Le maquillage féminin, est-ce bien ?
par Cimony, 05/06/2016
de tof victime, en référence à sylvie se disant "maquillée sans excès"
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  J'ai retrouvé mon camarade de lycée Jimmy miraculeusement 35 ans après, et dans une discussion il m’a signalé un texte de Beaudelaire intitulé « Eloge du maquillage » (cf. http://baudelaire.litteratura.com/?rub=oeuvre&srub=cri&id=488#.V1Pq3SFECcE ) que sa classe avait étudié en seconde (à l’âge normal de 15 ans), à la demande d'une camarade qui se maquillait à l’époque déjà et disait qu’elle avait de grands alliés pour agir ainsi. Mais en découvrant ce texte prétentieux et nul, je suis consterné. Certes je n’avais pas une opinion élevée des prétendus « grands hommes », mais j’ai répondu à mon camarade que si ce texte avait été une copie d’élève, j’aurais estimé sa valeur à 11/20 si l’élève avait 12 ans, 05/20 s’il avait 15 ans, 01/20 s’il avait 17 ans. Affirmer que tout ce qui est naturel est mal quand tout ce qui est artificiel est estimable (et que le maquillage rend les femmes belles) me parait immensément contestable, nullement convainquant.
  Je me propose de rédiger « à la place » une petite copie argumentée sur le sujet, mais pas à la manière scolaire Thèse-Antithèse-Synthèse (ou Pour-Contre-Conclusion), mais en tant que thèse philosophique partisane, orientée. Les différentes parties seront guidées par le sujet « philosophie du maquillage féminin », avec la définition de la philosophie donnée par notre professeur Monsieur Urvoy : « la philosophie, c’est penser les différents sens du mot Bien : le vrai (théorie de la connaissance), le bon (philosophie politique), le beau (philosophie de l’Art) ». Donc mon sujet sera « est-ce que le maquillage (féminin), c’est bien ? ».

Est-ce vrai ? (côté naturel)
  Le principe du maquillage est évidemment de faire différent du naturel brut, mais un verbiage spécial peut raconter qu’il s’agit de masquer les imperfections bêtement matérielles (boutons, rides…) pour donner accès à la véritable beauté de l’être. Bla-bla.
  Non, en fait la question du vrai bien (estimable par rapport au faux erroné ou mensonger) est presque hors-sujet ici. S’il y a maquillage, c’est parce que le vrai, dans ce cas particulier, n’est pas aimé, et que l’on escompte produire un non-vrai plus aimable.
  (Quoi qu’il en soit, se pose la question du rêve, du Réel, et tout peut être faux, rêvé, tant les visages maquillés que non-maquillés, mais ce n’était qu’une parenthèse introductrice).

Est-ce bon ? (côté moral)
  Le dogme occidental moderne est que le maquillage féminin permet aux femmes de se faire belles au maximum, pour accomplir leur ambition d’être séductrices, adorées… [je préciserais en fronçant les sourcils que leur projet semble de devenir princesses (plaisant à des riches leur payant des domestiques, travailleurs écrasés et sous-payés, davantage estimables qu’elles au sens éthique).]
  Je ne suis absolument pas d’accord avec cette affirmation « pour la séduction, sans réserve » que je trouve gravement coupable. Une femme qui séduit physiquement accroche les cœurs de mille hommes, pour s’en choisir un ou cent, et rejeter les autres, poubelle, quitte à en briser deux cents et en tuer vingt (de chagrin). C’est un acte de violence, mortelle. C’est grave. A mon avis, une jolie fille devrait avoir un permis de port d’armes, et si en plus elle se maquille activement en voulant être encore plus séduisante, cette furie devrait être bridée par une muselière, genre tchador ou burka.
  (La pensée unique occidentale hurlerait à cette idée, mais cette pensée mienne n’est en rien misogyne : je suis partisan d’une burka mixte cachant pareillement les hommes beaux qui en plus font de la musculation pour attirer les passions féminines – de mille en rejetant la majorité et tuant quelques-unes de chagrin, pareil).

