Non au mensonge écologiste occidental pro-Amazonie
propagande démontée
par Vie Gilance, 30/08/2019

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  Ces jours-ci, à l’occasion du sommet G7, le président Macron a déclaré scandaleux que l’Amazonie brûle, qualifiant de menteur le président brésilien ayant promis d’œuvrer pour le climat, envisageant de déposséder l’état brésilien par une gouvernance internationale (étasunio-française ?) de la forêt amazonienne, et en face ce président brésilien parle de diktat colonialiste et exige des excuses pour les insultes reçues. C’est en grande part du folklore (qu’adore les journalistes) entre les puissants se chamaillant, mais derrière cela, le message unanime est clair (ici chez nous) : c’est une honte inadmissible que brûle l’Amazonie pour le fric, l’Amazonie étant le poumon vert de la planète, dernier rempart fragile contre le réchauffement climatique. Suis-je d’accord avec cela ? Pas du tout, je vais m’expliquer.

Pour une honnêteté enfin
  A la place du président brésilien, je dirais ceci : le Brésil a 86% de couverture forestière, comme la France antique et les USA au Moyen-âge, donc nous ne tolérons pas de recevoir des injections à préserver cela de la part d’états s’étant copieusement enrichis en brûlant leur forêt, eux, avant de nous interdire maintenant de faire pareil (tentant de les rejoindre en niveau de vie, de gaspillage). Il s’agit d’égoïstes salopiaux commandant à autrui le contraire de ce qu’ils se sont accordés de faire. S’ils veulent avoir la moindre once de crédibilité, que la France et les USA sacrifient immédiatement leurs terres agricoles pour reboiser en masse, alors nous nous entendrons sur un équilibre quand nos courbes se croiseront. Si nous continuons à décroître jusqu’à 75% de forêt quand eux auront regrimpé à 75%, l’ONU pourra nous dire Stop au déboisement, cette fois honnêtement et pas égoïstement pro-occidental (riche injustement).

L’esprit colonialiste effectivement encore
  Comme il est totalement hors de question que la France impose aux USA d’abandonner leurs richesses agricoles pour reboiser (intégralement le middle-west, notamment), USA qui ont refusé de signer les accords internationaux de Paris pour la préservation du climat (et qui sont la première puissance militaire mondiale, totalement impossible à renverser ou même bousculer), le président Macron s’attaque spécifiquement au faible parce qu’il est faible. Ce n’est pas de la justice mais un résidu de loi du plus fort, en croyant que la France peut dominer la moitié du Monde comme au temps de l’empire colonial, effectivement, atrocement.
  Et c’est un état d’esprit quasi général en France (je fais exception) : il est déclaré horrible inadmissible que la France ait été colonisée par l’Allemagne en 1940, mais très juste que la France ait colonisé Tahiti, Guadeloupe etc. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », principe de l’immoralité active.
  Et il ne s’agit en rien de grand projet partageur actuellement (faisant bénéficier l’outre-mer des bienfaits de notre système) : les migrants pauvres sont rejetés au lieu d’être invités à partager nos richesses, c’est de l’égoïsme actif, en rien un modèle de grandeur moralement admirable, quoiqu’affirme la propagande médiatique, aveugle.

Conclusion
  Je pense qu’Emmanuel Macron, vanté comme supérieurement intelligent par les journalistes, est un imbécile (ça l’excuserait un peu) ou un menteur abject (sans aucune excuse).
  S’il y a besoin d’action urgente et générale pour sauver le climat, il faut commencer par abandonner le niveau de vie occidental moderne, sans donner des leçons à autrui plutôt moins pire. Ça peut être énorme, colossal, s’il y a effectivement urgence : stop aux déplacements de sport et tourisme, stop à la consommation de viande (bestiaux mangeant du soja planté à la place des arbres amazoniens), stop à la climatisation et l’électro-ménager, stop aux smartphones dévoreurs d’énergie pour le loisir, stop à l’habitat en zone requérant chauffage (donc migration des Occidentaux vers les Tropiques, en étant rejetés comme sales bougnouls, pour comprendre enfin le problème de l’antihumanisme xénophobe/tribal dominant), stop aux injonctions économistes de croissance perpétuelle sur planète finie, stop aux importations (donc aux peu chers produits d’Asie, cet arrêt faisant s’effondrer le niveau de vie populaire ici), stop au cinéma, aux restaurants, aux publicités (donc à la télévision et Internet), aux résidences secondaires et voitures individuelles, aux cosmétiques et à la mode, etc. Retour au moyen-âge peut-être, mais s’il le faut effectivement, c’est nécessaire, et pointer comme grand coupable Autrui diabolisé (sans guère sacrifier ici, conservant le gaspi hyper-consommateur comme base) me semble simplement malhonnête.
  Les USA sont cohérents (et peut-être irresponsables) en gaspillant sans croire à la catastrophe mais la position française officielle ne tient pas : s’il y a urgence énorme, c’est la fin de notre civilisation et pas quelques petites phrases habiles pour bien gagner les prochaines élections (en achetant, à crédit non remboursé, deux-trois éoliennes pour faire joli, pour alibi, menteur).

--------- Discussion (04/09/2019)
  Mon cousin EB, qui a écrit une thèse personnelle sur les énergies renouvelables, me répond, en désaccord franc avec moi. Je cite toutefois deux points dans son long argumentaire qui me semblent mériter discussion :
1/ « Comparer la déforestation du Brésil et l'Europe ou les Etats-Unis, ce n'est pas la même chose : le rythme actuel de déforestation des forêts tropicales et équatoriales est environ 5 à 10 fois plus rapide que celui de l'Europe au Moyen Age ou des Etats-Unis au XIXe siècle. Mais surtout cela arrive à un mauvais moment dans un XXIe siècle où la priorité devrait être de garder toutes les chances... »
2/ « Faut-il pour autant renoncer à notre mode de vie énergivore ? Cela a toujours été le point de vue des écologistes radicaux, qui au fond, rejettent la civilisation occidentale, fondée sur l'alliance de la science et de l'économie de marché. Or, ce que la science du XXIe siècle promet, c'est de concilier de telles injonctions contradictoires grâce à l'abondance des sources d'énergies renouvelables non fossiles, du développement généralisé de l'économie circulaire (une version augmentée du bien connu recyclage), de l'efficacité énergétique, ... et d'une certaine modération dont l'Europe est déjà coutumière »
  Je ne suis pas bien convaincu :
1/ Le Brésil veut rejoindre notre niveau de vie plus vite que nous y avons accédé nous (nous avions peut-être moins de population ou moins d’ultra-pauvres), ça n’a rien de honteux ou immoral, et cela explique qu’ils déforestent plus vite que nos ancêtres. Rien n’impose que notre rythme de déforestation ancien soit respecté (au nom de quoi ?), le problème me semble totalement différent : il y a deux demandes opposées, (Rich) richesse = moins de forêt, (For) climat préservé = beaucoup de forêt. Or, avant de savoir quoi faire, il faut prendre en compte les 2 options géopolitiques : (Col) égoïste colonialiste pro-occidental = faire peser tout l’effort forestier sur les pays non-occidentaux ; (Ém) émergent anticolonialiste anti-occidental = viser l’équité, en demandant d’abord les efforts aux plus riches, riches injustement. Macron (approuvé plus ou moins par mon cousin) prône non-Rich For (au Brésil, Rich non-For en Occident), Col non-Ém. Le président brésilien prône Rich non-For (au Brésil) non-Col Ém. Moi je préconise non-Rich For (en Occident, et quand on aura rejoint le Brésil, alors non-Rich For pour eux pareillement, équitablement), non-Col Ém. Il me semble que ma position est la seule moralement tenable, ni suprémaciste occidentale (façon Macron) ni catastrophiste pour la planète. Avant de donner des leçons, il faut se les appliquer à soi-même, c’est le contraire de la diplomatie française (horrible selon moi), qui par exemple bataille contre la bombe atomique iranienne en nous permettant la bombe atomique à nous (ce qui est illégal selon le chapitre Désarmement du Traité de Non-Prolifération Nucléaire dont comme les USA on ne veut appliquer que le titre et pas le contenu, malhonnêtement, dominateurement).
2/ Il y a une confusion : la science n’est pas la technique. La science est l’élaboration puis test de modèles prédictifs, au sujet de lois de la Nature imaginées (sous axiomes réaliste et universaliste). Construire des machines et planifier une industrie avec ses débouchés, ce n’est en rien de la science, c’est de la technique et technocratie (qui a enrichi l’Occident par le passé, grâce à domination militaire et financière), et celle-ci ne promet pas au sens scientifique (validé presque objectivement) mais au sens politicien (bla-bla en appelant à l’adhésion avec foi). Rien ne garantit que les consommations d’énergies fossiles vont décroître fortement puis presque cesser d’ici 30 ans, et le fait qu’il y ait des alternatives qui apparaissent ne « promet » rien objectivement en effet cumulé, il s’agit seulement d’idées pouvant être invoquées dans des promesses électorales, sans assurance d’efficacité suffisante en pratique d’emploi effectif (notamment en mode libéral/ultralibéral et nationaliste où il n'y a pas un gouvernement mondial qui impose sévèrement des règles commandant l’action de tous, mais ce qui commande c’est l’appât financier et les ambitions locales visant le privilège).

--------- Discussion 2 (05/09/2019)
  Mon cousin conteste mes réponses, mais je re-réponds :
- Certes la technique est un prolongement de la science, mais la rhétorique technico-commerciale est aussi un prolongement lointain de la science, c’est pourtant un royaume de mensonge, de tromperie. Ce n’est absolument pas parce que quelque chose se situe en prolongement de la science qu’il peut revendiquer les succès prédictifs de la science. Non. Pour prendre un exemple aéronautique, mon domaine préféré : le vol des avions est le prolongement de la loi scientifique de Bernouilli sur la portance (qui prédit quantitativement la portance, la « promet » si tu veux ; s’il y avait échec prédictif, la loi serait invalidée), mais quand une équipe technique a « promis » que leur nouvel avion atteindrait Mach 3, cela peut rater et peut-être qu’il n’atteindra même pas Mach 1, ça n’invalide aucune loi scientifique, ce n’était pas de la science mais de la technique. Donc quand, au sujet de la technique, tu dis « la science promet », c’est une faute épistémologique, désolé, presque un mensonge intéressé si cela obtient des budgets en profitant de la confusion crédule.
- Je ne parlais pas du tout de revenir au Moyen-Age, avec royauté, seigneuries, inquisition, esclavage, etc. Ce n’était absolument pas mon propos. Mais si on remet ponctuellement en cause la déforestation, alors sur ce cas précis il faut remettre en cause le vieux déboisement d’Europe et USA tout autant que le déboisement actuel de l’Amazonie, déclarer prescription à l’avantage de notre richesse est plus que suspect, ce n’est en rien équitable, c’est imposé par domination militaire/diplomatique/financière, injuste.
- Que les voies alternatives aux énergies fossiles augmentent dans les années futures, c’est probable, d’accord, mais c’est un tout autre sujet de savoir si la réduction des émissions sera assez rapide et conséquente pour avoir l’effet escompté. Là, les promesses me paraissent très douteuses. Et si tu avais fait des calculs d’après le plan COP21, tes calculs « promis » sont déjà invalidés, puisque le projet n’est pas respecté en pratique (ce qui n’a rien à voir avec une erreur de loi scientifique, il s’agit des pratiques qui diffèrent des discours bla-bla politiciens).
- Je suis parfaitement conscient que « ma solution dirigiste » (totalement imaginaire, et pas activiste) de réduire les niveaux de vie n’aura aucun succès : les privilégiés continueront à exiger le privilège et ils ont le pouvoir et les armes terroristes de destruction massive pour cela. Je ne cherche pas le succès et la guerre totale, je ne fais que soupirer en constatant les mensonges éhontés des dominants accusant les dominés, dominants immoraux en clamant le contraire. Oui ils gagneront peut-être, ce sera/serait leur succès à eux, et défaite pour la planète.

