Scandale du fait affirmé à tort indubitable
Démontage d’un faux argumentaire réaliste tout pourri
Par Leumantèrma Lonettes, 04-06/05/2021
Introduction
Notes de lecture
Bilan
(Ajout 1)
(Ajout 2) Vidéo qui aurait pu mieux traiter le sujet "savoir/croire", mais hélas… (--> ma destruction de la fausse rationnalité scientifique)
(Ajout 3) Eléments de logique pure
(Ajout 4) Précision
(Ajout 5) Autre vidéo décevante
(Ajout 6) Savoir publicitaire
(Ajout 7) Côté philosophie
(Ajout 8) Reprise logique
(Ajout 9) Autres scepticismes
(Ajout 10) Relativisme, dans un autre livre
(Ajout 11) Critique de Descartes supplémentaire
(Ajout 12) Volet aéronautico-historique
(Ajout 13) Fausse critique historique
(Ajout dernier en date)

Introduction :
   Après avoir démoli un livre s’acharnant idiotement contre les dits complotistes, après avoir apprécié l’ouvrage « Gouverner c’est mentir », j’ai été informé par Amazon de la disponibilité du livre « Le fait en question » par Guillaume Lecointre et al. (Editions de l’Aube 2019, fondation Jean Jaurès), semblant faire référence neutre sur le sujet. Je l’ai finalement acheté d’occasion chez Rakuten, moins cher, mais je vais ici le démolir en petits morceaux, tant il est abusif, malhonnête intellectuellement, pur outil de propagande pour la soumission aux dominants. La télévision disait (sur un autre sujet) que la Fondation Jean Jaurès est un « think tank de gauche », donc elle devrait être en faveur des humbles contre les riches dominants, alors que cela va être l’exact contraire : fausse gauche de centre droit, bourgeoise bobo anti-peuple (se disant anti-populiste), anti sagesse sceptique populaire (ce que je peux consolider mathématiquement et philosophiquement en logique sceptique argumentée).

Notes de Lecture :
- Pages 8-9 : L’auteur de ce passage affirme que l’opinion est une liberté personnelle, la connaissance est un bien public acquis collectivement par des méthodes précises et partagées. --> Mon avis : quand la connaissance prétendue précédemment est reconnue fausse, changée, il s’avère que la précision prétendue n’était en rien exactitude et que le partage glorifié était un lamentable partage d’erreur… La sagesse serait d’envisager l’erreur partout tout le temps, au lieu d’affirmer qu’il y a vérité partout tout le temps, en devant parfois concéder qu’ici ou là il y a eu mensonge total (ce qui pourrait être le cas partout s’il était autorisé de l’envisager).
- Page 13 : Avant de dire que les compteurs Linky sont faussement accusés, l’auteur du chapitre écrit « la réduction de notre consommation énergétique est une nécessité pour la survie de la planète ». --> Mon avis : c’est une contradiction totale : balancer sans preuve telle diabolisation des compteurs Linky n’est pas plus idiot/arbitraire/dénué-de-preuve que d’affirmer que la planète va mourir si nous ne réduisons pas notre consommation énergétique. Un slogan alarmiste n’est en rien un argument, cela vaut pour les ennemis de l’auteur comme pour lui-même (théoriquement, si la logique gouvernait et pas le bla-bla affirmatif en ayant le monopole de la plume).
- Page 14 : Mon avis : à propos de la réticence populaire à accepter les compteurs Linky, ce que ne comprend pas l’auteur stupide mathématiquement, c’est que la sagesse n’est ni la délirante affirmation que tel danger extraterrestre est prouvé caché, ni la bêtise officielle clamant que le zéro-danger est prouvé. En statistique, on ne peut que rejeter l’hypothèse nulle normale, on ne prouve jamais (sur échantillon) le zéro risque, il peut n’y avoir que « pas de conclusion » ou « moins de danger que tel chiffre envisagé ». La validation par non-significativité est une faute logique, confondant risques de première et seconde espèce, s’enthousiasmant de petit risque d’erreur sans dire que c’est risque en refus alors que ce qu’on fait est une acceptation, renvoyant à d’autres risques même pas calculés. Et plus on diminue le risque prétendu de se tromper, plus on accepte du mauvais, c’est une aberration logique pas seulement une faute mathématique. Bref, la sage routine est « on ne sait pas (le danger, là) », cet ouvrage prétentieux de propagande pour les autorités menteuses ne fait pas mieux (en prévention de l’imbécilité) que les complotistes certifiant certain tel poison diabolique caché.
- Pages 15-16 : La question des fausses nouvelles croissantes est attribuée à la hausse du complotisme, croyance aberrante comme « il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale ». --> Mon avis : je dirais au contraire qu’affirmer cela faux tient du mensonge outrancier. En effet, les USA maîtres du monde (et les Antilles européennes) n’ont en rien été rendus aux Amérindiens survivants quand Israël a été rendu aux Juifos survivants (la loi du monde n'est en rien l'équité de réparation historique mais spécifiquement le triomphe du sionisme et de ses supporters surarmés). Et puis les dirigeants et journalistes occidentaux ont boycotté la conférence ONU Durban 2 devant dénoncer l’apartheid anti-palestinien. Et puis en France 2019 (avant la pause covid19), les faux représentants du peuple français (trahisseurs de référendum etc.) préparaient le vote d’une loi criminalisant l’opinion antisioniste, appelant terroriste le massacre raciste de Der Yassin ayant fait fuir les Palestiniens (interdits de retour depuis sous peine de mort sans jugement, avec l’approbation unanime de nos dirigeants, soupçonnant leurs peuples choqués d’être « antisémites »)… Et puis il y a les grands cris pour la liberté totale à la Charlie Hebdo insultant en rigolant l’Islam antisioniste, avec condamnation de Dieudonné osant se moquer pareillement du judaïsme sioniste. En face, chez ceux clamant que ce n’est pas vrai : zéro argument, que l’insulte diabolisatrice. J’ai affaire à des auteurs menteurs propagandistes alliés au pouvoir dominant, avec zéro pensée honnête. C’est affligeant. (Enfin, c'est jouer sur les mots : la domination sioniste est outrancière mais affichée en clair, ce n'est en rien un complot secret, sauf qu'il est interdit et puni d'oser l'envisager donc ce n'est habituellement pas dit, implicite mais certes pas clamé, alors : que le mot "complot" s'applique ou non est très discutable, mais le problème tu est énormissime, donnant à tuer les populations occidentales sans leur demander leur avis).
- Page 16 : Le manque de confiance dans les partis politiques, les médias, est interprété comme chute pour la place du savoir et de la science dans la société entre 1999 et 2019. --> Mon avis : c’est faux, la trahison du référendum de 2005 par les parlementaires et partis politiques (et médias ne hurlant nullement au scandale antidémocratique) a ruiné la crédibilité des élus, en fait nullement représentants des électeurs mais menteurs actifs méprisant le peuple, à tort (puisqu’ils sont moins honnêtes que lui). Ça n’a aucun rapport avec la science et le savoir, l’amalgame est ici idiot, stupide ou menteur. Par ailleurs, ma génération a eu scolairement le cerveau lavé par un endoctrinement à croire sans preuve (le prétendu savoir, les prétendus scientifiques), j’ai résisté et je me suis enfui loin de viser l’enrichissement maximum dans ce système pourri, pour m’enterrer au bas de l’échelle sociale, commandé (dans l’industrie) par des idiots profonds ne comprenant rien à rien, mais prétendant au savoir, à la science. Il est immensément bénéfique que ces prétentieux escrocs intellectuellement minables tendent à tomber de leur piédestal. L’auteur lu ici leur ressemble, est-ce que les suivants seront pareils dans ce livre avec une douzaine d'auteurs ?
- Page 20 : L’ennemi est désigné : ceux qui s’opposent à la légitimité des instances représentatives élues, élues au terme de débat rationnel. --> Mon avis : c’est une honte, oublieuse des mensonges avérés de ces élus et candidats. Ma génération n’oubliera jamais le vol par Mitterrand des voix lycéennes masculines via la réduction à 6 mois du service militaire, point « oublié » une fois élu, qu’y a t-t-il de rationnel à cette pourriture menteuse ? Décidant ensuite d’abolir la peine de mort contre l’avis populaire au nom de la majorité « démocratique » (mais pas du peuple). Une honte selon moi, une perfection selon l’auteur pourri.
- Page 22 : La science est définie comme ensemble de connaissances objectives, fiables parce que vérifiables grâce à des procédures testées. --> Mon avis : c’est faux, la science ne me convint pas, donc n’est pas objective (convainquant chacun). La plupart de ses lois sont validées logiquement à tort par non-significativité en profitant des marges d’erreur. C’est abusif en termes de vérité, c’est certes choisissable par des fans partisans mais c’est scandaleux quand c’est imposé comme vérité prétendue.
- Page 22 encore : Il est dit que les (des ?) instances publiques ont pour charge de garantir la fiabilité des connaissances, ou d’information. --> Mon avis : c’est faux, l’école endoctrine, les élus et médias mentent, détestant simplement qu’on les prouve en faute. J’ai prouvé que les instances de certification françaises et internationales (sous dominance étasunienne) sont en faute concernant les produits « validés » de mon entreprise et… j’ai été mis en invalidité pour « raison psychiatrique ». Ce n’est pas du tout que ma démonstration a été invalidée, absolument pas, c’est que chut, il ne faut pas le dire, « tout le monde fait comme ça », si j’en souffre, c’est dit anomalie mentale… L’honnêteté est totalement ailleurs, internée ou emprisonnée (ou achetée pour silence avec rente d’invalidité)…
- Page 23 : De grands mots sont lâchés : les auteurs (et leurs alliés) ont le monopole de la science, de la raison, de l’esprit critique, de l’honnêteté intellectuelle. --> Mon avis : ça semble mal parti puisqu’ils montrent l’exact contraire. Quelle est la preuve qu’ils ont raison ? Ben, ils l’affirment, paf, ça me rabat le caquet, hein ? Non, c’est nullissime de prétention usurpée, menteuse crasse.
- Page 25 : Pré-conclusion semble-t-il : quelle que soit la discipline, un fait nait d’une théorie validée et collectivement vérifiée par une méthodologie éprouvée. --> Ça me parait totalement abusif, les théories acceptées sont en instance de réfutation expérimentale sans valeur de vérité indéniable. Par ailleurs la validation à tort est la grande routine dans l’industrie, avec complicité (ou stupidité) des autorités. Enfin, il est faux que les gens vérifient, l’école/université nous a appris à croire sans preuve, ce qui est une honte en matière de logique et crédibilité vraie.
- Page 25 encore : Il est annoncé que « le fait émane de l’activité intellectuelle collective humaine ». --> Mon avis : ça rappelle l’objectivité prétendue par intersubjectivité. C’est simplement mal pensé : si je rêve (et il n’y a aucune preuve du contraire), autrui n’est qu’une marionnette et ne confirme en rien la véracité d’un fait apparent, onirique. J’ai démoli de A à Z les verbiages cartésiens prétendant prouver le contraire, avec des tonnes d’illogismes et arbitraires imposés sous la menace intolérante.
- Page 25 enfin : il est visé dans ce livre de nobles causes : « ne pas faire de faute de logique, ne pas utiliser d’argument d’autorité ». --> Mon avis : cela invaliderait les 25 pages jusqu’ici donc c’est une prétention menteuse. La logique flingue l’obligation de réalisme donc de croire le prétendu fait, ce livre (tel qu'il se présente jusqu'ici) n’aurait pas été écrit si ces principes étaient sincèrement suivis.
- Page 26 : « Affirmons que le fait est une manifestation du monde réel ». --> Mon avis : c’est abusif, où a-t-il été démontré qu’un réel existe (que je ne passe pas de rêve en rêve) ? Je connais hélas la réponse : la psychiatrie « soigne » qui ose poser la question, se rebeller contre l’affirmation parachutée illogiquement.
- Page 26 encore : Le but du livre est de « faire une sorte de typologie du mensonge ». --> Mon avis : c’est mal parti, avec plein d’arbitraires parachutés qui sont affirmés vrais sans envisager/tolérer d’objection. Mensonge prétendant dénoncer « le mensonge » (de quiconque pense différemment, ou pire : prouve l’erreur des auteurs, sacrilège !).
- Page 28 : il est affirmé que le fait n’est pas (en physique) le résultat d’expérience mais l’ensemble hypothèse + expériences + résultats, et si c’est accepté pour publication (en revue avec comité de lecture), cela devient un fait scientifique. --> Mon avis : c’est faux, entre autres choses parce qu’il faut qu’une expérience soit reproduite par une autre équipe indépendante pour que les résultats soient crus (si concordants et pas infirmés). Par ailleurs, à mon travail j’ai lu une publication dont la conclusion était totalement fausse, mal pensée, simplement publiée parce que le sujet était biochimique et que les relecteurs en la matière sont (apparemment, compréhensiblement) aussi nuls en maths que l’auteur, le statut de pareille publication est « l’erreur totale », « l’affirmation 100% erronée », en rien de rien « la vérité indubitable, scientifique », « le fait indubitable ».
- Page 28 encore : l’auteur affirme que l’origine anthropique du réchauffement climatique est un fait scientifique. --> Mon avis : je n’y crois pas une seconde, et j’ai des arguments alors que l’auteur n’en donne rigoureusement aucun. En quoi une expérience de laboratoire pourrait-elle prouver un phénomène mondial ? Envisager une analogie n’est en rien donner une preuve. Une corrélation ne prouve en rien une relation de cause à effet (possibilité de tiers facteur commun, de causalité inverse, de coïncidence, etc.). Toute autre hypothèse a-t-elle été prouvée fausse ? Pourquoi affirmer que l’hypothèse « cause inconnue » est invalide ? L’auteur balance ses prétendues vérités avec une crédibilité pire que nulle.
- Page 29 : l’auteur affirme avoir prouvé que l’édifice des faits scientifiques est digne de confiance. --> Mon avis : quelle est la preuve de ceci ? Il l’affirme ? C’est tout, c’est archinul, insultant la raison, prenant la direction opposée à l’intelligence critique. Soumission à l’autorité (prétendue, avec abus d’autorité).
- Page 30 : l’auteur affirme qu’un sondage auprès des climatologues indique la crédibilité d’un fait. --> Mon avis : c’est une interprétation carrément fausse pour un recensement de croyances (chez des serviles diplômés comme réciteurs).
- Page 30 encore : l’auteur affirme que le degré de certitude des faits scientifiques affirmés est chiffré. -> Mon avis : Je le conteste entièrement, ne serait-ce que par l’hypothèse du rêve qui fait de sa probabilité une conditionnelle et non absolue (la vraie valeur globale étant totalement inconnue puisque la probabilité de non-rêve est indéterminée). Prétendre connaitre p(B/A) ne donne pas accès à p(B) si p(A) est totalement inconnue.
- Page 31 : L’auteur dit qu’il ne faut pas tomber dans le doute systématique. --> Mon avis : pourquoi ce refus ? où y a-t-il un argument ? Si j’affirme catégoriquement le contraire, pareillement au nom de mon bon vouloir, ça annule le truc, relativisant ça comme choix reposant sur rien.
- Page 32 : l’auteur affirme qu’il faut faire un effort pour sortir du scepticisme radical. --> Mon avis : pourquoi ? pourquoi fuir la sagesse du doute ? Au contraire, Descartes a parfaitement tout démoli par le doute, il s’est totalement planté dans la reconstruction, qui n’a jamais été faite. Donc on en reste là, en toute honnêteté. L’auteur est malhonnête ? pas moi.
- Pages 33-34 : le pendule de Foucault est dit preuve terrestre de fait astronomique montrée à chacun. --> Mon avis : c’est faux, car un résultat ne vaut pas preuve si n’ont en rien été prouvées fausses toutes les autres explications envisageables, là examinées en rien (surtout par le visiteur incompétent appelé à admirer La Vérité prétendue, prouvée en rien à lui-même). Une compatibilité entre hypothèse et résultat vaut plausibilité non démentie, pas du tout preuve écrasant la concurrence. Faute de logique, faute de pensée (non-pensée réciteuse admiratrice des trucs affirmés grandioses par les autorités, la propagande). L’intelligence est ailleurs, désolé.
- Page 37 : il est mentionné les faits conduisant à révolution scientifique, preuve d’exigence (intellectuelle ?). --> Mon avis : c’est du bla-bla, car les révisions de théories dominantes prouvent que le prétendu prouvé ne l’était pas mais était faux, ce qui peut arriver après-demain au nouveau prétendu prouvé. L’exigence de la raison est de l’envisager, pas de croire aux prétendues preuves, prétentions abusives.
- Pages 39-42 : l’auteur dit qu’en médecine, tout fait est statistique, par exemple « la cigarette favorise le cancer du poumon » (avec « preuve incontestable »). --> Mon avis : ce que je connais des statistiques est qu’il s’agit d’une entreprise de mensonge organisé, cela ne vaut en rien de rien preuve incontestable. C’est du bla-bla interprétatif à la mode littéraire prétendue scientifique de manière très contestable. Concernant cigarette et cancer du poumon, où a-t-il été prouvé que ce n’est pas le pré-cancer qui augmente l’appétence de la cigarette ? où a-t-il été prouvé que ce n’est pas l’indétectable virus machin qui entraine envie de tabac et cancer ? Le fait affirmé est faux : c’est une interprétation volontariste prouvée en rien. Certes, dans l’absolu, on pourrait faire une expérience imposant tabac à la moitié d’un échantillon sain, et vérifiant que ce sous-groupe a davantage de cancer que celui à fumée sans tabac, mais les lois de bioéthique interdisent ce genre d’expérience. Quant à tester sur des animaux, rien ne prouve qu’il y a identité des phénomènes inter-espèces, raison pour laquelle les tests de toxicité sur animal interdisent l’emploi d’une seule espèce, pour minimiser l’erreur de conclusion par extrapolation erronée, documentée par exemple dramatique.
- Pages 42-44 est abordé « l’EBM », « médecine basée sur les faits », fondée sur la comparaison entre échantillons tirés au hasard. --> Mon avis : le hasard ne garantit en rien la représentativité d’un échantillon. Certes cela tend à éviter les biais systématiques mais sans rien garantir. Si on réplique des essais ainsi au hasard, la réponse (moyenne, extrêmes) n’est habituellement pas la même, ce qui prouve que cela ne conduit pas à La Vérité mais à une médiocre estimation, à incertitude diminuant avec l’effectif. Si dans l’échantillon de mille personnes employé, il n’y avait pas d’hypertendu chauve à yeux verts et carie dentaire, peut-être qu’il sera affirmé « pour toute la population » ce qui est totalement faux pour ce sous-groupe-là, non perçu comme particulier. L’échantillonnage au hasard est une usine à affirmations erronées, ne percevant pas la source des problèmes particuliers, au nom d’un principe « tous a priori semblables » (hors paramètres surveillés, contrôlés) qui peut être faux. Les pré-études « essais cliniques » prétendent ainsi prouver avant que la pharmaco-vigilance sur la population entière après coup révèle fréquemment des problèmes pas vus sur échantillons interprétés statistiquement (avec erreur que je disais prévisible, car c’est mal pensé), problèmes affirmés (à tort) « prouvés inexistants, c’est un fait ». Et bien non, c’était faux, je le disais mais les autorités couvrent l’arnaque organisée. Peut-être que c’est utilitairement un moindre-mal faute de mieux, choisissable tel, mais affirmer qu’il y a fait incontestable, c’est une faute totale. La contestation est la raison, le dénier est une insulte à la raison, en clamant menteusement le contraire, comme ici (avec moult milliards d’euros/dollars à la clé, yeah). Bandits.
- Page 45 : en journalisme, le fait nécessite croisement des sources. --> Mon avis : c’est mal pensé, car plusieurs sources peuvent être erronées dans le même sens, ce qui ne produit nullement de la Vérité mais une convergence, peut-être dans l’erreur. En mathématique, j’ai prouvé faux un théorème (prétendu), enseigné à l’université ici et à l’autre bout de la planète, et confirmé par des livres dans des domaines très différents comme pétrochimie et microbiologie, avec confirmation aussi par divers logiciels concurrents, de pays différents. Oui, mais ça décline une source erronée, tradition fautive, et la réflexion mathématique prouve que c’est totalement faux, multiplier les sources conduirait à dire (comme « démocratiquement », ou « statistiquement à plus de 95% ») que telle est la vérité, même si c’est une erreur. Un « fait » bâti sur cette technique débile ne vaut rien de rien. Désolé. Autre approche : la divinité de Jésus serait un fait en croisant 100/100 sources en France 1750, et la divinité du Coran serait un fait en croisant 100/100 sources en Iran 2020, mais… peut-être que c’est faux, et il est un fait que les deux sont faux en croisant 100/100 sources chinoises. On peut appeler ça méthode conventionnelle, adoptable plutôt que de croire directement un texte isolé, mais affirmer que cela confère l’incontestabilité est une faute lourde.
- Page 47 est mentionnée la méthode journalistique d’exiger réponse aux « 5 W » (en anglais) : qui ? quoi ? quand ? où ? pourquoi ? --> Mon avis : ce n’est pas du tout convaincant, car s’il faut connaître le pourquoi obligatoirement pour relater un prétendu fait, plein d’évènements seraient passés sous silence. Sauf à raconter n’importe quoi imaginatif, mais cela dément le caractère incontestable du prétendu fait (par opposition à la fake news ou infox). Exemple : un incendie éclate et tue le président de la République, faut-il le taire tant que n’a pas été éclairci « pourquoi cet incendie s’est produit », avec éventuellement cinq ans d’enquête (deux ans avant première ébauche de conclusion hypothétique) ? ça parait idiot, mal pensé encore une fois.
- Page 49, la logique de fait journalistique est un peu tempérée, acceptant de répondre « on ne sait pas » au pourquoi, et disant qu’un journaliste ne parle jamais d’infos fiables et que l’objectivité n’est jamais atteinte. --> Mon avis : ces éléments vont dans le bon sens (relativiste et sceptique), mais cela dément l’idée générale de ce livre selon laquelle le fait est un savoir indubitable.
- Pages 51-52, l’auteur envisage qu’il y a des faits cachés, inaccessibles sans longue enquête couteuse, et le journalisme moderne pourrait se limiter à dire les choses publiques en évitant les fake news. --> Mon avis : là encore, ça semble un élément de sagesse, mais cela revient à dire que les prétendus faits, de surface, masquent les faits cachés, principaux, ce qui ruine à mon avis le principe de crédibilité journalistique (quoique cela explique ce que l’on voit dans les médias).
- Pages53-60, l’auteur dit que le recueil de « traces sociales » constitue « ce qu’on appelle fait en sociologie ». --> Mon avis : je ne vois aucune raison de croire à pareil prétendu fait, forme de bla-bla me semblant très subjectif avec zéro force de conviction.
- Page 61, l’auteur dit « on vise le dépassement du danger du subjectivisme par le tamis du travail collectif ». --> Mon avis : cela me parait idiot, car cela ferait qu’un leader charismatique produirait par sa capacité d’entrainement une valeur de vérité. Peut-être en élection de point de vue préféré, mais ça n’a rien à voir avec la valeur de vérité. Un dissident anormal peut avoir raison contre le collectif majoritaire, en matière de vérité (mathématique dans mon cas cité plus tôt).
- Page 64, l’auteur (chef de file du livre entier) écrit « dans le monde réel, il existe bien des régularités perçues par tous les humains de la même façon ». --> Mon avis : c’est là claironner un parti-pris réaliste, totalement contestable. Jusqu’à preuve du contraire, peut-être que l’Univers est mon passage de rêve en rêve, sans « humains » percevant, simples marionnettes faisant semblant, sans réel si c’est le nom du monde commun partagé par divers êtres pensants. Cet auteur péremptoire clame son opinion différente, et je m’en contrefous, je lui accorde une valeur nulle en crédibilité. Il est mal parti pour me faire gober son incontestabilité des prétendus faits, puisque refusant de réfléchir aux questions de base (doute cartésien irrésolu).
- Page 64 encore, l’auteur écrit « un projet universaliste de connaissance collective et rationnelle, qui donne le sens nécessaire à une simple manifestation pour qu’elle devienne un "fait scientifique" ». --> Mon avis : où est la preuve de l’existence d’autrui ? donc « connaissance rationnelle et collective » est contradictoire, c’est en renonçant à la raison pour croire n’importe quoi n’importe comment que l’auteur bâtit son projet. Sa prétention est insupportable dans ce contexte, déchiffré. Comme Descartes, il échoue à fonder la science mais la considère déjà établie pour prétendre l’établir, faute logique de circularité (nulle comme « j’ai raison puisque j’ai raison »).
- Page 65, l’auteur écrit « compte tenu de la théorie générale de la chimie (…) je sais qu’un morceau de granit (…) ». --> Mon avis : c’est une illustration ridiculement flagrante de l’erreur générale de ce livre (et de l’enseignement scientifique, universitaire inclus). En effet, gober des théories affirmées Vérités avec bâton et carotte (mauvaises notes et diplôme) conduit à croire, en appelant savoir cette croyance, totalement à tort puisque les théories ne m’ont en rien été prouvées. J’ai connu ce drame en 1978, l’année juste avant ma première mort : les mathématiques en seconde « C » devenaient soudain immensément ardues, de quoi s’agissait-il ? Au lieu de nous balancer des « on démontre que… Croyez-le ! Appliquez-le ! », le programme super-ambitieux entendait absolument tout démontrer. Notre professeur Monsieur Trille couvrait des tableaux entiers d’écritures et on ramait à noter tout ça par écrit, avec plusieurs tiers de tableau en retard, sans rien comprendre. Un jour mon camarade Patrice L. à l’esprit apparemment de rapidité fulgurante a objecté « monsieur il y a un truc que je comprends pas, là » (alors que nous autres étions totalement largués, immensément en retard de notation, inaptes à chercher à comprendre) et le prof s’est fâché alors : « Mais vous n’êtes pas ici pour comprendre : vous comprendrez en relisant à la maison ! ». Or presque immédiatement, avec les premiers exercices à la maison, nous avons tous compris (et admis comme évident) qu’il ne fallait regarder que le résultat final encadré, suivre le raisonnement démonstratif n’ayant rigoureusement aucun intérêt pour répondre comme demandé, pour obtenir des bonnes notes au contrôle ultérieur. Bref, même si « démonstration » nous était parait-il donnée, personne ne l’examinait en rien, il était seulement exigé que nous la recopions en cours, même sans rien y comprendre. Les formules (ou « théories » en sciences expérimentales) étaient ainsi gobées sans qu’elles aient été démontrées indubitables à notre raison. Quel gâchis… mais les prétentieux pouvaient clamer « je sais que… c’est prouvé ! » quand bien même ils auraient été en totale incapacité de prouver eux-mêmes cette démonstration. Ecole de récitation se prétendant école de raison, à tort. C’est grave. Et moi je faisais la course aux bonnes notes et à la position de numéro 1, je n’ai pas eu le recul de dire « stop, ça ne va pas, c’est mal pensé, je refuse ce système débilitant », en me croyant à tort brillant (en bonnes notes, pas en raison du tout).
- Page 66, « le scoop, ce n’est pas l’objet lui-même » (humérus humain en strate très antérieure à l’humanité selon la science) « mais les connaissances environnantes qui le rendent inattendu ou incongru. » --> Mon avis : le mot « connaissance » est erroné, il s’agit de croyances se prétendant connaissances. Du moins prétendues telles par professeurs prétentieux sévères punitifs et achetant approbation par bons points ou félicitations, diplômés pour avoir eux-mêmes récité ce que disaient leurs propres professeurs. C’est de la récitation de type théologique (d’une chapelle ou d’une autre, contradictoire), ça a une valeur de vérité nulle. Croire savoir c’est croire ce n’est pas savoir.
- Page 67 : « Ces choses n’existent pas uniquement parce que nous les regardons ou les conceptualisons. » --> Mon avis : cela ne devrait nullement faire l’objet d’affirmation catégorique prétendue imparable. C’est un point de vue philosophique actuellement dominant dont j’ai oublié le nom (matérialisme ?) par opposition à l’idéalisme (ou un des nombreux sens donné à ce terme), qui affirmait aussi péremptoirement le contraire : par exemple « le soleil n’existerait pas s’il n’y avait pas de vie terrestre pour le percevoir (le soleil est une impression pas un objet indépendant, il n’y a pas de Dieu pour regarder le spectacle sans spectateur) ». Points de vue. Mais les idiots nient les avis autres pour prétendre détenir le seul vrai, c’est archinul (et certes « cartésien », hélas).
- Page 67 aussi, puisque les faits scientifiques sont révisables, les scientifiques préfèrent à la notion de « vérité » celle de « fiabilité ». --> Mon avis : c’est du bla-bla, car quand ce qui était affirmé vrai est révisé, c’est reconnu faux, donc ayant été affirmé vrai (ou/et fiable) totalement à tort. C’était « cru », simplement, c’était une croyance erronée, prétendue à tort savoir, savoir vrai ou savoir fiable dans les deux cas c’était un jugement faux, se prétendant à tort solide écrasant les avis opposés, injustement.
- Page 67 encore, l’auteur clame que, puisque la recherche scientifique se fait partiellement avec de l’argent public, ne pas croire personnellement la science c’est faire passer l’intérêt personnel avant l’intérêt général pour « imposer à tous ce qui nous est intime. Ce n’est certainement pas dans l’esprit de notre démocratie républicaine. » --> Mon avis : je suis effaré par cette mauvaise foi outrancière. Les budgets de recherche scientifique publique ne sont en rien décidés par référendum, mais par la fausse élite menteuse au pouvoir (à micro-variantes faisant semblant de se détester pour les élections). Et la liberté de pensée individuelle serait abolie par l’obligation de soumission au dogme des scientifiques, non élus et prétendant incarner le bien général ? C’est risible ou absurde. Enfin, c’est le principe de la république, fausse démocratie antipopuliste, anti-peuple, à bourgeoisie gouvernant en méprisant les humbles gens et leur résistance sceptique à la propagande débile. L’auteur est typiquement un bobo « de gauche », fausse gauche méprisant le bas peuple pour incarner elle les plus hautes valeurs « pour tous ». C’est non seulement idiot contradictoire mais immoral, anti-altruiste. Enfin, si l’auteur n’est pas bobo socialiste, il est peut-être communiste apparatchik méprisant le vrai prolétariat. C’est une mauvaise farce, une lamentable prétention à donner des leçons. Par ailleurs, j’observe que la recherche publique est souvent extrêmement nulle et productrice de très peu ou rien, le « je-m’en-foutisme » étant le principe fonctionnaire (ou communiste vécu de l’intérieur) en se prétendant « pas assez payés, manquant de moyens » sans rien fournir en performances en échange, « à bas les cadences infernales ». Que ces gens exigent d’être aux commandes de la pensée juste est une honte. Leur seul argument est la menace d’opprobre, loi du plus fort écrasant le faible, même davantage judicieux que l’écraseur. Horrible. Enfin, dire à haute voix qu'on ne se soumet pas au dogme prétendu public, c'est une demande de tolérance vis à vis de la déviance, il est totalement faux de prétendre que c'est là une requête dictatoriale d'imposer à tous son avis personnel. Accusation diffamatoire sub-débile, et super-fière donneuse de leçons, totalement à tort. Je souffre, à lire cette merde immonde, je continue, tant pis, courage...
- Pages 69-70, il est expliqué qu’en droit, les faits sont les faits avoués et les faits cachés. --> Mon avis : la vraie situation me parait différente, parmi les faits prétendus, il y a les véridiques et les mensonges. Qu’un juge tranche, avec ou sans de prétendus experts, me parait un abus de pouvoir caractérisé. J’ai été victime d’une juge affirmant un mensonge (faux fait-prétendu) en guise de jugement sans nous avoir interrogés et sans preuve aucune que ses délires personnels affirmés vérité vraie indéniable, après mensonge de la procureure salope. Et jugesse comme procureure ne sont « évidemment » pas poursuivables pour rendre compte de leur absence d’arguments, c’est un système intégralement pourri, d’abus de pouvoir sans sanction (en France, à magistrats non élus, contrairement aux USA je crois).