Est-ce beau ? (côté esthétique)
  Beaudelaire dans son éloge du maquillage s’enthousiasme du rouge à pommettes et du caractère doré des bijoux ou des ongles. Je trouve ça immensément idiot : une jolie fille est pareillement adorable en photo noir et blanc, une fille hélas laide le reste avec de la couleur peinte dessus. Mais je dis ça en tant que mâle, potentielle victime de la séduction féminine. Le maquillage semble en fait totalement autre chose.
  La coloration des ongles ou les colliers en or sont un exemple à mon avis très clair : l’auto-décoration féminine n’a pratiquement aucun pouvoir en séduction (vis-à-vis des hommes et peut-être des lesbiennes), mais il s’agit d’une façon pour elles de se plaire (ou de moins se mépriser pour les pauvres très-moches). [Autre éventualité moralement laide : même si les hommes n’aiment pas ce barbouillage coloré, il s’agirait de rendre jalouses les copines et voisines.]
  Donc d’un point de vue masculin : non, ce n’est pas beau du tout.

Conclusion
  Finalement, le maquillage féminin se veut attirant (et c’est un très moche acte de violence, jouant au supplice de Tantale), mais heureusement il ne fait qu’enlaidir (en ratant lamentablement son but). C’est un paradoxe qui n’est même pas amusant, dans un monde où les femmes tuent, indirectement, avec complicité totale de la Pensée Unique, aveugle complice (et soutenue par les milliards d'Euros/Dollars des prétendues "mises en beauté", dites à tort "efficaces et respectables").

----------------------- Science-fiction (08/06/2016)
  Il m’est revenu une pensée au sujet de l’idée qu’une fille jolie est aussi jolie en photo noir et blanc (brute ou colorisée en vert ou bleu) : dans les années 1990, j’avais commencé à écrire un roman dont l’héroïne était la plus jolie fille du monde ex aequo, avec le visage de Sylvie mais sa peau était vert pâle au lieu de rose pâle, et elle mesurait 6 centimètres de haut au lieu de 150 environ. C’était sincère : quelle que soit sa couleur (et sa taille, petite), elle était très très belle (et pas maquillée : gentille). Elle n’était pas blondinette mais ses cheveux étaient violet pâle, lila, je crois. Finalement, ce roman n’a jamais abouti, car elle était muette aussi, ou extra-terrestre ne parlant pas notre langue du tout, et ça n’aurait été consistant qu’en film, c’était peu consistant en roman.
  Si j’ai imaginé/choisi la couleur vert clair, plutôt que bleu clair, c’était pour ne pas imiter la schtroumpfette trop ostensiblement – puisque telle n’était pas la source de ce rêve, mais il est vrai que, dans le fond de mes pensées, parmi les mignons personnages féminins, il y avait la minuscule fée Clochette du dessin animé Peter Pan, et la Schtroumpfette (même si celle-ci, assez « jolie », a je crois un caractère trop fort à mon goût – d’après un dessin animé vu une fois, je ne suis pas expert du tout sur le sujet).
  Dans les années 2010 est sorti le film « Avatar », centré sur une histoire d’amour extra-terrestre avec une héroïne humanoïde bleue turquoise (d’après Wikipedia, ce personnage s’appelait Neytiri, et le film est sorti en Décembre 2009). Je n’ai fait qu’aujourd’hui le rapprochement avec mon rêve d’autrefois (et la question « visage de couleur artificielle »). Toutefois, cette héroïne était laide à mon goût, nullement à cause de la couleur (ou de ses oreilles triangulaires) mais à cause du nez massif gâchant tout. (Par ailleurs, le personnage féminin d’Avatar me déplaisait en n’étant pas du tout effacée timide mais aventurière dominatrice). Je viens de voir une photo de l’actrice ayant joué ce rôle, Zoe Saldana, et il semble s’agir d’une jolie afro-américaine (« noire »), sans ce gros nez moche ajouté pour faire moins humaine, par le scénario. Bref, le caractère féminin « belle » n’a, dans mon esprit, aucun rapport avec la couleur (blanche, rose, brune, jaune, bleue) mais seulement avec les traits, ressemblant plus ou moins au duo de copines Thu-Van/Sylvie (vietnamienne/polonaise) qui a fait naître mon cœur à 14-15 ans.
  Certes, colorer n’abîme pas, mais – hors composition de film dépaysant – cela implique un acte volontariste qui me choque. J’ai entendu dire que les Saoudiens nous affirment « vos femmes s’habillent comme nos prostituées », et je vois le maquillage un peu pareil. En essayant activement de plaire, tous azimuts, les femmes maquillées cherchent à exciter (en espérant garder contrôle dominateur sans subir de viol), et je trouve ça très malsain, déplaisant et même davantage.
  Beaudelaire a raté son éloge du maquillage, je crois, je ne sais pas si j’ai réussi ma critique du maquillage, il y a peut-être d’autres arguments qui m’ont échappé. J’entrevois la piste écologiste, selon laquelle l’artificiel est déplaisant quand le naturel est admirable. Ou la piste féministe (anti-soutiens-gorges vers 1968-70), selon laquelle les femmes doivent être aimées pour ce qu’elles sont, sans se peinturlurer/déguiser pour plaire aux hommes. A titre personnel, ces idées ne m’intéressent guère, dans le maquillage me choque seulement l’activisme séducteur, repousseur des indésirables, cassés.

