religion contre scepticisme vrai

La raison est-elle vraiment pour Dieu ? (oser un vrai scepticisme à l’ère de la foi)
Lecture critique de « La raison est pour Dieu (la foi à l’ère du scepticisme) »
(par Tofsep Tick, 05/12/2019)

  J’ai lu l’ouvrage (mentionné en sous-titre ci-dessus) de Timothy Keller (éditeur Clé, 2010, l’original en anglais étant de 2008) et je propose d’en présenter une invalidation par le lecteur sceptique que je suis, trahi par les propos découverts dans ce livre.
  « L’auteur » désignera le pasteur Keller ayant écrit l’ouvrage ici discuté, « moi » étant le lecteur critique rédigeant ce site.
  [Cette analyse n’est pas un résumé pirate, mais une réfutation point par point. Pour les gens d’avis différent, ce résumé personnel ne vaut rien, oublie peut-être l’essentiel, et il convient de lire le livre entier, de 320 pages (disponible par exemple à https://www.amazon.fr/raison-pour-Dieu-l%C3%A8re-sceptiscisme/dp/2906090972 ), pour l’applaudir d’un point de vue chrétien protestant (évangélique presbytérien) ou le maudire d’un point de vue athée ou catholique etc. L’auteur recourt à de très multiples citations littéraires, faisant peut-être 10% du contenu, je ne suis pas un pilleur dévalisant un ouvrage purement inventif, non.]

Pré-notes
Notes de lecture
Conclusion
(ajout)

Pré-notes (en commandant le livre : 24/10/2019)
- Quel argumentaire n’est pas valide autant pour l’Islam ? [Réponse a posteriori : la première partie semble effectivement diriger vers les religions du Livre, dont l’Islam ou Judaïsme autant que le Christianisme, la seconde partie notamment les chapitres 12-13 concernant la croix et la résurrection est davantage chrétienne]
- Est-ce que les passages contradictoires de la Bible ont été pris en compte ? Est-il assumé les horreurs commises en leur nom ? [Réponse a posteriori : non, il est affirmé (en cachant les sources à l’époque suivies) que les horreurs ont été commises par de faux chrétiens]

Notes de lecture (au fur et à mesure) : du 30/10/2019 au 02/12/2019, 24 demi-pages A4 manuscrites, ici retranscrites, en 118 points (-) appelant objection "Non" (-->), soit 15 écrans.
– Page 16 : L’auteur dit qu’il ne peut pas y avoir absence de foi car croire ne pas avoir de foi est une foi.
--> Non, c’est une erreur de raisonnement, car il y a le cas du sentiment sceptique (personnel, présent) qui ne contient pas de foi, même dans le futur personnel ou l’expérience d’autrui (si autrui existe).
– Pages 16-17 : L’auteur affirme que ne pas se croire surveillé par Dieu c’est se croire non-surveillé, ce qui est un acte de foi.
--> Non, il y a aussi le cas de la conscience personnelle, qui surveille le moi sans que ce soit Dieu, et sans que ce soit certain à chaque instant et pour le futur. Parfois, j’ai envie de manger un yaourt et en ouvrant le frigo, « je » « me » dis « non, ne pas trop manger, ça fait grossir, mon épouse sera mécontente » ; des fois je le mange quand même sans me poser de questions. Ce n’est ni que je me surveille constamment, assurément, ni que « je » ne « me » surveille jamais, assurément. (La notion de « moi » est mal adaptée, dans le vocabulaire français ou anglais, serait plus adapté le principe illustré dans le dessin animé Pinocchio de Walt Disney, avec deux petits esprits conjoints, l’un étant la conscience retenante, Jiminy Cricket, et l’autre étant la tentation libertaire, genre diablotin crois-je me souvenir, ce qui est une vision moraliste anti-liberté, contestable en théorie, façon hippie ou Mai-1968).
– Page 17 : Le but de l’auteur est la courtoisie entre croyants étasuniens et incroyants étasuniens.
--> Non, c’est oublier que ces Etasuniens blancs sont géopolitiquement des monstres judéo-chrétiens, anti-amérindiens antipalestiniens pour motif religieux (et leur président continue de prêter serment sur la Bible). C’est un peu pareil en France, officiellement laïque mais dominée par les judéo-chrétiens maudissant ceux qui leur sont insoumis (musulmans antisionistes, sceptiques condamnant l’invasion de l’Amérique, etc.).
– Page 18 : Une explication permet de déchiffrer les mots employés au début du livre. Libéraux contre Conservateurs voulait dire Démocrates contre Républicains.
--> Non, cette micro-opposition (correspondant aux français Centre et Droite) n’épuise absolument pas le sujet, c’est oublier la Gauche, le Communisme athée, la Théologie de la Libération chrétienne marxiste, les prêtres-ouvriers, etc.
– Page 19 : L’auteur veut concilier les démocrates pro-avortement et les républicains méprisant les pauvres, en inventant une troisième voie spirituelle.
--> Non, pas besoin de christianisme pour être (comme moi) anti-avortement et contre le mépris envers les pauvres, une voie athée ou sceptique pourrait éviter tout autant ces deux problèmes (qui ne sont pas des problèmes mais des évidences, pour les fanatisés d’autres camps).
– Page 20 : L’auteur affirme que Jésus a accepté de souffrir et être tué pour sauver le monde, sauver aussi les incroyants (futurs croyants ?) de 2019.
--> Non, c’est contradictoire avec le texte des Evangiles, annonçant aux contemporains de Jésus qu’ils vivront très prochainement la fin des temps. Il semble que l’église chrétienne ultérieure a brodé n’importe comment pour se donner raison quand même, malgré le démenti pratique, mais ce n’est pas le message de Jésus.
– Page 27 : L’auteur affirme que les pires violences sont le communisme et le nazisme.
--> Non, il s’agit là purement d’un point de vue occidental (étasunio-israélo-européen de l’Ouest). D’autres avis diraient que la pire violence a été plus tôt, la conquête du monde par les Européens massacreurs (Amérique, Afrique, Asie, Océanie, écrasées en colonies avant indépendance éventuelle de certaines). Ou plus tard, la conquête armée d’Israël-Tibet non empêchée par l’ONU sensée garantir la paix et le respect.
– Page 28 : L’auteur affirme que, puisque les religions ont survécu à leur interdiction, c’est qu’elles ont raison.
--> Non, en sens inverse l’athéisme interdit pendant l’Inquisition a survécu et il ne peut pas avoir raison aussi (pour cette « raison ») quand on affirme que les religions ont raison – sans principe de non-contradiction, autant fermer ce livre et dire n’importe quoi, il n’y a plu’ de prétention à la rationalité qui tienne (genre : Dieu est grand car Dieu est petit et inexistant, c’est prouvé indéniable car j’ai raison et j’ai raison car j’ai raison comme mes contradicteurs aussi). Par ailleurs, un mécanisme religieux étouffé peut réapparaître : un facteur psychologique clé semble l’immense attrait d’une super-carotte invérifiable (Paradis) et l’immense crainte d’un super-bâton invérifiable (Enfer, Géhenne).
– Page 32 : L’auteur affirme « toute personne appartient à une communauté qui renforce la plausibilité de certaines croyances et en écarte d’autres. »
--> Non, je suis renégat anti-scientiste, antiréaliste, antioccidental, jugé asocial, sans communauté m’approuvant ou dirigeant mes opinions. Que l’auteur soit un mouton grégaire ne l’autorise pas à généraliser à tous les humains.
– Page 35 : L’auteur considère qu’assimiler toutes les religions à un même principe est une croyance comme une autre.
--> Non, il y a une immense différence entre la croyance en une phrase négative (côté athée) ou positive (déisme) et croyance en un million de phrases dites sacrées indéniables (côté religieux, du moins pour les religions du Livre). Par ailleurs, je trouve incohérente l’idée que toutes les religions se valent, puisque leur contenu affirme le contraire (pour judaïsme, christianisme, islam) en condamnant les autres, avec peine de mort même. A ce stade, je n’imagine pas comment l’auteur va me faire approuver que Jésus appelle à tuer humainement les non-chrétiens. [Réponse a posteriori : il cachera cela, comme tout ce qui est horrible et pas enchanteur, il s’agit ici de convertir par mensonge et tromperie, plus tard les convertis (s’ils lisent le texte source ce qui n’est pas sûr) goberont n’importe quoi, ça semble cela, le principe religieux (même moderne, avec texte sacré traduit en langue populaire et apprentissage de la lecture par tous).]
– Page 36 : L’auteur signale que des auteurs américains ont appelé à ne rien dire sur la place publique qui soit religieux.
--> Non. La diplomatie étasunienne est ouvertement judéo-chrétienne fanatique, pas du tout laïque mais voulant servir la Terre Promise de l’Ancien Testament/Torah. Les présidents étasuniens font cela ouvertement (un diplomate US ayant même dit en clair que Donald Trump semblait L’Elu pour accomplir cette œuvre, protégeant Israël de la menace iranienne). En France se disant laïque c’est un peu pareil mais sans le dire, en mentant pour prétendre que l’antisionisme est antisémite (sans envisager une seconde de rendre les USA aux Amérindiens – en éliminant les objections, c’est facile, il suffit d’assassiner ou faire taire ou exclure des forums Internet les avis humanistes, diabolisés comme antisémites odieux, puisque ne reconnaissant pas le dogme religieux de la supériorité juive en dignité et en droits… Ouille-ouille-ouille…).
– Page 39 : L’auteur dit que le personnage fictif « Madame B », sans religion, échoue à démontrer qu’il ne faut pas laisser les pauvres mourir de faim, n’ayant aucun argument contre cela.
--> Non, il oublie que suffit la pulsion empathique qu’on retrouve même chez certains animaux (voire parfois : inter-espèces, comme une mère lion aidant/allaitant un bébé antilope, avant que les autres lions, en désaccord, attaquent et le mangent). Il y a un altruisme athée aussi : être gentil envers autrui, en espérant recevoir gentillesse en retour (contraire de la loi de la jungle avec tous contre tous, hostiles). Et puis il y a le facteur prudence : donner pour éviter le risque de révolte accaparatrice en face, ultraviolente peut-être (c’est pour ça que certains aristocrates, « libres penseurs », étaient partisans de l’abolition des privilèges, quand la majorité des aristocrates, chrétiens, préféraient le luxe non partagé).
– Page 40 : L’auteur dit qu’il est religieux, en un sens, de vouloir exclure les religions du domaine public.
--> Non, la question de ce qui est religieux ou non se pose par exemple pour le bouddhisme, et on appelle « religieux » ce qui a un clergé, des prières, des prophètes ou gourous, or il n’y a pas tout cela dans une décision d’exclure les religions du domaine public.
– Page 41 : Comme preuve de tolérance des Evangiles, l’auteur cite un passage tolérant.
--> Non, il y a aussi des passages très intolérants tueurs. Citer seulement ce qui arrange dans un argumentaire est nul ou malhonnête, surtout dans un argumentaire écrit en monologue, ne laissant aucune place aux objections documentées, prouvées invalidantes.
– Page 41 bis : L’auteur dit « Dans l’optique chrétienne, Jésus ne nous dit pas comment vivre pour mériter le salut. Il est en fait venu pour nous pardonner et pour nous sauver en donnant sa vie et en mourant à notre place. La grâce de Dieu ne s’adresse pas aux champions de la moralité mais à ceux qui reconnaissent ne pas réussir à bien agir et admettent avoir besoin d’un Sauveur. »
--> Non, c’est totalement démenti par la Parabole du Bon Samaritain, où Jésus explique des actes permettant d’être sauvé. La lecture tordue de l’auteur n’a rien à voir avec cela, mais est très plausible historiquement parmi les chrétiens, expliquant des centaines de millions d’assassinats, avant confesse une fois vieillards mourants, « ça marche » pour aller au Paradis, selon cette interprétation incroyable, c’est atroce selon moi. Le principe de précaution, s’il était honnête (ce qu’il n’est pas, certes), devrait interdire cette religion, comme « encouragement aux atrocités, garanties pardonnées ».