--------- Discussion 3 (06/09/2019)
   Mon frère, sur ce sujet de l’Amazonie et du CO2, m’a transmis un document pour « l’autre bord », de climatosceptiques préférant se faire appeler climatoréalistes, expliquant que le GIEC dit scientifique est dogmatique et menteur, cachant que des dérèglements climatiques bien pires ont eu lieu depuis le Moyen-Âge. Il me faut donc reprendre ici le contexte pour me resituer, puisque je semblais sur ce site partir du « fait acquis » que le CO2 produit par les énergies fossiles va ruiner la planète.
  Mon point de vue complet est le suivant :
1/ A supposer que le GIEC ait raison et que le CO2 fossile menace de ruine la planète, ce qui convient à mon avis n’est pas d’interdire d’urgence aux Brésiliens de brûler l’Amazonie en leur prenant cette forêt, mais de commencer honnêtement par remplacer les riches cultures européennes et étasuniennes par la forêt d’autrefois ; une fois ceci fait (ou du moins : entamé et planifié) de toute urgence, il deviendrait possible d’exiger un bannissement mondial de la déforestation, sans privilège aux pays riches.
2/ Je ne suis pas convaincu que le GIEC affirme un point de vue commun à tous les scientifiques, ça peut être une chapelle excluant les avis différents, je ne sais pas (les politiciens et journalistes français refusent voire condamnent ou interdisent cette idée, mais sans me convaincre).
3/ Même si tous les scientifiques étaient d’accord entre eux, je ne suis pas scientiste, pas persuadé que la Science dit le vrai incontestable (je suis de formation scientifique, mais l’enseignement = endoctrinement reçu ne m’a en rien convaincu). En réfutant philosophiquement le réalisme donc la Science (mon livre « Contre la Réalité » de 1993), je n’ai rencontré que des condamnations malhonnêtes (éditeur refusant le manuscrit car cette démonstration trop logique est « effrayante », magazine Science et Vie affirmant que pareilles idées sont dangereuses) et des avis lucides relativistes (Bernard d’Espagnat, auteur de « A la Recherche du Réel », confirmant la validité de ma réfutation, mais disant faire d’autres choix de croyance en aval de cette impasse logique, comme mon professeur de Sciences Physiques devenu ami, Régis Joulié, qui était catholique).
4/ Je suis sceptique dans presque tous les domaines : religion, philosophie, climatologie (je ne me prétends pas du tout climato-réaliste, même si je suis écrasé par le dogme climato-catastrophiste autant que ceux qui se disent climato-réalistes), mais je ne devrais pas le dire car en matière historique, le scepticisme est en France puni de 2 ans de prison. Cette loi Gayssot est classée « exception nécessaire » à la liberté d’opinion par les législateurs français et les instances judicaires internationales, tous intellectuellement malhonnêtes, ou idiots les pauvres – au passage je signale que cette loi est raciste activiste, pro-juive anti-amérindienne (et anti-bouddhiste), donc écrase pour le triomphe sioniste tout au contraire de l’équité humaniste aux dépens des Occidentaux.
  Bref, ce site-ci, focalisé sur la question 1/ n’est pas à interpréter comme confirmation supplémentaire du collapsus climatique à venir, en ne faisant que discuter les modalités. Non, le contexte est différent : il s’agit de détecter un mensonge de plus, cette fois interne à l’hypothèse catastrophiste.

