdo et contre l’intolérance, mais… pas une seconde de silence pour les bébés que nous avons brûlé vifs à Hambourg, Dresde, Tokyo, Hiroshima, ou pour les Amérindiens génocidés en appliquant à la lettre les idées de Jésus (assassiner « ceux qui détournent les enfants de Dieu », le seul Dieu judaïque bien sûr…) en faisant la fortune immense de nos amis étasuniens – ce qui compte, ce n’est absolument pas le risque objectif, mais le risque imaginé par les décideurs, écrasant de mépris les « inférieurs » pouvant prouver la faute de l’encadrement. Ainsi, « pour la liberté », les enfants qui ne respectaient pas la minute de silence Charlie ont été signalés à la Police (Josef Staline, s’il voyait ça des nuages, serait écroulé de rire), et leurs pères interrogés sévèrement, interdits de débattre (c’est classé antisémite, risque de meurtre génocidaire dit prouvé – avec assentiment de tous les penseurs hors de prison, grâce à la loi Gayssot punissant la philosophie sceptique et l’intelligence critique, osant douter du dogme victimisant pour toujours la communauté israélite). Oui, les VCS s’expliquent tout à fait dans ce contexte, et sans cela, elles se réfutent en trois secondes, puisqu’il suffit, au vrai nom du risque, de pourrir la vie des encadrants comme ils entendaient le faire vis-à-vis des seuls subalternes.

----- Réflexions de pire en pire (15/04/2015)
   Trois éléments nouveaux :
1- Une relecture de la réunion de vendredi passé, à tête reposée.
2- Une information télévisée hier sur les nouvelles mesures anti-terroristes de surveillance de la population, prétendant aussi combattre le risque à sa source.
3- Une page Courrier des Lecteurs intéressante lue dans un récent Science et Vie, présentant Internet comme source du risque terroriste.
   Je reprends :
1- Je devrais écrire à la chef de ma chef : « Comme je vous l’avais annoncé avant la réunion, je crains que l’emporte celui/celle qui parle le plus fort, alors que par argumentations écrites, on peut bien mieux s’exprimer. Après la réunion, et en y repensant, je confirme totalement cette opinion, dramatiquement : vous m’avez certes laissé parler, moi et les autres personnes se sentant fliquées, et votre conclusion a été imparable, mais fausse voire inadmissible : vous nous avez insultés (indirectement) en disant que nous n’avions rien compris et qu’il faudrait que le formateur de cadres nous forme aussi, et… comment pouvions-nous contester cela, puisque l’on pourra pareillement exprimer nos désaccords à cette formation, envisagée, hop ça vous donne gain de la manche, en laissant au formateur le soin de finir l’écrasement. Mais la conclusion a donc été que nous avons tort et qu’il faudra absolument nous enfoncer dans le crâne les évidences que les cadres, eux, ont compris tout de suite. Eh bien non, j’affirme que c’est tout le contraire : nous avons raison, et vous n’avez rien compris, en gobant ce que disait à tort le prétendu formateur. Et je peux le prouver, mais en situation honnête, écrite, pas orale où le leader manie tous les artifices oratoires pour l’emporter (amalgame diabolisateur, généralisation effrénée, pseudo-parallèle inexact, flatterie, pièges tendus, chiffres affirmés sans vérification possibles, etc.) Que votre formateur me fasse passer la version écrite de son exposé, et je le réfuterai intégralement, j’en suis certain, mais par écrit. » D’ailleurs, s’il est un peu honnête ou malin, ce prestataire en tirera je pense le sujet de ses futures formations aux diverses entreprises : « les dangers de la logique managériale, exemple de l’erreur totale des VCS ! ». Comme quand j’avais démontré à notre labo métrologie qu’il commettait une faute lourde en termes de mathématiques/logique (avec une tolérance plus étroite que l’incertitude), sans que je reçoive aucune réponse (haussements d’épaules simplement ? index tourné sur la tempe ?), avant que, trois ans plus tard, je sois convoqué avec les autres techniciens à une formation m’expliquant (sans du tout me citer) ce que j’avais expliqué aux métrologues : l’erreur grossière à ne pas commettre. J’ai humblement signé que j’avais compris, en soupirant (officiellement : je venais de comprendre, grâce aux cadres, et bien sûr ça ne pouvait être ma réfutation qu’ils avaient eux fini par comprendre, impossible…) Tout est organisé pour écraser les subalternes, la pertinence du contenu est un sujet lui secondaire et/ou embarrassant. Quoique toléré, apparemment, parce qu’il faut inventer des produits meilleurs que la concurrence (ce ne serait peut-être pas le cas dans la fonction publique, la performance y comptant moins que les statuts et privilèges corporatistes hérités).