– Page 43 : L’auteur dit que les chrétiens ne pouvaient pas user de violence ni opprimer leurs adversaires.
--> Non, les appels du Christ à tuer les incroyants ont produit directement l’Inquisition, les Croisades, le massacre des Amérindiens et Aborigènes, etc.
– Page 43 bis : L’auteur dit ne pas oublier les massacres commis, mais il garde espoir.
--> Non, ces dérives sont intégralement la faute de Jésus, ayant choisi de parler de manière non claire, interprétable de mille manières dont plein de variantes horribles, c’est mal pensé, ça ressemble à un naïf innocent ignorant tout du futur (au contraire de l’idée chrétienne Jésus = Dieu Tout Puissant). C’est peut-être le gros problème de ce livre (« oublier » ici le racisme de Jésus pro-Juif anti-Cananéenne, l’extermination approuvée des Cananéens, etc.) : le pasteur croit séduire le sceptique n’ayant pas lu les textes et leurs horreurs, en cachant ces horreurs, ne mentionnant que les côtés plutôt jolis. Ce n’est pas de la raison mais de la tromperie malhonnête, qui peut certes marcher, faussement séduire. Une fois « conquis » par la promesse de Paradis, l’interlocuteur gobera les à-côtés horribles, c’est une machination antirationnelle, une entreprise de lavage de cerveau, ai-je l’impression.
– Pages 47-48 : L’auteur prétend que le mal dit par certains, paraissant incompréhensible, serait justifié aux yeux de Dieu pour améliorer les individus en question.
--> Non, quand un violeur martyrise et tue un bébé, celui-ci ne fera que souffrir et ce sacrifice semble du mépris traitant un humain en pion négligeable, martyrisable en s’en contre-fichant, je suis choqué. Par ailleurs, si Dieu n’existait pas, cette prétendue incompréhensibilité évacuerait toutes les contradictions explicites, c’est pratique ! mais louche, voire malhonnête. Enfin, si Dieu s’assume comme incompréhensible, pourquoi Jésus a-t-il tant parlé, au lieu de bouger les montagnes et dire qu’il mourrait volontairement pour sauver l’humanité ? C’est tout le contraire du texte des Evangiles, avec « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ?? ». Ce n’est pas cohérent directement, et il faut un édifice tordu pour se donner raison, ce n’est nullement convaincant (face au scepticisme).
– Page 49 : L’injustice du monde, selon l’auteur, est une preuve de l’existence de Dieu car la notion d’injustice vient de Dieu et non de la nature, cruelle par principe (broyant le faible darwinnement).
--> Non, l’enfant sauvage (élevé par des animaux) a été décrit expérimentalement comme sensible à l’injustice (refus de récompense habituelle d’un exercice réussi, par exemple, et ce même comportement se retrouve chez les chats, singes, etc.), alors qu’il n’a aucune information lui inculquant l’idée de Dieu, et ne l’a pas inventée tout seul. Par ailleurs, la logique altruiste ou pro-gentillesse n’a aucun besoin de Dieu. Au contraire, le cruel Dieu biblique est davantage choquant que source d’inspiration. Idem pour Jésus raciste et appelant au meurtre. Cela choque l’athée bien plus que cela ne justifie la morale (et la logique chrétienne de promettre le Paradis personnel semble flatter l’égoïsme). Autre erreur grave : le monstre n’aurait pour culpabilité que de ne pas croire en ce Dieu-là, la justice laïque serait insensée. Je ne suis pas d’accord (et c’est célèbre : un prêtre pédophile, que l’Eglise dit pardonné par Dieu – c’est affirmé invérifiablement, facile ! – peut être puni par la justice non religieuse, ce n’est pas absurde du tout mais parfaitement équitable). Et même, si le Dieu des Ecritures existait, il serait condamnable comme Hitler pour génocide, avec son Déluge, pire encore que la Shoah. Enfin, prétendre qu’une morale athée (ou polythéiste) est impossible, donc en pays communiste par exemple (ou tribu amazonienne jamais rencontrée par l’homme blanc), est incroyable de suffisance, erronée. La vie en groupe conduit à des règles ou consensus, assurant le respect d’autrui et la bonne entente sans violence, même sans du tout se référer à la Bible, totalement inutile pour cela.
– Page 51 : L’auteur affirme « En Jésus-Christ, Dieu est venu connaître la souffrance sur terre et donner le chemin de la consolation, de l’espérance. »
--> Non, sachant qu’en tant que Tout Puissant Dieu pouvait supprimer la souffrance, c’est un sadique, faisant du mal pour être adoré narcissiquement. S’Il existait (si les Ecritures n’étaient pas des faux insultants), ce serait un immense salaud.
– Page 56-57 : La douleur servirait au bonheur post mortem, consolateur.
--> Non, ce n’est pas convaincant : ce serait entièrement affirmable ainsi (invérifiable) si c’était imaginaire. Or, dans ce genre, on peut faire un milliard de fois mieux que la Bible : promettre l’invérifiable sans appeler au meurtre, au racisme, à l’esclavage, à la misogynie, etc.
– Page 62 : Selon l’auteur, dire qu’il n’y a aucune vérité prétend être une vérité donc ne résout rien et n’invalide pas la prétention à la vérité.
--> Non, comme précédemment, l’auteur n’a pas compris le principe de doute « apparent actuel personnel », résistant mais sans prétention à un savoir universel. Bref, cet auteur ne surpasse pas le scepticisme, il l’ignore totalement, ou le cache car trop imparable, c’est moche.
– Page 64 : L’auteur croit parer l’accusation de rejet des incroyants en disant que toute communauté rejette les insoumis aux critères communs, et que les chrétiens ne sont pas contestables sur ce plan quand ils respectent les incroyants.
--> Non, ce ne sont pas des Chrétiens s’ils disent crotte à Jésus ayant dit que le mieux serait de tuer humainement les incroyants (les parents éloignant leurs enfants de Dieu, selon 2 Evangiles, « ceux par qui arrive le scandale » selon un 3e Evangile).
– Pages 65-70 : L’auteur trouve argument dans le fait que le christianisme n’est pas resté confiné au Moyen-Orient mais est devenu majeur dans le monde entier dont l’Amérique, ce qui prouve la puissance de son contenu, facteur de réussite universelle.
--> Non, aux Philippines comme en Amérique et Océanie, la conversion au christianisme s’est faite en massacrant les incroyants. C’est horrible et pas du tout magnifique.
– Page 80 : Comme le communisme sans Dieu a été aussi violent que les religions, l’auteur juge que ce n’est pas la religion qui crée la violence.
--> Non, les textes sacrés contiennent des appels explicites à la violence tueuse, « Le Capital » aussi, cela a généré deux groupes de monstres, pas des innocents du tout. Les livres que j’ai écrits moi ne contiennent aucun appel au meurtre réel (il y a hyper rarement des gens imaginaires tués, accidentellement ou en self-défense, ce n’est pas une approbation de meurtre actif et effectif).
– Page 81 : L’auteur affirme que Jésus était fanatiquement humble, sensible, aimant, compatissant, indulgent, compréhensif.
--> Non, quand il exige que l’accès à Dieu passe par lui ce n’est pas humble, quand il rejette la Cananéenne car mal née ce n’est ni aimant ni indulgent ni compréhensif etc. quand il appelle à tuer les parents éloignant leurs enfants de Dieu, il est le contraire d’indulgent et compréhensif, etc. Mais en cachant les passages prouvant qu’il se trompe, hop l’auteur fait illusion auprès des lecteurs ignares.
– Page 84 : L’auteur dit que l’Eglise a participé à opprimer le peuple mais la Bible donne elle-même des outils pour condamner cela.
--> Non, dire tout et son contraire n’est pas admirable mais coupable.
– Page 85 : Selon l’auteur, accuser l’Eglise de péché, ça vient de la foi chrétienne et de nulle part ailleurs, ce qui prouve que cette foi est le bien même et non un mal.
--> Non, quand le Bouddha et d’autres Asiatiques, des siècles avant Jésus-Chrsit, parlaient d’aider et partager, ça n’avait aucun rapport avec la foi de l’Eglise. Aucun besoin d’employer le vocable religieux de « péché » pour condamner. Que l’auteur soit inculte ne l’autorise pas à attribuer à sa chapelle tout ce qu’il y a de bien partout (enfin, libre à lui de le penser par erreur, mais ça ne mérite pas publication prenant la place des gens ayant plus solide à dire).
– Page 85 bis : L’auteur affirme que l’altruisme est d’origine chrétienne, ainsi que les valeurs d’humilité, de paix, de modestie, de respect égal pour tous.
--> Non, c’est démenti par les mots xénophobes de Jésus envers la Cananéenne ou appelant à tuer humainement les parents éloignant leurs enfants de Dieu. Ou bien ce pasteur n’a pas lu les Evangiles, ce qui serait un comble, ou bien il ment de manière éhontée, cachant ce qui n’est pas avouable.
– Page 86 : L’auteur dit que si des horreurs ont été commises au nom de l’Eglise, c’est que les principes de l’Evangile n’ont en fait pas été suivis.
--> Non, Jésus a appelé au meurtre de ceux éloignant leurs enfants de Dieu donc de lui-même, et de ceux par qui arrive le scandale, justifiant tous les massacres de peuples lointains et de prétendus hérétiques. Ce pasteur ment, n’effectuant que la lecture partielle qui l’arrange pour prétendre (faussement) à la vertu. En fait, Jésus a dit un peu tout et son contraire, l’ensemble ne vaut rien.
– Page 87 : L’auteur dit que l’esclavage a certes été pratiqué par tous avec complicité chrétienne autrefois, mais ce sont des chrétiens qui l’ont aboli.
--> Cette abolition ne respectait pas la Bible prétendue sacrée (horrible selon moi), donc c’était incohérent. De même Jésus n’énonce rigoureusement aucune objection à l’esclavage d’un surendetté et ses enfants, leurs descendants, sauf si ce surendetté a lui-même gracié des esclaves. Les abolitionnistes reconnaissaient donc implicitement l’horreur de leur source, sans le dire pour ne pas perdre leurs adeptes. Ce mensonge calculé est affligeant, pas du tout grandiose.
– Pages 88-89 : L’auteur insiste pour dire que les luttes pour les droits civiques des Afro-Américains ont été religieuses chrétiennes.
--> Non, c’est oublier le racisme de Jésus dans l’épisode de la Cananéenne, traitant la Cananéenne de chienne puisque non-juive (il aurait pu pareillement traiter une Noire de guenon puisque non-Blanche, c’est du même ordre, ne choquant que moi apparemment). C’est oublier aussi l’Ancien Testament biblique ayant prôné l’esclavage/massacre des goys cananéens par les Hébreux/Juifs, sans que Jésus ne démente la légitimité de cela en rien. C’est pleinement dans cette lignée, citant mot à mot les textes sacrés, que les Protestants conquérant les USA et se disant « les nouvelles tribus d’Israël » ont massacré, traîné en esclavage, les prétendus « chiens (et singes) ».
– Page 89 : De même, l’auteur affirme que la fin de l’apartheid sans bain de sang vengeur est entièrement imputable aux responsables chrétiens.
--> Non, la Bible n’était pas un guide en ce sens : elle affirme tout et son contraire. L’Afrique du Sud avait été conquise par les Protestants néerlandais, français etc. affirmant religieusement que c’était leur Terre Promise (par Dieu) à eux. Les Protestants anglo-saxons ont fait pareil avec l’Amérique du Nord. Les catholiques aussi, avec l’Amérique du Sud, l’Algérie, etc. Pour prétendre guider dans une bonne direction, il faut être clair et univoque, pas donner des armes aux deux camps se massacrant, et aux pacifistes éventuellement massacrés par ces deux camps.