--------- Discussion 4 (12-14/09/2019)
   Mon cousin me donne tort car, dit-il, « le nouveau Pape François a rendu public un(e) encyclique qui tire un trait sur cette domination de l'homme occidental sur la nature. (…) Il faudrait que tu ais une conversation avec ce Pape, plutôt qu'avec ce Dieu universel. » Je n’étais pas très convaincu, et j’ai répondu « Je me contrefiche un peu du pape humain, commandeur pour les suivistes (et qualifié de « dictateur papal » par les chrétiens protestants, et peut-être orthodoxes) : s’il se base sur un texte prétendu sacré, c’est ce texte qui compte. S’il déclare ce texte idiot ou mal dit tout de travers pas crédible, la promesse du paradis post mortem n’est plu’ crédible non plu’ et il perdrait tous ses fidèles, c’est donc surfer sur les aberrations en disant n’importe quoi. Aucune crédibilité. J’en reste au texte de la Genèse, c’est tout. » A la réflexion, je pourrais ajouter que (si mes souvenirs ne sont pas rêvés) le principe protestant a consisté autrefois à contester l’autorité du pape (de l’époque) affirmant n’importe quoi en contradiction avec les textes sacrés, de valeur estimée infiniment supérieure, la parole de Dieu primant devant le bla-bla d’un humain politiquement investi d’autorité prétendue religieuse. Bref, si le gourou papal décide de diriger un peu mieux les troupes de sa secte, ça ne change rien au fait que les gens suivant la prétendue parole du Dieu en question fassent tout le contraire, et le problème majeur est cette parole dite divine que Dieu lui-même me dit mensongère (simple roman mais faux en écriture si prétendu véridique incontestable, à tort prétendu sacré).
   Mais pour examiner honnêtement l’objection complète (intéressante merci), je me suis renseigné quand même sur l’encyclique papale en question. Il en est question longuement sur Internet à https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Ecologie/L-encyclique-Laudato-si-le-cri-du-pape-Francois . Je cite (« ») et commente (-->) :
- « Pour sa première encyclique écrite entièrement de sa main, le pape François (…) n’est pas le premier pape à s'élever avec autant de force contre la dégradation de la planète et l’exploitation éhontée des ressources naturelles. (…) faisant du souci écologique bien plus qu’une simple inquiétude de surface : une véritable angoisse pour les générations à venir, un appel vibrant à la conversion. (…) » --> Mot mystérieux : conversion des chrétiens à l’écologie ? ou conversion des non-chrétiens au christianisme ? ou conversion des athées à une religion ? (en seconde lecture, après avoir lu la suite, ce n’est aucune de ces trois réponses mais « faire semblant de s’intéresser à l’écologie pour se prétendre vertueux », et c’est assez lamentable).
- « Ce texte s'appuie, entre autre, sur les travaux des conférences épiscopales d’Amérique latine, qui depuis des années s'élèvent contre l’exploitation des terres et de leurs habitants. » --> C’est un parti pris politique comme un autre, s’affirmant religieux mais contredit par les capitalistes protestants étasuniens (au moins autant chrétiens, voire davantage fanatiques anti-incroyants) visant le profit maximum en s’affirmant destinés à la richesse par Dieu. Sur base des mêmes textes, qui ne sont donc en rien probants (et si on les met à la poubelle, la parole papale n’a plu’ aucune valeur).
- « ce texte, au ton souvent dramatique, se décline comme une vaste fresque d’un monde post industriel qui a fait de la croissance économique son moteur principal, n’écoutant ni la clameur des pauvres, ni les gémissements d’une planète à bout de souffle. » --> Puisque l’église catholique a condamné la théologie de la Libération (soupçonnée de communisme donc athéisme), il semble clair qu’il s’agit de bla-bla prétendument généreux mais respectant en pratique la domination des riches dominants exploiteurs (brimant les pauvres et la planète), il ne s’agit nullement de dresser des milliards de gens à bousculer le système en place – dont le pape est allié, garant de bonne conscience, avec parole alibi en générosité prétendue.
- « Car, rappelle François, nous ne pouvons aujourd'hui parler d’environnement sans écouter la clameur de la terre et la clameur des pauvres, exposés à toutes sortes de trafics et à la perte d’identité. » Je suis effaré par ces mots sur la « perte d’identité », qui est essentiellement liée à mon avis à la colonisation chrétienne ayant notamment massacré l’Amérique (avec approbation encore récemment du Pape Benoît XVI ayant béni l’évangélisation des Amériques, qui a sauvé tant d’âmes selon lui). Inversement, ce que l’on voit aujourd’hui en Occident (USA, Italie, France, etc.) est la xénophobie croissante sous prétexte d’identité à préserver pure, xénophobie qui est une haine de l’autre totalement contraire au message de Jésus-Christ (du moins : dans la parabole du Bon Samaritain, répondant à la question « comment gagner la vie éternelle ? »). Le pape clame donc n’importe quoi, du fait de son autorité il ne sera pas contesté en interne, c’est simplement nul en pouvoir de conviction, à l’extérieur.
- « Oui, nous avons été créés, par amour, par un père créateur et unique maître du monde, attaché à la plus petite et insignifiante de ses créatures. » --> Apparemment, ce pape a oublié de lire la Bible ! C’est d’une bêtise effarante. Dans l’Ancien Testament, Dieu fait exterminer l’humanité (sauf la famille de Noé) parce qu’il est en colère terrible (massacreuse) contre Ses créatures, Dieu approuve Noé trainant en esclavage un de ses fils, Dieu fait exterminer par le feu les habitants (bébés compris) des villes de Sodome et Gomorrhe, Dieu fait exterminer (bébés compris) les villes cananéennes refusant l’esclavage imposé par les Hébreux favorisés racistement, etc. En dehors des textes sacrés, c’est aussi aberrant ; si Dieu existe en étant Tout Puissant, il est complice co-auteur de la Traite Négrière ayant martyrisé des générations d’esclaves noirs pour le fric occidental, il est complice co-auteur de la Shoah exterminant racistement les Juifs, et complice co-auteur de la Nakba chassant racistement les Palestiniens, complice co-auteur de l’apartheid brimant durablement les Noirs (et indigénat écrasant les prétendus « sous-hommes », équivalent pour la France), etc. Ce Dieu serait abominable, et le propos le disant « bon Dieu aimant chacun » n’est pas audible, du tout (sauf Dieu impuissant pleurant de honte, ou Dieu mort suicidé par culpabilité honteuse). Bla-bla (évidemment contesté par les insoumis comme moi osant l’intelligence critique – à l’Eglise où j’accompagne parfois mon épouse catholique, seul le prêtre parle en « argumentant », et les gens yeux baissés récitent servilement les paroles apprises au catéchisme, pour gagner le Paradis en échange croient-ils apparemment, mais ici en dehors je peux écrire ce que j’en pense).
- « Comment, se demande alors François, "être écologiste sans avoir un amour sincère pour tous les êtres humains ?" Tout est lié et comme êtres humains, nous sommes tous unis comme des frères et des sœurs, "dans un merveilleux pèlerinage, entrelacés par l'amour que Dieu porte à chacune de ses créatures et qui nous unit aussi avec une tendre affection à frère soleil, à sœur lune, à sœur rivière, et à la mère terre". » --> Ah ouais ? Ce pape a donc un amour sincère pour le génocideur Adolf Hitler et pour le meurtrier en série violeur du Bois de Machin ? C’est du bla-bla, facile puisque s’adressant à des vénérateurs n’imaginant pas objecter. Jésus a dit que pour entrer en religion, il faut avoir l’état d’esprit d’un nouveau-né, gobant tous les mensonges ajouterais-je. Mais… je ne dis pas que toute religion est une stupidité malhonnête manipulatrice, j’ai parlé à Dieu, oui le vrai bon Dieu, et Il condamne totalement tout ça, qui L’insulte puisque ça se fait à tort en Son nom. Non seulement le texte de la Genèse (déclarant l’être humain Maître de la Terre) est un faux, mais aussi la prétendue parole de Jésus (appelant à tuer humainement les parents éloignant leurs enfants de Dieu et) confiant l’humanité à un pape le représentant : s’il était encore vivant, ce Superman, il serait resté éternellement sur Terre dire quoi faire sans aucun besoin de déléguer, ce n’est pas crédible, non pas une seule seconde (ça ne tient debout depuis 2000 ans qu’avec bâton et carotte abrutissant profondément).
- « le pape revient longuement sur cette technique qui donne à l’homme "un terrible pouvoir". » --> Je suis d’accord avec cet emploi (rare) du mot « technique » : ce n’est pas la « science » ni la « technologie », mots impropres souvent employés à la place, pour se prétendre crédible ou se prétendre savant.
- « Hier l'homme accompagnait la nature, aujourd'hui, il l’écrase. » --> C’est idiot et pleinement dans la ligne menteuse de Macron : quand l’Europe et les USA déboisaient 95% de leur territoire pour gagner en richesse agricole, c’était (selon le pape actuel) parfait et harmonieux, mais maintenant que des non-Occidentaux osent faire pareil, ça devient inadmissible, intolérable. Au contraire, je pense que le temps n’a aucun rapport avec la question : si on condamne le déboisement, alors équitablement il faut reboiser l’Europe et les USA, en ruinant l’Occident, sans faire peser toute la condamnation sur les pays émergents maintenant. Quel argument a le pape contre cela ? Ben, son autorité papale, et puis c’est tout. Comme l’autorité du gourou dans la secte du mandarom, l’autorité de l’ayatollah en dictature iranienne, c’est de la non-pensée, nullissime vue de l’extérieur (non endoctriné à la servilité).
- « L’homme, nous dit le pape, n'est pas "le seigneur de l’univers, il en est l’administrateur responsable". » --> Relis La Genèse au lieu de clamer n’importe quoi, qui sera dénié par les Protestants, lisant le texte mot à mot.
- « Ce pouvoir de l’homme sur la nature, souvent dénoncé par le pape, a pour lui des conséquences désastreuses sur un style de vie qu’il qualifie de "dévié" c'est-à-dire en proie au "relativisme pratique" qui fait qu'on ferme les yeux sur l’exploitation des enfants, la traite d’êtres humains, la criminalité organisée, le narco-trafic, le commerce d'animaux en voie d’extinction... tout cela donne une culture corrompue, une logique du "utilise et jette" qui engendre tant de désastres. » --> Je suis très gêné par cette assimilation des horreurs au « relativisme ». Le contraire du relativisme est l’absolutisme, qui a généré des horreurs au moins comparables (Inquisition catholique, Nazisme, Stalinisme, Sionisme, Maoïsme, Islamisme, etc.). Le relativisme sceptique me semble tout au contraire une voie de sagesse, contestant tout, au contraire d’approuver les horreurs. Certes, ce n’est pas gagnant « pour faire un max de fric », mais à mon avis, c’est bien en termes d’hygiène intellectuelle. Bien mieux que de gober le bla-bla du pape requérant fidèles soumis.
- « Et de terminer sur cette crise socio-environnementale qui requiert "une approche intégrale pour combattre la pauvreté, rendre la dignité aux exclus et simultanément, préserver la nature" car, encore une fois, tout est lié... » --> Attention, mensonge colossal en vue : en allant manger une ostie à la messe catholique représentant le pape, les croyants seront ainsi lavés de toute culpabilité concernant la misère et la ruine écologique, ils pourront donc continuer à s’empiffrer d’hyperconsommation la conscience tranquille. C’est comme ça que ça marche depuis que je suis né (dans les années 1960). Tout au contraire, je dirais que le message chrétien du Bon Samaritain pour gagner la vie éternelle consiste à ne plu’ condamner l’étranger, donc à abolir les frontières, à partager la misère du monde (donc abolir ce qui n’est pas généralisable à 7 milliards d’humains comme sécurité sociale, indemnité chômage, pension de handicap – mon cousin et moins en pâtirions, oui), donc à lutter très fort (tous ensemble, miséreux) contre la surpopulation à la source du problème, en pratiquant l’abstinence effective (ou employant le préservatif pour ceux des humains qui s’avèrent bestiaux intenables) – en déniant le prétendu ordre divin « multipliez ». Révolution mondiale des mentalités, là tout de suite, de fond en comble. Mais non, il a dit quelques mots généreux, alors croquer l’hostie suffit, hop. Mensonge, colossal, oui. (Et, en pratique, en Occident, l’honnêteté serait déclarée illégale car abolir les frontières serait renier les frontières de l’Etat Juif ce qui est assimilé à de l’antisémitisme, farouchement interdit, condamné, oui l’honnêteté antiraciste vraie est sanctionnée par la prison, au nom de la sacralité du débile texte sacré affirmant Dieu raciste pro-juif, ce qui n’est pas vrai si Dieu existe et qu’Il est un bon Dieu). Hop, croquer l’hostie, louer le pape grandiose, ne surtout pas réfléchir…
- « Nous courons vers l’homogénéisation si préjudiciable à l’harmonie des cultures. » --> Voilà un nouvel appel à la xénophobie, atroce. Moi je préfère un monde uni, avec aucun échelon rejetant l’autre entre l’individu et l’humanité. L’esprit de clocher, l’esprit tribal, la xénophobie, ça me semble immoral tout au contraire de merveilleux. Quand mon père a été muté à Toulouse, moi enfant j’ai été accueilli par les cris « parisien tête de chien, parigo tête de veau ! », magnifique au nom de la diversité des cultures ? Je préfère l’humanisme, désolé. Relis la Parabole du Bon Samaritain, éh pape, au lieu de raconter tes conneries, alliées aux haineux xénophobes (cachés pour la plupart, condamnant l’extrême-droite mais approuvant chaleureusement la police des frontières dans les aéroports, protégeant du partage avec les pauvres « coupables » d’être nés ailleurs).
- « Nous avons besoin du beau, ne cesse de dire François, nous avons besoin de nous sentir à la maison, besoin de nous sentir en harmonie avec notre loi morale inscrite au fond de nous. C’est cela aussi qui fonde notre dignité. » --> Ça sent mauvais, ces mots. Car « chacun chez soi, c’est notre maison à nous tout seuls » est un mot d’ordre de l’extrême-droite xénophobe en Europe, oubliant que nous avons conquis l’Amérique en exterminant ceux qui disaient ainsi de leur côté, et c’est ce qui a généré la fortune occidentale dont nous avons hérité, recel de crime contre l’humanité (pas vu par ce pape, ménageant les riches non partageurs), avant de bâtir des murs autour (à la frontière Mexique/USA, ports de Méditerranée, etc.). Appeler « fondement de notre dignité » cet égoïsme groupiste me parait abject. Enfin, c’est totalement opposé à la Parabole du Bon Samaritain dans l’Evangile de Luc, mais conforme avec le racisme de l’épisode Cananéenne dans l’Evangile de Matthieu (« les non-Juifs sont des chiens »), là encore non contestable sous peine de prison pour antisémitisme, racisme prétendu dans la résistance antiraciste à la raciste domination juifo. Mais ce sombre idiot inculte qu’est le Pape ne l’a pas vu, ce type n’est pas en position de donner des leçons de morale, il est un pourri comme les autres, alliés aux dominants. Par ailleurs, à titre anecdotique, je conteste aussi le mot prétentieux « nous avons besoin du beau », qui me fait penser aux snobs déclarant grandiose tout gribouillis signé Picasso et incultes nullards (sous-humains ?) ceux qui trouvent ça moche. A mon avis, le sentiment de beau est une saveur personnelle, sans aucune objectivité et sans rapport avec Dieu (sauf à dire que Dieu est Tout, mais alors pas besoin de définir Dieu et pas besoin de religion).
- « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? » --> C’est une bonne question mais je ne comprends rien de rien aux réponses prétendues savantes qui sont claironnées partout. En particulier, je ne comprends pas pourquoi/comment les pays comme la France pratiquent le déficit public massif et systématique (pour payer une fonction publique pléthorique, avec « avantages », jalousement exigés comme le rappelle la journée d’hier avec grève massive à la RATP, enfer pour la majorité des banlieusards Parisiens), à rembourser par nos enfants ou petits enfants un jour. Il est même condamné de poser la question, classée « haine anti-fonctionnaires »… Mais ce pape ne dit jamais rien des privilèges, auxquels il semble allié, comme au temps de la Monarchie de Droit Divin bénie par le pape (jusqu’à la Révolution Française).
- « "L’homme et la femme post modernes courent le risque permanent de devenir profondément individualistes, et beaucoup de problèmes sociaux sont liés à la vision égoïste actuelle axée sur l’immédiateté, aux crises des liens familiaux et sociaux, aux difficultés de la reconnaissance de l’identité". » --> Attention aux raccourcis que je trouve suspects. Je m’oppose à la « reconnaissance de l’identité » (française par exemple) : il peut y avoir un individualisme mondialiste (non égoïste), anti-groupiste (anti-xénophobe, antiraciste), et le condamner par amalgame est de la malhonnêteté intellectuelle. Le pape s’en fout puisque ses fidèles sont dressés à ne pas objecter, à vénérer l’autorité, c’est simplement injuste et nul, intellectuellement et moralement.
- « il déplore un affaiblissement des États nationaux du fait de la finance et de l’économie qui a pris le pas sur la politique. » --> La politique est aussi monstrueuse habituellement (république oligarchique prétendant menteusement à la démocratie, xénophobie etc.).
- « C’est avec force qu'il invite à un travail honnête et transparent pour que les besoins particuliers ne prennent pas le pas sur le bien commun. » --> C’est contradictoire avec ses mots précédents sur l’identité, la maison, qui font qu’il a encouragé la xénophobie contre l’humanisme. Il dit tout et son contraire, c’est certes une grande tradition biblique mais c’est immensément nul.
- « Et de prôner "une certaine décroissance dans quelques parties du monde mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d'autres parties". » --> Erreur stratégique majeure. Ce bla-bla sera suivi comme actuellement par une simple aumône des pays riches envers les pays pauvres, en laissant cadenassées les frontières (vers l’Amérique du Nord, l’Europe, Israël), dans un actif refus de partage équitable au mérite individuel. En s’étant allié aux nations, via le culte de l’identité et des états nationaux, ce pape a tout faux en matière de générosité altruiste. Il n’a rien de rien compris à la Parabole du Bon Samaritain. Mais il s’en fout : il a l’autorité.
- « L’humanité doit changer et prendre un nouveau départ. C’est là la conclusion du pape. Et de donner des pistes pour un nouveau style de vie. (…) tracer les lignes "d’une spiritualité de la sobriété, de la capacité à jouir de peu" et du retour à la simplicité. » --> En tant que bla-bla dans les nuages, c’est facile, mais s’il était cohérent, il dirait un truc comme « stop à l’hyperconsommation, il faut commencer par interdire la publicité, et tant pis si ça annule la télé et Internet, seront excommuniés (en déniant totalement leur mérite à une place au Paradis) les dirigeants et suivistes préférant le fric groupiste à la frugalité partageuse humaniste » (c'est comme ça que le pape Jean-Paul 2 avait cassé victorieusement, sans violence, la dictature Marcos aux Philippines), mais non pas contre l'Occident : oh-là-là, ce n’est que du bla-bla, il ne faut pas du tout condamner les puissants, les égoïstes venant croquer l’hostie pour s’acheter une conscience, un billet pour le Paradis, il ne faut pas « chasser le client », il vaut mieux mentir… Moi, je ne suis pas d’accord, et je botte le cul de ce pape menteur (virtuellement, en osant objecter sévèrement à « Sa Grandeur »).
- « Il cite longuement et à plusieurs reprises (…) qui enseigne qu’on ne peut rien admirer sans admirer la grandeur de Dieu. » --> C’est de l’idiotie très profonde, prétendant impossible qu’un athée admire un paysage. Enfin, ça peut se lire au second degré : quand l’athée admire un paysage, il admire l’œuvre de Dieu sans comprendre que c’est l’œuvre de Dieu… mais dans ce cas : aucun besoin de reconnaître Dieu, ce serait la ruine de l’église. Contradiction. (Et avoir massacré les Amérindiens croyant à leurs dieux à eux serait un gigantesque crime contre l’humanité à payer par la damnation éternelle du christianisme, ou judéo-christianisme puisque les USA receleurs de fortune ainsi acquise sont les supports majeurs du sionisme, et avoir génocidé les Mohicans a généré New York plus grande ville israélite du monde, etc.). Par ailleurs, dans un rêve, le monde est créé par Moi, et si j’y admire un paysage, ce n’est rien d’autre qu’un sentiment quelconque, sans aucune admiration requise par le moi créateur faisant n’importe quoi. Il est possible que Dieu créateur de multiples êtres pensants (hypothèse réaliste version religieuse) soit aussi dans cette position, faisant un peu n’importe quoi et pas du tout « à admirer », ou il est possible que je sois le seul être pensant (hypothèse solipsiste) et il n’y a rien de rien à admirer, dans le n’importe quoi subi par le moi. Enfin, si certains jouissent à admirer un Etre inaccessible ou imaginaire, ça n'est pas grave en soi (chacun son truc, OK), mais ça ne les autorise en rien à se déclarer vertueux quand ils refusent de partager la misère du monde (méprisant ceux qui croient selon une autre chapelle)...
- « C’est ainsi que le pape appelle tous les hommes à œuvrer pour le bien de la terre, là où ils trouvent. Ce travail et cette attention sont pour lui un chemin de vie spirituelle et d’avancée vers Dieu. » --> Là encore, c’est sur le thème de la posture. Untel a trié ses bouteilles plastiques donc a œuvré pour la planète et escompte « donc » le billet pour le Paradis post mortem de Dieu. Sans exiger en rien qu’il ouvre les frontières de son état-riche-jaloux pour partager la misère du monde. C’est « bien pratique, facile », c’est simplement mensonger.
   Bilan : ce pape dit n’importe quoi, protégé par principe de toute objection, et ça va minusculement dans la bonne direction (ruinant moins la planète) mais sans mettre les gens en face de leur responsabilité, donc ça continuera affreusement, j’ai l’impression. Sans compter que ce n’est qu’un point de vue comme un autre, ne représentant en rien le protestantisme (chrétien aussi) des étasuniens maîtres du monde.