- Pages 73-77, sont mentionnés des faits modifiés, truqués, pour que soit appliquée la meilleure réponse juridique. --> Mon avis : il me parait étrange de corriger une mauvaise loi en faisant semblant que les faits soient différents de ce qu’ils ont été, il serait plus juste de corriger la loi incorrecte. Et des faits sciemment truqués, avec apparence officielle secrètement menteuse, cela ruine l’idée que les faits sont indéniables, par opposition aux fake news. Au contraire, les prétendus faits seraient le royaume du mensonge caché.
- Pages 79-81, il est opposé la tradition française prenant les faits historiques pour incontestables sauf mauvaise foi, et la tendance anglosaxonne disant que les historiens sont des romanciers racontant à leur façon, contestable. --> Mon avis : je suis (anormalement ici) d’accord avec l’opinion dite anglosaxonne, mais celle-ci est illégale en France punie de 2 ans de prison et amende énorme, au titre de la haine antisémite (!!), puisque douter de la Shoah est ainsi pire qu’une hérésie et affirmée crime de droit commun. Effarant mais véridique, est-ce que ce sera reconnu plus loin ?
- Page 82 : « nous n’acceptons pas qu’on mette en doute la réalité de certains faits, comme l’existence des chambres à gaz ; (…) certains faits sont incontestables » --> Mon avis : ce « nous » est faux, il ne me contient en rien, ou bien il désigne « mes collègues et moi » pour l’auteur, jugeant légitime sa dictature contre l’intelligence critique osant le doute (cartésien par exemple). C’est un aveu de dictature stupide, illogique, abus de pouvoir caractérisé. En détail, il y aurait mille choses à discuter : les chambres à gaz en question ne sont pas celles de stérilisation de cotons-tiges bio en 2020, ce n’est pas dit mais cela se rapporte à la loi Gayssot interdisant de douter de la Shoah 1940-45 (en effaçant/approuvant le génocide amérindien ayant fondé les USA alliés/adorés de nos dirigeants). Or celle-ci est affirmée sans preuve, en niant plein de témoignages (livre de Viktor Frankl notamment) et faits contradictoires (grand nombre de survivants après plusieurs années en camps prétendus d’extermination), c’est le royaume de l’illogisme partisan, armé de police et prison pour combattre l’intelligence critique en face, quelle horreur. D’ex-collègues à moi ont visité Auschwitz avec le Comité d’Entreprise et ils ont peut-être vu des chambres à gaz, mais quelle preuve leur a été donnée qu’il s’agissait de dispositifs tueurs de vivants et non décontamineurs de cadavres ? (dans nos laboratoires, la stérilisation biannuelle employait aussi du gaz dangereux ou mortel, sans exterminer personne, au contraire c’était un outil sanitaire). L’affirmation péremptoire diabolisant le doute remplace l’argument en débat contradictoire, interdit ici. Non, ne surtout pas réfléchir, l‘auteur comme les législateurs ne l’acceptent pas. Ils se comportent en mix savant d’Hitler et Staline, en matière d’intolérance armée sans argument, c’est effarant d’illogisme et immoralité. En prétendant « évidemment » à l’incontestabilité, ça fait partie des bases dictatoriales, contre la raison, la logique, l’honnêteté. Le tableau que je vois, c’est que de prétendus sachants méprisent, sans preuve de leur savoir, le bas peuple sceptique à très juste titre. Scandale pas vu ici, pas compris, stupidement.
- Page 85 : « La qualification de ʺfaitʺ (…) revendique la vérité, ou si l’on préfère la non-réfutabilité d’une affirmation. » --> Mon avis : l’auteur est ici pris en flagrant délit d’arbitraire illogique. Il affirme détenir le vrai si l’avis différent ne réfute pas, donc ne prouve pas la fausseté, alors qu’il peut en logique pure y avoir doute, ne prouvant ni vrai ni faux, ce qui ne donne en rien victoire au prétendu vrai et défaite au « on ne sait pas ». Eh bien non, si on ne sait pas, on ne sait pas, et seule une démarche dictatoriale dominatrice s’auto-attribue le triomphe, imposant au camp adverse la charge de la preuve, en s’en dispensant évidemment soi-même. Injustice, malhonnêteté, c’est une honte, pas avouée, pas perçue, par bêtise ou bien par mensonge méprisant le lecteur ?
- Page 85-86, « Jean-Claude Schmitt (…) à juste titre, car sa démonstration est irréfutable ». --> Mon avis : n’ayant nullement lu ladite démonstration, je l’envisage non-probante, ça ne signifie pas la prouver fausse avec faute incontestable, mais affirmant abusivement un prétendu vrai indéniable là où un doute subsiste. Dans le genre d’irréfutable clamé, je viens de lire que les centaines de décimales de pi gravées au Palais de la Découverte, « prodigieuses irréfutables », ont donné lieu à une couteuse regravure car le dernier quart a ensuite été prouvé faux. Affirmer que quelque chose est irréfutable possède une valeur de persuasion très exactement nulle (sauf abus d’autorité), seule la démonstration elle-même peut prétendre convaincre honnêtement, le reste est de la croyance ou du fanatisme envers le star-system, logiquement nul (mais certes inculqué par le lycée, de mon temps).
- Page 88 : « la cohérence des indices prouve la vérité des conclusions que tire l’historien ». --> Mon avis : ça me parait faux, ou affreusement biaisé en pratique. Il suffit en effet de rejeter certains indices gênants, ne s’intégrant pas au tableau prétendu vérité, pour que tous ceux conservés convergent prodigieusement en cohérence totale. Ça ne prouve pas du tout la vérité mais la machination frauduleuse. Dans un domaine non historique, j’ai ainsi lu (dans un magazine de vulgarisation scientifique grand-public) que le trou dans la couche d’ozone a été découvert avec vingt ans de retard, car tous les indices qui le montraient étaient éliminés automatiquement comme « valeurs aberrantes », confortant donc la théorie normale du « tout va bien », démenti par les mesures incohérentes, mais puisqu’elles étaient classées artefacts non-significatifs, la cohérence rassurante était affirmée prouvée, à tort. Jusqu’à ce qu’il reste tellement peu de valeurs acceptables que l’édifice menteur (prétendu scientifique) s’est écroulé, révélant une catastrophe vieille de vingt ans et affirmée prouvée-fausse chiffres à l’appui jusqu’à la veille. En matière historique, j’ai lu l’ouvrage « mon village à l’heure allemande, revisité », dont l’auteur raconte son témoignage contestant le dogme sur la Shoah, dont il a fait part au célèbre chasseur de nazis Klarsfeld, réputé expert tout connaissant sur la question, et… il n’a jamais reçu la moindre réponse, mettre à la poubelle les indices prouvant faux le roman dominant, cela suffit à maintenir triomphant le mensonge prétendu vérité ; ce vieil auteur est décédé de vieillesse maintenant, c’est tout bénéfice pour ceux ayant enterré son témoignage démentant la cohérence prétendue incontestable. Si j’étais vraiment paranoïaque, j’envisagerais que son décès n’est pas médical mais « avancé » par le Mossad ou les Services Secrets français au service actif (discret) de la loi Gayssot sacralisant la Shoah.
- Page 89 : « Si la superposition des courbes des prix du blé au XVIIIe siècle et des courbes de natalité et de mortalité conduit à des conclusions certaines, en règle générale, une corrélation n’est pas une causalité. » --> Mon avis : c’est partiellement juste et partiellement faux. Oui une corrélation n’implique en rien une causalité, il y a bien d’autres explications possibles. Mais quant à cette histoire de blé et naissance, il est faux de l’affirmer certaine puisque je n’en suis pas certain, moi, et je me contrefous que ses partisans clament être certains, s’ils n’ont pas d’argument pour me convaincre. Ici, un fan crédule a gobé l’affirmation que c’était certain, mais quelles sont les preuves qu’il a fait preuve d’examen critique ? Aucune, non, c’est pratique pour clamer avoir raison, à tort. Illogisme et malhonnêteté : pourriture intellectuelle et morale…
- Page 98 : « l’histoire n’est pas une science ». --> Mon avis : je suis aussi d’avis que l’histoire n’est pas une science, de même que les autres prétendues « sciences humaines », sans pouvoir prédictif faute de lois découvertes. Mais j’ai entendu dire qu’officiellement en France à l’Université l’Histoire fait partie intégrante des sciences humaines, et je m’étonne que ce livre clame le contraire, sans argument encore une fois.
- Page 99 : « en philosophie (…) Prendre soin de sa pensée pour agir lucidement suppose alors qu’on sache distinguer le vrai du faux, le réel de l’imaginaire, le jugement de fait du jugement de valeur. » --> Mon avis : Je ne comprends pas cette affirmation, clamant (sans preuve aucune) que pareil projet est possible, atteignable, en disant crotte au pessimisme sceptique, sans argument ici encore. On va voir ce que va en dire l’auteur, mais je me tiens prêt à le casser sévèrement.
- Page 103 : « la propriété essentielle d’une chose, H2O par exemple, composition de l’eau, vérifiable par électrolyse ». --> Mon avis : cela me semble presque entièrement faux. L’électrolyse de l’eau (production d’oxygène et hydrogène quand on applique un courant électrique de telle force entre deux électrodes plongées dans l’eau ne prouve en rien que la composition de l’eau est H2O, cela pourrait être H2O2 comme l’eau oxygénée ou H3O ou SiOH etc. et puis il y a les sels minéraux, la matière organique présente à l’état de traces (microbes, poussières, …). Produire de l’oxygène et de l’hydrogène, c’est produire de l’oxygène et de l’hydrogène sans rien vérifier de plus, et sans expliquer pourquoi cela ne se passe pas à certaines valeurs électriques. D’accord pour dire que c’est un « indice allant dans le sens de confirmer que », mais ce n’est en rien une preuve excluant toute autre explication. Faute logique, et philosophique, l’auteur est très mal parti. (Je ne me souviens plu' exactement de la leçon scolaire sur l'électrolyse mais je crois deviner que l'électrolyse ne se produit pas sur l'eau pure à forte résistivité, il faut rendre l'eau électriquement conductrice, avec ions ajoutés, et ce n'est pas du tout un truc pur donnant simplement H+2O, mais une conclusion imaginée en défalquant d'une certaine façon les artefacts obligatoires ajoutés pour prétendre que la conclusion aurait été valide même sans eux. Hum, peu convainquant si on ose l'intelligence critique, le doute. Le vocable scientifique "Cela nous semble suggèrer que" [= opinion] n'est pas du tout la clameur fanatique scientiste "Cela prouve incontestablement que" [= "vérité scientifique", fait]).
- Page 103 encore : « L’existence d’un agent libre, conscient, capable de choisir, même s’il subit des influences, invalide tout déterminisme mécaniste. » --> Mon avis : je ne suis nullement déterministe mécaniste, mais cette prétendue invalidation est une faute de pensée. Il n’y a aucunement preuve, mais décision d’interprétation en tant qu’opinion préférée. Le projet positiviste du 19e siècle, ai-je entendu dire, était de tout expliquer des choix humains par les sciences psychologie, sociologie, sur base biologie, chimie, physique ; ce projet n’a pas réussi, mais le déclarer impossible par principe n’est en rien une affirmation prouvée éternelle, valide par principe. Autrefois, la météorologie était dite imprévisible donc forcément conséquence des choix divins, et puis l’essor des mesures, des modèles, des simulations informatisées, a conduit a grandement améliorer le pronostic déterministe des faits futurs, sans perfection à ce stade, mais ça ne « prouve » en rien que c’est par nature impossible. La théorie du chaos envisage que ce soit effectivement impossible sur durée conséquente à grande échelle, mais c’est une théorie, pas un fait indéniable prouvé éternellement vrai sans exception. En sens inverse, l’ouvrage « ce que Dieu veut », de « Nouvelle Spiritualité » affirme que Dieu est tout, donc la liberté humaine pourrait être illusion, ne faisant qu’accomplir ce qu’a décidé Dieu. Il y a mille éventualités possibles, clamer que le choix d’une précise est évident ne l’est pas, s’avère donc contradictoire, mal pensé.
- Page 104 : « Réel est le fait qui existe effectivement. Possible (…) Contingent (…) nécessaire (…) ». --> Mon avis : je ne suis pas d’accord, car rien ne prouve qu’il existe un réel non onirique, jusqu’ici. Le doute cartésien n’a été « vaincu » que par illogisme, arbitraire et menaces implicites (envers incroyants passibles de bûcher), c’est totalement nul en pouvoir de conviction logique, cet auteur-ci a lui aussi oublié de réfléchir, au départ, pour partir du milieu sans aucune base solide mais en affirmant néanmoins, à tort.
- Page 105, au sujet de César ayant finalement décidé de franchir telle rivière interdite : « Comme on sait, il décide de franchir, et il franchit. Ce fait est désormais bien réel. » --> Mon avis : c’est faux, ce n’est pas « on sait » mais « on croit » (si on fait confiance aux professeurs ou conteurs ou chansonniers), et ce n’est en rien prouvé réel puisque rien ne certifie que César a existé, que l’an untel a existé sur Terre, etc. Affirmer crédulement n’est en rien prouver, certifier. Erreur de pensée, disqualifiant le prétendu philosophe qui écrit là, usurpateur dépourvu de sagesse, d’intelligence critique (comme la plupart des autres, voire tous, apparemment).
- Page 106-107 : discussion sur la contradiction de Dieu bon et tout puissant, mais inventant le Mal tout en le condamnant. Citant Leibniz en 1710. --> Mon avis : oui, c’est intéressant, j’ai réinventé la question tout seul sans lire Leibniz, mais le bla-bla ad hoc peut tout enrober, tout prétendre « justifier » d’un point de vue croyant peu intéressé par la logique pure, qui d’ailleurs intègre très imparfaitement la notion de « bon » et de « mal ». En lecture "rêve mien éternel", c'est aussi remis en question : le moi rêveur qui crée ce monde peut y inventer des méchants, non par méchanceté mais pour me donner par contraste le rôle de gentil.
- Page 108 : « interpréter la trajectoire des planètes, et partant définit bien un fait, dont la réalité objective est démontrée. » --> Mon avis : c’est totalement faux, mal pensé, abusif. La trajectoire des prétendues planètes parle d’apparences possiblement oniriques, non-réelles, et la question du rêve (mon rêve, présent) n’a aucunement été tranchée, recevant encore moins de preuve démontrée (le discours de la méthode étant un torchon illogique, sans correction valide depuis). L’auteur oublie de douter, puis il s’émerveille qu’il n’y a aucun doute, c’est profondément idiot, pas sage, pas philosophique. Vol de titre et de salaire, de droits d’auteur. Evidemment, de pareils imbéciles sont publiés et applaudis, quand les penseurs dérangeants sont dirigés vers traitement psychiatrique… C’est affligeant de bêtise triomphante. Appeler cela philosophie est une farce, un mensonge.
- Page 110 : « ainsi la loi de la chute des corps (e = ½ gt²) peut faire l’objet d’une démonstration expérimentale. » --> Mon avis : c’est faux, scientiste, idiot. Obtenir des mesures proches d’un modèle ne prouve en rien que la loi est la vérité (absolue éternelle), les petites différences étant dues aux incertitudes de mesure. C’est une interprétation, une opinion, pas une démonstration prouvée. Qui plus est, l’épreuve expérimentale peut être onirique (tant que n’a nullement été invalidée l’hypothèse de mon rêve) avec un résultat en forme de n’importe quoi, au bon gré du moi rêveur, ce qui ne prouve rigoureusement rien en matière de possible et d’impossible quant à la chute des corps. Par ailleurs, la loi liant e, g, t, n’est pas claire, g étant une prétendue constante pas évidente (nulle en apesanteur spatiale, etc.), t étant le temps affirmé régulier sans preuve (contredit par le vécu « une minute passe trop vite quand on est pressé, trop lentement quand on attend douloureusement »), e n’étant pas l’énergie mais la position (souvent dite z ou y ou x, plutôt) qui est une apparence, pas prouvée réelle (il n’a pas été prouvé que le réel existe, même). Quant à l’emploi du facteur ½, très précisément, il prête à sourire dans la mesure où l’équation dépend des unités : si t est exprimé en minutes ou en lunes ce n’est pas le multiplicateur 0,5000 qui donne la valeur mais un autre. Certes, cela vient de l’intégration de la vitesse v=gt, qui fait apparaitre ce facteur ½, mais j’ai oublié la démonstration de cette loi sur les intégrales donc je n’y crois pas présentement, ça semble affaire de croyance, de souvenir (possiblement erroné, j’en ai l’expérience, à en croire le vécu présentement remémoré). Par ailleurs, la loi v=gt qui fonde la prétendue loi de chute des corps s’exprime sous la forme g=v/t=constante, sans avoir prouvé qu’il ne s’agit pas d’un g(t) ou g(v) ou g(v,t) variable selon les valeurs prises par les autres grandeurs. Effectuer des mesures t et v puis porter sur un graphique v/t peut donner un nuage très proche d’une horizontale, mais cela ne vaut pas mathématiquement l’égalité à une constante pile, à la milliardième décimale près. Donc la validation de g = constante (ici en ce moment, qui plus est) est une « validation par non-significativité des micro-écarts observés (par exemple ±0,1%), et c’est une faute logique : on ne prouve pas que la loi est violée (preuve à tel risque de première espèce), donc la vraie conclusion est « pas de conclusion », puisqu’on n’a pas éliminé les hypothèses alternatives (avec tel risque de seconde espèce), même pas formulées. (La coutume en sciences industrielles est cette malhonnête validation par non significativité, affirmant prouvée une perfection à tel risque près, risque en refus, alors qu’on accepte, ce qui rend hors sujet le risque invoqué, et le vrai risque d’erreur à l’acceptation n’est même pas envisagé, escroquerie en bande organisée, universitairement diplômée…) Ici, l’hypothèse g fluctuant sur une échelle ±0,1% est plus en accord avec les mesures que g constant, prétendre avoir prouvé g constant au vu de cette expérience est une faute mathématique et logique. Oui-oui, le philosophe littéraire dans son bla-bla n’y comprend rien, mais la logique n’est nullement de son côté, il est simplement prétentieux sans légitimité à l’être. Il a entendu dire (un professeur ?) « c’est démontré expérimentalement », et il le croit, donc l’affirme démontré expérimentalement, c’est de la croyance affirmée preuve, sans se pencher sur l’examen critique de la prétendue preuve, c’est invalide logiquement, ça reste de la pure croyance, refusant de le reconnaître. On est proche de la fin du livre, et rien de rien n’a prouvé le moindre fait, ou donné une piste pour le prouver, l’échec total (le mensonge total) sera-t-il avéré jusqu’au bout page 132 ?
- Page 110 encore : « Kant (…) on doit laisser une place à la croyance, mais que jamais celle-ci ne doit s’aveugler sur elle-même au point de se prendre pour une connaissance. » --> Mon avis : je n’ai pas encore rencontré (dans cet ouvrage comme dans ma scolarité) une connaissance qui ne soit pas une croyance déguisée. Enfin, dans des exercices de maths, j’ai prouvé tel et tel truc (de même quand j’ai démontrée fausse la formule habituelle de l’écart-type estimé) mais en croyant mes souvenirs de formules raccourcies sans les redémontrer chacune pas à pas. Même la démonstration formelle se base sur de telles croyances, des souvenirs de démonstrations passées au mieux, peut-être plu’ valides maintenant ici, il faudrait se poser la question. En tout cas, rien dans ce livre n’a démontré l’incontestabilité d’un fait, d’un réel, d’une formule mathématique. Pour les mathématiques, j’ajouterais un point : ceux-ci se situent toujours en aval d’axiomes, qui ne sont jamais indéniables mais toujours refusables, par principe. Le projet du livre est-il en déroute totale ?
- Page 110 enfin : « Je peux croire qu’un monde sans guerre existera un jour, et en nourrir l’espoir pour donner un sens à mes luttes pour la paix. Mais je ne peux pas prévoir avec certitude qu’il adviendra. » --> Mon avis : cela semble une vieille idée, aujourd’hui totalement périmée. Ce principe de paix immensément souhaitable est en effet ruiné par la paix d’écrasement, injuste, qui fait se révolter des justiciers, n’ayant pas tort même si la violence est regrettable voire condamnable (cf. France 1940-44 ou Palestine 1948-2021+). Entre guerre, guerre larvée, guérilla, guerre civile, paix écraseuse, paix escomptée juste mais à moralité contestée, etc. (et les acteurs soldats, guérilleros, policiers, combattants isolés, civils révoltés, etc.) les choses ne sont nullement claires, et le sujet ne prête pas à prédictions je crois, sans que cela oppose spécialement croyance à connaissance.
- Page 112 : « L’héliocentrisme correspond à un fait avéré alors que le géocentrisme est une croyance fausse, explicable par l’illusion de perspective qui le produit. » --> Mon avis : ce qui est là affirmé est faux, entièrement faux. Par rapport à la Terre, si on choisit ce référentiel, le Soleil tourne autour, il n’y a absolument aucune faute à le dire. Ce qui explique les débilités professées par cet auteur, c’est que les héliocentristes ont pris le pouvoir, imposant leur choix arbitraire de prendre le Soleil (ou trois points de l’Univers lointain) comme référentiel, alors ce choix conduit à dire que la Terre tourne autour d’elle-même, et par ailleurs tourne autour du Soleil (jusqu’à preuve du contraire, ne me paraissant nullement exclue). Le choix d’un référentiel est un choix, une préférence, ce n’est nullement une vérité indéniable. Ecraser les avis différents est de la pure intolérance, aucunement le triomphe du vrai contre le faux, même si le discours menteur le prétend parfois (ici par exemple). C’est de la bêtise prétentieuse, violente horrible, pas mieux qu’en sens inverse la terreur exercée par l’Inquisition géocentrique au moyen-Age. La sagesse semble tout au contraire le relativisme, la liberté d’opinion, et il semble n’y avoir aucune connaissance indéniable en jeu. En Mathématiques, l’équivalent est clair : l’écriture en base 10 ne dit pas le vrai quand l’écriture en base 2 serait fausse, dans l’erreur ; non, il s’agit de choix arbitraire, n’ayant aucun rapport avec la vérité, la cohérence, la crédibilité dite indéniable de prétendus faits.
- Page 114 : « Kant (…) Critique de la raison pure (…) on ne peut produire de connaissances objectives que dans les limites de l’expérience possible (…) essentielle pour distinguer le fait de croire et celui de savoir. » --> Mon avis : cet auteur a oublié de réfléchir. L’expérience du rêve nocturne enfantin, à crédibilité démentie par les parents et les autorités, implique que l’expérience vécue (par le Moi) n’est en rien une source de savoir assuré, mais une source d’illusion toujours possible (le doute est logique, la croyance s'oubliant telle pour se prétendre savoir est illogique). Certes, délirer sans même expérience est de l’opinion pas du savoir, mais il est incohérent d’affirmer que l’expérience conduit au savoir, alors qu’elle peut être onirique déclarée ultérieurement fausse en totalité. Kant postérieur à Descartes a « oublié » que ce dernier a reconstruit idiotement, fallacieusement, et que le doute est entièrement invaincu, constituant la sagesse logique.
- Page 116 : « c’est un fait que l’eau bout à 100°C » --> Mon avis : ce n’est pas un fait absolu relevant du savoir indéniable. C’est une simplification sous-entendant tout un tas de conditions non-mentionnées. En montagne, il faut davantage de minutes pour faire un œuf mollet car l’eau bout à température plus basse quand la pression atmosphérique est abaissée (93°C à 2000 mètres d’altitude dit Google, et sans doute avec variation selon qu’on est en dépression ou sous anticyclone atmosphérique). De même l’eau salée se comporte différemment de l’eau pure, la loi prétendue semble ne parler (sans le dire ici) que de l’eau dite pure (par exemple distillée ou bidistillée ou osmosée). Pourquoi l’auteur affirme-t-il comme fait ce qui est souvent faux ? Parce qu’on lui a dit et il y croit, c’est nul et stupide, contradictoire pour le sujet ici abordé (différencier savoir/fait et croyance/racontar).
- Pages 117-118 : il est mentionné Margareth Thatcher dont la doctrine TINA (there is no alternative) revient à dire « j’ai la seule solution possible, c’est un fait indéniable », L’auteur conclut « il convient de rester vigilant sur le sens du recours aux faits, prétendus réels, mais souvent inventés. La lucidité est en jeu ». --> Mon avis : Je suis entièrement d’accord pour être vigilant, mais c’est tout le contraire de ce qu’a fait cet auteur dans ce chapitre. Et le doute ne conduit pas à la lucidité clairvoyante mais au scepticisme triste, n’ayant rien sur quoi se poser. C’est une sagesse humble plus ou moins désespérante, pas un mode de triomphe pouvant prétendre dominer le domaine du vrai pour écraser fièrement les fake news affirmées très différentes.
- Page 120 : (en chapitre conclusion) « Comprendre le monde rationnellement pour agir, voilà ce à quoi sert un fait. » --> Mon avis : c’est mal pensé encore une fois, car la prétention faussement rationnelle se basant sur de faux faits oniriques (en rêve) n’est nullement départagée de l’idéal théorique revendiqué. Bref, on va clamer indéniable en ayant interdit le doute au départ, ce qui est circulaire, logiquement invalide (comme « j’ai raison puisque j’ai raison »).
- Page 121 : « les vérifications sont multiples, un fait devient fait lorsqu’il est passé par le tamis du travail collectif. » --> Mon avis : cette conclusion est supérieurement idiote, triplement. 1/ Si un fait peut être onirique ou faux, ça dément l’argument massue « c’est un fait, donc c’est indéniable (ce n’est pas une fake news) », objet de ce livre. 2/ Si le fait ne devient fait que quand il est passé par le tamis machin, il ne faut pas dire que ce qui devient fait était déjà un fait, non il ne serait pas encore fait donc c’est très mal dit, ou il aurait fallu dire « un fait douteux devient fait avéré lorsque… ». 3/ Il est faux qu’autrui transforme fait douteux en fait avéré, car quand je suis en rêve, autrui est une marionnette à crédibilité nulle, et son jugement est sans valeur de vérité objective, or rien ne prouve que je ne rêve pas, ni même qu’il existe un monde hors de mes rêves successifs éventuels. Psychiatriser cette hypothèse est une intolérance dictatoriale stupide, antilogique, anti-raison, anti-honnêteté intellectuelle. L’auteur n’a rien compris au sujet, c’est affligeant.
- Page 123 : « on hésitera à dire qu’un fait est vrai, on préférera dire qu’il est fiable, éprouvé ou étayé. Ces mots désignent la qualité de ce qui est dit : c’est ce qu’on a de plus solide pour le moment, collectivement. » --> Mon avis : un fait non-vrai n’est ni fiable ni bien étayé, affirmer le contraire est un mensonge auto-contradictoire. Enfin, ce serait un peu moins grave si les prétendues lois n'étaient pas exprimées avec signe "égale" mais "environ égale", pas totalement démenti quand il y a affinement améliorant. Mais j'ai du mal à admettre qu'on affirme "9x9=82, c'est un fait", prétendu non totalement démenti le jour où on passe à 9x9=81. Et le fait corrigé peut être bouleversant même qualitativement : quand le "fait créationniste" a été remplacé par le "fait évolutionniste", c'était un bouleversement total, démentant totalement les faits affirmés précédemment. Quant à la Qualité, ce mot a été dévoyé dans les années 1990 avec la vague ISO9000, on appelle maintenant Qualité une perfection d’apparence même pour un produit très mauvais. Les incompétents et littéraires l’ignorent, c’est triste. Par ailleurs, sur le thème « le plus solide collectivement », c’est invalide en crédibilité si autrui est une marionnette (en rêve mien, peut-être toujours partout, la question n’a même pas été envisagée, pour choisir la croyance disant crotte à la logique et à l’honnêteté intellectuelle). Ensuite, les ouvrages de Paul Feyerabend (et mon expérience professionnelle confirmante) indiquent que les prétendues lois sont l’affaire de leaders d’opinion charismatiques ou manœuvriers trompeurs, c’est une affaire de domination sociologique et en rien de crédibilité en valeur de vérité. Pour avoir prouvé faux notre appareil vedette, j’ai été personnellement mis en invalidité psychiatrique, pas du tout en prouvant fausse ma démonstration (il n’y a pas l’ombre d’une erreur en elle), non par dominance pour le fric, des riches possesseurs principalement, et leurs serviteurs encadrants, méprisant le bas peuple exécutant, infiniment plus logique pourtant en méfiance sceptique. Cette notion de collectivité « bien-guidée » par dominants écraseurs est une honte, tant morale que logique.
- Page 123 encore : « adjoindre un prudent ʺen l’état actuel de notre connaissance et de notre raisonnementʺ. » --> Mon avis : le « nous » inclus dans ce « notre » est tout le problème. En effet puisque les logiques sceptiques sont internés (« rationalité pathologique » prétendue) ou emprisonnés (loi Gayssot bannissant la liberté de douter), le consensus collectif n’émane que des dominants écraseurs, semblant les moins crédibles des penseurs, distincts des penseurs de bonne volonté (honnête, objectivement entendables).
- Page 123 à nouveau : « dire cela ne doit en aucun cas nous inciter à prendre une distance suspicieuse à l’égard du fait, puisque son élaboration l’a rendu fiable. » --> Mon avis : au contraire total, la suspicion devrait être universelle, et l’élaboration devrait être suspectée de biais, d’erreur inconsciente ou frauduleuse. Pour reprendre l’exemple du trou d’ozone longtemps caché, l’élaboration des mesures faisant fait était une erreur totale, cela ne rendait en rien fiable le résultat, tout au contraire. Mais en bla-bla transformant croyance crédule en assurance solide, sans argument, hop ça donne la victoire (menteuse) à l’orateur, faisant interner les objections, c’est lamentable, inouï de malhonnêteté intellectuelle.
- Page 124 : « Un fait peut se trouver réfuté par un nouveau fait » --> Mon avis : cette idée du terme « fait » signifie qu’un fait peut être erroné, donc affirmer « c’est un fait, donc indéniable, pas une fake news » se voit ruiné. L’auteur ne l’a en rien compris, forcé de reconnaître les contradictions entre successifs « prétendus vrais indéniables », il n’a pas compris que ça ruine le principe d’indéniabilité type « fait ».
- Page 124 encore : « cependant les manifestations du réel qu’il interprétait restent, elles, les mêmes. » --> Mon avis : cela ruine le principe de ce livre, mal pensé de manière arbitraire en chassant les conventions différentes. En langage courant, « un fait » ce n’est nullement une interprétation dite solide (et peut-être fausse, l’avenir le dira s’il y a révision), c’est ce qui est ici appelé « manifestation du réel » (manifestation indéniable). Tout ce livre serait du bla-bla à côté du sujet, ou tirant malhonnêtement l’aura du terme « fait » pour l’appliquer aux théories ne méritant pas du tout cette aura. Manœuvre menteuse, ici semi-avouée dans le dernier paragraphe de la dernière page (avant la suite, décrivant les titres honorifiques des contributeurs/auteurs, super-fiers à tort). Par ailleurs, le prétendu réel n’est nullement prouvé exister : peut-être que je suis ici dans un rêve, et peut-être que l’univers n’est que mon passage de rêve en rêve, donc le prétendu réel n’est nullement indéniable, cela peut être une illusion très temporaire, en voie de démenti catégorique. La sagesse semble sceptique, au contraire absolu de ce livre à zéro argument valide.
- Page 124 enfin (mots finaux) : « Dire que les faits peuvent changer ne revient donc pas à nier ni à relativiser l’existence matérielle des manifestations, phénomènes, évènements et choses qu’ils tentaient d’interpréter. » --> Mon avis : on retrouve comme un peu plus tôt le semi-aveu que le mot « fait » (indéniable) a fallacieusement été employé pour « interprétation » (peut-être erronée), pour prétendre à un peu d’indéniabilité sans argument, par confusion des lecteurs ou auditeurs, amalgame volontaire. Et comme ça revient à admettre que la loi Gayssot est en faute totale d’affirmer le fait totalement indéniable avec doute puni de prison, hop, on rebifurque pour dire que les phénomènes réels sont indéniables (à doute punissable de prison, au libre choix des législateurs menteurs, trahisseurs de référendum et pas du tout représentants du peuple). En oubliant que les racontars clamés en bannissant les témoignages contradictoires ne sont pas des phénomènes réels purs bruts, et puis le prétendu réel n’est même pas solide, puisque l’hypothèse du rêve n’a nullement été éliminée honnêtement, que par mensonge et abus de pouvoir (cartésien, scientifique et autre).