– Page 90 : L’auteur dit que des célébrités chrétiennes se sont battues héroïquement contre les violations des Droits de l’Homme.
--> Non, ce n’est nullement un principe moral systématique mais une alliance ponctuelle très suspecte : les célébrités chrétiennes de France approuvent la loi Gayssot violant la liberté d’expression des Droits de l’Homme, approuvent la loi anti-tchador violant la liberté d’habillement religieux des Droits de l’Homme, etc. Aux USA, je connais moins la situation, mais je pense que pareillement les chrétiens ne se sont pas opposés au maccarthisme, chasse aux sorcières contre tous les suspects de sympathies communistes (donc athées), en violation de la liberté d’opinion des Droits de l’Homme. Alors… quelques exemples ici ou là, contredits par ailleurs, ne valent en rien preuve indéniable.
– Page 98 : L’auteur dit que si nous sommes choqués que Dieu juge, tue, torture, cela vient de l’impulsion de notre culture, quand d’autres cultures approuvent de tels actes en condamnant autre chose, toutes les cultures étant imparfaites.
--> Non, avec mes critères moraux, ce Dieu est un salaud, et je ne vois pas ce que mes bases morales ont d’imparfaites au sujet des autres humains (je suis moins à l’aise vis-à-vis des animaux mangés humainement, mais les antispécistes végans eux-mêmes écrasent les moustiques donc semblent peu crédibles). Par ailleurs, pour prendre au sérieux d’autres moralités prétendues (dans un sous-groupe d’autrui), il faudrait commencer par démontrer l’existence d’autrui, ce qui n’est pas fait (le dogme chrétien ne se pose même pas la question, ayant comme 12-14 ans d’âge mental).
– Page 99 : L’auteur, citant la Bible, affirme que la colère de Dieu vient de son amour en tout.
--> Non, l’amour colérique punitif et tueur (Déluge) ne me semble en rien un geste d’amour mais un comportement caractériel abominable, total contraire de l’amour (adorateur, respectueux, voulant le bonheur de l’autre avant le sien propre). Enfin, même si ce n’est pas l’amour romantique mais « l’amour » filial, parfois obligé à un peu de sévérité, la colère est un emportement regrettable (mieux valant la persuasion douce, super facile pour un Tout Puissant), et la petite punition éventuelle vise à diriger dans la bonne direction, sans aucunement pouvoir déboucher sur un infanticide, horrible échec, anti-amour atroce (d’exaspération disjonctée, de pauvre minable ne se contrôlant pas correctement).
– Page 99 bis : L’auteur cite Psaumes 145.17-20 : « L’Eternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants ? »
--> Non, Jésus a dit l’exact contraire : « Aimez vos ennemis, si vous n’aimez que vos amis quel mérite avez-vous ? ». C’est contradictoire, à moins que Dieu pratique la pseudo-logique affreuse « faites ce que je dis, pas ce que je fais », comme les aristocrates « bossez dur et vivez misérablement, pour financer mon luxe oisif, ouais ! ». Ce serait un monstre horrible d’immoralité. Enfin, ce ne serait qu’une confirmation, parce qu’il y a des précédents dans la Bible : condamner à mort les mangeurs de la pomme interdite (et leurs enfants !) car réservée à Dieu, détruire la Tour de Babel car l’humanité unie devenait presque aussi efficace que Dieu... Par ailleurs, le mot « méchants » semble très mal traduit, car un athée peut être gentil (pas méchant) de comportement et un croyant peut être méchant de comportement. Se focaliser démentiellement sur l’adoration de Dieu me choque, comme les Islamistes égorgeurs, persuadés de gagner le Paradis car ils prient le Ciel 5 fois par jour et accomplissent tous les rites d’adoration céleste, entre deux massacres d’humains, même bébés innocents (c’était pareil pour les Chrétiens bombardant Dresde ou Hiroshima en étant bénis par l’aumônier chrétien des armées ou pasteur étasunien).
– Page 101 : L’auteur dit que l’opium du peuple, c’est d’affirmer impunis nos crimes pas vus, et que renier Dieu c’est la violence nazie ou communiste alors que le christianisme c’est la paix.
--> Non, les massacres d’Amérique, Australie, Philippines, etc. ont été commis par des chrétiens attaquant en guerre de conquête (pour s’accaparer la prétendue Terre Promise en massacrant toute objection), et les nazis étaient chrétiens (préférés par le Pape de l’époque aux communistes athées). Certes, le communisme athée a massacré aussi, mais ça n’innocente en rien les chrétiens. Les athées non communistes n’ont massacré personne à ma connaissance. L’amalgame est malhonnête, contraire de la Raison affirmée.
– Page 102 : L’auteur affirme que Dieu est la source de tout ce qui est bon.
--> Non, d’après la Genèse, Dieu est à la source d’absolument tout, horreurs et diable compris. Inversement, quand un athée fait preuve de générosité désintéressée, ça se fait sans Dieu, voire en reniant explicitement Dieu. Et s’il est affirmé (invérifiablement) que c’est Dieu qui est derrière, tirant toutes les ficelles, ça dément totalement les requêtes d’adorer Dieu [confirmées dans un chapitre ultérieur], et Dieu serait l’auteur de la Shoah, de l’extermination Khmer Rouge et rwandaise, etc. quelle horrible monstre !
– Page 102 bis : L’auteur emploie des mots étonnants : « Puisque nous avons été créés à l’origine pour être dans la présence de Dieu ».
--> Non, les Incas ou Dakotas n’ayant jamais entendu parler du Dieu biblique démentent totalement cette légende. C’est une fable locale mal prétendue universelle.
– Pages 102-103 : L’auteur prétend que « les flammes de l’Enfer » ne sont pas une torture sadique de la part de Dieu mais une expression imagée pour dire que la vie continue dans ce cas sans Paradis, avec les horreurs d’une vie égocentrique.
--> Non, si ça avait été présenté ainsi au Moyen-Age, l’Eglise n’aurait pas dominé, alors que le mensonge imagé (terroriste) a régné avec efficacité, pouvoir, richesse… De même dans les colonies africaines et autres, les missionnaires n’auraient guère eu de succès sans leur bâton invérifiable. Par ailleurs, côté carotte invérifiable, c’est bien plus égoïste intéressé que la bonté athée, parfois rencontrée (parmi les Médecins sans Frontières, ce que je voulais devenir à 15 ans et demi). [Objection à corriger au vu d’un chapitre ultérieur : contrairement aux catholiques, ce pasteur protestant, peut-être un peu spécial, déclare que ceux voulant aller au Paradis en seront privés par principe puisque pensant à eux-mêmes au lieu de servir Dieu. Cette exigence difficile pare peut-être une de mes objections mais n’aurait eu aucun succès je pense auprès des analphabètes du Moyen-Age et des colonies].
– Page 104 : L’auteur dit que les centres d’intérêt autres que Dieu sont une drogue addictive qui sera indispensable pour être heureux.
--> Non, la criminalisation des drogues fait que ceci vaut condamnation, alors qu’il y a des addictions religieuses aussi, à la prière, à la répétition infinie de phrases religieuses apprises (et souvent incomprises à l’époque de la messe en latin).
– Page 105 : L’auteur affirme que la légende de l’enfer comme abîme enflammé « est une déformation de la réalité ».
--> Non, ce croyant n’est pas en position d’affirmer que son rêve à lui est la réalité indéniable. Alors que le concept même de Réalité est douteux, même pour le monde apparemment matériel : peut-être onirique si je rêve/cauchemarde.
– Pages 104-105 : L’auteur dit que l’accès à l’Enfer ou au Paradis, c’est qu’au bout de la vie, Dieu demande aux individus de choisir entre sa grandeur à Lui ou la satisfaction de leur ego humain, les premiers connaissent le bonheur éternel et les autres : des tourments infinis.
--> Non, ça signifierait que le conquistador ayant massacré dix mille Amérindiens désarmés, dont cent bébés, irait au Paradis s’il répondait à Dieu qu’il L’adore (et ce qui me surprend : même s’il a envoyé promener le prêtre venant le confesser sur son lit de mort, le choix semblant postérieur à la mort). Je ne crois pas une seconde à cette horreur. Et en quoi ce scénario délirant (pas spécialement raconté par Jésus) est-il rationnel alors que rien de rien ne prouve la vie de chacun après la mort ? En tout cas, le pardon de tout (facteur d’immense succès) est criminogène ici-bas. Par ailleurs, ça ressemble au lavage de cerveau dans « Le Meilleur des Mondes » créant des décérébrés qui sont dit heureux, sans plu’ d’intelligence critique. Ici, ce serait de l’adoration envers leur créateur sans songer aux horreurs qu’Il a commises. C’était l’idéal de Hitler, Staline, Pol-Pot, les Inquisiteurs etc. annonçant le bonheur aux moutons soumis et l’enfer aux récalcitrants argumentés, c’est monstrueux.
– Page 108 : Selon l’auteur, les gens qui disent que Dieu d’amour ne peut pas exister ne peuvent pas tirer cette idée de « Dieu d’amour » de la marche du monde, donc cette idée vient de la Bible, ce qui prouve sa crédibilité.
--> Non, je suis effaré par cet argumentaire. C’est exactement comme « les gens qui disent que Superman fort comme mille humains ne peut pas exister ne peuvent pas tirer cette idée de ʺSuperman fort comme mille humainsʺ de la marche du monde, donc cette idée vient des ʺAventures de Supermanʺ en bande dessinée, ce qui prouve leur crédibilité. » Mais non, ce n’est pas un raisonnement rationnel, ça, c’est une idiotie totale ! Enfin, sur le fond de la question, je suis en désaccord aussi : la Bible parle d’un Dieu d’amour Tout Puissant, or la marche du monde contredit cela, cette contradiction invalide au lieu de confirmer valide l’un des pans (l’idée de Dieu Tout Puissant).
– Page 108 bis : L’auteur dit non crédible l’idée d’un Dieu à la fois aimant et ne condamnant pas, car fondée sur aucun texte historique ou religieux.
--> Non, affirmer cela est présupposer (de manière non convaincante) que l’Histoire ancienne contient la Vérité, en s’interdisant d’inventer mieux. C’est un choix, un point de vue, une opinion sans imagination personnelle. Une fois de plus, ce n’est pas de la raison (individuelle) mais de la tradition (gobée comme un mouton passif).
– Page 110 : L’auteur affronte l’idée que la science dément les miracles donc la religion.
--> Non, ce n’est pas la science mais le scientisme qui est ici combattu. La science prendrait en compte les éléments contredisant les prétendues lois, ainsi invalidées (très normalement puisque les lois retenues sont des théories en instance de réfutation expérimentale, seuls les scientistes prétendant qu’elles constituent la seule vérité, assurée et indéniable – les auteurs étasuniens sont handicapés sur ce sujet car scientifique se dit là-bas scientist, ne percevant pas la distinction, nos scientistes étant peut-être dits fanatic scientists). Par ailleurs, la religion est bien moins solide face au scepticisme non matérialiste, qui envisage les miracles comme modalité du n’importe-quoi (mais un Dieu tout puissant qui ne fait rien contre le Mal serait un salaud, ou un délire imaginaire, ou un rêveur endormi faisant n’importe quoi n’importe comment).
– Page 116 : L’auteur affirme que la morale ne peut pas être expliquée par des réactions chimiques dans les cerveaux, de la façon dont les athées prétendent tout expliquer.