----------------------- Chansonnette (10/08/2016)
  Avec l’ami qui m’avait parlé du texte de Beaudelaire sur le maquillage, nous discutions du cas VJ, jeune fille de notre classe qui se maquillait à 15 ans, et qui à 16 ans avait rejeté sa conquête PP, jusqu’au suicide, ce que je disais une séduction criminelle, mais il m’a répondu que les femmes aiment séduire en masse, c’est comme ça. Cela me choque profondément, et je me demande pourquoi je n’ai pas été prévenu de cette horreur par ma scolarité ou ma famille. Je repense à la chanson « Belles belles belles » de Claude François (vers 1965 ?), Internet me confirmant les paroles d’introduction dont je me souvenais : « Un jour mon père me dit : Fiston, A ton âge il y a des choses Qu'un garçon doit savoir Les filles tu sais, méfie-toi C'est pas s'que tu crois ». Que dire à mon fils pour lui éviter de se suicider à 15 ans comme je l’ai fait ? Je crois que quand il aura 14 ans, je devrais (?) le prévenir, et ce n’est pas simple :
  Il y a plusieurs féminités, attention, et on ne sait pas quelle jeune fille se cache derrière une camarade de classe :
Fmu (comme Femme Musulmane) : elle se préserve pure, cachée, pas maquillée, pour être vendue par ses parents à l’homme riche local (ou avec succès éclatant : à un lointain richissime), à qui elle donnera plein d’enfants.
Fca (comme Femme Catholique, peut-être pas Chrétienne dans la mesure où les Protestants Mormons sont Polygames) : elle séduit mille garçons, en abandonne 999 et en tue 20, pour se marier à un riche musclé, qui lui donnera plein d’enfants forts.
Fmo (comme Femme Moderne) : elle séduit mille garçons (ou/et filles), qu’elle abandonne et en tue 20, comme distraction, son intérêt étant focalisé sur son ambition professionnelle.
Fid (comme Femme Idéale) : romantique timide, elle se cache sans maquillage/décolleté/couleurs vives, jusqu’à rencontrer l’homme idéal dont elle espère devenir une amie de rien du tout.
  Pour être équitable et pas misogyne, il faut présenter l’opposé masculin, sans concession non plu’, sachant que l’expression « bourreau des cœurs » désigne habituellement un homme :
Hmu : (comme Homme Musulman) il veut dominer, être riche pour avoir cent épouses (sur Terre, et 500 au Paradis).
Hca : (comme Homme Catholique) il séduit mille filles, en baise 500, en engrosse 100, en abandonne 999, dont 20 tuées, pour se marier à la mère choisie de ses enfants reconnus. L’Eglise l’encense : « nous sommes tous pécheurs et croire en Le Christ lave nos péchés ».
Hmo (comme Homme Moderne) : il séduit et baise mille filles (ou/et hommes), qu’il abandonne, comme distraction, son intérêt étant focalisé sur son ambition professionnelle.
Hid (comme Homme Idéal) : romantique timide, il ne fait ni sport ni musculation, il végète sans bruit jusqu’à rencontrer la jeune fille idéale dont il espère être un admirateur secret, sans la déranger.