Bilan :
   (Comme j’ai été amené à le conclure un peu au-dessus) ce livre est inouï de malhonnêteté intellectuelle. C’est purement du bla-bla autosatisfait à zéro argument valide, triomphant simplement parce que les objections rationnelles sont cachées, interdites ou punies, ou « soignées » (expression moralement menteuse, hybride des adjectifs précédents).
   Inversement, je garde la lucidité de conclure que ce très mauvais essai ne prouve pas la légitimité du scepticisme au total opposé. Cela peut être un raté total avant de trouver mieux peut-être un jour. A suivre.

Ajout 1, 07/05/2021 : Correction à venir très possible :
   A la réflexion, j’ai pensé qu’une ex-collègue pourrait m’éclairer de manière plus documentée que mes réflexions a priori, en ce qui concerne les « essais cliniques » (passage « pages 42-44 du livre analysé »), en effet, la gestion et surveillance d’essais cliniques (en microbiologie ou immunologie industrielle) était son métier antérieur, avant qu’elle ne devienne ma voisine de bureau. Toutefois, je crains qu’elle réponde quelque chose comme « ce que tu dis concerne ultra-spécifiquement la pharmacie médicale, ce n’était pas du tout mon métier, désolée ! ». Euh, c’est un malentendu, et je vais donc reformuler ici pour elle, hors médecine, sur le principe des « essais ‘cliniques’ de validation des performances bio-industrielles ».
   Le produit TeBa (je n’en dis pas plus, en invalidité je suis peut-être encore tenu au devoir de secret professionnel) entend être commercialisé pour le test d’aliments avant libération sanitaire. Ses essais cliniques, avec méthode de référence en parallèle, donnent une corrélation excellente R > 0,95 sur l’ensemble de l’échantillon des 1000 aliments testés (parmi 100 milliards envisageables dans la population). Il est alors affirmé que c’est prouvé bon, « c’est semblable à la référence, c’est un fait ! ». Or je ne suis pas d’accord. J’ai participé au développement de TeBa, et en équipe R&D on sait qu’il y a un défaut, énorme mais apparemment ceux qui ont donné le feu vert espèrent que ce défaut grave ne sera pas vu dans le test officiel : notre produit surestime énormément le danger sur les aliments de type FaB. Qu’ont fait les essais cliniques ? : supposer que tous les aliments sont semblables, sous réserve de ne pas oublier une catégorie parmi les 50 classes recensées (viandes rouges crues, produits fromagers non pasteurisés, etc.) : si FaB n’a pas été testé, le produit sera affirmé « bon pour tous » (les aliments) ce qui n’est pas vrai du tout pour les cas FaB (un peu comme en médical mon exemple imaginaire de chauve hypertendu à yeux verts et carie dentaire). Autre piège (en logique pure) ou astuce malhonnête (en pseudo-logique marketing industrielle) : un cas FaB a pu être testé, et il a effectivement pu donner un résultat aberrant, mais cela sera dit : valeur extrême obtenue par hasard statistique (la courbe en cloche n’exclut pas une valeur mauvaise très rare pour du très bon normalement sauf cas exceptionnel par hasard). Or non, si on pointait que cette valeur bizarre était un cas FaB et qu’on répliquait (en retest d’investigation suspicieuse) sur un nouvel échantillon, cette fois composé de mille FaB, on prouverait que le problème est un fait, alors que la démarche globalisante prétendait avoir prouvé comme un fait qu’il n’y avait pas de problème (que des micro-petits soucis aléatoires évidemment, en nombre négligeable). En ce sens, les mathématiques et la logique donnent tort à ces essais cliniques, frauduleux sans l’avouer. Médecine ou pas.
   A débattre, donc, peut-être. A suivre
  [Note : je ne me souviens plu’ des détails propres au produit TeBa, peut-être qu’avant essais cliniques, il a finalement été décidé de faire de FaB un « disclaim » (exception : ne pas utiliser pour), mais mon argumentaire reste entièrement valable pour la tromperie sur les « valeurs dites aberrations aléatoires alors qu’elles auraient été répétables, prouvables » (cela aurait pu concerner en essai clinique un aliment exotique FaR, pas examiné en développement, et qui s’avérerait problématique méritant un disclaim ce qui n’a pas été fait (pour affirmer « bon sur tout sauf FaB »).]

Ajout 2, 08/05/2021 : Autre discussion sur le même sujet « croyance ou savoir », sur la base d’une vidéo, pas d’un livre cette fois :
• Une amie catholique (professeure scientifique supérieure retraitée) m’a transmis un lien à méditer : https://www.youtube.com/watch?v=09Fgix9yqbk le 29 Mars (2021), lien de 2017.
• Le 31 Mars (2021) j’ai écouté la première minute, et le sujet est « Athéisme, Agnosticisme - Croire ou ne pas croire ? », me conduisant à l’ébauche de commentaire suivant : Avis sur le début : extrêmement intéressant, mais je suis en désaccord avec chaque mot, qui serait à débattre. Est-ce que je regarde tout avant d’y revenir ? oui, je pense faire ainsi.
• Puis avec le confinement extra-scolaire ("covid19 n°3"), je n’ai pas osé écouter le film entier (de 22 minutes) en présence de mon fils, pouvant poser des questions peu de son âge (11 ans) pour demander ce qu’était ce truc (pour lequel je suis à tort classé « malade mental », ce que je ne lui ai jamais dit pour ne pas casser le lien parental dirigeur, essayant de bien faire, avec quelque crédibilité au moins de façade, jeu de rôle, pour son bien à lui).
• Puis le 07 Mai, j’ai écouté en intégralité le film (dont l’auteur s’avère Christophe Michel, de l’Observatoire Zététique se définissant comme « esprit critique, es-tu là ? », c’est dit à la fin). Mon commentaire « à chaud », en fin d’écoute complète, a été le suivant : Je confirme que je suis en désaccord quasi-total avec presque chaque mot, sur la longue totalité d’exposé, et ce serait très intéressant à noter par écrit pour débat pas à pas, démolissant les affirmations clamées, que je peux très sérieusement et très gravement démontrer fausses (au sens : à tort prétendues rationnelles pour des simples choix arbitraires oubliant les objections refusées sans l’avouer), mal pensées (à mon avis, argumenté, mais ce serait à expliquer soigneusement mot à mot, il serait incorrect et difficile de « blablater contre » sur un vague souvenir de paroles entendues). Ce que je vais peut-être faire, c’est des copies d’écran des schémas et textes illustratifs, en les commentant un à un, sans hélas tous les mots oraux détaillés/explicatifs à noter (je ne suis pas sténographe apte à cela facilement, désolé).
• Ce jour 8 Mai j’en viens à l’analyse des images, donc (attention : brain-storming intense !) :
- Image 01 : Titre « Croire ou ne pas croire ? » --> Mon avis : le sujet parait bénin, gentiment intéressant si la réponse implicite est « vous avez aussi bien droit à l’un qu’à l’autre, c’est ça la liberté d’opinion, notre tolérance bien-aimée » ; mais ce ne sera absolument pas le sujet, grandement consacré au prétendu savoir. Euh, la formulation au pluriel que je viens d’employer est en fait incorrecte, il n’y a pas à dire « vous » et « nous » sans avoir démontré l’existence d’autrui, et compte tenu de la dictature en place, punissant en France depuis 1990 la liberté d’opinion et doute de deux ans de prison. Donc « j’estime personnellement avoir droit légitime de croire ou ne pas croire, ce serait la liberté d’opinion au sens propre, que j’aime bien, même si la loi officielle est partiellement contraire, sans l’avouer ». Par ailleurs, sans être sûr je crois me souvenir d’un livre chrétien à multiples auteurs que m’a offert dans les années 2000 mon oncle converti catholique Jacques et qui portait je crois ce même titre « croire ou ne pas croire » ; le contenu ne m’a pas marqué (allant je crois dans le louable sens « nous aussi chrétiens, on a bien le droit de croire, si on n'empêche pas autrui de ne pas croire ») sauf le témoignage hyper-marquant d’un chrétien palestinien, Emile Shoufani (dit « le curé de Nazareth » par Wikipedia le classant « de l’Eglise grecque-catholique melkite ») relatant les crimes de guerre racistes pratiqués par les colons israéliens expulseurs-tueurs en 1948 et pleinement approuvés par (les dominants de) l’Occident jusqu’à aujourd’hui, prêt à interdire de croire que le sionisme c’est mal (loi de la majorité parlementaire en 2019 pour criminaliser en France l’antisionisme, interrompue par la crise covid-19 de 2020 avant finalisation). Oui, je suis immensément anormal de ne pas gendarmer le croire en croyant au mot liberté de pensée, loin de tous les discours se prétendant champions de la liberté pour faire le contraire par en-dessous, en emprisonnant/internant/tuant-discrètement la contestation.
- Image 02 : Sous-titre « Agnosticisme, athéisme, théisme, déisme » --> Mon avis : oui, l’essentiel du propos tenu sera une explication (et querelle) sur ces mots, mais en oubliant un autre mot me paraissant très essentiel, capital : scepticisme (aucunement prononcé par la suite, même dans les paroles prononcées hors images support).
- Image 03 : Dialogue Religieux contre Cerveau, R : Est-ce que tu crois en Dieu ? C : Non, je suis non-croyant. R : Donc tu crois que Dieu n’existe pas ? C : Non, je suis non-croyant. R : En quoi tu crois alors ? C : … --> Mon avis : La question initiale n’est pas claire, car entre le Dieu biblique et toute forme de créateur ou surhumain, il y a une foule de sens possibles, pas envisagés (puisque le demandeur a une croix autour du cou, ça semble ici vouloir dire « le Dieu des Evangiles, père de Jésus Son fils unique notre sauveur »). La seconde question est illogique : la négation de « je crois oui » n’est pas « donc je crois non » mais « peut-être que je crois non ou bien peut-être que je crois ‘oui ou non‘ indécidable c’est-à-dire que je ne crois rien ». La seconde réponse donnée n’est pas aussi claire. La troisième question est illogique aussi, présupposant « forcément chacun croit en quelque chose », ce qui n’est qu’une opinion étayée sur rien. La troisième réponse aurait dû être celle-là au lieu d’un implicite « là, je n’ai aucune réponse ». Par ailleurs, j’ai lu dans un dictionnaire une définition de l’agnosticisme qui ne figurera pas du tout dans cet exposé entier, et qui m’a conduit à dire (vers l’an 2000 en sortant de l’hôpital ?) que donc je ne suis pas agnostique mais sceptique : l’agnosticisme est dit (selon ce dictionnaire) « ne croire que ce que l’on voit » (or je n’y crois pas, envisageant être en train de rêver), donc cet agnosticisme (-là ?) est la croyance réaliste. Ne pas avoir répondu ici est une faute grave, ruinant la suite du débat, passant à côté du sujet, avec une croyance non perçue et désignée à tort comme savoir prouvé. Drame, de faux esprit critique aveugle oublieur d’objection très majeure.
- Image 04 : une fille dit « je crois, je sais » ; une autre fille dit « je ne crois pas, je ne sais pas » --> Mon avis : ça semble oublier deux cas « je crois, je ne sais pas » (religieux non-prosélyte ni affirmatif absolu) et « je ne crois pas, je sais » (une forme parmi d'autres de scientiste aveugle ou religieux fanatique, refusant tout doute). Je ne me souviens plu’ si le propos oral entrait dans ce genre de détails, peut-être, quoique j’en doute, vu que la suite me semble confirmer cet oubli, je vais l’examiner avec les images suivantes. [Précision en relecture après avoir écrit le reste du passage en revue : je n’ai pas eu le temps de cliquer « copie d’écran » pour faire une image du seul point ayant peut-être un peu traité ceci. Une demi-seconde en clignotant, les 2 cases extrêmes d’un diagramme, « je crois et je ne sais pas », « je sais et je ne crois pas », laissées blanches non remplies tout le long, ont été noircies avec un « WTF », what the fuck (putain c’est quoi ce bordel). C’est insultant au lieu de réfléchir pour le cas « je ne sais pas et je crois », qui m’est routinier sans aucun problème de rationalité, au contraire avec immensément plus de rationalité que cet auteur prétentieux et insultant ce à quoi il n’a pas pensé. Enfin, plus précisément je ne dirais pas "je ne sais pas" mais "j'ai l'impression de ne pas savoir, et par ailleurs je crois parfois, ça n'a aucune importance selon moi".]
- Image 05 : Le religieux dit au cerveau « pourquoi cette obsession de la vérité ? » et « la vérité ne fait pas le bonheur » --> Mon avis : si ces propos étaient tenus à mon encontre, je répondrais je crois (contrairement au cerveau illustré qui lui ne répond rien) : 1/ je ne suis pas sûr que la vérité absolue existe, tout me parait douteux ou relatif à des axiomes arbitraires (récusables théoriquement) ; toutefois, le mensonge (anti-vérité sciemment) pour faire du mal à autrui me choque, dans un mélange pas clair entre logique et morale. 2/ Si on est "accusé ou puni" à tort, la non-vérité fait le malheur, c’est un point important autour du sujet. Ensuite, évidemment rien ne « fait le bonheur » assurément : il y a des athées malheureux, des religieux malheureux, des agnostiques malheureux, des riches malheureux, des mariés malheureux, des solitaires malheureux, en ce domaine il n’y a rien de spécifique au centrage sur la vérité. Inversement certains sont rendus heureux par l’alcool entre deux vomis, par le tabac avant cancer, par les drogues chimiques avant décès par overdose, la question du bonheur personnel semble le règne du n’importe quoi, et ne me semble pas entrer en jeu dans une discussion sur la légitimité intellectuelle des croyances.
- Image 06 : Citation de Richard Dawkins « Ne suffit-il pas de constater que le jardin est beau sans qu’il faille aussi croire à la présence de fées au fond de ce jardin ? », apparemment dans l’ouvrage « l’illusion de Dieu », en affichant aussi l’ouvrage de Douglas Adams « Le routard galactique » --> Mon avis : les histoires de « beau » (prétendu) me semblent des affaires bénignes et subjectives de goût personnel (comme de « bon » en cuisine), je ne suis pas d’accord avec le discours scolaire endoctrineur m’ayant prétendu qu’il y a des beautés objectives incontestables (beau « à constater », sous peine de mauvaise note). Qu’untel préfère le jardin sans fées, et qu’un autre ait besoin de fées pour trouver ça merveilleux, moi je dirais « libre à eux », je ne comprends pas l’auteur prétendant ici donner des leçons pour un côté contre l’autre. Quant au truc galactique, ça semble de la Science-Fiction ou du rêve fantaisie inspiré par la mode SF, ça ne semble rien apporter au sujet, à moins que ce soit une implicite dérision pour dire que les trucs religieux sont du délire plus ou moins ridicule, ce qui est un avis possible mais argumenté en rien ici, comme méchanceté gratuite sans débat contradictoire, je n’aime pas ça (je n’aime pas les religions du Livre, mais pour mille horreurs sacralisées dans leur texte, citables précisément, au lieu d’une insulte parachutée avec mépris).
- Image 07 : Le religieux dit au cerveau « Tu sais, la science n’explique pas tout » (et le cerveau ne répond rien). --> Mon avis : ça me semble un faux argument, totalement hors sujet. En effet, parvenir à expliquer a posteriori possède une valeur nulle, toutes les religions (contradictoires) et tous les faux savants en sont capables en brodant n’importe quoi prétendument causal. La spécificité de la science est totalement différente : elle prétend avoir raison en prédiction risquant l’erreur. (Sauf les dites-« sciences humaines », bla-bla explicatif a posteriori que je ne pense pas être des sciences et qui combattent effectivement les exigences épistémologique de faillibilisme pour imposer leur aura scientifique imméritée, avec hauts salaires CNRS à la clé etc. Bandits en col blanc et/ou blouse blanche.).
- Image 08 : Un nuage de points est qualifié de « nos données », sur lequel des gros ronds noirs englobant une grande part sont qualifiés de « nos théories », et en dehors figure un cercle incolore dit « matière noire ? » (comme hypothèse pas encore admise comme théorie valide). --> Mon avis : ça y est, le faux penseur a « switché » (il était entendable avec réserves mais là il est "parti"), oubliant de réfléchir avec esprit critique, ce qu’il ne récupérera pas du tout jusqu’à la dernière image. En effet, l’intégralité de ce qu’il appelle « nos données » (« les faits » en d’autres termes, pour reprendre l’appellation de base pour ce site) peut être fausse, onirique si je suis en train de rêver, alors qu’il va oublier qu’il s’agit aussi de trucs douteux méritant point d’interrogation comme non-validés. Paf, il a tout raté. Je continue l’analyse image par image mais en second examen (après l’écoute initiale totale) c’est là que je situe la faute essentielle, très majeure. Certes, l’auteur est en droit d’avoir pour croyance le réalisme, si ça le chante, je ne lui interdis pas, mais quand il va parler de savoir pour sa croyance, tout sera abusif, c’est nul, mal pensé, déficient en esprit critique, comme Descartes et son esprit cartésien, ayant reconstruit débilement en aval de son doute sceptique judicieux, pour faire semblant de l’éliminer sans plu’ ensuite être gêné dans ses fausses affirmations, ses fausses preuves.
- Image 09 : Sur l’image précédente, le cercle incolore est remplacé par un autre dit « boson de Higgs ? » qui est à cheval entre cercle noir et extérieur, pour dire que cette ancienne hypothèse non validée est maintenant validée et va étendre le continuum de « nos théories validées » --> Mon avis : c’est mal pensé, car le Boson de Higgs n’est validé que par les réalistes interdisant ou condamnant l’opinion sceptique et plusieurs opinions religieuses etc. Ce n’est en rien objectif indiscutable mais secondaire à plein de choix et de trucs gobés avec crédulité pendant les « études » (récitations dites obligatoires pour le diplôme « scientifique »). Aucun de ces savants n’a en rien prouvé que je ne rêve pas, ou que les résultats d’expériences ne sont pas faussés par Dieu s’amusant à égarer les mauvaises gens, etc. Non, ce n’est pas du savoir, ce sont des théories pour croyants dans ce système-là. Ce que je dis là est un peu en avance sur l’erreur qui va suivre, pardon, crois-je me souvenir, le mot « théories » n’étant pas ici marqué en clair « validées ».
- Image 10 : sur l’image précédente, de nouveaux marquages rebaptisent les éléments : les points épars sont dits « la recherche scientifique », les cercles noirs « ce que l’on sait », le blanc vide autour loin « ce que l’on ne sait pas (encore) ». --> Mon avis : c’est multiplement faux. 1/ La « recherche scientifique » n’est pas toute solide, mais contient à la fois des résultats frauduleux, des erreurs d’interprétation, des éléments démentis en vérification (soit classés faux annulés, soit classés variables pour raison indéterminée, au bon vouloir arbitraire des leaders d’opinion, subjectifs, illogiques quand ils affirment indubitable leur opinion). 2/ « Ce que l’on sait » est un cri intolérant interdisant aux sceptiques de douter, logiquement parlant c’est un mensonge, une affirmation de type littéraire version dictatoriale. Quand une théorie est démontrée fausse par des contradictions expérimentales, le prétendu « su » s’avère faux, ça ne mérite (méritait) en rien le label « savoir » mais « croyance erronée », et toute la science est ainsi en instance de réfutation expérimentale, l’auteur scientiste n’a rien compris à l’épistémologie (« logique de la découverte scientifique » par Karl Popper notamment), c’est lamentable, incompétent gravement. 3/ « Ce que l’on ne sait pas encore » (sans point d’intérogation dubitatif après « encore ») signifie que l’on saura tout un jour et ce n’est en rien sûr, c’est une pure croyance de scientistes optimistes ou/et fanatiques.
- Image 11 : sur l’image précédente est pointé un cercle incolore dans la masse de ronds noirs se recouvrant, avec marquage « la théorie de l’évolution par sélection naturelle ». --> Mon avis : cela semble pris comme exemple de ce que l’on sait avec certitude, n’étant plu’ en cours de validation, et je ne suis pas d’accord dans l’absolu. Rien n’a donné tort aux interpréteurs du monde se fondant sur la Bible mot à mot ou sur l’hypothèse du rêve (mon rêve présent). Il ne s’agit que de consensus entre leaders scientifiques dominants actuellement ici, chiant sans argument sur les objections ne respectant pas les procédures qu’eux-mêmes ont sacralisé, sans argument convainquant leurs opposants (ils s’imposent simplement par loi du plus fort, compte tenu des évolutions sociologiques, différentiant ici l’actuel du moyen-âge ou de l’antiquité). Supputer que cette évolution est un progrès conduisant forcément vers le mieux, c’est une croyance, possible mais ce n’est en rien une certitude valant « savoir ». Certains disent « c’était mieux avant », c’est une autre opinion, pas une imbécilité totale de principe. Note : je rappelle qu’en critique du darwinisme, la prétendue preuve des os de dinosaures vieux de 140 millions d’années est invalide dans l’absolu, exigeant d’interdire les explications autres comme « Dieu tout puissant a créé hier ces os apparaissant faussement vieux, et a décidé ce qu’afficheraient vos compteurs C14 », ou « ce monde apparent est peut-être n’importe quoi piloté par le moi-qui-rêve, vous seriez une marionnette dénuée de pensée propre, je n’ai aucune raison de croire vos affirmations, qui seront démenties dans le rêve d’après, possiblement ». Ce n’est pas que les scientifiques ont prouvé cela faux, c’est qu’ils refusent d’envisager cela pour jouer sur les règles qu’ils croient les meilleures, oui croient, même si leur fierté imméritée peut les amener à dire cela sous forme « les règles que nous savons incontestablement être les meilleures ».
- Image 12 : sur l’image précédente, le nouveau cercle incolore est en zone blanche et dit « la théorie des cordes » signifiant que c’est une théorie pas du tout encore validée, n’appartenant pas à ce que l’on sait à ce stade, que cela soit validé ou invalidé dans le futur. --> Mon avis : ce jugement est encore basé sur le consensus scientifique dominant. Tel savant peut croire mordicus à sa version de la théorie des cordes, affirmant qu’il « sait » que c’est la vérité. Inversement, tel contestataire « n’y croyant pas du tout » peut clamer que ce n’est même pas assez solide pour être pris en considération comme possible (ou testable un jour). Il y a plein d’avis différents, et je ne vois rigoureusement aucun argument pour dire que la vérité incombe aux leaders scientifiques actuels que vénère apparemment l’auteur, gobant leurs affirmations sans rien comprendre au détail mathématique impliqué dans la théorie quantique des cordes, vraisemblablement.
- Image 13 : « Proverbe zététique : Pas de preuves = Pas de raisons de croire » (image répétée plein de fois dans l’exposé, comme une rengaine pour retenir que c’est l’enseignement majeur). --> Mon avis : le mot « raisons » me parait ambigu. On peut avoir des raisons autres que les preuves, comme l’appât du fric ou de la célébrité, ou de la dominance. Ce centrage sur les preuves n’est donc qu’un choix, une croyance s’il est estimé que là est la sagesse certaine. Ceci dit, je suis assez sensible à ce choix qui me plait plutôt, sauf que… il ruine le discours précédent sur l’évolution darwinienne et le Boson de Higgs : les « prétendues preuves » n’étaient en rien des preuves objectives convainquant chacun. Ce n’est que ceux « croyant ces prétendues preuves » qui croyaient. S’ils avaient compris que ces preuves étaient logiquement contestables, ils n’auraient pas cru ainsi, pas cru Darwin et Higgs. L’auteur a oublié de réfléchir, s’est pris les pieds dans le tapis lui-même, sans même sans rendre compte, tellement certain de sa croyance (baptisée à tort savoir) qu’il ne réalise pas le contexte. Comme un Inquisiteur du Moyen-Age massacrant pour le « Bien » certain, totalement sûr de son incontestabilité. Ce n’est pas de la raison, c’est de la déraison, de l’aveuglement stupide (pas forcément à condamner, méritant peut-être qu’on le plaigne pour déficience mentale – je ne méprise pas les handicapés, du moins ceux qui sont gentils discrets, pas fiers écraseurs d’autrui lucide…).
- Image 14 : l’image avec points et ronds noirs revient, réduite dans un coin entouré d’une ligne jaune « domaine de la connaissance », l’extérieur infini (bleuté) étant dit « ce que l’on ne saura jamais ». --> Mon avis : c’est une pure croyance de scientiste, un sceptique étiquetterait différemment, ajoutant un mot à la zone jaune « zone de connaissance prétendue (à tort) », et la zone bleue « ce qu’on ne saura jamais » complétée par "peut-être" recouvrirait tout, transformant en vert l’ex-zone-jaune. Est-ce que l’auteur a réfuté cette interprétation ? Pas du tout, il est tellement sûr de lui (et déficient en intelligence critique) qu’il ne semble même pas l’imaginer envisageable.
- Image 15 : « Ce que l’on ne saura jamais » est commenté par une autre appellation « le domaine de la croyance » --> Mon avis : c’est seulement oublier la lecture sceptique, qui ferait que tout est domaine de la croyance, incluant le domaine de la connaissance prétendue à tort. Par ailleurs, pour reprendre un point de vue dont j’ai entendu parler mais que je ne connais pas de l’intérieur : des religieux fanatiques peuvent juger que tel livre sacré donne la connaissance absolue de tout sur tout, c’est inverse de ce que j’envisageais mais c’est un avis possible aussi (toute question sans réponse dans le texte sacré serait « une question qui ne se pose pas » ou « une question diabolique à interdire », etc.).
- Image 16 : Un personnage avec autour du cou un symbole genre alien extra-terrestre d’Area-151 (pour ceux qui y croient) demande au cerveau « y a-t-il des phénomènes paranormaux prouvés par la science ? » --> Mon avis : cette question m’intéresse assez peu, puisqu’elle est spécifique aux avis estimant que la science prouve quelque chose (ce qui n’est pas mon cas, même si je suis diplômé scientifique et travailleur scientifique en invalidité après décennies d’expérience, renégat intérieurement). Mais d’accord, je peux écouter/regarder, commenter un petit peu, sans grand intérêt.
- Image 17 : L’auteur parle avec une image « artistique » d’un Dieu des nuages lançant les éclairs sur la Terre puisqu’en colère contre les humains (insuffisamment croyants en lui, ou je ne me souviens plu’ ce que disait le propos oral). --> Mon avis : oui, il s’agit de légende explicative a posteriori, à la mode antique ou moyenâgeuse. Mais je suis réservé sur la caricature qu’en fait l’auteur, comme stupidité périmée. Cette « explication » n’est pas idiote mais simplement pas nécessaire, facultative. Enfin, je pourrais mieux l’expliquer avec l’image qui suit, crois-je me souvenir.
- Image 18 : Un schéma type météorologie scientifique détaille les noms modernes des éclairs vers le haut et vers le bas actuellement reconnus, expliquant le phénomène d’éclair de nos jours sans plu’ aucune légende littéraire personnifiante. --> Mon avis : c’est une croyance matérialiste possible mais affirmer que c’est un savoir valant vérité indubitable, finale, me semble abusif. Je crois que le propos oral disait quelque chose comme « on sait maintenant que ce qui génère l’éclair, c’est uniquement la différence de potentiel électrique entre le sol et le nuage ». C’est oublier, encore une fois, qu’un religieux (grec antique peut-être, je ne sais pas s’il y a des chrétiens-modernes concernés) peut demander « pourquoi y a-t-il cette différence de potentiel ? pourquoi le dieu du tonnerre l’a-t-il créée ? » Et si le scientifique répond : parce que le vent de basse altitude à température telle et hygrométrie ainsi a produit comme un frottement générateur de charges électriques, le religieux peut indéfiniment continuer : pourquoi le dieu du tonnerre a-t-il généré ce vent-là ? Ce n’est pas que le scientifique génial a raison et que le religieux stupide a tort, c’est que deux opinions/croyances se font face : matérialisme contre religiosité. Chacun peut clamer détenir la vérité, mais personnellement je ne crois pas davantage l’un que l’autre (et s’il y a un éclair et que je suis peut-être en train de rêver, c’est peut-être parce qu’en a décidé ainsi le moi-qui-rêve, humain endormi ou mouche rêveuse, je n’en sais rien ici de l’intérieur du rêve, éventuel). En rêverie, j’ai l’expérience qu’il y a des éclairs qui surviennent sans différence de potentiel, simplement parce que le rêveur le décide (et que parmi les marionnettes, "certains se démènent à aller mesurer des potentiels en croyant les affichages de leurs appareils crus indépendants" serait idiot, ne prouvant rien à personne).
- Image 19 : L’auteur parle devant deux images dites opposée « ondes gravitationnelles » (pas paranormal) et « télépathie » (paranormal). --> Mon avis : la relation au « normal » semble artificielle, pour dire que les ondes gravitationnelles sont une hypothèse proposée par les scientifiques réputés sérieux quand la télépathie n’est pas une hypothèse proposée par les scientifiques mais par des rêveurs sensationnalistes détestant le manque de crédulité des scientifiques envers leurs thèses. Si un changement de dominance sociale faisait que ces derniers prennent le pouvoir, ils s’attribueraient le label normal et relègueraient au paranormal les ondes gravitationnelles. Simplement : pour le comprendre, il faut un minimum de relativisme, logique mais manquant totalement chez cet auteur, persuadé de détenir le vrai, le bien, le bon, le beau, apparemment (puisque négligeant toutes les objections sans chercher à comprendre leur logique interne, relative).
- Image 20 : L’auteur parle devant une image de biologistes agenouillés dans la forêt vierge à la recherche d’une fourmi rare pas complètement confirmée (normal) et une autre image floue de yéti ou « big foot » (paranormal) --> Mon avis : là encore, il s’agit de la séparation artificielle entre ce que les leaders scientifiques du moment appellent « sérieux crédible » ou bien « délirant pas crédible ». Cela me parait hors sujet, car de telles prétendues légendes se sont avérées véridiques (pour les réalistes croyant ce qu’ils voient) le jour où a été découvert l’animal relaté dans les légendes locales (j’en ai entendu parler pour tel chien-antilope zébré en montagne de Chine profonde, je crois). L’ex-croyance ridicule paranormale bascule alors dans le savoir solide (prétendu par les réalistes), sans frontière étanche, et l’ex-mépris s’avère abusif envers les tenants du paranormal, du moins ceux n’ayant pas brodé exagérément de manière délirante (animal pilotant des chariots de feu hypersoniques cracheurs de montagnes d’or, etc.).
- Image 21 : Le personnage à collier d’alien dit au cerveau « oui, mais l’absence de preuve n’est pas la preuve d’absence » et je crois que le texte oral confirmait en disant que prouver une inexistence est certes impossible ou très difficile. --> Mon avis : oui, une croyance est une croyance, ça ne la prouve pas fausse. J’avais lu la même évidence en statistiques dans une publication confirmant ma réfutation des validations industrielles par non-significativité (par biostatisticiens professionnels se prétendant fièrement scientifiques diplômés et avec expérience) : ne pas parvenir à démontrer de différence avec la perfection normale ne prouve pas qu’il y a absence de différence avec la perfection (donc produit « prouvé » acceptable), la vraie conclusion étant « échec à prouver, donc aucune conclusion ». Mais ici, l’auteur ne va pas en tirer pareille leçon d’humilité et non-savoir.
- Image 22 : Sous le titre « lorsqu’il n’y a pas de preuves », une fille dit « (une croyance) je crois que ce truc n’existe pas », une autre fille dit « (pas une croyance) je ne crois pas que ce truc existe ». --> Mon avis : ce serait à relire en interprétation sceptique « toutes les preuves prétendues sont des fausses preuves non probantes (puisque je peux être en train de rêver, ignorant tout du vrai monde, pas sur le point de s’évaporer comme celui-ci au bon vouloir du rêveur possible) ». Et cela me semble faire apparaitre une troisième opinion, oubliée sur l’image : « (pas une croyance) je n’ai aucune idée pour savoir si ce truc existe ou pas ».
- Image 23 : Sous le titre « Les différentes utilisations du verbe ʺcroireʺ », une fille dit « je crois que j’ai oublié les clés du camion chez ma sœur (je pense que) », une autre fille dit « je crois en toi, je crois que tu peux gagner cette course (j’ai confiance en) ». --> Mon avis : euh, cela me semble un peu artificiel, la première expression pouvant se dire « j’ai confiance dans ma conclusion que j’ai oublié les clés chez ma sœur » et la seconde : « je pense que tu peux gagner cette course ». Bof. Il manque à mon avis au moins un emploi de croire : « le ballon qu’on cherche est peut-être sur le toit hors de vue… / Tu en es sûr ? /Non pas du tout, je ne fais que l’envisager, je le crois possible comme explication éventuelle à la situation, compte tenu de A, B, C ».
- Image 24 : Un graphique en X/Y est préparé avec abscisses « Axe de la croyance (de ʺJe ne crois pasʺ à ʺJe crois que ça existeʺ) » et ordonnées « Axe de la connaissance (de ʺJe ne sais pasʺ à ʺJe sais que ça existeʺ) ». Le curseur sur les Y est appelé « le curseur de vraisemblance ». --> Mon avis : cela n’a de sens que si l’on refuse le scepticisme (« Je ne sais pas » uniquement, sans axe Y partant vers un « Je sais que ça existe »). La vraisemblance ne serait pas définie (serait toujours nulle), il n’y aurait qu’une croyance (absente ou présente ou hésitant entre les deux). Enfin, j’ai entendu parler d’un malentendu blablateux, clamant que le scepticisme est contradictoire car si « je ne sais qu’une chose : c’est que je ne sais rien », on sait cette chose et pas rien, contradiction, poubelle ; c’est mal pensé : le vrai scepticisme est sans cette certitude-là non plu’ mais « j’ai l’impression de ne rien savoir, et rien pouvoir savoir un jour, peut-être que ça va changer, je n’en sais rien, mais ça semble ma position ici et maintenant, et les souvenirs et prédictions me semblent douteux ». Concernant le diagramme, il y a pire que la question des Y : ce schéma oublie qu’en lecture sceptique, X est différent, allant de « Je ne crois pas » à « Je crois » sans rapport avec une existence, dont la notion a volé en éclat avec l’hypothèse du rêve (« je crois au yéti » pouvant vouloir dire « je crois pouvoir le rencontrer, même si cet évènement est onirique, inexistant » ; « je ne crois pas au yéti » pouvant vouloir dire « je crois ne pas pouvoir rencontrer le yéti dans ce monde-ci, même si je pourrais le rencontrer dans un autre rêve, rebattant autrement les cartes »). La suite va immensément développer ce diagramme, sans avoir perçu qu’il était partisan, très contestable (par vrai esprit critique, dont est dépourvu l’auteur, quoi qu’il clame, à tort).
- Image 25 : Sur le diagramme, le curseur de la vraisemblance Y grimpe vers 80% quand apparait en regard un journal annonçant « Les acides gras insaturés trans augmentent les risques de maladies cardiaque(s) ». --> Mon avis : non, moi je laisserai le curseur à 0%, les auteurs clamant cela n’ayant nullement « prouvé que je ne rêve pas, donc qu’ils ne sont pas des marionnettes racontant n’importe quoi n’importe comment, sans rapport éventuellement avec le monde vrai (quand le moi rêveur se réveillerait) ». Certes, l’auteur a confiance, c’est sa croyance à lui, mais il a tort d’appeler ça connaissance indépendante de toute croyance. Erreur totale, il n’a rien compris au sujet qu’il prétend traiter, ouille. Peut-être qu’il n’a jamais lu la base cartésienne « discours de la méthode pour bien guider sa raison et chercher la vérité dans les sciences ». Celui-ci casse tout avec l’hypothèse sceptique de mon rêve présent, et… il échoue totalement à reconstruire honnêtement, multipliant les illogismes. Si on me demande si je conteste « je pense donc je suis », je réponds : oui, le moi qui a l’impression de penser peut être le moi rêvé, très distinct du moi rêveur qui existerait, les amalgamer est une faute de pensée, pas une première vérité indéniable. Quand bien même on accepterait cette étape avec des périphrases dubitatives, on n’arriverait qu’à « ʺJe suisʺ est la seule et unique certitude », thèse du gourou indien Sri Maharaj, qui est sceptique n’allant nulle part en prétendue vraisemblance d’acides gras toxiques ou autres. L’étape d’après chez Descartes est « Dieu n’est pas trompeur, et l’existence de Dieu est indéniable », ce qui est faux, arbitraire, intolérant, illogique, et j’ai réfuté sa fausse preuve de l’existence de Dieu ensuite. Non, le doute sceptique n’a nullement été vaincu à la loyale logique, la science n’est nullement la direction de la raison proprement dite, seulement d’une croyance choisissant de dire crotte aux objections pertinentes.
- Image 26 : Du 80% connaissance, il est tracé un passage via la première bissectrice (X=Y) vers 80% de croyance. --> Mon avis : c’est un choix comme un autre, jusque-là, pourquoi pas ? D’accord, la suite par contre, je vais la casser…
- Image 27 : La première bissectrice (avec petit flou d’imprécision acceptée) est dite « Positions rationnelles » (« Je crois que ça existe » va avec « je sais que ça existe » ; « je ne sais pas » va avec « je ne crois pas »). --> Mon avis : c’est faux, car juger qu’il y a connaissance non nulle (Y différent de zéro) n’est pas rationnel mais un parti pris arbitraire de croyant (dans les sciences réalistes ou autre). Bref « je ne sais pas » serait toujours la position rationnelle (Y=0), et « dire que ʺje ne crois pasʺ (X=0) est seul rationnel quand ʺje crois que ça existeʺ (à 100% ou 80%) n’est pas rationnel », cela parait idiot : une croyance est une croyance sans prétendre en rien à la rationalité. La liberté d’opinion est très envisageable sans devoir l’interdire par un jugement de prétendue irrationnalité. Ça me rappelle le ministre de la Santé Douste-Blazy disant compréhensiblement « je trouve juste de rembourser un placébo s’il marche efficacement » (la croyance erronée peut produire sur les corps humains efficacité, rationnellement constatable – et le « rien » peut faire du mal, avec l’effet nocebo, de persuasion négative s’avérant active).
- Image 28 : Sous la première bissectrice loin à droite (forte croyance faible connaissance) est dit « acte de foi ». --> Mon avis : cela me semble faux, en lecture sceptique (sans développement en Y différent de zéro), puisque ça signifie que croyance 100% est un acte de foi intrinsèquement. Si je me dis « peut-être que je rêve, en tout cas je crois vraiment que j’adore l’omelette », il y a forte croyance, et ça n’a aucune espèce de rapport avec une foi. C’est une croyance sans importance, et puis c’est tout, rien de rien d’autre.
- Image 29 : Au-dessus de la première bissectrice vers la gauche (forte connaissance faible croyance) est dit « déni ». --> Mon avis : je me désintéresse un peu de la question, car cela concerne des Y forts postulant que le scepticisme a tort, ce qui n’est en rien de rien prouvé, ni même justifié relativement jusqu’ici. Enfin, en me forçant à essayer d’envisager « comprendre » le point de vue de l’auteur, je me remémore un souvenir : au lycée (au bac) et à l’université, j’avais de brillantes notes en « contrôle de connaissances », même si je ne croyais pas à ce que racontaient les profs sans preuve (ou avec arbitraire que je ne me sentais pas obligé de partager). Donc, en un sens, j’étais dans cette position de forte connaissance et faible croyance, sauf que… il s’agissait de « connaissances prétendues (à mon avis à tort) », je n’étais pas du tout dans le déni d’évidences mais dans la réfutation d’abus d’autorité. Triomphent socialement les crédules dépourvus d’intelligence critique, hautement diplômés, mais moi j’ai fait le minimum alimentaire pour trouver un emploi (scientifique compte tenu de ma bosse des maths avec faiblesse physique), sans insister loin dans le mensonge de façade (répondant comme demandé sans y croire).
- Image 30 : L’amateur d’alien dit au cerveau « toi qui ne parle que de preuves, vas-y prouve-moi que ça n’existe pas » et je me souviens que l’auteur répondait oralement que non, ce n’est pas la non-existence qui doit être prouvée mais l’existence ! --> Mon avis : je suis immensément méfiant avec cette histoire « à qui incombe la charge de la preuve », que j’envisage être un arbitraire malhonnête décidant à qui donner raison, abusivement. On est par exemple dans un cas « on ne sait pas si le yeti existe ou n’existe pas », je conclus « on ne sait pas », mais l’aliénophile dira « si : on le sait, puisque n’est pas donnée la preuve qu’il n’existe pas » et le scientiste dira « si : on le sait, puisque n’est pas donnée la preuve qu’il existe ». Ni l’un ni l’autre ne me paraissent convainquant et ne remporte loyalement la victoire à mon avis, la logique en reste à « on ne sait pas », les partisans en un sens ou en l’autre croient ce qu’ils veulent selon leurs règles spéciales, mais ce n’est pas du savoir objectif convainquant. Certes, puisqu’ils refusent tous deux le doute, on ne peut pas dire que le doute est lui le mieux objectif (convainquant chacun), il est simplement mon point de vue préféré, et peut-être que je suis le seul être pensant de ce monde (si c’est un rêve de moi-même).
- Image 31 : Le diagramme en X/Y est étendu avec comme des valeurs négatives en dessous de zéro : en Y « je sais que ça n’existe pas », en X « je crois que ça n’existe pas ». Les zones à gauche et à droite (« je crois que ça n’existe pas » et « je crois que ça existe ») sont dites croyances. --> Mon avis : réduit avec Y=0, ce serait encore plus clair, redite sans intérêt, il y a « croyance » partout où on dit « je crois que ». Bof. Comme je monte en haut et je descends en bas, c’est du mauvais bla-bla pas de la pensée pertinente éclairante.
- Image 32 : La zone des X centraux (« je ne crois pas ») est qualifiée de « non-croyance ». --> Mon avis : oui, c’était écrit sur l’intitulé, ça n’apporte rien (jusqu’ici, la suite pouvant effectivement être impactée par ces bases triviales).
- Image 33 : La zone des Y centraux (« je ne sais pas ») est qualifiée de « agnosticisme ». --> Mon avis : Ça semble très discutable, c’est peut-être cohérent étymologiquement, mais en désaccord avec la définition que j’avais lue « ne croire que ce que l’on voit », donc croire et ne pas croire à la fois sans position possible sur un diagramme unique, mal pensé, inadéquat pour traiter le sujet. Je n’affirme pas que cette définition de dictionnaire est incontestable, je signale simplement qu’elle est possible, ne serait-ce qu’à titre d’opinion, pas spécialement illégitime avant débat contradictoire.
- Image 34 : Une illustration religieuse est donnée au diagramme : le X central « je ne crois pas » est marqué Athéisme (avec connaissance de « je sais que ça existe » à « je sais que ça n’existe pas »), le X gauche « je crois que ça n’existe pas » est marqué « Athéisme au sens ʺfortʺ » (avec connaissance de « je ne sais pas » à « je sais que ça n’existe pas », le X droit « je crois que ça existe » est marqué Théisme (de « je ne sais pas » à « je sais que ça existe ». --> Mon avis : C’est lourd à commenter puisque ça fait 7 affirmations, théoriquement toutes contestables. Mais sur le principe, je suis tout perdu : comment envisager qu’on sait et on ne sait pas à la fois ? si c’est un (ou deux) point de vue personnel, c’est une (ou deux) croyance pas une question de savoir (incontestable), ça semble contradictoire. Enfin bref, j’en reviens à mon troncage sceptique à Y=0, et ça simplifie : « je crois que ça n’existe pas » est athéisme au sens fort, « je ne crois pas » est athéisme, « je crois que ça existe » est (en face de) théisme*. Mais on retombe sur l’ambiguïté de l’image 03 sur l’expression « non-croyant », ne clarifiant pas entre plein de sens différents. Je crois que la suite de l’exposé en parle avec des habitudes de correction. (* : le fait qu’avec connaissance nulle, le théisme ne soit pas défini, cela me parait mal pensé. Sceptique, je peux envisager d’appeler Dieu conventionnellement le Moi qui rêve, créateur possible de ce monde ici autour, pourquoi le mot Dieu serait-il interdit par la position sceptique ? il peut y avoir un dieu hypothétique comme façon de parler. Le diagramme aurait tort de ne pas y avoir songé.) Autre point, je m’étonne que soient amalgamés (en termes de croyance) sous le terme théisme des points de vue immensément différents comme « Dieu le Père infini à barbe blanche et deux jambes m’écoute assurément et peut faire pour moi des miracles surnaturels, j’ai confiance en Lui, même s’Il peut décider le contraire, je n’en sais rien je ne fais qu’espérer et pratiquer la méthode Coué » (chrétien en un sens), « il semble qu’il y a un Grand Horloger de l’Univers même si on ne sait rien de rien de Lui » (franc-maçon ?), « Dieu a peut-être existé d’après telle trace mais Il semblerait mort depuis bien avant ma naissance » (Nietzsche ?).
- Image 35 : Ce qui était dit Athéisme est rebaptisé « Athéisme au sens ʺfaibleʺ ». --> Mon avis : oui, c’est du bla-bla sur les mots détournés de leur sens par certains accusateurs pratiquant l’amalgame. Evidemment, la question va se poser de savoir si cet athéisme faible n’est pas l’agnosticisme (terme médian dont je n’ai entendu parler que longtemps après avoir entendu la bipartition simpliste croyants/non-croyants, d’après mes souvenirs).
- Image 36 : Dans le diagramme précédent, les groupes « athéisme au sens fort » et « athéisme au sens faible » sont remplacés par respectivement « anti-théisme » et « athéisme ». --> Mon avis : ça parait envisageable comme convention de langage, puisqu’on peut tout envisager, mais il parait peu convainquant/intuitif de dire à un tel anti-théiste : « tu n’es pas du tout athée, même si tu ne crois pas en Dieu (même s’il est faux de dire que tu crois en Dieu) et sans être mou hésitant ».
- Image 37 : En annexe au diagramme précédent est ajouté un pavé extérieur « Anticléricalisme = ne pas aimer les religions, (et/ou) trouver que les religions ont un effet néfaste sur les sociétés ». --> Mon avis : le vocable « les religions » me semble peu clair. Les anticléricaux français comme étaient mes grands-parents laïcards combattaient le catholicisme dominant excessivement sans qu’ils condamnent le bouddhisme dont ils ignoraient peut-être tout et dont ils pouvaient tolérer éventuellement l’inaction (en rien dominatrice) à la recherche de béatitude individuelle anormale (rare, exceptionnelle). De même en Occident actuel, les dominants sionistes combattent (le Hamas et) l’islamisme au nom de la laïcité « obligatoire » presque laïcarde, mais tolèrent les fanatismes chrétiens et judaïques éventuels. La bipartition « anticléricalisme contre les religions ? oui ou non » parait simpliste dans ce contexte, avec des points milieux à découpage complexe et divers.
- Image 38 : Un ré-étiquetage complet est appliqué au tableau à 7 cases (9 cases théoriques dont 7 emplies) : l’horizontale « je ne sais pas » (dite agnosticisme précédemment) devient en fonction de la croyance : « anti-théisme agnostique (croire que ça n’existe pas sans avoir besoin de preuves) », « athéisme agnostique (ne pas croire par manque de preuves) », « théisme agnostique (croire que ça existe sans avoir besoin de preuves) ». En face de connaissance forte : « athéisme obtus (ne pas croire malgré les preuves de l’existence) », « théisme (croire que ça existe car il y a des preuves) ». En face de connaissance faible : « anti-théisme (croire que ça n’existe pas car il y a des preuves) », « athéisme prudent (ne pas croire malgré les preuves de l’inexistence) ». --> Mon avis : ça ne me semble pas clair du tout. Enfin, puisque ce serait immensément long à discuter en 7 paragraphes tous contradictoires, je me limiterai à la zone de 3 cases inférieure (du « zéro connaissance » sceptique qui me parait seul judicieux). Non, on ne peut pas « croire que ça n’existe pas car il y a des preuves », puisque toutes les prétendues preuves sont jugées contestables, l’anti-théisme serait donc abusif. Non, il est faux que « on peut ne pas croire malgré les preuves de l’inexistence » puisque les prétendues preuves en question sont contestées, l’athéisme prudent serait donc abusif. Bilan : il ne reste rien, tout a été détruit. Je ne tombe pas en catatonie tout nu dans un tonneau comme le sceptique de l’Antiquité grecque parait-il, j’estime que ce diagramme est mal conçu, et qu’un doute lucide est possible, est le mieux, nullement envisagé dans ce prétendu recensement de tous les possibles, erroné.
- Image 39 : Il est croisé les marquages X=Y « positions rationnelles » pour l’oblique première bissectrice et l’horizontale « je ne sais pas » dite agnosticisme, avec une croix au centre « je ne sais pas et je ne crois pas ». --> Mon avis : je ne suis pas d’accord comme avec l’image 27 où j’expliquais (déjà) que ne sont pas rationnelles les prétentions à Y non nul sans avoir logiquement éliminé l’hypothèse du rêve.
- Image 40 : Autre approche (apparemment) : « athéisme (ne pas croire) » vient de « agnosticisme (ne pas savoir) » qui vient de « ignosticisme (exiger une définition claire et cohérente) ». --> Mon avis : ce qui est dit là n’est pas du tout évident, puisque reste audible que l’athéisme fort est la croyance que Dieu n’existe pas, l’agnosticisme est croire ce que l’on voit estimé su, quant à l’ignosticisme il ne me semble pas déboucher automatiquement (impliquer) sur l’agnosticisme puisqu’un fanatique coranique par exemple (ou israélite ultra-orthodoxe, etc.) peut clamer qu’absolument tout est dit dans le texte sacré, de manière claire et cohérente (en faisant taire ou éliminant les avis en désaccord).
- Image 41 : Le théisme agnostique est qualifié de fidéisme. --> Mon avis : je n’avais jamais entendu cette convention de langage, qui ne semble rien apporter au sujet.
- Image 42 : Le théisme (qui avait été réduit à sa portion « avec forte connaissance ») est qualifié d’évidentialisme. --> Mon avis : si on appelle évidence la fausse-évidence, vérité la fausseté crue vraie, fait le faux-fait affirmé de manière erronée, on peut effectivement dire n’importe quoi (bla-bla), de manière conventionnelle, sans faire avancer le débat.
- Image 43 : Un changement de terme remplace athéisme par agnosticisme et anti-théisme par athéisme. --> Mon avis : oui, c’est une des conventions envisageables, mais pas plus convaincante que la précédente. En ce qui concerne la ligne « je ne sais pas » (Y=0), ne resterait que l’agnosticisme. Mais ce n’est pas ma conclusion, à cause de la définition du dictionnaire ayant dit que c’était la croyance en ce que je vois, donc ma conclusion est le scepticisme, toujours pas envisagé dans le diagramme, semblant donc mal pensé. D’un point de vue sceptique, il y a zéro connaissance validée, mais la « croyance » est libre d’être n’importe quoi en première analyse (avant examen moral des conséquences de chaque position), n’obligeant pas à « je ne crois pas ». Comme je le disais, « je crois que j’aime l’omelette », même si ce monde serait mon rêve, ça n’a aucun rapport, il n’y a pas contradiction, la croyance est un sentiment comme un autre, de l’ordre du n’importe quoi (libre sauf intolérance subie).
- Image 44 : Dans une interview télévisée d'un nommé Fabrice Pooyard en 2017, il dit « si tu n’as pas de preuves, c’est une croyance ». --> Mon avis : ça semble mal dit, car il peut y avoir à la fois ni preuves ni croyance. Le scepticisme envisage que toutes les prétendues preuves soient contestables, possiblement fausses, et pourtant : qu’il y ait croyance ou non (en un truc comme « j’aime l’omelette ») n’est en rien « obligatoire par définition » (par exemple : à la réflexion s'appelle aussi omelette une version trop cuite trop sèche ou carbonisée ou avec ingrédients affreux, donc la croyance peut être corrigée en non-croyance, peu importe).
- Image 45 : Dans la même interview, il dit « athéisme = croyance ». --> Mon avis : c’est une façon de parler comme une autre (enfin plutôt « athéisme ʺappartient auxʺ croyances », sans ʺégalité réciproqueʺ puisqu’il y a des croyances religieuses non athées), et ça choisit ici arbitrairement (contestablement) de ne prendre en compte que l’athéisme dur pas le faible.
- Image 46 : Dans la même interview, « vous croyez que Dieu n’existe pas. /euh, non…/ Si !/ … ». --> Mon avis : ça revient immensément en arrière, comme à l’image 03, accusant l’athéisme faible d’être un athéisme dur, sans preuve ni écoute, en clamant seulement un refus de dialogue, accepté en face en restant coi, à tort. J’aurais envisagé ça comme variante à l’image 03, mais ça n’éclaire en rien à ce stade de l’analyse, à mon avis. Il serait plus judicieux d’envisager le scepticisme qui a été totalement oublié, plutôt que de ressasser des vieux abus illogiques de pseudo-argumentation entendue.
- Image 47 : L’agnosticisme central « je ne crois pas, je ne sais pas » est dit poussé de force vers la gauche en le condamnant alors comme épouvantail « je crois que ça n’existe pas, je ne sais pas ». --> Mon avis : oui, face à des interlocuteurs malhonnêtes, on peut être diabolisé à tort, c’était déjà vu en image 03, le situer sur le diagramme est d’un intérêt modéré puisque ce diagramme me semble faux (avec des zones « je sais », positive et négative, fondée sur des preuves prétendues en oubliant qu’elles sont contestables).
- Image 48 : Un article anglais est titré « les mythes athées : est-ce que l’athéisme est basé sur la foi ? », en montrant en face le livre anglais « je n’ai pas assez de foi pour être un athée ». --> Mon avis : ça re-re-raconte la confusion abusive entre athéisme faible et athéisme dur (ou négation de l’athéisme faible pour dire l’athéisme toujours dur), il serait mieux de passer aux questions pas encore abordées (une vraie connaissance est-elle possible ? etc.).
- Image 49 : Un site anglais demande « est-ce que les athées ont de la foi ? ». --> Mon avis : ça ne sert à rien, ce genre de questions, c’est du verbiage. Même un athée dur, croyant dur comme fer à l’inexistence de Dieu, peut être dit « ne pas avoir de foi puisque la seule foi qui compte est celle en Dieu », bla-bla, au lieu de réfléchir (et dans le genre d’intolérance clamant n’importe quoi, il a pu être dit – avec massacre à la clé hélas – que la foi inca en Dieu-Soleil n’est pas de la foi car la seule foi digne de ce nom est celle qui est dans le vrai donc vers Dieu-Yahvé raciste pro-juifs puis fanatique pro-néo-juifs). Cela aurait eu un sens en introduction, en image 03 ter, mais avoir dissocié athéismes dur et faible a déjà répondu, inutile d’y revenir en boucle au lieu d’examiner les vraies objections.
- Image 50 : entre « théisme (je crois que ça existe) » et « anti-théisme (je crois que ça n’existe pas) » sont maintenant (en « je ne crois pas ») à la fois athéisme et agnosticisme. --> Mon avis : oui, ces conventions de langage diverses sont peu intéressantes, choisissant de dire que l’athéisme dur n’était pas un athéisme, ce que peuvent contester les gens concernés. Ça tourne en rond au lieu d’aborder le vrai sujet, en instance depuis Descartes il y a 4 siècles, allez quoi…
- Image 51 : Un petit cercle incolore « déisme » est placé dans la zone bleue « ce qu’on ne saura jamais » de l’image 14-15 reprise. --> Mon avis : ça me semble mal analysé, puisque n’a pas été répondu à mes critiques de l’image 14-15. D’un point de vue sceptique, « ce qu’on ne saura jamais » pourrait être tout et non une zone particulière, et l’affirmation ici « attention : il s’avère que quelque chose fait partie de tout » est risible, sans intérêt, bla-bla. Il serait mieux de réfléchir de manière contradictoire.
- Image 52 : Schéma du parcours de l’auteur, sur le diagramme. Sous diktat du Dieu du Catholicisme Romain Apostolique, à 7 ans il pensait « je crois que ça existe, je sais que ça existe », puis il est conduit à 9 ans vers « je ne sais pas, je crois que ça existe », puis via 15 ans en chemin : à 17 ans « je ne sais pas, je ne crois pas », et à 40 ans il reste dans cette case mais dans le coin sur le point de basculer en continuant sur cette ligne peut-être dans le futur vers « je crois que ça n’existe pas, je sais que ça n’existe pas ». --> Mon avis : d’accord c’est son parcours, libre à lui de l’avoir vécu et classifié. Je ne mettrai pas mon propre parcours (différent sans diktat initial de famille catholique) en parallèle, car je crois peu mes souvenirs, suspects d’être temporaires imaginaires si je rêve en ce moment. Et il manque (avant 7 ans par exemple) des cases « je ne me pose pas la question », pas casables dans le continuum envisagé, mal pensé. Faudrait-il envisager une troisième dimension, avec ce plan devenant pertinent (plus ou moins) quand on tombe dessus et pas avant ? Et le scepticisme serait un ré-envol quittant le plan au ras des paquerettes ? Je ne l’affirme pas, mais ça parait envisageable.
- Image 53 : Avec Islam et Shintoïsme à la place de catholicisme, l’auteur envoie ça aussi en « je ne sais pas, je ne crois pas ». --> Mon avis : je verrais l’analyse différemment, en récusant qu’il y a un « je sais que », donc seulement avec « je ne sais pas », et diverses croyances sont possibles, athéisme dur ou bien catholicisme ou bien islam ou bien shintoïsme ou bien vénération de telle secte manipulatrice, etc. au libre choix de chacun (du moins en logique pure, car il y aurait beaucoup à dire en matière de morale, les religions du Livre étant esclavagistes, terroristes, massacreuses au nom de Dieu prétendu, etc.).
- Image 54 : Idem avec les dieux égyptiens, les dieux grecs (et celtes et incas, etc. je n’ai pas tout imprimé-écran dans ce parcours catalogue sans argument neuf ni exhaustivité). --> Mon avis : ça délaye le point précédent sans rien apporter, et c’est fini !
- Bilan : cette immense analyse illustrée me parait mal pensée, prétendant abusivement à l’esprit critique en cachant ou étouffant ou ignorant mes objections. Cela n’a nullement fait le point sur le thème « croire ou ne pas croire ? », contaminant tout avec de prétendus « je sais que » et « preuves » nullement démontrés, au lieu d’en rester à quelque chose comme « croire ou ne pas croire, peu importe, chacun son truc, du moins si c’est sans faire de mal à autrui ». Au final :
– Pour la forme : ma réfutation semble satisfaisante, mais elle se confirme (comme envisagé dans les deux premières impressions) avoir été difficile, ne résistant bien au mauvais cours magistral que par l’emploi de « photos » (Impression Ecran) permettant de réfuter une par une (avec support écrit, posé) chaque affirmation abusive.
– Pour le fond : le prétendu savoir se confirme erroné, oubliant/interdisant de douter, faisant semblant d’employer l’esprit critique (qui semble se confirmer spécifique à moi-même en ce monde, hors asiles de prétendus aliénés et cimetière pour dissidents discrètement assassinés, ce qui se rejoint au titre abusif de la prétendue rationalité pathologique, « paranoïa »). Ça fait mal à l’intelligence critique, mais c’est certes habituel, pas très nouveau. J’en reste à mon invalidité dite psychiatrique, avec probable mise à mort programmée au nom d’un prétendu cancer. (Soupir).