--> Non, erreur : le principe scientiste inclut la biochimie mais aussi les « sciences » humaines comme la psychologie qui blablate à propos de la morale et de n’importe quoi. A mon avis, la complexité en question ne donne raison ni aux scientistes ni aux religieux. Je ne suis pas convaincu, de toute façon, que ce constat nécessite une « explication » (si c’est un rêve, c’est une fantaisie temporaire du moi qui rêve, inaccessible).
– Page 121 : L’auteur affirme que Jésus n’impressionne pas en faisant le mal mais en guérissant le mal.
--> Non, il appelle au meurtre humain des incroyants, ce qui est du terrorisme, du mal selon moi. Et il annonce pareillement aux villes refusant de le recevoir qu’elles seront bombardées/brûlées/rasées/massacrées bébés compris comme Sodome et Gomorrhe dans l’Ancien Testament, dont il approuve donc le traitement exterminateur ! Ça confirme que ce pasteur cache ce qui dans ses textes vénérés va à l’encontre de ce qu’il veut dire. Là, où est « la raison » (annoncée dans le titre général) ? Par ailleurs, si Dieu est tout puissant, c’est lui qui génère les maladies et souffrances que guérit Jésus (d’après le récit légendaire), et si Jésus = Dieu, c’est mal et pas bien : un professeur ou père qui torturerait physiquement un enfant avant de lui donner un médicament anti-douleur (en exigeant adoration en retour) ne serait pas un bienfaiteur magnifique mais un monstre aberrant.
– Page 128 : L’auteur affirme prouver que les Evangiles sont véridiques car, bien qu’écrit environ 60 ans après la résurrection de Jésus, ils mentionnent des témoins sans doute encore vivants.
--> Non, je ne crois pas à la datation des Evangiles, ni à la désignation actuelle « 2019 ans après Jésus-Christ », je n’en sais rien de rien. Je ne serais pas surpris s’ils avaient été écrits 200 ans après la mort de Jésus-Christ ou aujourd’hui si je rêve.
– Page 129 : L’auteur affirme prouver que les Evangiles apocryphes sont des faux, en citant de prétendus experts disant comme ça.
--> Non, le principe d’autorité est nul en rationalité, c’est un abus d’autorité, un appel à la croyance. Si le statut d’expert a été conféré par des croyants, il est simplement automatique (presque) que leurs experts aillent dans leur sens (sauf cas suicidaire, sciant la branche sur laquelle il est assis).
– Page 130 : L’auteur date tel texte sacré « selon tous les historiens » et lit son contenu comme vérité indéniable.
--> Non, je ne crois en rien que les historiens (et autres « maîtres en sciences humaines ») disent le vrai indéniable. Les historiens affirment sans montrer leurs démonstrations, leurs parades de toutes objections. Et le contenu des textes religieux, même bien datés, peut être légende ou propagande plutôt que témoignage. [L’auteur le rediscutera plus loin, mais toujours sans me convaincre].
– Pages131-132 : L’auteur affirme que, puisque certains passages des Evangiles ne sont pas probants au maximum pour les valeurs de l’époque, alors ça prouve la véracité de ces détails. Personne n’aurait inventé une telle histoire.
--> Non, je connais le contrexemple des aventures de Tintin et Milou, où le scientifique détenteur du savoir est le petit moche distrait confus « Professeur Tournesol », très loin des standards de perfection actuels, mais : que ce personnage peu admirable y incarne la Science ne prouve en rien que ce personnage est totalement vrai. C’est seulement une caricature maximisant des petits défauts chez tel ou tel, pour faire sourire ou commenter. Inversement, une légende fantaisiste peut employer plein de détails (ou conversations) improbables pour faire « original », ou même « faire (faussement) vrai » en imaginant le raisonnement ici tenu par l’auteur. Considérer que les gens de l’Antiquité étaient des ânes incapables de calcul complexe parait justement erroné quand on lit l’Evangile prétendu vieux de presque 2000 ans : loin d’une vie sommaire, les interlocuteurs de Jésus comprennent l’enrichissement par plus-value supérieure aux intérêts bancaires sur les placements financiers, des gens comme ça sont pleinement capables d’inventer un truc crédible par artifice calculé.
– Page 133 : L’auteur affirme que le réalisme des Evangiles est incompatible avec le style des écrits légendaires du premier siècle. La seule explication selon l’auteur est qu’il s’agit de reportages véridiques.
--> Non, une autre explication est qu’il s’agit d’un essai atypique. Ainsi, parmi les musiques contemporaines, un « artiste » anormal tapant avec trois cuillères en bois sur une casserole peut déclamer qu’il est martien venu sauver la Terre d’un bolide spatial exterminateur dans un grand nuage de prout. Conclure « c’est tellement atypique (différent des ouvrages de science-fiction habituels) que c’est forcément vrai » constitue une erreur naïve ou idiote, pas un triomphe de la rationalité, non pas du tout. Par ailleurs, je ne suis pas sûr personnellement qu’ait existé le prétendu 1er siècle en question, alors ce qu’affirment de prétendus spécialistes de ce siècle ne me convint pas : ils n’ont aucun autre argument que leur autorité (acquise par diplôme de récitation-jonglage ?), que je récuse.
– Page 134 : L’auteur dit que les Evangiles contiennent ce que les psychologues classent en « comptes-rendus de souvenirs », ce qui prouve (donne « toutes raisons de croire en ») leur véracité.
--> Non, la sagesse sceptique n’a nullement été envisagée, écartée, ici les croyants religieux s’adressent aux croyants scientistes persuadés que la psychologie est une science indéniable. Par ailleurs, démêler « les inventions ressemblant à des souvenirs » et « les souvenirs véridiques » s’avère une tâche infiniment ardue, peut-être impossible. Plusieurs scandales ont ainsi éclaté dans le monde, une mode d’hypnose faisant énoncer quantité de viols incestueux par de prétendues victimes, avec procès et condamnations, puis contre-expertises et révisions, relâchement des condamnés à tort, avec immenses dommages et intérêts. Les psychologues réalistes se sont couverts de ridicule dans ces affaires, graves pour les personnes concernées. Mais pas comprises par l’auteur, ou sciemment « oubliées » pour se construire un argumentaire (menteur).
– Pages 136-137 : L’auteur dit que quand la Bible approuvait l’esclavage, c’était en un autre sens que plus tard : c’était presque la notion d’employeur (de compétences).
--> Non, ça ne me semble pas crédible : dans un Evangile, un surendetté est « condamné » à l’esclavage, avec ses enfants. Si c’était une condition d’employé, ce ne serait pas une condamnation, et les enfants n’ayant pas encore de compétences ne seraient pas concernés.
– Pages 138-139 : L’auteur dit que si certains passages de la Bible nous choquent, ce ne sont pas les mêmes que ceux qui choquaient nos ancêtres ou ceux qui choqueront nos descendants. Donc, selon lui, nous n’avons pas raison maintenant contre la Bible, c’est la Bible qui a raison contre les diverses époques.
--> Non, je ne suis pas d’accord. Le passé me semble un racontar et le futur : un inconnu. Si la Bible actuellement me choque, elle me choque et c’est tout. Lui conférer une supériorité intrinsèque est un choix, mais pas le mien, et pas spécialement rationnel.
– Page 139 : L’auteur dit qu’il ne faut pas rejeter la Bible pour des détails annexes quand l’important est l’essentiel : la résurrection de Jésus. Ce rejet serait illogique (selon lui).
--> Non : même les détails sont dits « parole d’Evangile », au sens de « c’est totalement indéniable » (pour les croyants, gendarmés par les autorités religieuses, du moins dans le monde catholique). Renier ce qui est « dit au nom du sacré incontestable », c’est tout casser, y compris la résurrection de Jésus, dont on n’a pas été témoin. Si Dieu Tout Puissant existait, il pourrait super-facilement le prouver à chacun d’entre nous, ce n’est que s’Il n’existe pas qu’il faut se reporter à de très vieux livres difficiles, truffés de contradictions, et avec des milliers d’interprétations divergentes.
– Page 140 : L’auteur condamne qu’on élimine de la Bible tout ce qui offense notre sensibilité pour ne garder que ce qui nous va. Ça donne un Dieu imaginaire, non vrai. Que Dieu nous choque en imposant Son autorité est donc la condition requise pour que la relation personnelle avec Dieu puisse exister.
--> Non, ça marcherait tout pareil avec un Dieu fictif inventé par nos ancêtres à valeurs nous choquant maintenant (esclavage, indigénat, racisme, misogynie, etc.) Ça ne prouve en rien que ce n’est pas un conte périmé. Sinon, pourquoi l’auteur n’adhère pas à la religion aztèque ou maya, exigeant plein de sacrifices humains nous choquant mais qui prétendraient pareillement que ce choc prouve la véracité des dieux en question ?
– Page 146 : L’auteur condamne le rationalisme absolu (exigeant preuve de Dieu) qui est dit-il basé sur la logique ou l’expérience des sens.
--> Non : l’expérience apparente des sens est douteuse rationnellement, tant qu’est interdite l’hypothèse du rêve, anti-logiquement.
– Page 149 : L’auteur estime que s’il existe un Dieu, il y a un univers avec des lois scientifiques, des êtres humains dotés de conscience et sens moral, alors que la théorie sans Dieu ne nous conduit pas à nous attendre à ces choses qui sont, donc la croyance en Dieu est plus raisonnable.
--> Non, prétendre que ce qui est constaté vient de Dieu ne rend pas plus probable cette hypothèse que « c’est comme ça et c’est tout ». Si je suis en train de rêver, toutes les fantaisies hyper particulières sont aussi assez normales, et ça ne vient pas forcément de Dieu.
– Page 151 : L’auteur dit que nous avons un profond besoin de connaître le but de notre monde et que la religion est la meilleure explication disponible.
--> Non, les athées voient là de fausses questions enfantines demandant à être rassurés, même par de fausses réponses. Ça ne prouve en rien que ce bla-bla répondant à la demande soit vrai. Les parents sont habitués à répondre à certains « pourquoi » un peu n’importe comment avant de faire taire ces pourquoi : pourquoi le monde existe ? pourquoi Dieu existe ? Pourquoi le créateur de Dieu est-il Dieu ? Pourquoi Dieu n’a pas été créé ? Pourquoi « c’est comme ça et puis c’est tout » ?... Avec ou sans Dieu, la situation est assez similaire, finalement, sans différence qualitative majeure.
– Page 151 bis : L’auteur estime que la vie est une pièce de théâtre où Dieu est le dramaturge ayant tout écrit et nous sommes les personnages.
--> Non, les personnages de théâtre récitent par cœur sans liberté de choix, sans punition de choix particuliers, et en ayant choisi ce rôle si on parle des acteurs (faisant autre chose avant et après la pièce). Le parallèle n’est pas convaincant du tout. Enfin, avec l’hypothèse du rêve et la convention « appelons Dieu le moi qui rêve », en un sens les choix apparents d’autrui sont fictifs et téléguidés par l’imagination de Dieu (comme écrivant un livre), mais le moi vécu reste libre de réagir d’une façon ou d’une autre (voire de partiellement diriger les événements, de manière peu claire), semble-t-il, et cette hypothèse du rêve n’est qu’une hypothèse, en rien une vérité prouvée en invalidant toutes les alternatives envisageables.
– Page 156 : L’auteur parle de la réalité de Dieu, avec de nombreux indices.
--> Non, l’hypothèse de mon rêve n’a pas été écartée donc qu’il y ait une réalité (non onirique mienne) est douteux (Dieu compris, entre autres choses simplement, et même encore moins solidement que le monde apparemment matériel ou cauchemardé tel). Le mot d’indices est aussi ambigu : de prétendus indices peuvent, via bla-bla, conduire à plein d’interprétations disjointes, pas spécialement convaincantes.
– Page 156 bis : L’auteur dit qu’il n’y a pas de preuve de l’existence de Dieu qui soit susceptible de convaincre toutes les personnes rationnelles, il s’agit plutôt d’indices.
