Fausse-justice judiciaire
Scandale caché, camouflé, d’habitude
par Di Sidan O’Goulag, 08/04/2019

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   Durant mes 17ans de scolarité/« étude » publique française, puis avec les décennies de matraquage télé subi, je pensais que la justice française symbolisait l’honnêteté incarnée, la juste réparation des vrais préjudices. Depuis, j’ai dégringolé amèrement, pour aboutir au sentiment que c’est de l’injustice quasi-totale, de l’escroquerie en bande organisée, légalisée, ouille.
   [Je ne prétends nullement faire autorité et appeler à une révolte organisée (façon Gilets Jaunes) : j’avoue être classé invalide pour maladie mentale, et je ne fais certainement pas référence objective. Je ne fais ici qu’exprimer mon opinion personnelle, argumentée (ce que les psychiatres mettent à la poubelle sous le vocable « rationalité pathologique »).]

La preuve de malhonnêteté ailleurs
   J’ai adopté mon neveu étranger asiatique (mon épouse étant au départ étrangère asiatique, naturalisée par mariage), et pour savoir comment faire, les services de l’état nous ont répondu par mail de saisir la justice du pays en question, avant de faire régulariser par les services français. C’est ce que nous avons fait, obéissant à leur injonction administrative, pas de problème a priori. Au tribunal là-bas, nous avons assisté à deux procès avant notre cas, et j’ai été choqué par l’un : une femme portait plainte contre son mari pour manquement au devoir d’enrichissement, et une experte psychologue avec forte expérience, interrogée, a répondu que Oui, cet homme ne cherchait pas l’enrichissement maximal, s’avérant ainsi en faute indiscutable – puis elle a été remerciée, ceci étant considéré preuve scientifique et l’homme a été condamné par le juge… Je me suis tu, pour ne pas risquer sanctions à la suite, mais j’étais outré : cette prétendue scientifique ne faisait qu’affirmer son avis politique (de droite) clamant obligatoire la course de rats à l’américaine pour toujours davantage de fric aux dépens d’autrui, en chassant toute idée politique de partage ou sagesse frugale ou humilité volontaire à la prêtre-ouvrier ; bref, la justice débile crédule gobait pour vérité indéniable un avis hyper-contestable. Elle ne se montrait absolument pas juste mais partisane en affirmant le contraire, injustement. Mais bon, en pays sous-développé, ça ne mettait pas en question notre justice prétendue hautement civilisée, admettons, à suivre.

La preuve de malhonnêteté ici
   Les services de l’état nationaux (localisés à Nantes) ont refusé de régulariser notre adoption, à notre grande surprise. Et ils disaient de saisir la justice locale de notre région si nous voulions contester cette décision de « justice »… La préfecture de notre département a dit de s’adresser à Lyon, et nous avons donc pris une avocate à la grande ville Lyon, pour savoir comment faire. Et nous sommes passés au tribunal. Là, j’ai eu la joie de voir que tous les officiels étaient des femmes, et j’ai pensé « donc douces et compréhensives, comprenant le désir de maternité de mon épouse, ça va bien se passer, sûr ». Erreur puissance mille ! La procureure parlant au nom de l’Etat, xénophobe active, nous a accusés de vouloir régulariser un enfant étranger en fait pas du tout de notre famille (selon elle ! idiote sans preuve aucune puisque son affirmation est totalement fausse), « comme ça se fait dans ces pays-là on le sait bien hélas, là-bas tout le monde se dit plus ou moins cousins ». Et la juge ne nous a nullement interrogés de manière contradictoire ou pour demander des preuves (que nous avions), elle n’a fait qu’oralement demander à mon épouse quel degré de parenté il y avait entre elle et l’enfant, et mon épouse très nouvellement francophone ne connaissait pas le mot hyper-spécialisé « degré de parenté », mais avec mon aide et celle de l’avocate, on a répondu : le 3e fils de son petit frère, 6e frère . Et puis c’était fini, et je pensais que la réponse de la juge, ici remise à plus tard, serait la régularisation normale, méritée, sans suivre la procureure salope, dont les fausses accusations n’avaient été étayées en rien. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu le jugement du tribunal ; nous étions « condamnés aux dépens » ! Déclarés coupables ! La juge affirmait que nous avions menti à l’étranger en prétendant, pour qu’il y ait adoption, que nous habitions là-bas et pas en France, et donc que cette adoption était invalide et que sa régularisation était refusée. Avec autorité de la chose jugée, cela vaut loi, circulez y’a rien à voir ! Outch ! Rien de rien n’appuyait ses affirmations, fausses, et si on nous avait interrogés sur ce sujet précis, nous pouvions répondre : nous avons effectivement dit là-bas loger en vacances dans la maison familiale de la famille mais le juge local savait très bien que l’habitat essentiel serait ici, et il disait que cet enfant avait de la chance car la sécurité sociale française est réputée la meilleure du monde (ce qui prouve qu’il savait parfaitement le projet de lieu d’habitation et scolarité). Mais non, paf, la juge française affirme le prétendu vrai, faux mais elle a le pouvoir de « dire le vrai », selon la loi toute pourrie, scandaleuse.
   Outré, je pensais porter appel de cette décision absurde et fausse, avec même peut-être demande de dommages et intérêts pour le préjudice commis (larmes de mon épouse, frais d’avocat et train pour rien, etc.), mais notre avocate nous en a dissuadés : « on peut faire appel si vous voulez, mais ce sera très long et très cher, et sans doute vous allez perdre : il est très très rare que les juges désavouent un collègue ; le plus probable est que la nouvelle juge dira ʺma collègue ne s’est peut-être pas très bien exprimée mais elle a raison sur le fond, votre adoption est refusée. Vous êtes condamnés aux dépens, c’est entièrement confirmé.ʺ Si vous vous faisiez une certaine idée de la justice, d’après ce nom de ʺjusticeʺ, oui c’est forcément décevant, mais c’est comme ça que ça marche. La juge ne s’intéresse pas à votre cas, elle juge d’après les cas de fraudes qu’elle a vus à la télé sur TF1 dans les émissions à scandale, et c’est de là que vient son ʺjugementʺ. Mais les mots du jugement semblent dire en filigrane que le problème, c’est qu’ils refusent de se plier à une décision de justice étrangère, et que si on refait la demande à partir de zéro en France, ça pourrait être accepté, peut-être. » Choqués, profondément, mais faisant confiance à l’avocate, nous n’avons pas porté appel, nous avons suivi sa voie longue et soumise, et un an après nous lui avons dit grand merci, car elle avait raison : de cette manière, cela a été accepté. Bref, cette adoption était entièrement légitime, notre condamnation avait été scandaleuse, mais en tant qu’humbles soumis, nous devions taire notre gueule et subir l’abus d’autorité se clamant (totalement à tort) « justice ».
   Depuis, je ne crois plu’ du tout quand les journalistes disent quelqu’un coupable « puisque condamné par la justice ». Et les tribuns clamant « il faut évidemment faire confiance à la Justice, indépendante donc juste » sont tous des idiots et/ou des menteurs. Cette prétendue justice est une dictature de juges injustes pratiquant en grande routine le mensonge et l’abus de pouvoir. Sans risque puisque leurs confrères sont complices (et que les juges en France ne sont pas élus, donc sont libres d’écrabouiller la population « inférieure » des dits justiciables).