Ajout 3, 09/05/2021 : Eléments de logique pure :
   Débat intérieur nocturne (à la Pinocchio) : dans mon esprit un petit personnage gentil "g" était bousculé par un personnage opposé "P" (pas forcément angélique et diabolique, attendons de voir).
(g :) Croire savoir, c’est croire, ce n’est pas savoir.
(P :) Prouve-le ! Ah-ah-ah ! Chiche ! (Et paf dans ta gueule, hein ?)…
(g :) Zéro fois un, ça fait zéro et pas un.
(P :) Eh, moi pareil contraire : zéro plus un, ça fait un et pas zéro, pourquoi préférer la multiplication à l’addition ? non, chacun son opinion/croyance préférée, c’est pas du tout une question de logique univoque obligatoire indéniable ! (Et paf dans ta gueule, hein ?)…
   Je me suis réveillé pour écrire la réponse solidement, pas en débat oral du tac au tac, tout vaporeux de ré-endormissement à moitié.
(g :) Je vais acheter un croissant de prix connu 1€ et une brioche de prix inconnu, est-ce que le prix total est connu ? Non, en addition aussi : connu + inconnu= inconnu. CQFD (en matière de connu).
(P :) Faux ! La preuve : la pâtisserie affiche « croissant 1 €, paire brioche + palmier 3€, pour brioche seule ou palmier seul : non consulter plus tard ». Je vais acheter un croissant et une brioche et un palmier, donc connu + inconnu + inconnu = connu 4€, pas du tout inconnu, paf j’ai raison et tu as tort !
(g :) Pas du tout, tu achètes là un croissant et une paire machin, donc connu + connu = connu, tu n’as pas acheté d’inconnu. Si la vendeuse te dit : « désolée, on n’a plu’ de palmier », tu seras obligé d’acheter connu + inconnu = inconnu, peut-être 2,2€ peut-être 2,5€ peut-être 2,8€ ou autre. Ce n’est pas un libre choix d’opinion, c’est de la logique : quand tu ne connais pas un morceau, tu ne connais pas l’ensemble. Si A est vrai et B est faux, « A et B » est faux pas vrai ni au libre choix vrai ou faux. CQFD.
(P :) Non ! Tes conventions sont nulles. Je crois pas à ton tableau de vérité, et j’ai raison, la preuve : selon toi "connu + connu = connu", alors que moi je sais que c’est souvent faux ! La preuve de preuve : Marcel à Lyon va acheter deux croissants à 1€ connu, et Mireille pareil à Lille, toi idiot tu clames « fastoche ; connu + connu = connu, les deux acheteurs vont payer 2€ chacun » ; eh ben non, Marcel paye 1,5€ parce qu’on lui dit qu’il y a promotion pour encourager les achats groupés, Mireille paye 3€ parce qu’on lui dit qu’il y a pénurie avec punition des achats groupés égoïstes. Tu as eu tout faux avec ta prétendue « Logique imparable » ! Paf ! Et même, scientifique = top niveau de savoir : la biologie certifie que la synergie donne 1+1=3 (ou 10), l’antagonisme donne 1+1=1 (ou zéro), tu as tout faux, tu n’y connais rien ! Je suis La Science, je suis Le Vrai !
(g :) Faux, toi : ma logique parlait de pâtisseries arithmétiques simples (additives), pas de pâtisseries-marketing non additives. Pour celles-ci, ma logique s’applique encore parfaitement, simplement la formule de base est différente : ce n’est plu’ Prix de A+B = Prix de A + Prix de B, mais Prix de A+B = Prix de A + Prix de B, + (ou fois) facteur accroissant, + (ou fois) facteur décroissant. Si tu ignores ces facteurs tu ignoreras le total, si tu les connais (ainsi que le prix de A et de B), tu connaîtras le total. Oui : connu + inconnu = inconnu.
(P :) Tu m’énerves, ta logique de merde c’est même pas drôle. C’est trop chiant putain.
(g :) Désolé. Vrai et faux c’est faux, Inconnu et connu c’est inconnu. C’est comme ça, c’est pas de ma faute.
(P :) Chier, merde !
  (P a le dernier mot, en un sens. La science reconnaitrait détester la logique, ne pas l’appliquer au quotidien.)

  [Post scriptum : Puisque je dis qu’il faut tout prouver vraiment, pas seulement prétendre dans le vague qu’il y a des preuves, pourquoi est-ce que (= n’est-il pas illogique que) dans l’ajout 2 je dis que j’ai prouvé Descartes en faute totale sans expliquer en quoi intégralement ? Réponse : c’est pour une question de redite : le détail exhaustif de ma réfutation a été « publié » en 1993 dans mon premier livre « Contre la Réalité » (gratuit sur Internet dans sa version révisée 2021, rebaptisée « Echapper à la dictature réaliste »). Ce livre autrefois a été refusé par tous les vrais éditeurs, le seul me répondant disant que c'est beaucoup trop logique, effrayant, ce n'est pas du tout ça que veulent lire les gens... oui, même ceux se prétendant Elite ou intellectuels ou savants ou experts ou esprits ouverts ou chercheurs de sagesse réfléchie.]

Ajout 4, 10/05/2021 : Précision :
  Dans l’ajout 2 recensant tous les points de vue et prétendus savoirs sur Dieu, le « je ne crois pas » me semble vraiment (à la réflexion) insuffisamment analysé. Je vois bien davantage de variantes :
• A/ Athéisme fort : je crois que Dieu n’existe pas.
B/ Athéisme faible : ce n’est ni que je crois que Dieu existe, ni que je crois qu’il n’existe pas, je n’ai pas de croyance (sauf que je crois que je resterai dans cette position indécise pour toujours).
C/ Athéisme temporaire : ce n’est ni que je crois que Dieu existe, ni que je crois qu’il n’existe pas, je ne crois même pas que cette hésitation est pour toujours, peut-être que demain je basculerai d’un côté ou de l’autre, ou pas.
D/ Athéismes sceptico-croyants : peut-être qu’ici est mon rêve (ce n’est pas que je crois que oui ou que je crois que non, je ne crois rien à ce sujet-là) mais dans le monde où je suis réveillé, d’après mes souvenirs je crois en Dieu, tandis qu’à l’intérieur du rêve, ce n’est plu' Dieu qui commande et crée, c’est le moi-qui-rêve, n’importe comment (délire personnel) sans obéir spécialement à Dieu, ou bien Dieu est tout donc aussi ce délire (sans rapport avec le Dieu de Descartes qui n’est que le Bien parfait, tandis que le Mal et le Brouillon selon lui ne sont pas Dieu).
E/ Athéismes sceptico-sceptiques : peut-être qu’ici est le réel et peut-être au contraire qu’ici est mon rêve ; si c’était ce dernier cas, après réveil la question d’un Dieu ou pas pourrait se reposer différemment sans que j’aie aucune idée (vu d’ici) sur ce que le moi d’alors croira (il pourra croire que Dieu existe, ou que Dieu n’existe pas, ou que c’est présentement indécidable, ou que c’est pour toujours indécidable).
Etc…
• Il y a aussi le cas d’incroyant croyant comme « je crois que le Dieu biblique n’existe pas et je crois que le Dieu inca existe », ce qui en version fanatique anti-sceptique donne « selon ce que je crois légitime d’appeler mes preuves, je sais que le Dieu biblique n’existe pas et je sais que le Dieu inca existe ». Cela ferait un mille-feuilles de plans croyance/connaissance.
  Et c’est possible ailleurs qu’en croyant/incroyant, exemple : « je crois que le Dieu biblique n’existe pas, mais concernant une autre forme de Dieu (ni inca ni grec etc. et peut-être pas encore décrit), c’est envisageable peut-être (ni ʺje crois que ça existeʺ ni ʺje crois que ça n’existe pasʺ) ». C’est proche de ma position personnelle, cela. Ce serait énonçable avec « je sais » à la place de « je crois » sans la prudence/sagesse sceptique.

Ajout 5, 10/05/2021 bis : Autre vidéo décevante :
   L’amie qui m’avait indiqué le lien de l’ajout 2 avait joint un autre lien (https://www.youtube.com/watch?v=_j27xftMT-4), « Eric-Emmanuel Schmitt : Foi, agnosticisme et athéisme » (interview de 10 mn).
   J’avais aussi commencé par un premier aperçu très partiel il y a plus d’un mois, écrivant un jugement préliminaire. Avis sur le début : surprenant, affirmant que les croyants sont agnostiques et les athées aussi (ce qui me semble envisageable en version modérée de salon mais inapproprié pour les versions combattantes ou fanatiques). Effectivement à regarder en second.
   Aujourd’hui, j’ai regardé la vidéo complète, et je modifie mon jugement, en partie : c’est un plaidoyer pour l’agnosticisme (ou en fait : scepticisme sans le dire) et pour la non prétention au savoir (en ajoutant que la certitude est intégrisme violent refusant de réfléchir), je suis d’accord avec ça, mais il faudrait affronter la loi Gayssot interdisant le doute sous peine de prison, au nom du peuple (non consulté). Blablater sans en mesurer les conséquences n’est pas crédible. Comme le livre premier analysé sur ce site, disant que l’Histoire ne sait rien, avant d’aborder les chambres à gaz nazies et clamer l’exact contraire (sans même noter que c’est contradictoire, irrationnel, mais apparemment en chiant de trouille sous la menace, sans l’avouer). C’est du bla-bla superficiel pas un point sincère sur la question du savoir, exagéré peut-être toujours (prétendu savoir mais pas savoir démontré objectivement).