  Moi, Hid épris par erreur d’une Fmo déguisée en Fid, je suis mort bien sûr, à 15 ans, mais en faisant percevoir ce moche tableau, ce n’est pas forcément désespéré pour mon fils (adoptif).

----------------------- Pour un Burkini mixte (22/08/2016)
   J’ai reçu hier un SPAM du journal L’express dont l’éditorialiste Christophe Barbier clame « D'évidence, il ne faut pas porter le burkini. Porter le burkini, un maillot de bain qui couvre l'intégralité du corps et du visage, c'est envoyer aux autres femmes qui n'en portent pas un message : aux musulmanes qu'elles sont de mauvaises musulmanes et aux autres femmes qu'elles sont impudiques. ». Je ne suis pas d’accord avec cette condamnation du burkini, qui m’est plutôt sympathique au contraire, et ça relève partiellement de la discussion sur le maquillage, similaire au bikini sur le principe. Oui, je suis d’avis que les femmes occidentales sont impudiques, et je ne suis pas musulman du tout, car j’ajoute que : si les hommes musclés torse nu sont aussi « séduisants » pour les femmes (ou les hommes gays), ils devraient porter aussi un burkini – et je ne dis absolument pas ça pour rire. A mon avis, la séduction tous azimuts est un acte de violence, parfois tueuse, via suicide des piégé(e)s, comme je l'ai été. Peut-être qu’on me dira que ce que je dis là est de la jalousie parce que je ne suis pas beau. Quoi qu’il en soit, c’est mon opinion ferme. Et cela rejoint le contexte géopolitique allant dans le même sens : des élus interdisent actuellement le burkini, classé comme signe ostentatoire de soutien aux islamistes ennemis de notre pays et tueurs d’innocents ; au contraire je juge que les politiciens de notre pays sont des terroristes approuvant les massacres de palestiniens innocents en 1948 pour re-fonder israël, racistement (ou religieusement fanatique) sans rendre les USA aux Amérindiens, et hélas les seuls antisionistes restants influents (ou autorisés de parole) sont les islamistes, hélas meurtriers de civils (sans responsabilité) et enfants, donc c’est une guerre du mal contre le mal.

----------------------- Souvenir (17/12/2016)
   Un ancien camarade de lycée me parlait de la dure relation amoureuse à sens unique entre un de nos collègues, PP, et une fille de la classe, VJ, et je lui ai répondu ceci : "Le fait que VJ se maquillait [à 15 ans en 1979] me paraît la clé : elle voulait plaire (comme SM plus tard, se maquillant aussi en 1993, répondait-elle au téléphone), mais pas plaire à n'importe qui, étant embarassée par les indésirables, les repoussant à demi ou franchement, quitte à les tuer. Tu disais je crois que c'est vénéneux toxique, et je ne te donne pas tort, même si je crois que ce n'était pas méchant, que c'est presque une conséquence impersonnelle des codes criminels de cette société pourrie, glorifiant la séduction féminine tous azimuts malgré les dégâts lourds engendrés." Le fait que les Saoudiens nous disent "vos femmes s'habillent comme nos prostituées" ne me fait pas rire ni protester, je hoche le menton avec tristesse. Hélas oui.

