L’indigénat perdure, horriblement
Résumé d’un projet de livre envisagé personnellement pour « Indigènes Editions »
Par A. Farmassy, 17-21 DEC 2016
Denier ajout

  La télévision française répète/"informe" presque tous les jours, sur toutes le chaines, que « le crime contre l’Humanité type (le pire, le premier, l’indépassable) est la Shoah anti-juive, dans un temps révolu, peut-être remis au goût du jour par les barbares Islamo-fascistes voulant rayer Israël de la carte. Et vive la France ! Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! Et la grandeur de la France (diplomatiquement, en plus de notre génie culinaire et en haute couture) nous confère évidemment un droit de véto à l’ONU »…
  Hum, non, je ne suis pas d’accord, pas du tout. Je suis certes un mauvais français : bien que mes 4 grands-parents étaient français, ainsi que mes 8 arrières grands parents (1 juif et 7 goys), je n’aime pas le fromage, le vin, le saucisson (infects à mon goût), les vêtements prétentieux ou d’allumeuse… mais surtout, je refuse de chanter cet hymne atroce qui déclare que les étrangers et leurs bébés sont à tuer car ayant le sang « impur » (dont les Amérindiens et Aborigènes, exterminés avec plein succès et aucune sanction d’aucune sorte). Et diplomatiquement je suis opposé à l’aristocratie de cinq nations dominantes – avec une majorité occidentale pour une minorité dominante du monde. Et deux de ces cinq pays sont depuis des décennies minuscules, France et Royaume-Uni, privant Inde et Vietnam davantage peuplés des droits correspondants – visiblement, l’atroce Indigénat perdure : les prétendus sous-hommes Orientaux ou Sudistes sont déclarés inférieurs à nos prétendus représentants, se classant eux surhommes… Quelle horreur ! Visiblement, la faute abominable de Hitler n’est nullement d’avoir conçu le principe de sous-humanité (largement approuvé jusqu’à aujourd’hui), il est de s’en être pris aux Israélites nous dominant (d’où « noble » recréation d’Israël sans aucunement envisager de rendre les USA aux « sales » Amérindiens). Je ne suis pas du tout d’accord : je trouve le principe-même de populations sous-humaines horrible, et je trouve le judaïsme (prétendant au titre de « race élue » de Dieu universel) pareillement horrible. Oui, les enfants (et renégats) juifs (« juifas non-juifos ») sont innocents (Hitler et Pétain se trompaient), mais me paraissent coupables les sionistes anti-arabes, les fiers israélites endogames, méprisant l’autre, jugé « inférieur », mauvais, prétendu « antisémite » (monstre génocidaire) s’il ose se rebeller, humanistement, hérétiquement...
  Bilan : apparemment, dans le monde de 2016 (ans après l'Israélien raciste dénommé Jésus-Christ, qu’il ait existé ou non), les ex-colonisés restent les indigènes des Occidentaux, les goys restent les indigènes des Juifos. Hélas.

----- Mise à jour 2020 (11/03/2020) : dans le monde de 2020, rien ne semble s'être amélioré sur ces plans depuis 2016.

----- Ajout 2 (16/06/2020) :
  J’ai entendu à la télévision que sont parait-il "atroces aberrants" ceux qui (à raison selon moi) déboulonnent les statues des esclavagistes, et parmi ces déboulonneurs il est dit y avoir les minorités ethniques (non juives ni asiatiques) de France et les « Indigénistes ». Le lis, à ce sujet, des explications sur Wikipédia, à Indigénisme :
  « L'indigénisme est un mouvement politique et littéraire d'Amérique du Sud ayant comme fondement une préoccupation particulière pour la condition des Amérindiens d'Amérique du Sud. (…) l’indigénisme répond à une problématisation de la question indienne sous l’angle de l’intégration des populations indigènes à la « communauté nationale », conçue sur le modèle de l'État-nation occidental qui se caractérise par l’exclusion des populations autochtones de la définition des politiques les concernant. À certains égards, il converge vers des considérations compatibles avec celles de l'anarchisme politique (…) Postérité et sens contemporain. En France, depuis les années 2000, le terme « indigénisme » est utilisé pour qualifier un pan de l'antiracisme, en particulier celui défendu par le Parti des Indigènes de la République. Il désigne la pensée racialiste selon laquelle il existerait une catégorie de citoyens, issus de l'immigration post-coloniale, dont le statut social et symbolique subalterne dériverait de l'indigénat historique en vigueur au Maghreb et en Afrique Noire. Dans cette acceptation, l'utilisation du mot a le plus souvent une connotation critique voire péjorative. »
  Je suis partiellement d’accord avec l’ancien indigénisme d’Amérique du Sud, en ceci que je juge que le nationalisme ayant écrasé les autochtones colonisés (survivants) est antihumaniste, honteux moralement, mais je suis en désaccord en ceci que je condamne aussi le tribalisme ayant dominé l’Amérique avant la colonisation (le nationalisme étant un tribalisme aussi, en un sens).
  Pour ce qui est de la France des années 2000, il me semble y avoir une erreur de diagnostic chez les Indigènes de la République : je pense sincèrement que les descendants de colonialistes (comme moi) ne sont pas (ou pas généralement) écraseurs des descendants de colonisés vivant ici (en ce pays). Cela n’innocente absolument pas tout le monde, mais condamne presque tout le monde, les Français dits « de souche » et les « Français d’intégration » votant systématiquement pour des nationalistes (ne dissolvant jamais la police des frontières, ne serait-ce qu’européennes, ne rendant pas à l’Inde ou au Vietnam notre droit de veto ONU abusif, etc.). Apparemment, ces Indigènes de la République (nationaliste) veulent que tous les Français, même issus de l’immigration, profitent pareillement de la richesse de pays riche, traitant comme indigènes les pays pauvres, je ne suis pas d’accord, je préfèrerais une démocratie mondiale avec majorité (de vote car de démographie) aux Chinois, Indiens et pays ex-indigènes, c’est immensément différent.
  Certes, peut-être que le peuple ici est bon, commandé par des pourris ayant bâti un système pourri à leur image pour avoir le pouvoir ; toutefois, les mouvements de protestation dont j’entends parler (« manifestations ») sont seulement des égoïsmes (voulant plus d’argent, conservation de privilèges, ou attribution de privilèges en discrimination positive) et des violences (révolutionnaires).
  Enfin, il y a peut-être ici ou là quelques très rares penseurs « no border », souhaitant sincèrement et sans violence l’abolition des frontières (antihumanistes) aux personnes, donc la fin de l’affreuse civilisation occidentale, riche par recel jaloux de crimes contre l’humanité. Je ne suis peut-être pas le seul, mais des individus anormaux isolés, et non-violents par principe moral, passent inaperçus.