Le problème de fond derrière
   Un autre problème, maintenant que mon innocence vis-à-vis de la justice a été détruite, c’est que théoriquement les juges appliquent la loi, mais en quoi est-ce admirable quand la loi est injuste ?
   L’école m’a appris une réponse : « la loi est forcément juste, puisqu’elle a été écrite par les représentants du peuple ». Depuis que j’ai 18 ans (décembre 1981), je le conteste, et longtemps j’ai refusé de m’inscrire sur les listes électorales à cause de ça (jusqu’à ce que le maire refuse de signer l’autorisation de visite de ma fiancée étrangère, et refuse de me recevoir « car pas inscrit sur les listes électorales », d’où demande sous la contrainte à cet âge de 37 ans). En 1981, Mitterrand a aboli la peine de mort contre l’avis populaire, en disant crotte aux gens, puisqu’il détenait maintenant le pouvoir républicain et donc la liberté de faire le contraire de ce que veut le peuple électeur (ayant seulement voulu virer la domination bourgeoise de Giscard-Chirac), bref le système français est une fausse représentation méprisant le peuple, je n’étais pas d’accord. C’était des années avant la révolte Gilets Jaunes et leur slogan judicieux « voter, c’est choisir qui t’enculera », choisir le moins pire menteur, oui. Il s’en suit des lois injustes presque automatiquement.
   Les lois contre le voile islamique pourraient certes être approuvées par la population, peut-être majoritairement hostile aux arabes, mais elles violent la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, sur la liberté d’afficher comme on veut ses croyances religieuses. Et cette Déclaration est, par nos dirigeants, jetée à la face des pays prétendument monstrueux qui ne la respectent pas (URSS, Chine, Egypte, Iran, etc.). Mensonges, dictant la loi, la prétendue justice.
   Je ne suis certes pas une femme voilée menacée par cette « justice » (fausse) mais je suis menacé par la loi pour une autre raison. Alors que les Droits de l’Homme affirment la liberté d’opinion, alors que la devise de la République Française a pour premier slogan « Liberté », alors que tous les tribuns et enseignants célèbrent « en France la liberté de croire ou ne pas croire », je suis passible de prison pour résistance au dogme ! J’ai en effet écrit, en 1992-93, l’ouvrage « Contre la Réalité », où je démontre philosophiquement que le réalisme et la vérité scientifique sont des choix contestables logiquement, et je savais bien que cela conteste la loi française Gayssot, avec jurisprudence Gollnish contre le doute quant à la Shoah, ce qui écrabouille la liberté de pensée sans violence. Même « appliquer la loi, rien que la loi, toute la loi » est donc un abus de pouvoir, contre l’honnêteté intellectuelle, contre la morale, contre la Justice au sens propre… Dans cette dictature atroce (cachée par ceux ayant droit de parole), j’encours deux ans de prison, avec viol en cellule et autres formalités allant avec, et 45.000 Euros d’amende, obligeant à vendre ma maison avant d’avoir fini de la payer (d’où ruine, divorce, suicide, hop ça évacue les objections). Au nom de la « Justice », en fait dictature des faux représentants et autorités illégitimes pratiquant l’abus de pouvoir en grande routine. Quelle horreur.
   [Pour ce qui est de la Loi Gayssot, il me faut compléter par quelques éléments pour être complet, lucide :
– Le fait de douter de la véracité de la Shoah n’a aucun rapport avec la prétendue volonté de la rééditer, il est idiot de clamer « ignorer le passé c’est s’apprêter à le recommencer ». La preuve ? Douter que l’anthropophagie ait existé sur Terre n’a rigoureusement aucun rapport avec un désir d’anthropophagie, c’est une imbécilité démentielle qui aboutit à faire l’amalgame diabolisateur pour que les donneurs de leçons écrasent le doute menaçant leur autorité punitive.
– Même si je me trompe, pourquoi ne suis-je pas autorisé à me tromper ? Mon frère daltonien pense que le vert et le marron sont une même couleur, devrait-il aller en prison pour ça ? C’est idiot, criminel, de juger ainsi au nom de la « Justice », de se lancer dans cette voie de persécution. La liberté d’opinion, c’est la liberté de se tromper.
– Les Juifs se disent offensés, comme giflés abominablement, par le doute envers leur martyr, qui vaudrait donc acte de violence (ne méritant pas liberté, donc). Mais… pareillement, les Chrétiens pourraient se dire giflés par le doute envers le caractère divin de leur martyr Jésus, les Musulmans pourraient se dire giflés par le doute envers la parole de Dieu incontestable, etc. Le doute n’est nullement un acte de violence en lui-même, ce sont des fanatiques intolérants qui prétendent, à tort, que le doute (intelligence critique) est une violence à l’encontre de leur prétendue vérité imposée à autrui, instrumentalisant leur domination. (Et pour la Shoah, l’enjeu est la recréation d’Israël en 1948, soi-disant en réparation, sans aucune logique/équité historique puisque les USA ne sont nullement rendus aux Amérindiens – au contraire puisque ces USA sont les plus forts supports du sionisme, et autre conquête judéo-chrétienne à l’encontre des prétendus « Barbares » ou « Indigènes », Australie etc.). D’ailleurs la loi Gayssot raciste interdit de nier la Shoah anti-juive mais autorise entièrement à nier les génocides anti-Amérindiens, « sales races »… quelle horreur. La « Justice », la vraie, est totalement ailleurs. Badinter, fier ministre célèbre pour avoir imposé l’abolition de peine de mort (contre l’avis populaire), a certes dit que le procès de Nuremberg donne à la Shoah la spécificité de l’incontestabilité de la chose jugée, mais… les Anglais et Français ne sont nullement trainés en procès pour les massacres de civils et bébés à Hambourg et Dresde, les Etasuniens ne sont nullement trainés en procès pour l’extermination de bébés innocents à Hiroshima et parmi les Mohicans etc. Il ne s’agit en rien de justice, seuls les génocides des vaincus (ou méprisés, comme les Turcs) sont condamnés, les génocides pratiqués par les dominants vainqueurs sont effacés, approuvés, la fortune allant avec est « légale » pour la « Justice ». Très très mauvaise parodie de Justice, menteuse.
– Dire que les Historiens dominants ont établi La Vérité incontestable est une erreur épistémologique : comme toute Science, l’Histoire énonce des théories en instance de réfutation expérimentale. Clamer que la Science dit La Vérité incontestable, c’est un parti-pris contestable, qui s’appelle le scientisme. C’est un fanatisme comme d’autres, ne résistant aux invalidations que par la force dominatrice, et par la loi en pays totalitaire, comme la France donc, prétendant à tort à la Liberté (et à l’Intelligence de sa prétendue Elite, stupidissime en fait).
– En Mathématiques, j’ai prouvé fausse la formule de la variance estimée que m’ont appris tous les professeurs, qu’affirment tous les experts (et tous les logiciels, pour la génération « numérique » actuelle). L’argument d’autorité est une idiotie illogique, politiquement dictatoriale, la Vérité intelligente au contraire s’impose en examinant soigneusement les objections et invalidations éventuelles. Au contraire, l’école est bête de faire apprendre par cœur le théorème de Pythagore au lieu de montrer sa démonstration, sa logique relative (que j’ai réinventée après l’âge de 40 ans). Jamais un Historien n’est venu me présenter ses preuves au sujet de la Shoah, il exige seulement soumission à son autorité, c’est intellectuellement du ressort de l’idiotie profonde, c’est philosophiquement/politiquement au niveau du bestial loup dominant s’imposant en menaçant de mordre.
– Dans le détail, sous un angle réaliste qui n’est pas le mien, la prétendue extermination systématique des Juifs en 1933-45 me parait douteuse. Un ouvrage de souvenirs de l’époque raconte comment des Juifs ont été parqués racistement près de Lons-le-Saulnier à l’époque, pendant des années sans nullement être exterminés, et le célèbre chasseur de nazis Klarsfeld, consulté, n’a jamais répondu à l’auteur (puisque ça contredit le dogme, et menace peut-être la refondation d’Israël 1948)… De même, s’il s’agissait de tuer tous les Juifs à Auschwitz etc. pourquoi leur avoir construit des abris contre le froid mortel de l’hiver nord-européen ? Pourquoi les avoir nourris des années en période de pénurie alimentaire avec la guerre ? Oui, il y a quelques photos de squelettiques prisonniers mais n’étaient-ils pas en grève de la faim puisque tant d’autres ont parfaitement survécu à des mois ou années en camps ? A mon avis, il s’agissait de camps d’esclaves (et je condamne l’esclavage, et la Torah et la Bible et le Coran, et Platon et Aristote et Napoléon et George Washington de 1770, qui trouvaient cela parfait). Et l’esclavage tue en masse, comme cela s’est passé avec les Amérindiens en Amérique, avec les Cambodgiens bourgeois, etc. Maladies et sévices pour non-travail (le film « La liste de Schindler » clame fièrement « aucune pièce n’est sortie de l’usine pour l’armée allemande »), oui cela génère une mortalité terrible, immensément regrettable pour tous (maîtres d’esclaves et familles d’esclaves), mais ce n’est en rien de l’extermination volontaire (même si le non-travail engendre de la colère chez les esclavagistes). Les témoignages en livre d’Histoire disent qu’à Auschwitz, les cigarettes étaient devenues une monnaie d’échange, mais pourquoi offrir des cigarettes à des gens rassemblés uniquement pour être massacrés ? D’autres citent l’évacuation inhumaine (dans le froid presque sans protection) des camps face à l’arrivée de l’armée soviétique, mai pourquoi évacuer au lieu de massacrer à la mitrailleuse (si le but était ce massacre) ? Cela ressemble à un immense mensonge, organisé, et pas innocent puisque servant de support à la brimade 1948 des Palestiniens en prétendue « réparation », hum. Mais je n’affirme nullement une version révisée de l’Histoire, ce monde est peut-être un rêve (et René Descartes : un idiot profond, illogique je l’ai démontré, ça).]

Nouvelle preuve indirecte
   Concernant la Justice, l’abus judiciaire, j’ai été intéressé de chercher sur Internet comment la Cour Européenne des Droits de l’Homme a validé la Loi Gayssot, au lieu de la condamner pour enfreinte explicite à la liberté d’opinion (sans violence). J’ai trouvé sur Internet l’énoncé du jugement, premier puis en appel, et ça confirme la pourriture du système. Les juges s’autorisent à interpréter comme ils veulent l’expression « exception nécessaire », et libre à eux de condamner par amalgame (le doute au sujet d’une horreur « ressemble à » une volonté de rééditer l’horreur, donc est condamné à ce titre), et s’impose leur croyance dans le blabla des historiens autorisés, leur avis subjectif de juges a automatiquement force de loi, puisqu’ils détiennent le pouvoir judiciaire. C’est abominable, c’est de l’anti-justice, anti-équité, c’est une escroquerie pseudo-morale pseudo-intellectuelle. Une abomination.
   Alors oui, avec ce système, la dictature vaut liberté, puisqu’elle l’affirme, avec interdiction de le dénier, punissant le doute de prison. CQFD, hélas. Je soupire, en danger pour avoir osé le dire, ce que peut punir la « Justice » (plus exactement : « l’imbécile autorité répressive », armée de « force de l’Ordre » et incarcération, politique sans l’avouer, comme au goulag pour les prétendus « fous » ne comprenant pas « l’évidence incontestable » du génie communiste)…

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Elément de discussion critique (08/04/2019 pm)
  Un correspondant me répond utilement, merci : "Des preuves de la Shoah, il en existe des milliers. Tu pourrais le constater sans aucun doute en regardant les chaines de télévision de type documentaires historiques : de nombreux montages d'images, voir même quelques rares séquences filmées ont été retrouvés et sont donc désormais visibles, depuis une vingtaine d'années... La richesse de la production de documentaires historiques, sur d'autres sujets également, commentés par de nombreux spécialistes est un bonheur "
  Je l'entends, et j'ai répondu : "Merci de ta réponse, mais elle ne me convint en rien. J’ai vu le film Nuit et Brouillard, et oui, il y a plein d’images de monceaux de cadavres, mais qu’est-ce qui me prouve que c’est une mise à mort humaine et pas un ravage du typhus ? certes, le commentaire affirme, mais c’est peut-être de la propagande. Tant qu’il y a zéro réponse à mes objections graves, le mensonge de propagande me semble la plus crédible explication. Mais l’envisager est hors-la-loi (loi pourrie, interdisant l’intelligence critique, punissant la philosophie sceptique et la religion bouddhiste). Tout ce que je connais des prétendus « spécialistes » (mot que tu emploies) est que ce sont des escrocs, en Biologie en Chimie en Mathématiques, pourquoi serait-ce différent en Histoire ? surtout qu’il y a un enjeu majeur en prétendue « réparation » dans ce cas, ce qui décuple le soupçon pesant sur eux. Ils n’ont pour eux que leur autorité écraseuse, avec force de conviction objective : nulle. Merci quand même,

