Non, je sais pas si l’homme a marché sur la Lune…
Arguments à l’appui, osant l’intelligence critique
par Cèpe Tique, 21 Juillet 2019 « 50e anniversaire, pile »

dernier ajout

  Pour situer l’ampleur de la remise en question, j’annonce les paragraphes :
1/ Même réalistement, il y a un doute
2/ Est-ce que le vol spatial existe ?
3/ Est-ce que la Lune existe ?
4/ Est-ce que l’homme existe ?
  Bien, je passe aux explications, maintenant :

1/ Même réalistement, il y a un doute
  Dans le magazine Science & Vie n°1222 de Juillet 2019, pour les 50 ans du célèbre « pas de Neil Armstrong sur la Lune » (21 juillet 1969), des vulgarisateurs proposent (page 3) de « réviser vos arguments face aux complotistes (p.49) ». Et ladite page 49 présente des éléments jugés imparables (« »), à tort selon moi (-->) :
  A/ « Non le premier homme sur la Lune n’est pas une fiction ! (…) les adeptes de la thèse complotiste continuent de soutenir qu’il s’agit d’une mascarade orchestrée dans le plus grand secret par la Nasa et que l’homme n’a en réalité jamais mis les pieds sur la Lune. » --> Il s’agit là d’une présentation diabolisatrice injuste, oubliant qu’entre les croyants à la Véracité et les croyants à la Supercherie, il y a les incroyants, indécis, dont moi-même. C’est comme opposer les croyants religieux aux athées convaincus en oubliant agnostiques et sceptiques, à mon avis plus sages.
  B/ Trois arguments portent sur les photos où les « complotistes » prétendent que la seule explication est la supercherie, ainsi prouvée. Et Science & Vie contre cela crie victoire en trouvant une autre explication plausible dans chaque cas. --> Certes, cela invalide la prétendue preuve des complotistes mais ce mécanisme argumentaire invaliderait pareillement la prétendue preuve des croyants : une autre explication aux films prétendus véridiques est qu’il s’agisse de films d’animation genre science-fiction ; cela suffit à prouver que la prétendue preuve en images n’est pas une preuve.
  B’/ J’ai par ailleurs vu un film, peut-être comique mais plausible, expliquant qu’en 1968 la NASA avait emprunté une caméra sous-marine à Hollywood (témoignage de Stanley Kubrick ? j’ai oublié), faisant en piscine un faux film du premier pas américain (et humain) sur la Lune, au cas où le vrai film soit raté, non montrable de manière triomphale pour le message "USA vainqueur URSS perdant", mais disaient ces croyants (ou intimidés ayant peur de dire l’interdit ?) ce faux film n’a finalement pas été diffusé car le vrai était assez bon, s’avérant par chance parfait pour le but escompté, sans besoin de la solution de rechange. Néanmoins, ça trace la fabrication de faux document officiel, et l’absence d’hésitation des autorités à l’employer en le clamant véridique, incontestable. Hum. (La guerre du Vietnam a ainsi été enclenchée sur une fictive attaque de navire américain, la guerre du Golfe 1 sur un film fictif d’atrocités iraquiennes en hôpital koweitien, la guerre du Golfe 2 sur de fausses preuves de bombe atomique irakienne, c’est reconnu et n'est plu' classé complotiste).
  B’’/ Autre élément de doute énorme : quand le président Bush Junior a clamé « retournons sur la Lune : votez pour moi et on le fera ! » la Nasa a répondu que ce n’était pas possible avec la technologie actuelle et pour la prochaine décennie. Comme si y aller « pour de vrai » cette fois n’était pas du tout possible en 2002-2015 (et avant). Je ne serais pas surpris si en 2024, y aller « pour de vrai » révélait que c’est immensément différent du film de 1969, alors prouvé faux de propagande – j’aurais eu raison de douter et tous les donneurs de leçons croyants (1969-2023) seraient ridiculisés. Comme le futur n’est pas encore connu, il serait sage de douter en attendant, mais hélas le monde est dominé par des croyants (religieux et/ou scientistes).
  C/ Le dernier élément, crucial selon Science & Vie, est la masse de 382 kg de roches ramenée de la Lune : « l’âge et les signatures isotopiques indiquent clairement une origine extraterrestre ». --> Ce n’est pas vrai et pas probant. Pas probant d’abord : il pourrait s’agir de fragments de météorites rassemblés ici en les prétendant ramassés sur la Lune. Pas vrai ensuite : ce que disent les appareils n’indique rien de rien pour moi, personne ne m’a convaincu de la crédibilité des mesures d’âge de roches, et de la corrélation isotopes/origine. Les crédules récitent ce qu’on leur a raconté à l’école/université avec bâton et carotte, même si ce n’est en rien prouvé, ils se couchent sous l’autorité dominante en s’interdisant de douter – c’est leur choix mais ce n’est pas le mien (j’ai récité ce qu’on m’a dit pour être diplômé mais sans y croire). C’est immensément différent des mathématiques, où je peux percevoir la véracité imparable d’une démonstration, ou y échapper en récusant les axiomes de base.