2- Comme avec les VCS, très exactement, la population française va maintenant être fliquée par le pouvoir, et au nom du « bien incontestable » qu’est la « prévention du risque », ici contre les assassins Islamistes et apparentés. L’axiome numéro 1, totalement interdit de contestation (sous peine de prison ou goulag psychiatrique, ou crucifixion/bûcher, ou assassinat discret) restera que « les Autorités » incarnent le Bien pour tous, étant désintéressées et avec l’intelligence et la performance de tout un système hiérarchique organisé (para-militairement). Si j’écris que les Autorités servent en fait la domination raciste Israélite, même si je ne suis pas du tout musulman je serai puni, exclu, enfermé, violé ou torturé, cassé, et des grands discours diabolisateurs n’auront aucune peine à obtenir l’assentiment de la population envers ceci – mes écrits argumentés ayant par mégarde été brûlés (à l’occasion d’un attentat commis par le Mal adverse lui-même, d’ailleurs, ce qui « prouve » qu’ils étaient vides de sens, et non démonstratifs – et il peut effectivement y avoir collusion entre nos méchants dominants et les méchants adverses voulant la place avec monopole de la contestation actuelle). Le bla-bla règne, alors l’Autorité gagne à tous les coups, en cachant les arguments, les invalidations.
3- Sans surprise, les mesures officielles annoncées incluent la surveillance policière d’Internet (et la population l’approuve majoritairement, quand on lui demande si elle approuve ou réprouve la nouvelle censure Internet empêchant de présenter comment assassiner quinze bébés juifs chaque semaine avant de gagner le Paradis en récompense). Et l’article de Science et Vie (Avril 2015, page 16) était précisément sur ce sujet de condamnation/colère (dite scientifique, objective) : « Comment Internet favorise le terrorisme », un lecteur s’offusquant « mais non : sinon, on pourrait dire que la chimie favorise les petits explosifs donc les bombes kamikazes, donc il faudrait interdire la chimie », et la rédaction S&V a néanmoins confirmé son point de vue, disant que sans généraliser, elle expliquait comment Internet procure de puissants outils, très dangereux, aux terroristes. Je ne suis pas d’accord : pour moi le parallèle invalideur opportun n’est pas avec la chimie mais avec l’écriture/lecture. Au temps de Louis XIV, monarque de « droit divin » (selon la « logique » de l’Ancien Testament judaïque, inattaquable jusqu’à aujourd’hui), n’avaient accès aux très puissants outils que sont écriture et lecture que les nobles et les religieux tous alliés à eux (en brûlant les hérétiques décelant les failles colossales des Textes Sacrés, monstrueux au nom du Bien), avec écriture rendue super-compliquée pour effrayer le profane, cette écriture pleine d’enluminures artificielles dites obligatoires étant domesticable par les privilégiés en 20 ans de cours particuliers (quand les masses d’enfants pauvres, illettrés, étaient astreints aux harassants travaux des champs) ; comme avec les VCS, les aristocrates pouvaient clamer « les nobles surveillent les pauvres stupides, notent leurs fautes lourdes (fautes envers eux-mêmes ! tant ils sont stupides) et leur font signer aveu de culpabilité et promesse de changer ». Et cela a débouché sur quoi ? Les privilégiés ont été guillotinés en masse, avec des meurtres absurdes de bébés même (semblant confirmer les accusations aristocrates clamant que leurs ennemis étaient d’abominables terroristes barbares assoiffés de sang innocent…). Personnellement, je n’approuve ni les privilégiés (sans mérite) ni les décapiteurs d’enfants, à mon avis il fallait laisser écrire le privilégié renégat (qui me ressemble), prouvant la honte des privilèges, et proposant à tous une écriture utilitaire