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Nouvelle réponse reçue (09/04/2019)
  Mon correspondant contre-attaque à mes objections, de manière encore intéressante, merci : « 1/ Quelle interprétation donnes-tu à des images datant de 1945 montrant des pièces entières remplies de cheveux, de lunettes, de vêtements, de chaussures ? Pourquoi veux-tu mettre en doute de tels artefacts que l'on n’observe jamais dans la vie normale ? 2/ Il me semble que c'est dans le film Nuit et Brouillard que l'on voit un responsable SS développer moults détails de l'organisation d'un camp. Il ne s'agit pas de commentaire de spécialiste historien ! 3/ Les documentaires récents concernant la Shoah par balles en 1941 de Mikael Prazan peuvent également se regarder en coupant le son ! Les images sont éloquentes ! 4/ La liberté de pensée est bien plus menacée par les déviances de notre époque que par des querelles concernant un passé révolu. »
  Je re-réponds : 1/ Des pièces entières emplies de cheveux, de lunettes, de vêtements, de chaussures, n’impliquent en rien que les victimes ont été tuées humainement plutôt que par un virus décimant des millions comme celui de la grippe espagnole en 1919, surtout s’il y a décontamination des objets par chambre à gaz (dont ce serait une explication possible – et avec des verrous ni plus ni moins que sur les autoclaves modernes, tueurs de microbes). Il n’y a pas de tels artefacts normalement car normalement il n’y a ni esclavage ni épidémie massacreuse. 2/ L’organisation d’un camp de travail peut être décrite par un nazi ou un khmer rouge, ça me choque parce que je désapprouve l’esclavage mais ça ne prouve en rien qu’il y a eu extermination volontaire. Si on décrit un camp d’extermination par contre, c’est différent, mais il faut poser la question comme dans les romans polars d’Agatha Christie : « à qui profite le crime ? », pas aux nazis raconteurs vaincus qui vont se faire condamner à mort, mais aux cousins de prétendues victimes qui vont gagner « en réparation » leur terre sacrée d’Israël, en étant incroyablement autorisés à en chasser/tuer les occupants. C’est pour le moins suspect, et un acteur sioniste pourrait parfaitement jouer ce rôle de composition, ou un magistrat sioniste pourrait monnayer un faux témoignage en échange d’une grâce, l’envisager est un doute sain à l’inverse de l’attitude crédule gobant tous les mensonges officiels (l’homme a marché sur la Lune même si on ne sait plu’ le faire, les Irakiens avaient la bombe atomique même s’ils ont oublié de l’utiliser quand on les a attaqués, c’est un pur hasard si l’immeuble voisin du World Trade Center et contenant les archives de la corruption politique US en attente de jugement s’est effondré/détruit, etc.). 3/ Le fait que des prisonniers aient été tués par balles me paraît immensément plus crédible, oui, mais pourquoi en avoir épargné des millions de transportés vers les dits camps dont des centaines de milliers de survivants après des mois ou années à l’intérieur ? (Survivants devenus leaders comme Simone Veil et Stéphane Hessel, et dans la génération suivante la plupart des publiés ont eu un parent survivant des camps dits « de la mort »). Et pourquoi avoir laissés vivants et tranquilles les parqués de Lons-le-Saulnier jusqu’à la Libération ? De plus, dire que la Shoah s’est faite par balles est passible de prison en France (car ça revient à dire que « les chambres à gaz sont un détail de l’Histoire », condamné avec jurisprudence JM Le Pen). Par ailleurs, même si les images montrent répétitivement vingt tués, ça ne fait pas 6 millions et la différence peut être mensonge exagérateur pour réparation abusive (en logique, la généralisation inductive est une erreur). Et comme on dit actuellement pour les violences policières anti-gilets-jaunes ou l’affaire Benalla : une image de violence ne prouve rien si on n’a pas les images montrant l’avant, démentant éventuellement qu’il s’agit d’innocent non-violent non-insultant (et le port de la kippa vaut affichage de "Dieu et moi vous méprisons, sales goys"). 4/ La loi Gayssot est actuellement le seul dogme absolu en France, c’est immensément actuel, et ça équivaut à l’incontestabilité de l’existence d’Allah parlant à Mahomet dans la dictature iranienne : ce n’est pas un vieux truc secondaire de passé révolu mais le sujet majeur de la répression anti-doute actuelle. Par ailleurs, l’alliance à Israël, au nom de la Shoah et de la participation de Vichy, est un autre dogme très actuel en France, et le premier ministre Valls puis le Président Macron ont affirmé (sans être contredits par l’Elite prétendue) qu’antisionisme vaut antisémitisme, ce qui est idiot (plein de rabbins étasuniens étant antisionistes) mais les gens terrorisés ici n’osent pas objecter (ils seraient taxés d’antisémitisme génocidaire en référence explicite au passé prétendu), ce n’est pas un vieux truc du passé oublié, absolument pas, c’est un révélateur de la dictature projuive dominant actuellement la France et le Monde. Et ça explique la guerre Occident-Islamisme puisque les Islamistes sont les derniers antisionistes organisés ne chiant pas de trouille à l’idée d’être traités d’antisémites fascistes. Et la France fait la guerre à l’Islamisme au Mali, en Syrie, sans aucunement consulter à ce sujet la population française, « l’Elite » judéophile domine et méprise notre peuple goy (et les Gilets Jaunes osant parler de Non-Représentativité). Presque rien n’est plus actuel.

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Nouvelle réponse reçue (10/04/2019)
  Objection encore reçue : "Tu sembles accorder beaucoup de crédit à l'hypothèse typhus ( ou autres maladies mortelles ). L'Allemagne nazie comptait des centaines de camps: de mémoire, 1.8 M de prisonniers de guerre Français, plusieurs M de prisonniers de guerres Soviétiques qui n'était pas protéger par les Conventions de Genève et servaient également d'esclaves à la machine de guerre allemandes, auxquels s'ajoutaient plusieurs M de "travailleurs" drainés dans toutes l'Europe occupée, vivant tous dans des conditions alimentaires et sanitaires exécrables, qui se sont aggravées au fil de la guerre. Comment ce fait-il que le taux de survivants des Juifs soit de l'ordre du pourcent, alors que celui des prisonniers et "travailleurs" soit de l'ordre de plusieurs dizaines de pourcents ? Des chiffres plus précis doivent exister."
  Je re-réponds : Tes chiffres me font "sourire" : tu confonds « on nous a dit que… et nous croyons donc que… » avec « nous savons parfaitement que… ». C’est une erreur de logique, crédule, et je te donne entièrement droit à cette croyance, sauf quand tu affirmes que tout autre point de vue est forcément erroné. Ainsi, lors de la réunion des deux Allemagnes, les Allemands de l’Ouest ont été effarés par le délabrement et rendement minable des usines sidérurgiques est-allemandes alors qu’ils « savaient que » c’étaient les + performantes du monde… en « croyant » les chiffres officiels, totalement imaginaires mais bien orchestrés (et mes parents profs d’histoire-géo ont honte de ce qu’ils ont enseigné à tort comme la vérité indiscutable, tant pour l’industrie est-allemande que pour l’agriculture chinoise). De même la puissance atomique des Irakiens était chiffrée à quelque chose comme 18 Mt (pas 17 ni 19) mais en fait c’était zéro, hum. Le fait de disposer de chiffres (même officiels) ne prouve en rien qu’ils sont vrais. Je ne dis pas que je refuse la lecture de quoi que ce soit qui se prétende historique ou d’actualité, mais je préfère lire ça comme « mots et chiffres peut-être imaginaires » et pointer les contradictions. Le problème, ultra-spécifique en France, est que ma façon sceptique de faire est punie de prison, à cause du dogme sur la Shoah (prétexte à quasi inquisition de la part des affirmateurs).

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Autoritarisme inégalitaire (29/12/2019)
   Dans le courrier des lecteurs de Science et Vie n°1227 (Décembre 2019), je lis un point choquant, apparemment officiel : « porter le discrédit sur une décision de justice est puni par la loi, en l’occurrence par l’article 434-25 du code pénal (…) vos propos (…) ont manifestement pour objet d’inciter à douter du bien-fondé de la décision et à mépriser l’autorité de la chose jugée (…) contrediraient ce jugement, sans aucune considération logique d’un point de vue de la hiérarchie des normes et de la séparation des pouvoirs (…) vous vous autorisez sans aucune connaissance à tenter l’exercice d’un commentaire de décision de justice… (…) rectifier (…) ». Et le journal baisse son froc : « vous avez bien sûr raison : le discrédit est une infraction. » en faisant appel toutefois à un autre point étrange : « Mais s’interroger, en tant que journalistes (…) n’en constitue pas une. »
   En première lecture, je suis immensément choqué : qui sont ces juges ayant l’autorité d’affirmer l’incontestable, en disant crotte à la liberté d’opinion et d’expression (liberté de douter) ? Et cette hiérarchie les plaçant au-dessus des vulgaires quidams (journalistes exceptés ?) n’est-elle pas contraire au principe Egalité (en plus de Liberté) de la devise en république française ? J’avais certes déjà entendu parler de « l’autorité de la chose jugée » (par Robert Badinter, « justifiant » la loi Gayssot reniant la liberté de pensée, au nom du jugement à Nuremberg) mais je pensais que c’était son avis à lui, pas quelque chose écrit dans le droit, à désaccord puni de prison ! J’ai dû déjà l’exprimer plus haut sur ce site, mais ça me parait totalement idiot, illogique, puisqu’il y a parfois des procès en révision, comme pour Patrick Dils, cas célèbre (voir https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/machin-secher-seuls-six-condamnes-ont-ete-acquittes_884146.html ) : les gens ayant travaillé à cette révision contestaient le jugement explicitement, sans pour autant être enfermés à ce titre. Autre invraisemblance : par principe, un condamné-à-tort n’existerait pas puisqu’un condamné continuant à affirmer son innocence contredit la chose jugée, donc est enfermé au moins à ce titre-là, démentant qu’il soit innocent de tout crime ! C’est une caricature presque clownesque de l’autoritarisme judiciaire ! Le code pénal est donc tout pourri, évidemment il affirme le contraire, punit sa mise en doute, c’est de la dictature explicite, au nom menteur de la démocratie, ici. Selon www.larousse.fr, « discrédit = Diminution ou perte d'influence, de considération, de valeur dont jouit quelqu'un ou quelque chose ». Ainsi, les juges « jouissent » de leur autoritarisme affirmé valeureux et condamnent (au nom de la loi) toute mise en question de cette valeur « suprême ». Quelle horreur !
   Précisément, l’article 434-25 du code pénal, d’après legifrance.gouv.fr, dit « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. ». L’horreur est donc entièrement confirmée, chiant à la tête des Droits de l’Homme (liberté d’expression) et à la logique (puisqu’il y a des procès en révision, c’est que les jugements initiaux sont parfois contestés, pas interdits de toute contestation par principe). Ouille-ouille-ouille. Il n’est pas beau notre monde, non. Apparemment, mon interrogation n’est pas une invention : d’après Internet (https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/qpc_3396/cour_cassation_3641/25_code_38686.html ), un procès a vérifié la compatibilité de cet article 434-25 avec les Droits de l’Homme, et le contenu de ce jugement (disant OK parfait) n’est convaincant en rien, mais puisqu’il s’arroge l’autorité, il envoie chier les logiciens, et les juges préservent donc intouché leur autoritarisme, puisqu’ils ont l’autorité de le décider. Abominable, comme en dictature exactement, le pouvoir des juges gouverne la prétendue Justice, parodie de justice en fait. Non, cette « Justice » n’est pas juste, du tout. Cela va immensément plus loin que l’expérience personnelle que j’ai eue (dans l’adoption de mon fils), démontrant sur exemple le mensonge victorieux de jugesse délirante salope (et procureure pire encore, xénophobe haineuse). C’est écrit dans le code pénal, avec complicité active des législateurs et interdiction de correction par la population (à qui est refusé le référendum d’initiative populaire). La prétendue Elite (de « république ») domine, écrase, ça n’a aucune espèce de rapport avec la démocratie, mais puisque cette fausse Elite détient la parole publique, c’est caché par la propagande constante (avec totale complicité des « journalistes » favorisés aussi)…
   La preuve que l’autorité de la chose jugée est un abus me semble située dans les assez fréquentes divergences de conclusion entre procès en première instance et en appel (ou cassation). Ces jugements contradictoires ne peuvent pas avoir tous raison (donc des choses jugées sont reconnues fausses/fautives), et puisque faire appel coûte cher, une part d’accès à la vérité serait interdite aux pauvres, la justice ne serait pas la même pour les puissants et pour les humbles, on revient à l’inégalité prétendue à tort « justice », classant les pauvres quidams en inférieurs, en dignité et en droit, quelle horreur, je le confirme. Le principe de la (fausse) justice serait l’abus de pouvoir. Et ma nièce (passant le Bac cette année) veut devenir juge, ce serait super-horrible… sait-elle tout ça, au-delà de la propagande cachant les atrocités (légales) ?

