Choqué par les étudiants
par un téléspectateur pas d’accord (avec la pensée unique), 31/03/2018
(dernier ajout)

  Aux informations ces derniers jours, sur toutes les chaînes que j’ai vues, était relaté le scandale d’une bande cagoulée armée de bâtons attaquant un amphithéâtre étudiant en grève, avec complicité du professeur doyen, donc mis en examen avec sévère enquête gouvernementale contre lui (sur Internet : http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/29/violences-le-doyen-et-un-professeur-de-l-universite-de-droit-de-montpellier-suspendus_5277948_4401467.html ). Cette présentation était tellement systématique et univoque que je suis mal à l’aise et j’écris ici la pensée contraire, étouffée.

Les grévistes bloqueurs sont aussi des violents
  Que des étudiants fassent grève n’est pas gênant : ils cessent d’assister aux cours, pas sans salaire mais sans recevoir les cours qui leur auraient servi à bien répondre aux examens. Mais ce qui a eu lieu avec cette occupation d’amphi est très différent : il s’agissait de blocage, empêchant les non-grévistes d’assister au cours. Il s’agit là d’un acte de violence anti liberté individuelle, hélas commun (principe du « piquet de grève ») et incroyablement approuvé par les autorités, coupables à mon sens, complices des violents brimant les non-violents intimidés. Je n’approuve pas les bastonneurs en face mais considère que des méchants ont là tapé sur des méchants. Pas un mot à ce sujet à la télévision, silence, assourdissant (présupposant les grévistes angéliques et pleinement dans leur bon droit). C’est de la propagande pour le triomphe des colériques bloqueurs sur les travailleurs discrets, c’est une honte, absolue.
  Je lis sur Wikipedia, à « piquet de grève », que c’est une conséquence du principe démocratique, quand la majorité a voté la grève en assemblée générale. Je ne suis pas d’accord : 1/ Le principe démocratique au sens strict conduisait à ce que l’élu fasse tuer les candidats non élus (dans l’Italie de la Renaissance, sauf exil), et c’est une affreuse dictature comme une autre ; la seule moralité (altruiste) digne de ce nom est la démocratie libérale, respectant les minorités. Donc quand bien même les non-grévistes sont une minorité, ils méritent le respect et non le blocage intimidant, acte de violence anti-minorité. 2/ Par ailleurs, en démocratie, c’est la population générale qui décide, pas un groupuscule corporatiste, donc ce ne serait pas aux étudiants d’élire leur majorité bloqueuse mais ils devraient se soumettre au vote anti-bloqueur des non-étudiants très majoritaires dans la population. 3/ Si les étudiants n’ont rien compris au principe démocratique, ça confirme que ce sont des ânes ne méritant en rien les hautes fonctions auxquels ils prétendent, et qu’ils méritent plutôt moins que les humbles.

Les étudiants feraient mieux de se faire discrets
  Si les étudiants ne reçoivent pas de salaire, c’est qu’ils ne sont en rien productifs de bien-être pour la population : ils sont simplement bénéficiaires d’une portion des impôts exigés des gens sous menace policière et « judiciaire ». A mon avis, s’ils refusent de travailler, qu’ils ratent l’examen (sans aucune baisse de niveau à consentir), et que le redoublement leur soit interdit : qu’ils ne se fassent pas entretenir un an de plus à ne rien faire pour autrui. Et si on manque de diplômés, ce n’est pas grave : on embauchera des étrangers demandeurs au lieu des nationaux refuseurs. Ce sera une victoire du travail courageux sur la colère saboteuse.
  En ce qui concerne la fac de droit ici concernée, je pense que ces étudiants sont des pourris voulant gagner plein de fric avec la parodie de Justice de ce pays. Qu’ils finissent tous au chômage vengerait la population, brimée (j’ai ainsi été victime de procureure xénophobe et juge menteuse, dans une affaire d’adoption, et ces monstres étaient payées par mes impôts, rackettés sous la menace). Si en plus ils sont super-exigeants et en révolte, qu’on leur ôte toute perspective de carrière, nul besoin d’eux. Leurs désidératas n’ont pas à être exaucés à nos frais, sous leurs hurlements de colère qui plus est. En France, l’Université est gratuite, à la différence des USA où elle est payée par les parents, mais en quoi un célibataire sans enfant doit-il payer pour ces étudiants ne lui servant à rien ? La solidarité exige que les jeunes ne meurent pas de faim, mais pas qu’on leur paie des cours, des amphis et autres, alors : que ces petits salopiauds se mettent au travail, par exemple d’ouvrier agricole refusé par les nationaux (avec embauche massive d’étrangers). Ce n’est pas une jeunesse sympathique qui a été bastonnée à Montpellier mais des nantis puants, avides de privilèges toujours accrus, aux dépens d’innocents, rackettés par les gouvernants.