2/ Est-ce que le vol spatial existe ?
  D/ J’ai vu les images de fusées au décollage et les gros plans de planète Saturne, mais ça ne me prouve pas qu’est vrai le roman vulgarisé concernant les voyages spatiaux. Les images peuvent être fausses truquées ou créatrices artificielles, je n’en sais rien, je pourrais y croire, ou ne pas y croire. La sagesse me semble entre les deux, dans le doute, en attendant de savoir, à supposer que savoir soit possible dans le futur ce qui n’est pas sûr.
  E/ J’ai constaté des communications téléphoniques instantanées France-Philippines avec de la famille très longue à rejoindre en avion dit « mille km/h » et cela peut être expliqué par le roman de fusées emmenant des satellites mécaniques en orbite dans l’espace, mais ce n’est pas la seule explication possible. Mes interlocuteurs pourraient être dans l’immeuble à côté en plaisantant sur l’heure qu’il est chez eux, ou bien les ondes hertziennes pourraient rebondir sur les nuages (ou la couche d’ozone) sans besoin que des fusées aillent y mettre leur grain de sel. Ou les Philippines pourraient ne pas exister, si je rêve présentement.

3/ Est-ce que la Lune existe ?
  F/ Hier soir, ou un jour antérieurement puisque mes souvenirs sont douteux, j’ai vu la Lune dans le ciel, mais ça pouvait être un bidule (rond ou croissant) collé à la « voute céleste » au-dessus de la Terre plate, selon le schéma des anciens, parait-il. Ce ne serait en rien une sphère de roches énorme dans le vide s’étendant à l’infini. Oui, l’école et la télé martèlent actuellement que La Vérité est autre, mais ce pourrait être de la propagande abrutissante (appelant la soumission : "compréhension"). La sagesse me semble dans le doute.
  G/ En ce moment (en plein jour), je ne vois pas la Lune, et peut-être que je ne la verrai jamais plu’ (que dans mes souvenirs, de rêves peut-être). Peut-être que dans le monde présent, continuant, les savants diront qu’il n’y a jamais eu d’énorme satellite rocheux de la Terre, « pas du tout, éh, soyons sérieux »… En attendant, ignorant l’avenir, je ne sais pas. D’autres croient, prétendent « savoir ». Je les autorise à le penser, mais je n’aime pas qu’ils m’insultent d’être différent, veulent me casser avec leurs obligatoires cachets débilitants dits "antipsychotiques", ils sont moches moralement (dictatoriaux ou méprisants, anti-altruistes car si je faisais pareil ce serait l’affrontement au lieu de la paix). Enfin, je les laisse écraser, et je soupire.

4/ Est-ce que l’homme existe ?
  H/ Heureusement, les méchants croyants intolérants, insultant ma sagesse dubitative, sont peut-être des marionnettes que « je » rêve – pas le « moi-ici » mais le « moi qui rêve ». Ça, on le sait après, quand le rêve est fini, qu’on se réveille ailleurs, en reconnaissant qu’avoir cru en la véracité de ces personnages humains était une erreur, un mouvement spontané d’empathie inventant un « alter ego », mais à tort, en toute rigueur (intellectuelle). Et le réveil peut survenir dans un nouveau rêve, le Réel prétendu n’existe peut-être pas, sans rien au-delà de mon errance de rêve en rêve. Eventuellement.
  I/ D’ailleurs, il est possible qu’il n’y ait, dans le futur monde où je pourrais me réveiller, aucun autre humain que moi. Tout est possible, ce n’est pas d’ici (où je rêve peut-être) que je peux en être sûr. Et, de la même manière, je pourrai peut-être moi-même ne pas être humain (bipède symétrique gauche-droite avec os et peau, etc.). Peut-être qu’en vrai je serais un moustique ou une bactérie-non-mobile ou une onde ou une pensée immatérielle.

Conclusion
  En toute rigueur, je ne sais rien de rien, je suis simplement entouré de crédules fanatiques, apparemment en manque d’intelligence critique. Leur « pas de l’homme sur la Lune en 1969 », affirmé indubitable, en est une illustration presque caricaturale.
  Note : je doute aussi qu’on soit en « 2019, 50 ans après 1969 ». Peut-être que (quand je me réveillerai, éventuellement) on sera en 1968. Après Jésus-Christ, ou bien la légende de Jésus Christ n’a jamais été prise au sérieux (ou même : jamais été formulée) et nous serions en l’an 41 après Macron ou l’an 18 après Toutankhamon.