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Slogan ? (24/01/2020)
   J’ai entendu à la télévision une phrase qui m’a choqué, pourtant assénée par un journaliste comme une évidence : « les juges sont les garants de la liberté individuelle ». C’est faux, et c’est grave. Dans la mesure où les lois ont instauré l’oppression à la liberté d’expression sans violence (loi Gayssot contre le doute historique, pour la Shoah et suite exclusivement, racistement en négationnant officiellement le génocide amérindien), les juges sont les garants de l’oppression des libertés individuelles.
   Par expérience, je confirme que le souci des juges n’est nullement la justice au sens ordinaire, le respect de la vérité ou de l’innocence, mais la jouissance de l’abus de pouvoir, au détriment des petites gens, qu’ils méprisent avec fierté (usurpée totalement, par ces « grandes personnes » en fait toutes pourries). La juge à qui nous avons eu affaire, en nous interdisant d’adopter notre neveu, en nous condamnant aux dépens (pour faute de prétendu mensonge alors que c’est elle qui mentait), ne faisait absolument rien d’autre que s’opposer à notre liberté individuelle, victorieusement avec jouissance à cela.

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« Justice » et politique (09/03/2021)
   Dans une discussion, mon ami contradicteur fonctionnaire m’a répondu : « L’analyse de la délinquance montre qu’elle a été toujours le fait des hommes jeunes voire très jeunes et pauvres. Aujourd’hui comme les Apaches du début du vingtième siècle. Or les noirs et les maghrébins sont en général plus jeunes et plus pauvres que les autres. Ce n’est en rien la « culture de l’excuse » comme le dit l’extrême droite mais une explication. Et peut-être une piste pour la combattre. Il y a des analyses intéressantes de sociologues sur le sujet comme celles de Laurent Mucchielli par exemple. Quand j’étais en poste en région parisienne c’est toujours les arabes et les noirs qui étaient contrôlés autour de moi alors que moi on me laissait en paix. (…) L’affreux gauchiste que je suis n’est pas contre les contrôles d’identité mais l’idée d’un récépissé ne me parait pas mauvaise. Dire qu’une justice pourrie laisse les pires criminels en liberté est quand même un peu rapide. Mais comme on a la justice la plus pauvre du continent avec la Géorgie, je crois, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des problèmes. »
   J’ai contre-répondu : Je ne comprends pas ce qu’est le contrôle d’identité (sans ou avec récépissé, je n’ai pas d’avis puisque je ne comprends pas le but), qui semble une spécificité française pour une raison que j’ignore. /Les contrôles au faciès pourraient être expliqués par les statistiques ethniques (comme « 80% des délinquants sont noirs ou arabes », mot de Zemmour) mais celles-ci sont interdites étrangement (Zemmour a été judiciairement condamné pour ce mot), alors que sont vantées et surexploitées les statistiques sexistes pour hurler au scandale que les femmes sont sous-payées (sans dire que ces statistiques sont discriminantes illégales puisqu’il y a égalité hommes-femmes). /Ce n’est pas que l’extrême-droite qui en a marre de ta justice de l’excuse, c’est le peuple français, que les gens comme toi poussent à voter Le Pen (majoritairement, moi je voterai blanc je pense mais ma femme envisage de voter Le Pen), si Marine Le Pen devient présidente ce sera de votre faute, les excusistes classant victimes les délinquants. /Et il y a une énorme erreur de fond dans ce que tu dis : la délinquance africaine n’est pas principalement due à la pauvreté mais à la grande richesse illégale des trafics, déverser encore des milliards d’aide publique supplémentaire ne changerait rien au fait qu’un gamin « normal » de ces quartiers préfère évidemment se faire du fric en tant que guetteur (avant de devenir riche dealer) au lieu de s’emmerder à l’école sans un sou (avant de devenir humble ouvrier de peine). Tu me sembles aveugle en invoquant la pauvreté, qu’il y a autant dans une campagne comme la mienne mais sans violence contre la police ou de la police en face. /Quant à la justice, c’est une merde mensongère puante clamant n’importe quoi n’importe comment de manière intouchable, je le sais par expérience – notre avocate nous a dit « ah oui, si d’après le nom ʺjusticeʺ, vous vous faisiez une certaine idée, en vrai c’est très décevant, c’est autre chose simplement », que cette fausse justice réclame toujours plus de fric comme les autres fonctionnaires est habituel, sans aucune idée de service rendu (l’usager est méprisé, c’est « normal » : il n’est pas client mais racketté fiscalement, ce que tu adores, « bravo »…). Ces juges menteurs, ces procureurs menteurs, sont mille fois trop payés pour le service rendu, ils mériteraient renvoi sans indemnité pour faute professionnelle lourde et réitérée, mais avec privilège fonctionnaire ils peuvent dire merde à tout le monde, et tu gobes leurs lamentations exigeant toujours davantage de fric et toujours moins de « travail » (au contraire du monde privé, astreint à faire toujours plus pour toujours moins cher), « bravo » à toi, et à cette idée injuste de la « justice ». /La récente affaire du journaliste de Reims tabassé presque à mort (ou mort à ce jour, je ne sais pas les dernières nouvelles) par un multirécidiviste condamné 8 fois sans que ce soit à la mise en prison (sauf pour non-respect des travaux d’intérêt général requis à la place), ça illustre ton jugement « la justice française n’est aucunement laxiste », d’accord, « bravo et merci ». J’espère que tu ne seras pas le prochain tabassé mortellement par multirécidiviste excusé laissé en liberté, tu comprendrais mais je ne te le souhaite pas.
   En me relisant après coup, je note d’autres erreurs de mon ami (à mon avis) :
– La délinquance ne vient pas que des hommes jeunes : à Paris il y a des meutes d’enfants voleurs, pickpockets et autres, et ça fait peur quand on en voit débouler dans le métro (ou une station ou gare), il y a aussi des femmes pickpockets ou mendiantes agressives (souvent : parlant très mal le Français, peut-être roumaines ou albanaises ou tsiganes, ni noires ni basanées). Les politiciens au pouvoir, depuis des décennies, reconnaissent que les « mineurs non accompagnés » (migrants non expulsables car prétendus enfants et sans parents) posent un très gros problème en région parisienne, car plus de la moitié s’avèrent délinquants, mais l’ordonnance de 1945 (ou un nom comme ça) sur la Justice des Mineurs bloque toute sanction effective, bien qu’elle ait été révisée un petit peu de très multiples fois.
– Les sociologues sont à mon avis des escrocs prétendant de manière usurpée à la science, alors qu’ils n’ont jamais découvert la moindre loi de la nature (humaine), ce n’est que du bla-bla très fier donneur de leçons, ça ne vaut rien à mon avis.
– Le fait que la justice est laxiste au titre de l’excuse n’est pas une invention récente depuis l’essor de l’extrême-droite, j’en entendais déjà parler il y a plus de 40 ans (avant que Mitterrand ne favorise l'extrême-droite pour affaiblir la droite) dans ma famille, de gauche socialo-communiste. Il se disait à l’époque que les juges étaient injustement pardonneurs/relâcheurs car ils refusaient de condamner un voleur d’oranges quand les lois pourries protégeaient la haute délinquance financière en col blanc, leur réaction tenait du sabotage protestataire (ce qui se comprenait un peu politiquement contre les gens d’ « en haut », mais la population « en bas » souffrait d’être victime des caïds libérés, « avec sentiment d’impunité » dirait-on aujourd’hui, et démission de la police dégoûtée d'arrêter pour rien).
– Je me rappelle, il y a environ 25 ans, mon père avait eu sa voiture entièrement fracturée et dévalisée, il était allé porter plainte au commissariat, disant « il y a des empreintes de doigts, vous allez pouvoir trouver qui a fait ça ! », et le policier avait haussé les épaules : « s’il n’y a pas de mort, le casseur serait automatiquement libéré par la ʺjusticeʺ, alors : pas la peine ! ».
  Post Scriptum. J’ai relu le contenu ancien de ce site, et j’ajouterai un point dont je ne parlais pas ici : le fait que les lois (appliquées par la Justice) soient toutes pourries s’explique à mon avis par le fait que les législateurs sont de faux représentants du peuple, comme cela a été prouvé totalement par la trahison parlementaire du référendum de 2005 concernant l’Europe. Les législateurs méprisent le peuple, tout au contraire de le servir. Et le parti au pouvoir préparait en 2019 (avant l’interruption sanitaire « covid19 ») une loi criminalisant l’antisionisme comme antisémite, « l’Elite » juifophile méprisant le peuple jugé antisémite et escomptant inscrire dans la loi cet écrasement vainqueur. En faveur d’Israël. Oui écrasement du peuple, de manière antidémocratique conforme au principe de la république, donnant pleins pouvoirs aux faux représentants, y compris celui d’interdire toute contestation. Non, appliquer ces lois-là n’est pas juste du tout, c’est de l’injustice active se prétendant justice.
  Post Scriptum 2. On pourrait me dire contradictoire dans la mesure où je tends à dire ci-dessus que la Justice Française est hyper laxiste aberrante, alors que le début de ce site consistait à dire que la Justice fait n’importe quoi en condamnant des innocents comme moi. Ce n’est pas contradictoire. A mon avis, la Justice Française pratique une forme de sabotage actif : condamner les innocents, libérer les coupables, et jouir de cet acte de puissance en disant crotte à la fois au peuple et aux gouvernants. Oui, je trouve ça atroce menteur, mais mon sentiment double n’est pas contradictoire.

