Fidélité martyrisée, crime-de-cœur béni
(scandale psychologico-politico-judiciaire)
par Vy Ktime, 30/11/2017

  Comme beaucoup de gens, j’ai entendu parler de l’affaire des riches violeurs impunis (Weinstein en 2017, DSK en 2011), et du battage médiatique actuel « contre les violences faites aux femmes ». Etant un pauvre homme non violent, je ne me sentais pas concerné, mais il s’agit d’une erreur totale de ma part, désolé. La loi française m’aurait condamné plusieurs fois à 3 ans de prison et 45.000 Euros d’amende, si elle était connue (ou était déjà telle autrefois).
  J’en suis abasourdi, choqué, et je crie ici à l’injustice totale.
  Ce qui m’a frappé, comme une gifle terrible, est d’apercevoir aujourd’hui un affichage syndical près de la photocopieuse de mon usine : « CGT : stop à la violence sexiste au travail », dont un aperçu (sans les peines encourues) figure à http://www.cgt.fr/Drague-harcelement-ou-agression.html . Ce qui me frappe est la ligne incroyable : « Insister après un refus ou une absence de réponse = HARCÈLEMENT SEXUEL ». Or, après avoir été envoyé promener par celle que j’aimais, j’ai tenté de reprendre contact, 12 ans après (1993-1981) puis 17 ans (1998) puis 19 ans (2000). Théoriquement, cela me condamnait à 9 ans de prison et 135.000€ d’amende (998.541 Francs), voire plus encore de prison puisque j’étais dans l’incapacité totale de payer une pareille somme. Pour quel crime ? Importuner celle qui m’avait séduit et laissé tomber, ce qu’approuve le législateur en pourchassant ma fidélité triste comme criminelle ! Quelle honte…
  Inversement, la séduction active, les tenues sexy d’allumeuse, sont parfaitement légales, en rien dissuadées. Et les amoureux naïfs, suicidés après rejet, se font cracher dessus par le législateur s’ils ont osé ne pas se terrer dans le mutisme super-absolu, la résignation à mourir. Quelle honte… J’estime le législateur coupable de crime de sang. Il se trouve que j’ai raté 2 fois mon auto-euthanasie (1979, 1998) mais les cimetières sont pleins de victimes totales.
  Pire : dans mon cas, impuissant, il ne s’agissait nullement de menace sexuelle mais d’un vœu (à sens unique) de revoir l’élue, pourquoi appeler ça violence sexuelle ? (sachant que ça aurait pu concerner un homme comme une femme si j’avais le cœur homo ou bi). C’est de la confusion mentale, chez les fiers responsables.
  Ce que je dis n’est pas spécialement misogyne : de même un homme s’amusant à séduire mille femmes qu’il abandonne, dont 20 se suicident, est applaudi par le législateur, mais si une des rejetées ose reprendre contact après avoir été envoyée chier, là, la police et la « Justice » vont frapper la prétendue coupable, seule coupable, je trouve ça très monstrueux, contraire du bon sens, et de la logique romantique, tout. C’est le triomphe des assoiffé(e)s de sexe échangiste, avec persécution des cœurs fidèles. Quelle horreur…