simplifiée (limitant le mérite aux idées). La condamnation de « la lecture/écriture pour tous (notamment pour les monstres) » me semble avoir été un artifice oratoire, une manœuvre déloyale. Enfin, la révolution a eu lieu, contre les aristocrates, mais les bourgeois ont recommencé pareil : ils ont gardé l’usine à gaz orthographico-grammaticale absurde des aristocrates (en prétendant que tout le monde pouvait la domestiquer – nullement en pesant le ratio avantages/inconvénients, à la façon russe éliminant presque tout l’inutile), et ils ont limité la solide parole écrite à un petit millier d’éditeurs sévèrement contrôlés (menacés de ruine en cas de condamnation par les autorités), la population ne pouvait donc toujours pas écrire et présenter ses démolitions des autorités. La « libération » 1968 n’y a absolument rien changé, ne faisant qu’inclure dans les cercles de pouvoir des dissidents maoïstes dogmatiques et bestiaux échangistes prosélytes. Mais Internet est apparu dans les années 1990 comme une bombe infiniment plus « dangereuse » (vis-à-vis de l’ordre « républicain » en place), permettant à chacun de démontrer, de répondre infiniment aux objections diabolisatrices, etc. Inadmissible pour les autorités, perdant là toute légitimité. Donc, avec une diabolisation encore renforcée, il est question de bloquer Internet, interdire toute entrave au sacré (qui est la lutte contre « l’antisémitisme » prétendu, dépisté autoritairement jusque dans l’antiracisme vrai). Au nom du risque et du bien même, pour les gens ainsi fliqués. Ça éclaire très puissamment la démarche VCS.
   Juste quelques anecdotes pour finir (sans que je déforme ce qui précède pour les caser coûte que coûte) :
A - Par le passé, dans mon entreprise, étaient organisées des réunions mensuelles inter-sites ; des dizaines de personnes devaient faire plus de 100 kilomètres, en covoiturant si possible, pour aller en réunion (pas capitales, il n’en sortait presque jamais rien), parce que la grande chef « voulait voir tout le monde, pour discuter et faire le point tous ensemble ». Et dans un déplacement inter-site ainsi effectué (mais peut-être pour autre chose, comité d’entreprise ou entretien avant promotion), une collègue est morte dans un accident de la route (et terriblement, après des mois et des mois d’agonie). On a pourtant continué à être convoqué en réunions inter-sites et j’ai demandé (à mon chef de l’époque, pour suivre la voie hiérarchique conformément au protocole exigé) à ce que ces réunions soient faites autrement, téléconférences ou quoi. On ne m’a absolument pas donné raison, et c’était presque explicite : (comme avec le « principe de précaution » officiel) il ne s’agit absolument pas d’interdire tout risque évitable, l’impératif numéro 1 est que les chefs gouvernent, librement, selon leurs désidérata (pouvant tuer des gens, bof, si rarement que ça ne s’appelle même pas « risque »), et les petits chefs approuvent les grands chefs, avec l’espoir de promotions en récompense ; la culpabilité clamée au nom du « risque », là totalement indiscutable, ne peut concerner que les inférieurs (autrement dit : les stupides, dangereux !)… Les VCS ne révolutionnent en rien ce schéma qui était ainsi déjà en place : le risque à éviter ne devient pas du tout le point numéro 1 passant devant tout le reste ; c’est la hiérarchie qui est le point numéro 1, et la lutte récurrente contre le risque devient un outil de domination programmé, consolidant puissamment le système. Toutefois, un contradicteur (ma collègue D. ?) peut avoir raison de préférer envisager que ces VCS constituent plutôt un nouveau jouet jouissif de sadisme dominateur (je ne connais pas le « 50 nuances de Grey », film récent dont beaucoup de gens parlent en ce moment).