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« Responsabiliser les juges » (11/05/2021)
   Aujourd’hui sur chaîne LCI, interview de Bruno Retailleau, qui a dit quelque chose comme « il faudrait responsabiliser les juges. Ces deux dernières années mille sept cent plaintes contre les magistrats déposées au conseil de la magistrature, cela a donné : zéro sanction ! ».
   Je ne garantis pas que c’est vrai, prouvé, documenté, mais je suis content d’avoir entendu ce constat (très possible), confirmant le problème : les juges sont autorisés à mentir, à pratiquer l’abus d’autorité, etc. Hélas. Au nom de leur indépendance. Comme les enseignants au nom de leur liberté pédagogique sont autorisés à se tromper et même à mentir sciemment. (En France, il s’agit des) Privilèges de fonctionnaires à emploi à vie garanti quoi qu’ils fassent, aucunement soumis à jugement de clients pouvant partir ailleurs entrainant misère des abuseurs, non.

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Discussion encore (25/05/2021)
  Mon ami contradicteur discute de manière intéressante et je lui réponds :
• « Il faut en finir avec cette idée ridicule de ʺculture de l'excuseʺ. C’est la culture de l’explication et si on ne comprend rien, on ne traitera pas le problème. C’est ça qui est dangereux. »
--> J’ai entendu hier un socialiste s’opposer aux autres débatteurs, en disant ainsi qu’il ne faut pas appeler ça « culture de l’excuse » mais « compréhension », il disait que les rodéos à moto en centre-ville et quartiers de banlieue, pourrissant la vie des habitants (bruit et danger, avec des blessés et des morts parmi les personnes heurtées), ce n’est en rien la faute des jeunes qui font ça, c’est une façon comme une autre de vivre sa jeunesse, s’il y a faute c’est la faute aux hormones de la puberté, il ne faut pas punir les soi-disant délinquants. Personnellement, je ne suis pas d’accord, je vois ça comme un psychanalyste disant « ce qu’a fait Hitler, ce n’est pas de sa faute, c’était un gentil garçon mais perturbé par sa mère peu aimante, cette dame est la seule coupable de ce qui est prétendument appelé crimes hitlériens, dont Hitler était en fait la première victime, le pauvre chéri », éh bien non, je ne suis pas d’accord avec cette culture de l’excuse et du bla-bla « sciences humaines » prétendu explicatif.
--> Par ailleurs, j’ai entendu parler de la génération de psychologues « années 1968/hippies » disant qu’il ne fallait nullement brimer sévèrement les enfants mais tout leur laisser faire. Non seulement ne pas se comporter avec eux en policiers (« la peur du gendarme »), mais ne plu’ imposer « pipi-caca : popo ». En théorie, cette thèse des « parents copains » était une utopie peut-être plaisante, mais quand ces jeunes théoriciens sont devenus parents, ils en ont eu marre de la merde partout et en sont revenus à « pipi-caca : popo !!! », et il y a eu un retour de balancier vers la sévérité. (Je ne garantis en rien que c’est la vérité vraie, mais c’est l’impression que j’ai, concernant l’enterrement des idées dites à-la-68.) Sans sévérité, certains enfants se gendarment tout seul, mais d’autres deviennent caractériels ne tolérant plu’ la moindre contrariété contre leurs exigences infinies. Dire que la sévérité c’est l’extrême-droite, et la droite s’extrémisant, et le centre se droitisant, quand la lucidité reste le monopole de la gauche, vraie gauche loin de chevènement-hollande-valls, c’est une opinion entendable, mais je ne suis pas convaincu que ce soit la vérité indéniable. Les gens apolitiques ont pu tendre vers moins de sévérité qu’aux temps Années 1950 avant de tendre à restaurer un peu d’ordre au vu des dégâts commis par le laxisme généralisé, les enfants gâtés pourris ne s’avérant pas du tout être des anges mais des petits monstres. Ce n’est pas une question de droite (ordre gaulliste ou nazi, ou libertarisme commandé par le fric) ou de gauche (ordre stalinien ou maoïste, ou libertarisme anarchiste théorique), c’est me semble-t-il une grande tendance un peu générale. Pas besoin de bla-bla sociologique prétendu scientifique pour penser cela.
• « Plus on bourrera les prisons plus en sortira de véritables fauves et c’est toi et les idées que tu soutiens qui rend le pays dangereux et le pousse à l’extrême-droite. »
--> Si tu avais raison, il faudrait supprimer les prisons, la police, la justice et ce serait le paradis sur terre. C’est une utopie que tu as entièrement le droit de partager (avec les magistrats du syndicat ayant affiché « le mur des cons » contre les sévères). Simplement, ce n’est guère crédible quand on a une expérience parentale : oui à la gentillesse bienveillante encourageante, mais quand en face le gamin en abuse au maximum, ça va trop loin et il y a besoin d’un peu d’autorité pour ramener à de la gentillesse sociable, sans foncer vers l’égoïsme accapareur sans limites (avec clash contre le monde enseignant puis professionnel). Au temps de De Gaulle sévère directif, l’extrême-droite était minuscule sans intérêt, mais avec Mitterrand Badinter et le règne du laxisme, la réaction populaire a fait hausser grandement l’extrême-droite. C’est le contraire exact de ce que tu dis (comme quoi la sévérité automatiquement ferait grimper électoralement l’extrême-droite). Je ne clame pas que j’ai 100% raison et que tu as 100% tort, c’est (semble-t-il) une affaire de point de vue.
--> Ma femme catholique a été très étonnée, quand on s’est connus, que je sois « gentil sans avoir peur de Dieu ». Elle (comme sa famille) avait été élevée dans la terreur de Dieu voyant tout et punissant la méchanceté, et ne concevait pas qu’une bonté soit possible autrement. Oui, on peut bien faire autrement que par la peur de la sévérité, mais je ne sais pas si c’est faisable à grande échelle pour une société entière. (Mon frère, avec la même éducation que moi, était super-méchant, voulant toujours faire pleurer les faibles.) Gouvernance par la peur de sanction : 9/9 gentils dans sa famille, laxisme relatif : 2/3 gentils dans ma famille…
• « Sais-tu qu’au Danemark, je crois, la prison a été abolie. Je n’en suis pas partisan mais le pays n’a pas sombré dans l’horreur. »
--> J’avais entendu parler du Danemark dans les années 1980, je ne sais pas si c’était avant l’abolition de la prison, mais en tout cas c’était comme une autre planète : on me disait que les journaux étaient en vente simplifiée, un tas sur une chaise sur le trottoir, les gens en prenant un mettant le paiement dans la petite boîte ouverte à côté, ce qui fonctionnait très bien ; en France (de tradition rebelle ?) tout au contraire, immensément contraire, deux ou trois pigeons paieraient et alors la boîte serait piquée, et le tas de journaux serait volé aussi, pour le revendre ailleurs… Non, notre population n’est nullement prête à vivre avec discipline douce à la danoise. Et je ne dis pas « c’est à cause des arabes et des noirs ici », peut-être que les gaulois, celtes, latins etc. sont moins respectueux que les scandinaves, je ne sais pas du tout (et le sujet m’intéresse peu, je ne suis pas raciste croyant en prédestinations ethniques – même si, quand j’étais en stage à Montpellier, une collègue très française, ayant adopté un petit arabe, a eu la surprise totale de le voir devenir délinquant voleur racketteur de leur quartier, elle allait le chercher chaque semaine à la police, enfermé temporairement, et elle remboursait les victimes).
--> Vers 2003, jeunes mariés, nous sommes allés faire les courses (dans notre petite ville française) avec mon épouse, et elle avait pris trop de sacs à son goût, fallait-il retourner à la maison les poser ? j’ai pensé que oui, mais elle a dit (en anglais à l’époque) « non, on va poser les sacs vides en trop, ici, à côté des fleurs de la résidence, on les reprendra dans dix minutes quand on revient ». J’ai objecté « peut-être que quelqu’un va les prendre, les voler » et elle a haussé les épaules, disant que je voyais tout en mal. OK, on a suivi son avis, et… quand on est revenu, les sacs avaient effectivement disparu (et il n’y avait aucun vent/envol), pris par quelqu’un, volés en un sens (non marchand car sans valeur). Elle était ébahie, mais j’ai expliqué « c’est ça la France »… (sous-entendu : c’est immensément différent du Danemark ; et différent des Philippines même).
• « Je n’ai jamais dit le contraire en ce qui concerne les trafics. Mais je ne crois pas que la justice les laisse en paix alors que les prisons en France sont surpeuplées. »
--> Des instructions ministérielles sous Hollande et Macron ont été données pour éviter autant que possible d’envoyer en prison (puisqu’elles sont surpeuplées) donc la loi n’est pas appliquée, au lieu de construire des places de prison et de l’appliquer. Les mineurs impliqués dans le trafic de drogue et « vols à la portière » sont presque systématiquement laissés en liberté (ce qui fait hurler les policiers les arrêtant tous les jours, rigolards triomphateurs, futurs caïds, aucunement vrais chercheurs d’emploi au smic – ou smic + 30% après immense effort scolaire).
• « (…) La justice française a le niveau de vie de l’Azerbaidjan. Si tu considères que le budget suffit, c’est ton droit de nier l’évidence, comme tu fais souvent. »
--> Mon expérience de la justice diffère de la tienne, ne clame pas que je nie l’évidence dans la mesure où tu n’as pas expérimenté ce que j’ai connu. Pour le jugement refusant l’adoption de notre fils, nous avons eu une procureure salope xénophobe (contre qui on ne peut pas porter plainte), une juge salope menteuse (contre qui on ne peut pas porter plainte), et la suite a prouvé qu’elles avaient entièrement tort, mais n’ont nullement à se reconnaître en faute. Ces dames étaient d’immondes privilégiées, mille fois trop payées pour l’anti-service rendu à la population. C’est mon évidence, documentée, là où tu clames n’importe quoi par ouï-dire et complaisance corporatiste pro-fonctionnaire. Le je-m’en-foutiste écrasant-les-usagers mérite un salaire de type Albanais ou Est-allemand, pas Ouest-allemand ou Etasunien. Vous avez beau hurler que vous voulez toujours plus de fric, à extorquer aux gens par la force sans les séduire en rien, vous n’êtes pas convainquants du tout. S’il n’y a pas guerre civile contre les islamistes, il y aura peut-être un jour guerre civile contre les fonctionnaires.
• « Je reste partisan de l’élection des juges comme sous la Révolution. »
--> Sur le principe, je suis d’accord que les juges ne devraient pas être intouchables avec emploi à vie quoi qu’ils fassent. Mais l’expérience des députés montre que des élus trahissant leurs électeurs, c’est monnaie courante, il suffit que les concurrents ne soient pas mieux pour que ce soit une pourriture hélas pérenne.