Ajout 6, 31/05/2021 : Savoir publicitaire :
  Une publicité EDF (https://www.youtube.com/watch?v=m-hj6SBBNgQ) met en scène une grande jeune fille jalousant sa petite nièce brillante, œuvrant à sauver la planète au lieu de se divertir frivolement. Et puis cette grande lit au mur une annonce publicitaire « l’électricité d’EDF est à 97% sans CO2 ». Elle demande alors à la petite si elle savait que cette électricité EDF est à 97% sans CO2, la petite dit non, et la grande fait un signe de triomphe (genre « et paf ! »), comme écrasant la fausse supériorité de la jeunette, revanche. Qu’est-ce que j’en pense ?
  Loin d’approuver le message implicite de la grande « moi je sais que l’électricité EDF est… (c’est un fait !) », je dirais qu’elle ne le sait en rien, elle ne fait que croire vrai le contenu de la publicité, peut-être mensongère. C’est un faux triomphe, de crédule stupide.
  Toutefois, je ne juge pas davantage brillante la jeunette dite-supérieure : elle non plu’ ne sait rien de rien, elle ne fait que croire véridiques des ouï-dire de gens célèbres, prétendus crédibles, éventuellement à tort. (Et que j’ai prouvé moi en faute logique, la petite crédule est également une croyante, aussi nulle en intelligence logique, intelligence critique).
  Le triomphe des (prétendus) « sachants » (se disant « l’Elite ») est une honte, selon moi, trouvant que la sagesse est dans le scepticisme.

Ajout 7, 17/06/2021 : Côté philosophie :
   Aujourd’hui avec l’épreuve annuelle de philosophie au Bac, les journalistes ont cité divers sujets intéressants. L’un d’eux, m’intéressant pour ce site, est « Savoir, est-ce ne rien croire ? » (ici complément à l’ajout 2 ? peut-être pas complément au texte de base, car il semble davantage délicat de relier ça à la notion de fait incontestable). Ma réponse :
• (1) Pour : Le fanatique totalement sûr de lui (religieux ou politique ou autre) ne croit rien puisqu’il sait tout (selon lui) et qu’il n’appelle pas ça croyance, du tout.
• (2) Contre : Selon le sceptique, savoir (objectivement) semble impossible, donc prétendre savoir c’est au contraire croire savoir, c’est croire non « ne rien croire ».
• (3) Entre les deux : Pour un scientiste convaincu, il sait (selon lui) tout ce qui est objet de science, mais ça n’implique pas « ne rien croire » pour des questions non-scientifiques comme l’existence de Dieu ou la finalité de la vie humaine ; pour deux tels scientistes, différents, l’un peut croire religieusement et l’autre ne rien croire agnostiquement.
• (3 bis) Entre 1 et 2 encore : Pour un ex-élève formé par l’école publique française, il y a parait-il du savoir (chez les experts) et par ailleurs il y a des croyances (chez les croyants). Qu’il y ait du savoir quelque part n’entraine en rien que cela annihile toute croyance.
• Ma synthèse :
- (1) Je n’aime pas le fanatique affirmant tout savoir (et affirmant qu’ont totalement tort tous les avis différents). Ce fanatisme est un choix possible mais qui me parait abusif, intolérant sans raison (et avec intolérance opposée c’est la guerre, affreuse).
- (2) ok, j’aime bien cette position, je n’y vois pas de défaut.
- (3) Les corrections de fausses théories crues à tort (anciennement affirmées « savoir » à tort) prouvent épistémologiquement que cette position est aveugle, ou stupide, ce que je n’aime pas.
- (3 bis) Le point-clé est le « parait-il » qui conduit à croire au prétendu savoir, ce qui est une croyance et non un savoir. Contradiction, je n’aime pas ça.
- (Bilan) : Ne reste à mon avis que la position 2, donc « Non, savoir ce n’est pas rien croire, au contraire total : prétendre savoir, c’est croire en affirmant que c’est autre chose qu’une croyance, c’est nul aberrant. »
• Lien éventuel avec la notion de « fait incontestable » :
  Les « faits incontestables » sont (au moins une partie de) ce qui est su, indéniable. Conclure qu’il n’y a pas de savoir revient à dire qu’il n’y a pas de « faits incontestables » (semble-t-il, à ce stade de réflexion, en attendant arguments contraires éventuels – dont paraissent dépourvus les fanatiques et les scientistes).

Ajout 8, 04/07/2021 : Reprise logique :
   L’expression « sachant que » est piégeuse : si je dis « sachant que les poules ont des dents longues et pointues, s’occuper d’une basse-cour est une mission humaine périlleuse », ça ne vaut rien de rien (en valeur logique, véracité de cause à conséquence) : il est obligatoire de justifier les prémisses sans les affirmer indéniables par le vocable « sachant que ».
   Enfin, en mathématique, c’est relatif sous-entendant systématiquement « sachant que l’on a arbitrairement admis tel et tel axiome, récusables un degré en amont », c’est donc relativiste honnête. Mais dans le langage courant, c’est le triomphe du scientisme, le prétendu savoir incontestable est totalement contestable, même s’il est enseigné (à réciter) à l’école et jusqu’à l’université.
   Intermédiaire entre relativisme et affirmations aberrantes, il y a évidemment le vocable « sachant que X c’est un ʺfaitʺ… », qui se croit indéniable, mais c’est là oublier que c’est spécifique à la voie réaliste, ayant refusé arbitrairement l’hypothèse du rêve (mien, présent). Les affirmations que cette hypothèse a été prouvée fausse, je les ai toutes invalidées, par la logique, donc on en revient au relativisme en aval d’axiome, avec pour seule spécificité que le réalisme est employé par des dictateurs (armés de psychiatrie) oubliant la situation « en aval d’axiome refusable ».

Ajout 9, 11/07/2021 : Autres scepticismes :
   J’ai vu à la télévision l’interview d’un « ex-complotiste repenti », qui a mentionné maintenant participer tout au contraire à un site sceptique : skepticon.fr ou lextracteur. Il disait en racontant son histoire qu’il avait d’abord été séduit par les thèses complotistes, mais un jour choqué par leur antisémitisme franc et clair, l’amenant à tout renier à ces délires, et militer maintenant contre. L’extrait vidéo montré comme preuve ne me paraissant pas du tout probant (reposant sur l’amalgame habituel dans le mot juif), je suis allé voir le site skepticon, de vidéos en ligne, et j’ai regardé deux vidéos (d’une trentaine de minutes chacun), une sur « le virus covid19 et les Juifs » et une sur « si Francis Lalanne savait ça ». Et j’ai trouvé ça profondément choquant : non pas en tant que très juste dénonciation de délires monstrueux, comme ça semblait se réclamer, mais comme faux scepticisme diabolisant tout doute en assénant les dogmes officiels (avec les amalgames usuels), ce qui est l’exact opposé du scepticisme digne de ce nom. Bref, ce n’est absolument pas parce qu’on se prétend sceptique qu’on l’est. Certains se clament sceptiques exclusivement contre les opposants au dogme pour servir la pensée unique parachutée. Affligeant. Cela me fait penser à la zététique côté sciences, affirmant être la quintessence du doute et de l’esprit critique, pour finalement réciter les dogmes en interdisant la réflexion critique, classée démente ou cachée.
   Pour creuser ici le sujet, je suis allé voir l’article Scepticisme de Wikipédia, pour préciser la notion. Effectivement, le terme a de nombreux sens, tout ce qui s’oppose à de prétendues vérités pouvant être qualifié par quelqu’un de sceptique. Bref, le dogmatique s’opposant aux fake news (prétendues véridiques) peut se clamer sceptique pour claironner les dogmes officiels, même si ceux-ci rencontrent l’opposition d’autres sceptiques. Et René Descartes mettant tout en cause avec l’hypothèse du rêve était sceptique l’espace d’un instant avant de claironner le dogme religieux puis le dogme réaliste. J’ai donc bien fait de ne pas mettre en grand titre de mes ouvrages « Contre la Réalité » et « Echapper à la Dictature Réaliste » le mot de scepticisme, même si « sceptique » est pour ma position un terme assez adéquat si on me demande « croyant (religieux ou athée) ou bien agnostique ? » (réponse : « non : plutôt sceptique »).
  Note : Points douteux divers de l’article Wikipedia :
– « Scepticisme antique (…) la réalité des phénomènes est tenue pour certaine. » Mon avis : cet avis dogmatique est au contraire anti-sceptique, refusant arbitrairement l’hypothèse du rêve (ou le modèle du rêve intérieur s’opposant à une réalité partagée).
– « le scepticisme, dans ses formulations les plus rigoureuses, est une véritable méthode scientifique, comparable à l’esprit scientifique moderne. » Mon avis : c’est là ignorer que la science moderne est enseignée comme récitation de prétendu savoir indéniable, aveuglément puisqu’il y a des révisions admettant faux l’antérieurement prétendu vrai-prouvé, c’est une école de croyance prétentieuse se prétendant à tort indéniable, c’est totalement anti-sceptique. Mon scepticisme invalidait donc la science (expérimentale), sans être une science du tout (toute science expérimentale se situant en aval de l’axiome réaliste).
– « le sceptique, ne déterminant rien, ne suit que ses perceptions et les normes de l'endroit où il vit. » Mon avis : non, le sceptique (à mon sens) ne suit pas les normes dogmatiques mais les met en question, par principe. De même il doute de ses perceptions sans les tenir pour justes et vraies.
– « La Réforme protestante (…) scepticisme par rapport aux enseignements de l’Eglise catholique ». Mon opinion : oui, c’est confirmé très relatif, car il y a plein de dogmes protestants que renient les vrais sceptiques (selon moi, dont moi).
– « Le scepticisme de la Renaissance (…) Descartes doute pour ne plus douter. » Mon avis : c’est oublier que Descartes est illogique atrocement nul, trahissant ses principes de doute pour claironner des dogmes, c’est plus une trahison explicite et pitoyable du doute qu’une superbe mise en pratique du doute.
– « Période contemporaine (…) les différentes formes de constructivisme, qui proposent une philosophie de la connaissance d’inspiration clairement sceptique. » Mon avis : j’ai lu plusieurs livres constructivistes, mais ils sont démolissables comme les autres par le vrai doute, l’hypothèse du rêve, pouvant annihiler toute prétendue connaissance.
– « Il existe enfin un scepticisme scientifique, qui cherche à promouvoir la science, la pensée critique et à soumettre les pseudo-sciences à la méthode expérimentale. En France, ce mouvement est connu sous le nom de zététique. ». Mon avis : non, c’est un dogmatisme de prétendues vraies-sciences contre de prétendues fausses-sciences, en « oubliant » que la logique scientifique est cassée par l’hypothèse du rêve reclassant le réalisme en simple hypothèse douteuse.
– « Le scepticisme en Asie (…) école bouddhique ». Mon avis : oui, j’ai lu des propos très sceptiques très judicieux prêtés au Bouddha, mais d’autres observateurs traduisent ou interprètent très différemment, ce n’est pas clair.
– « Contestation du scepticisme. Hume assimile le scepticisme à une maladie de l’esprit. » Mon avis : au vingtième siècle, la dictature soviétique a illustré le scandale d’une psychiatrisation des oppositions, classer le scepticisme en folie n’est donc en rien convaincant, c’est seulement une insulte ou projet d’écrasement sans raison.
– « Scepticisme et pragmatisme. (…) il est nécessaire d'accorder un crédit provisoire (…) créer les expériences qui les infirmeront ou non. » Mon avis : non, une expérience onirique est invalide, elle n’infirme rien, il est anti-sceptique, anti-lucide, de claironner réalistement que l’expérience dit le vrai, exclut le faux.
– « les idées de différents observateurs (…) convergeront vers une vision unique là où une réalité sous-jacente objective existe, et est observable d'une manière ou d'une autre. » Mon avis : c’est encore une lecture réaliste anti-sceptique, qui fait croire en l’existence d’autrui, en oubliant (ou interdisant de prendre en compte) les marionnettes que sont autrui dans mes rêves (tels qu’interprétés sous explication parentale, plausible, envisageable au moins).
– « Voir aussi inférence bayésienne. » Mon avis : J’ai lu l’article en question, convaincant en rien, parlant de « probabilités a priori » parachutées et d’observations (en oubliant réalistement qu’elles peuvent être illusoires).

Ajout 10, 17/07/2021 : Relativisme, dans un autre livre :
• (Rappelant un mot du livre initial abordé sur ce site, concernant le statut d’historien différent aux USA et en France,) je lis dans l’ouvrage « Impostures intellectuelles » (d’Alan Sokal et Jean Bricmont, page XIII de préface) : « Aux Etats-Unis, tant les adversaires que les partisans du (…) relativisme pensent que ce sont des inventions parisiennes, alors qu’en France (…) presque tout le monde s’y défend d’être relativiste. (…) il y a un prolongement politique de ce relativisme cognitif. Il y a l’idée que toutes les pensées se valent. » Qu’est-ce que j’en pense ?
--> 1/ Je suis relativiste au sens où je comprends la logique axiomatique : divers systèmes d’axiomes (choisissables ou bien récusables) conduisent à des vérités relatives distinctes, ce n’est pas absurde ni scandaleux, mais sage d’en prendre conscience, à mon avis. Hélas en cette société française règne le dogme (notamment via les prétendus « faits » propres aux réalistes, et via la psychiatrie combattant la prétendue rationalité pathologique), et le relativisme serait puni de prison (au nom notamment de la loi Gayssot) s’il ne se cachait pas. J’ai l’impression que c’est une tendance dans tout l’Occident (ou le monde entier hors Inde ?) mais je ne le certifie pas. La Cour Européenne des Droits de l’Homme a validé la française loi Gayssot, mais les USA ont peut-être d’autres critères de liberté de pensée, plus grande peut-être quoique ça puisse s’embrouiller avec leurs dogmes liés à religiosité non laïque, maccarthisme, puritanisme, cancel culture.
2/ Je ne pense pas que toutes les pensées se valent. Les pensées incohérentes choquent mon sens logique, les pensées méchantes (voulant faire souffrir autrui innocent) choquent mon sens moral. C’est cohérent en relativisme égocentrique : tout ne se vaut pas pour moi, même si je comprends qu’un autre être pensant/ressentant (éventuel) pourrait avoir d’autres avis, relatifs à lui-même.
• Puis, page 12 : « une parodie. L’article (…) est bourré d’absurdités et d’illogismes flagrants et, de plus, affiche un relativisme cognitif extrême : il commence par tourner en ridicule le ʺdogmeʺ dépassé selon lequel ʺil existe un monde extérieur à notre conscience, dont les propriétés sont indépendantes de tout individu et même de l’humanité toute entièreʺ et affirme catégoriquement que la ʺ ‘réalité’ physique, tout autant que la ‘réalité’ sociale, est fondamentalement une construction linguistique et sociale. ʺ (…) Et pourtant, l’article a été accepté et publié ! (…) Le canular a immédiatement été dévoilé ».
--> Ce livre se confirme réaliste-dictatorial obtus, fanatique partisan du dogme réaliste. Contrairement à l’article parodique, je ne dirais pas ridicule de penser que le Réel existe, mais l’honnête situation est un doute sceptique, cassant effectivement le dogme parachuté (infantile, avec l’erreur dite « âge de raison » remplaçant « egocentrisme initial lucide » par réalisme empathique crédule sous endoctrinement éducatif, avec complicité de l’enfant ayant peur de croire ses cauchemars). Ça ne prouve pas pour autant l’hypothèse de mes rêves éternels, ni l’étrange construction de ces sociologues ici brocardés, parlant de construction humaine-globale purement linguistique. La sagesse semble dans le doute, pas dans la pseudo-évidence-logique des auteurs de ce livre-ci, donneurs de leçons à tort. Je suis beaucoup plus relativiste qu’eux, avec des arguments (tout est interprétable avec les deux systèmes d’interprétation), qu’eux n’ont pas (ne faisant qu’insulter ce qui ne leur plait pas, prétendu absurdités, illogismes, sans en examiner en rien la logique et la cohérence). Cet aveu dont ils ne semblent même pas prendre conscience est au total opposé de leur sujet, qui est de dénoncer les impostures intellectuelles : ils en sont le meilleur exemple ! (en se prétendant sérieux et plu’ du tout parodiques cette fois). Je referme là ce livre (son sujet principal, discréditant les emplois en sciences humaines de termes incompris des sciences dures, pour faire savant, m’intéressant un peu, car je n’aime pas les « sciences » humaines, prétentieuses à tort, mais si les auteurs ne sont pas crédibles en honnêteté intellectuelle, ça gâche tout).

Ajout 22/07/2021 : Fausse démonstration encore :
  Apprenant que le livre « Impostures intellectuelles » m’avait été offert par un ami cher (grand merci !), sans que je l’aie commandé en oubliant cela, j’en ai poursuivi la lecture. Et j’ai bien fait, tant il y a un chapitre majeur, de pure malhonnêteté intellectuelle (donneuse de leçons tout au contraire) : « Intermezzo : le relativisme cognitif en philosophie des sciences » (pages 51-56).
  Les auteurs commencent par admettre que le solipsisme (autrui n’existe pas) est irréfutable, mais le rejettent avec le pseudo-argument « le simple fait qu’une opinion ne peut pas être réfutée n’implique nullement qu’il y ait la moindre raison de croire qu’elle est vraie. » Cela me parait effarant : pas la moindre raison signifie zéro raison, valant rejet justifié, alors que pas le moindre argument de rejet n’a été invoqué. Autant dire « c’est moi qui ai raison, je rejette ce que je veux, comme je veux, quand je veux ». Cela me semble mériter la poubelle direct, ces gens ne sont pas des donneurs de leçons mais des imbéciles profonds, affirmatifs de n’importe quoi en rejetant ce qui leur déplait, moi c’est eux que je rejette et avec bien plus d’arguments : quand une opinion n’est pas réfutable, elle constitue un possible, à ne pas rejeter mais à prendre en compte honnêtement comme plausible ; cela ne remplace/surpasse pas pour autant les autres possibles qui seraient aussi cohérents et irréfutables, mais la sagesse semble le doute admettant toutes ces opinions possibles.
  Puis vient le rejet, similaire, du scepticisme radical (qui est ma position philosophique, je crois). Les auteurs affirment qu’il n’est nullement appliqué « pour la connaissance ordinaire » donc n’a nullement à être appliqué à des domaines compliqués comme les sciences. C’est faux, mensonger, malhonnête, idiot. Certes, la pensée paresseuse, ou agissant dans l’urgence, ne se pose pas de question existentielle, MAIS la pensée réfléchie, prenant le temps de douter, d’envisager l’hypothèse du rêve, applique le scepticisme à la connaissance ordinaire. L’expérience de rêve et réveil (apparent) conforte presque « pratiquement » cette évidence : la croyance en non-rêve (le prétendu « Réel ») est souvent erronée, toujours suspecte, même s’il est un peu rare qu’on se pose la question (que « je » me pose la question, puisque l’existence d’autrui est peut-être un tel rêve). Bref, les auteurs ont condamné ma pensée réfléchie parce qu’eux sont exclusivement dans la pensée paresseuse, n’imaginant pas une seconde ce que serait l’intelligence critique, la capacité au doute. Des handicapés mentaux, profonds, intoxiqués d’auto-satisfaction, se posent en dominants de la raison… je continue mais c’est une pourriture intégrale, une non-pensée (prétentieuse totalement à tort)…

Ajout 23/07/2021 : Scientisme idiot :
  Je continue la lecture du livre « Impostures intellectuelles », continuant à trouver qu’il est écrit par des imposteurs pseudo-intellectuels eux-mêmes. Pages 57-58, un cocktail de bêtise scientiste me frappe :
• « Pour nous, la démarche scientifique n’est pas radicalement différente de l’attitude rationnelle dans la vie courante (…) en fait tous les êtres humains – utilisent les mêmes méthodes d’induction, de déduction et d’évaluation des données que les physiciens ou les biochimistes. »
--> Je suis en total désaccord. D’abord : l’induction, ou généralisation sans preuve, est une faute en matière de logique, une pratique irrationnelle de la pensée paresseuse, crédule, oubliant de douter intelligemment. Que la Science soit aussi nulle que cela est très possible, mais affirmer que c’est rationnel est une faute lourde, une autocélébration imbécile. Moi comme tout le monde, j’ai un mode de « prévision » inductif du futur immédiat, basé sur l’habitude, mais c’est de l’intuition bête, animale ou infantile, tout le contraire d’une connaissance, une fois compris que ce mécanisme conduit très souvent à l’erreur, partielle ou totale. Par ailleurs, la déduction consiste à tirer conséquence de vérité générale, "savoir", et je doute qu'un tel savoir existe, hors conventions axiomatiques, le plus souvent il s'agit de tirer les conséquences de fausse vérité abusivement affirmée, irrationnellement.
• « Par exemple : d’un point de vue naïf, le Soleil semble tourner chaque jour autour de la Terre, mais une étude rigoureuse des observations astronomiques nous a appris que la Terre tourne sur elle-même et annuellement autour du Soleil. »
--> Non, il n’est pas naïf mais confirmé que, par rapport à la Terre, le Soleil tourne autour. Que des gens se disant savants préfèrent un système héliocentrique, c’est possible mais ça ne donne en rien tort aux géocentriques, qui ont raison relativement à leur référentiel. Prétendre que les dominants sont les seuls sachants et apprennent aux connards d’incultes est puant de suffisance, alors que ce n’est qu’une affaire de domination écraseuse sans argument objectif, le choix des axiomes étant théoriquement libre. Que les auteurs soient alliés de ces pourris écraseurs est possible, mais c’est honteux, aucunement supérieur en rationalité, c’est stupide aveugle et non intelligent lucide.
• « L’eau nous apparait comme un fluide continu mais des expériences chimiques et physiques nous enseignent qu’elle est faite d’atomes. Et ainsi de suite. »
--> Pour l’eau et les atomes : les auteurs croient les savants leur ayant raconté tel truc, et ils appellent cette croyance gobée « enseignement », c’est faux, c’est de la croyance, simplement. Qui plus est, même si – triturée de certaines façons – l’eau pouvait se comporter de telle ou telle façon, il serait abusif d’en inférer qu’elle est toujours telle et éternellement (principe scientiste). Avec l’hypothèse du rêve, tout autant valable que leur réalisme, l’eau fait n’importe quoi quand on la soumet à expérience, et ce n’est pas révéler sa nature secrète systématique mais un aléa du n’importe quoi qui survient, selon ce que décide « le rêveur » (ou Dieu pour les croyants). Les auteurs n’ont pas l’ombre d’un argument contre cela, alors ils clament que c’est eux qui détiennent la vérité, la rationalité indéniable, c’est un grand cri de stupidité auto-admirative. Affligeant.
• Page 59 : « là est toute la différence entre nous et les sceptiques ».
--> Effectivement, les auteurs sont des réalistes anti-sceptiques (s’opposant à moi), il y a simplement qu’ils ont zéro argument pour éliminer l’hypothèse du rêve : ils sont des croyants fervents, à zéro savoir, clamant le contraire sans argument aucun.
• Page 60 : « enquête policière (…) personne ne doute que, pour certaines enquêtes au moins (les meilleures), le résultat obtenu corresponde vraiment à la réalité. »
--> Faux, idiot, débile, mensonger. Puisque je doute que le réel existe, je suis ce cas qu’ils clament inexistant, imbécilement. Ce n’est pas de la réflexion, c’est de l’affirmation gratuite, clamant avoir raison quand la faute est évidente. Je souffre devant tant d’imbécilité (publiée en privant de publication les pensées intelligentes mais dérangeant les dominants)… je continue quand même.
• « aucune assertion sur le monde réel ne peut jamais être littéralement prouvée, mais (…) elle peut l’être au-delà de tout doute raisonnable. Le dote déraisonnable subsiste (…) scepticisme déraisonnable. »
--> Effarant : ces auteurs s’arrogent le droit et le pouvoir de décréter ce qui est raisonnable et ce qui est déraisonnable, eux seuls possédant la raison, évidemment. Ce n’est pas de la pensée contradictoire, intelligente, démonstrative (façon mathématique), c’est de la clameur à détenir la grandeur indubitable, décrétée par l’autorité, type religieuse. Ça mérite la poubelle, et j’ai une toute autre définition de la raison, presque contraire.

Ajout 24/07/2021 : Epistémologie critique :
   Le livre « Impostures intellectuelles » prétend ensuite démolir Popper, Kuhn, Feyerabend, et je vois ça avec immense suspicion. Enfin, Kuhn ne m’a pas paru intéressant, mais Popper et Feyerabend m’ont convaincu presque totalement.
• « erreurs ou exagérations (…) de Popper (…) Lorsqu’une théorie se soumet à un test de falsification sans être réfutée, un scientifique considérera qu’elle est partiellement confirmée et lui accordera une vraisemblance ou une probabilité subjective plus grande. (…) Mais Popper ne l’entend nullement de cette oreille »
--> Sur ce point, je donne raison à Popper contre les auteurs (et le prétendu « un scientifique ») : la non-falsification peut entrainer une croyance, mais ce n’est en rien un savoir. Echouer à prouver que c’est mauvais ne prouve pas que c’est bon (croire le contraire est une erreur de raisonnement, courante dans l’industrie, qui est une calamité, relevant de l’escroquerie en bande organisée). La fausse validation est certes la routine, très chère payée, mais c’est un scandale en termes de rationalité, de mathématiques même (confusion des risques de première et seconde espèce : se centrer sur le risque de rejet mais pour accepter, à risque inconnu sans le dire). Par ailleurs, la non-falsification compte-tenu de l’incertitude n’est pas une preuve de loi précise : si on prédisait 25±2 et qu’on obtient 24, il n’y a pas falsification (qui prouverait faux la prédiction 25±2) mais 24 est un résultat plus probable que le 25 annoncé, la mesure ne confirme donc pas le 25 mais tolère son énoncé car pas prouvé totalement fautif, ce n’a pas valeur de confirmation à mon avis. A mon avis, il ne faut pas que la Science dise (continue à dire) qu’elle a découvert les lois vraies du monde, qui étaient cachées, mais elle devrait dire qu’elle développe des moyens grossiers de mesure et prédiction s’avérant plus ou moins satisfaisants. Il ne s’agit pas de découverte splendide mais d’approximation acceptable (jusqu’à preuve du contraire).
• « si la rationalité se bornait à la seule logique déductive – il impliquerait aussi qu’il n’y a aucune bonne raison de croire que le soleil se lèvera demain, alors que personne ne s’attend réellement à ce qu’il ne se lève pas. »
--> C’est là une nouvelle faute de raisonnement, stupide. La lucidité sceptique ne consiste nullement à s’attendre à ce que le Soelil ne se lève pas, mais à envisager cela possible. Il n’y a pas que les croyants et les athées, affirmant le truc et son contraire, la sagesse est au milieu, dans le doute, s’il n’y a pas connaissance objective. Affirmer que les sceptiques n’existent pas, une nouvelle fois c’est une faute totale, j’en suis le contrexemple, privé de parole par ces imbéciles n’ayant à clamer que des imbécilités, c’est affligeant.
• « cette ʺsolutionʺ n’a rien de satisfaisant d’un point de vue scientifique. Pire, elle mine la fiabilité des connaissances les plus banales de la vie quotidienne : car ma croyance qu’il y a un verre devant moi sur la table repose, si l’on veut la justifier, sur une théorie optique (…) qui, selon Popper, ne peut être considérée vraie ou même probable malgré les millions d’expériences qui l’ont confirmée avec une précision incroyable. »
--> C’est faux, très très mal pensé, comme l’histoire de l’œuf et de la poule (présupposant qu’il n’y a d’œuf que venant de poule, et de poule venant d’œuf, en oubliant œufs et poules rêvés par moi venant de mon imagination). Si je vois un verre sur la table, ce n’est pas une connaissance ni même une croyance : soit c’est réel et machin-truc avec l’optique, soit c’est un rêve et pure création de mon imaginaire, sans loi d’optique. Les auteurs ont oublié de réfléchir ! Alors ils clament avoir raison indéniablement… C’est lamentable.
• Page 73, abordant (et critiquant) Kuhn : « nous disposons aujourd’hui de tant d’arguments en faveur de l’atomisme (…) qu’il est devenu irrationnel de douter de cette théorie. »
--> Faux, mensonger encore. Ces arguments ne sont valides qu’en aval de l’axiome réaliste refusant arbitrairement l’hypothèse du rêve (mon rêve présent), donc un degré en amont le doute est entièrement légitime, entièrement rationnel et clamer que c’est irrationnel, c’est ça qui est irrationnel, abus de position dominante, totalement imméritée, scandale pseudo-intellectuel, « imposture » ! Certes, ça se voit actuellement dans l'actualité "vaccinale covid19" : les tribuns clament que sont irrationnels leurs opposants, sans examiner leurs arguments et en n'ayant aucun argument contre, non, c'est juste une insulte employable au titre du n'importe quoi. Dans le grossier débat télévisé, pourquoi pas, mais dans un livre traitant d'épistémologie, c'est une faute lourde, disqualifiant les auteurs, l'éditeur, les approbateurs, etc.

Ajout 26/07/2021 : Définition explicite de « fait »
   Je continue la lecture du livre “impostures intellectuelles” et ça ramène par chance vers le sujet précis de ce site.
• Page 96-97 : « Dans une brochure destinée aux enseignants (…) ʺFait : ce qu’on appelle généralement un fait est une interprétation d’une situation que personne, à ce moment-là du moins, ne veut remettre en question. Il faut rappeler que, comme le dit le langage courant, un fait s’établit, ce qui montre bien qu’il s’agit d’un modèle théorique qu’on prétend approprié (…) Pendant des siècles, on a considéré comme un fait que, chaque jour, le Soleil tournait autour de la Terre. L’apparition d’une autre théorie comme celle de la rotation diurne de la Terre sur elle-même a entrainé le remplacement du fait précité par un autre : ‘La Terre tourne sur elle-même chaque jour’ (Fourez et al. 1995)ʺ. » Les auteurs de ce livre (Sokal-Bricmont) ne sont pas du tout d’accord : « quelle confusion entre faits et connaissances ! (…) les auteurs du manuel ne veulent pas admettre qu’un fait est quelque chose qui se passe en dehors de nous et qui existe indépendamment de la connaissance que nous en avons et, en particulier, de tout consensus et de toute interprétation. (…) un fait a été remplacé par un autre. Pris à la lettre, dans le sens habituel du mot ʺfaitʺ, cela voudrait dire que la Terre tourne autour du Soleil seulement depuis Copernic (…) vol ».
--> Euh, je ne suis pas d’accord, ni avec Fourez ni avec Sokal-Bricmont :
– Contre Fourez : ce que je connais de l’expression « (Non !) c’est un fait ! », c’est qu’elle est employée pour faire taire un contestation, alors il me semble contradictoire d’affirmer que cette expression « c’est un fait » n’a de sens que s’il n’y a aucune contestation à ce moment-là.
– Contre Sokal-Bricmont : ils n’ont en rien prouvé leurs prétendues connaissances, bâties en interdisant arbitrairement l’hypothèse du rêve. Ils n’ont pas non plu’ justifié leur croyance réaliste (en un monde autonome indépendamment de toute observation – ce qui est faux si je passe de rêve en rêve éternellement), qui n’est qu’une hypothèse comme une autre. Enfin, ils oublient ce que je signalais dans un ajout précédent : il n’est pas démenti que le Soleil tourne autour de la Terre, c’est seulement que les héliocentriques ont pris le pouvoir (de prétendre dire le vrai, le seul vrai, énonçant les prétendus faits).
• Pages 101-106 : « Luce Iragaray (…) Cf. la signification du « réel » dans les Écrits et Séminaires de Jacques Lacan. (…) Observons tout d’abord qu’il existe un réel, sans guillemets ».
--> Ce n’est pas une observation, non, c’est une interprétation pratiquée en refusant arbitrairement la concurrente hypothèse du rêve. Ça me semble aussi nul que « j’ai raison puisque j’ai raison ».