  On nous dit que les étudiants sont la richesse de ce pays, je le conteste. Il s’agit d’un coût énorme, dissocié des besoins. Les compétences sont acquérables par des employés travailleurs, sans besoin de parachuter de prétentieux hauts-diplômés exemptés du travail de peine. Voyant la nullité crasse des économistes, psychologues, sociologues, juristes, je dénie toute supériorité à ces parasites voleurs, certes rémunérés légalement par un système tout pourri.
  Ça soulage d’avoir répondu à la fausse unanimité des médias, super-débiles dépourvus d’intelligence critique – et certes émanant de ces milieux étudiants favorisés à tort, honteusement.
  J’ai moi-même été à l’université, 3 ans (sans jamais faire grève). Mais 99% de ce qu’on m’y a raconté (prétendu « savoir », à tort épistémologiquement pour des théories en instance de réfutation) ne me sert à rien dans mon travail scientifique, et le 1% qui reste était accessible par compagnonnage dans l’entreprise. (Et les grands chefs, davantage diplômés, ne comprennent rien à rien, ne montrant que de l'ambition et de la nullité). Le besoin d’université me parait donc environ nul. S’il se trouve que les traditions locales instaurent un passage par université pour travailler, pourquoi pas, mais que les étudiants s’estiment chanceux et fassent profil bas, au lieu de hurler leurs exigences et bloquer les quelques travailleurs parmi eux. Je ne suis pas d’avis de bastonner les grévistes, les fonctionnaires, les sionistes, les bellicistes qui nous font tuer, mais je constate hélas que le monde est dominé par des affreux. Je ne pars pas en révolution mais je râle, ici, en légitime défense.

-------------- Ajout 20/04/2018
Le blocage continue.
- Les télévisions maintenant avouent ce qui était caché préalablement : quand en Assemblée Générale, il y a mille votes pour le blocage et trois cents contre, c’est sur un nombre de trente mille étudiants… Ce qui n’est pas dit, mais c’est mon avis, c’est que pour se prétendre majorité, sur trente mille étudiants, il faudrait quinze mille voix… Mais non, ici comme ailleurs, une infime minorité saboteuse emmerde tout le monde, et la majorité silencieuse subit.
- Sur le principe (du blocage « antisélection »), je ne suis pas d'accord sur le "droit pour tous aux études supérieures de leur choix" (payées par le contribuable). S'il y a des besoins en emplois complexes, que l'on forme le nombre correspondant d'étudiants et pas davantage (ou "guère davantage" s'il y a des désistements en route ou un doute sur les prévisions de besoins futurs). Au contraire, cette université très chère forme des centaines de milliers de prétentieux inutiles escomptant gros salaire et refusant les métiers de peine ("je vaux mieux que ça : j'ai fait des études supérieures"). Non, ces étudiants ne font pas partie des humbles que je défends, mais des privilégiés que je condamne. Et facs de psycho, socio, lettres, droit, sciences-po : inutiles, poubelle (on a besoin de médecins, d'infirmières, d'ingénieurs, de techniciens, c'est tout), pas à entretenir avec cités u, resto u, profs chers payés, amphis énormes etc.

-------------- Ajout 09/05/2018
« C’est un droit » ?
Tandis que certaines facs continuent à être bloquées pour une durée illimitée, un étudiant interviewé l’autre jour disait que c’était « pour protester contre la sélection à l’entrée de l’université. Les études supérieures sont un droit pour tous. » Je ne comprends pas bien, dans la mesure où ces études sont payées par l’impôt. Tous les jeunes sont-ils en « droit » d’exiger qu’on ponctionne les travailleurs pour leur payer ce qu’ils veulent ? Et combien de temps ? Jusqu’à 40 ans ? Non, si mon avis comptait, je refuserais ce prétendu « droit » (en fait « réquisition »), mais tous les partis politiques l’acceptent plus ou moins, complices. A mon avis, s’il y a besoin de telle ou telle compétence pour que la société fonctionne, il est juste que cette société la paye, mais pas mille fois plus pour satisfaire les enfants gâtés refusant le travail immédiat. Ceci dit, le droit que je reconnais entièrement, c’est que des travailleurs se paient des compléments en cours du soir (et/ou par correspondance), si cela les intéresse personnellement (sans besoin social à combler), aucun problème.

-------------- Ajout 13/01/2019
Autre approche
   Réponse à un ami, sur la logique « performances dans la fonction publique » :
- Tu te trompes en arguant que je trouve admirable l’éducation nationale car elle produit de plus en plus de diplômés, c’est archi-faux : à mon avis, le niveau du bac d’aujourd’hui (pour les 17-18 ans) est à peu près celui du certificat d’études de mes grands-parents (pour les 10-11 ans). Le niveau requis s’est écroulé, et ça ne traduit aucun essor des performances. Je ne prétends pas que l’ancien système était idéal, je ne prétends pas que le super-luxe est bien préférable au premier prix, je constate simplement qu’on est (sans le dire, menteusement) passé d’un but « haut de gamme » à un but « bas de gamme ». En logique privée, ce n’est pas automatiquement compté comme gain en performances, il s’agit de viser une autre part du marché. [Au passage, je précise que j’ai été choqué, vers l’an 2005, par les étudiants Bac+2 méprisant l’employée sans Bac proche de la retraite, en fait bien meilleure qu’eux en Orthographe, Mathématiques et autres – même si je condamne l’usine à gaz de l’orthographe française, c’est un autre sujet].