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Avis contradictoire (05/07/2021)
  Mon ami contradicteur habituel émet une objection intéressante (merci) : « 1/ Tout le monde a une opinion politique. 2/ Vouloir que les juges ne soient que des robots sans cervelles est une absurdité. 3/ Le problème est de savoir s’ils jugent de la même façon tous les justiciables et conformément à la loi. 4/ Si c’est le cas leur orientation politique n’a aucune importance. »
  --> Je réponds point par point :
1/ Ce n’est pas si simple : plein de gens ont des avis sur les choses sans que cela s’agence en programme politique prétendu cohérent, genre adhésion à un parti. Dans plein de domaines, je suis satisfait de voir que le scepticisme est fort, suspectant tous les politiciens de tous bords. L’immense victoire de l’abstention le mois passé (> 2/3) va en ce sens. Certes, artificiellement, on peut dire que ce no-politics est une forme de politique mais ça me semble du verbiage (puisqu’interdit par nos institutions républicaines, interdisant au peuple de décider sans passer par les partis politiques, ce système est anti-démocratique mais totalement dominant, bétonné, armes en main).
2/ Je n’ai jamais demandé que les juges soient des robots automatiques : je juge que plein de lois françaises sont toutes pourries, faites pour que triomphe (abusivement) la subjectivité du juge (non élu ni rien, sans légitimité particulière). C’est du vécu, avec erreur judiciaire imparable prétendant dire le bien, le juste, à tort, mais que les petites gens ferment leur gueule, les juges ont le pouvoir (pas automatique objectif : leur subjectivité a valeur dictatoriale exécutoire).
3/ La loi étant pourrie, « conformément à la loi » est injuste. Cf. la loi Gayssot raciste anti-amérindiens, cf. la loi autorisant les « représentants » à trahir les référendums, cf. la loi interdisant le référendum d’initiative populaire qui obligerait l’élu à ne pas trahir le peuple, cf. la constitution xénophobe au nom de la souveraineté, etc.
4/ L’orientation politique des juges détermine entièrement leurs jugements subjectifs, à mon avis. La culture dite de gauche (fausse-gauche selon moi) aboutit à excuser les délinquants, les voir comme victimes de la société, donc à ne pas punir, en condamnant implicitement leurs victimes. Inversement, une procureure nationaliste comme j’en ai subi peut cracher sa xénophobie et cela oriente le jugement. La politique (très contestable) fausse tout et ruine les prétentions à l’objectivité, la justice au sens propre.

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Le cas Zemmour (02/12/2021)
   Avant-hier avait lieu la présentation du clip d’Éric Zemmour officialisant sa candidature présidentielle, et hier j’ai entendu le commentaire virulent d’une députée LaREM (Mme Dubosc ou un nom comme ça, sur chaine télé C-News ou LCI) : elle disait qu’Éric Zemmour avait dit quelque chose d’extrêmement grave, remettre en question le pouvoir des juges, ce qui rompt le pacte républicain, avec séparation des pouvoirs tellement nécessaire à notre démocratie. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Euh, j’avais déjà entendu Eric Zemmour exprimer son désaccord avec la Justice, quand un journaliste lui a asséné qu’il a été deux fois condamné par la Justice pour incitation à la haine raciale. Sa réponse est que les juges n’appliquaient pas le droit mais leur interprétation politique très subjective du droit. Et (par expérience personnelle) j’étais d’accord que l’abus de pouvoir judiciaire semble la norme habituelle. Cela a aussi été dit, de manière moins convaincante, dans les protestations contre les condamnations de divers politiciens (Balkany, Sarkozy, Fillon, etc.), dans l’affaire du « mur des cons » (affiche d’un syndicat de magistrats exprimant sa haine contre tous ceux voulant une justice sévère). Mais l’élément le plus notable m’a paru le témoignage d’un ex-magistrat disant que dans sa formation à l’école de la magistrature, le message unanime était « excuse le voleur, suspecte le policier », d’où la haine aujourd’hui entre police et justice, celle-ci relâchant presque systématiquement les délinquants qu’attrapent les policiers, alors que sont punis sévèrement les gens normaux accusés de n’importe quoi non violent.
   Eric Zemmour voulait abattre le pouvoir des juges, non élus, pour rendre la justice au peuple, "pour le peuple, par le peuple". Il est clair que ça sera dit démagogique, comme toute proposition démocratique froissant les castes au pouvoir aristocratiquement. Aux USA, les juges sont élus, révoqués si pas réélus, et ils sont beaucoup plus sévères qu’en France avec les délinquants, ça s’explique bien, je trouve. « L’indépendance de la justice » ne me semble pas nécessaire vis-à-vis du peuple mais vis-à-vis du président/ministre seulement (pour éviter le totalitarisme, pas pour empêcher la démocratie vraie que détestent les adeptes de la république).
   De même je trouve que le principe d’incontestabilité de la chose jugée est un abus de pouvoir éhonté, bétonnant à tort des décisions très subjectives très contestables. Oui, la justice actuelle semble en France une horreur, pas un noble pilier de la démocratie, du tout. Je vais peut-être acheter le livre de Claude Butin « Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays », l’auteur (magistrat) interviewé l’autre jour étant convaincant.
   Ceci dit, je ne voterai jamais Zemmour, candidat anti-Islam oubliant malhonnêtement de noter les horreurs chrétiennes et judaïques (invasions colonisatrices racistes impunies d’Amérique et Israël).