--------- Discussion 5 (15/09/2019)
   Mon cousin me répond de manière intéressante, suscitant explications à donner (c’est moi qui numérote pour répondre ensuite) : « 1/ je m'étonne encore de l'importance que tu accordes à ces textes religieux anciens ou modernes dans un monde qui se sécularise plus que jamais, en particulier chez les élites. 2/ Même aux USA, les jeunes générations (25 à 33 % environ) ne croient plus en ces dieux, malgré la prolifération des sectes et de différentes formes d'affiliations nouvelles. 3/ De toute façon, le mode de vie moderne ne laisse pas beaucoup de place pour vivre une vie conforme aux "textes sacrés". 4/ Mais je doute que ta fascination pour expliquer les racines du mal qui rongent notre monde contemporain tel des "attracteurs étranges" (comme dans les mathématiques) puisse attirer grand monde. 5/ Nous sommes trop occupés par le quotidien, les multiples problèmes de l'actualité et désormais le changement climatique ... ».
  Mes réponses :
1/ Je ne suis pas du tout convaincu par les clameurs à la prétendue laïcité de la France : nos gouvernants sont alliés à la domination étasunio-sioniste sur le Monde, autrement dit il fallait rendre Israël aux Hébreux 2000 ans après mais surtout pas les USA aux Amérindiens 300 ans après, quelle est l’explication ? Il y en a deux possibles : A/ racisme pro-juif anti-Amérindien, variante de l’apartheid en contradiction totale avec les Droits de l’Homme ; B/ domination sous-entendue du judéo-christianisme (l’Ancien Testament affirmant Dieu universel : pro-juif anti-non-cités donc anti-Amérindiens) s’arrogeant droit exclusif de conquête, fanatiquement, en combattant à mort l’Islamisme non parce qu’il est fanatique mais parce qu’il est concurrent. L’hypothèse A me semble tellement coupable horrible que j’espère que c’est plutôt B, mais c’est tout le contraire de laïc, simplement en passant sous silence le fanatisme religieux avec complicité des prétendues élites, ne méritant en rien ce terme d’élites mais étant des dominants pourris malhonnêtes.
2/ Aux USA, le président de la république porte serment sur la Bible sans prétendre à la laïcité, et sur tous les dollars figure la devise nationale « en Dieu nous croyons » (impensable en France, illégale ici en tant qu'affichage public pour tous). Quand j’ai été aux USA, la première question du chauffeur de taxi pour faire la conversation de manière anodine, a été « quelle est votre religion ? », c’est comme ça que les gens se présentent, se classent là-bas, aucun rapport avec notre idée de la laïcité à conviction religieuse presque cachée, presque exclusivement domestique. Par ailleurs, les USA sont les premiers soutiens d’Israël, pour le triomphe judéo-chrétien sur le monde musulman, c’est pour ça que dans le livre américain « le nouvel antisémitisme » les attentats anti-USA des Twin-Towers sont intégralement imputés à la haine anti-Israël. Aucun rapport avec une équité humaniste (qui ferait rendre les USA aux descendants d’Amérindiens si on rend Israël aux descendants d’Hébreux). Oh non, le tableau n’est en rien de rien laïc équitable, il y a un parti-pris forcené, étalé au grand jour, sans complot secret mais en abrutissant les gens avec succès.
3/ Je ne parle pas de suivre à la lettre les textes anciens (en fréquence ou modalités de prière, etc.) mais de déclarer incontestable « sacrée » la supériorité hébraïque en Israël et chrétienne pour le reste du monde. Incontestable sous peine de blasphème puni de mort par ces textes-là. Tout est basé sur ces textes prétendus divins, sans quoi la promesse de paradis post mortem n’est plu’ crédible et toute la civilisation occidentale s’effondre (Amérique blanche punie comme criminelle contre l’Humanité. Europe rebâtie avec Dollars du plan Marshall punie pour recel, c’est la ruine, la prison, l’abolition des frontières égoïstes groupistes comme sanction évidente, d’où perte du confort non-partagé, passage de la Chine en puissance numéro mondiale).
4/ Bien sûr que la lucidité et l’honnêteté à nos dépens n’attirent pas : l’égoïsme menteur a un milliard de fois davantage de succès, bien sûr, hélas.
5/ Les « actualités » sont de la propagande pur jus, abrutissante. Ainsi, sur mille propos d’information (prétendue) condamnant l’Iran de vouloir la bombe atomique, zéro signale que le Traité de Non-Prolifération Nucléaire interdit cette bombe à tous même à France et USA, non, chut, diaboliser idiotement, et ça marche ! Quant au « quotidien » pratique, ce n’est pas que la facture d’électricité et la corvée des courses, c’est aussi la frayeur devant les menaces terroristes, or il s’agit d’une révolution contre la domination occidentale moralement abjecte. Il ne s’agit pas de détails lointains et théoriques mais de préoccupations claires et quotidiennes. (Ma femme ne va plu’ à l’église depuis qu’est avéré le risque que ça explose avec une bombe ou passage à la kalashnikov). Diaboliser l’adversaire suffit apparemment à ce que personne ne se pose de questions sur notre culpabilité occidentale éventuelle, mais j’ose le mea culpa, tout en désapprouvant la peine de mort qui est infligée aux civils (certes électeurs responsables mais totalement trompés par la propagande omniprésente – interdite de contestation car celle-ci est prétendue antisémite ! donc raciste génocidaire en interdisant de démontrer qu’il s’agit au contraire d’anti-racisme anti-« racisme juifo », sous peine de prison, notre loi le dit noir sur blanc, pondue par de prétendues « élites » atroces de mensonge armé).
  C’est loin de l’écologie tout ça, mais c’est lié : la malhonnêteté pro-occidentale dans la question du déboisement/reboisement repose sur cette domination injuste inavouée, pas secrète mais niée en diabolisant toute clairvoyance.

--------- Discussion 6 (16/09/2019)
  Un ami réaliste conteste fermement mon scepticisme, me disant : « malheureusement le réchauffement climatique a des conséquences dans la réalité sensible. Celle que tu nies mais la seule que je connaisse. Crever de chaud a des conséquences sur moi. En dehors de raisonnement scientifique des faits sont établis : fuite des poissons d’eau froide vers le Nord, comme les morues, émigration des arbres méditerranéens dans la région de Lyon et vin de plus en plus sucré. »
  J’ai répondu : Je ne te donne pas tort si tu dis qu’il fait plus chaud cette année que l’année dernière. Simplement, je dénie totalement le dogme selon lequel 1/ il n’y a jamais eu de réchauffement depuis la préhistoire ; 2/ le réchauffement actuel est indubitablement dû à la combustion de pétrole-gaz-charbon fossiles : 3/ ça ne continuera pas à se réchauffer si on remplace maintenant les émissions de CO2 par des énergies alternatives. Personne ne m’a prouvé ces 3 choses-là, ce n’est que claironné comme « scientifique donc indubitable », ce qui est épistémologiquement erroné, presque idiot. Que les jeunes lycéens (dont la jeune Thunberg) se fassent tromper, c’est un peu normal, mais je résiste, solides arguments logiques à l’appui.
  J’ajouterai a posteriori un point mineur : le réchauffement ressenti en région toulousaine ne prouve pas un réchauffement terrestre. Même si la météo nationale parle de réchauffement de la France entière, confirmé au téléphone par le ressenti de cousins éloignés. Peut-être que les courants océaniques ou aériens ont bougé au large de la France et font qu’en ce moment ça se réchauffe ici, ça ne prouve en rien que ça ne va pas basculer en sens inverse dans le futur, selon les aléas météorologiques. Quant à savoir si la Terre entière est intégralement réchauffée, ou majoritairement réchauffée, c’est pour les gens d’ici un ouï-dire, cru/gobé comme parole sacrée (en contexte scientiste) mais en rien démontré imparablement. Les diplômés scientifiques ne sont pas crédibles puisque pour être diplômés, ils doivent répéter ce que disent leurs maîtres, ce n’est nullement supérieur (en crédibilité), c’est un endoctrinement à l’imbécilité – je le sais d’expérience : j’ai reçu une formation scientifique, sans y croire et avant de prouver qu’on m’avait enseigné des choses fausses faisant à tort autorité. Bref, le réchauffement climatique, il y a des gens qui y croient (et je dis : libre à eux, oui), mais ceux parmi eux qui condamnent les gens croyant différemment montrent de l’intolérance pure, de l’abus (politique ou social) de position dominante.