--> Non, un Tout Puissant vraiment existant peut prouver aisément qu’Il existe à tous les matérialistes athées, il suffit qu’Il se laisse mettre au défi matériel, en remportant ce défi. Ou il peut dire « je vais dans quatre secondes, inverser ces deux montagnes-là, un-deux-trois-quatre, hop c’est fait, impossiblement sur le plan matériel donc J’existe surnaturellement ». En rêverie comme créateur du monde, je l’ai fait plusieurs fois, facile, sans même être tout puissant, puisqu’incapable de dessiner joliment celle que j’aime par exemple, alors un vrai Tout Puissant peut encore plus facilement y parvenir. Il n’y a que… s’Il n’existe pas, qu’il faut interdire de le mettre au défi, puisque ça casserait tout au mensonge l’affirmant vrai. Ça ne prouve rien, un vrai Dieu pourrait avoir n’importe quelle fantaisie ou interdiction, selon Son bon vouloir, mais rationnellement, ça semble très suspect, pas convaincant du tout.
– Page 157 : L’auteur dit fascinante la question « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » (il a la réponse religieuse et estime que les athées n’ont aucune réponse).
--> Non, la supériorité par réponse descriptive aux pourquoi n’est pas convaincante. D’autres fois, ce sont les matérialistes athées qui l’emportent à ce « jeu » artificiel. Si au vu des 10 commandements, on demande pourquoi Dieu dit qu’il est un dieu jaloux alors qu’il n’y a parait-il qu’un seul Dieu, les croyants sont bien à la peine et doivent ahaner quelque chose comme « Ben il a dit comme ça et puis c’est tout », alors que les athées anticléricaux ont une explication bien plus convaincante : « initialement, Yahvé était le dieu tribal de la tribu hébraïque, comme la plupart des tribus prétendaient avoir un dieu protecteur les favorisant spécialement, puis avec intolérance totale vis-à-vis des autres, il a été clamé que c’était le seul vrai dieu donc universel, mais en connaissant très bien les autres dieux méprisés, dévalorisés ». Dans la concurrence entre les pourquoi, entre les bla-bla explicatifs, il n’y a pas une nette supériorité « fascinante » pour les croyants bibliques. En ce qui me concerne, je considère illégitime ou sans intérêt la plupart de ces questions pourquoi, celui qui « rêve ce monde peut-être » semblant inaccessible et faisant ce qu’il veut (ou ce qu’il fait, dépassé par ce qu’il produit involontairement), que je m’en préoccupe ou pas.
– Page 157 bis : L’auteur cite que nous sommes arrivés à la conclusion que l’Univers a une origine en un point infinitésimal, le Big Bang, et comme il ne peut pas se créer lui-même, cela implique que quelqu’un en dehors de la nature l’a commencé.
--> Non, le Big Bang est une théorie, pas une vérité indéniable. Selon ce que j’ai lu de cette théorie, ce n’était pas en un point infinitésimal mais un infiniment grand, grandissant encore depuis (comme le nombre infini des multiples de mille grandit quand on passe aux multiples de 100, etc. et monodécimaux, bidécimant etc.). Le pasteur incompétent mathématiquement n’en a peut-être pas idée, mais ça ne l’autorise pas à donner des leçons. Et il n’est pas prétendu certain qu’il n’y avait rien avant, seulement que les lois antérieures ne sont pas accessibles (dans la sous-théorie Big-Bang = Big Crunch d’univers antérieur se rétractant jusqu’à exploser à nouveau). Et pareil : on pourrait dire que, même surnaturel, Dieu n’a pas pu se créer tout seul, donc Dieu a été créé par quelqu’un d’autre, dans une autre dimension, etc. (comme le rêveur éventuel de ce monde a pu être créé par ses parents, créés par leurs parents, créés par Dieu ou en remontant à l’infini). C’est du bla-bla, pas de la rationalité convainquant n’importe qui. Ça plait aux croyants, ou ça peut faire illusion aux crédules impressionnés par les prétendus savants. Si l’hypothèse du rêve est juste, ce monde ne remonte pas du tout au Big Bang mais au début de ce rêve, et soit je (le moi qui rêve) suis Dieu, soit je suis un rêveur parmi d’autres, et peut-être dans un monde matériel.
– Page 157 encore : L’auteur dit que tout ce que nous connaissons de ce monde est conditionnel donc l’Univers doit dépendre de quelque chose en dehors de lui, un être surnaturel qui existe de lui-même.
--> Non, ce n’est qu’un modèle parmi d’autres. Je vois au moins trois alternatives. 1/ Les mondes enchainés : un monde conditionnel réinitialisé apparaitrait après un ancien, effacé, sans Dieu surnaturel. 2/ L’erreur inductive : il est possible qu’il y ait des phénomènes spontanés sans cause conditionnelle, trouver plein de causes ne garantit pas l’universalité « début compris ». Les énergies colossales proches du Big Bang, d’après ce modèle, n’ont aucun rapport avec notre expérience, et rien ne garantit que s’y appliquent les leçons de notre expérience présente. On ne sait rien des débuts. C’est comme en mathématiques : notre expérience primaire nous apprend que chaque nombre N a un nombre plus grand N+1, néanmoins l’enseignement secondaire parle d’infini sans que l’infini +1 fasse autre chose que l’infini (et ça ne veut pas du tout dire que l’infini est Tout Puissant capable de cuire les œufs au plat avec la force de la pensée ou quoi). 3/ Correction scientifique : le flou de la mécanique quantique dominant maintenant les sciences physiques périme peut-être la vision mécaniste localiste du 19e siècle, qui était proche de notre expérience pratique cause-effet mais a été abandonnée. 4/ Modèle du rêve : un créateur de monde « apparemment matériel » n’est pas forcément surnaturel, il peut être matériel temporairement en pause inventive ; la conclusion « créé de lui-même » peut être fausse.
– Page 158 : L’auteur affirme que, pour que la vie organique existe, il faut que plein de constantes de la physique soient dans une fourchette extrêmement serrée, et que toutes le soient en même temps n’est pas statistiquement un hasard.
--> Non, peut-être que plein d’autres combinaisons auraient pu produire d’autres formes de vie (avec silicium au lieu de carbone, onde au lieu de matière, etc.), chacune pouvant à tort s’affirmer la seule concevable. Autre contrexemple, quand un conducteur automobile fait un parcours de mille kilomètres (un million de mètres), qu’il ait un accident à tel mètre n’est pas à compter comme une chance sur un million donc miracle divin prouvé (non imputable au hasard donc forcément à un Dieu cruel accidenteur). Les stats ne disent absolument pas ça, elles ne font que tester l’hypothèse « hasard n’importe comment » et « ce qui s’est passé effectivement » est tellement ponctuel qu’il ne répond pas à ce modèle flou d’équiprobabilité. Les statistiques ne servent qu’à exclure des hypothèses a priori plausibles mais s’avérant finalement peu probables (Exemple : « est-ce un hasard que je mesure davantage que 180cm ? » pas « est-ce un hasard que je mesure 1,814317641cm ? » (dire « non, donc ça prouve l’existence de Dieu » est de la confusion mentale). Autre exemple : on prend un loto à un million de billes, et celle qui est piochée en premier est la numéro 317924, il y avait à cela une chance sur un million, oui, immensément moins que le seuil 5% des décisions classiques de significativité statistique, est-ce que cela signifie que Dieu a effectué ce choix ? Non, ça peut venir de la manœuvre d’un levier par un humain ou un singe, une pieuvre invertébrée même.
– Page 158 bis : L’auteur cite qu’il serait très difficile d’expliquer pourquoi l’univers était réglé de cette façon sans que ce soit le fait d’un Dieu.
--> Non, un « Dieu » implique une volonté ayant choisi, et rien ne conforte cette hypothèse du choix. Il y a des particularismes et il y avait d’autres possibilités imaginables, ça n’implique en rien qu’un Dieu avait toutes ces possibilités et a choisi dans un but particulier. La source du faux problème est l’exigence d’explication systématique (le « pourquoi » vu précédemment) qui remonte indéfiniment, absurdement dans tous les systèmes sauf à décréter, arbitrairement, « Dieu ne s’explique pas, Lui, Il est hors de ce monde » (Ça « marcherait » pareillement avec Mère Nature transcendante des légendes amérindiennes). C’est un artefact méthodologique, exigeant (de manière non convaincante) une explication à tout, et s’en dispensant (arbitrairement aussi) là où le dogme s’installe à la place. Ce n’est pas de la rationalité, non.
– Page 159 : L’auteur affirme parer l’argument « pas besoin de Dieu, car il y a une infinité d’Univers et nous sommes par hasard dans l’un d’eux » : il dit que si un joueur de poker se sert 20 fois sur 20 un carré d’as, ce n’est pas totalement-impossible par hasard mais il est plus raisonnable de penser qu’il triche.
--> Non, le cas du carré d’as très systématique est suspect en ceci que c’est l’optimum absolu (à son profit) pour le distributeur de cartes. Il y avait la même probabilité exactement qu’il y ait 20 fois un valet, un 9, un roi, un as, sans intérêt au jeu, et dans ce cas, le distributeur n’aurait pas été accusé de triche. Or ce monde ici n’est absolument pas l’optimum absolu : en m’imaginant Tout Puissant (via la rêverie), je fais un milliard de fois mieux. Pas besoin de boire/manger, pisser/chier, sentir mauvais, couper ongles/cheveux, avoir des douleurs, avoir des gens méchants ou violents, des travaux pénibles, de vieillir, de mourir, etc. Par ailleurs, si je rêve ce monde en étant endormi comme d’autres gens, il n’y a peut-être pas une infinité de mondes mais plusieurs, pilotés bizarrement, à moitié involontairement, sans qu’intervienne le hasard ni le bla-bla biblique. Là encore, l’auteur s’est opposé à des scientistes pas à des sceptiques, contrairement au titre du livre.
– Pages 160-161 : L’auteur dit que la science ne tient debout, avec ses « lois », que par induction (généralisation, y compris au futur inconnu) et que ce n’est pas valide logiquement, donc repose sur une foi, incompréhensible sans Dieu ordonnant tout.
--> Non, je désapprouve l’induction (généralisation abusive, illogique) et le scientisme associé, en tant qu’étant moi sceptique. Je n’ai donc pas besoin de l’hypothèse de Dieu. L’induction est un mode spontané, paresseux, animal (chien de Pavlov), de la pensée ou réaction spontanée, tendant à croire les habitudes durables, mais l’intelligence critique y voit un risque d’erreur, toujours possible et parfois avéré, les prétendues lois cachent un inconnu futur fondamental. Est-ce que le soleil se lèvera demain matin ? Je ne sais pas, je peux y croire (comme à Dieu) mais ce n’est pas un savoir.
– Pages 161-162 : L’auteur met encore en opposition scientisme matérialiste et religion pour préférer la religion, disant que sinon « beauté » et « amour » ne sont que des réactions biochimiques héritées de nos ancêtres ayant survécu grâce à cela.
--> Non, avec le modèle du rêve, il y a plein d’autres possibilités que celles de Dieu unique créateur de tout avec optimum humain aimé. Par ailleurs, il y a un raccourci abusif à passer directement de chimie à émotion, en ignorant l’immense domaine de la psychologie (ou psycho-bla-bla sans connaissance-savoir, mais prenant en compte l’histoire personnelle, l’éducation, les traumatismes subis, etc.). Je ne prétends pas que la psychologie soit une science (trouvant des lois prédictives) mais son domaine d’étude n’est pas nul. La raison pour laquelle la psychologie ne trouve pas de loi rejoint d’ailleurs une faute de l’auteur ici : il oublie les spécificités individuelles des émotions. Il classe la musique de Beethoven en objectivement belle mais moi je n’en aime que 1% ou 5% des morceaux, et les gens n’aimant pas du tout la musique classique : 0%. Ça change tout à son raisonnement de prétendu beau universel venant de Dieu, raisonnement invalidé par cette expérience des désaccords inter-individuels.