-------------- Ajout 19/03/2019
Compléments imprévus
  Une dame (journaliste de presse écrite ?) disait à la télé l’autre jour (BFMTV 14/03/2019 ?) « je trouve bien le système américain d’études payantes : s’il faut faire un emprunt pour payer ses études, on ne fait pas n’importe quoi sans débouché, genre socio-psycho en France ». Intéressant, résolvant un des problèmes d’abus étudiant en France.
  Mais je ne suis pas très d’accord avec ce système d’universités chères, faisant que les enfants de riches deviennent normalement les riches de la génération suivante.
  Ça me rappelle un mot d’une gilet jaune renégate hier, quelque chose comme « au lieu de s’en prendre aux riches, les fainéants feraient mieux de bosser, leur vie serait meilleure après ». A mon avis, c’est une erreur : écouter des profs universitaires n’est en rien une grandeur besogneuse méritant richesse en retour ; quantité de nullards intégraux occupent les places de chefs au titre de leurs diplômes et ça me parait totalement immérité. Le travail de peine mériterait d’être davantage rétribué que celui de col blanc, fainéant en un sens, cette société fait tout le contraire mais je trouve ça injuste. Les étudiants se posent en candidats à privilège injuste, je les trouve moches.

-------------- Ajout 13/11/2019
"Précarité étudiante"
   J’entends aujourd’hui à la télévision française que des manifestations ont eu lieu contre la précarité étudiante, pointant que « 20% des étudiants sont sous le seuil de pauvreté ! ».
   Je ne comprends pas cette protestation, ou plutôt : je ne l’approuve pas (même si je la comprends au sens de cri « toujours davantage de sous pour nous ! »). Bien sûr qu’être étudiant (à son propre profit, pas au profit d’autrui), ce n’est pas une condition de salarié installé, en France, et c’est déjà une chance immense (pour les étudiants) que les études (publiques) soient quasiment gratuites, payées par la population rackettée. Certes, une amie venant du Vietnam communiste, nous disait qu’elle voulait « comme là-bas », faire « étudiante » comme métier, c’est un autre système qu’ici, et c’est misérable sans l’opulence du monde à performance de type entreprises privées. Si la population majoritairement ne s’engage pas sur la voie communiste, il n’y a donc aucun scandale surprenant à ce qu’être étudiant soit précaire matériellement (sauf parents riches).
   Le problème me parait autre : en France, les étudiants font ce qu’ils veulent, comme études, même sans aucun débouché en emploi, pourquoi cela (cet amusement) devrait-il être payé par les travailleurs de peine ? matraqués fiscalement…
   Je dénie que le statut étudiant soit la normalité pour tous les jeunes jusqu’à 25 ans, comme voulu par le premier ministre Jospin vers l’an 2000. A mon avis, il faut à peine davantage d’étudiants qu’il y a de postes professionnels correspondants à occuper. Alors oui, ce pourrait être payé, à rembourser par ces bénéficiaires quand cela aura débouché sur un travail à salaire un peu supérieur (en théorie, ou très supérieur avec la pourriture du système actuel surpayant les chefs cols blancs).
   Bref, je ne suis absolument pas d’accord pour crier contre la précarité étudiante : à mon avis, le problème est qu’il faut restreindre immensément le nombre d’étudiants, injuste. Le fait qu’il faille de l’immigration économique pour occuper les emplois non qualifiés de « femme de ménage » et « aide à la personne en EHPAD », signifie que ces tâches simples sont refusées par les jeunes français, se jugeant surdiplômés « trop bien » pour ça, vil travail, et cela me semble une injustice générale. C’est le travail humble, dont il y a besoin, qui est méritoire à mon avis.
   En n’allant pas dans le sens « tous hautement diplômés », je serai taxé d’être « de droite » et c’est totalement faux. Je suis d’accord pour dévaliser les patrons, les héritiers, les actionnaires, mais pour payer les travailleurs de peine courageux, pas les tranquilles « étudiants tous tranquillement assis ».
   Une autre chaîne dit que l’étudiant s’étant immolé par le feu en dénonçant par écrit la précarité étudiante… avait perdu sa bourse après son deuxième redoublement. Et je ne vois pas le scandale à ne pas financer par bourse automatique les étudiants en échec pour redoublement éternel (aux frais du contribuable, évitant aux bénéficiaires le travail de peine durement exercé par les payants rackettés).