--------- Discussion 7 (16/09/2019 bis)
  Mon cousin me répond de manière très intéressante (car à mon avis très fausse mais de manière criante) : « tu as beaucoup de métro en retard. Plus exactement, 30 années de retard. Récemment, j'ai suivi une conférence assurée par un des représentants historiques du GIEC, lequel affirmait que le doute était encore possible au moment de la création du GIEC en 1988. Toutefois, ces dernières années ont apporté la confirmation à 95 %, soient seulement 5 petits pourcents de causes extérieures, concernant l'origine (ou la cause) humaine de l'accroissement de la température du fait de l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Encore une fois, le "scepticisme" dont tu te réclames n'est pas en phase avec le monde dans lequel nous vivons. »
   Effectivement, le scepticisme, qui est l’intelligence critique, n’est pas du tout en phase avec un monde actuel converti (en Europe) au scientisme crédule. Selon les pays, la croyance est « le fils de Dieu a dit », « le prophète a dit », « le pape a dit », « le GIEC a dit », « le président a dit », « le leader a dit », « notre pasteur préféré a dit », etc. Pouvoir de conviction : 100,00% auprès des croyants benêts, 0,00% auprès des incroyants logiques. Selon l’ayatollah Machin, j’ai 1387 ans (pas 30) de retard « c’est vrai », puisque Mahomet a dit le vrai, rien que le vrai, tout le vrai… Désolé, je ne tombe pas à genoux en reconnaissant alors mes torts…
   En détail, d’où vient ce chiffrage de 95% parachuté au nom de l’autorité se disant scientifique ? Quelles hypothèses alternatives ont été prises en compte ? Qu’est-ce qui garantit qu’aucune hypothèse alternative n’a été oubliée ou interdite ? (j’en connais au moins une qui est presque systématiquement interdite par la science depuis Descartes : l’hypothèse du rêve, maintenant psychiatrisée puisque irréfutable – exception hyper notable : un article de Bernard d’Espagnat sur la non-séparabilité dans le magazine La Recherche vers 1983 qui parmi les hypothèses contestables citait le réalisme, honnêtement contestable oui). Quelles lois ont été prises pour modéliser et qu’est-ce qui en garantit la validité et le domaine d’application (et la période d’application éventuelle, sauf à clamer l’éternité sans preuve aucune) ? etc. Que ce 95% ait fait l’objet d’une publication scientifique du GIEC ne vaut rien, même relue et approuvée par les pairs du GIEC, puisque les contestataires sont exclus du GIEC selon un principe relevant de l’hérésie. Et j’ai lu plusieurs publications « scientifiques » idiotes dans divers domaines, simplement validées par des pairs aussi nuls que les auteurs, ce n’est absolument pas probant pour un esprit critique, mathématico-philosophique. Ça s’adresse exclusivement aux croyants fanatiques scientistes, nuls en logique et excluant à grands cris le débat contradictoire, voire la preuve de faute (dite insulter les « grands hommes » et tous les enseignants – c’est ce qui m’est arrivé quand j’ai prouvé erronée la formule mathématique de l’écart-type estimé). Le suivisme crédule est bien (bel et bon) pour rassurer certains esprits ayant besoin de certitude, d’accord, mais quand (comme les lycéens dans la rue ou une leader écologiste dans un débat télé) ils hurlent pour condamner les avis logiques, ils abusent gravement, immoralement et idiotement.
   Je signale aussi que le GIEC n’est pas scientifique en ceci que la futurologie n’est pas une science : les modèles prédictifs passés ont été prouvés faux ce qui invalide le principe, l’éventuelle validité scientifique des lois élémentaires de la physique n’est pas légitimement étendue en validité des prévisions climatiques pour le futur dans 30 ans, qui sont une croyance sans preuve au sens scientifique. En logique, le GIEC est en faute totale, méritant un zéro pointé, en croyance il peut dire ce qu’il veut, mais il s’agit de croyance (bénigne si humble, toxique si intolérante).

--------- Discussion 8 (22/09/2019) inquisition inversée
   Je citais parmi les hypothèses alternatives oubliées (ou interdites) l’hypothèse du rêve, pour aller vite mais, dans ma philosophie antiréaliste, je cite souvent aussi une autre hypothèse imparable qui embarrasse les scientistes : l’hypothèse de Dieu Tout Puissant (qui a dominé le Moyen Age européen notamment, avant d’être contestée par les matérialistes anticléricaux imposant leur dogme à eux). Je ne dis pas du tout que Dieu Tout Puissant est prouvé, incontestable, tout doute à Son sujet devant être « soigné »/« délivré » par le bucher, non, mais c’est une hypothèse explicative aux choses. Notamment aux Etats-Unis, qui sont restés très religieux, avec des enseignants refusant l’évolution darwinienne des biologistes pour préférer croire le créationnisme biblique en lecture mot à mot sans interprétation. Ou avec interprétation pointilliste mais anti-scientifique (« nos théologiens après des années d’études ont prouvé que l’Univers était vieux de six mille ans, et pas du tout de milliards d’années – et Dieu a créé/enfoui les os de dinosaures avec un taux de carbone 14 trompant les maudits matérialistes du Diable »).
  Bref, même si les températures augmentaient incontestablement, une hypothèse serait que « c’est parce que Dieu le veut », et cela ruine totalement la valeur de l’hypothèse retenue en conclusion « c’est parce que l’humanité émet trop de CO2 d’origine fossile ». Cela ruine aussi la conséquence prétendue « si l’humanité stoppe ses émissions de CO2 fossile, les températures cesseront d’augmenter » : non, si Dieu le veut, elles continueront d’augmenter encore, voire de plus en plus, et peut-être mortellement si c’est un Déluge n°2 sans pluie. Cette hypothèse de « tout est voulu par Dieu » peut tout expliquer, par principe même, donc elle n’est pas réfutable expérimentalement (elle n’est pas scientifique selon l’épistémologue Karl Popper avec qui je suis d’accord), il s’agit d’une grille de lecture s’appliquant à tout et n’importe quoi. Si elle n’a plu’ la côte, en Occident, c’est qu’elle est stérile sur le plan de l’action, car elle n’a rigoureusement aucune valeur prédictive, contrairement aux prétendues lois de la Nature, mais il est erroné (logiquement faux) de considérer qu’elle a été invalidée, prouvée fausse. Or quand des scientistes affirment avoir prouvé à 95% que la cause du réchauffement est le CO2 fossile, je suis certain qu’ils n’ont pas pris en compte cette hypothèse du Tout Puissant qui « explique » (aussi) 100% des mesures constatées. En termes de puissance explicative, c’est même encore « supérieur » à la science : si telle microrégion voit sa température baisser (ou beaucoup moins augmenter), les climatologues sont sûrement bien en peine pour affirmer pourquoi il en est ainsi, alors que ces religieux-là ont la réponse toute prête, instantanément, parfaite sous leur hypothèse : c’est parce que Dieu le veut.
  D’accord, la dominance de cette hypothèse a été horrible socio-politiquement, avec l’Inquisition massacrant les incroyants, avec l’alliance à l’aristocratie (s’il y a des privilégiés riches sans travailler, en oppressant le peuple travailleur, sans que Dieu l’empêche, c’est que c’est Dieu qui veut qu’il en soit ainsi – monarchie de droit « divin »). Mais à titre d’hypothèse explicative a posteriori (à la façon des « sciences » humaines), c’est imparable, donc oublié vraisemblablement par les collapsologues voulant « prouver » autre chose par les chiffres. Politiquement, on peut l’entendre, mais la rigueur logique de prendre en considération toutes les hypothèses a été perdue. En ce sens, les Européens (et croyants scientistes) ne sont pas « plus intelligents » que les Etasuniens (et croyants religieux), il s’agit de deux clans de croyants, et la sagesse me semble dans le doute, non convaincu par leurs fausses affirmations, faussement dites « prouvées » (puisque cela se fait selon certaines valeurs en refusant/interdisant d’autres hypothèses). En mathématiques pures, hors des axiomes expérimentalistes, la probabilité conditionnelle de A sachant B est calculée en faisant intervenir aussi la probabilité de A sachant non B ; interdire certaines modalités de non-B bascule dans la politique, en ayant perdu la pureté des mathématiques (dits "sciences exactes"). Combattre le climato-scepticisme semble donc bien combattre l’intelligence pure, honnête. Désolé.
  Note : l’hypothèse de Dieu Tout Puissant (qui n’est pas ma conviction) et l’hypothèse du rêve (que je prends très au sérieux) se rejoignent en un sens : si je rêve ce monde, le moi qui rêve en est le créateur, le Dieu en quelque sorte, puissant, tout-puissant ou pas je ne peux pas le savoir depuis la position de moi-vécu.

--------- Discussion 9 (06/10/2019) fausse science
  J’ai lu sur Internet, aux nouvelles MSN, que Greta Thunberg est favorite pour le Prix Nobel de la Paix cette année. Et je me souviens avoir vu aux informations télévisées qu’elle est allée dire à Donal Trump le président étasunien « je ne vous demande pas de me croire mais d’écouter les scientifiques », et le président français Macron a dit récemment à Rodez que les gens ne croyant pas les scientifiques sont des fous paranoïaques. Moi je répondrai à cette Prix Nobel et à ce grand politicien réputé supérieurement intelligent : « votre propos est stupide intolérant (ou naïf crédule incompétent pour la jeune handicapée mentale Greta, pauvre petite) : je viens de prouver que tous les chimistes/scientifiques officiels mentaient, au sujet du nuage de Rouen (il ne fallait pas dire « les analyses chimiques diront dans une semaine » mais « chimiquement on ne pourra que dire s'il y a des poisons connus, sans savoir sur d'éventuels poisons inconnus, et on verra simplement dans des années ce qu’il en est au plan médical »), donc le fait d’être scientifique est prouvé ne pas impliquer avoir raison ; selon les cas, il y a peut-être raison honnête, peut-être mensonge abusif, peut-être erreur de bonne foi ; le doute est entièrement légitime et condamner ce doute (surtout avec mépris ou actions de pression) est une erreur logique, un mensonge ou une stupidité, refuser de l’admettre est une faute lourde, un abus d’autorité ou de poids médiatique pistonné à tort.
  Mon cousin condamne ma généralisation depuis les chimistes officiels franco-français (dont j’ai la compétence de prouver la faute totale) vers les experts internationaux du Giec (domaine climatique où je ne connais rien), mais c’est un malentendu : j’ai répondu qu’est maintenant prouvée fausse la loi prétendue « il faut croire les scientifiques parce qu’ils sont scientifiques », ce qui fait que croire le Giec est « de la croyance », non « entendre la vérité indéniable ». Il me contre-répond que je dois prouver fausses toutes les conclusions du Giec, et c’est une exigence erronée : entre le Oui prouvé (prétendu) et le Non prouvé (à établir), il y a un domaine intermédiaire qui est le doute sceptique (sage ?). Pour le nuage de Rouen, les gouvernants et chimistes officiels clamaient le Oui, la population se voyait insultée (par « l’Elite » prétendue) pour oser résister en pratiquant le doute sceptique, et j’ai prouvé que la vérité technique est le Non, la population incompétente ayant donc eu raison de douter du Oui claironné indéniable ; pour le Giec j’en suis au stade sceptique et c’est nier le droit à celui-ci que je conteste, ça n’oblige en rien à prouver le non pour obtenir ce droit. Erreur en logique. (En terme de logique pure, c'est ultra-simple : Greta et peut-être mon cousin disent "il faut croire les scientifiques car science implique vrai", or avec un contrexemple actuel science-et-pas-vrai, je démontre fausse l'implication, donc pour le Giec on ne peut plu' l'invoquer pour conclure en vérité indéniable, ça ne veut pas dire Giec-pas-vrai certain, mais Giec-pas-vrai possible). Je ne conclurais pas que mon interlocuteur est nul, la logique n’est pas la qualité première de chacun, il y a d’autres qualités d’accord, chacun son truc, mais quand il y a intolérance abusive, c’est un sérieux problème, une injustice.
  Autre argument fort de mon cousin : « des milliers de scientifiques approuvent les conclusions du Giec ». Oui, mais moi je suis diplômé en sciences et je sais comment ça se passe : en devoir universitaire de science expérimentale, il est exigé de réciter ce qu’affirme l’autorité du moment, même si ce sera éventuellement prouvé faux dans 5 ou 50 ans, j’ai fait semblant de croire pour obtenir le diplôme et un emploi mais cette formation scientifique est un abus stupide, une usine à crétins suivistes. Quand, par ailleurs, des échos signalent que les rares scientifiques en désaccord avec la ligne du Giec en sont exclus, ou privés de budget s’ils sont en dehors, cette masse de scientifiques « Giec et approbateurs du Giec » allant dans le même sens ne correspond pas tant à un examen critique très multiple qu’à un troupeau de moutons suivant l’acte d’autorité, financièrement intéressés (très suspects à ce titre). Ça ne prouve pas que ce qu’ils disent est faux, mais affirmer que « ce qu’ils disent est prouvé vrai indéniable », cela est faux. Au Moyen-Age, des milliers de théologiens experts approuvaient que le monde a été créé il y a six mille ans, et insultaient les sceptiques ignares osant en douter, aujourd’hui la parole dominante reconnait que c’était un abus de pouvoir, ça on le sait après (comme le disait le scepticisme, ayant lui raison à l’époque même s’il ne pouvait pas alors prouver le moderne chiffrage 13 milliards d’années ou quoi). Certes en démocratie, la majorité décide, et on peut comprendre que dans cet esprit on accorde du poids à « la majorité des scientifiques », mais le principe de la démocratie est le contraire de l’autorité et la majorité des non-scientifiques l’emporterait sur la minorité des scientifiques, donc l’argument s’écroule. Logiquement, un individu isolé peut avoir raison quand les foules s’égarent, parfois, d’accord, mais alors il ne faut pas prétendre s’appuyer sur l’argument « majorité des scientifiques » : une majorité peut se tromper, même si elle a le pouvoir par convention sociale.