B - Quand j’entends dire que Internet est abominable incontestable puisque c’est l’arme principale des Terroristes, je ne peux pas m’empêcher d’avoir à l’esprit ce que je lis en ce moment, dans l’énorme livre britannique d’Histoire « Sous les Bombes » (Flammarion) : en 1940-44, en France, c’était la propagande nazie qui parlait de « terroristes », désignant là les aviations alliées (remerciées comme héros libérateurs dans tous les discours que j’ai entendus, étant né dans les années 1960). C’est effectivement un mot de pure propagande (nazie/pro-nazie en 1944), mais l’historien anglais cite précisément les sources bibliographiques et officielles (avec énormes archives maintenant ouvertes aux historiens) expliquant la stratégie anglo-saxonne dans ces bombardements : il s’agissait stratégiquement/politiquement de larguer des milliers de tonnes de bombes avec des millions de tracts (j’ajouterais « comme bâtons et carottes »), pour dire aux gens « regardez quelle horreur vous attend, vous et vos bébés, vos vieillards, vos femmes enceintes, si vous ne vous libérez pas vous-mêmes des affreux occupants ». Il s’agissait donc de massacrer quelques milliers d’innocents, sciemment, pour pousser des millions de gens à la révolution suicidaire contre l’armée occupante… J’ajoute : c’était effectivement terroriste, au plein sens du mot, et nos médias occultent totalement que notre camp incarne le triomphe terroriste (pour plutôt nous rappeler chaque soir les horreurs antisémites de 1939-45), donc ces médias grand-public sont clairement de la pure propagande au service des autorités, présentes. Et la tempête de feu qui a carbonisé des dizaines de milliers de civils à Hambourg en 1943 avait été baptisée Opération Gomorrhe, sans qu’apparemment personne en Occident jusqu’à aujourd’hui (avant moi) ne songe à dire « mais… n’était-ce pas un risque colossal et super-évident de classer "légale et bonne", avec participation fiscale de soutien, l’admiration de l’extermination de bébés à Sodome et Gomorrhe, fondement de la terroriste religion judaïque, appelant à craindre Yahvé et à le vénérer par des milliers de rites ? » Et pareil pour la page d’Evangile où Jésus dit admirer le centurion romain qui est très sévère envers ses esclaves mais se met à genoux devant lui Jésus ? N’y avait-il pas là un risque colossal de voir des siècles d’esclavage bénis par l’Eglise (et ses plus grands théologiens), super heureuse de confirmer que traîner autrui en esclavage est pardonné par la prière et l’achat de cierges certes chers ? Nos ancêtres étaient-ils très idiots ou très intoxiqués pour ne nullement voir ce risque ? (Et… on m’a dit que la Bible, il ne faut pas la lire au premier degré, mais cela ne tient pas l’examen : Jésus Christ n’a pas dit qu’une infime portion des gens, en réfléchissant très fort, comprendrait ce qu’il disait en fait, presque opposé à une écoute au premier degré, il a au contraire affirmé qu’il fallait écouter la religion avec l’innocence d’un nouveau né ; par ailleurs, si l’on ose dire que la promesse de vie post-mortem, c’est une absurdité à lire bien sûr au second degré, tout l’intérêt populaire de ces religions s’effondre, donc ça ne tient pas debout). Evidemment, pour les lectures abominables des textes sources, c’est plus facile à signaler après qu’avant, mais nos ancêtres ne comprenaient-ils pas le principe altruiste fondement de la morale ? (ne pas faire à autrui ce qu’on n’aimerait pas subir). Et la logique morale est tellement limpide qu’elle ne s’appuie pas nécessairement sur telle ou telle anecdote – il ne s’agit pas de faire du Nostradamus, en disant que telle phrase est prophétique, totalement vraie bien avant l’heure, mais je n’ai pas le droit de vous en dévoiler le vrai sens avant que ça n’arrive (Fredric Brown ajouterait en souriant : « sinon on pourrait infléchir les évènements et donner tort à la machine temporelle pourtant véridique, d’où effondrement de l’Univers… »). En tout cas, contrer sans violence le risque de nous faire massacrer (avec nos bébés innocents) consisterait à demander à l’ennemi : « Que nous reprochez-vous ? attention soyez logiques et altruistes sans vous accorder ce que vous interdisez en face (fanatisme religieux, etc.). Pour le racisme étasunio-sioniste, oui nous sommes coupables ; pour la menace atomique sur les innocents, oui nous sommes coupables ; pour le repli égoïste derrière nos frontières après avoir écrabouillé les frontières amérindiennes, oui nous sommes coupables ; pour les droits de véto ONU à la 21e et 23e population du monde mais pas la 2e ni 4e toujours donc indigènes, oui, nous sommes coupables ; quelle autre solution qu’une abolition des frontières paraît-elle juste ? ». Oui, cette honnêteté est très « risquée », pour notre relative opulence, mais les aristocrates disaient pareil en 1788 et il s’agissait apparemment de monstres égoïstes, version groupiste, s’inspirant explicitement de l’ancien testament judaïque (ce qu’on n’a certes plus le droit de dire, à cause du « risque » d’antisémitisme). Alors… est-ce qu’on veut vraiment éteindre le risque de révolte ? Combattre le risque honnêtement devrait consister à devenir honnête, quitte à casser l’ordre injuste qui est en place, c’est tout le contraire d’imposer les dominations en place. Quel rapport avec les VCS ? Ça me paraît très clair : les autorités qui clament combattre au nom du risque (d’accident ou de terrorisme) méritent d’être très sévèrement soupçonnées elles-mêmes, et avec argumentaire écrit, posé, contradictoire, pas du tout un débat bla-bla où triomphe celui qui sait tirer les ficelles pour gagner l’assentiment au jugé, de la part des observateurs (en oubliant un peu le reste, classé « détails » avant de se faire une opinion).