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Lire le livre du juge Butin (30/06/2022-03/09/2022)
   Je reçois ce jour le livre « Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays », et j’ai lu la 4e page de couverture. Je la trouve très décevante, me semblant passer à côté du sujet. Le sujet semble être de dire que les pressions sur les juges, pour leur avancement, les empêchent de juger sereinement. Mais… dans l’affaire personnelle que j’ai connue, je ne soupçonne en rien que la juge ait dit n’importe quoi pour monter en grade, là ne semble absolument pas la question. Le scandale est qu’elle a affirmé n’importe quoi, à son pifomètre personnel, aucunement prouvé ni même argumenté, condamnant des innocents. Le problème essentiel me semble que ces juges n’ont aucunement des comptes à rendre, sont intouchables, entièrement libres de mentir ou délirer, et la prétendue « autorité de la chose jugée » vaut que leur bla-bla n’importe comment vaut vérité, c’est un scandale total. J’espère que le développement en parlera.
* Page 14 La Justice a pour tâche de « chercher la vérité ». --> C’est totalement faux pour ce que j’en connais, où la juge claironnant son imagination affirmée vraie, pour un procès sans victime aucune (à la source) où c’était elle la persécutrice (nous faisant victimes), confirmée telle par le jugement nous condamnant, nous interdisant l’adoption réalisée, sur la base de mensonges affirmatifs sas nous avoir en rien interrogé sur ces sujets. Si la tâche théorique de la justice est de chercher la vérité, la pratique de la justice française semble donc presque l’exact contraire, un moyen de coercition maximal se contrefichant totalement de la vérité, et en toute impunité. Il est là le problème (que je connais), ce livre semble passer totalement à côté du sujet.
   Hier à la télévision (dans l’émission « L’heure des Pros 2 »), il était signalé une affaire célèbre (Mr Balkany), où la réponse du juge est repoussée d’un mois et demi : ce jour, ce juge avait 10 affaires à juger, mais il a décidé qu’il partait en vacances et donc repoussait d’un mois et demi sa réponse aux 10 affaires, sans devoir en rendre compte à qui que ce soit, seule profession (du pays) dans ce cas. C’est bien un immense problème, l’intouchabilité des juges, habilités à décider n’importe quoi n’importe comment. Il était là le sujet méritant ce titre « ne faites jamais confiance à la justice de ce pays » (pas « votre » pays au cas où ce soit lu par un étasunien francophone, les USA ayant des juges élus, virés s’ils ne donnent pas satisfaction, cela change absolument tout).
   Le livre est très décevant, l’auteur racontant les détails de sa vie sans analyse des problèmes du monde judiciaire. C’est une autobiographie, pas du tout un essai d’analyse.
* Page 83 : « du chef de faux et usage de faux en écriture privée, faits prévus et réprimés par les articles 150 et 151 du Code pénal ». Je ne comprends pas la loi : pourquoi le candidat Mitterrand était-il autorisé en 1981 à mentir en promettant d’abaisser le service national à 6 mois alors ? Et Macron en 2017 en promettant la proportionnelle ? Le mensonge et le faux en écriture semblent tellement courant, presque la norme, il parait effarant que ce soit puni par la loi, donc sans application de celle-ci. Pareil pour l’affaire covid19 et le vaccin sans danger dont la dangerosité éventuelle n’était pas encore connue, enfin : était connue comme inconnue à ce stade, le mensonge des politiciens et des autorités est une évidence mille fois réitérée. Et je me souviens le très instructif livre « gouverner, c’est mentir ». La loi semble dire n’importe quoi, pour condamner spécifiquement les faibles, les puissants étant protégés, c’est une honte. Mais le livre n’en dit pas un mot, l’auteur étant là impliqués dans une affaire politique pouvant booster sa carrière. Pas un mot d’esprit critique, donc.
   La lecture étant pénible, infiniment loin de l’essai analytique que j’attendais, j’ai relu la 4e page de couverture pour essayer de comprendre le malentendu. Certes ce n’était pas clair, n’annonçant pas un livre d’analyses escomptées objectives mais pas non plu’ un recueil ultra-personnel de souvenirs familiaux presque sans lien avec le sujet général. Au passage, je note un point marquant, disant en clair : « Existe-t-il encore des magistrats prêts à exercer leur mission sans être d’abord préoccupés de leur avancement ? » Cela me parait un drame absolu, lié à une fonction publique imbécile (voire : une société occidentale imbécile sauf moi, voire : une humanité imbécile sauf moi) : le rôle de chacun devrait être de bien accomplir son travail, or cela est totalement pollué par la pyramide des commandements à chefs surpayés, tous les gens à la base (sauf moi, et combien d’autres ?) voulant devenir chefs plutôt que bien faire leur travail à la base, c’est une calamité. Dans la société idéale dont je rêve, il n’en serait pas ainsi : aucun surplus de salaire pour les chefs, au contraire même (si la pénibilité de leur travail est moindre).
* Page 122, heureusement, un grand morceau de conclusion universelle après des dizaines de pages de détail, expliquant qu’il a été dessaisi d’une affaire où il montrait deux ministres en exercice complices de faux et usage de faux (dans des lettres d’investiture électorale). « C'est une tendance naturelle du pouvoir politique que d’affaiblir l’autorité judiciaire. L’indépendance décisionnelle du juge d’instruction n’est qu’un leurre qu’on agite sous le nez des gogos qui font confiance à la justice de leur pays. » C’est excellent, effectivement documenté par son exemple vécu, de dessaisissement d’une affaire parce qu’elle embarrassait le pouvoir. Et ça rejoint mot à mot le titre du lire, effectivement. Quoique… c’est partiellement faux : le fait que les juges honnêtes soient cassés par les politiciens malhonnêtes impliqués dans des affaires (et leurs complices, devenant malhonnêtes aussi à cette occasion), quoique légalement avec lois pourries, décidées par eux), cela ne concerne en rien les affaires inter-individuelles (ou autres) n’impliquant en rien des célébrités politiques. Si un voisin méchant casse votre barrière et refuse de payer, vous portez plainte en escomptant que la justice fera rembourser cela, mais pourquoi s’entendre dire « ne faites JAMAIS confiance à la justice ! ». Si aucun politicien n’est impliqué, la généralisation semble totalement fautive, d’après ce que j’ai lu jusqu’ici. D’ailleurs, dans l’affaire que j’ai vécue, où l’autorité judiciaire refusait notre adoption de neveu étranger, il n’y avait même pas de juge d’instruction, seulement une juge décidant, et affirmant n’importe quoi très mensonger, c’est vrai qu’il ne fallait pas faire confiance à la justice mais cela n’a rigoureusement aucun rapport avec la fausse démonstration ici documentée, totalement hors-sujet (enfin : ne concernant peut-être que 1% des affaires avant de clamer des jamais/toujours abusifs). Bref, l’auteur documente un « faux que toujours juste » et il affirme « vrai que toujours injuste », ce qui est immensément différent. Preuve mathématique illustrative : quelqu’un affirme la loi « dans les couples de valeurs ci-après, le second est toujours égal au premier » avec la série documentée 10/10, 20/20, 4/8, 12/12 ; bien, le couple 4/8 prouve faux que la loi prétendue est toujours juste, mais ça ne prouve en rien que la loi prétendue n’est jamais juste (elle est juste pour 3 couples sur 4). La négation de « toujours » est « pas toujours », elle n’est pas « jamais ». Même en termes qualitatifs, non quantitatifs c’est évident : dans une échelle de gris, la négation de « toujours blanc » n’est pas « jamais blanc », mais « pas toujours blanc » ni « toujours noir », cela peut être parfois blanc, parfois noir ou gris. L’auteur commet bien là une faute lourde, ce qui est peu étonnant vu qu’il n’a l’esprit ni mathématique ni logique, étant devenu juge par des prouesses en bla-bla.
* Page 122, je pourrai citer les 8 lignes suivantes, sur le même sujet, explicité, mais ça ne change rien à ma critique, et on n’a peut-être pas le droit de tellement citer un livre encore en vente (ce qui peut dissuader l’achat par autrui en ayant exposé le contenu trop exhaustivement).
* Pages 141-142, l’auteur dans une affaire de pension alimentaire que la justice lui impose de payer à son ex-épouse, rencontre la mauvaise foi systématique de juges le condamnant injustement. Lui étant juge sait que c’est très possible hélas, qu’il ne féaut jamais faire confiance à la justice de son pays.
* Page 199, un propos général à nouveaun après que le juge Butin ait été condamné par ses pairs : « La justice ne sera jamais près des gens. Quand on est invité à comparaitre devant elle, c’est pour se soumettre à ses rituels, à ses caprices, à ses humeurs. (…) On n(y vient jamais spontanément, par plaisir, et on en ressort toujours plus meurtri. Prévenu ou victime on sera de toute façon déçu par la décision rendue. »
* Page 201 ; « Dans la justice moderne : c’est l’expert qui est déterminant du procès, au détriment de l’humanité. » Je trouve que cela oublie grandement de douter des prétendus experts, réciteurs de bla-bla prétendu vérité par les scientistes, qui n’incarnent pas la raison mais la fière puanteur intolérante, sans un microgramme d’esprit critique (sensé fonder l’esprit scientifique), sans intelligence critique (et je dis ça moi aussi de l’intérieur : diplômé en sciences, avec plus de trente ans d’expérience professionnelle en métier technique dit scientifique par erreur). Et à partir de cette confusion très lourde surestimant la crédibilité de l’expert, le juge prétend affirmer le vrai. Les décisions de justice sont interdites de contestation, par la loi C’est tout pourri intégralement, mais ce livre n’en dit pas un mot, seulement des poursuites personnelles dites justice pour persécuter quelqu’un injustement (même un juge d’instruction dans ce cas).
* Page 201, il y a un mot aussi pour dire injuste les Cours des Prud’hommes, anti-patrons. Je n’ai ni avis ni expérience à ce sujet.
* Page 202-203, propos contre les peines plancher, et contre le fait que la loi dise comment punir à la place du juge, il exige l’individualité de peine décidée par le magistrat, qui semble menacée Ça me parait très contestable personnellement, pourquoi le juge déciderait n’importe quoi sans aucun compte à rendre ? Le législateur peut être non-réélu, après avoir fait grand mal certes, c’est le principe pourri de la République, à délégation de pouvoir en forme de chèque en blanc. Quand un multirécidiviste, libéré par un juge, recommence une atrocité, le juge libérateur ne risque rien du tout, il s’en contrefout, des conséquences de ses actes, je trouve ça honteux, moi.
* Pahe 204, l’auteur cite les « simplets » disant aux médias « j’ai confiance en la justice de mon pays ». Avant d’être déçus, presqu’à coup sûr.
* Page 204 encore : « La justice (…) interdisant, sous peine de commettre une unfraction, de critiquer ses décisions (…) qui rend encore la justice au nom du peuple français sans aucune légitimité puisque non élue par le peuple condamné à se taire et à exécuter. »
* Page 209, intéressante idée : (alors que le travail du juge, c’est chercher la vérité) le doute est le contraire de la vérité ! le poison de la prétendue vérité. Et effectivement, dans la mesure où je suis sceptique, ne croyant pas du tout les experts, je ne pourrais pas être juge, ni même juré.
* Page 209, il est rappelé que selon la loi française, « le doute profite à l’accusé » (doit profiter à l’accusé ; s’il y a doute, il n’est pas condamné). Oui, c’est le problème : mon doute immense ferait relâcher tout le monde, recommençant. J’ai bien conscience d’un problème mais je ne vois pas la solution. J’ai été condamné à tort, par une juge salope qui non seulement n’a pas douté mais a certifié que nous étions fautifs, alors que nous n’avons absolument rien fait de mal, ce qu’a reconnu la procédure (d’adoption) refaite suivant un autre canal. Cette justice est très malade, mais je n’ai pas toutes les solutions.
* Pages 227-228, « Juger et lui faire comprendre le pourquoi des choses. Juger ce n’est pas seulement punir ; c’est corriger pour améliorer son semblable ; c’est lui reconnaître un avenir parmi les humains. (…) l’équité c’est le fondement de la justice. » Je ne suis absolument pas d’accord, d’après l’expérience de la justice que j’ai, ayant été un innocent condamné à tort. Dans mon cas, juger c’était exclusivement punir, sans rien faire comprendre que l’abus de pouvoir éhonté des juges, et des politiciens ayant rédigé les lois en ce sens, au détriment du peuple. Loin d’être corrigé/amélioré, je suis entré paisible et respectueux, et après jugement j’en suis sorti fou de haine scandalisée, de par l’inéquité subie dans aucune raison que le fait du prince. La prétendue justice a tout raté, n’a pas mérité son titre. L’auteur ici devrait au moins l’envisager au lieu de déblatérer des conneries d’après ses prétendues 30 ans d’expérience. Moi en une demi-journée je parvenais à un jugement immensément différent, immensément plus pertinent, dans le sens du titre du livre, que lui a très mal illustré, hélas.
* Page 229, « à écouter des avocats qui nous racontent des histoires à dormir debout. » Holà, c’est immensément trop généraliser ; dans un cas comme le nôtre, nous étions totalement innocents, et l’avocate n’a rien inventé du tout, mais si les juges sont persuadés que toute parole d’avocat est mensongère, c’est la porte ouverte à l’injustice systématique, c’est affreux. Et non poursuivable, puisque ces juges sont intouchables par statut.
* Page 234, « Avoir recours à un tribunal (…) Ce qu’il en sortira de toute façon sera décevant, incompréhensible, inique, mais c’est le seul mode de règlement des conflits que les humains ont inventé pour se supporter et vivre ensemble » C’est très gravement faux : dans notre cas, le jugement aurait pu être de nous donner raison et nous présenter des excuses pour nous avoir poursuivis à tort, pourquoi cela aurait-il été impossible par principe ??? Pourquoi la justice génère-t-elle des conflits auprès de gens paisibles ne demandant rien à personne ? Et en quoi empêchions-nous autrui de nous supporter et vivre avec nous ? C’est la justice qui nous a décrétés insupportables coupables, totalement à tort. Et l’avocate a eu raison ; en recommençant la procédure d’adoption autrement, sans faire ce qui nous avait été dit par les autorités des affaires internationales, cela est passé car il n’y avait rigoureusement rien à nous reprocher, la justice a été 100,000% fautive dans cette affaire, sans le reconnaître en rien, et jamais plu’ je ne ferai confiance à la justice de mon pays, mais… ce livre n’a rigoureusement rien compris à ce problème-là.
* Bilan : Note 1/5. Très décevant. Livre ne répondant presque pas à son titre. Au lieu d’un essai argumenté, détaillant les mécanismes de scandale en matière judiciaire, c’est une autobiographie immensément personnelle, sexuelle, avec ici ou là un mot général sur la justice, ne comprenant rien à rien au problème que j’ai moi vécu : la condamnation aveugle d’innocents, sans le moindre regret ni autocritique. Oui la Justice française a un énorme problème, le fait du prince (de juge intouchable quand il déclare n’importe quoi), mais ce livre ne l’aborde presque en rien.