--------- Ajout semi-réaliste, 23/07/2019
  J’ai vu hier à la télévision, sur la chaine parlementaire un reportage puis débat sur l’affaire du Rainbow Warrior en 1985, dans la série « Les Mensonges de l’Histoire » (dit « épisode 2/7 »). A l’époque (je n’avais pas la télé ni la radio), le terme « complotistes » n’était peut-être pas encore usité, mais il est maintenant reconnu que le pouvoir mentait, de manière éhontée, en diabolisant les personnes osant mettre en doute la version officielle. Certes ça n’implique en rien que les gouvernants mentent toujours sur tout, mais ces affaires constituent une incitation à douter, pour les personnes préférant la lucidité à la crédulité, préférant oser résister que se coucher sous les injonctions des autorités. Scientifiquement, ces contrexemples invalident la théorie « la raison conduit à croire toujours les autorités unanimes ». D’où la sagesse logique du scepticisme, à tort classé dans le complotisme ou négationnisme.

----- Ajout 14/08/2019 : éléments de discussion
* Un ami me répond, amusé, sans me donner tort mais en objectant : « à la fin, ne croire que ce dont on peut faire l’expérience directe obère la faculté de raisonnement et de déduction. » C’est intéressant, mais il me semble y avoir deux malentendus :
1/ A mon avis, mon expérience directe n’est pas davantage crédible, puisque je peux être en train de rêver, et il semble n’y avoir aucun moyen de le savoir. Cela aboutit à ne croire rien de rien, du moins en apparence (sans même « croire » que c’est le cas toujours partout).
2/ Le fait d’invoquer le raisonnement et la déduction est très souvent abusif dans le monde moderne et l’industrie en particulier. Notamment est pratiquée en grande routine la démarche inductive, qui est une faute logique : la généralisation abusive. Exemples :
A/ 3 lots de yaourts type ABC se sont abîmés entre le 23e et 27e jour donc la date de péremption est fixée à 15 jours ; or rien de rien ne garantit que le lot D ne va pas s’abimer après 13 jours (on sait seulement que la fréquence de tels lots est estimée < 1/3, ou < 1/50 à confiance 99% avec douteuse modélisation gaussienne (crue avec faute logique de « validation par non-significativité de la différence », confondant risques de 1e et 2e espèces) ? Et dans tous les cas, croire crédible cette estimation présuppose que l’échantillon des 3 premiers lots au hasard est représentatif, ce qui n’est qu’une croyance, en rien un raisonnement ni une déduction – la déduction prétendue a lieu en aval de cette croyance douteuse, donc a une valeur logique nulle. Par ailleurs, dans un livre de méthodologie des sciences humaines, j’ai lu une aberration : « prendre un échantillon au hasard garantit qu’il est représentatif » ; or c’est totalement faux : il est exempt de biais systématique, mais peut être n’importe quoi, ressemblant beaucoup ou peu à l’ensemble de la population ; prendre mille fois un échantillon donnera une moyenne assez représentative, mais avec un seul échantillon ce n’est nullement une croyance solide, seulement un aveugle oubli de douter (façon moyen-âge, avant essor de l’intelligence critique – avortée en pratique car tellement embarrassante, « effrayante » selon un éditeur ayant refusé de me publier en 1993).
B/ 5 poudres ABCDE du composant chimique X se sont bien dissoutes dans le solvant Y, donc cette instruction est « validée », préconisée en routine pour fabrication complexe, et le jour où ça ne marche pas, avec lot F, le chef gronde « donc il y a eu faute de manipulation de l’opérateur, c’est prouvé », mais ce prétendu raisonnement est faux, reposant sur une fausse validation, généralisant à tort : au vu des lots ABCDE, on n’avait qu’une estimation de fréquence de problème < 1/5 (< 20%, pas du tout « = 0% sauf erreur de manipulation »). Et cela : à supposer que cet échantillon de 5 soit représentatif des lots futurs (ou même des lots passés retestés dans les conditions environnementales futures), ce dont on n’a aucune preuve. La vraie logique consiste à considérer que le futur est inconnu, et si la croyance l’oublie, cette croyance ne mérite le nom ni de raisonnement ni de déduction. Sous les labels « fait scientifique » et « vérité vérifiée » se cache beaucoup de croyance illogique. L’histoire du « pas sur la Lune » illustre bien le dogme écrabouillant socialement la logique qui ose douter.
* Là était son objection essentielle, mais avant il l’introduisait par une autre phrase méritant un peu discussion : « c'est non seulement de douter de l'homme sur la lune qu'il s'agit, mais de bien d'autres choses : après tout, mes sens me disent que le soleil me tourne autour, pourquoi croire ceux qui disent le contraire ? ». Cela me semble un malentendu effectivement intéressant, illustrant l’incompétence des instituteurs :
1/ Dans le modèle astronomique maintenant dominant, la Terre tourne autour du Soleil ET la Terre tourne sur elle-même, ce qui fait que, relativement à la Terre, le Soleil lui tourne autour. Décréter que ce planétocentrisme est faux, c’est cela qui est faux : il n’y a là qu’un choix de repère, libre en théorie. Que les petits officiers instructeurs punissent les choix différents du programme à enseigner, c’est un abus de pouvoir. Une vérité est souvent relative au point de vue choisi, bannir des points de vue n’est pas logique mais action (ou tare) psycho-sociologique de dominance
2/ J’ai entendu dire que, pour les pointilleux ou savants mesurant chaque jour la position du Soleil, le modèle avec Soleil au centre est plus efficace/simple que le modèle avec Terre au centre, mais pour moi personnellement, ce n’est qu’un ouï-dire, nullement une évidence constatée, convaincante. La prétendue vérité s’impose comme la propagande, au nom de l’autorité, prétendue « savoir », ce n’est pas logique.