--------- Discussion 10 (07/10/2019) science et domination
   Mon cousin me répond que je me trompe au sujet du Giec, qui ne recueille pas des avis scientifiques comme 52% contre 48% mais plutôt 90% contre 10%. Je me permettrai en réponse de signaler que quand Pasteur, Darwin, Einstein ont présenté leurs théories, ils étaient à 0,1% de convaincus contre 99,9% récitant le consensus antérieur classique, ce qui n’empêche pas qu’un siècle plus tard ce soit inversé en 95% de leur côté et 5% en désaccord. Le « nombre de scientifiques approbateurs », à un moment donné, n’a aucun rapport avec la crédibilité, c’est une affaire de domination sociale, aléatoire en valeur de vérité (thèse documentée par l’épistémologue Paul Féyerabend : « Contre la méthode. Théorie anarchiste de la connaissance »).
   Par ailleurs, quand j’ai (avec cette affaire du nuage de Rouen) montré les scientifiques en faute prouvée, ce n’était pas du tout la première fois sur un plan général, seulement la première fois dans le cas particulier de prétendus experts passant à la télé et guidant les gouvernants s’adressant au public (ce qui évoque le Giec). Mais, dans le domaine de l’industrie privée, j’avais depuis très très longtemps l’expérience hélas des mensonges pseudo-scientifiques :
- Vers 1985 : dans le cadre de mon travail, j’ai été amené à lire le rapport de stage d’une chef (ingénieure ou pharmacienne) ayant fini ses études dans le laboratoire où je travaillais, pour être diplômée et finalement embauchée dans un autre service. J’ai trouvé le renseignement biologique que je cherchais, mais puisque je suis plutôt matheux j’ai aussi regardé la partie mathématique de ce rapport. Or c’était un contresens total, une erreur d’interprétation absolue, qui faisait affirmer prouvé ce qui ne l’était pas du tout. (C’est les fameuses « validations par non-significativité », erreur logique confondant risque en rejet et risque en acceptation). Sans déranger la grande chef en question (à carrière fulgurante vers les hautes sphères de commandement), je suis allé en discuter avec le chef du service biomathématiques, à l’étage où je travaillais, et il m’a dit que oui, j’avais raison mathématiquement : c’est là une conclusion erronée, une confusion mais c’est méritoire quand même de s’être lancé dans de tels calculs, qui effraient d’habitude les étudiants en biologie. Bref, c’était approuvé (et pas signalé faux) par les experts mathématiciens, pas compris par les enseignants biologistes noteurs, et ça valait diplôme supérieur en savoir scientifique, alors qu’à mon avis ça méritait note éliminatoire pour erreur très lourde abusant de la prétention à démontrer quelque chose. Outch, bon tant pis, j’ai continué, mon travail de petit exécutant, méprisé à tort par ces gens de « l’élite », menteuse et fière à tort.
- Vers 1995 : mon chef m’avait inscrit à des réunions conférences d’un « club de chromatographistes » (d'industries pharmaceutiques, chimiques, etc.) dans la grande ville un peu loin. Et un jour quand a été présenté le détecteur UV à barrette de diodes (nouvelle technologie à l’époque), j’ai perçu une contradiction avec un cours de chimie reçu en formation continue. J’ai levé le doigt au moment des questions après l’exposé magistral du spécialiste, et j’ai demandé comment on pouvait superposer les graphes relatifs alors que la loi de proportionnalité de Beer-Lambert n’est valide qu’aux extrema d’absorbance. Le conférencier n’a rien compris à la question posée, répondant totalement à côté, et il est passé à la question suivante sans me laisser dire qu’il n’avait rien compris. C’est comme les grands débats récents à la Macron : le prétendu expert sachant tout se donne le dernier mot, même s’il n’a rien compris à l’objection et se déclare à tort avoir raison. Apparemment, c’est ça, un « expert scientifique », outch.
- Vers 2000 : j’ai été amené à lire la publication scientifique d’un expert, je crois que c’était un docteur en biochimie de l’industrie laitière, et il affirmait prouver un point qui me semblait aberrant (encore une « démonstration par non-significativité ») avec une technique statistique très inusuelle, non explicitement détaillée dans cet article. J’ai demandé à un collègue cadre dans le service biomathématique si c’était la découverte d’un nouveau moyen mathématique révolutionnaire dans ce domaine, s’il en avait connaissance. La réponse a été que non ce n’était en rien révolutionnaire mais erroné ici, que ce paramètre était classique sur son logiciel à lui, mais qu’il avait été interprété complètement de travers dans l’article pour affirmer ce qui voulait être dit. J’ai demandé comment ça pouvait être publié avec assentiment des pairs relecteurs, et il m’a répondu que les relecteurs sont sans doute aussi nuls en maths que l’auteur. Outch.
- Vers 2005 : j’ai été choqué par une norme Qualité internationale, qui semblait illogique dans sa partie mathématique. A la maison, posément, j’ai repris la question, et prouvé cela faux, trouvé ce qu’il aurait fallu faire, qui s’avérait immensément plus cher et donnant infiniment moins de résultats acceptables. J’ai expliqué ça à mon chef, qui m’a répondu que la Qualité, c’est obéir aux normes, pas les contester. J’ai demandé par qui étaient établies ces normes, et on m’a répondu « par nous industriels, nos experts, notre collègue untel participe à la révision de l’autre norme célèbre, là ». Et non, oh non, on ne corrige surtout pas les fautes qui sont à notre avantage financier, « économique », aux dépens des clients payeurs mais on s’en fout, c’est tellement compliqué ces maths qu’ils n’iront pas regarder. Outch.
- Vers 2010 : lassé de voir sans réponse mon alerte qualité sur une faute logico-statistique dans des protocoles de validation de performances, j’ai demandé une entrevue au nouveau grand chef « Science » embauché par notre entreprise, ayant là débauché un grand ponte du milieu académique (universitaire ?) étranger, avec un pont d’or et multiples avantages matériels, lui qui était célèbre mondialement pour avoir publié plus de 150 articles et dirigé des revues de publication scientifiques, des congrès scientifiques, etc. En Anglais international, je lui ai expliqué l’erreur, et j’ai été effaré de voir que, non seulement il ne comprenait rien aux maths, s’en désintéressait totalement, mais que son éthique n’était nullement de viser le respect de la vérité : du moment que les autorités de certification ne protestaient pas, et que les clients ne voyaient pas le problème, la situation lui allait très bien ainsi. Mensonge pour faire du fric, sans même comprendre (ou chercher à comprendre) en quoi c’est un mensonge. Immense expertise scientifique, ça s’appelle. Outch.
- Vers 2015 : reprenant un vieux calcul à moi (fait vers 1993) sur la tolérance qui serait pertinente (mathématiquement et biologiquement) pour notre produit A, à la place de la tolérance parachutée dont personne ne se souvient d’où elle vient, j’ai montré que notre produit E est faux, mal conçu, avec erreurs écrites en clair, imprimées dessus. J’ai contacté le responsable Science encore, et l’expert de cette ligne de produits, expliquant par mail le problème et proposant un article expliquant notre erreur, notre possibilité de corriger le produit (un peu cher pour nous et pour le client) ou de laisser inchangé en donnant dans l’article la table de correction. Réponse : silence total, fin de non-recevoir. J’ai insisté des semaines plus tard. Pareil silence. J’ai contacté le nouveau service de conformité, annoncé régler les litiges, et il m’a été répondu de me présenter au service médical (sans me dire malade mental en clair). J’ai insisté, réexpliquant que si un client trouvait l’erreur comme moi, la boîte pouvait couler, puisque prouvant nullissime notre produit haut de gamme très cher. Ce service a alors nommé « un expert indépendant », qui a jugé, après examen (dans son coin sans me consulter ni débattre avec moi), qu’il n’y avait pas de problème. Argument d’autorité, comme du pape ou du prophète, c’était immensément nul, et il avait fallu signer une charte nous engageant, chaque employé, à ne jamais dire du mal de l’entreprise (comme l’ouvrier boucher voyant de la viande de cheval étiqueté bœuf 100% serait interdit d’objecter). Là j’étais immensément troublé, et j’ai été mis en « invalidité » pour raison psychiatrique. Avoir mathématiquement et logiquement raison contre la fausse autorité scientifique, c’est considéré comme une tare maladive, prise en charge par la « science » psychiatrique. La boucle était bouclée, invalidant la prétendue science.
  (Mais ça ne concernait pas les experts passant à la télé, sur les sujets environnementaux discutés politiquement, c’est pour ça que je n’en avais pas parlé immédiatement sur ce site, mais « il faut croire les scientifiques, sinon c’est de la maladie mentale » est un mensonge absolu, incompétent ou malhonnête, oui, et pas seulement dans le monde privé de l’entreprise capitaliste faisant n’importe quoi pour le fric, même mentir en se prétendant scientifique – ce que seuls de très rares anormaux pointillistes démontent, en étant alors chassés, cassés puisque fort troublés quand triomphent socialement les menteurs se prétendant voix de la Raison objective.)

--------- Discussion 11 (15/10/2019) malentendu
  Un ami m’écrit « Personne ne nie le réchauffement climatique, à ma connaissance. Mais certains, dont tu sembles être, pensent qu’il n’est pas d’origine humaine mais naturelle (comme les précédents réchauffements que tu cites). » C’est un malentendu, me confondant avec Donald Trump ou autre refuseur des mesures limitant la consommation ou refuseurs des mesures demandant la décroissance (personnellement je souhaite la décroissance occidentale, pour raison politique/géopolitique d’équité non xénophobe). J’ai répondu : « Je ne dis pas du tout ʺil n’y a pas de réchauffement climatique, c’est prouvé !ʺ ni ʺle réchauffement n’est pas d’origine humaine, c’est prouvé !ʺ, ma position est totalement différente, sceptique, je dis ʺon ne m’a jamais prouvé qu’il y a réchauffement exceptionnel jamais vu depuis la préhistoire et d’origine assurément humaine ». Peut-être que les cris d’alarme sont justes, mais dire qu’il est obligatoire de les croire car ils émanent de scientifiques, cela est faux, prouvé faux (cela et pas autre chose)ʺ. »

--------- Discussion 12 (04/01/2020) l’affaire australo-brésilienne
   Confirmant une question que je me posais en voyant les informations ces derniers jours, le président Macron choisissant d’ignorer les méga-incendies australiens alors qu’il vitupérait (lui et les écologistes) contre leurs équivalents brésiliens, je lis ce jour que la diplomatie brésilienne le crie aussi : https://www.msn.com/fr-fr/news/monde/le-br-c3-a9sil-critique-macron-sur-les-incendies-en-australie/ar-BBYzFiQ
  Tout se passe comme si : peu importe (pour la planète) l’ampleur des méga-incendies, on a « entendu dire » qu’au Brésil ce sont des méchants qui brûlent pour faire du fric, en Australie ce sont des gentils qui s’avèrent victimes d’incendies involontaires, alors on gronde sévèrement les premiers seuls, qui hurlent en retour bien sûr.
  Enfin, peut-être qu’en Australie aussi (comme en France), certains départs de feu (voire la plupart) sont de source criminelle illégale, mais ce que semble dire (ou sous-entendre) Macron c’est que les autorités australiennes ne sont pas complices, condamnent là les coupables, alors qu’au Brésil il prétend que les autorités approuvent la déforestation, bonne pour le PIB ou quoi, via les cultures sur brulis. C’est donc une accusation de criminalité d’un gouvernement étranger, et il est clair que cela entraine colère diplomatique et situation de presque guerre orale.
   Et là où ça donne encore raison aux Brésiliens, de crier au néo-colonialisme insupportable, c’est qu’il y aurait une logique à ce deux-poids-deux-mesures : il serait sous-entendu quelque chose comme « nous les Occidentaux (anglo-saxons et français) sommes les Civilisés faisant le Bien, par contre les Barbares de l’Est (basanés, jaunes) et du Sud (africains, latinos) font le Mal, et il faut les déposséder de leur autorité pour faire le Bien à leur place, chez eux en prenant nous le pouvoir, pour nos buts à nous en méprisant les leurs ». Je donne en cela 100% tort à Macron et aux écologistes occidentaux, oui. (Si on veut davantage d'arbres, qu'on commence par remplacer ici nos terres agricoles par des forêts, pour rejoindre le Tiers-Monde en misère, avant de donner des leçons).