C – Je ne l’avais peut-être pas pleinement réalisé jusqu’à aujourd’hui : la loi (ou phrase préambule à la Constitution Française) sur le Principe de Précaution rejoint et/ou explique la Loi Gayssot, qui a tué la Liberté d’opinion et de philosophie en France (avec approbation des dominants européens et internationaux). Et la VCS dans ce contexte traduit un ensemble cohérent, une manœuvre organisée, cascadant le principe jusqu’au travail en entreprise. En effet, la Loi Gayssot interdit de douter de la Shoah antijuive (et le président Iranien, présenté comme un monstre abominable, ricane effectivement « Chez vous monstres on a tout à fait le droit de ne pas croire en Allah ! mais absolument pas le droit de ne pas croire en l’histoire juive !!! »). Comme Charlie-Hebdo a droit de cracher sur l’Islam (avec applaudissements de nos dirigeants unanimes) et Dieudonné est condamné par la Justice Française pour avoir osé cracher sur la religion judaïque (on dit « sur la race judaïque », sans jamais demander pourquoi les rabbins ont eux droit à la discrimination raciale, théoriquement interdite à tous maintenant). Honnêtement, il faudrait au contraire dénoncer la « guerre au racisme et à l’antisémitisme » comme une idiotie autocontradictoire (genre « nous allons combattre les racistes, surtout s’il s’agit de sales arabes ! »), assortie d’un hymne atroce appelant au meurtre raciste (« qu’un sang impur abreuve nos sillons », autrement dit « la faute des étrangers n’est pas dans leurs actes mais dans leurs sang, tuons-les, eux et leurs bébés de même sang pourri »… c’est davantage que légal, c’est envisagé par tous les partis politiques comme obligatoire dans les écoles de demain), hymne chanté par de prétendus héros résistants contre les sales nazis racistes menaçant notre opulence, simplement fruit de la Civilisation (avec colonisation, indigénat, pacification sévère – « principes racistes ? non, il ne faut pas appliquer à l’époque les notions d’aujourd’hui, c’est une faute d’anachronisme »)… Ce n’est absolument pas de logique qu’il est question, mais de manœuvre oratoire, pour ceux ayant le monopole des micros : ils peuvent hurler qu’est avérée la transition automatique entre tel risque et telle horreur pratique (être accusable d’antisémitisme et massacrer les bébés juifs), et hausser les épaules quand un quidam non-autorisé dénonce le risque contraire (punition à tort de sceptiques qui doutent que l’anthropophagie ait existé, sans que cela ait le moindre rapport avec une volonté en eux de manger de la chair humaine ; risque de déclencher la haine justifiée des Musulmans solidaires avec les Palestiniens expulsés en 1948 pour « cause de sale race », avec exterminations de nos bébés à nous puisque nos prétendus représentants de gauche et droite claironnent en notre nom à tous leur amitié envers Israël et leur très vif combat contre l’antisémitisme, ce qui est jurent-ils la même chose). Les VCS, c’est bien exactement ça : le cadre peut commettre un énorme risque évitable, jusqu’à tuer indirectement des innocents peu importe, en tout cas l’important est qu’il écrase (au nom du risque, « grâce » au risque) le petit, l’inférieur, sans pouvoir, et se sentant un peu coupable quelque part sans trop savoir où… dans un Occident encore riche et à frontières militairement bouclées contre le partage (avec « protection » de nos bombes A et H – et peut-être N, B, V, toutes anti civils, gardées précieusement en disant discrètement crotte aux traités qu’on a signé, et avec droit de véto ONU contre toute objection, droit de véto ONU refusé à nos ex-indigènes 1955, soit 10 ans après la « victoire contre le racisme et l’antisémitisme » célébrée par les médias occidentaux unanimes)… Non-non-non, il ne faut surtout pas réfléchir (l’école fait super-réciter, surtout pas être logique partout avec suspicion pour débusquer tout risque, « sinon on ne ferait plus rien »), et l’encadrement va nous y aider, comme des confesseurs