3/ Présentement, le Soleil se trouve à tel endroit, et dire qu’il était ailleurs les jours passés, à telle et telle heure, cela constitue un souvenir, une invention peut-être si je suis en train de rêver n’importe quoi (selon la fantaisie du Moi qui rêve). En toute rigueur logique, il n’est donc même pas sûr que le Soleil tourne autour de la Terre (et donc : encore moins sûr que la Terre tourne autour du Soleil après examen multi-saisons multi-années, multi-lieux).

----- Ajout 28/09/2019 : phrase célèbre
  Dans l’Histoire (ou légende) du premier pas humain sur la Lune, il est raconté que Neil Armstrong aurait dit la phrase immensément célèbre « C’est un petit pas pour moi mais un grand pas pour l’humanité ». Qu’est-ce que ça veut dire et est-ce que je l’approuve ?
- Sens
  D’après les livres de science-fiction des années 1950-60 que j’ai lus, le but de l’humanité (étasunienne principalement, mais peut-être pas seulement) était de conquérir l’espace (comme avait été conquise l’Amérique), pour installer des colonies partout sur les planètes autres que la Terre. Cela semblait impossible en pratique, trop difficile à accomplir, et ce premier pas sur la Lune était une grande première dans la réalisation de ce projet. Sauvant la survie de l’espèce humaine (et de la biologie « terrestre » ou « à ADN » etc.) si un astéroïde détruisait la Terre par exemple. MAIS cinquante ans plus tard, rien d’autre n’a été accompli dans cette voie, presque abandonnée. Après quelques retours (prétendus) des missions Apollo sur la Lune, ce programme ne servant à rien et coûtant immensément cher a été arrêté, c’était il y a plus de 40 ans. Et aller sur Mars (comme c’est plus ou moins envisagé pour le futur) ne présente à peu près aucun intérêt : en matière de connaissance de cette planète, des sondes-robots envoyées là-bas font aussi bien et pour infiniment moins cher (et moins dangereux) que des humains physiques. Donc le pas sur la Lune ne serait pas un premier pas avant grande cavalcade (conquête de l’Espace façon conquête de l’Amérique), mais un geste pour rien, dans une impasse, gaspilleuse (si ce n’est pour la propagande politique capitaliste anti-communiste et le culte étasunien du « winner »). Inversement, on pourrait au contraire dire aussi que c’était un premier pas « politique » dans l’écrasement du communisme, mais ce n’est pas convaincant : ce n’est pas ça qui a fait s’effondrer le système soviétique et est-européen mais il a implosé du fait de ses propres défauts (absence d’effort généralisée à 100% de la population, toute fonctionnaire, d’où misère relative, jalousie vis-à-vis de l’Occident riche gaspilleur, d’où mur de Berlin et répression pour empêcher de changer, et effondrement quand même pour finir), sans aucun rapport avec le pas humain sur la Lune.
- Crédibilité
  Bien avant 1969, des humains avaient marché sur la Lune, en rêve, c’est notamment tracé par le roman de Jules Vernes, la bande dessinée d’Hergé, etc. Donc le sens du mot d’Armstrong était « je suis le premier humain à marcher sur la Lune dans le monde réel ». MAIS quelle preuve avait-il, lui, qu’il ne rêvait pas ? En fait, il ne se posait pas la question, il « croyait » vivre le Réel, donc l’affirmait péremptoirement. C’est de niveau mental 4 ans, avant l’âge de raison. Ça n’a donc rien de rien de grandiose, c’est une des phrases célèbres les plus stupides qui soient. Enfin, de mon point de vue, la situation est un peu différente : si je rêve actuellement (et rien ne prouve que ce ne soit pas le cas), l’astronaute Armstrong n’a peut-être jamais existé, et sa phrase célèbre ne date pas de 50 ans en arrière mais du rêve présent aujourd’hui. En tout cas, ça dénie complètement qu’elle soit grandiose et bien fondée dans ce qu’elle dit.