----------------------- Affaire Weinstein (18/10/2017)
  En ce moment, les nouvelles télé et Internet parlent d’un immense nombre d’actrices violées, harcelées sexuellement, mais je ne compatis pas, contrairement à ce qu'on nous suggère : à mon avis, ces actrices hyper-maquillées, en tenue affriolante, se frottaient aux producteurs dans une démarche active de séduction, simplement elles voulaient triompher dans leur cri final "pas touche !" rejetant les hommes séduits. Au lieu de voir dans ce rejet une normalité magnifique, j'y vois un acte de violence terrible. Parfois, des hommes passent outre, et violent, ce qui est horrible aussi, mais je trouve que c'est une violence (célèbre) répondant à une violence (cachée). Je ne compatis qu’avec les vraies victimes innocentes, comme je l’ai été, hommes/garçons « séduits pour rire » avant de se faire envoyer paître, et qui n’ont pas du tout violé, non, étant cassés, ou se tuant. Les séductrices violentées ont récolté la violence qu’elles ont semé, tant pis pour elles (même si je n’aime pas leurs bourreaux). Je serais d’avis de couper le sexe des violeurs et condamner les séductrices à 30 ans de burqa. C’est impensable pour la pensée unique, mais c’est mon opinion, argumentée.

----------------------- Anomalie intéressante (11/11/2017)
  Un spam reçu par hasard m’a dirigé vers une page Internet intéressante (confirmée par Google ailleurs : http://madame.lefigaro.fr/celebrites/mariah-carey-accusee-de-harcelement-sexuel-par-un-ancien-garde-du-corps-091117-135135 ; https://www.closermag.fr/people/mariah-carey-accusee-de-harcelement-sexuel-par-son-ex-garde-du-corps-758790 ) : en ces temps de dénonciation générale des abus sexuels d’hommes célèbres, l’ancien domestique de Mariah Carey a lui dit que sa patronne (bien que femme) le harcelait sexuellement. Le détail dit qu’elle le faisait venir dans sa chambre en étant à moitié nue, pour rien que bouger des valises ou quoi. Certes, il n’y a pas violence au sens viol masculin mais je suis d’accord que ce supplice de Tantale, avant un ferme Non choqué détruisant l’homme allumé, constitue un acte condamnable de violence mentale. S’amuser à séduire, pour jeter en rigolant, constitue selon moi un crime, oui.

----------------------- Propagande encore (29/11/2017)
  A la télévision, un clip gouvernemental ( https://www.lci.fr/societe/video-clip-spot-du-gouvernement-contre-les-violences-faites-aux-femmes-bruce-toussaint-gregoire-margotton-mouloud-achour-2071547.html ), « Ne rien laisser passer », défend la prétendue « cause des femmes » en clamant coupable le mot « elle n’avait qu’à pas s’habiller comme ça », et en affirmant que « les violences subies par les femmes, ce n’est JAMAIS de leur faute ». Je ne suis pas d’accord : à mon sens, dans bien des viols, un salaud a maltraité une salope. Je ne suis pas d’accord qu’une allumeuse est un ange de pureté. A la violence féminine (souvent, banalisée, approuvée par ce clip) répond parfois une violence masculine toute aussi moche. La propagande a beau criminaliser mon opinion, elle n’est qu’un outil de dictature contre le cœur et la raison.

----------------------- Liberté de tuer ? (17/12/2017)
  Je reçois ce jour un nouveau Spam qui me heurte, la célébrité Sylvie 'tailié affirme que l’élection Miss France, c’est « une façon pour les jeunes femmes de revendiquer une certaine liberté, de montrer leurs corps, de s’inscrire dans un combat qui a été mené par leur grand-mère dans les années 1960 » (http://www.voici.fr/news-people/actu-people/sylvie-tellier-estime-que-lelection-miss-france-est-une-facon-de-revendiquer-une-certaine-liberte-642188#utm_campaign=20171217&utm_medium=email&utm_source=nl-voi-quotidienne-matin ). Je ne suis absolument pas d’accord. La liberté de « séduire et envoyer promener » (but du maquillage, pareillement) me parait indigne, ni plus ni moins que la liberté de violer côté masculin. La violence blessante mérite condamnation et n’a pas selon moi à réclamer liberté de s’exercer (aux dépens d’autrui). Oui, nos arrière grand-mères étaient pudiques gentilles, moins atroces que les modernes tueuses en liberté.