   De même, j’ai entendu que s’étaient immolés par le feu beaucoup d’employés publics malmenés par les nouvelles directions exigeant un forcing de type privé. Je me sens concerné car j’avais prévu (avant d’être mis en invalidité pour prétendus troubles psychiatriques) de m’immoler par le feu sur mon lieu de travail, ainsi, mais pas pour dénoncer la dureté du travail privé d’un point de vue public français privilégié (avec micro-cadence type communiste et haut salaire type privé) : non, pour dénoncer l’escroquerie pseudo-scientifique en œuvre, mentant (selon logique marketing privée) pour voler les payeurs, trompés – mon salaire achetant mon silence, complice, déchirant.
   Pour ce qui est du drame d’un suicide, ce n’est pas à mépriser d’accord, simplement il n’y a pas à obéir à tel suicidé ayant exigé de coucher avec Miss Univers sinon il se tuerait, ou avoir à disposition dix mille doses de drogues sinon il se tuerait, etc. Des exigences idiotes ou inadmissibles peuvent être refusées, même si hélas cela conduit aussi certains au suicide. Quand je me suis tué parce que rejeté par celle que j’aimais, je n’ai pas exigé en 1979 que soit interdite la séduction féminine, puis en 1998 que soit puni l’échangisme faisant interner psychiatriquement les romantiques, je me tuais en fermant ma gueule. Une douleur personnelle est une douleur, mais le scandale général est toute autre chose.
   Oui, il y a des choses scandaleuses, inavouables, mais plein de cris illégitimes cachent les vrais problèmes, à mon avis.

-------------- Ajout 17/09/2020
Majorité
  Récemment à la télévision, il a été question de délinquants multirécidivistes de 16-17 ans, relâchés par la Justice au nom de « l’excuse de minorité » (la majorité étant à 18 ans depuis 1974 je crois, 21 ans auparavant). Or, visiblement, ces grands gaillards, enrichis par le trafic de drogue, et armés de mitraillettes, pour règlements de compte dans les luttes territoriales, ne sont plu’ du tout des enfants. Il a été question de remédier à cet abus (de laxisme judiciaire aveugle) en faisant passer l’âge de la majorité à 16 ans. Certains ont crié qu’à 16 ans, un jeune esprit n’est pas apte à voter aux élections, mais la réponse a été : si, les grèves scolaires et manifestations lycéennes « pour le climat » ont prouvé que les jeunes se sentent déjà à 16 ans très concernés par le bien commun.
  Je ne suis pas convaincu. (Du moins : je serais d’accord pour abaisser l’excuse de minorité de 18 à 16 ans, mais) les grèves et manifs lycéennes hurlantes ne m‘ont en rien paru admirables. Au contraire, elles ont montré que les jeunes gobaient les prétendues vérités scientistes et faisaient preuve d’intolérance envers les sagesses sceptiques, envers les prudences osant le doute. Et puis leur action a été un comportement d’enfants gâtés en pays avec chance d’école gratuite (payée par tous) qu’ils ont refusé, avec privilège de zéro conséquence, en situation d’abaissement du niveau et de « compréhension » tolérant leur nullité scolaire, avec diplômes à la clé, et mépris injuste envers les anciennes générations, pas promues ainsi, et refus des travaux pénibles au nom de « je vaux mieux que ça ». Oh, non, cette jeunesse ne me parait en rien admirable, hautement respectable, non.
  Bien sûr que tel ou tel jeune peut être très estimable, je ne fais pas de racisme/groupisme anti-jeunes, mais l’argument des manifs lycéennes « pour le climat » me parait totalement erroné.
  (Au passage, j'ai employé ici un sens moderne du mot "étudiant", qui n'est plu' comme de mon temps "post-Bac" mais "adolescent scolarisé".)

-------------- Ajout 29/01/2022
Incroyable plaidoyer pour l’université non professionnalisante
   J’ai aperçu avant-hier une nouvelle pour moi choquante, venant de MSN/Marianne : « "L’université n’a jamais eu pour vocation de professionnaliser" : un doyen de fac répond à Macron » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/l-universit%C3%A9-n-a-jamais-eu-pour-vocation-de-professionnaliser-un-doyen-de-fac-r%C3%A9pond-%C3%A0-macron/ar-AATczmF?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « Le 13 janvier, le président de la République appelait à une université forte (…), considérant que l’université n’avait cessé de s’occuper de la démocratisation de l’enseignement supérieur et de la gestion de masse, les grandes écoles étant, quant à elles, vouées à former les élites. Il veut professionnaliser, lutter contre un prétendu modèle systémique de l’université, et ne plus ouvrir des filières sans perspective qui conduisent à un investissement à perte. »
--> Je ne suis pas du tout d’accord (avec Macron) que les grandes écoles forment les élites : elles ne forment que de prétentieux abrutis multipliant les erreurs graves, en méprisant les petites gens plus lucides qu’eux, c’est une calamité, ou une « élite en pourriture » (intégrale). Quant à l’université, son label « supérieur » est usurpé, n’étant en général qu’un lieu où ingurgiter des tonnes de choses sans rien comprendre, et avec immense fierté, sans raison.