- Relativisme
  Le premier pas sur la Lune n’est pas la seule « première » technique qualitative qui soit intervenue, pourquoi est-elle autant glorifiée ? Par exemple, les êtres humains étaient autrefois verrouillés « au sol » sans pouvoir faire comme l’oiseau, et puis il y a eu l’envol avec montgolfière, était-ce un grand pas pour l’humanité ? Ça a surtout conduit à l’aviation militaire massacreuse de civils en masse, et c’est plus horrible que génial. De même, en formation professionnelle dite habilitation électrique, on nous a montré les premières images d’une volatilisation d’humain : une caméra de surveillance filmait un ouvrier réparant une installation électrique industrielle, laissée à tort sous tension, et quand il a rabaissé le commutateur, ça a explosé en un nuage de fumée, puis – quand il s’est dissipé – il ne restait rien de l’ouvrier (décédé) : pas de corps, même carbonisé, non rien, les atomes épars étaient partis avec le nuage, je n’avais jamais vu ça (affirmé là véridique, hors conte de fée à baguette magique). Est-ce à dire que cet accident mortel (terrible pour la famille ou l’amoureuse du monsieur en question) est « un grand pas pour l’humanité », je ne crois pas non. En toute chose, il me semble juste de peser le pour et le contre avant de juger, de clamer grandiose. (Précision 28/09/2019 après-midi : si notre pas dans l’espace nous fait repérer par des extra-terrestres venant alors nous exterminer, ce pas est aussi condamnable que l’envol de montgolfière – dans le doute, il n’y a pas de gloire incontestable, à mon avis).

----- Ajout 01/10/2019 : McDo lunaire et langage
  L’ami qui m’avait répondu précédemment (cf. 14/08) répond à mon nouvel ajout, de manière encore très intéressante, incitant à discussion plus avant : « [1.] l'impulsion humaine vers la découverte (certains diront l'envahissement) de territoires nouveaux trouve une nouvelle illustration métaphysique dans le film "Ad Astra" de James Gray (actuellement en salle). Ce film offre une critique de l'esprit humain d'expansion sans limite. Une scène fameuse montre la Lune colonisée et couverte de Mac Donalds et autres Starbucks, symboles du consumérisme américain. Des trafiquants de minerai rôdent. Un grand pas pour l'humanité, disait Armstrong ? Vraiment ? (…) Tout ça pour ça ? (…) [2.] Nous manquons de bases ontologiques sûres, et plus on creuse, moins on en trouve. (…) Je pense plus souvent comme Ludwig Wittgeinstein, que le problème vient du langage. "Je suis allé sur la lune" est une proposition, Comme dit Wittgenstein dans "de la Certitude":
109. "Une proposition empirique est susceptible de
vérification" (disons nous). Mais comment ? Et par quoi ?
160. L'enfant apprend en croyant l'adulte. Le doute vient
après la croyance
164. Vérifier, cela n'a-t-il pas un terme ?
229. La terre est ronde, nous nous y tenons.
455. Tout jeu de langage repose sur ceci : mots et objets y sont reconnus. Nous apprenons que ceci est un siège aussi inexorablement que nous apprenons 2 x 2 = 4.
457. Vais-je donc dire que la certitude réside dans la nature du jeu de langage ?
».
  Je réponds à ma façon personnelle :
1/ A) Je ne serais pas opposé au consumérisme américain si c’était un bonheur matérialiste généralisé, mais ce n’est absolument pas le cas actuellement, et qu’il triomphe jalousement est en cela immoral : un mur va maintenant (achever d’) empêcher les Mexicains d’y avoir accès, alors que les Etasuniens actuels ne sont que des descendants d’envahisseurs massacreurs, receleurs de crime contre l’humanité, avant de crier maintenant « pour nous tout seuls, on tuera ceux qui viennent prendre [après avoir massacré les Amérindiens ayant tenu ce même discours] » (faites ce que je dis, surtout pas ce que j’ai fait, sinon je vous tue !)... Non, ce n’est en rien le Paradis mais le comble de l’égoïsme groupiste, armé par armes de destruction massive anti-civils, anti-pauvres, anti-faibles. Pire encore : c’est très stupide en ceci que ça se fait au nom de Dieu et Jésus, alors que c’est le contraire de ce qu’a dit Jésus (Parabole du Bon Samaritain : pour gagner la vie éternelle, d’où l’on vient comme tribu n’a aucune importance, il faut se ruiner à aider les pauvres, blessés, faibles). Violence et égoïsme ensemble, c’est affreux je trouve, que cela domine maintenant le monde me semble une calamité (on pourrait dire « diabolique » en termes religieux). Les experts disent parait-il qu’il faudrait 5 planètes Terre pour que toute l’humanité consomme comme les Etasuniens, donc ça ne tient debout que grâce aux injustices réservant à une minorité se disant « bien née » le privilège de l’opulence consumériste (et c’est presque pareil avec le niveau de vie français : 3 planètes parait-il). Et coloniser la Lune pour y mettre des magasins consommateurs ne change pas le problème que l’on manque de production agricole, même si la pénurie en minéraux pourrait être moindre avec exploitation lunaire (pour tel et tel élément, peut-être pas tous). B) Par ailleurs, il manque au bonheur consumériste américain une juste mise en accusation : c’est du recel de crime contre l’humanité, la conquête massacreuse de l’Amérique, méritant autant sinon plus un Nuremberg féroce que