– Page 163 : L’auteur affirme que si nous avons faim, c’est que la nourriture existe, donc si nous avons faim de beauté et d’amour, au-delà du matériel, c’est qu’un désir inné au-delà du matériel existe. C’est un indice de la présence de Dieu.
--> Non, si je rêve le rêveur me donne des envies n’importe comment.
– Pages 163-168 : Un très long développement de l’auteur dénie la pseudo-démonstration « anti-indice » : des scientifiques (est-il écrit, des « scientistes » en fait, c’est mal traduit) affirment que la sélection naturelle a forgé notre cerveau de croyants interprétant mal/n’importe comment/de manière rassurante le fatras des choses ambiantes, ce qui est donc une interprétation artificielle pas une vérité. Et l’auteur contrattaque en disant que la rationalité et l’esprit scientifique ont été pareillement mis en nous par l’évolution donc seraient à renier par ce doute sans prétendre que triomphent « de fausses croyances paranoïdes contribuant plus efficacement à assurer notre survie que des croyances justes ».
--> Non, c’est une nouvelle confrontation avec les scientistes prétendant avoir raison en « expliquant » l’adversaire, sans aborder le point de vue sceptique (à la fois anti-religieux et anti-scientiste). Oui, on peut douter à la fois de la religion et de la biologie évolutionniste (et psychiatrie), ce qui ôte à l’auteur son pouvoir de prétendue réfutation.
– Pages 168-170 : L’auteur conclut que les gens préférant leurs anti-indices à ses indices à lui ne sont pas logiques puisqu’ils oublient de douter de leur raisonnement, ce qui est donc moins cohérent que sa croyance à lui.
--> Non, le plus logique en la matière est le doute total, vraiment sceptique, pas scientiste. En choisissant ses adversaires, l’auteur se donne raison facilement mais ce n’est pas honnête, et encore moins : rationnel.
– Pages 172-174 : L’auteur explique que les athées ne savent pas d’où viennent leurs convictions morales (donc les Droits de l’Homme), donc en fait ils savent qu’il y a un Dieu mais refoulent cette pensée.
--> Non, j’ai critiqué/démoli les Droits de l’Homme sur plein de points, ils ne correspondent pas entièrement à mes convictions morales. De même, trouver des sentiments beaux n’a aucun besoin de Dieu pour établir cela, un goût personnel suffit. Et, tout au contraire, la Bible est ultra-choquante selon ma morale, tout au contraire de la justifier. Les Droits de l’Homme ont d’ailleurs copié une des tares de la Bible en étant incohérents, affirmant un peu tout et son contraire (liberté de religion, même de religion contraire aux droits de l’homme, avec esclavage notamment).
– Pages 174-176 : L’auteur condamne le relativisme en disant que notre sens moral est absolu. Par exemple on condamne le génocide des Juifs par les nazis même si les Nazis jugeaient que selon eux c’était le bien.
--> Non, l’absolu me semble l’altruisme (sans besoin de Dieu) – les Nazis étaient moches en génocidant sans trouver légitime d’être eux pareillement génocidés (par les bombardiers alliés), là est l’inacceptable. Et l’auteur, condamnant le génocide des Juifs en approuvant le génocide des Amérindiens, illustre l’horreur de la prétendue morale biblique, immorale selon moi. Le traitement des Cananéens, tuant les bébés car « sale race », est une horreur affirmée bien sacré, ayant inspiré le traitement des Amérindiens d’où la fortune étasunienne, quelle atrocité ! Et ce type nous parle de morale ?! Ça me semble prouver le tort de la Bible et pas du tout sa Raison.
– Pages 176-177 : L’auteur prétend que la sélection naturelle aurait dû conduire au tribalisme or notre morale est généreuse envers les étrangers.
--> Non, la Bible est horriblement tribale pro-juive raciste ou pro-Israël xénophobe. Les élus nationalistes d’aujourd’hui (Trump, Bolsonaro, Horban, Le Pen, etc.) sont tribaux avec grand succès (et même tous les candidats à élection présidentielle française, chantant que les étrangers ont « le sang impur » et vénérant la constitution qui exige souveraineté de la France, et le passage à l’Europe ne les empêche pas de maudire les non-Européens pauvres, avec qui le partage est refusé, explicitement, même par la prétendue gauche partageuse depuis Michel Rocard). Effectivement, on peut contester les scientistes attribuant tout à la sélection naturelle mais ça ne dirige pas du tout vers la Bible automatiquement. Entre déisme et hypothèse du rêve, les alternatives sont nombreuses.
– Pages 177-179 : L’auteur répète que le relativisme moral ne tient pas debout car les droits de l’homme sont un choix culturel imposé au contraire du relativisme, de manière incohérente par les athées relativistes.
--> Non, j’ai invalidé la légitimité morale des Droits de l’Homme (et de la Bible), au simple nom de l’altruisme, qui est un vœu logique et moral à la fois. Oui, il n’y a pas n’importe quoi comme guide pour moi mais une intuition qui me fait rejeter les idoles des laïcs comme des religieux. Avec l’hypothèse du rêve, c’est très compréhensible, et ça s’oppose tant aux religieux bibliques qu’aux croyants matérialistes.
– Page 179 : L’auteur cherche à expliquer pourquoi les Droits de l’Homme sont universels pour tous, sa seule explication étant qu’ils viennent de Dieu.
--> Non, j’ai écrit une lourde critique des Droits de l’Homme, faussement prétendus universels (ou ils le sont dictatorialement, imposés par la force armée/carcérale avec force argumentaire nulle). Plein d’articles sont aberrants, persécuteurs d’innocents, mais l’auteur n’a pas de logique ni de morale autres que bibliques. Il n’est pas rationnel, il semble simple d’esprit, ou abruti par le dogme, pauvre homme. Il récite la pensée unique sans intelligence critique. [Sa démonstration est aussi incohérente avec la fin du livre, purement chrétienne : pourquoi, si le seul Dieu vrai est celui des Chrétiens, les droits de l’homme (venant de Dieu selon l’auteur) sont-ils alliés aux religions en général au lieu du christianisme seul (dont la Bible contient l’affirmation par Dieu du refus des autres dieux) ?]
– Page 180 : L’auteur se félicite que les Droits de l’Homme contiennent la liberté d’exprimer sa pensée même quand cette pensée ne sert pas l’intérêt général.
--> Non, ce n’est pas crédible comme position chrétienne puisqu’en France, au nom des mêmes droits, est imposée la croyance obligatoire anti-liberté d’expression. En effet, les juges européens donnent toute liberté aux législateurs de définir les exceptions qu’ils souhaitent, personnellement ou sous influence des lobbies diaboliseurs puissants (loi Gayssot).
– Pages 180-181 : L’auteur affirme que les droits ne peuvent pas être créés, ils doivent être découverts, sinon ils n’ont aucune valeur (et cela pourrait concerner le refus du droit à l’avortement, cité mais sans dire dans quel sens).
--> Non, je conteste qu’il y ait en ces droits une Vérité objective découverte, puisque je ne suis pas d’accord, et il y a des bagarres énormes aux USA pour l’avortement ou pour le droit de combattre l’avortement (droit à tuer un futur bébé ou droit à l’empêcher). Il n’y a absolument pas unanimité. Idem pour la peine de mort envers les tueurs, souhaitée aux USA et diabolisée en France (par la prétendue Elite, disant crotte au peuple, grâce au hold-up anti-démocratique que constitue la république prétendue représentative), pour la torture envers les dits « terroristes » à Guantanamo ou en Algérie Française, etc. C’est presque l’exact contraire d’une évidence divine s’imposant naturellement à tous.
– Page 181 bis : L’auteur considère qu’il n’y a aucune justification laïque au fait de vouloir la paix, ce qui ne s’explique donc que par Dieu.
--> Non, au contraire la Bible est belliciste anti-union des peuples (épisode Babel, conquête massacreuse de Canaan, etc.). Elle invente ou approuve le principe de guerre religieuse humaine, pour délit d’opinion donc, alors que si Dieu Tout Puissant existait, il éliminerait ceux qu’Il ne veut pas (ou mieux : guiderait différemment leurs pensées), sans commander aux humains de truc incohérent : tu ne tueras point, donc tue les Cananéens. Enfin, en disant tout et son contraire, la Bible peut donner raison à n’importe quel point de vue, en partie, c’est simplement nul en valeur convaincante. Comme Jésus avait appelé à aimer ses ennemis, et à tuer les incroyants ne l’adorant pas lui. De manière plus actuelle, la paix pour les Etasuniens, c’est le triomphe écrabouilleur sur les Amérindiens, tués ou réduits en esclavage, dévalisés parqués finalement (car mourant trop en esclavage sans produire efficacement), c’est une horreur, pas un idéal, non. Seule la paix juste est juste, pas la paix écraseuse victorieuse (même aux yeux de Dieu prétendu, ça ne justifie rien à mes yeux).
– Page 183 : L’auteur pense impossible de dire « lancer des bombes au napalm sur des bébés est mal » si ça ne vient pas de Dieu.
--> Non, plein d’athées le disent aussi, par simple altruisme et respect de l’humain innocent. Le principe altruiste est que si je ne veux pas être explosé (moi ou mes enfants), je souhaite ne pas faire cela à autrui, il suffirait que tout le monde pense ainsi pour que ce soit la paix (si le contraire est prôné par tous, c’est la guerre totale, pas idéale du tout, non). Aucun besoin de Dieu pour le comprendre. Au contraire, Dieu est un anti-altruiste forcené, caractériel, refusant à Eden le fruit à Lui réservé, refusant à Babel l’efficacité à Lui réservée. Le Dieu biblique, Dieu terroriste et pas du tout bon Dieu, est davantage un obstacle à la compréhension morale qu’un éveil à celle-ci. Pire : ce qui a été condamné à mort à Eden (y compris pour les enfants non coupables eux-mêmes !), c’est la Connaissance du Bien et du Mal : il est interdit de comprendre la morale, il faut obéir au dictateur divin ! Outch, comment un roman aussi atroce a-t-il eu un tel succès ? Euh, en fait, par la force des armes, plus bâton-carotte invérifiables, que c’est moche…
– Pages 182-184 : L’auteur répète que l’obligation morale n’est pas justifiable sans Dieu, pour que la majorité ne tue pas la minorité.
--> Non, les majorités catholiques ont persécuté les minorités protestantes et juives, avec Dieu ce n’est pas mieux que sans. Les plus forts étasuniens, au nom de Dieu de l’Ancien Testament, imposent leur sionisme massacreur au reste du monde (avec complicité des dominants occidentaux, très minoritaires à l’échelle du monde), d’où la révolte en face, l’Islamisme croyant hyper-religieux ayant dans cette guerre succédé au soviétisme athée anticlérical. La ligne de partage entre moraux et monstrueux n’a aucun rapport avec ceux qui prétendent obéir à Dieu et ceux qui fondent leurs bases sans Dieu. Par ailleurs, la notion de « justifiable » est simplement une variante du thème « les non-religieux ne fournissent pas de réponse à tous les pourquoi », or si la question pourquoi est souvent illégitime, blablater une réponse n’importe comment, invérifiable, n’est pas une supériorité. Qui plus est, le principe fondant les USA est que la majorité de migrants en foules a exterminé la minorité autochtone amérindienne, au nom de Dieu. Que les descendants de ces monstres donnent des leçons de morale au nom de ce même Dieu est contradictoire. De manière cohérente, ils devraient faire leur mea culpa et rendre ce qui a été volé, revenir en Europe (ruinant l’Europe, l’Occident, ce serait la fin de cette civilisation scandaleuse, l’auteur n’y pense pas du tout, ne comprenant pas la morale finalement, du tout).