• « Vision libérale et matérialiste du monde s’il en est – comme si toute œuvre humaine devait être un investissement rentable, et comme si tout "service public" appelait un contre-don – la pensée d’Emmanuel Macron sur l’université est criante d’une méconnaissance abyssale de cette dernière, et d’une volonté mortifère de faussement américaniser notre système d’enseignement supérieur. »
--> Je ne considère pas du tout l’université comme une œuvre grandiose mais comme une verrue, de pourriture auto-satisfaite, de privilégiés abusant des finances publiques. Le rédacteur de l’article, lui, est orienté « fausse gauche » pro-fonctionnaires oisifs se faisant plaisir en rackettant fiscalement le secteur productif, je trouve ça honteux.
• « "L’université n’a jamais eu pour vocation de professionnaliser." »
--> Au contraire, j’ai été diplômé par une branche professionnalisante de l’université française, Diplôme Universitaire de Technologie (en fait : Technique). Cela avait un sens pour s’insérer rapidement dans le marché du travail, être utile à sa famille (en n’étant plu’ à charge) et à la société dans son ensemble (en n’étant plu’ subventionné). Hélas, l’IUT n’était qu’une toute petite branche de l’Université, hyper-travailleuse, quand l’essentiel de l’Université était des grands cours magistraux en amphithéâtre, sans débouché professionnel, conduisant affreusement au chômage insatisfait de jeunes se croyant au top, alors qu’ils sont nuls en apport à autrui.
• « Passons sur le processus de rentabilisation du service public observable depuis l’ère pré-macronienne et sur lequel tant de choses ont été écrites, et centrons nos propos sur ce qu’est une université. »
--> Au contraire (absolu), je juge que le prétendu « service public » manque de rentabilité, ses agents refusant systématiquement l’effort (constant normalement dans le monde privé), se comportant comme enfants gâtés pourris à ressources illimitées : le déficit public chronique, la dette sempiternellement croissante, à rembourser par nos enfants et petits-enfants ? Ceux-ci auront raison de nous maudire pour irresponsabilité crasse et égoïsme vertigineux, ayant manqué de bon sens le plus élémentaire, en se prétendant à tort « supérieur ».
   Certes, la rentabilisation n’est pas forcément partout financière, l’Etat peut offrir ponctuellement un service à tous sans le réserver aux riches, mais pour cela il doit faire des profits ailleurs, et globalement être équilibré, viable économiquement, sinon cela mérite la faillite. Le fait d’écrire les lois ne devrait pas écarter la logique, élémentaire, par des passe-droits exorbitants (avant la catastrophe, pouvant être bien pire après).
   De plus, je ne comprends pas le principe : la scolarité (université comprise) prend en école maternelle des bébés immatures, à peine autonomes pour les gestes de vie quotidienne et, à l’autre bout, que doit-elle délivrer ? Des adultes « formés », pour s’insérer dans la société active. La fin du parcours est donc naturellement une professionnalisation, pas des blablas distrayants (payés par l’impôt !). Quand le premier ministre socialiste Jospin a décidé (d’abaisser le niveau pour) 90% de classe d’âge ayant le Bac, ça voulait dire 90% d’une classe d’âge admis à l’université, mais pas pour se distraire : non, pour se former. Donc oui, au contraire de cet auteur, je juge que la professionnalisation par l’université semble obligatoire. Peut-être une université changée, c’est possible, mais les études post-bac doivent professionnaliser.
• « Cette entité dont on pourrait croire, pour les plus critiques et conservateurs, qu’elle est peuplée de sociologues aux cheveux longs tout droit sortis des couloirs nanterriens de 1968, est en réalité une institution extrêmement complexe et vivante ; il s’agit d’un monde dont l’activité, à savoir la connaissance, n’a d’autre fin qu’elle-même. Et la finalité de ce monde conduit les étudiants qui viennent s’y délecter à (…) une vie intellectuelle contemplative. »
--> Non, l’activité de l’université n’est pas la connaissance objective. Puisqu’il y a des sceptiques comme moi, déniant toute connaissance (arguments épistémologiques à l’appui), ceux qui s’affirment détenteurs de LA connaissance me semblent des escrocs, des « fiers-à-tort » encore une fois, des parasites volant l’argent public (pour eux-mêmes et leurs étudiants).
   Quant à dire que les étudiants sont des inactifs en contemplation oisive, ça me semble un coupable héritage du monde aristocratique puis bourgeois, ménageant à ses jeunes (enfants gâtés) des années oisives (zéro effort, du moins intellectuel, avec vraisemblable frénésie physique côté sexuel échangiste)… Non, il n’est en rien juste que 90% d’une classe d’âge soit dirigé vers cela, en rackettant les travailleurs pour payer ça. C’est une honte absolue (si on a suffisamment d’intellect pour envisager des objections, ce qui n’est pas le cas de cet universitaire auto-contemplatif).