les horreurs nazies, mais seuls les vaincus sont ainsi accusés, c’est immensément horrible, avec alliance des dominants français et occidentaux, atroce. Non, le principe de conquête n’est pas noble pour l’humanité, c’est une violence traumatisante, et la meilleure preuve en est que les ex-conquérants refusent farouchement d’être conquis. Ça ne tenait debout qu’avec le racisme (antihumanisme) biblique : le peuple élu a le droit de conquérir mais il est interdit qu’il soit à son tour conquis – je n’aime pas ce racisme, immoral (quand on en est victime au lieu d’acteur, on le comprend – quoique ce ne soit pas automatique, et la plupart des survivants de la Shoah, au lieu de s’intégrer enfin, ont voulu tirer parti de leur martyre pour dominer, conquérir Israël [sans rendre équitablement New York et les USA pareillement retournés à leurs anciens propriétaires, non] et imposer leurs dogmes avec l’accusation infamante de « raciste antisémite » contre quiconque oserait résister à cette domination, en fait raciste). C) Le consumérisme américain, pour être jugé comme « bien » devrait être durable, pas gaspiller égoïstement en ruinant la planète qui deviendrait inhospitalière pour les générations futures. Gaspiller le pétrole dont il ne restera plu’ est ainsi le contraire de l’altruisme moral, et ça s’applique à plein de domaines. Dans les années 1950, la propagande scientiste faisait croire que le progrès résoudra tous les problèmes (la fusion nucléaire remplacera le pétrole etc.) mais les difficultés techniques apparemment insurmontables démentent cet espoir, faux espoir apparemment. La prudence et la modération semblent, en ce sens, plus morales/généreuses que le gaspillage consumériste égoïste (« tout pour moi, après moi ils se débrouilleront, je m’en fous, qu’ils se démerdent, chacun pour soi et Dieu pour tous »).
2/ Je ne suis pas d’accord que le problème vient du langage, l’hypothèse du rêve (apparemment non tranchable honnêtement) est exprimable en grognements façon chimpanzé (ou si mon cerveau abimé perd la capacité verbale) pareillement, ce n’est pas un artifice verbeux.
109/ Entre moi qui dis au réveil ce matin « je suis allé sur la Lune » et la NASA qui le rapporte dit par Armstrong, la différence est bien une vérification prétendue : dans le monde présent, personne ne confirme mon affirmation personnelle, alors que des millions de gens confirment l’affirmation étasunienne, dont ils ont vu le film en direct à la télévision. Il y a donc bien (une forme de) vérification. Toutefois, j’objecte que c’est une vérification prétendue, mais pas objective indéniable : peut-être que le film en question était un faux truqué, etc. et peut-être que ce monde est un rêve temporaire de moi-même qui sera contredit après réveil imminent, donc ses affirmations prétendues objectives n’étaient que subjectives internes au cerveau du moi-rêveur. Pareillement, la mesure de composition isotopique des roches ramenées par les missions Apollo est affirmée constituer une vérification, mais les gens clamant que cela est totalement probant oublient de vérifier que cette composition prouve l’origine lunaire, ne faisant que réciter ce qu’affirment/« enseignent » les leaders scientifiques du moment. Domination socio-politique, non vérification objective.
160/ Je ne suis pas d’accord avec le mot « apprendre » pour l’enfant qui croit l’adulte. Il ne s’agit pas de savoir mais de croyance. Quand il en doute plus tard, c’est qu’il devient intelligent, capable d’intelligence critique, démolissant le faux savoir, imposé par autorité abusive.
164/ Vérifier a un terme dans le cas de justice humaine : quand le jugement est intervenu, les débats s’arrêtent (théoriquement, ou après le dernier appel), mais il s’agit d’une convention méthodologique, une décision socio-politique, en rien une valeur de vérité logique. Apparemment, il est toujours possible qu’intervienne plus tard une découverte imprévue prouvant erronée la conclusion du jugement rendu (avec procès en révision, possible théoriquement – sauf pour Nuremberg car la loi française l’interdit explicitement, dogmatiquement). C’est encore davantage une impasse en matière d’affirmation prétendue « scientifique » : le principe d’universalité pose axiomatiquement que la loi actuelle est éternelle (depuis le passé jusqu’au futur infini), vérifier si ça sera effectivement vrai est infini aussi, par principe, sauf à oublier de se poser la question, interdire le doute dogmatiquement, réprimer l’intelligence critique (ce qui me parait injuste/idiot).
229/ Le « nous » de Wittgenstein est abusif : mon cas, en désaccord, contredit que « il parle de lui-même et tous, dont moi ». L’école m’a fait réciter que la Terre est ronde, mais sans me convaincre en rien par argumentaire imparable. J’ai vu des images dites satellites qui semblent le confirmer, mais ça peut être truqué faux, on ne m’a en rien convaincu du contraire, seule la prétendue autorité affirme que c’est indubitable. Et ça tient de l’écrasement par la force (physique et armée de piqûres et bâtons, avec menace d’internement psychiatrique – façon soviétique mais les leaders occidentaux oublient ici l’accusation possible envers eux-mêmes pareillement).