– Pages 184-185 : L’auteur affirme que, puisque dans la nature, le fort brime le faible, si cela nous choque, cela ne peut venir que du surnaturel : Dieu.
--> Non, en tant que petit frère faible réservé écrasé par un grand frère fort hyperactif, je me suis entièrement construit comme scandalisé par cette oppression. Aucun rapport avec Dieu clamant ceci ou cela. Par ailleurs, j’ai lu le témoignage d’un chimpanzé aidant un oiseau blessé à reprendre son envol (sans le croquer ou lui taper dessus), c’est peut-être rare dans les témoignages naturalistes mais pas inexistant. L’auteur ne parait pas enquêter mais agiter des préjugés simplistes.
– Page 185 : L’auteur parle du « monde conçu par notre intelligence et le monde réel (incluant Dieu) » et affirme que pour des athées, forcément, « il peut être normal » de « lancer des bombes au napalm sur des bébés ».
--> Non, le Réel n’existe peut-être pas (si le moi passe de rêve en rêve), la vraie intelligence le reconnait possible au contraire d’adhérer fanatiquement à Réel et Dieu. Quant aux bombes au napalm sur les bébés, elles ont été lancées (au Viêt-Nam) par les Etasuniens chrétiens combattant les athées communistes, ce qui est affirmé ici est donc aveugle ou menteur. Mon oncle pilote de chasseur-bombardier français en Indochine me disait la même chose : il était allé là-bas pour défendre le Christ contre les horribles athées, mais quand il lançait les bombes sur les villages dits suspects, il avait comme un doute. Et en 2019 est encore célébrée partout comme glorieuse la victoire 1945, avec notre extermination des bébés à Dresde et Hiroshima, ça ne choque que moi et quelques autres anormaux résistant à la propagande (selon laquelle, implicitement, tuer un bébé goy n’est pas bien grave, voire plutôt bien car c’était un futur antisémite, le crime totalement intolérable étant exclusivement de tuer un enfant juif).
– Pages 185-187 : L’auteur dit que nous cherchons tous à paraître, ce qui n’a pas de sens s’il n’y a pas de Dieu pour nous regarder. Le nier est incohérent et injuste, malhonnête, oubliant de suivre ce qu’a demandé Dieu en échange du bénéfice de ce qu’il a fait pour nous.
--> Non, ceux qui veulent paraître le font essentiellement vis-à-vis des humains autour, et cette attitude est spécifique des extravertis sociables ou exhibitionnistes (un des tempéraments humains mais pas le seul au catalogue). Par ailleurs, si Dieu (Tout Puissant et bon) existait et voulait quelque chose de moi, il suffirait qu’Il vienne me le dire indubitablement, le fait qu’il faille se reporter à un très vieux texte pas clair et plein de contradictions n’est au contraire pas convaincant du tout. Dieu « peut mieux faire » serait un jugement minimum, sévère. Enfin, j’ai souvent parlé à Dieu, dans mes rêves (comme plein de « prophètes » dans la Bible) mais il m’a dit que la Bible est un faux en Ecriture n’ayant aucun rapport avec Lui. Peut-être que ce Dieu auquel j’ai parlé est pareillement un délire imaginaire, mais il n’y pas de sens à l’imposer à autrui, à tuer pour cela. Cette évidence me semble l’honnêteté, la cohérence logique et morale. L’auteur n’a rien compris.
– Pages 189-192 : L’auteur fait une longue introduction sur le concept chrétien de péché, citant « la vieille doctrine calviniste qui dit que l’orgueil est l’ennemi de l’espérance (…) nul ne peut se sauver lui-même par ses propres efforts ».
--> Non, cela revient à cracher à la face de Jésus énonçant la Parabole du Bon Samaritain, en prétendant le servir, contradiction totale. Poubelle. La doctrine de la prédestination semble hyper-particulière, contredite par plusieurs points (Adam et Eve n’auraient pas pu se sauver en ne mangeant pas la pomme interdite ? etc.) mais certes comme la Bible dit n’importe quoi et son contraire, certaines sélections de phrases peuvent affirmer des trucs différents. Ce n’est pas grand.
– Page 192 : L’auteur dit que pécher, c’est chercher à devenir soi-même, à acquérir une identité en dehors de Dieu.
--> Non, pas d’accord que l’athée bienfaiteur pèche quand le croyant violeur/massacreur ne pèche pas, puisque s’agenouillant périodiquement devant la croix comme exigé par le dictateur céleste. C’est un colossal problème, une confusion grave ruinant la morale humaniste prétendue, invalidant presque la prétendue bonté chrétienne ! (Mais je pense que les chrétiens catholiques et peut-être orthodoxes hurlent de désaccord, appelant à ne pas faire d’amalgame avec ces monstres déviants).
– Pages 192-193 : L’auteur s’appuie sur le fait que le premier des dix commandements divins à l’humanité est le refus d’autre dieu.
--> Non, c’est encore une spécificité protestante d’idolâtrer l’Ancien Testament intégralement, au lieu d’y voir façon catholique un brouillon incorrect n’ayant pour mérite que d’annoncer la venue du Messie Jésus. Si Mère Theresa était belle de cœur, c’est qu’elle se dévouait pour les non-croyants dans le dieu tribal d’Israël. Ce pasteur est lui horrible d’intolérance comme l’Ancien Testament.
– Pages 193-194 : L’auteur dit que chaque athée se perd forcément dans le sport ou la réussite sociale ou politique, et affronte alors le néant, rien ne justifiant l’existence de soi-même, quand il manque Dieu.
--> Non, quand j’étais athée à 15-25 ans, je ne ressentais pas ce besoin de réussite (et encore moins depuis que je suis sceptique), qui semble spécifique du forcing étasunien pour devenir un winner. L’universalité prétendue par cet auteur est totalement fausse (aveugle ou mensongère).
– Page 195 : L’auteur classe l’incroyance en névrotique.
--> Non, c’est du bla-bla comme presque toute la psychologie, affirmant n’importe quoi non testable, en prétendant avoir raison alors que ce n’est qu’un étiquetage arbitraire, parmi plein de possibles. Des psychologues athées pourraient inversement dire que la croyance religieuse est névrotique, correspondant à un retour en enfance pour protéger le moi du doute face au néant, avec légende infantilisante rassurante, conservée avec frénésie maladive. Bla-bla.
– Page 196 : Un amour excessif, pour un autre objet que Dieu, est selon l’auteur addictif de type toxicomanie, générateur d’angoisse incontrôlable.
--> Non, croire en Mickey Mouse bienfaiteur magique, ou en la licorne rose, serait aussi consolateur apaisant que croire en Dieu, ça n’a rien à voir avec la crédibilité assurément non fictive. Par ailleurs, classer « ce qu’on veut rejeter » avec » la toxicomanie très condamnée » est un amalgame injuriant, pas convaincant du tout (l’auteur pourrait prendre la même chose dans les dents, d’un fanatique différent de lui).
– Page 199 : L’auteur dit que ce n’est que lorsque Dieu est le centre de notre vie que notre cœur se porte vers toutes races etc.
--> Non, Jésus a traité la Cananéenne de chienne puisque non-juive, et les chrétiens envahissant l’Amérique ont « donc » (texte à l’appui) méprisé/exterminé les « sales » races. Et les Etasuniens actuels, majoritairement très chrétiens (bien davantage que les Européens) bâtissent un mur pour repousser les « sales » Latinos. L’auteur n’est absolument pas convaincant (il se juge peut-être le seul vrai chrétien, lui et les cent disciples de sa chapelle new-yorkaise, loin des frontières et en oubliant commodément que le site a été volé aux Mohicans exterminés avec mépris total, au nom de la Bible)…
– Page 201 : L’auteur affirme que s’il y a des maladies et catastrophes naturelles, c’est parce que l’être humain s’est détourné de Dieu.
--> Non, cette affirmation invérifiable n’a pas de valeur rationnelle, c’est du bla-bla. Ce n’est pas scientifiquement que je suis choqué (par ceux qui préfèrent cierges et prières, yeux fermés, à l’étude humble des microbes et plaques tectoniques), c’est que dans un cauchemar, les catastrophes qui se produisent n’ont AUCUN rapport avec le fait que le moi vécu ne s’agenouille pas en vénérant le moi-rêveur. On peut certes affirmer n’importe quoi (liberté de délire), mais je n’y crois pas du tout (et quand le délire en question fait massacrer des gens, attention, il devient très contestable, condamnable : que l’auteur et les autres Etasuniens soient expulsés dévalisés comme les Palestiniens, « nakba » signifie « catastrophe » je crois, et je pourrai commencer à envisager sa cohérence morale).
– Page 203 : L’auteur dit aux lecteurs de maintenant que Jésus est mort pour eux.
--> Non, ce n’est pas le message des Evangiles : Jésus ne dit pas du tout « Quiconque croira en ma résurrection pour les trois mille ans à venir sera sauvé quoi qu’il fasse », pas du tout. Ça semble une invention très postérieure, peut-être au temps de la Réforme Protestante ou de la phase antique de conversion au christianisme : c’est tellement plus facile à faire gober que l’âpre Parabole du Bon Samaritain exigeant que chacun se ruine à aider. Hum-hum, pas crédible, non, plutôt cupide intéressé.
– Pages 206-207 : L’auteur attribue à l’égoïsme, égotisme, égocentrisme, tout le mal des violences, crimes, guerres.
--> Non, la conquête guerrière des USA et Israël (tant antique que 1948) est venue des croyants judéo-chrétiens, pas d’athées individualistes.
– Page 208 : « Le péché et le mal sont l’égocentrisme et l’orgueil qui poussent à opprimer les autres ».
--> Non, c’est mal dit et très douteux. Concernant le défaut d’expression ou traduction, il y a deux lectures différentes presque contraires, possibles ; 1/ ceux des égocentrismes et orgueils qui poussent ainsi sont mal ; 2/ tous les égocentrismes et orgueils poussent ainsi et sont donc mal. Par ailleurs, même celui qui se dévoue le fait parce qu’il le décide, donc parce que ça lui plait, commandant son action : l’égocentrisme semble universel, même chez Jésus et les prophètes.
– Pages 208-209 : L’auteur affirme que la personne voulant être exemplaire de générosité comme Jésus pour être récompensé est un pécheur, car il s’auto-estime au lieu de s’en remettre à Jésus intégralement.
--> Non ce propos crache à la gueule de Jésus dont la Parabole du Bon Samaritain expliquait qu’il faut être bon en actes pour gagner la vie éternelle.
– Page 213 : L’auteur dit « puisque j’ai la certitude absolue que Dieu m’accepte sans condition (…) Celui qui croit en l’Evangile sait que le postulat premier de toute religion – à savoir que si vous vous comportez bien, tout ira bien pour vous – est faux ».
--> Non, c’est encore contraire à la parabole du bon samaritain, et c’est vrai/affreux que ça va dans le sens des chrétiens exterminateurs conquérant l’Amérique puis bombardant les bébés allemands, japonais, vietnamiens, irakiens. La moralité de cette religion (sous-branche du protestantisme, hyper-particulière au sein du christianisme ?) semble nulle. Enfin, il veut peut-être dire que bien se comporter est une condition nécessaire mais pas suffisante, mais comme il ne le dit pas en clair, c’est très douteux, assurant son succès auprès des fauteurs graves.
– Pages 219-226 : L’auteur dit que Jésus devait mourir pour que nos péchés soient pardonnés, impossible sans cela.
--> Non, ce n’est en rien convaincant/juste/équitable, et cela pardonne-t-il les péchés antérieurs ou futurs aussi ? Pardonner les péchés ultérieurs est une incitation quasi-diabolique à massacrer, violer, etc.