• « Non, n’en déplaise à ceux qui veulent traverser la rue pour trouver un travail, l’université n’a jamais eu pour vocation de professionnaliser. Les universités médiévales formaient à la rhétorique, à la grammaire, à la théologie ; rien de professionnalisant à court terme puisqu’il s’agissait déjà de filières sans perspective, uniquement de formations dont la vocation était l’élévation des esprits. »
--> Oui, c’est cela, c’est une survivance de l’ancien régime, à riches privilégiés oisifs, dominant le peuple travailleur méprisé. Mais je n’appelle pas ça « magnifique tradition », plutôt « honte coupable » (hélas persistante, de la part de pourris salauds voleurs, légaux hélas).
• « N’est-ce pas aussi pendant la Terreur que l’on supprima les universités et que l’on vit poindre les grandes écoles ? Signe des temps ? BTS, écoles de commerce, "grandes écoles" ont une finalité propre car ces établissements visent des cœurs de métiers spécifiques, mais l’université est, comme son nom l’indique, une communauté, et une communauté qui tend à l’universalité des savoirs. »
--> Les prétendus savoirs ne sont pas du tout universels mais relatifs à ceux qui y croient, avant leur évacuation comme « erreurs passées » (fixisme, éther, géocentrisme, mécanique newtonienne, ADN déterminant tout, etc.). L’université ne fait qu’informer des consensus actuels, sans le comprendre, ce qui est grave, aveugle, et intellectuellement déficient (au contraire total de « supérieur »).
   Les diplômés de grandes écoles n’ont de supérieur que leur fierté, leur (fausse) prétention à la supériorité. La plupart sont nuls et ne clament que des âneries. Mais, contrairement à Macron, mon propos n’est nullement « l’Université c’est médiocre, les Grandes Ecoles c’est bien », je juge que ces deux voies sont des pourritures pour « fiers à tort » déficients en intelligence critique.
• « Le discours erroné du président qui consiste à lier "grandes écoles" et "élites" est significatif d’une déformation intellectuelle qui nie le savoir et la connaissance pour ne favoriser que la productivité. Qu’appelle-t-on "l’élite" ? S’il s’agit d’une classe de décideurs "préformatés" – le jury de l’ENA dénonce ce travers depuis de nombreuses années – alors, oui, ce sont les grandes écoles qui les créent. S’il s’agit, en revanche, des savants, des connaisseurs, des penseurs, de ceux qui sont persuadés que la construction du savoir et la transmission de celui-ci favorisent la liberté de chacun, et de ceux qui viennent, convaincus de cela, recevoir à la source du savoir celui qui y est enseigné, alors, ce sont bien les universités qui forment les élites. »
--> Je trouve puant d’orgueil injustifié cette autosatisfaction jouissive de prétendus connaisseurs, ne connaissant que des théories en instance de réfutation, d’objectivité par supérieure au Coran ou Petit Livre Rouge de Mao. Ils prétendent détenir le savoir, ils se prétendent élites, ils puent… (de mauvaise foi ou pire : de bêtise sincère).
• « (…) En revanche, notre dernier prix Nobel français de chimie est une universitaire, notre dernier prix Nobel de physique est aussi un universitaire, tout comme celui d’économie et celui de médecine. »
--> Les nominations aux Prix Nobel me paraissent tellement subjectives et partisanes qu’elles semblent incarner le piston vainqueur bien davantage que la valeur personnelle d’apports. Notamment, le fait qu’il y ait un Prix Nobel de Littérature, pour des auteurs connus de la plupart des jurés seulement via imparfaites traductions, montre que c’est une reconnaissance de célébrité, aucunement d’apport objectif à l’humanité. J’ai apporté des choses colossales à l’humanité, en mathématiques et logique/climatologie, mais jamais je ne serais récompensé de Prix Nobel, réservé aux gens réputés de la caste au pouvoir, mondialement, interdit aux « fous littéraires », considérés ne pas avoir le droit de parler publiquement. Alors… la classe d’emploi des pistonnés décorés n’a absolument aucune valeur démonstrative.
• « Se pose alors la question de savoir si l’élite est constituée de détenteurs d’un pouvoir institutionnel ou d’un savoir à destinée universelle. Vouloir transformer les universités en une institution qui ne comprendrait que des filières à perspectives, c’est sélectionner une partie de la connaissance humaine qui serait « utile », c’est-à-dire rentable, et rejeter tout le reste. C’est lier l’esprit humain à une cause finale qui ne procéderait que de la productivité, et c’est donc emprisonner cet esprit en rendant superflue une partie de l’être. »
--> Je trouve ça insultant de bêtise militante : en quoi l’Université Coranique de La Mecque est-elle universelle ? (sa valeur est totalement nulle aux yeux des incroyants jugeant : « le Coran, j’y crois pas »). Idem pour universités hébraïques (Jérusalem etc.) avec le Talmud et universités chrétiennes (catholique de Paris, protestante d’Afrique Centrale, etc.) avec les Evangiles. Il s’agit de royaumes auto-satisfaits de croyants s’affirmant supérieurs et à savoir de valeur universelle (en interdisant la contestation, sans argument).