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Complément sur Zemmour (04/09/2022)
   Relisant mon vieux texte du 02/12/2021 parlant des condamnations d’Éric Zemmour pour « incitation à la haine raciale », je me suis souvenu d’une réponse du condamné lui-même, interviewé dans la rue. Il disait qu’avoir signalé que les « mineurs isolés » sont généralement délinquants n’a rien à voir avec la race, donc la justice a menti. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Effectivement, cette appellation « mineurs isolés » concerne des migrants s’affirmant mineurs (et autorisés à refuser le test de vérification, osseux ou autre), donc non expulsables compte tenu des traités internationaux (signés par diplomates français) sur les droits de l’enfance. Bref, il s’agit d’étrangers, aucunement de race particulière. Les étrangers roumains ou albanais ou afghans ou kosovars ne sont ni arabes ni noirs. Simplement, les juges ont surinterprété en affirmant que cela allait « dans le sens de… ». Ce n’est pas du droit strict, du tout, c’est s’autoriser une extrapolation contraire aux propos formulés, et condamner les propos sources au nom de cette extension imaginaire, c’est un contraire de la justice. C’est de la subjectivité pure, affirmée Vérité indéniable, en profitant que cela soit légal pour les juges très privilégiés, à contestation interdite (« autorité de la chose jugée », oui : même mal jugée, avec faute explicite, évidente). Et, comme dans mon cas, il paraissait très probable, presque certain, que porter appel ferait intervenir un autre juge pratiquant pareillement l’abus de pouvoir subjectif, donc un mal-aimé sera recondamné, ce qui ne prouve rien en culpabilité effective, rien de rien. Zemmour a 100% raison sur la pourriture intégrale de cette prétendue justice.
   Toutefois, contrairement à Zemmour, je n’aime pas la xénophobie, et moi je prendrais différemment le problème des mineurs isolés : j’abrogerais l’excuse de minorité. En effet, j’ai vu au collège [de Brunoy en région parisienne] où j’étais élève en 1974-75 des monstres de violence âgés de 11 ans (pris en charge en « classe de transition », ou « SES » ?) ; les déclarer angéliques intouchables me parait totalement aberrant ; la faute des mineurs isolés n’est pas d’être étrangers, il est leur comportement, en grande partie suscité/encouragé par les lois protectrices leur conférant l’impunité. A tort totalement. Si des traités internationaux stupides ont été signés (en oubliant d’émettre les objections évidentes), il n’y a pas à s’y soumettre mais à les révoquer.
   Hier encore aux informations, il était montré quelques images (avec l’essentiel autocensuré pour raison de violence excessive non-montrable), où 3 jeunes de 14 ans avaient assommé par derrière une femme de 89 ans rentrant chez elle (à Cannes-La Bocca), avant de la dépouiller et en filmant cela comme un trophée (davantage que l’argent volé : 30€). Et les auteurs de cette agression ont été retrouvés, ils avaient déjà de multiples interpellations pour « larcins » à leur dossier de police (sans condamnation judiciaire). Dire que, puisque 14 ans < 18 ans, alors ce sont de petits anges victimes de la trop dure société... cela me parait totalement idiot. Ces monstres doivent être mis en cage jusqu’à nouvel ordre, et relâchés seulement si fort espoir de comportement correct, sous surveillance étroite et avec condamnation aussi des psys relâcheurs s’il y a récidive. Qu’ils aient 14 ans n’excuse en rien de rien leur comportement très condamnable, donc à condamner je crois. Qu’ils s’appellent Mohamed ou Mamadou ou Jean-Pierre (ou Shlomo) n’est pas mon sujet, contrairement à Eric Zemmour, extrêmement hostile aux populations venues de pays musulmans, « suspectes » (selon lui). Enfin, je n’ai pas fini de lire le Coran durant les vacances où j’avais entamé cette lecture et il faudrait clarifier ce point : le Coran dit qu’il faut couper la main des voleurs et que la mécréance est un crime, mais… est-ce là autoriser à voler les mécréants et seulement eux, si oui le Coran doit être condamné (et la Déclaration des Droits de l’Homme qui est alliée), et les Evangiles et la Torah pour leur esclavagisme et appel au meurtre pour délit d’opinion religieuse, etc. C’est un autre sujet.
   Je lis sur Wikipédia qu’avant 1959, la scolarité n’était obligatoire que jusqu’à 14 ans, donc à 14 ans on devenait en un sens adulte pouvant travailler professionnellement (même si ce n’était pas transcrit en droit de voter, à tort à mon avis), l’évolution (avec suppression des classes de transition en 1977) a depuis consisté à surprotéger de « petits chéris jugés tous immatures excusables en tout » alors que ce sont parfois des monstres, aucunement à protéger mais à punir, à casser. L’excuse de pauvreté ne tient pas : la très grande majorité des enfants pauvres (dans les campagnes notamment) ne pratiquent pas cette violence du tout, la culture de l’excuse sociale ne me convint en rien de rien. La prise de pouvoir par les psychologues excuseurs blablateux (se prétendant à tort scientifiques) me semble une calamité, à réparer d’urgence. Cela dépasse la « culpabilité de la Justice » en parlant de « culpabilité des lois » (et des faux-représentants que sont les élus en système républicain), c’est un peu hors-sujet ici aussi. Mais tout va mal dans l’ensemble des institutions qui se clame idyllique parfait, à tort.

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Immense question de principe ! (04/11/2022)
   J’ai entendu à la télévision qu’un des plus grands principes de la justice est « le doute profite toujours à l’accusé ». Cela me parait totalement faux, ou bien, plutôt, cela témoigne que la prétendue « justice française moderne » condamnant des gens comme moi (au nom de mensonges de la juge) n’est nullement une vraie justice. Les juges ou jurés sont habilités à décider n’importe quoi selon leur intime conviction, ce qui ne signifie nullement que tout doute est annihilé, intenable, mais qu’entre choix de sanction et choix d’acquittement, ils préfèrent la sanction. Non parce que l’autre option est totalement intenable (disparition du « doute qui profiterait à l’accusé ») mais parce que tel est leur choix subjectif, disant merde au doute restant entier (pouvant même convaincre si on lui laissait la parole, comme dans mon cas), simplement pas préféré. C’est grave, là encore avec la complicité totale de « l’instruction civique » valant propagande active, pour mentir aux enfants en leur faisant croire (« savoir » prétendument) que la Justice nationale est juste. C’est totalement faux, c’est un hold-up menteur en bande organisée.

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Non-intouchabilité future des juges ? (08/02/2023)
   Récemment, avec le N-ième meurtre de jeune fille opéré par un multirécidiviste libéré avant l’heure par des juges, se pose la question de sanction possible des juges s’étant lourdement trompés, toutes les autres professions sans exception connaissant ce principe de sanction des fautes professionnelles. Actuellement, cela est exclu en invoquant « l’indépendance » de la justice, mais il commence à se voir réponde que : indépendance ne signifie pas nécessairement irresponsabilité. Sans dépendance au pouvoir politique commandeur présentement (possiblement abusif intéressé injustement), cela pourrait être « rendre des comptes au peuple ». Certains interviewés disent que c’est déjà le cas, via les médias, mais cet opprobre n’est assorti d’aucune sanction, c’est injuste.
   En tout cas, la question d’injustice dans la justice (prétendue) commence à se poser de manière notoire, c’est plutôt bien.
   Autre sujet : il a été signalé que le « Syndicat de la Magistrature » (célèbre pour son « mur des cons » insultant les gens estimés sévères) a, depuis son origine en 1972, pour but officiel non pas d’appliquer la loi mais de juger les lois non-conformes à son idéal dit progressiste (avec action en désobéissance ou contournement). Certes, ce syndicat n’est pas majoritaire en nombre d’adhérents mais il exerce parait-il une chasse aux sorcières envers les quelques juges qui oseraient être sévères, comme celui condamnant toujours à 6 mois + 1 jour de prison, pour éviter la relaxe, automatique jusqu’à 6 mois actuellement. En tout cas, cela donne totalement tort à mon ami contradicteur, qui m’opposait que le travail de la justice est exclusivement et objectivement d’appliquer la loi. Non, en pratique, ce n’est pas du tout ce qui se fait, au nom de l’intime conviction, de la liberté de décision, de l’indépendance sacrée des juges, etc.

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Etude poussée de cas ? (19/02/2023)
   J’entends aujourd’hui, dans un débat télévisé (émission « vraiment pas d’accord »), que la justice ne peut pas aller aussi vite que les médias ou le public pour « juger », car la justice officielle « étudie vraiment tout » sur chaque dossier, ce qui est beaucoup plus long. Le tribun opposé n’a en rien contesté cela. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je n’y crois pas une seule seconde : dans le cas qui a concerné l’adoption de mon fils, absolument rien n’a été étudié ou investigué, la juge a affirmé n’importe quoi (très faux, parachuté) sans nous interroger à ce sujet, très longtemps après l’audition pour aucune raison compréhensible. J’affirme que cette pseudo-justice est autant injuste qu’expéditive et merdique, bafouant les droits des accusés innocents. Telle est mon expérience, documentée. Certes, en bla-bla théorique, on peut raconter n’importe quoi, mais si ça ne correspond absolument pas à ce qui se fait, ce n’est pas crédible du tout, ce n’est pas un argument.

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Autre élément de contestation (08/04/2023)
   (Je rebranche mon contradicteur habituel sur un sujet de désaccord classique entre nous :) il y a un autre sujet polémique où tu me donnais 100% tort, et… finalement la télé me donne raison. C’est à propos des juges, que je disais en France laxistes avec les bandits et méchants avec les innocents, et tu m’avais répondu que c’est totalement faux car le juge applique la loi et c’est absolument tout. Et bien non, et ça semble très connu :
- Le Syndicat de la Magistrature a pour adhérents environ 25% à 33% des juges et se situe plutôt à l’extrême-gauche ; dans ses statuts et buts (point 6/10), il est officiellement écrit qu’ils lutteront contre les lois injustes pour que la subjectivité du juge l’emporte en pratique sur les lois mauvaises édictées par les dirigeants.
- Certains partis politiques réclament le retour des peines planchers (comme 1 an de prison minimum en cas d’attaque d’un policier) et il est rappelé que cela a été essayé sous Sarkozy mais « ça n’a pas fonctionné ». En fait, ce qui s’est passé est que les magistrats ont refusé d’appliquer cette loi. En effet, le conseil constitutionnel avait fait marquer que l’individualisation de la peine restait la norme et donc la peine plancher était une incitation légale mais en dernier ressort c’était la subjectivité du juge qui s’imposerait. Et 100% des juges ont préféré contredire la loi pour imposer leurs sanctions moins sévères, donc « ça n’a pas marché », comme tour de vis en sévérité, car les juges ont refusé d’obéir à la loi. (Vers 2007-2014). Et c’est malhonnête car la loi fixe des peines maximales qui, elles, ne dérangent en rien les juges (tous acceptant même si ça contredit l’individualisation prétendue), qui n’en font pas une affaire de principe mais veulent seulement être autorisés à être laxistes avec les bandits rebelles au système, asymétriquement laxistes et pas « laxistes-ou-sévères selon les cas ».
- Pour un avis comme celui du conseil constitutionnel attendu le 14 avril sur la réforme des retraites 2023, c’est dit totalement imprévisible car aucun expert ne peut savoir ce qui sera décidé, qui n’est pas objectif (conséquence automatique des lois) mais totalement subjectif, maquillé par emballage juridique ad hoc, comme d’habitude en matière de justice. Bref, cela dépendra de ce que voudront dire les juges, la direction politique qu’ils souhaiteront, et ensuite ils trouveront toujours un emballage juridique pour affirmer que c’est le droit qui en décide ainsi et pas eux, ce qui fait rire tous les spécialistes mais a force de loi, et trompe mon ami, crédule en la matière.