– Pages 229-230 : L’auteur dit que la supériorité sociale ou raciale, l’accumulation aux dépens d’autrui des richesses et du pouvoir, sont à l’opposé de l’état d’esprit de ceux qui ont compris la croix.
--> Non, cela condamnerait la quasi-intégralité du public cible de l’auteur : les Etasuniens, avec leur culte du milliardaire/président et se prétendant supérieurement chrétiens, seraient tous condamnés et se mettraient en colère scandalisés. Et pourquoi croire le point de vue de ce pasteur plutôt que celui de pasteurs allant en d’autres sens ? Il ne parait pas supérieur en rationalité, ce n’est pas vrai, ça semble un point de vue comme un autre, ou un délire parmi d’autres.
– Page 236 : L’auteur dit concernant la réalité de la résurrection de Jésus : « si c’est la vérité (…) nous n’avons plus rien à craindre ».
--> Non, si Jésus est Dieu, le fait qu’il ressuscite est une magie divine qui ne garantit pas que les créatures viles comme nous puissent pareillement ressusciter. Et puis ressusciter en Enfer peut être une crainte.
– Page 238 : Comme « preuve » que Jésus est ressuscité, l’auteur dit que les lettres de Paul, écrites avant les Evangiles, citent les témoins, ce qui aurait été impossible si c’était faux, prouvable faux.
--> Non, ça suppose véridique la datation de ces trucs (j’en doute) et une liste de noms inventée n’est pas vérifiable en invalidation, faute de retrouver les personnes en question. Si je dis que Superman a été vu voler avec la seule force de sa pensée par Margarinavette Karshermoulinex, ça ne prouve pas que c’est vrai, ça peut être une cohérence « imaginaire + imaginaire ». Je ne crois pas les historiens, puisqu’ils pratiquent le dogme à objection interdite (loi Gayssot) anti-scientifiquement, anti-logiquement, punissant de prison les avis qu’ils ne peuvent pas convaincre du contraire.
– Page 241 : L’auteur dit que selon les Juifs de l’époque, la résurrection concernerait tout le monde en même temps quand Dieu renouvellerait le monde entier, pas un seul corps comme Jésus.
--> Non, il ne s’agit pas des Juifs mais des Israélites. Les bébés ne pensaient rien à ce sujet, il s’agit de croyance religieuse, pas d’ethnie. C’est grave, la confusion a pu faire tuer plein d’innocents, par les catholiques médiévaux puis les Nazis (1 des 4 Evangiles officiels dit que les Juifs ont tué le Christ et leurs descendants seront maudits). Et c’est grave que les Sionistes maintiennent la confusion sciemment, pour faire condamner leurs détracteurs comme (prétendus) futurs massacreurs de bébés. C’est un sujet énorme, qui explique la mauvaise guerre Occident-Islamisme (Sionistes-Antisionistes), en embrigadant les populations trompées par amalgame stupide.
– Page 242 : L’auteur affirme que puisque la résurrection de Jésus aurait été à l’époque jugée improbable, la seule explication de sa mention est que c’est la vérité.
--> Non, la Science-Fiction s’amuse ainsi de variantes peu crédibles, et ça ne prouve pas du tout que c’est « donc vrai ». Inventer quelque chose de surprenant est une variante possible du conte fantaisiste, même si ça peut être rare dans certaines régions à certaines époques. Par ailleurs, l’auteur n’explique pas pourquoi Jésus n’est pas resté éternellement en ce monde, y accomplir les bienfaits terrestres promis à l’arrivée du Messie (auquel croient encore les Israélites restant en attente, classant Jésus en escroc ou/et dément).
– Page 249 : L’auteur dit que les trois composantes de Dieu s’adorent et c’est très magnifique.
--> Non, ça ressemble à du narcissisme puissance 3, moche puisqu’il a raté plein de trucs (cf. Déluge, Sodome et Gomorrhe, Shoah, etc.).
– Page 250 : L’auteur dit que si Dieu n’existe pas, tout n’est que forces impersonnelles aveugles.
--> Non, c’est limiter les avis à croyants du Livre et croyants matérialistes athées. Est oublié le sceptique onirique que je suis (et je ne suis vraisemblablement pas le seul) : si je suis en train de rêver, le vrai est totalement inconnu vu d’ici, de l’intérieur du rêve sans accès à l’extérieur du rêve. Le rêveur peut avoir été créé par Dieu, ou par un monde matérialiste sans Dieu, ou le moi vogue éternellement de rêve en rêve, seul ainsi ou en parallèle d’autres gens, inaccessibles.
– Pages 251 et précédentes : L’auteur dit que Dieu est trois depuis toujours et pour toujours.
--> Non, Jésus est né bébé, sa mère était enceinte avant sa naissance donc il semble avoir été embryon/fœtus, pas grandiose guide mais légume. Pareil pour le Saint-Esprit qui serait le délire collectif de la Pentecôte ou quoi : et avant ? Au moins trois des Evangiles officiels ne parlent pas d’un à côté à Dieu le Père, seul celui de Jean crois-je me souvenir disait que Dieu est le Verbe, donc on peut imaginer dédoubler ça en Dieu et Verbe, c’est peu convaincant mais vaguement envisageable. De là à affirmer et faire la guerre pour ça (contre les Musulmans clamant que Dieu=Yahvé=Allah est Unique), ça parait abusif, tant au moment des Croisades qu’au 21e siècle (quand les Palestiniens expulsés racistement/fanatiquement ont perdu leur soutien soviétique donc se sont tournés vers l’Islamisme).
– Page 253 : L’auteur dit que les créations de Dieu rayonnent de joie et de plaisir, que le monde est bon en lui-même.
--> Non, la gazelle blessée par un lion qui la dévore vivante n’est absolument pas dans la joie mais dans la souffrance extrême (le dogme d’autrefois sur l’animal machine insensible a été mis à la poubelle). Pareil pour un humain conscient croqué en dix minutes par un tigre. Et si Dieu était rayonnant de joie, pourquoi son Déluge colérique ?
– Page 257 : L’auteur dit que Dieu chérit chaque partie de sa création.
--> Non, si Dieu chérit le Diable (ou Malin ou Serpent d’Eden), il est entièrement responsable de ce qu’il punit de mort, injustement, et il serait plus juste qu’Il se suicide, s’Il ne l’a pas déjà fait, comme l’a peut-être envisagé Nietzsche (« Dieu est mort ! ») mais pas l’auteur ici.
– Page 259 : L’auteur dit que les chrétiens restaurent et appliquent la justice partout où ils peuvent.
--> Non, les USA bâtis par massacres au nom du Christ, et dont le président porte serment sur la Bible, continuent à tuer les gens osant contester leur domination (Chili des années 1970, Islamistes antisionistes actuellement, etc.). La justice non-raciste serait de rendre les USA aux Amérindiens puisqu’on a rendu Israël aux Juifs, mais pas du tout : le but est totalement opposé à la justice équitable, il s’agit de dominer les prétendus inférieurs, comme dans la conquête de l’Amérique (nullement classée Crime contre l’humanité par la loi française Gayssot, complice active).
– Page 264 : L’auteur cite un chanteur disant que Jésus ne peut pas être un faux Messie imposteur puisque sa venue a chamboulé le cours de la civilisation.
--> Non, les Incas ou Chinois (et même en Europe : Lapons, Ecossais, Islandais) n’ont nullement été chamboulés à cette époque, et des chrétiens massacreurs super-horribles sont allés chambouler par la force armée l’Amérique, l’Asie etc.
– Page 264 bis : L’auteur dit que si Jésus n’était pas fou (et l’auteur pense vraiment qu’il ne l’était pas du tout), alors nous devons accepter ses affirmations.
--> Non, en dehors du fou et du dieu vivant, il y a des cas autres, comme : être inexistant légendaire genre superman, clown comique genre guignol, personne erronée sans folie (j’ai réfuté la psychiatrie), etc.
– Page 266 : L’auteur fait dire à Jésus « Regarde qui je suis, regarde ma croix, ma résurrection, personne n’aurait pu inventer cela ! ».
--> Non, jusqu’à preuve du contraire tout est inventable. Pire : tout est peut-être inventé si je rêve et me réveillerai dans un monde sans cette histoire-là.
– Page 268 : L’auteur dit que votre péché principal c’est votre projet de vous sauver vous-même.
--> Non, ça contredit encore la parabole du bon samaritain, tellement contraire : guidant les actes pour sauver (en perdant a fortune étasunienne, certes, la version cupide semble l’oublier avec joie).

Conclusion :
  Le titre de l’ouvrage (parlant de « scepticisme ») a été volé, trahi, l’auteur n’est absolument pas un esprit rationnel s’adressant à un esprit sceptique, c’est un croyant religieux (contestable, choisissant les mots sacrés qu’il invoque, cachant ceux qui sont horribles) s’adressant à des croyants scientistes.
  Dans la tradition de René Descartes, donc de l’esprit dit cartésien, le fait qu’il se prétende rationnel vaut pour lui rationalité indéniable, et il suffit qu’il n’examine en rien les objections pertinentes pour que celles-ci soient inexistantes, absentes.
  Quand il donne des leçons de morale, prétendument avec la conscience tranquille, ce pasteur étasunien (comme les gouvernants prétendument laïcs français) n’envisage pas que son Dieu Yahvé soit un monstre raciste, ayant validé la conquête massacreuse des USA puis l’appui étasunien à la refondation d’Israël, sans songer une seule seconde que, quand les Juifs possédaient Israël antique, les Amérindiens possédaient les USA.
  Non, zéro honnêteté, mais un libre micro-choix d’objections matérialistes faciles à parer en « oubliant »/ignorant les objections sceptiques, bien plus énormes et dérangeantes.
  Ouvrage malhonnête, intéressant au second degré pour comprendre le mensonge ambiant.

------------ Ajout 03/02/2020 : Élément de discussion contradictoire
  Une personne (professeure d’histoire-géographie) ayant lu mon texte (mais pas le livre source) me parle des « élucubrations de ton prêcheur évangélique ignorant et prétentieux – je suppose que la préparation ecclésiastique aux USA ne comprend pas de cours d’Histoire – ou plutôt NIE l’Histoire. Ce blabla triomphe actuellement aux USA avec la multiplication des écoles ʺcréationnistesʺ (Dieu a créé le monde en -6000) et même chez nous dans les banlieues avec de grosses discussions dans le ʺ93ʺ (refus de cours de Sciences et d’Histoire, bagarres, accords momentanés avec les musulmans salafistes). »
  Je ne dirai pas du tout : « Oui, ça confirme ce que je disais, merci », plutôt : « Merci de cet élément, mais en tant que sceptique, je ne suis pas d’accord, et je présente une 3e voie, plus sage à mon avis ». Je m’explique ci-après :
• (Moins 1) J’approuve les sceptiques contestant les prétentieux cours de Sciences et d’Histoire, balancés comme prétendue Vérité sans argument aucun, que l’autorité institutionnelle, la dominance sociale (donc scolaire, avec carotte et bâton, bonnes notes et mauvaises notes).
• (Moins 2) Je désapprouve les croyants d’écoles religieuses croyant les yeux fermés d’autres prétentieuses autorités balançant pareillement La Vérité (affirmée, prétendue) avec aussi carotte et bâton (invérifiables paradis et enfer post mortem).
• (Plus 3) L’humilité dubitative me parait bien meilleure (partout) comme alternative au lavage de cerveau dominant (ici ou là).
  Evidemment, comme souvent, les deux camps (1 et 2, croyants scientistes et croyants religieux) qui se faisaient la guerre pourront s’allier pour taper sur l’intrus de troisième voie (incroyants sceptiques), mais ça me semble injuste, là était me semble-t-il la sagesse.