455/ A) 2 x 2 = 4 n’est pas du tout inexorable, c’est imposé à réciter sans contestation ce qui peut rendre automatique réflexe, chez le bambin soumis, 4 ans d’âge mental, mais l’adolescent ou adulte peut redéfinir autrement le sens des graphismes 2 x = 4, en arrivant à invalider cette prétendue relation dans différents systèmes de conventions. Sans même changer le sens des graphismes, le contexte change tout : en base 3 dite « 10 : un triplet et zéro unité », 2 x 2 = 11 et non 4 qui « n’existe pas » (de même deux fois deux = 100 en base 2 dite 10 "un doublon et zéro unité", etc.). La lucidité est d’en prendre conscience, c’est tout le contraire d’inexorable, même si c’est difficile et que la récitation est en un sens plus facile, paresseusement sur le plan intellectuel. B) La multiplication est enseignée comme une répétition d’addition, mais l’addition est elle-même douteuse : 1+1 = 2 n’est pas forcément vrai. Au magasin, acheter 1+1 peut valoir 1,5 ou 1 s’il y a promotion (voire 0,5 ou 0 si localement est autorisée la « vente à perte » pour attirer/fidéliser le client), ou valoir 3 s’il y a pénurie et restrictions. Les scientifiques biochimistes parlent aussi de synergie (type 1+1 = 2,5) ou antagonisme (1+1 = 1,5), on a appris au gamin une base sommaire mais l’intelligence ultérieure envisage des complexités utiles/enrichissantes remettant en cause le dogme simpliste, abusif en un sens. Wittgenstein, apparemment littéraire, n’en avait pas conscience, c’est simplement « un peu nul ».
457/ Je dénie que la certitude réside dans le jeu de langage car j’ai perdu toute certitude, alors que je perçois plein de jeux de langage. Enfin, c’est peut-être plus complexe/artificiel que cela : si on dit « il est vrai que l’homme a marché sur la Lune » est une certitude comme jeu de langage, cela revient à dire que tout ce qui est formulable même imaginaire sciemment délirant est une certitude, et le mot certitude parait vide de sens. Tout au contraire, la question du rêve avait un sens : est-ce que le monde où l’homme a marché sur la Lune est un rêve mien, avec des marionnettes dénuées de pensée propre, ou bien est-ce intervenu sans mensonge dans un monde partagé entre plein d’êtres pensants (qui chaque nuit rêvent des faux mondes intérieurs disjoints) ? Il s’agit de deux scénarios possibles, distincts, ce n’est nullement un artefact de langage (une façon de parler pour ne rien dire). Si Wittgenstein n’a rien compris à cette question (peut-être insoluble mais très sérieuse), il aurait mieux fait de se taire que de prétendre donner des leçons. Wittgenstein semble un blablateux persuadé que tout n’est que bla-bla, je lui permets de penser ainsi (dans sa bulle autosatisfaite) s’il veut mais il passe à côté de questions graves qui ne sont pas qu’affaire de bla-bla.

----- Ajout 03/10/2019 : Est-ce que la vérité mathématique/logique existe ?
   Dans le message de mon ami, analysé ci-dessus, je passais certains passages avec le signe « (…) », non parce que c’était inintéressant mais pour aller droit au fait philosophique que je voulais discuter. Maintenant, je reviens sur ces passages omis, qui ont un intérêt propre, davantage difficile à analyser, et davantage éloigné du sujet « pas sur la Lune » :
   « Nous manquons de bases ontologiques sûres, et plus on creuse, moins on en trouve. A la fin, comme un mathématicien, il faut poser des axiomes, je pense. Ça me fait penser aux efforts solitaires de Gottlob Frege ou Georg Cantor pour trouver une fondation rigoureuse à la logique, comme Bertrand Russell et ses Principia Mathematica. Tout ceci a fini dans l'échec, le paradoxe de Russell et le théorème d'incomplétude de Gödel. »
   J’ai entendu parler du théorème de Gödel, établissant que rien ne tiendra jamais debout tout seul, mais dans un livre qu’on m’a offert (sur l’œuvre du mathématicien Hilbert crois-je me souvenir (ou Russell peut-être), il était dit que le théorème de Gödel ne démontrait une impossibilité que dans les ensembles infinis, alors qu’avec ensembles finis, la base logique parfaite avait pu être établie. Cela revient à porter exclusivement le doute sur le principe d’infini (ce que je faisais sur mon site http://www.kristofmeunier.fr/infini_0.htm ).
   MAIS tout ceci, tant l’impossibilité avec infini que la possibilité avec fini, est pour moi du ouï-dire, prétendu démontré, or depuis que j’ai réfuté la formule officielle de la variance estimée sur échantillon (sur mon site http://www.kristofmeunier.fr/varians.htm ), est prouvée invalide la « légitimité de tout ce qui est affirmé comme démontré ». (Ça ne prouve pas que tout ce qui est enseigné est faux, mais ça prouve que certaines choses sont fausses donc toutes sont a priori douteuses). Donc, pour être convaincu que les théorèmes de Gödel et de Hilbert ne sont pas des mensonges, il faudrait que je lise leur démonstration exhaustive en ayant zéro objection. Sinon, c’est de la croyance, de la crédulité, hélas enseignée comme attitude adéquate (et appelée « accès au Savoir ») par l’université, débilitante.