Ajout 03/08/2021 : Désaccord encore
   Toujours dans le livre « Impostures intellectuelles », page 191 je lis : « Il faut distinguer entre deux types de critiques envers les sciences : celles qui s’opposent à une théorie particulière en fonction d’arguments spécifiques, et celles qui répètent sous une forme ou une autre les arguments traditionnels du scepticisme radical. Les premières peuvent être intéressantes, mais peuvent aussi être réfutées, tandis que les deuxièmes sont irréfutables mais inintéressantes (puisque universelles). (…) Les arguments sceptiques généraux avancés pour étayer ces doutes sont sans pertinence aucune, à cause justement de leur généralité. ».
--> Je suis en désaccord total, et je juge que ce n’est pas du tout là une réflexion intellectuelle mais une imposture intellectuelle de plus, chez ces auteurs auto-contradictoires, interdisant à autrui ce qu’ils s’accordent.
  Le principe de « Intéressant » est personnel, mes intérêts sont différents de ceux des auteurs. Qu’ils jugent l’intéressant et le non-intéressant n’est convainquant en rien de rien, « des goûts et des couleurs… » mais ils ont la présomption d’affirmer le vrai, et c’est une faute lourde.
  Je pense que c’est une question d’axiomatique : les auteurs, immergés en aval de leurs axiomes, déclarent inintéressant de percevoir qu’il s’agit d’axiomes récusables. C’est une grave erreur, anti-lucide, anti-intellectuelle. Ainsi au Moyen-Age, tout était bloqué en aval du dogme religieux, considérant l’idée athée comme très mauvaise inintéressante, or je trouve pertinent bénéfique d’avoir replacé le dogme bloqueur en choix facultatif.
  Par ailleurs, entre rejeter toutes les sciences et une théorie particulière, il y a un degré intermédiaire : rejeter une discipline entière (ou presque) et toutes ses théories (ou presque), comme la sociologie, que je juge non-scientifique, inapte à prédire. Blablater pour expliquer a posteriori tout et son contraire, cela n’a à mes yeux aucune valeur, pas la moindre crédibilité. Je peux « entendre » mais je n’y « crois » pas.
  Enfin, il est faux (ou idiot) d’oublier que le scepticisme n’est pas une négation affirmative mais un doute incertain : en amont on doute, mais ça n’empêche en rien d’examiner en aval les objections internes aux diverses voies envisageables. Là me semble la sagesse, pas vue par ces auteurs, ayant oublié de réfléchir pour clamer leurs mauvaises certitudes. Intelligemment, je peux dire : « la relativité einsteinienne me parait fausse pour tel contresens ; indépendamment, je garde à l’esprit que si ici est un rêve, toute théorie comme sa réfutation sont des délires non crédibles. »

Ajout 11/08/2021 : Presque fin
  Toujours dans le livre « Impostures intellectuelles », je note un point mentionné intéressant, débouchant sur les mots finaux du livre (avant annexes), pages 207-208 (je numérote pour discuter) : « (1) Les étudiants progressistes qui arrivent sur les campus américains peuvent facilement être déroutés par l’idée que ce qu’il y a de plus radical (même politiquement) est le scepticisme intégral et l’analyse du discours. (…) (2) Si tout discours n’est que récit ou narration, et si aucun discours n’est plus objectif ou plus véridique qu’un autre, alors il faut admettre les pires préjugés racistes et sexistes et les théories socio-économiques les plus réactionnaires comme ʺégalement valablesʺ, du moins comme description ou comme analyse du monde réel (à supposer qu’on admette l’existence de celui-ci). (3) Manifestement, le relativisme est une base extrêmement faible sur laquelle fonder une critique de l’ordre social établi. (…) (4) Finalement, souvenons-nous qu’il y a bien longtemps, il était un pays où des penseurs et des philosophes étaient inspirés par les sciences, pensaient et écrivaient clairement, cherchaient à comprendre le monde naturel et social, s’efforçaient de répandre ces connaissances parmi leurs concitoyens, et mettaient en question les iniquités de l’ordre social. Cette époque était celle des Lumières, et ce pays était la France. ».
  Mes commentaires :
1/ J’ignore la vie des campus américains de sciences humaines, mais je suis très étonné que les professeurs y professent le scepticisme radical en touchant un salaire, ça semble auto-contradictoire. Le scepticisme n’est pas une connaissance à transmettre, avec transmission méritant rétribution objective, il est une négation de la connaissance, conduisant normalement tout professeur à démissionner de ses fonctions, honnêtement.
2/ L’analyse des auteurs est ici mauvaise, selon moi. Dans le premier livre que j’ai écrit, il y avait tout au contraire deux parties : logique et morale, autrement dit « théorie de la connaissance » et « politique », deux branches de la philosophie ; le « également valable » en termes de logique peut ne pas être du tout « également valable » en termes de morale. Ça semble l’exemple ici mais mal analysé, pas compris par les auteurs, faisant l’amalgame entre valeurs n’ayant rien à voir. Notre prof de philo en terminale, monsieur Urvoy, définissait la philosophie comme l’étude des différents sens du mot « bien » : le vrai (théorie de la connaissance), le bon (philosophie politique), le beau (étude de l’Art). Je pense que l’Art est hors-sujet, prétendant à un beau objectif presque idiot, pour une affaire de goûts personnels, mais il reste les deux autres pans, immensément disjoints. On peut contester tout en vérité, tout en ayant des préférences morales assises (contestables aussi mais préférées personnellement, solidement).
3/ C’est la même confusion oubliant de réfléchir. Le scepticisme radical aboutit à un relativisme mais pas n’importe lequel : puisque l’existence d’autrui n’est pas prouvée, tout est vu de manière égocentrée, et mon avis politique est alors une base solide pour contester l’ordre social établi (notamment l’exploitation des pauvres travailleurs courageux par les riches oisifs détenteurs du capital – cette contestation ne débouchant pas forcément sur le socialo-communisme si est pris en compte le grave refus d’effort des fonctionnaires assurés d’emploi éternel).
4/ Wikipédia m’indique que l’époque des Lumières se situe de 1715 à 1789. Avec notamment Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Kant. Ça me semble de la littérature, n’ayant aucun rapport avec la science (élaboration de théorie et soumission à l’expérience) ni la philosophie (devant combler le trou béant laissé par Descartes [Discours de la Méthode, 1637] avec l’hypothèse du rêve mal évacuée). Prétendre à « connaissances » est un parti pris anti-sceptique qui n’est pas fondé philosophiquement, puisque le non-scepticisme est un acte de foi, contraire à l’objectivité prétendue dans le terme de connaissance (sauf en sens dérivé ultra-facultatif, genre connaissances évangéliques, coraniques, freudiennes, proustiennes, etc.).

Ajout 12/08/2021 : Et fin
   J’ai fini intégralement l’ouvrage « impostures intellectuelles », avec notamment la première annexe qui est l’article absurde parodique qui a été publié car pris au sérieux par des pairs lamentables, habitués à employer des mots ronflants en textes dénués de logique. Mais – sans sourire – un passage m’intéresse, page 232, non que je le comprenne mais il parle de choses pouvant m’intéresser :
• « [Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique] (…) Ainsi Markley (1992, p.270) fait une analyse similaire à celle de Madsen et Madsen, mais la situe correctement dans un contexte politique : ʺLes critiques radicales de la science qui tentent d’échapper aux contraintes de la dialectique déterministe doivent aussi dépasser des débats étroitement conçus autour du réalisme et de la vérité, pour investiguer quel type de réalités – de réalités politiques – peut être engendré par un bootstrapping dialogique. Dans un environnement dialogiquement agité, les débats sur le réalisme deviennent, en termes pratiques, sans pertinence. En fin de compte, la ʺréalitéʺ est une construction historique.ʺ »
  Points d’intérêt potentiels :
- J’ignorais totalement que dans le champ politique, il y avait d’autres irréalistes que moi (ma position semblant seule au monde).
- J’ignorais qu’il y avait des débats sur le réalisme, celui-ci semblant un prérequis obligatoire jamais discuté ou presque (sauf dans un article de Bernard D’Espagnat dans le magazine La Recherche sur la non-séparabilité quantique envisageant parmi les hypothèses peut-être erronées : le réalisme).
  Mais pour lire, je dois voir la définition des mots que je n’emploie jamais :
- Herméneutique : interprétation des textes.
- Dialectique : argumentation, raisonnement.
- Bootstrapping : action de réunir des informations dans un ordinateur au moyen de ce même ordinateur.
- Dialogique : qui est en forme de dialogue.
–-> Effectivement, ça semble des mots savants agités pour ne rien dire. Dans une parodie sciemment ridicule (ridiculisant prétendues sciences humaines et prétendue philosophie), d’accord, mais il est un peu dommage que je ne vois pas traités les points qui auraient pu m’intéresser.

Ajout 11, 05/08/2021 : Critique de Descartes supplémentaire :
  J’ai démoli le Discours de la Méthode (fondement de l’esprit dit cartésien) dans le premier livre que j’ai écrit : Contre la Réalité (sceptique radical), mais j’ai peut-être oublié un point qui me semble une évidence maintenant. Descartes envisage « je suis en train de rêver, tout serait faux, imaginaire », et là sa première objection est « Dieu n’est pas trompeur ! » (en contexte de religion obligatoire, athéisme brûlé vif). Mais… je reprends la question autrement, sous hypothèse religieuse (qui n’est qu’une hypothèse, mais voyons où cela mène) :
– Si je ne suis pas en train de rêver : d’accord, Dieu ne me trompe pas, ce que je vois n’est pas imaginaire.
– Si je suis en train de rêver :
- soit c’est mon esprit qui invente, sans être soumis à Dieu refusant de tromper, alors ce que je vois est imaginaire même si Dieu n’est pas trompeur ; dire que Dieu n’est pas trompeur est hors sujet pour savoir si ce que je vois est imaginaire ou non ; l’argument de Descartes serait invalide
- soit c’est Dieu qui crée jusqu’à l’intérieur de mes rêves, alors Dieu est trompeur (par rapport au Réel) ; Descartes aurait affirmé à tort.
– Si je me sens incapable de savoir si je rêve ou non : il est possible que je sois en train de rêver même si Dieu qui gouverne le Réel ne trompe pas.
  Ça ruine l’argument cartésien « Dieu n’est pas trompeur donc je ne suis pas en train de rêver », autrement dit « les faits sont indéniables », à corriger en « les faits (apparents) sont déniables ». Ce que dit Descartes n’est valide que s’il ne rêve pas, ce qu’il n’a en rien démontré en prétendant le faire, c’est aussi nul que « j’ai raison puisque j’ai raison » (ne répondant pas à la question « ai-je raison ? »)…

Ajout 12, 27/09/2021 : Volet aéronautico-historique :
   Un de mes loisirs est le dessin d’avions imaginaires délirants, et un de mes contacts Internet anglo-saxons (appréciant les livres que j’ai écrits sur les projets d’avions bipoutres) m’a demandé de l’aider à traduire en Français son livre révolutionnaire (en Anglais) sur les débuts historiques de l’aviation. En dehors des questions techniques et d’expression, je lui ai dit être un peu gêné philosophiquement par son insistance sur la notion de « fait » (puisqu’il invalide les preuves officielles et présente des preuves méconnues pour une toute autre Histoire, donc condamne le faux irréel et encense le vrai réel). Il m’a répondu « Dans ma ligne de travail, "fait" ou "vérité" ou "preuve" sont définis en termes de PROBABILITÉ. (…) en passant par « au-delà de tout doute raisonnable » (…) » [Je tronque, non pas par désintérêt pour le reste, mais parce qu’il s’agit de mots exacts de son livre en matière de méthodologie, et je ne veux pas pirater cela, surtout avant publication]. Intéressant. A discuter.
   Ma réponse :
1/ Il ne faut pas confondre « probabilité absolue d’avoir raison » et « probabilité d’avoir raison après avoir choisi une hypothèse de probabilité inconnue » (probabilité conditionnelle avec un « sachant que » arbitraire). Or les réalistes (dont l’escroc René Descartes) ont totalement tort d’imposer comme vérité totale leur hypothèse de réel : l’hypothèse contraire, hypothèse du rêve, reste valide tout le temps, puisque tout ce qui « survient » peut être « imaginé » tout autant (en cauchemar). Je le disais ailleurs : telle nuit passée, j’avais gagné mille milliards d’euros au loto et j’avais absolument toutes les « preuves matérielles et témoignages » rendant cela indéniable, sauf que… une fois réveillé, cela ne valait rien, c’étaient des preuves illusoires, oniriques (d’un autre univers), sans aucun rapport avec la vérité objective. La probabilité était 100% à l’intérieur du rêve, mais 0% après réveil, ce genre de chiffrage, interne sans s’en rendre compte, est du faux sérieux pour crédules oubliant de douter. Du faux savoir, de la croyance s’affirmant savoir, à tort.
2/ Que les réalistes s’attribuent le monopole de la raison (et le droit à rejeter ce qu’ils jugent déraisonnable) est une faute lourde, déraisonnable en affirmant le contraire. Cela déjuge une pensée se prétendant logique.
   Ceci dit, mon ami se situant sous hypothèse réaliste (peut-être erronée mais il ne peut pas le savoir), il est pleinement en droit de chercher la vérité (apparente), la très forte probabilité (au sein de ce monde), c’est un loisir comme un autre, comme cultiver des fleurs chez soi ou dessiner des avions peu crédibles. Sourire…
   Je précise un point (moins souriant hélas) : en France spécifiquement, depuis la loi Gayssot de 1990 et la jurisprudence Gollnisch de 2004-2008 condamnant le doute envers l’histoire, la logique est passible de deux ans de prison, le dogme historique étant dictatorialement imposé à tous. Heureux les gens à l’étranger qui sont autorisés à douter intelligemment…

Ajout 13, 06/11/2021 : Fausse critique historique :
  Ce jour sur télévision C-News était interviewé l’auteur Jean Sévillia, ayant écrit trois livres récents, dont « Historiquement correct », ouvrage critique. Je m’attendais à ce que soit attaqué le dogme historique (au nom du « fait historique établi »), culminant avec les peines de prison pour opinion interdite (loi Gayssot), mais ce n’est absolument pas son sujet, au contraire. Ce que condamne l’auteur, c’est de juger le passé au vu des critères d’aujourd’hui (crime d’anachronisme opposé au principe historique, affirme-t-il comme mon père ex-professeur d’histoire-géographie, mais attitude fautive devenue dominante, intolérante, dit-il).
   Ainsi il condamne qu’on condamne l’esclavage passé, je trouve ça effarant, profondément idiot et immoral. Cela vient en partie de ma philosophie sceptique : je ne suis en rien sûr que le passé ait existé, donc quand on me raconte un passé, c’est le fait que je l’entende maintenant qui m’importe, et si je trouve quelque chose atroce, je le dis, sans aucunement « l’excuser » en disant qu’à l’époque c’était normal (ce dont je me fous totalement, jugeant que mes ancêtres étaient des monstres s’ils pensaient ainsi, à supposer qu’ils aient existé).
   Le titre de livre « historiquement correct » a donc été volé, pour continuer à interdire le scepticisme, le relativisme, je trouve ça honteux. Un dogmatique condamne d’autres dogmatiques opposants, et me condamne moi comme victime collatérale, « coupable » de réfléchir sans me soumettre à l’autorité professorale, ancienne (sans anachronisme) comme nouvelle (anachronique et avec dogme Gayssot obligatoire).

Ajout 11/11/2021 : Discussion avec mon cousin :
   Un proche de ma famille, s’intéressant à l’écologie et aux carburants de synthèse, m’a envoyé un long texte qu’il a écrit, déniant que l’électricité nucléaire soit l’avenir salvateur. Je l’ai lu, attentivement, pointant quelques détails douteux, et notamment « Ainsi, concernant le changement climatique et donc de la nécessaire neutralité carbone à atteindre au milieu du XXIième siècle, ».
   J’ai répondu sur ce point : « je te rappelle que j’ai invalidé* la prétendue preuve scientifique que le réchauffement climatique est dû au CO2 humain. Tu préfères croire sans vérifier, tu es un croyant c’est ton droit, mais tu n’es pas en position de donner des leçons (et si tu ne donnes qu’un avis, OK mais il n’est en rien convainquant puisque basé sur une erreur). » (* : cf. http://www.kristofmeunier.fr/antrop0.htm et http://www.kristofmeunier.fr/CO2notProven.htm ).
   Il a contre-répondu : « Concernant les preuves du réchauffement climatique, elles apparaissent solides; tôt ou tard, il va falloir se passer des hydrocarbures fossiles. »
   J’ai contre-répondu : « je n’ai nullement nié le réchauffement climatique (je n’en sais rien de rien, s’il se produit ou non, s’il est immensément exceptionnel ou habituel à l’échelle historique, etc.), par contre j’ai prouvé fausse la prétendue démonstration scientifique qu’il est causé par le CO2 anthropique (donc les hydrocarbures fossiles). C’est du faux et usage de faux, un usage pervers de stats incomprises ou sciemment menteuses (avec milliers de milliards de $ en jeu, hum c’est plus que louche). OK, tu préfères croire sur parole les autorités et tu refuses les arguments logiques, les démonstrations mathématiques, libre à toi, mais quand tu me donnes tort au nom de la solidité, c’est excessif, faux. Tu as la dominance sociale de ton côté, j’ai l’honnêteté intellectuelle, ce sont deux points de vue différents oui, mais je préfère solidement le mien. Au temps de Galilée tu aurais été du côté inquisiteur imposant le dogme ? pas moi. »
   Me relisant, j’ai envisagé qu’il réponde : « ton exemple de Galilée est la clé : Galilée incarnait le point de vue scientifique contre l’obscurantisme, et pour la question du CO2 c’est moi qui suis du côté scientifique et non toi ! Paf ! ». J’aurais alors répondu : « tu te trompes : tu n’es pas le point de vue de la science honnête, mais tu te ranges derrière certains dominants menteurs qui se disent scientifiques, et sont certes diplômés comme tels puisque c’est un diplôme de récitation et pas du tout de logique. Einstein, Pasteur, Mendel, etc. se voyaient ainsi donner tort par les prétendus scientifiques dominants à l’époque, avant qu’il soit découvert qu’il s’agissait d’abus de pouvoir et absolument pas de positions probantes appuyées sur des preuves ».
   Il a contre-répondu différemment : « A titre personnel, ce n'est pas une croyance mais simplement un état de faits qu'il ne me viendrait même pas à [l’idée d’ ?] essayer de contester. »
   D’accord, il est indécrottable et je lui laisse le dernier mot dans notre conversation, sans le pourchasser contre son gré. Simplement, ici, j’analyse (et ça se retrouve sur ce site car le mot-clé est « état de faits »).
1/ Non, la responsabilité du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique n’est en rien de rien un état de faits, c’est le résultat d’une démonstration statistique, mathématique, que j’ai prouvée fausse, mathématiquement. Est affirmée probabilité absolue ce qui n’est qu’une probabilité très conditionnelle dont les prémisses sont cachées, inavouées, voire pas perçues (et, une fois que je les ai signalées, la démonstration en question a été cassée, relativisée comme immensément partielle, non convaincante).
2/ Se donner raison en clamant que ce qu’on dit est un fait, sans preuve aucune, révèle le scandale général de la domination réaliste. « C’est un fait ! » signifiant « c’est moi qui ai raison, tais-toi ! », sans aucun besoin de justifier en quoi c’est un fait et en quoi les possibilités alternatives ont été examinées et toutes rejetées objectivement. Non, pas besoin, crier « c’est un fait ! » évite l’examen intelligent, honnête.
3/ Si l’expression s’était appliquée, non à la responsabilité du CO2 anthropique mais au réchauffement climatique lui-même, cela aurait été un peu moins choquant, mais contestable néanmoins. Il y aurait eu là deux niveaux de critiques :
a) En quoi est-il prouvé que l’évolution actuellement documentée est exceptionnelle unique dans l’histoire de la planète ?
b) En quoi est-il prouvé que le monde autour de moi est le Réel et pas un cauchemar de ma part ? (avec « moi » désignant chaque être pouvant penser, pas forcément le rédacteur de ce site, la question semblant insoluble pour chacun, sauf arbitraire ou illogisme auto-référent de type « j’ai raison puisque j’ai raison »).
  Et, sans preuve de véracité, l'affirmation assénée est bien de la croyance. Clamer "non, pas de la croyance, c'est du savoir" est aussi invalide que dans la bouche d'un théologien inquisiteur ou commissaire politique totalitaire, subjectif dénué d'objectivité même s'il s'affirme unique détenteur du vrai indubitable, en interdisant l'intelligence critique.

Ajout 22/11/2021 : Complément tardif :
   Mon ami contradicteur revient sur un sujet que j’ai abordé il y a longtemps (ajout 10) : « Je ne me souviens pas de la position d’Urvoy [notre professeur de philosophie en Terminale] sur l’épistémologie mais j’ai toujours eu la plus grande méfiance vis à vis de cette discipline. Popper est largement disqualifié et une des preuves est donnée par Sokal et Bricmont. La falsificabilité, par un exemple sur un sujet comme la trajectoire de la Terre dans l’espace. On la calcule par rapport au Soleil d’accord et l’influence de la Lune, des autres astres voire de la matière noire, si elle existe ? en fait la question se divise toujours en une myriade de sujets plus petits qui tendent sans doute vers l’infini des questions. Ce qui rend la question de savoir si on peut répondre par Oui ou Non largement hors de portée de nos recherches. Je ne suis justement pas scientiste. Si on calcule la trajectoire de la Terre par rapport au Soleil, ça suffit peut-être par correspondre aux observations mais c’est tout. En te ralliant à Popper, c’est toi qui es scientiste, pas moi. »
--> Je réponds : être scientiste, c’est affirmer que la science actuelle dit le vrai, tout le vrai, rien que le vrai, cela n’a aucun rapport avec ma position ni celle de Karl Popper. Sokal et Bricmont n’ont en rien disqualifié Popper, ne faisant qu’affirmer leur hostilité sans argument probant. Certes, les calculs sont immensément complexes et quand une prédiction de théorie scientifique (à corroborer ou rejeter) échoue, nul ne sait quel est l’élément de faute dans l’ensemble des calculs, mais en tout cas cela prouve que ce n’est pas « tout juste », libre aux promoteurs de la nouvelle théorie d’accuser de faute une autre loi employée que la leur, mais cela n’invalide en rien le jugement de Popper selon lequel il n’y a pas corroboration mais réfutation (d’au moins un élément de l’ensemble théorique manipulé). Popper ne conclut pas « oui on a prouvé que tout est connu parfait » ni « telle nouvelle loi proposée est prouvée fausse, tout le reste étant confirmé vrai », non, c’est au contraire soit (en cas d’accord aux observations) « tout ce qui est proposé est possible » soit (en cas de désaccord avec les observations) « quelque chose dans ce qui est proposé est faux ». Ce n’est pas le moins du monde égratigné par l’hostilité sans argument de Sokal et Bricmont.

Ajout 26/11/2021 : Leçon d’école ? :
   Aujourd’hui à la télévision, dans un reportage, il y avait quelques secondes montrant une salle de classe (temporairement vide d’élèves et enseignants), et il y avait marqué sur le tableau comme une devise de l’éducation nationale : « la raison se construit sur le savoir ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je suis d’avis 99% opposé. Je doute qu’il y ait un savoir digne de ce nom, ce qui est transmis sous ce vocable étant à 50% de l’arbitraire (récusable, démontrable mauvais : usine à gaz de la langue française, langues multiples xénophobes) à réciter en attitude de soumission, et à 50% des racontars prétendus vrais alors qu’ils sont en instance de réfutation, à réciter avec crédulité passive. Donc il s’agit de croyances actuelles des dominants, peut-être bientôt remplacés. Et à mon avis, la raison digne de ce nom se construit en contestant ce faux savoir, en décelant la faille logique en lui, en identifiant les abus de pouvoir, tant logique que moral.

Ajout 10/12/2021 : « obscurantisme » :
   Hier tombait je crois un anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité (séparation de l’Eglise et de l’Etat), et les débats télévisés en France ont unanimement condamné les « obscurantistes » islamistes s’opposant à certains enseignements scolaires. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Euh, je ne manipule pas habituellement le mot « obscurantisme », et je regarde sa définition :
- Google/LeRobert : « Attitude de ceux qui s'opposent à la diffusion de l'instruction, de la culture. »
- Larousse : « Opposition à la diffusion de l'instruction, de la culture, au progrès des sciences, à la raison, en particulier dans le peuple. »
- Linternaute : « Comportement rétrograde qui entretient l’ignorance des masses afin d’empêcher l’évolution des connaissances dans un domaine particulier, et ce, malgré l’existence de preuves avérées. »
  Euh, moi qui ne suis pas islamiste mais sceptique, déniant qu’il y ait un savoir, que la science ait raison, que la culture soit admirable, serai-je traité d’obscurantiste ? Alors que je ne suis en rien contre la raison mais commet un inhabituel abus de raison (réfutant les fausses connaissances et fausses preuves), un inusuel summum d’intelligence critique…
  Bref, il semble que « obscurantiste » est une insulte assénée par des faux sachants à l’encontre de quiconque dénie leur dominance, indue. Ainsi, les obscurantistes peuvent inclure des gens bien comme des gens mauvais, avec des arguments pertinents ou bien des dogmes arbitraires. Quant au mix de culture, connaissance, grandeur, je le trouve aberrant : si vous ne savez pas réciter les 39 pièces de Shakespeare, êtes-vous un affreux obscurantiste inférieur aux pensées lumineuses supérieures ?? même si vous êtes auteur rejeté par les bouffeurs réciteurs de classique… C’est pour le moins relatif.

Ajout 26/12/2021 : Discussion autour de Popper :
   Mon ami contradicteur me répond : (c’est moi qui numérote)
– En réponse à l’ajout 10 du 17/07/2021 : « 1/ En ce qui concerne ta vision de ce qui est la vérité, notre désaccord reste total. Une fois de plus tu restes arcbouté sur un mélange de faits et d’absence de faits sans trancher entre l’un et l’autre. En d’autres termes les faits existent et n’existent pas en même temps, 2/ surtout si ça t’arrange. 3/ Une sorte de chat de Schroedinger mais dans l’espace non quantique. 4/ Sokal et Bricmont sont en effet des réalistes assez dogmatiques. Je suis d’accord. Mais ce n’est pas pour ça que je t’avais envoyé le livre. Je pensais que l’aspect dénonciation de charlatans t’aurait le plus intéressé, Comme moi. Ou plus exactement la poussée charlataniste de certains, Notamment philosophes ou psychanalystes style Lacan. 5/ Je reste surpris que tu prétendes concilier le dogme, et j’emploie le mot à dessein, de la falsificabilité avec le doute absolu de la réalité. »
--> Je contre-réponds :
1/ C’est une totale erreur d’interprétation, refusant de comprendre, bien difficile pour moi de faire entendre raison si c’est refusé avec acharnement. La situation, en aval du doute sceptique (ou cartésien) est « on ne sait pas si ça existe ou n’existe pas ». Point barre, on n’en sort pas. Il est tout à fait faux d’affirmer que cela clame que ça existe et n’existe pas à la fois. C’est l’un ou l’autre (ou indéterminé à débattre éventuellement) mais on n’en sait rien, honnêtement. Les croyants croient, en existence ou inexistence, mais c’est de la pure croyance (sans aucune force logique), à laquelle je n’adhère pas.
2/ Ce n’est pas que ça m’arrange, j’y gagne quoi ? La mise en invalidité psychiatrique ? Les insultes de Macron dictateur scientiste ? C’est ma position, inconfortable mais légitime, me semble-t-il, entouré d’affirmations menteuses illogiques, ultra-dominantes.
3/ Quant au chat de Schroedinger (à la fois mort et vivant selon les lois de la mécanique quantique), je crois que j’en fais voler en éclat le principe par mon scepticisme avec hypothèse du rêve : affirmer qu’on est soit vivant soit mort, pas les deux à la fois, impossiblement, relève du réalisme uniquement – moi je revois souvent des personnes décédées, sans savoir sur le moment ce qui est « vrai » ou non, bref le chat peut être mort puis vivant, j’ai (le souvenir de) l’expérience multiple de trucs comme ça, pas spécialement paradoxaux, sauf à affirmer des dogmes en lesquels je ne crois pas. (Est-ce que la mort, sans retour, existe ? me semble une question sans réponse fiable, tout est imaginable, peut-être juste, sur ce sujet.)
4/ Effectivement, citer et dénoncer les délires pseudo-scientifiques type Lacan et autres cela fait sourire, mais ce n’était pas révolutionnaire pour moi, jugeant que les prétendues sciences humaines sont du bla-bla non-scientifique, sans intérêt. Illustrer les aberrations les pires est cocasse, oui, mais ne m’a pas donné matière à discussion contradictoire.
5/ Hein ? En quoi est-ce que j’aurais un dogme de falsificabilité, moi ? Simplement, je trouve Karl Popper très pertinent quand il juge que l’affirmation non-testable, donnant raison à la théorie avec un résultat comme son contraire, ça ne vaut rien positivement, ça n’a pas à se prétendre prédictif scientifiquement. « J’y crois pas » est tout le contraire d’un dogme. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu dans le livre « la logique de la découverte scientifique » (de Karl Popper) qu’il établissait un dogme conduisant à la vérité scientifique assurée. Tout au contraire (et Sokal et Bricmont le lui reprochent), il fait douter de tout, sans rien construire de solide intouchable. Et je suis d’accord avec ce point de vue, sans qu’il y ait en rien de dogme là-dedans. Il invalide quelque chose comme 25% des prétentions scientifiques, et je lui donne raison sur cela, même si les 75% restants, moi je les invalide aussi, différemment, en notant que l’épreuve expérimentale « des faits » est invalide tant qu’on ne sait pas si les faits sont véridiques ou illusoires, ce qui semble bien impossible à établir.
– En réponse à l’ajout 11 du 27/07/2021 : « 6/ Sokal et Bricmont démolissent facilement Popper. Je reprendrai leur exemple. L’interaction Terre Soleil peut être l’objet de falsificabilité sauf à y ajouter l’interaction avec tous les autres astres. 7/ Dans ce cas on ne peut plus rien trancher comme l’a parfaitement montré Henri Poincaré. 8/ Le système pouvant tendre facilement vers un système chaotique. 9/ J’ai eu cette discussion récemment avec un ancien ingénieur qui travaillait dans le lancement de satellites. On ne peut finalement utiliser que des lois approximées. 10/ Justement contrairement à toi, qui te rallies à Popper,¨je ne suis pas du tout positiviste. 11/ Tu ne peux pas tenir sur les deux positions à la fois : ou Popper ou le relativisme. »
--> Je contre-réponds :
6/ La phrase de mon ami est peu compréhensible : je crois que « peut (…) sauf à » est une faute de frappe pour « ne peut (…) sauf à ». Et je ne comprends absolument pas ce que vient faire l’invocation de la falsificabilité là-dedans. Quand une nouvelle théorie émerge, elle est testée dans un système expérimental rendant des résultats différents selon que la théorie soit juste ou fausse. Dire qu’il y a trop de paramètres dans tel système complexe, ça ne veut pas dire que la falsificabilité est là prouvée fausse, mais qu’on n’aurait pas employé ce système-là pour tester la théorie en question. La falsificabilité n’est pas une théorie prétendue juste partout, c’est un choix méthodologique (une objection) qui me parait pertinent(e). Les gens le refusant ne me donnent pas le moindre argument, qu’exprimer leur incompréhension et erreur de principe.
7/ S’il y a un système à immense nombre de paramètres et décrit en suivant un immense nombre de lois, effectivement si l’expérience dément la prévision, on ignore quelle est la loi fautive, pas forcément celle à tester. C’est évident, ça ne donne en rien tort au fait de refuser les affirmations déclarées prouvées que le résultat soit tel ou inverse (ce qui ne respecte pas le principe de science expérimentale puisqu’il n’y a pas sanction du résultat expérimental de mise à l’épreuve). Le prétendu argument est hors sujet, mal pensé. Je n’affirme pas que Poincaré était idiot, je n’en sais rien, même, s’il a existé, et si son argument était celui-là.
8/ Qu’un système soit chaotique imprévisible n’entraine en rien que la falsificabilité est erronée. Si on ne peut pas prédire, on ne peut pas tester de loi prédictive, donc la question de falsificabilité ou non ne se pose même pas.
9/ Le principe de « lois approximées » est un sujet de discussion en soi. Si on écrit P=mg et que c’est approximé, il ne fallait pas écrire « égale » (loi de l’Univers, dite prouvée scientifiquement) mais « environ égale » (estimation vague, donnée merdeusement). Si on approxime (et peut-être est-ce toujours le cas, effectivement) la situation que cela fonctionne de manière acceptable est possible, et puis un jour ça rate, et il n’y a aucun scandale, que la révélation d’un abus de pouvoir dans la prétention passée à la vérité, au savoir indéniable prouvé, à la connaissance indubitable. Que ce soit la situation est très possible, mais ça donne 100% tort à tous les profs de sciences expérimentales que j’ai eus (pratiquant des contrôles de "connaissances"), et à tous les scientistes qui nous gouvernent (en insultant/psychiatrisant les lucides rebelles, incroyants comme moi – cf E. Macron à Mulhouse : « ceux qui ne croient pas les scientifiques sont des paranoïaques », malades mentaux).
10/ Je ne me « rallie » pas à Popper, dont je n’ai lu qu’un seul livre et pas la totalité de l’œuvre, ce n’est en rien pour moi un gourou énonciateur du vrai, l’affirmer est faux. Quant à savoir si je suis positiviste, il me faut reprendre la définition. Google/LeRobert dit : « A/ Doctrine d'Auguste Comte selon laquelle les sciences positives sont appelées à fonder la philosophie. B/ par extension : doctrine qui se réclame de la seule connaissance des faits, de l'expérience scientifique. ». Ben non, je ne suis pas du tout positiviste au sens A, puisque je dénie que psychologie et sociologie soient des sciences légitimes, je les classe en bla-bla nul de pouvoir convaincant. Au sens B : pareil, moi qui ai réfuté la nécessité logique de la science, je suis tout le contraire de positiviste affirmant quelque connaissance que ce soit et auréolant les faits (le contraire total est précisément l’objet de ce site-ci).
11/ Ma position est partiellement relativiste (pas totalement : je ne donne pas « entièrement raison » au tueur anthropophage qui décide de tuer et manger ses voisins humains) et partiellement poppérienne (peut-être pas totalement, il m’a convaincu dans sa critique de la pseudo-science type psychanalyse, c’est tout, je n’ai pas du tout étudié l’intégralité de ce qu’il a écrit). En philosophie, je suis sceptique franc (ce qui recoupe vaguement, plus ou moins, l’idée « relativiste » quoique non, mon scepticisme étant égocentrique et pas individualiste), mais je ne me clamerai pas poppérien, ne faisant que donner raison à Popper sur un petit truc très partiel, d’enjeu d’ailleurs annulé par le reste de ma critique envers la science expérimentale.
   Bref, une nouvelle fois, je pense avoir reçu là des critiques toutes abusives, erronées. Ce n’est pas grave : les parer fait réfléchir, merci.