modernes : en reconnaissant nos fautes (qu’eux seuls peuvent voir, tant ils sont spécialistes de tout), nous avouons nos péchés et sommes pardonnés, oh que c’est bon… Et recommencer ça encore et encore devrait nous rendre addictifs, c’était super-bien pensé… Non ? Eh bien non, ils avaient oublié qu’ils pouvaient être démasqués, prouvés en tort, moral et logique. (Et je répète que la preuve est qu’ils ne combattent nullement tout risque, mais se dispensent fondamentalement d’être « traités comme ils traient leurs inférieurs, au nom du risque » : c’est exclusivement les petits qui auront interdiction de toucher une feuille sans gants anti-coupures, interdiction de regarder un écran sans triples lunettes à courant continu évitant la fatigue oculaire donc la chute en se levant, interdiction de téléphone sans fil pouvant peut-être augmenter le risque de dommages cérébraux, interdiction d’emploi de stylos ou pièces à café sans gants antimicrobiens, etc.).
D- Un autre domaine qui me paraît extrêmement éclairé par les VCS, c’est celui du « Devoir de Mémoire, pour ne jamais recommencer », autrement dit : « refuser de partager la mémoire collective léguée par les anciens, c’est courir de manière inacceptable le risque (en fait évitable) de faire les mêmes erreurs très lourdes ». Je ne suis pas du tout d’accord, et je pense même l’exact contraire, mais pour cela je me justifie, moi, sans envoyer en prison les gens d’avis différent, bâillonnés (ou les « exclure de la société, pour faute grave », si on parlait façon VCS, ou répression future des anti-VCS). La mémoire se définit physiologiquement comme quelque chose de personnel concernant le fait de se remémorer des faits (ou rêves) passés (ou crus tels), mais le dictionnaire (moderne) donne sans doute un sens 2 : capacité à réciter les vérités apprises par cœur. Je ne suis pas d’accord avec ce second usage du mot mémoire, qui élirait les versets coraniques sous régime islamiste, la grandeur infinie du leader sous Staline ou Hitler, les phrases bibliques sous Inquisition Européenne ou régime militaire puis républicain des colons étasuniens puis israéliens. Dire que le dogme enfoncé dans le crâne vaut mémoire obligatoire me paraît une offense à la respectabilité humaine individuelle, même si les Droits de l’Homme n’en disent pas un mot, évidemment (puisqu’aspirant à être eux-mêmes inculqués de cette façon, sans droit à débusquer les incohérences absurdes et choix partisans). Tous les jours, tous les tribuns (hors de prison) clament donc qu’il faut obligatoirement respecter le Devoir de Mémoire (l’horreur de la Shoah en tout cas, classant tous les goys en coupables pour l’éternité, le reste étant plus ou moins secondaire) ; manquer à ce devoir est clamé constituer une insulte atroce envers les victimes, révéler une complicité active avec les bourreaux, et donc un premier pas très grave vers le terrorisme exterminateur. Bien sûr que les gens nés après la Shoah n’ont pas celle-ci dans leur mémoire personnelle, mais ils leur est interdit de constituer eux-mêmes ce que contient la mémoire, au nom du risque d’horreur antisémite, que seuls les vrais penseurs peuvent comprendre en fait, et auxquels la vile populace goy doit dire merci et pardon (Jésus Christ a ainsi dit à la Cananéenne que les non-Juifs sont des chiens, tout en l’approuvant quand elle s’est reconnue chienne non enfant de Dieu et s’est dite heureuse de manger les quelques miettes tombant du repas des Juifs). Oh oui, ça « sent » à plein nez la logique « VCS », ça : mea culpa programmé avec auto-flagellation et admiration des vrais « penseurs ». Alors… « préparer la réfutation VCS » peut commencer par : réfuter le « devoir de mémoire », le mécanisme sera peut-être très exactement le même. Rien de neuf, mais ça illustre. Vouloir éviter une Shoah numéro 2 me conduit personnellement à l’exact contraire des dominants « prétendus penseurs » : si on a rendu Israël (ou la moitié d’Israël) aux