-------------------- Ajout 20/01/2019
  Je disais à un ami, cherchant avec insistance à revoir une ancienne camarade de lycée : « La question du harcèlement, dans la vague MeToo, me met très très mal à l’aise. Nous ne sommes pas des violeurs, toi et moi, mais si on nous a séduits, on est comme attachés, pas largués impunément, nous criminaliser au nom de l’interdiction de harcèlement me parait foncièrement injuste. » Il m’a répondu « "me too" me gêne aussi. Je ne dis pas que le comportement de certains hommes ne soit pas critiquable mais jeter à la vindicte publique des hommes potentiellement innocents me parait vraiment scandaleux. » Et je contre-réponds ce jour : « Je ne suis pas du tout expert des trucs sexuels inhérents à la logique MeToo. Apparemment, comme avec le maire caresseur de pieds dit violeur, plus ou moins acquitté bien qu’il y ait eu acte sexuel, plein de femmes ne disent pas non, couchent avec ces types obsédés sexuels, avant de crier au viol après coup, en demandant dommages et intérêts, ça me parait suspect. Mon père disait toujours qu’il ne faudrait surtout pas de dommages et intérêts dans les affaires de viol, sinon "violée" va devenir une profession… Moi je n’y connais rien de rien à ces pratiques échangistes, pardon. Je me souviens simplement du roman américain "L’accroche-cœur" où un jeune homme se disait super-nul, car quand une fille lui disait non, il n’insistait pas, quand ses camarades à succès amoureux savaient passer outre, à la grande satisfaction des demoiselles, en final. Moi je suis totalement incompétent en la matière, n’ayant pas cette expérience de brusquer ou non une demoiselle en voie d’être jetée sans mariage. » Et je pense à la chanson d’Elsa (de 1992) qui me choquait "Bouscule-moi", je n’aime pas ça, je ne comprends pas finement la logique qu'il y a à cela, s’il y en a une. »

-------------------- Ajout 24/01/2019
  Je suis choqué par une pub télé (red by sfr : https://www.youtube.com/watch?v=H9c6rRnIVQw ) ? je la résume :
. Jeune garçon mal rasé raccompagnant une jolie jeune fille eurasienne à sa porte : Bon ben j’vais y aller…
. Fille répondant : OK. Tu veux pas rester un peu ?
. Garçon : Euh, ouais.
. Commentaire : Ouais, quand c’est trop beau, ça cache forcément quelque chose…
. Affichage des conditions sous-entendues par la fille : A condition d’emménager ensemble dans les 6 mois. Obligation de tatouer mon prénom sur une partie visible du corps. Présentation aux parents sous 8 jours. Engagement sur 2 ans minimum. Brosse à dents et dentifrice non fournis. (Sourire enjôleur)
. (Le garçon s’enfuit alors vers l’ascenseur, et va acheter le service machin « sans conditions »)

  Ce qui me choque est de considérer évident que la fidélité est une horreur cauchemardesque, quasi esclavage ou prison ou harcèlement. Au contraire, je juge que la baise échangiste est un crime meurtrier, abandonnant des victimes dont beaucoup se suicident évidemment, ou sont cassées à vie (ou presque). Je ne suis pas d’accord avec le prétendu « amour libre » (avec ou sans pilule contraceptive) qui vaut « liberté de séduire puis abandonner ». Bref, cette pub présentait, en se prétendant humoristique (avec l’affaire du dentifrice ridicule) de pseudo-évidences que je désapprouve intégralement.

-------------------- Ajout 14/02/2019
  Je me souviens du livre « La Dentellière », où une jeune fille silencieuse vit une aventure avec un jeune homme, celui-ci l’abandonnant ensuite, et l’auteur (masculin) termine par un mot comme « ça semble injuste mais allez, abandonner une jeune maitresse, ne l’avons-nous pas tous fait ? ». Eh bien non, je ne l’ai jamais fait, et je considère légitime une sanction comme l’ablation du zizi pour pareil crime. Pareil en sens inverse pour les séductrices fausses timides abandonneuses : ablation du clitoris, pour éviter qu’elles s’éclatent en échangistes jouisseuses tueuses de romantiques fidèles.
  La fausse légitimité par effet de groupe me parait totalement invalide. Dans l’antiquité, un auteur aurait dit pareillement : « revendre un esclave, ne l’avons-nous pas tous fait ? » ; à la renaissance : « écraser un petit paysan, ne l’avons-nous pas tous fait ? » ; c’est horrible en groupe au lieu d’un crime individuel, seulement, mais quelques lucides (nobles de coeur) n’étaient pas d’accord, à l’époque déjà, j’imagine.