• « Nous nous approchons ici de la définition du totalitarisme que donnait Hannah Arendt. Nier une partie du savoir, c’est nier une partie de l’humanité, et c’est nier sa capacité d’user de son libre arbitre. »
--> Pas du tout, c’est presque l’exact contraire ! Le libre arbitre est nié par les thèses positivistes affirmant que tout est déterminé scientifiquement et que la Science future apportera le Savoir absolu démontrant trompeuse la croyance au libre arbitre. Non que je sois d’accord avec cette affirmation/croyance, mais le bla-bla ici déversé est clairement n’importe quoi, oubliant les objections énormes, ou les cachant malhonnêtement, ce qui est encore pire.
• « Là, efficience et science s’affrontent ; là, libéralisme et liberté se combattent. Nous en convenons, un cours de philosophie sur les présocratiques ne "professionnalisera" pas dans l’immédiat, tout comme une filière en littérature médiévale ne permettra pas de parvenir à une professionnalisation instantanée comme CEO ou Global manager. Il n’y a pas de résultat matériel immédiat à dispenser ou recevoir un enseignement sur le courant Nabi. »
--> J’ignorais totalement ce qu’est le courant Nabi et Wikipédia m’explique que c’est un mouvement de peintres non réalistes vers 1888-1908. Je juge ça aussi nul qu’un « enseignement sur les buts en coups-francs marqués par Michel Platini vers 1976-87 », sujet jugé vil par les universitaires imbéciles, dénommant « savoir » les détails sans importance universelle de tel ou tel truc. Les deux tableaux Nabi montrés par Wikipédia, je ne les trouve pas beaux du tout, si on me les offrait gratuitement, je les mettrais à la déchetterie, sincèrement, sauf si des spéculateurs idiots chiffrent leur valeur en millions d’Euros (mieux dans ma poche qu’à la poubelle).
   Ceci dit, je dénie que CEO et Global Manager soient des outils magnifiques de professionnalisation, je ne sais même pas de quoi il s’agit, et Internet dénie qu’il s’agit de logiciels ou écoles. En tout cas, par expérience professionnelle, je sais que les managers formés au managériat sont totalement incompétents, maîtrisant peut-être des logiciels de programmation de projet mais nuls en inventivité, en créativité, avec eux seulement les boîtes seraient en faillite totale, n’ayant rien à vendre (ni créé ni fabriqué).
   Enfin, un « cours de philosophie sur les présocratiques » me parait tout le contraire d’un savoir. Celui qui recevra ce cours, sans avoir lu les textes sources, affirmera connaître alors qu’il ne dispose que de ouï-dire (à contenus aussi variable que le nombre de profs pouvant aborder ce sujet). Et celui qui a lu tous les textes sources serait en position de contester le prof n’en ayant lu que quelques-uns, prétendant à tort au savoir universel. Idem pour la littérature médiévale.
   Par ailleurs, il est coupable de dire qu’il n’y a pas professionnalisation sans « professionnalisation instantanée ». L’IUT que j’ai suivi nous donnait plein d’informations (contestables, c’est un autre sujet) sans savoir lesquelles seraient utiles à chacun dans son premier métier, ou l’ensemble de ses métiers futurs. Il y avait une partie « Travaux Pratiques » apprenant les gestes techniques indispensables aux métiers (divers relevant de cette branche) et une partie « background » (ou « fond ») donnant des éléments pouvant être utiles un jour, de manière peu prévisible et relative aux individus (comme les mathématiques pour moi, ayant ensuite prouvé faux plein de théorèmes et de normes qualité). Il ne s’agissait absolument pas de former des abrutis répétant des recettes « vues à l’université » (et affirmées constituer Le Savoir) mais des individus à richesse de fond leur permettant de s’adapter aux futures techniques, aux problématiques imprévues.
   Autre point : il n'est pas "incroyable" que libéralisme s'oppose à liberté, il suffit que les prétendus libéraux s'affirment à tort champions de la liberté, c'est de la routine quotidienne. Ainsi, en France 1990, la "démocratie libérale" a accouché d'une indertiction de liberté d'opinion (loi Gayssot, "validée" par les escrocs de la Cour Européenne des Droits de l'Homme), ainsi en 2021 Emmanuel Macron s'affirmant champion du libérlaisme s'est-il avéré un dictateur féroce pour imposer ses choix personnels en écrabouillant sévèrement les gens d'avis différent, au sujet de l'innocuité d'un vaccin covid pas encore étudié. Bref, le mensonge en matière de liberté est immensément habituel (et pas du tout dénoncé par les universitaires), pas du tout incroyable.
• « Pour autant, il s’agit d’une partie du savoir, et si ce dernier n’est plus transmis, que restera-t-il ? Le marché et ses lois. En cherchant une prétendue richesse matérielle, on appauvrit au fond l’humanité. "L’université est un temple du savoir et, conséquemment, un temple de la liberté." »
--> C’est du bla-bla infâme agitant des grands mots n’importe comment. Je ne suis en rien macronien fan d’économie libérale ou néo-libérale. Je dénie le prétendu savoir et je dénie tout autant les prétendues lois du marché (et toute la prétendue « science économique », expliquant a posteriori mais inapte à prévoir, ce n’est pas scientifique).