   MAIS, dans mon livre « Contre la Réalité » (de 1993), je démolissais bien plus encore. En effet, un des principes sceptiques paraissant sages est que les souvenirs sont douteux, autant qu’un ouï-dire sans évidence manifeste, or dans une démonstration mathématique est ultra-courant le principe « A implique B » et « B implique C » donc « A implique C », mais quand on procède à cette « ligne » (de démonstration), la validité de « A implique B » n’est qu’un souvenir, douteux. Donc tout est douteux. Avec ou sans Gödel, avec ou sans infini. [Et avec ou sans Réel, avec ou sans « pas humain véritable sur la Lune »]…

----- Ajout 08/11/2019 : Pareillement, la Terre serait plate ?
  (Suite à la lecture d’une page d’information Internet : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/le-brésil-va-accueillir-la-première-convention-mondiale-de-ceux-qui-pensent-que-la-terre-est-plate/ar-BBWqeYo?ocid=spartandhp )/
  « Ils sont convaincus que la Terre est plate et comptent vous le prouver. (…) Persuadé qu’il existe un complot mondial des grandes puissances qui souhaitent nous garder dans l’ignorance (…) Une croyance répandue (…) Comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, le Brésil est touché par cette théorie complotiste. (…) Ce rejet de près de 2.500 ans de sciences (…) affirmait en mai qu’il n’avait ʺaucun moyen de réfuterʺ les quelques vidéos qu’il venait de voir soutenant la thèse que la Terre est plate. (…) pense que le changement climatique est un complot marxiste (…) ʺPour moi, la Terre est plate. Mais c’est important d’avoir un esprit de questionnement.ʺ Près de 10 % des Français pensent que la Terre est plate (…) la popularité de cette théorie est liée à un besoin de se démarquer. (…) l’observatoire Conspiracy Watch révélait en 2017 que 79 % des Français adhèrent à au moins une des grandes théories du complot. Parmi celles-ci, l’étude montre que 9 % des Français croient ʺpossible que la Terre soit plate et non pas ronde comme on nous le dit depuis l’écoleʺ. »
   Mon analyse : l’article fait une totale confusion entre « doute envisageant comme possible une théorie alternative » et « croyance certaine hérétique (selon le dogme scientiste) ». C’est comme si tous ceux qui doutent de l’existence de Dieu étaient classés athées fanatiques. C’est faux, erroné, illogique (c’est oublier les agnostiques et sceptiques, voire bouddhistes etc.). Par ailleurs, qu’il y ait des mensonges officiels est avéré (armes de destructions massives irakiennes, explosion spontanée du Rainbow Warrior, etc.), la seule question est de savoir où cela commence et où cela s’arrête, les autorités clament « c’est faux, jamais nous ne mentons ! » jusqu’à ce qu’ils soient pris la main dans le sac ici ou là. La sagesse me parait donc le doute, en attendant, sans trop les croire, en les entendant simplement (comme ayant peut-être raison, et peut-être tort, l’avenir pourra en dire davantage, affirmer maintenant semble prématuré).
   Enfin je proteste contre l’expression implicite « on nous l’apprend à l’école » : en école stalinienne, les élèves pouvaient dire que « on nous apprend que Staline est le plus brillant cerveau de l’histoire de l’humanité », et peut-être pareil pour Mohammed (ou Khomeini ?) en école coranique. Dans la mesure où c’est de l’endoctrinement avec zéro pouvoir de conviction, objection interdite et condamnée, ce n’est pas probant vu de l’extérieur, c’est un abus de pouvoir. Et s’il est caché, oui peut-être qu’on peut parler de « complot », même si ce terme n’ajoute rien, sauf qu’il est employé comme insulte (synonyme d’idiotie profonde ou paranoïa maladive) par les partisans des autorités, qui semblent les vrais idiots dans l’affaire, simples croyants s’affirmant uniques détenteurs du Savoir.
   Personnellement, comme je doute que la Lune existe, mon opinion n’est pas que la Terre est sphérique ni qu’elle est plate mais qu’elle n’existe peut-être pas. Je marche sur un sol, et ce qu’il y a « au-delà de mon horizon » est un sujet contra-factuel peut-être dénué de sens. Je ne sais pas. Dans mes rêves, je marche sur un sol aussi, mais il est faux d’affirmer que celui-ci est assurément un bout de planète sphérique ou plate, c’est juste une expérience fictive vécue comme apparemment locale. Et j’ignore si je rêve actuellement, j’ai réfuté les montagnes de bla-bla, science comprise, prétendant répondre à cette question crédiblement.
   Le mot « platistes » était cité (en avant-titre à cliquer) pour désigner les partisans de l’hypothèse « Terre plate ». A mon avis cette opposition entre hypothèses plate et sphérique oublie une famille d’hypothèses : la Terre serait une surface bombée (à courbure à déterminer, minuscule ou forte mais sans bouclage en cercle total tous azimuts).