--------- Discussion 13 (16/01/2020) « La Science a tranché ! »
   Hier, j’ai entendu à la télévision un extrait d’émission radio où Nicolas Hulot (leader écologiste, ex-ministre de l’environnement) s’emportait avec véhémence extrême, après une contradictrice disant que, selon les chiffres du GIEC, il y avait eu immensément davantage de morts par catastrophes naturelles en 1931 qu’en 2018 (démentant les collapsologues). Il criait qu’on ne peut plu’ nier la catastrophe qu’est le réchauffement climatique récent, que « la Science a tranché » donc il n’y a absolument plu’ débat à ce sujet.
   C’est du scientisme fanatique, épistémologiquement incompétent. La Science ne dit en rien La Vérité incontestable, mais tente d’élaborer un consensus temporaire, en attente de démenti expérimental, c’est immensément différent. La lucidité donne totalement tort au prétendu super-expert.

--------- Discussion 14 (25/03/2020) Autour du virus
  Le Professeur Raoult, qui s’est opposé au gouvernement (et au « conseil scientifique » de celui-ci) sur la gestion de la crise Coronavirus CoViD-19, a été décrié (par les journalistes que j’ai entendus) comme « grand ponte reconnu dans son domaine scientifique mais climatosceptique donc disant parfois n’importe quoi »… je ne suis pas d’accord avec ce jugement abrupt, parachuté. J’ignore s’il a raison ou non quant à la crise virologique en cours, mais considérer que scepticisme vaut nullité me parait idiot, nul (épistémologiquement), interdisant le doute donc l’esprit scientifique, en affirmant le contraire (scientisme tonitruant).

--------- Discussion 15 (19/11/2020) Black Friday
   J’ai entendu aujourd’hui à la télévision une sénatrice écologiste, Esther Benbassa, dire (quelque chose comme) : il faudrait supprimer la promotion Black Friday qui fait encore + consommer, ce qui a une empreinte carbone atroce, pour jeter pour rien, et il faudrait mieux une société consommant moins.
   Je suis d’accord sur le principe général mais ni sur les modalités ni sur les raisons.
– Modalités : le principe de promotion consiste à baisser la marge bénéficiaire commerciale (unitaire), et je trouve ça bien, car vendre cher ce qu’on a acheté bon-marché (principe des traders, s’enrichissant de milliards en clics de spéculation dans leurs bureaux) me parait du vol légal, sans rémunération méritée, en rien.
– Raisons : je suis d’accord pour souhaiter une société frugale, n’étant plu’ hyper-consommatrice, mais je ne crois pas au catastrophisme dit CO2-cataclysmique-indéniablement ; à mon avis (politique, éthique, pas climatique) ce qui est choquant est l’opulence de l’Occident consommateur avec relative misère des Asiatiques producteurs – ce qui me semblerait justifier hélas comme un 1789 sévère cassant nos privilèges hérités (de passé colonial criminel). Je suis d’avis (de l’intérieur du camp injustement privilégié/riche) d’abolir ces privilèges, en supprimant les frontières, pour un humanisme bannissant enfin le principe xénophobe écraseur. Oui, ça ferait ici une dégringolade vers la frugalité mais ça me parait de la simple justice, morale, au lieu de l’actuelle injustice, immorale.

--------- Discussion 16 (17/04/2021) Anti-écologisme aussi fautif
  Une publicité sur Internet me signalait (comme pouvant m’intéresser) l’ouvrage « Greta a tué Einstein : La science sacrifiée sur l’autel de l’écologisme » de Jean-Paul Oury (2020). Je ne vais pas acheter ce livre car il me parait mal pensé, je m’explique en commentant le texte de présentation (présent sur Amazon, correspondant habituellement à la 4e de couverture) :
– « (…) l’heure de l’apocalypse écologique a sonné. La prosternation est notre seule voie de salut. »
--> Non, cette présentation n’est pas honnête : les écologistes radicaux veulent changer radicalement le mode de vie, casser le règne des économistes capitalistes (et/ou communistes). Ce n’est pas du tout « ne rien faire en attendant prostrés l’apocalypse ». Peut-être que ce roman d’apocalypse est immensément exagéré, c’est un autre sujet, mais il est faux d’affirmer que ceux qui l’affirment commandent la prosternation et l’inaction.
– « Ce totalitarisme mou, teinté d’anticapitalisme de combat, est érigé en système de pensée politique et morale au mépris des fondements de la raison cartésienne. »
--> La raison cartésienne est une supercherie, l’escroc René Descartes a multiplié les illogismes et intolérances en prétendant faussement à la raison. Peut-être que les écologistes radicaux ne valent pas mieux, mais invoquer la « raison cartésienne » est se vautrer dans le mensonge prétentieux.
– « (…) idéologie simpliste, manichéenne, et par conséquent redoutable. »
--> Non il n’y a pas relation de cause à conséquence : une idée géniale pourrait être simpliste et manichéenne tout en étant juste et logique. Induire de ratés passés une loi absolue est une faute de pensée : l’induction, illogique.
– « (…) l’auteur démonte méthodiquement (…) dans l’espoir assumé de nous réconcilier avec la science, et de nous faire retrouver foi dans le progrès technique. »
--> Il y a confusion complète entre science (découvrir des lois) et technique (application pratique de ces lois). Contrairement à ce que dit le sous-titre du livre, l’écologisme radical n’attaque en rien la science, seulement la technique et ses excès, qui étaient déjà clairs depuis la bombe atomique de 1945 ou la boucherie de 1914-18.
– « (…) penser librement (…) est devenu un acte de courage ; et les voix scientifiques discordantes, des ennemis à abattre. »
--> Penser librement a été cassé en France par la loi Gayssot de 1990, des décennies avant l’essor de l’écologisme, moi je râlais déjà mais les anti-écologisme s’en contrefichaient, ça relativise leur légitimité maintenant. Quant à parler des « voix scientifiques », c’est un abus de langage : des célébrités ayant pu contribuer (ou non) à des découvertes scientifiques s’affirment supérieurement crédibles dans leurs avis quelconques sur tout (ce qui n’est qu’opinion, totalement dénué en principe de valeur scientifique). Cela éclate sur les médias avec l’affaire covid19, dans laquelle ces prétendues « voix scientifiques » clament tout et son contraire, sans l’once d’une preuve. Oui, ces prétentieux prétendant au Vrai indiscutable me semblent des idiots, et abattre leur dominance serait salutaire. Je ne dis pas qu’il faut élire Greta Thunberg reine du Monde à leur place, mais que ça semble une nouvelle guerre du Mal contre le Mal.

--------- Discussion 17 (14/06/2021) Reparler à moitié du nucléaire
  Mon cousin m’a transmis un intéressant exposé de sa part : « l'apogée de l'énergie nucléaire c'est déjà du passé » (V2 ; 4 pages). Qu’est-ce que j’en pense ?
1/ Je suis en désaccord sur la citation banale de l’emploi de bombe atomique sur le Japon. Il y a eu à Hiroshima bien davantage de civils et bébés massacrés que dans le « génocide de Srebrenica-1995 » classé crime contre l’humanité. Par ailleurs, la seule raison pour laquelle cela ne s’appelle pas terrorisme est que cela a été pratiqué par le camp vainqueur, dont les propagandistes écrivent l’Histoire officielle (dite « Histoire objective, scientifique » par la propagande continuant plein tube). Mon cousin n’est pas rebelle à cela, je le suis.
2/ Il est mentionné qu’il y avait environ 80.000 bombes atomiques dans les années 1980, contre environ 20.000 actuellement. Cela me semble cacher le problème majeur, honteux : le traité de non-prolifération nucléaire n’a été signé par le monde entier que parce qu’il incluait un chapitre désarmement (des déjà nucléarisés) qui a été bafoué ostensiblement par ceux-ci (dont nos dirigeants, français) afin de ne brandir ledit traité que pour empêcher les autres de les rejoindre (en menace terroriste de masse). Avoir réduit un peu l’horreur n’est pas avoir désarmé, sinon un pays comme l’Iran pourrait produire cent bombes H avant de « désarmer » pour n’en conserver que 20 et tout irait bien ? Non, c’est deux poids deux mesures, au profit des dominants, honteux criminels menteurs selon moi. Ce n’était pas le sujet de ce texte, mais avoir parlé autour du sujet en cachant cela me semble contestable.
3/ La question de dangerosité des déchets nucléaires est abordée mais me convint peu, sans chiffres de quantités. En effet, deux situations opposées sont envisageables avec les mêmes chiffres de durabilité du danger : A/ il y a un atome dangereux, et dans 100 ans, il aura abimé 1 mm² de sol autour de lui, dans 100.000 ans : 1 cm² ; cela peut être mis dans une boîte hermétique au fond d’un trou, sans danger. B/ il y a des milliards de milliards d’atomes dangereux, qui vont immanquablement empoisonner la nature et causer plein de cancers humains quoi qu’on essaie de faire pour limiter le problème. A est bénin conduisant à « OK, énergie nucléaire parfaitement sans danger », B au contraire à « Stop ! énergie nucléaire dangereuse mortelle en masse ». Quelques mots parachutés peuvent choisir le sens voulu (A ou bien B) sans convaincre qu’ils sont imparables plutôt que partisans.
4/ Vanter très positivement les énergies renouvelables ne devrait pas être exempt de réserves. J’ai lu ailleurs que la production d’énergie renouvelable était bien moins « propre » qu’annoncé officiellement, commercialement par les producteurs, si on compte la fabrication des éléments constitutifs, le recyclage des éléments usés, les produits annexes de stockage, etc. Avec par exemple des batteries employant des terres rares qui sont en quantité finie sur Terre (comme les énergies fossiles, sur le principe). Mal.