   De plus, d'après mon expérience, le savoir est le contraire absolu de la Liberté, au contraire de ce qui est ici clamé sans argument ni exemple. Le prétendu savoir sacralise des croyances comme indubitables, criminalisant (ou déclarant irrationnel) le doute à leur égard, martyrisant la liberté de pensée à ce sujet. Exemple : depuis 1990 en France, le dogme de la Shoah est imposé sous peine de prison, au nom du Savoir Historique (en refusant ou punissant les témoignages discordants, les philosophies non réalistes, etc.). Liberté ? Non, bla-bla super-débile plutôt, avec la jouissance d’être dans le camp des non-poursuivis, dominateurs (pourris). Sans loi ni prison, l'assimilation de savoir à liberté est tout autant contestable, le mot populaire en la matière étant "cesse de rêver, il n'y a rien à imaginer, on sait tout sur ce sujet", donc savoir est bien contraire de liberté, pas du tout synonyme.
• « (…) C’est d’ailleurs pour cela que la liberté académique est le fondement d’une recherche libre et non guidée par des intérêts pécuniaires, et que cette recherche a besoin de confiance en ceux qui la font vivre et qui doivent, en conséquence, être sélectionnés sur la base de leurs compétences et non sur leur capacité à créer du profit ou, pire, sur leur posture politique. »
--> La prétendue compétence me parait très discutable. Dans le monde de l’entreprise, la compétence est habituellement jugée selon les diplômes universitaires acquis, or ceux-ci sont des témoins de capacité en récitation (de vieux trucs admis à l’époque, éventuellement périmés). Et je n’ai jamais vu de diplômes ou certificats en « capacité à créer du profit », concept peut-être propre aux écoles de commerce mais s’il n’y avait que des commerciaux (et pas d’inventeurs de produits), ce serait la ruine.
   Quant à la Recherche des professeurs universitaires (mi-enseignants mi-chercheurs), elle inclut les délires sur des machins littéraires du Moyen-Âge ou autre, dont l’intérêt pour la collectivité est immensément discutable, mais payés par l’impôt sans discussion, c’est très injuste. Certes il n’y a pas d’intérêt que financier, mais les appels à la « liberté » ne sont pas convaincants, venant comme d’enfants gâtés pourris, exigeant d’être pays à étudier ce qu’ils veulent et avec zéro obligation de résultats. Ça me semble un abus total. Même si ça n’a rien à voir avec la partie enseignement (professionnalisant ou non) de l’université.
• « L’université, temple du savoir, temple de la liberté, temple de la transmission et de l’éveil des esprits, est, comme le rappelait la Conférence des présidents d’universités, une collectivité intellectuelle, porteuse d’une culture savante, une communauté humaine. »
--> Je n’aurais rien contre cette collectivité faisant tel truc ou un autre, si elle se finançait toute seule, ou si elle était financée par ses membres/adeptes, gagnant leur vie par ailleurs en étant utiles à autrui, mais que ce soit un truc payé par l’impôt réquisitionné sous menace armée, je trouve ça monstrueux, odieux, super-idiot et prétentieux à tort.
• « Ce n’est pas une entité malléable au gré des aléas économiques et des velléités du marché. Alors, opposer universités et grandes écoles à quelques semaines des présidentielles, n’est-ce pas, pour le président en exercice, s’assurer du soutien de son potentiel électorat, s’assurer que la remise en cause d’une institution qui vise à rendre libre soit soutenue par ceux qui, bulletins en main et yeux sur l’urne, pensent qu’ils sont ceux qui réussissent quand les autres ne sont rien ?" »
--> Je ne suis ni Macron, ni macronien, et mon point de vue n’est nullement de glorifier les grandes écoles. Simplement, je serais d’avis de fermer la majorité des universités (notamment sociologie, psychologie, histoire, etc.) et de mettre les jeunes au travail, sans leur financer des années de baise oisive en écoutant vaguement de profs prétentieux racontant n’importe quoi. Les grandes écoles seraient fermables pareillement, en réinventant des écoles utiles favorisant la créativité et la rigueur précise plutôt que la récitation sub-débile de montagnes de trucs douteux. Quant au mépris du peuple par les fausses élites, il est odieux tant venant de l’université que des grandes écoles. En tout cas, le prétendu drame du chômage me semble dû à l’université, produisant des millions de fiers refuseurs des travaux pénibles, considérés sans le dire comme à réserver aux immigrés (en France, Royaume-Uni, USA, etc.). Cette civilisation de fiers enfants gâtés mérite de s’écrouler, et qu’elle n’ait pas vu ses fautes est très lamentable, très nul, le contraire absolu de supérieur ou universel.