Hébreux, il fallait obligatoirement avoir l’équité de rendre les USA (ou la moitié des USA) aux Amérindiens – par exemple la Nouvelle-Angleterre (New-York), la Sun-Belt (Californie/Texas/Floride), l’Alaska s’ils le souhaitent ainsi – mais… est-ce envisageable ? avec ruine de l’Europe recevant de force 200 millions de migrants de retour, refuseurs et armés de milliers d’ogives nucléaires ? impossible, donc il ne fallait pas racistement faire exception pour Israël, avec fanatisme religieux de notre côté aussi (comme chez les Islamistes), et avec la spécificité que nos religions sont racistes (sans le message de Mahomet clamant que Allah a complètement changé d’avis – en continuant simplement à approuver l’esclavage et la récompense des meurtres d’incroyants)… Moi je ne suis pas d’accord avec ces horreurs au nom de l’histoire ou tradition ou quoi, le Devoir de Mémoire (sélective, oubliant le génocide amérindien et les Croisades) n’est qu’un outil d’écrabouillage des individus, au nom du risque prétendu. En donnant l’exclusivité des arbitrages aux dominants. La morale (altruiste, certes pas tribale/israélite) est ailleurs, la logique est ailleurs. Invoquer le « risque » n’est pas une arme imparable car incontestable, c’est un outil totalitaire/dictatorial, refusant les débats contradictoires. Attention : le langage lui-même contient des pré-pensés fautifs dirigeant malhonnêtement, comme le terme fallacieux « L’Elite » que s’auto-attribuent les dominants menteurs pour se dispenser de toute remise en cause. Il faudrait aussi dissocier les mots juif, racisme, moi, pour comprendre le monde et sortir des pièges pour lesquels ils semblent avoir été préconçus (ou est-ce une stupidité exploitée comme aubaine par les blablateux « littéraires » et « marchands » ?) : les Israélites racistes (et juifs athées communautaristes ne conservant de la judaïté que le racisme) se cachent derrière les bébés juifs innocents, avec des cris victimaires « marchant » à tous les coups (approuvés par toutes les autorités, voyant certes que cette erreur sévère entraîne beaucoup de grogne, mais c’est une nouvelle aubaine pour crier encore davantage contre l’antisémitisme couvant en chaque goy, « sale race »). Côté racisme, les Israélites surmédiatisés hurlent que s’opposer à leur communautarisme est du racisme, donc que les humanistes sont racistes, donc tout le monde est raciste, et avoir parlé de racisme n’était qu’une façon de dire le seul point essentiel : il faut interdire tout ce qui ressemble à de l’antisémitisme, même vu de loin ou très très loin (comme si l’antiracisme canin qui libérerait de la pression sélective vers des races pures, était classé odieux racisme anti-caniches… cette imbécilité est en France estampillée CNRS donc Science objective et désintéressée…). La notion de moi est plus complexe mais pas hors-sujet : il y a au moins deux moi en chaque être humain pensant (si je ne suis pas le seul) : le personnage-moi et puis le rêveur du présent rêve (si c’en est un), semblant inaccessible en ce moment (et ne requérant nulle adoration, nul ritualisme, ne semblant présent que par un fond logique et moral, contre la contradiction et l’injustice). Le comprendre, l’envisager en démolissant toutes les fausses invalidations, est classé « rationalité pathologique = paranoïa », et je vais subir bientôt le triplement de mes doses, le doublement ne m’ayant pas encore transformé en légume… La monstruosité écrase la logique, d’où VCS, certes…