--------- Discussion 18 (03/08/2021) Le CO2 serait tueur…
   Je lis ce jour une effarante nouvelle MSN/20Minutes : « Le carbone émis par le mode de vie de trois Américains serait suffisant pour tuer une personne, selon une étude » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/le-carbone-%C3%A9mis-par-le-mode-de-vie-de-trois-am%C3%A9ricains-serait-suffisant-pour-tuer-une-personne-selon-une-%C3%A9tude/ar-AAMQWAy?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente
• « ETUDE - Il faudrait 3,5 Américains, 25 Brésiliens ou 146 Nigérians pour provoquer la mort prématurée d’une personne dans le monde avec les émissions de gaz à effet de serre qu’ils génèrent. (…) pour tuer une autre personne d’ici 2100, a affirmé une récente étude. Son auteur s’est appuyé sur la pollution moyenne résultant du mode de vie d’un habitant des Etats-Unis. (…) sont aussi partis du principe qu’un individu mourrait prématurément pour chaque tranche de 4.434 tonnes de CO2 rejetée. »
--> Je ne crois en rien de rien en ces calculs, faussement prétendus scientifiques, sans aucune mise à l’épreuve expérimentale de théorie : est-ce que si on rejette tant de tonnes de CO2 dans une zone avec une personne, elle meurt ? On n’en sait rien, alors on l’affirme. C’est simplement idiot. J’avais vu ça pour le chômage (affirmant que le chômage tue tant de % des personnes le subissant), ce n’est pas relation de cause à effet mais bidouillage de chiffres. On pourrait diviser la surmortalité étasunienne par le nombre de prouts de vaches et « prouver ainsi » que 1979 prouts tuent un être humain, « c’est grave »…
• « (…) ʺLes gens ne devraient pas prendre trop personnellement la mortalité causée par leurs émissionsʺ, a estimé le spécialiste (…) »
--> Ça semble le pire du pire en « sciences » humaines : après avoir balancé des chiffres mal pensés, il s’agit de plaire au lectorat sans le culpabiliser ce qui l’amènerait à critiquer la mauvaise thèse développée.
• « une seule centrale électrique au charbon était quant à elle susceptible de tuer 904 personnes dans le monde d’ici la fin du siècle. »
--> Le mot « susceptible de » est presque une parodie de pseudo-science commerciale : achetez Z, vous serez alors susceptible de maigrir de 9kg ! (en fait : peut-être zéro, mais peut-être 9, tant pis pour vous si vous avez gobé le 9 comme garanti, naïf !).
• « (…) Si l’ensemble des émissions mondiales de gaz à effet de serre s’arrêtaient d’ici 2050, 74 millions de vies seraient épargnées au cours du XXIe siècle. Daniel Bressler a néanmoins tenu à préciser que les chiffres avancés dans son étude n’étaient que des estimations. Il a prévenu qu’ils pouvaient être ʺfortement sous-estimésʺ. »
--> Ou « fortement surestimés » puisque la prospective établie n’est pas testable sur le moment et jusqu’à sa retraite après riches salaires (volés à mon avis). Ensuite, le concept de vies épargnées semble un archaïsme avant que soit perçu que la situation est un nombre d’années de vie gagnées ou perdues, sans assassinat de gens bien portants mais simple âge moyen de décès reculé ou avancé. Par ailleurs, l’imputation d’un décès à une cause unique est généralement fausse, dans un contexte multi-causal évident (alimentation + activité physique + maladies microbiennes + pollutions CO2/particules fines/composés soufrés/ozone, etc.) A mon avis, son chiffrage à très exactement zéro crédibilité. Il n’en sera pas moins prétendu « connaissance scientifique valant Savoir », puisque publié. C’est lamentable.

--------- Discussion 19 (03/03/2022) Fausse garantie
   Même si le CO2 humain causait le réchauffement climatique (ce dont j’ai invalidé la démonstration, sur mon site http://www.kristofmeunier.fr/antrop0.htm ), il semble bien que rien ne prouve que diminuer maintenant le CO2 émis préviendra du réchauffement climatique en 2050 ou 2100. Le cri écologiste, comme quoi il faut supprimer la cause pour éviter la conséquence, ne me parait donc pas scientifique, c’est de la politique ou de la littérature, du bla-bla, pas du tout un modèle hypothétique validé par l’expérience.
   Il y a simplement les évidences qu’il vaut mieux arrêter d’accroître le problème que de continuer, mais la promesse de réussir ne me parait garantie en rien. J’ai entendu dire que l’inertie avait un poids colossal.
   Et ça fait penser à la température ambiante en climat tempéré : l’ensoleillement minimal (/maximal) est en décembre (/juin), mais le mois le plus froid (/chaud) est février (/août), du fait de l’inertie, entrainant un temps de latence pour qu’agissent effectivement les facteurs actifs. Je l’avais modélisé et c’est assez simple et clair, en paramétrant pour obtenir le résultat « vrai », mais pour le CO2 à résultat inconnu, quelle serait quantitativement cette inertie ? On peut mettre n’importe quelle valeur et clamer que c’est la vérité « scientifique » mais c’est faux, un modèle pas encore validé par l’expérience n’est qu’une hypothèse peut-être fausse. Même si, avec la pandémie covid19, politiciens et médias ont claironné (à tort) que « modèle scientifique » est vérité indéniable.


--------- Discussion 20 (30/07/2022) Jour du dépassement
   Il était annoncé avant-hier 28 juillet que tombait ce jour, cette année, « le jour du dépassement », toujours plus tôt dans l’année !! Il était expliqué que c’était le jour de l’année où l’humanité avait consommé tout ce que la planète pouvait produire en un an, la suite de l’année étant donc « à crédit ». Et que, si tous les humains consommaient comme des Français, ce serait encore pluss tôt, en Mai. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je ne comprends rien de rien à ce concept, et je doute même qu’il ait un sens : peut-être qu’en blé, il a hier été atteint une consommation égale à la production de l’an passé, mais d’où viennent les stocks pour la suite puisque l’an passé ce jour était à peine plus tard, avec une situation de déficit annuel aussi, etc. Et puis, pourquoi serait-ce pile le même jour qu’est consommé au total la production annuelle (de l’an passé) de maïs, de courgettes, de petits pois, de bois, d’agar-agar, etc. La probabilité de pareille coïncidence, universelle, est nulle, totalement. Il s’agirait donc d’une vague moyenne, entre des produits épuisés plus tôt et des produits épuisés plus tard, mais il y a mille modes de moyennes différentes, et avant d’employer la moyenne arithmétique la plus classique (et pas la moyenne géométrique ou quadratique ou autre), il faudrait prouver que ces grandeurs sont additives, ce qui est presque dénué de sens. Autre possibilité changeant tout : la possibilité de moyenne pondérée, selon l’importance des divers produits (par exemple : on est immensément loin d’épuiser la planète en algues, mais le besoin en est minuscule, à compter peut-être avec facteur de « peu d’importance »). Autre question : qu’est-ce qui est inclus ou non dans la moyenne ? il y a fort à parier que soient imposés les standards occidentaux pour les choses à compter ou non : le fait qu’en Chine on mange de la soupe de serpent, qu’au Vietnam on mange des araignées, qu’en Corée on mange du chien, ne ferait pas compter serpents/araignées/chiens comme productions naturelles épuisables, seulement le bœuf (au grand dam des Indiens) et le cheval (au grand dam des Britanniques), etc. et si ça vient d’hors de France, les grenouilles ou escargots ou huitres ne seraient pas comptés consommables. Je me souviens par ailleurs des cris d’agriculteurs contre les mesures européennes ayant produit des excédents en lait ou vin, d’où dramatique chute des prix, donc il y a des excédents très possibles dans certains domaines et des pénuries dans d’autres domaines, et alors ? S’il n’y a plu’ de petits pois cette année, on peut acheter des haricots verts ou autres, en quoi est-ce « un drame pour la planète » menaçant la survie de l’humanité si rien n’est fait ??
   Bref, il s’agit (avec plein soutien des crieurs écologistes) de clamer qu’il y a catastrophe irresponsable, mais… sans avoir réfléchi, sans comprendre de quoi on parle, peu importe, ce qui compte est d’alarmer, de hurler. Et 100% des journalistes semblent complices (ou/et abrutis), oubliant de questionner le bien-fondé de la nouvelle. C’est triste, davantage qu’alarmant.
   Je vais quand même aller voir ce qu’en dit Wikipédia. Google en donne la présentation suivante « Ce jeudi 28 juillet marque le jour du dépassement en 2022, date à laquelle l'humanité a épuisé les ressources que la Terre peut fournir en un an, selon les calculs du Global Footprint Network. Mais plusieurs solutions existent pour tenter encore de sauver la planète et de reculer ce jour le plus possible ». C’est expliqué effectivement en page Wikipedia ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_d%C3%A9passement ), avec un calcul incroyablement simple. Je cite et commente :
• « J = 365*B/E avec J = jour de dépassement (compté à partir du 1er janvier) ; B = biocapacité ou capacité de production biologique de la planète en hectare global ; E = empreinte écologique de l'humanité en hectare global. Il s’agit donc du rapport de la biocapacité sur l’empreinte écologique globale, ramené à une date de l’année, une date étant perçue comme plus marquante qu’un pourcentage. »
--> Je ne suis pas (encore) allé voir le détail des pages pour B et E, mais il me parait totalement insensé d’exprimer une empreinte écologique (polluants etc.) en hectares (surface). Ça me semble comme exprimer un poids ou une masse en m² (longueur) ou Ampères (intensité électrique). Cela semble de l’absurdité profonde. A examiner plus en détail.
• « Le concept de jour de dépassement a suscité diverses contestations : (…) lui trouve plusieurs inconvénients, en particulier parce qu'il semble comparer des choux avec des carottes. (…) la notion n'a aucun fondement scientifique et serait un outil politique utilisé par les tenants de décroissance (…) en culpabilisant les citoyens. (…) plusieurs erreurs méthodologiques. (…)Son calcul additionne divers éléments qui seraient sans rapport avec une surface ou une consommation de ressources et il utiliserait des facteurs multiplicatifs arbitraires. »
--> Oui, il s’agissait de critiques que je faisais initialement : l’addition de grandeurs non-additives et l’emploi de facteurs pondéraux très contestables, nullement objectifs.
• « Il lui est reproché de mêler les émissions de CO2, la production de viande sans distinction d'efficience, les surfaces agricoles sans distinction de rendement, de consommation en ressource ou autre, la production d'électricité, etc. ; de surévaluer l’énergie nucléaire dans le calcul de l'empreinte écologique ; de ne pas correspondre au concept qu'il prétend présenter ; de mal calculer les ressources consommées par l'homme et les ressources que la planète est capable de régénérer ; de manquer de transparence sur ses méthodes et sur les données choisies. (…) L'un des principaux désaccords porte sur la place de l'empreinte CO2 dans le résultat global, pouvant représenter plus de la moitié de "l'addition" (…) un indice réduit à cette empreinte CO2 pourrait être suffisant. »
--> Oui, cela parait insensé : si le CO2 émis en brûlant le pétrole est converti en hectares de forêt qui l’absorberaient, on va trouver que la Terre manque cruellement d’hectares ce qui n’est pas vrai du tout en matière de consommation humaine. Si le CO2 n’a aucune importance sur le climat (ce qui n’est nullement prouvé faux, par exemple s’il y a saturation de la conservation sur les longueurs d’onde considérées), ce calcul est erroné, et n’a en fait strictement aucun rapport avec un épuisement des ressources. Par ailleurs, convertir les dangereux déchets nucléaires (quoi qu’on fasse) en hectares parait totalement insensé, les deux grandeurs n’ayant absolument aucun rapport, oui on peut se sentir concerné par les deux sujets : production et salissure mais diviser l’un par l’autre donne un résultat en unité dénuée de sens, problème caché en « convertissant » en hectares un danger radioactif, opération totalement artificielle et arbitraire, à pouvoir de conviction nul, ou nullissime ou pire : aveu d’escroquerie pseudo-intellectuelle. Je n’y crois donc nullement, cet indicateur me semble mériter la poubelle direct. Sauf argumentaire total et convaincant, ce qui n’est nullement fourni avec l’annonce de catastrophe : valeur zéro pointé. Autre point : exiger que tout le CO2 (etc.) émis soit absorbé présuppose que la planète ne doit absolument changer en rien, or elle change, c’est très normal, il n’y a pas catastrophe parce qu’elle change (maintenant comme au Moyen-Age comme à la Préhistoire, différemment mais aussi – les pôles ont complètement changé de position etc.), il y aura catastrophe si ces changements ont un impact catastrophique sur l’humanité, ce qui reste à démontrer, et ne figure nullement dans la date balancée comme catastrophique abus envers la pauvre planète martyrisée. Bla-bla, même pas joli, sans intérêt aucun. Si l’écologie c’est cela, cette écologie (alarmiste) ne vaut rien. Fausse alerte. Comme une décision politique d’alerte avant d’inventer n’importe comment une méthodologie qui le chiffrerait, de manière insensée mais combien de gens iront vérifier le bien fondé des calculs ? Ce n’est pas gagnant-gagnant, c’est de l’escroquerie pseudo-intellectuelle, pseudo-scientifique : une merde pure. Tous les journalistes « transmetteurs » (propagandistes) en sortent salis.