Ajout 03/01/2022 : Réponse à un parent scientifique biologiste et par ailleurs écologiste :
   L’expert de ma famille me donne totalement tort de contester le GIEC, et j’ai répondu : Tu n'as rien de rien compris à mon site prouvant fausse la démonstration prétendue scientifique que le réchauffement climatique est dû au CO2 humain. Tu clames que le réchauffement climatique est un fait, ce n'était simplement pas mon sujet, en rien. Si tu ne veux pas lire, pour protéger ton GIEC chéri de l'invalidation logique, tant pis, continuons à dépenser des centaines de milliards abusivement. Ton aura de scientifique te donne la parole, qui est interdite aux logiciens amateurs, classés "fous littéraires". C'est une injustice totale, dont tu te réjouis peut-être étant du côté favorisé, tant pis. Hélas, sans espoir.

Ajout 06/01/2022 : Contra-factualité quantique et autre :
   Je me souviens avoir lu, dans deux livres du physicien Bernard d’Espagnat, la mention de contra-factualité en mécanique quantique. Je ne me souviens pas de quoi il s’agit, mais la présente réflexion déboulonnant la notion de fait (indubitable) restaure l’intérêt de ces éléments peut-être prouvés quoique « contraire aux faits ».
  Pour vérifier de quoi il s’agit, je consulte https://fr.wikipedia.org/wiki/Contrafactualit%C3%A9_(physique) Et l’introduction me dit « Selon la mécanique quantique, des évènements contrefactuels, qui auraient pu se produire mais qui ne se sont pas produits, influent sur les résultats de l'expérience. ».
  Toutefois, l’ensemble de l’article n’est convainquant en rien de rien. La notion de miroir semi-réfléchissant n’est pas claire. Un article Wikipedia séparé dit certes « Un miroir semi-réfléchissant est un type de miroir dont la particularité est de ne réfléchir qu'une partie de la lumière qu'il reçoit », mais puisque l’article non-séparabilité va parler d’un seul photon source, sans sous-parties transmise/non-transmise, ce n’est pas clair, et la double nature onde-particule de la lumière (certifiée prouvée par mes cours de physique au lycée) me semble là amener une contradiction : avec particule, c’est tout ou rien (100% ou bien 0%), avec onde c’est 50% transmis/50% non-transmis. Dire qu’un miroir qui a reçu zéro photon (donc zéro fait) n’aurait dû influer en rien n’est pas convaincant puisqu’il a reçu 50% de l’onde (ce qui serait un fait – si classiquement on interdit [à tort mais c’est un autre sujet] l’hypothèse du rêve).
  Bref, la partie physique quantique/classique de la démonstration ne semble en rien démonstrative de vérité indéniable.
  Et pour en revenir au principe général de départ : c’est mal pensé. En effet « des événements, qui auraient pu se produire mais ne se sont pas produits, influent sur les résultats de l’expérience » n’est en rien un incroyable mystère, du moins il l’est seulement pour les matérialistes déterministes athées. Pour des croyants religieux, c’est Dieu qui décide des résultats pas les événements, et pareil pour le rêveur en contexte de scepticisme égocentrique. Exemple : pour le procès du tueur X, tout repose théoriquement sur le témoignage du témoin Y, mais avant de témoigner Y décède, donc X devrait être acquitté, or X est condamné ! Incroyable ?! Pas du tout, le rêveur (ou Dieu etc.) est libre de faire n’importe quoi en matière de résultats. Le mot "influer" était une construction imaginative, en rien prouvée, déniant que les résultats peuvent être n'importe quoi, en accord ou non avec telles pseudo-causes (crues par les esprits infantiles, généralisateurs). Que les matérialistes obtus concèdent un micro petit point en défaveur de leur déterminisme n’est pas très intéressant, si on pense plus large.

Ajout 06/02/2022 : Discussion à contretemps :
  Mon ami contradicteur répond à retardement à mon ajout du 26/07/2021, me contestant sur tous les points. J'ai contre-répondu :
• Oui, je suis dur avec Sokal et Bricmont, de manière peut-être un peu injuste d’accord. Je te rappelle le contexte : pendant des décennies d’éducation scolaire/universitaire, il fallait gober le prétendu savoir des prétendus sachants, sous peine de punition. Alors maintenant que je suis adulte, je casse en petits morceaux, oui méchamment, ces prétendus sachants abusifs. Je pourrais m’en foutre et les laisser dire, mon approche personnelle est simplement autre, une parmi mille possibles (sans exiger monopole de la raison prétendue).
• Euh, comme avec Popper, je ne me suis pas « rallié » à Feyerabend. J’ai seulement trouvé intéressant et convaincant son livre majeur, à discuter oui, je suis prêt à entendre éventuellement toutes les objections, peut-être invalidantes, on verra, je ne suis pas « croyant en » ou « fan absolu de ». Et je ne dis pas que tel modèle « n’explique pas » tel truc, je dénie (souvent) que ce modèle soit la seule explication possible, donc valant vérité indéniable. Tant que n’ont pas été examinés tous les modèles concurrents possibles, on est (théoriquement, logiquement) dans l’incertitude. L’histoire des sciences montre quantité de modèles prétendus prouvés indéniables, et qui se sont effacés merdeusement en étant contredits par surplus d’expérience, avant d’être remplacés par mieux, et admis avoir été des erreurs affirmées vérités. Normalement, le doute fait partie du principe scientifique, tout au contraire du scientisme qui confond modèle hypothétique et vérité indéniable.
• Ce que je rejette n’est en rien la science, si celle-ci était humble hypothétique logique. Des gens s’y intéresseraient et ça me serait indifférent, aucun problème. Mais, raison éminemment valable, la dictature macronienne es-vaccination-emmerdeuse se base sur la prétendue science (en fait : le scientisme). Les milliers de milliards (dont mes impôts) investis dans la décarbonation « pour sauver la planète » sont basés sur une démonstration scientiste, scientifiquement invalide. De même pour les diktats économiques et psychiatriques, prétendument au nom de sciences là où je le conteste. Et tu dis que je n’ai aucune raison valable ? Il me semble que si. Si ton sentiment est différent, d’accord chacun ses sentiments, mais n’affirme pas que j’ai tort.

Ajout 28/02/2022 : Discussion en retard :
   Mon ami contradicteur répond à retardement à mon ajout du 24/07/2021 (c’est moi qui numérote) : « 1/ Le problème, c’est que, de ce que j’en connais, Feyerabend et Popper sont incompatibles. L’un définit ce qui est scientifique et l’autre dit qu’il n’y a rien de scientifique. 2/ Ce que montrent Sokal et Bricmont, c’est que la théorie de Popper conduit à une impasse. Sous cette idée il y a une infinité de sous-questions. Par exemple pour reprendre l’exemple du livre, si on veut calculer l’orbite de la Lune par rapport à la Terre, il ne suffit pas d’appliquer la gravitation aux deux corps mais à tout l’univers en supposant que les interactions les plus lointaines soient négligeables. Donc impossible de trancher sans présupposé. Pour ma part et je me permets de donner mon avis du haut de mon incompétence, cela définit un véritable scientisme. Scientisme que nous combattons toi et moi. Après, si je t’ai bien compris, on peut conjecturer que l’orbite de la lune est définie à peu près par son interaction avec la terre et s’en contenter. C’est ce que tu dis, si j’ai compris, avec les risques de première et seconde espèce. 3/ Je ne crois pas que les sciences disent qu’elles décrivent le réel mais un modèle utilisable du réel. Nous en avons déjà parlé. 4/ Le lever du soleil provient en mécanique classique de l’inertie du mouvement. Je ne vois pas ce que tu reproches à nos auteurs. 5/ Oui je suis d’accord, on en a déjà parlé, le refus de l’hypothèse du rêve est une des failles du bouquin. Mais je ne te l’avais pas conseillé pour ça. C’était surtout pour la dénonciation des charlatans pseudo scientifiques type Lacan. »
   Je réponds :
1/ Je suis tellement en désaccord avec mon ami que j’en arrive à douter : n’ai-je rien de rien compris aux apports de Popper puis Feyerabend ? Enfin, comme j’ai acheté et lu intégralement (au 20e siècle) le livre majeur de l’un et de l’autre, je pense avoir un avis plus solide que mon ami en ayant seulement entendu parler, semble-t-il, et déformé qui plus est, par des mauvais auteurs comme Sokal et Bricmont, trahissant la pensée qu’ils veulent abattre pou la fragiliser et vaincre alors (à tort mais c’est plus facile !). Non, Popper ne définit pas (tout) ce qui est scientifique, ce n’est pas son sujet : il montre QUELQUES cas de théories prétendues scientifiques et qui ne le sont pas. Il en revient à l’évidence, sous-entendue autrefois, que quand une théorie scientifique se soumet à un test, qui va la démentir ou la corroborer, il faut impérativement que ce test puisse la démentir. Type : pile je-gagne tu-perds/face je-perds tu-gagnes. Si c’est un faux test, type : pile je-gagne tu-perds/face tu-perds je-gagne, alors la théorie en question n’est nullement prouvée scientifiquement, demeurant au stade de bla-bla infalsifiable, à valeur prédictive : nulle. Exemple : la psychanalyse, où si le patient ne reconnait pas que le thérapeute a raison, c’est qu’il refoule la vérité, ce qui prouve doublement que le thérapeute a raison. Bref, la thèse de Popper émet 1 argument déniant certaines scientificités, il ne prétend en rien qu’il n’y a nul autre critère et que son approche dit tout du sujet « ce qui est scientifique ou ne l’est pas ». Généraliser n’importe comment est envisageable mais ça ne vient pas de Popper (du moins : son livre ultra-majeur « La logique de la découverte scientifique »). Pour ce qui est de Feyerabend, c’est un peu similaire : contrairement au dogme disant que la véracité des théories scientifiques est tranchée par l’expérience et elle uniquement, il montre QUELQUES cas où ce qui a tranché est une pression de dominants écrasants des moins-réputés, et il suspecte qu’il en est toujours ainsi, plus ou moins. Sans affirmer prouvé que « rien n’est scientifique ». Peut-être que tout est biaisé, discrètement, mais ce n’est prouvé incontestablement que pour quelques cas historiques précis.
2/ Je corrigerai la phrase de mon ami en « la théorie de Popper, incomprise et déformée (à la Sokal-Bricmont), conduit à une impasse ». La question reste entière concernant la crédibilité de la théorie de Popper, comprise et non-déformée. Telle que je l’ai présentée au point 1/, je ne vois personnellement pas ce qu’on peut lui reprocher. Je ne comprends en rien l’exemple du calcul des orbites Terre-Lune qui testerait la validité de la « théorie de Popper ». Non, la réflexion de Popper n’est en rien une théorie scientifique prétendant énoncer des lois de la Nature, pas du tout. C’est une simple remarque méthodologique, toujours pertinente, à garder à l’esprit quand on teste une vraie théorie scientifique (candidate à devenir acceptée car corroborée par l’expérience – cette expérience devant être probante et non biaisée automatiquement valideuse). Si le calcul des orbites Terre-Lune permet très mal de tester la théorie de la gravité (ou du mouvement des astres) à cause des intéractions, alors il ne faut pas choisir cet exemple pour le test. Ça ne veut en rien dire que la « théorie de Popper » est aberrante. Le principe de Popper ne s’appliquerait que si la théorie de la gravitation, au lieu de donner une position, donnait toutes les positions envisageables (en plus du « premier choix »), tous les cas étant « expliqués » a posteriori par du bla-bla ad hoc. Avec valeur prédictive donc nulle. Aucun rapport avec la prise en compte de toutes les particules de l’Univers, qui rendrait Popper absurde, c’est totalement hors-sujet. Quant à dire qu’écouter avec intérêt Popper et/ou Feyerabend définit un véritable scientisme, cela me parait un véritable contresens au contraire. Le scientisme est l’attitude consistant à déclarer que l’état actuel de la Science dit le Vrai, tout le Vrai, rien que le Vrai. Or, au contraire, Popper et Feyerabend appellent à faire attention, en disant que ce qu’on appelle Science souvent n’en est pas, qu’il s’agisse de bla-bla infalsifiable ou de victoire sociologique : ils tendent à moins « faire croire », pas du tout à « tout faire croire » (de ce qui est dit science à un moment donné). Ils contribuent à casser le scientisme, sans égratigner ce que serait une vraie science, lucide non abusive, humble.
3/ Les sciences ne disent ni oui ni non, pour savoir si elles décrivent le Réel vrai ou en donnent un modèle plus ou moins acceptable en attendant preuve du contraire. La science dit des formules, des lois prédictives, et c’est compatible avec les deux angles de vue. Ce qui discute du sens de ces formules ou lois, ce n’est pas la Science elle-même, c’est la philosophie des sciences : l’épistémologie. Le drame, criant récemment avec le gouvernement Macron, est que les politiciens (et les lois ! sous peine d‘amende et prison !) clament que la Science et ses Sachants expriment le vrai indéniable, indubitablement, sauf irrationalité/complotisme/populisme/démagogie etc. Les journalistes et opposants, littéraires, ne voient en rien le problème Même Emmanuel Macron, diplômé Bac+5 en philosophie, se montre archinul dans cette discipline, du moins en volet épistémologie/logique, hors érudition blablateuse vénérant de prétendus grands auteurs, à réflexion en grande partie périmée.
4/ Je ne comprends pas l’objection en matière de lever du Soleil. Mon ami semble dire que la vérité avant toute chose est la mécanique classique. Ben non, pas du tout, c’est l’habitude du bébé puis petit enfant voyant la succession des nuits et des jours et pensant, inductivement (à tort en logique) qu’il en sera toujours ainsi. Et Sokal-Bricmont prétendent valider cette induction (contre la seule déduction) en disant que personne ne doute que le soleil se lèvera demain. D’une part c’est faux en termes de personnes : j’en doute, et plein de sceptiques aussi, et des auteurs de science-fiction comme Fredric Brown, etc. d’autre part c’est abusif en matière de philosophie : ce n’est que le point de vue matérialiste déterministe, avec lequel est en désaccord « l’idéalisme » (ou une des philosophies portant ce nom, disant que le Soleil n’existait pas avant que quelqu’un soit là pour le percevoir), dont la version égocentrique inclut une disparition du Soleil à l’instant de ma mort, si elle existe, comme annoncé certain par « les gens » unanimes (s’interdisant de réfléchir avec intelligence critique, semble-t-il). Et encore, croire mordicus à ce que dit la mécanique classique comme étant le vrai, ce n’est pas de la Science ni de la déduction, oubliant le principe scientifique assortissant tout de « jusqu’à preuve du contraire » (et non : « le contraire est totalement exclu, même ponctuellement »). Bref, les auteurs affirmant certain que le Soleil se lèvera demain semblent des ânes, des croyants fanatiques insultant les gens davantage lucides, c’est très très moche de leur part.
5/ Oui, le bla-bla hyper-compliqué vide de sens des Lacan et autres est une escroquerie apparemment caractérisée, avec multiples complices, faisant semblant d’avoir compris pour se dire supérieurs. C’était intéressant, ça, merci, mais peu discutable (donc pas objet de mes objections).

Ajout 07/03/2022 : Suite de discussion :
   Mon ami contradicteur habituel répond tardivement à mon ajout du 03/08/2021 : « Après, notre désaccord tient dans le fait que l’on doit choisir une axiomatique ou ce qu’il y a avant une axiomatique n’existe pas. Dans le raisonnement en tout cas. Je choisis l’axiomatique de Peano sans m’intéresser à l’existence de Dieu. Maïs je ne dis pas que Dieu existe ou pas. Mais ça n’a rien de poppérien ou Popper lui-même définit une axiomatique, ce qu’il a le droit de faire mais pas de l’imposer. »
--> Cela renvoie semble-t-il à mon paragraphe parlant d’axiomes, court, et que je re-cite ci-après pour ne pas forcer aux recherches fastidieuses : « Le principe de "Intéressant" est personnel, mes intérêts sont différents de ceux des auteurs [Sokal et Bricmont]. Qu’ils jugent l’intéressant et le non-intéressant n’est convainquant en rien de rien, "des goûts et des couleurs…" mais ils ont la présomption d’affirmer le vrai, et c’est une faute lourde. Je pense que c’est une question d’axiomatique : les auteurs, immergés en aval de leurs axiomes, déclarent inintéressant de percevoir qu’il s’agit d’axiomes récusables. C’est une grave erreur, anti-lucide, anti-intellectuelle. Ainsi au Moyen-Age, tout était bloqué en aval du dogme religieux, considérant l’idée athée comme très mauvaise inintéressante, or je trouve pertinent bénéfique (éveilleur d’intelligence) d’avoir replacé le dogme bloqueur en choix facultatif. »
   Euh, même en re-situant ça ainsi, je ne comprends rien je crois à ce que dit mon ami, je le cite quand même ci-dessus au cas où quelqu’un comprenne mieux que moi. Ce que je disais de l’axiomatique n’avait là rien à voir avec la discussion sur Popper. L’axiomatique de Peano relève des conventions d’écriture au sein de l’arithmétique. Oui, ça n’a rien à voir avec Popper, qui a dit le contraire ? Mystère. Et, à ma connaissance, Popper ne pose aucun axiome à admettre conventionnellement, sa réflexion est purement logique au sein du système antérieur. Simplement : prétendre qu’un test valide une théorie quand cette théorie pronostique tout et son contraire en résultat de ce test, c’est invalide, illogique, contradictoire, porte-ouverte à n’importe quoi, dont du faux explicite. Aucun besoin d’axiome arbitraire à admettre pour en convenir. Et le contester me parait incompréhensible, nullement expliqué par Sokal et Bricmont, affirmant leur hostilité sans argument convaincant. Et Popper n’est pas « inintéressant » du tout : son analyse montre avec pertinence décisive l’invalidité de la psychanalyse, qui dominait les sciences abusivement dans les années 1960-70 m’a-t-on dit. Et si je ne parlais pas de Popper, je maintiens mon objection totale à Sokal et Bricmont quant à l’axiomatique, ce à quoi n’aurait pas répondu mon ami : entre autres choses, ils interdisent l’hypothèse du rêve, ce qui est une règle arbitraire que je ne partage pas avec eux, d’où notre désaccord total, et ils ne comprennent pas qu’ils ont tort de ne pas voir que leur décision est arbitraire contestable comme un axiome choisi, imposé ensuite mais en aval d’un choix facultatif, non objectif.

Ajout 17/03/2022 : Publicité révélatrice :
   Ce jour, j’entends une publicité cosmétique clamer « c’est scientifiquement prouvé ! », qu’est-ce que j’en pense ?
– Au sens scientiste dominant les médias français et la société présente (apparemment), cela signifie : « c’est la vérité objective indéniable ! » = « c’est un fait, totalement indubitable ! »
– A mon sens, sceptique argumenté, cela signifie : « c’est une fausse preuve, illégitime comme d’habitude, gobée par les crédules sans intelligence critique » = « c’est une conclusion relative, peut-être démentie dans le futur, simplement se trouvant plutôt en accord avec telle apparence partielle, généralisée statistiquement, avec statistiques inductives c’est-à-dire erreur logique de généralisation abusive, infantile ou bestiale ».
   Oh oui, il y avait beaucoup à dire, mais pour les gens mangeant la publicité à la tonne, c’est gobé direct au sens premier, erroné.

Ajout 25/05/2022 : Discussion encore :
   Mon ami contradicteur répond à mon ajout du 22/11/2021 (c’est moi qui numérote) : « 1/ Bien sûr que si. Si Popper considère qu’est scientifique ce qui est falsifiable, c’est que la science, je préfère d’ailleurs dire les sciences, dit le vrai. Nous sommes donc dans un scientisme. Kuhn et Feyerabend échappent à cette critique. Même si aucun des trois ne me convainc. 2/ Je ne vois pas pourquoi les sciences seraient sous tutelle de la philosophie. Comme certains veulent faire de la philosophie une servante de la religion. 3/ Le problème de Popper ce n’est pas la complexité des calculs mais l’incapacité de faire que ces calculs aboutissent à la "vérité". Là est le scientisme. »
--> Je réponds :
1/ Le malentendu me parait établi en clair : non, Popper ne dit absolument pas que tout ce qui est production scientifique doit être prouvé falsifiable pour être accepté comme scientifique. Ce n’était pas son sujet du tout. Il parlait exclusivement de la « découverte scientifique » de nouvelle loi (prétendue), pas de l’application de ces prétendues lois à tout et n’importe quoi. Et, en particulier, jamais je n’ai lu chez lui une affirmation comme « la science dit le vrai », au contraire il fait partie des sceptiques, escomptant bien qu’une falsification future pourra toujours démolir une loi prétendument découverte aujourd’hui (j’ai eu cette impression, même si je ne garantis pas qu’il l’ait dit en clair, j’ai lu son livre en 1981 il y a 41 ans…).
2/ Ce n’est nullement que la philosophie a la science sous sa tutelle, les choses ne se présentent absolument pas ainsi. C’est que des réflexions logiques d’ordre général mettent en doute tel et tel point de science prétendue, et – de manière facultative – certains observateurs ont classé l’ensemble de telles critiques dans la « philosophie des sciences ». S’ils ne l’avaient pas fait, les remarques en question resteraient entièrement légitimes. Cela n’a aucun rapport avec un besoin de classer la philosophie en superstar dominant tout.
3/ Popper ne préconise aucun calcul, ce n’est absolument pas son sujet. Il émet seulement une objection très puissante à la psychanalyse se prétendant scientifique, et d’autres branches pourries pouvant faire pareil à tort. Et comme il ne prétend pas produire positivement du vrai, il n’est en rien scientiste.

Ajout 02/06/2022 : Autour de calculs :
   Mon fils de 13 ans, en classe de 5e, avait des difficultés avec les calculs d’échelle et de distances d’après échelle. Je lui ai expliqué mais il ne s’y retrouvait pas, et je lui alors demandé quels mots employait sa professeure de mathématiques. Finalement, ce que j’appelais Apparent et Vrai s’appelait pour lui Mesuré et Réalité… Est-ce une réalité qu’il serait interdit de mettre en doute celle-là ? Pas du tout (selon moi) : en rêve, il y aussi des plans à l’échelle, avec de l’apparent et du prétendu Vrai, et on peut appeler celui-ci « Réalité prétendue », même si ce n’est pas Réalité vraie. Cela contredit l’idée qu’il faut forcément croire la Réalité. Non, il y a des Réalités qui sont fausses, et il semble toujours impossible de savoir si une Réalité prétendue est vraie ou fausse. Je vois toutefois qu’on lave le cerveau des préadolescents en leur imposant le mot de Réalité comme Vérité, des années avant d’expliquer à 17-18 ans le doute cartésien et l’hypothèse du rêve. En mentant sur sa résolution, mais on verra quand mon fils aura cet âge.
   (Autrement dit : « les distances inter-villes en kilomètres, ce sont des faits, incontestables » est erroné : si je rêve, ces chiffres peuvent être très faux, et même concerner des villes inexistantes en vrai.)

Ajout 06/06/2022 : Incompréhension tenace :
• Je pensais avoir été clair, mais mon ami contradicteur continue à me donner tort.
   J’avais dit, en réponse à une de ses attaques injustes déjà : « C’est une totale erreur d’interprétation, refusant de comprendre, bien difficile pour moi de faire entendre raison si c’est refusé avec acharnement. La situation, en aval du doute sceptique (ou cartésien) est "on ne sait pas si ça existe ou n’existe pas". Point barre, on n’en sort pas. Il est tout à fait faux d’affirmer que cela clame que ça existe et n’existe pas à la fois. C’est l’un ou l’autre (ou indéterminé à débattre éventuellement) mais on n’en sait rien, honnêtement. Les croyants croient, en existence ou inexistence, mais c’est de la pure croyance (sans aucune force logique), à laquelle je n’adhère pas. »
   Il répond maintenant « Ma réponse me semblait pourtant parfaitement claire. Ce que je te reproche, c’est de mélanger à la fois la prise en compte des faits sensibles et de les rejeter tout autant. C’est à dire accepter des contradictions. »
   Je réponds donc : non, il n’y a absolument pas contradiction mais, en situation d’ignorance, il y a dualité. Si je rêve, j’ai raison de rejeter l’apparent ; et si je ne rêve pas, j’ai raison de prendre en compte l’apparent. Comme je ne sais absolument pas si je rêve, je n’affirme ni l’un ni l’autre, et encore moins les deux à la fois ce qui serait une contradiction, je vois simplement les deux pans, tous deux possiblement justes et possiblement erronés (l’un est juste et l’autre erroné mais je ne sais pas qui est quoi). Nulle contradiction en cela. Nulle affirmation donc nulle affirmation auto-contredite.
• Mon ami contradicteur me donne tort sur un autre point, clarifié peu à peu, en 3 fois
* [7] « Je m’aperçois que le scientiste c'est toi. Moi je crois que les lois ne sont que des modèles. Ces modèles ne donnant qu’un moyen de s’approcher d’une perception de la réalité. Notre désaccord est comme d’habitude total. »
--> Ma réponse : Je ne comprends en rien de rien pourquoi et comment je serais scientiste, moi qui ai invalidé la science ! Tu clames encore n’importe quoi, rudement accusateur, sans l’ombre d’un argument, c’est pénible.
* [8] « Prenons un exemple pour que mon propos soit plus clair. Je crois que le modèle newtonien permet de prévoir à quelques années où va se trouver la Terre. Au bout d’un certain temps, très long, le système est chaotique. C'est à dire on ne sait plus où est la Terre. Et beaucoup de modèles finissent chaotiques. Alors on arrête Popper à quel moment ? dans un million d’années ou un milliard ? »
--> Ça veut dire quoi « arrêter Popper » ??? Son sujet est la validation de théorie nouvelle, qui ne doit pas se faire avec des prédictions affirmant tout et son contraire. Si ton truc terrestre est chaotique, il ne se prête pas à la validation de théorie newtonienne, donc il n’y a nullement à invoquer Popper, qui ne s’applique pas à tout et n’importe quoi. Je l’ai répété mille fois, mais tu continues à refuser de me lire, tout en clamant que j’ai tort, c’est énervant.
* [9] « Ce n’est pas un problème d’approximation mais de modèle. Dans le modèle que tu cites, mécanique classique, je crois p=mg est parfaitement exact mais sans doute difficile à mesurer. Après ce modèle est dépassé par un autre sauf à penser avec Feyerabend que les sciences ne sont qu’une croyance, ce qui semble être ton opinion. Mais ces deux choses n’ont rien à voir entre elles. »
--> Attends, la discussion parait là riche mais je suis tout perdu, ne comprenant rien à ce que tu dis. Je relis ce que j’ai écrit en 9/ et ne vois pas un seul mot à y retoucher. En quoi n’es-tu pas d’accord ? C’est quoi ce mot « dépassé » parachuté ? Je confirme pleinement que le modèle en question p = mg, n’est pas un pur modèle restant modèle, il est accepté comme vrai (jusqu’à preuve du contraire) après expérimentation-test, contre un modèle concurrent, antérieur le plus souvent. Or que fait cette expérimentation (ou sanction de la « Réalité » au test de validité) ? Elle mesure si la loi est contredite ou non. Or, du fait des approximations de mesure et incertitudes expérimentales, elle ne prouvera jamais que p=mg pile, simplement le ratio p/m (mesure de force/mesure de masse) est environ constant, fluctuant de manière négligeable et imputable aux incertitudes de mesure. Si le système einsteinien a remplacé le système newtonien c’est parce que des expériences départageantes ont donné tort solidement à Newton quand pour Einstein, ce n’était pas « oui prouvé » mais « acceptable, semble-t-il ; jusqu’à preuve du contraire sur une autre expérience ». Exemple : Newton prédisait 10 (±4), Einstein 20 (±4), les mesures donnent 17 à 18, prouvant Newton invalide et Einstein acceptable ; on n’a pas trouvé pile le 20 annoncé mais une valeur approximativement voisine, prévue telle d’où décision qualitative en rejet de Newton (pas « dépassé » par la mode mais maintenant prouvé erroné) et acceptation de Einstein (pas « prouvé juste » mais corroboré comme dit Popper, au sens de « pas démenti là »). Toutefois, Einstein disant 20 (pile exact) était peut-être faux, accepté à tort par approximation. Et une nouvelle théorie pronostiquant 17,5 (± 0,5) serait compatible aussi sur cette expérience-là, et même mieux quoique pas de manière différentiante prouvante, appelant à trouver une autre expérience avec prévisions disjointes par rapport au modèle einsteinien. Je me comprends entièrement, et tes propos prétendant me donner tort me paraissent incompréhensibles. Cela n’a aucun rapport avec Feyerabend, lequel d’ailleurs n’explique nullement que la Science n’est qu’une croyance mais que les décisions en matière de science ne sont pas honnêtement liées à la seule expérience (comme c’est théoriquement obligatoire) mais en pratique en fonction des dominations individuelles ou sociales ou géopolitiques. Cela dit, est-ce que je pense moi que la science n’est qu’une croyance ? Non seulement je le pense (opinion) mais je l’ai prouvé, puisque l’hypothèse du rêve n’a nullement été honnêtement écartée, ce qui rend illégitime la valeur logique du réalisme, croyance obligatoire pour qu’il y ait science expérimentale. Simplement, c’est relatif au monde présent, et je ne garantis pas qu’ici ne soit pas un rêve, auquel cas ladite démonstration (apparemment parfaite ici) ne vaudrait rien (pour là-bas ailleurs, inconnu vu d’ici).

Ajout 13/08/2022 : « Vérification factuelle » :
   J’avais entendu à la télévision qu’entre deux interviews de personnalités, certaines émissions incluaient une étape de « fact checking », vérifiant si le politicien en question avait dit la vérité (de mémoire) ou s’était trompé (ou au pire : avait menti). Ce principe consiste à considérer que les faits sont quelque chose d’objectif indéniable, par opposition aux discours, toujours plus ou moins orientés pour diriger les votes et approbations ou acclamations.
   Toutefois, au sujet du réchauffement climatique et de la responsabilité humaine en cela, j’ai vu un tel « fact check » de manière écrite. Et je l’ai démoli, pas à pas, ce n’est en rien de l’objectivité mais un discours partisan comme un autre, citant en référence les discours qu’il préfère et passant sous silence les démonstrations embarrassantes. Ça ne vaut rien de rien, donc, en plus d’être prétentieux en appelant à la soumission intellectuelle. Je classe cela en pur scandale. Le titre devrait être condamné comme publicité mensongère, à moins de rappeler que les faits ne sont pas tous justes : il y a des faits imaginaires aussi.

Ajout 03/10/2022 : Incontestabilité par décrets :
   Dans son discours pour le Conseil de Refondation, le Président Macron appelle à « essayer d'éviter les désaccords sur des faits qui sont incontestables » (à https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/10/03/conseil-national-de-la-refondation-une-methode-nouvelle). Eh, il n’y a pas de faits incontestables, pour une opinion sceptique ! (ou informée de philosophie, Macron a volé ses diplômes prétendus supérieurs !) Le sens est donc clair : ce que le dictateur déclare incontestable est interdit de contestation, c’est un aveu de pourriture politique et de mensonge pseudo-démocratique, pseudo-élitiste, en fait nullissime oppresseur. Cela semble la partie « politique » du débat sur les faits (prétendus), en oubliant le doute cartésien, en interdisant l’intelligence critique, en se prétendant supérieur à tort, quelle horreur quelle honte…

Ajout 14/11/2022 : Discussion suite :
   Mon ami contradicteur répond à mes objections du 25/05/2022 : 1/ (…) Plus exactement les sciences ne peuvent être autre chose qu’une suite de découvertes scientifiques. (…) 2/ Malheureusement je ne vois pas comment en disant ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas l’épistémologie n’exerce pas une tutelle sur les sciences elles-mêmes. »
   Je réponds :
1/ C’est une objection intéressante, et même ça me rappelle que j’ai oublié de « réfléchir » à cela avant de commencer la lecture du livre de Popper quand j’avais 17 ans. A mon avis, le terme de « découverte scientifique » est erroné : quand Newton a prétendument « découvert » la loi de la gravité universelle, il se trompait, puisque ce qu’il énonçait avec un signe « égal » strict s’est avéré légèrement faux, corrigé par Einstein, lequel pourra possiblement être à son tour corrigé dans un futur inconnu par principe. Newton a « cru » effectuer une découverte scientifique, mais il s’est trompé. Il n’a fait qu’émettre une assez bonne estimation, judicieuse avec « environ égal (dans la plupart des situations, pas toutes) ». Bref, la science serait une progression dans des estimations améliorées progressivement, sans aucune « découverte de loi » (de la Nature, ou du Créateur divin).
2/ A ma connaissance, tandis que la science prétend dans chaque discipline à un « état de l’art », « consensus actuel », cela n’existe pas en épistémologie, qui n’est donc nullement une discipline (unifiée) supérieure faisant autorité, sur les sciences. Simplement, diverses objections aux sciences « pratiquées le nez dans le guidon » sont qualifiées d’épistémologiques. Elles sont énormément discutées, sans que ne s’impose rien, me semble-t-il. Une tutelle ne fonctionne pas ainsi.