E- Que autrui dise ou non où je me trompe, je suis capable d’autocritique (ne serait-ce que parce que je doute de l’existence d’autrui, donc inutile que j’attende qu’autrui me donne tort : je peux l’imaginer me donner tort avec des arguments pertinents, et cela mérite examen, effectivement). E1/ Quand j’aboutissais à l’idée que les VCS, comme la confession catholique, avait pu être conçue comme outil pour rendre les gens heureux et non les harceler, j’aurais pu conclure que je m’étais donc totalement trompé au départ. --> Euh, peut-être, oui, mais ça ne semble pas une réfutation de mon point de vue. En effet, les deux hypothèses Ecrasement méchant et Bonheur forcé sont arrivées tour à tour à mon esprit, pour expliquer les VCS, mais cela aboutit à pareillement des condamner (que ce soit comme dictature autoritaire avouée ou cachée : les Inquisiteurs prétendaient faire le bonheur éternel de ceux qu’ils purifiaient en les faisant brûler vifs… en les lavant ainsi aux yeux de Dieu, s’Il existe… je ne suis pas d’accord d’appeler ça un Bien, tout comme le massacre stalinien ou nazi des opposants et leurs enfants pour purifier la splendide race du leader et ses adorateurs…). E2/ Quand je condamne les manœuvres oratoires d’amalgame, je pourrais être traité de lourdement incohérent quand je dis moi-même « les VCS c’est comme le nazisme », pour faire condamner par amalgame trompeur --> C’est un malentendu, et je pense qu’il me suffit de le clarifier la logique en question : je ne dis pas (1) j’affirme que VCS = nazisme, indéniable ; (2) j’affirme que nazisme = mal, indéniable ; (1) et (2) implique (3) : « donc » j’affirme que VCS = mal, indéniable. C’est presque le contraire, même si je pense que le nazisme est mal : (4) on nous affirme que risque = mal indéniable ; (5) on nous affirme que seules les autorités peuvent bien détecter le risque ; (6) donc on nous affirme que seules les autorités peuvent bien détecter le mal ; (7) c’est faux, car je connais au moins un contrexemple : ce principe aurait conduit à dire que seules les autorités nazies peuvent bien détecter le mal, et ça vaut pour moi auto-contradiction (rejoignant mes refus à priori des axiomes 4 et 5, et ma réfutation des prétendues vérités 4 et 5 : j’ai l’expérience de risques graves que j’ai trouvés, prouvés, et que n’avait nullement vus la hiérarchie, refusant même de les reconnaître (jusqu’à l’accident ou au procès, soumis alors à d’autres autorités), les autorités à l’évidence choisissent d’ignorer certains risques et de sacraliser d’autres risques, c’est là de la subjectivité oubliant de se mettre en doute, tout le contraire de l’objectivité indéniable prétendue. Un exemple suffit à réfuter une affirmation prétendant à tort être absolue, par contre affirmer qu’une affirmation est absolue demande un gigantesque examen, impossible presque par principe, puisqu’on ignore le futur pouvant apporter le contrexemple cassant tout.
F- Je débouche presque par hasard sur le sujet de notre réunion de vendredi passé : comment aménager les VCS pour les faire accepter ? (sans prétendre les prouver diaboliques dans tous les cas, affirmation ultra-générale qui est logiquement invalide). La réponse me parait ultra-simple, et je l’ai déjà exprimée : il suffit de combattre tout risque équitablement, sans rendre cela secondaire au respect de la hiérarchie. Et… la condamnation au bénéfice du doute (« risque » potentiel, imaginable) pouvant tout faire condamner, révolutionner la vie autour de manière classée inadmissible, cela vaudra réfutation du principe. Cela ne tenait debout que comme outil d’oppression, réservant le jugement aux dominants. C’est trop long, oui, ce que j’écris, d’accord, mais j’examine les objections, moi, sans écrabouiller l’opinion adverse (par menace ou endoctrinement forcé).
G- Contrairement à mes parents, j’utilise mes capacités de raisonnement en voyant le monde depuis « en bas », sans avoir fait la course de rats pour prendre la place de dominant, d’éducateur appliqueur de programmes, ou contrôleur d’éducateurs. Contrairement à mon grand-père juif, j’utilise ma bosse des Maths pour démolir les mensonges ayant fait la fortune du monde occidental. Contrairement à mon arrière grand-père général israélite, j’assume mon pseudo-masochisme visant la position Kaliméroesque de martyr sans chercher à la combattre en me conférant autorité maximale et en choisissant la voie militaire super-sévère en cela.