Une généalogie en pointillés
par Quidam Semi Juif, 10/11/2017

  Dans mon officielle famille paternelle, au nom bien franchouillard, il se raconte qu’Alfred Malcor (nom dérivé du biblique Melchior) serait notre ancêtre, officieusement, ayant engrossé l’arrière-grand-mère sans l’épouser.
  La généalogie de ce patriarche figure à https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=malcor&p=alfred+louis , et ce qu’on m’en a dit est qu’il s’agissait du riche employeur de la servante qu’était mon arrière-grand-mère. Il n’était pas Israélite : sa famille, juive, était convertie au catholicisme, sans quoi il n’aurait pas pu devenir général de l’armée française (au temps de l’affaire Dreyfus, où les Juifs étaient suspectés d’internationalisme, anti-patriotisme). Son entrée à Polytechnique était peut-être aussi secondaire à son statut officiellement non-Juif (je ne connais pas les coutumes de l’époque).
  Je crois que mon arrière-grand-mère était déjà mariée, à un ouvrier agricole, et ils ne devaient plu’ avoir de relations intimes, car l’époux a refusé de signer l’acte de naissance de mon grand-père, estimant qu’il ne pouvait en rien être le père (en 1901). L’officier de mairie a marqué que le père du bébé ne savait pas signer son nom, mais on a trouvé un acte d’achat qu’il avait joliment signé antérieurement, donc il (semble bien qu’il) s’agissait d’un mensonge, d’un refus, non consignable tel officiellement.
  Mon grand-père vénérait parait-il le Général Malcor (ex-employeur de sa mère), qui le traitait comme son fils, avec aide financière et tout, je crois. S’il y a effectivement filiation directe, ça expliquerait que mon grand-père ait hérité la « bosse des Maths », s’avérant très brillant dans ce domaine, tel un extra-terrestre dans le milieu d’ouvriers agricoles percherons (et domestiques) de la famille où il grandissait. Avec les exterminations de 1914-18, peut-être que tous ses grands frères sont morts (je n’ai eu connaissance d’aucun grand-oncle vivant, du côté paternel), et il est devenu professeur de Mathématiques, réussissant presque à atteindre Normale Sup, je crois. Ses enfants n’ont semble-t-il pas hérité de ses facilités mathématiques, sa passion mathématique dévorante, même s’ils ont réussi socialement. Comme le daltonisme de mon frère côté ascendance maternelle, la bosse des maths est ressurgie une génération après chez quelques uns, avec mon cousin germain Henri-Luc (devenu polytechnicien) et moi-même (joueur-constructeur chronique en géométrie et trigonométrie, démolisseur de théorèmes faux, même si je me suis enterré socialement pour raison sentimentale – « dépression nerveuse » disent les docteurs idiots).
  En tout cas, quand je critique le sionisme et l’injuste domination juifo (juive fière), j’affirme que « par cet arrière-grand-père » je suis moi-même juifa (juif d’ascendance involontaire). Certes, les rabbins modernes clament que la judéité ne se transmets que par la mère, mais ces détails sont douteux : selon le dictionnaire, est juif tout descendant des Hébreux, sans requête de matrilinéarité (et dans la Bible, des lignées paternelles sont fièrement citées, sans presque citer de mères) – autrement dit, c’est une question d’ADN total et non d’ADN mitochondrial. Bref, je ne suis pas du tout un « bon juif » fier de l’être, je suis simplement un juif involontaire, insulté par les antisémites clamant « tous les Juifs sont des sales porcs ». Ceci dit, je suis humaniste mondialiste, hostile au patriotisme et au nationalisme israélien, détesteur du racisme judaïque (massacreur des Cananéens, traitant les goys de chiens avec Jésus Christ insultant la survivante Cananéenne, dans l’Evangile de Matthieu), et c’est un contresens absolu de me dire antisémite (haïsseur de bébés juifs !), ou de dire ma judéité à l’évidence niée par mon patronyme franchouillard, et la racine Christ de mon prénom. Je précise qu’avoir rendu Israël aux Hébreux sans rendre les USA aux Amérindiens constitue un acte de racisme éhonté, pur racisme ou racisme sous alibi religieux (judéo-chrétien fanatique), et déclarer honteusement racistes ("antisémites") les seuls vrais antiracistes (comme moi) est un scandale terrible, mais systématique hélas.
  A mon sens, il y avait de la grandeur dans le judaïsme d’autrefois, son antinationalisme et sa fréquente brillance intellectuelle, mon arrière-grand-père (officieux) a par ailleurs été bon en traitant son fils illégitime comme son enfant. De l’autre côté, il est moche qu’il ait engrossé une servante (façon DSK/Weinstein), violée ou abusée par l’employeur dominateur pouvant ruiner une vie par mise à la porte. Et de nos jours, des Juifs dominants l’Occident sont atroces pour servir leur égoïsme groupiste, au service d’Israël et contre toute objection, malhonnêtement affirmée raciste (alors que la respectabilité des bébés n’est en rien engagée dans un désaccord d’ordre politique). Ma judéité est peut-être à l’origine de ma brillance intellectuelle ou de mon QI, voire du mondialisme humaniste qui est le mien, de mon goût pour le statut de victime d’injustice, mais c’est aussi un danger, car l’usage courant de ces facultés semble la malhonnêteté, communautariste menteuse. Bref, les antisémites ont tort : il n’est pas vrai que tous les Juifs sont pourris malhonnêtes, cela ne s’applique qu’à la frange fière parmi eux, raciste active, et hurlant être victime de racisme antisémite à la moindre contrariété... De ma position bizarre, j’ai la chance rare d’en prendre conscience.