Ajout 19/12/2022 : Discussion à nouveau :
   Mon ami contradicteur répond tardivement à mon ajout du 06/06/2022 : « 1/ Je reste en total désaccord. Soit la réalité sensible existe ou elle n’existe pas. Je ne vois pas de réalité boiteuse. 2/ Je ne vois pas à quel moment tu as affirmé avoir invalidé la science. Peut-être dans tes écrits hors de nos conversations, que je n’ai pas eu le temps de lire. 3/ Tu as affirmé dans le paragraphe précèdent que tu rejetais la science. Donc je ne vois pas ce que tu as à faire avec Popper qui donne une méthode pour en principe distinguer ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas. 4/ Autant que je sache la théorie d’Einstein a supplanté celle de Newton. Donc p=mg est faux ou plus exactement approximatif. Si je t’ai bien lu, tu considères que l’absence de confirmation expérimentale, à cause de l’insuffisance de précision de la mesure, empêche de trancher entre les deux théories. Le problème c’est que ces théories sont globales. C’est à dire que la confirmation se fait sur un autre ou d’autres points. 5/ Ceci dit j’ai tenté de lire Feyerabend. Si je l’ai compris les nouvelles théories sont censées expliquer tous ce qu’expliquaient les anciennes plus d’autres questions que les anciennes ne solutionnaient pas. Feyerabend dit le contraire. Mais j’aimerais encore une fois comprendre comment tu concilies Feyerabend et Popper. Notre désaccord reste total. »
   Je réponds :
1/ Je ne comprends même pas l’énoncé de ce que mon ami prétend être sa position (« soit la Réalité sensible existe, soit elle n’existe pas »). Dans la vision que je connais, l’esprit est – tour à tour – dans la Réalité sensible puis dans un rêve de fausse Réalité sensible (qui est apparemment la Réalité sensible mais c’est une illusion) : que signifierait « la Réalité sensible n’existe pas » ? Ce n’est pas qu’elle n’existe nulle part, c’est que si je rêve, le monde présent est autre chose, ce qui ne signifie en rien qu’elle n’existe pas ailleurs. Certes, puisque finalement il s’avère toujours impossible de savoir si je rêve, il devient même possible d’envisager que je passe de rêve mien en rêve mien sans que nulle part il n’y ait ce qui a été prétendu Réalité sensible partagée entre divers êtres pensants. C’est une éventualité osée, nullement une affirmation à laquelle s’opposerait le fait brut qu’ici est la Réalité, telle n’est absolument pas la situation. Au lieu de comprendre, de chercher à comprendre, mon ami claironne ses idées simplistes, euh, ce n’est simplement « pas intéressant », désolé.
2/ Ce n’est pas tant la science que j’ai invalidé que ses prétentions à l’objectivité, à la rationalité. Que la science affirme que mélanger le produit X et le produit Y donne un échauffement voire une explosion, ce n’est nullement ce genre de truc (interne) que j’ai invalidé. Le problème est ailleurs. Il vient du fait que la science se situe en aval de choix méthodologiques oubliés le plus souvent (voire toujours sauf dans un article de Bernard D’Espagnat dans la revue « La Recherche ») : est posé comme vrai indéniable le réalisme, or il s’agit d’un choix subjectif très douteux, simplement imposé en interdisant (ou « psychiatrisant ») l’hypothèse du rêve. Globalement, en prendre conscience invalide que la raison choisit forcément la science (titre du discours de la Méthode cartésien : « pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences »). Non, j’ai montré que bien conduire sa raison conduit à un scepticisme anti-scientifique, que certains pourraient peut-être qualifier de nihilisme, je ne sais pas. En tout cas, les prétendus savants insultant comme « irrationnels » tous leurs contradicteurs me semblent illogiques, et cela de manière démontrée, je l’ai démontré tout au moins. Ce n’est pas purement théorique dans les nuages : je suis en incapacité totale d’être juré dans un procès, car je ne croirais pas les prétendues « preuves scientifiques ». (Oui, la Science croit telle chose, mais pourquoi croirais-je la science ? alors que j’ai montré qu’elle n’est qu’une croyance, contraire à l’intelligence critique [contraire à la logique].)
3/ Je ne perçois pas l’évidence qui prétend m’être assénée. Je n’ai nullement « invalidé la science » de manière reconnue et entérinée telle (prix Nobel à la clé), au contraire je suis classé malade mental en partie à ce titre, comme « idiot à ne jamais écouter ». Il est donc naturel que je m’attache un peu, secondairement, à d’autres critiques à l’encontre de prétendues sciences qui n’en sont même pas. A mon avis, c’est comme en politique où un libéral a montré que le communisme est une erreur totale, et ensuite il examine les horreurs du régime spécifiquement stalinien ; à mon avis, il est inapproprié de lui dire qu’il doit se taire sur ce sujet car il prétend avoir déjà éliminé le communisme ; non, il ne l’a pas éliminé totalement et durablement, il n’a fait qu’émettre sa contestation personnelle du communisme, rejetée notamment par les communistes, alors secondairement il s’intéresse aux autres critiques formulables contre des parties du communisme. Mon ami a tort encore une fois de m’affirmer en tort, à mon avis, argumenté (tandis que mon ami condamne sans envisager/permettre d’objection justifiante).
4/ Je ne comprends absolument pas en quoi ce qu’affirme mon ami me donne tort. Il déforme ma pensée, mais pas gravement. Je n’affirmais absolument pas que rien ne peut trancher entre les théories d’Einstein et de Newton, je suis informé qu’Einstein a gagné et Newton a perdu, sauf que j’ajoute qu’Einstein a gagné provisoirement et peut se voir donner tort demain avec une autre théorie partiellement en contradiction et démontrée meilleure par expérience discriminante. Cela dit, à quoi servait mon invocation des précisions de mesure ? A expliquer que le « égal » des formules est en fait un « environ égal » ce qui change absolument tout au principe de « prétendue loi découverte », en fait simple « modèle approximativement plausible ». Et notamment la prétendue « validation » de pareille loi change totalement de statut, revenant à un domaine qui m’est cher (professionnellement) : ne pas réussir à prouver une erreur n’est pas prouver une vérité (ce n’est pas parce que ce n’est pas prouvé mauvais que c’est prouvé bon, ce qui en termes chiffrés est encore pluss clair : ne pas réussir à prouver que c’est très mauvais ne prouve pas que c’est très bon, en effet cela peut-être un peu mauvais). Dans le cadre de cette discussion-ci, sur les validations de théories, ce que je voulais dire est que la fausse validation est alliée de l’imprécision, qui rend non discriminantes les discordances qui seraient démontrables avec meilleure précision.
5/ Je ne comprends pas ce que mon ami dit de Feyerabend. Enfin, mon ami dit une évidence épistémologique (en affirmant que c’est ce que dit Feyerabend) puis il affirme que Feyerabend dit le contraire. C’est presque illisible, tel n’était nullement l’objet de la thèse Feyerabend, pour le souvenir que j’en garde, une trentaine d’années après lecture. Ce qu’a montré Feyerabend c’est que, dans bien des cas (et possiblement : dans tous les cas), ce qui aboutit au changement de théorie dominante en science n’est pas normalement le résultat brut et indéniable d’expérience mais hélas, discrètement, les luttes d’influence entre personnages dominants. Oui, ce n’est pas ce qui devrait être si la science était pure et belle, mais il n’y a nullement à en déduire « donc Feyerabend se trompe ! ». Il était en position de lanceur d’alerte, signalant un scandale, une fausse aura, c’était tout à fait pertinent (même si pas forcément universel). Et à mon avis il n’y a pas à « concilier » Feyerabend et Popper, comme en matière politique il n’y a pas à concilier tel dénonciateur de Staline et tel autre auteur, dénonciateur de Mao, à mon avis les deux peuvent être entendus, intéressants différemment. Que mon ami s’affirme en désaccord avec moi reste totalement incompréhensible. Libre à lui d’être en désaccord, mais ces explications prétendues me sont incompréhensibles.

Ajout 14/01/2023 : Journalisme en question :
   Extrait de "Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l'AFP Factuel/FranceSoir" (à https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/gardasil-10-mensonges-dans-un-seul-article-d-afp-factuel ) :
   « La charte mondiale du journalisme précise clairement :
1. Respecter les faits et le droit que le public a de les connaître constitue le devoir primordial d'un journaliste.
2. Conformément à ce devoir, le/la journaliste défendra, en tout temps, les principes de liberté dans la collecte et la publication honnête des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique équitables. Il/elle veillera à distinguer clairement l'information du commentaire et de la critique.
3. Le/la journaliste ne rapportera que des faits dont il/elle connaît l'origine, ne supprimera pas d’informations essentielles et ne falsifiera pas de documents. Il/elle sera prudent dans l'utilisation des propos et documents publiés sur les médias sociaux.
» Qu’est-ce que j’en pense ? (ça concerne la partie « fait journalistique »).
   Apparemment, « les faits » (en ce sens) n’incluent pas « les faits imaginaires », mais seraient exclusivement « les faits proprement dits », au sens réaliste, en présupposant que la Réalité objective existe, donc en oubliant (ou condamnant ou interdisant) de douter. Claironner un devoir, à ce sujet, parait insensé. Une sorte de devoir de bêtise.
   Plus en détail, la réflexion à avoir me semble la suivante : A/ à quoi oppose-t-on les faits ? à l’imaginaire ! B/ le problème est que les faits présentement ressentis comme non-imaginaires pourront être reclassés comme imaginaires après réveil ultérieur éventuel (et inversement : dans le monde d’après, ce qui était dit imaginaire ici pourra être reclassé fait solide). C/ Donc tout est suspect d’être imaginaire, les faits proprement dits ne sont pas du tout certains. Ils expriment une prétention, clamée en interdisant de douter, stupidement ou bestialement.

Ajout 14-16/01/2023 : « Tout n’est-il qu’interprétation ? » :
   Une amie m’a transmis un lien pouvant m’intéresser, et je vais en discuter, après l’avoir écouté, après en avoir discuté préalablement au vu de la phrase d’introduction : « A l’heure du complotisme et des vérités alternatives, alors que même la vérité scientifique ne semble plus capable de recueillir l’assentiment de tous, faut-il en conclure que tout n’est qu’interprétation ? » (à https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/tout-n-est-il-qu-interpretation-6902537 ).
   Pré-discussion : le propos est très très mal engagé, dans la mesure où je le juge partisan et fautif. En effet, il pose arbitrairement qu’a un sens l’expression « la vérité scientifique », ce avec quoi je ne suis pas d’accord, et de manière argumentée. Affirmer que la science dit la vérité, c’est ce que l’on appelle en Français (pas en Anglais) le scientisme, idéologie fanatique et antiscientifique, oubliant que l’évolution des sciences consiste à admettre que très souvent le prétendu « prouvé scientifiquement » était faux, affirmé à tort, telle est la grande routine en Sciences. Donc la lucidité conduit à dire que les (fausses) vérités scientifiques sont des opinions temporaires, des théories en instance d’invalidation, pas encore démolies. Appeler cela La Vérité est une faute logique totale, un non-sens, une idiotie, ne respectant même pas le principe de la science expérimentale, selon laquelle l’expérience a davantage raison que le dogme. Certes, tous nos politiciens semblent scientistes, et dans la récente crise covid19 notamment, on a vu absolument partout claironné le dogme « scientifique donc vrai incontestable », même quand il s’agissait non d’un consensus en congrès international mais d’une opinion quelconque de personne en blouse blanche (diplômée es-science, certes pas boucher-charcutier). C’est une profonde erreur, en matière d’épistémologie, philosophie des sciences. Je vais écouter ce débat proposé, mais s’il est ainsi présenté par des gens l’ayant écouté (sans rien avoir compris au sujet), c’est qu’il doit être bien peu éveilleur de lucidité. A la télévision, tous les journalistes se montrent scientistes et presque tous reconnaissent n’avoir aucune formation scientifique… moi au contraire j’ai une formation scientifique, et pluss de 30 ans d’expérience dans un emploi technico-scientifique, mon avis (critique envers la science) me semble moins incompétent que le leur (crédule envers la science).
   [Ecoute des 59 minutes, ou 51 mn 12 avant musique, ou 54mn 19 avant autre chose, ou 57 mn 47 avant musique encore… bande de fin décembre 2022] Extraits approximatifs, commentés :
– « Mais alors que pouvons-nous connaître de la Réalité ? Comment ne pas tomber dans le relativisme ? ». --> Ça commence très très mal, par deux erreurs pour commencer : qu’est-ce qui prouve qu’il y a une Réalité ? (et pas une succession de rêves miens ? rien, alors c’est affirmé comme indéniable, c’est totalement nul, nullissime crasse). Et le relativisme me parait sain, ce n’est pas un bas-fond où « tomber » plus bas que terre, cela pourrait être simplement de la lucidité, supérieurement humaine, moins bestiale que la normale. Enfin, je suis arrivé à pareille conclusion en y réfléchissant, mais ça vient peut-être de l’éducation agnostique que m’ont donné mes parents : « il y a des gens qui croient que Dieu existe, il y a des gens qui croient que Dieu n’existe pas, voilà le tableau. »
– Interview de deux philosophes spécialistes de Nietzsche car une formule de Nietzsche dit « il n’y a pas de fait mais seulement des interprétations. » --> Je ne suis pas d’accord : j’ai l’impression qu’il y a plein de faits au sens brut, mais aucun fait au sens de faits vrais avérés indiscutables. Plein de faits apparents sont a posteriori vus comme illusions oniriques, oui ils ont été ressentis comme faits indéniables, même s’ils sont déniés après coup, classés non-faits. Il me semble ne servir à rien de dire qu’il y a zéro fait, ou que tout est interprétation même avant qu’intervienne une réinterprétation éventuelle, le ressenti initial n’étant pas une interprétation intellectuelle mais une impression brute, crédule/naïve/bestiale sans recul ni réflexion.
– « (selon lui) il n’y aurait pas non plu’ de vérité absolue ». --> Je ne suis pas certain de ça non plu’ côté négatif. Autant, pour le rapport au Réel et aux prétendus faits, la Science (expérimentale) me semble profondément illogique, manquant d’intelligence critique élémentaire (voire petit-enfantine, vue la crédulité gobant n’importe quoi pire qu’un enfant de 4 ans), autant en mathématiques (« science pure, non science-expérimentale »), j’arrive à des conclusions supersolides, montrant des fautes (relativement aux axiomes reconnus comme choisis) de manière me paraissant totalement imparable, certes sans garantie absolue que ce sera éternellement imparable, mais ce doute-là, ultra-théorique, n’est en rien le mien, et je ne le considère pas du tout préférable.
– « le sujet connaissant est avant tout un corps, organique, avec des sensations et perceptions ». --> Non, ça me parait affirmatif à tort : il s’agit de corps apparent, de perceptions supposées. Quand je me réveille après un cauchemar, plein de sensations prétendues passées s’avèrent oniriques fictives, pas du tout ressenties organiquement, mais par artifice dans le cerveau (artifice électrique disent des savants). Le mot « impressions (peut-être fictives) » me paraitrait beaucoup plus approprié.
– « Or le corps est réel, il est dans la réalité » --> ça y est : c’est déjà fini, l’interviewé a déjà cessé de réfléchir a priori pour parachuter ses dogmes, en fait immensément contestables. Est-ce que je continue ?
– « Toute la Réalité est déjà un problème moral ». --> ça me semble du verbiage. Dans mon esprit, il y a deux questions totalement distinctes : celles de la Connaissance (d’autre chose que d’un rêve, fausse connaissance caduque) et celle de la morale (question qui se pose même au sein d’un rêve, un dessin animé pouvant avoir ses gentils et ses méchants, ça n’a aucun rapport avec la Réalité). Enfin, ce qui était dit avant semblait vaguement que dire oui ou non, accepter ou refuser (préférer ou rejeter) une prétendue vérité, c’est un acte moral, mais pas du tout selon le sens que j’accorde à ce mot.
– « Pour évaluer, il faut une comparaison, par exemple à des valeurs d’une société non-chrétienne ». --> ça me semble du bla-bla là encore. A mon avis, argumenté, Jésus-Christ a chié sur ce qu’on appelle valeurs chrétiennes, et son prétendu Bon Dieu paternel est un monstre atroce selon l’Ancien Testament que Jésus glorifie. Le bla-bla sur la chrétienté est donc un ramassis de contradictions, pouvant donner n’importe quoi selon qu’on préfère tel ou tel morceau, impossible d’effectuer une comparaison à un truc externe dans ces conditions.
– « Tout scientifique sait qu’il n’y a pas d’objet en soi ». --> ce qui est dit là concerne peut-être des scientifiques lucides pleins de relativisme, mais ils semblent une infime minorité, comme l’a montré la crise covid19 où d’innombrables blouses blanches sont venues prétendre au Vrai incontestable, objectif absolu, « puisque scientifique » (en fait : puisque opinion de prétendu savant, diplômé en récitation, même sans intelligence critique aucune). Cette prétention à la totale incontestabilité, au fait rigoureusement indéniable (sauf obscurantisme délirant), c’est tout le contraire de ce qui est prétendu là. Et c’est ce qui dominait, ou archi-dominait (de manière éclatante il y a quelques mois, et ça continue discrètement, c’est vraisemblable).
– « A partir de quoi peut-on hiérarchiser les valeurs ? Et le critère ce sera la vie elle-même. » --> Je souffre, devant ce bla-bla merdeux. Qu’est-ce qui prouve que la vie existe ? etc. pourquoi parachuter comme absolus des idées ainsi très contestables ? Si on revient à la définition de la vie, avec homéostasie etc. ça n’a aucune espèce de relation avec les valeurs, il s’agit de constats crus crédulement, peut-être faux si je suis en train de rêver. Point barre, exit le label « la vie » indéniable qui expliquerait tout. Mais en bla-bla infini faisant ronfler des mots pleins de grandeur (prétendue), ces blablateurs jouissent, à s’écouter eux-mêmes, moi j’ai fort envie d’arrêter là l’écoute, à mi-chemin presque.
– « Tous ces points de vue convergent vers une même Réalité, créée par Dieu. » --> Voilà, comme chez Descartes : la nullité argumentaire conduit à invoquer Dieu, et la puissance inquisitoriale opprimant les objections, c’est pire que nul, ce n’est même pas de la philosophie du tout. Aucune sagesse, là, rien qu’une alliance à des puissants oppresseurs, pour faire triompher un bla-bla par rapport à des concurrents (ou avis lucides et pertinents, pareillement honnis semble-t-il).
– « L’infinité des points de vue sont le monde ». --> Non, pas du tout : en mathématiques, une fois admis des axiomes, si certains points de vue contreviennent à ces atomes, on ne peut absolument pas dire qu’ils sont parfaits et constitutifs de ce qui est. Ils sont nuls et à jeter au contraire, invalides. Des montagnes de bla-bla dans le vide n’y changent rien. Ces prétendus philosophes semblent immensément nuls en Maths, et en Science, pourquoi les écouter déblatérer ? Certes ils sont érudits réciteurs de célébrités glorifiées, mais je trouve ça immensément nul, insultant l’intelligence individuelle des humbles, pouvant être bien davantage pertinente.
– « Jamais on ne dira "Cette interprétation est vraie, les autres sont fausses" ». --> Faux : en Maths, les calculs cohérents avec les axiomes sont bien (qu’on appelle ça vrai ou pas, c’est une autre question), les calculs incohérents trahissant les bases sont absolument faux. (Ils pourraient devenir satisfaisants avec d’autres bases, mais relativement aux bases initiales, ils sont à jeter à la poubelle [Exemple : axiomes 2+2=4 et 4+1=5, conclusion prétendue « donc 2+2=5=2+4=2 », non, poubelle, sans enregistrement comme constituant un valide élément du tout.) Mais certes en matière de bla-bla on peut dire n’importe quoi ou interdire n’importe comment de dire ceci ou cela. Bof.
– « La preuve est du domaine de la science, le divin a d’autres critères » --> Faux, cela n’est valide que si la Religion est un mensonge endoctrinant faussement : au contraire, un Dieu qui existerait pour de vrai (et était tout puissant comme prétendu) pourrait prouver Son existence à tout un chacun indéniablement, ce n’est que s’Il n’existe pas que les blablateurs religieux exigent des critères à part, exigent crédulité aveugle. J’ai personnellement rencontré Dieu et il m’a dit que les textes dits sacrés étaient des faux, les religieux professionnels étaient des escrocs, c’était peut-être un rêve comme le reste ou comme tout, mais ça éclaire puissamment, alors que le bla-bla ici fonce dans la complaisance oubliant l’intelligence critique, la logique simple.
– « Le physicien nous montre les photons, le peintre nous montre la beauté d’un coucher de soleil ». --> Non, le physicien ne montre rien du tout : il fait réciter par cœur sous peine de sanction, et après les diplômés répètent, c’est immensément nul. Et sans jamais que soient mis en question la cascade de lois prétendues, pour peut-être des approximations fausses mais acceptées en profitant des incertitudes de mesure. Peut-être que le photon n’existe pas, il n’est qu’un discours légendaire prétendant raconter aux nuls certains résultats d’expérience, partiellement contredits ailleurs mais en décidant de le négliger (cf. la nature particulaire et ondulatoire de la lumière, les deux à la fois en oubliant de douter). Et jamais les peintres ne garantissent produire du beau ; plein de peintres modernes produisent ce que je qualifierais de merde, méritant mauvaise note à l’école maternelle petite section. A la fondation Maeght, j’ai vu un immense panneau « tout bleu turquoise » qualifié d’œuvre (de Maître Untel, sous-entendu grandiose admirable), et correspondant en tous points au machin commercial vaguement aperçu chez Mr Bricolage faisant n’importe quoi dans la course au fric auprès des bricoleurs matérialistes, la beauté n’a rigoureusement rien à voir là-dedans. L’Art est je crois le point critique sur lequel les prétendus philosophes se ridiculisent, affirmant une objectivité de la beauté (de manière argumentée, je ne vois que des goûts personnels, et dégoûts à autoriser pleinement, sans prétendre au mauvais goût avec prétention puante). Au fait, ce qu’oublient les philosophes, c’est qu’un coucher de soleil magnifique peut devenir image en appuyant bêtement sur un bouton sans aucune expertise ou création, depuis l’invention de la photographie, c’est le regard du résultat qui y voit une beauté (ou non), pas la grandeur fabuleuse (qui serait prétendue) du presse-bouton.
– « Le pluralisme » des points de vue est cité comme un bien. Si ce n’était pas que du bla-bla vide de sens et de conséquences, se poserait la question de la compatibilité entre ce discours et la loi Gayssot, punissant en France de deux ans de prison certains points de vue, classés hérétiques mais affirmés criminels, là où les dominants pourris ont voté pour ce dogme, au nom menteur du peuple non consulté à ce sujet (par les faux représentants disant occasionnellement crotte aux référendums). Avec leur bla-bla nullissime, ces prétendus philosophes n’ont même pas compris que tel était le cœur du sujet. Ce n’est que du bla-bla autosatisfait, sans intérêt aucun. C’est le drame de notre société, où le titre d’intellectuels est volé par des usurpateurs (bien sûr professeurs « supérieurs », multi-publiés etc. en faisant taire la parole des gens ayant plus intéressant à dire – mais certes égratignant les dominations en place…).
   Pour conclure sur cette écoute, j’en reviens aux mots de mon amie à ce sujet : « Une émission de France Culture que j’ai bien aimée. Tout est relatif. » Euh, ça me semble un contresens partiel. Dans le débat, sans que je l’ai noté précisément, cela était discuté, disant quelque chose comme « ce n’est pas que toutes les interprétations se valent, c’est que la valeur réside dans le fait qu’il y ait pluralité infinie d’interprétations » (ce qui me semblait peu intéressant, presque vide de sens, mais effectivement cela dénie l’idée que le message envoyé serait « tout est vrai relativement à quelque chose ». Mon opposition à cette idée est différente, fondée non sur les « faits d’observations » (domaine où je suis très relativiste, avec l’idée de mondes successifs à logiques différentes) mais sur les mathématiques. En effet, quand je décèle une erreur mathématique dans ce que tous les experts m’affirment vrai indéniable : non, ils n’ont absolument pas raison par rapport à quelque chose, ils contredisent leurs propres axiomes, ils sont en faute totale, et ont tort de me donner tort à ce sujet. Ma démonstration de leur erreur est imparable, même si autre chose peut être construit avec d’autres axiomes, c’est un autre sujet. Avec tels axiomes, ce n’est pas tout qui se vaut, il y a des fausses démonstrations et des vraies démonstrations. Désolé pour le relativisme incompétent (en maths).

Ajout 06/03/2023 : Discussion à nouveau :
   Mon ami contradicteur répond à mon ajout du 11/07/2022 : « 1) Je n’ai pas lu tout Popper mais c’est ce que l’on retient de lui. Un critère de scientificité. Je m’étonne que tu le nies. On retrouve ça notamment chez tous ces commentateurs. Donc tous ces gens-là et moi sommes ridicules. Etonnant. 3) L’idée que les sciences évoluent par modelés successifs me parait évident. J’ai toujours entendu ça depuis Fermat. C’est sûr pour les politiciens et les journalistes, incultes, c’est un secret. »
   Je contre-réponds :
1/ Moi non plu’ je ne prétends en rien avoir lu « tout » Popper, aux différentes périodes possibles de sa vie, j’ai seulement lu en intégralité son ouvrage majeur, le pluss célèbre : « la logique de la découverte scientifique », passionnant, convaincant, quoiqu’oubliant l’hypothèse du rêve et suspicion méritée par le réalisme. Mais quoi ? mon ami prétend que je dénie que Popper ait énoncé un critère de scientificité ? (la falsificabilité) je n’ai pas le souvenir d’avoir dit ça, il faut que je retourne dans mes écrits antérieurs pour comprendre le malentendu. Et… c’est effarant ! Je reprends mon intitulé avant de l’expliquer, mieux espérons-le : « Il [Popper] ne parle nullement de ce qui est scientifique ou pas, dans l’application de formules, mais de la "découverte" scientifique, la démonstration de nouvelle loi jusqu’ici inconnue ou pas encore reconnue. Ça change absolument tout, et ta généralisation me semble totalement hors sujet ». Eh, il ne fallait pas du tout stopper le fait de me lire à la virgule suivant « scientifique ou pas » (ce qui conduit à la protestation de mon ami cette fois), il fallait lire et comprendre la suite expliquant de quoi je parle, et que je maintiens entièrement. Demander « quelle est la date de la prochaine éclipse selon Popper ? » est totalement inapproprié. Le seul sujet de Popper en la matière est : « les prétendues lois de la mécanique céleste sont-elles scientifiques ou non ? ». Oui, il départage les sciences admettant d’être invalidées en cas de prédiction erronée et les dogmes auto-vérificateurs à échec impossible par principe. C’est en un sens un critère de scientificité, que je ne dénie nullement, mais il n’empêche que ça dément l’argument antérieur de mon ami disant « Popper ne peut pas savoir la position de la planète Terre, du fait de l’infinité des facteurs influents, donc Popper a tort ». Je répondais : ben non, ce n’est absolument pas son sujet, il étudie un critère parmi mille possibles sans que ce critère-là soit à lui seul suffisant pour juger la scientificité ou non d’une affirmation. Plus exactement : il signale un critère classant en non-science ce qui y contrevient, mais parmi ce qui n’y contrevient pas, il y a évidemment de la science et de la non-science, il n’a jamais prétendu le contraire (dans son livre majeur, même si j’ignore s’il a déliré au quatrième âge à l’auspice ou asile). Et mon ami a fait une volte-face totale pour oublier ce qu’il disait et me reprocher autre chose. C’est simplement moche, et sans intérêt, même si parer l’attaque déloyale (effectivement ridicule, étonnante) est utile pour y voir clair.
3/ Mon ami semble déformé (en bien) par l’influence de son professeur de Sciences Physiques en classe de seconde (scientifique du lycée Fermat à Toulouse) où nous n’étions pas encore dans la même classe. En ce qui me concerne, je n’ai nullement été informé que les lois à apprendre par cœur et appliquer servilement étaient des modèles peut-être faux, simplement corroborés en attendant possible invalidation future. Ceci dit, oui politiciens et journalistes, littéraires d’idéologie scientiste pour la plupart (ou presque totalité), abusent totalement quand ils se définissent comme L’Elite alors qu’ils sont archinuls en épistémologie, cette discipline expliquant que la science ne dit pas toujours (et actuellement) Le Vrai indéniable. Pour en revenir au sentiment que j’ai d’une Science anti-relativiste qui m’a été assénée en école secondaire, j’ai le sentiment d’avoir été endoctriné, à répéter en récitation (et jonglage) sans droit à douter, ce qui rappelle l’endoctrinement religieux le pluss fanatique, le pluss débilitant. Etait classé très-mauvais-nul celui qui osait répondre « je ne sais pas », lucidement, était classé « très-bon-brillant » celui qui répétait « je sais tout parfaitement », alors qu’en matière de recul et pertinence cela aurait dû être l’inverse total. Enfin, plus exactement : savoir répéter et jongler est une bonne chose, mais à condition de ne jamais oublier que c’est en aval d’hypothèses incertaines, sans accès crédible à La Vérité indéniable, ce qui change absolument tout.

Ajout 25/03/2023 : Mots d’interview manquant de philosophie :
   J’ai entendu aujourd’hui une interview étonnante, et assez convaincante, d’une philosophe psychologue, Ariane Bilheran (titre : « "Ce président n'en a plus rien à faire du peuple français", Ariane Bilheran » à https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/ce-president-n-en-plus-rien-faire-du-peuple-francais-ariane-bilheran-0 ). Les sujets abordés sont divers mais si je l’aborde ici, c’est pour un mot particulièrement frappant, quelque chose comme : « Ceux qui croient que ceux qui nous gouvernent nous veulent du bien sont dans un déni de Réalité ! ». Qu’est-ce que j’en pense (moi qui suis pareillement voire davantage encore accusable de « déni de Réalité ») ?
   Cela me semble une erreur d’expression, un manque de pensée philosophique. En effet, rien de rien ne démontre qu’ici est la Réalité, et douter de ce qui « est » ici n’est en ce sens pas un déni de Réalité certaine, mais un déni de « réalité possible et illusion possible ». Ainsi, personnellement, je ne suis pas du tout dans le camp de ceux qui affirment que les gouvernants nous veulent du bien, mais je ne suis pas non plu’ dans ceux qui affirment que la Réalité est indéniablement que Macron et sa clique nous veulent du Mal et que telle est la Réalité indéniable. Non, troisième voie : apparemment Macron ici nous veut du mal, en prétendant vouloir notre bien, et peut-être que Macron n’existe pas, la Réalité restant totalement méconnue, si même elle existe seulement ce qui n’est pas sûr.

Ajout 08/05/2023 : Suite :
   Mon ami contradicteur habituel répondait hier à mon ajout du 14/11/2022 :
* « 2) Je suis assez étonné de ce que tu écris. L’épistémologie prétend dire ce qui est scientifique et ce qui ne l’ait pas. Si ce n’est pas de la tutelle, qu’est-ce que c’est ? Est-ce qu’un scientifique peut de dresser contre l’épistémologie sauf à faire jouer les épistémologues les uns contre les autres comme le professeur Raoult. »
--> Ce n’est pas de la tutelle au sens de « passage obligé » conditionnant la crédibilité auprès des pairs. J’ai l’impression que chaque discipline vit sa vie avec ses propres congrès, et de même pour l’épistémologie. Ce qui me fait dire ça, alors que je n’ai jamais assisté à un congrès d’épistémologie (si ça existe, ce n’est même pas certain), c’est que la psychanalyse a continué, inchangée, a être enseignée comme La Vérité Scientifique en Fac des Sciences Psychologiques (française) au moins un demi-siècle après que son caractère scientifique ait été réfuté par Karl Popper – ce qui n’a nullement intéressé les psychanalystes, nullement désapprouvés en pratique et même en théorie au sein de leur milieu.
   Quant au professeur Raoult, j’ignorais qu’il faisait jouer des épistémologues les uns contre les autres, à quel sujet ? A part ses réponses télévisées à interviews incompétentes cherchant le sensationnel, tout ce que je connais de lui est un livre sur le covid19 de lui que j’ai acheté et lu, et où il m’a semblé un scientiste nul en épistémologie (sans recul critique vis-à-vis de ses tonitruantes affirmations de Vérité), et il ne semble en rien de rien s’intéresser aux objections (épistémologiques) à cela.

Ajout 15/05/2023 : Contradiction ? :
   Mon ami contradicteur habituel répond à un ancien mail de ma part (vers Novembre 2022) avec un nouvel argument, très fort apparemment : « C’est là que nous différons totalement. Soit on est dans le réel sensible soit on ne l’est pas. On ne peut pas l’être un peu. Il faut savoir si j’ai un refus buté ou si j’ai une case de vide. Encore une fois tu es en contradiction. ». Est-ce que je me prosterne en reconnaissant ma faute ?
--> Non, je ne suis pas en contradiction. Soit on est dans le réel sensible (mon ami est un autre moi), soit on ne l’est pas (on est dans mon rêve et mon ami est là une marionnette imaginaire), simplement j’ignore totalement – et vraisemblablement pour toujours – si la situation est la première ou la seconde. « Il faut savoir » n’est pas entendable : je pense être dans l’incapacité éternelle de savoir, sans vouloir croire en appelant ça savoir.
   Euh, je ne vois pas bien le rapport avec les mots qui suivent, car un refus buté peut venir d’une case de vide, ou d’ailleurs, et cela n’a pas de sens clair si on parle d’une marionnette jouant un rôle sans pensée propre, au-delà de la fausse apparence, certes semblant crédible. Et là-dessus tombe le jugement que je suis en contradiction, non, cela n’a aucun rapport. Il n’y a pas affirmation de quelque chose et affirmation de son contraire, en autocontradiction, il y a plusieurs possibilités, semblant indécidables en matière de véracité.