----------------------- Et l’uniforme, question voisine (20/12/2017)
  Discutant avec un ami, de Mai 1968 la révolution libertaire, j’ai été amené à dire qu’il restait de cet épisode l’abandon de l’uniforme/blouse à l’école – que je trouvais plutôt dommage pour deux raisons : 1/ ça gommait autrefois les différences sociales, sans que l’enfant de riches soit habillé riche et l’enfant de pauvres soit habillé pauvre ; 2/ aux Philippines, pays de ma belle-famille, les groupes de jeunes filles habillées toutes pareilles en robe mi-longue de couleur sont plutôt très mignons.
  Lui n’est pas d’accord : 1a/ il juge que la pseudo-égalité par le vêtement est illusoire, et qu’un enfant de quartier riche restera privilégié par rapport à un enfant de quartier pauvre ; 1b/ ayant fait l’armée, il juge que les gens en uniforme peuvent être hyper-hiérarchisés au lieu d’égaux ; 2/ lui n’aime pas les uniformes, qu’il ne juge justifiés que dans les cas d’autorité très forte.
  Cela ne me convint pas. 1a/ Je ne garantis en rien que l’uniforme assurera égalité parfaite, simplement que c’est un pas dans la direction de l’égalité, un pas dans la bonne direction à mon sens ; 1b/ j’ai visité le CERN de recherche nucléaire où travaillait mon oncle physicien, et j’ai été frappé par les uniformes : bleu pour les mécaniciens, vert pour les jardiniers, blanc pour les techniciens, et pas d’uniforme du tout pour le top du top : les physiciens ; cela m’a donné envie d’être discret technicien (en uniforme, accepté) plutôt que prétentieux chef physicien (sans uniforme, dominant) ; et je pense qu’il y avait un peu de cela (en sens inverse) dans mai 1968 : refus étudiant de n’être qu’un numéro en exigeant un surmoi exhibé narcissiquement. A mon travail de laboratoire maintenant, je porte la blouse blanche qui est une sorte d’uniforme et je n’en ressens aucune frustration (et ça protège les vêtements « civils » dessous, ça n’a rien d’une affirmation de soumission à un autoritarisme ; et les mécaniciens sont en brun masquant les taches quand les ateliers/laboratoires sont en blanc rendant criantes les taches contaminantes imposant action pour protéger le produit fabriqué et l’individu manipulant des microbes ou produits chimiques dangereux).
  Certes, 3/ j’ai constaté à l’âge adulte que la plupart des hommes ne s’intéressent pas aux vêtements (l’uniforme est bienvenu : pas de question à se poser à ce sujet) alors que les vêtements sont une immense passion pour la plupart des femmes (voulant plaire personnellement en séduisant mieux que les autres, comme avec le maquillage – on y vient, et c’est la raison pour laquelle j’en parle ici). [A ce sujet, je ne comprends pas qu’elles se plaignent d’avoir à faire du repassage alors que ce sont elles-mêmes qui veulent des vêtements très magnifiques sans plis – d’où leur volonté d’épouser des riches leur payant des aides ménagères, et donc course des hommes vers la position de riche dominant, c’est presque le monde entier qui est expliqué par cette passion vestimentaire féminine]. 4/ Quand dans un supermarché, je cherche de l’aide pour trouver quelque chose, je suis bien content de trouver quelqu’un en uniforme pouvant visiblement me renseigner, et au contraire dans les magasins sans uniforme je suis gêné de déranger peut-être un(e) client(e) en demandant à quelqu’un au hasard.
  Je creuse un peu la question 2-3 : 3a/ Ma nièce qui a été au Japon m’a signalé là-bas une tradition étrange : dans de nombreux bars ou boîtes, les hôtesses sont déguisées en uniforme d’écolière, même si elles sont étudiantes ou jeunes adultes, et parlent de manière faussement ingénue comme des fillettes, en un jeu de rôle un peu malsain, comme encourageant la tendance pédophile des hommes. En ce sens, et comme le maquillage encore, la volonté féminine de refuser l’uniforme n’est pas du tout un moyen de plaire davantage aux hommes qu’un moyen de se plaire davantage à elles-mêmes. Et ça me parait presque une évidence : pourquoi les femmes dépensent-elles des sommes folles en vêtements (et maquillage) pour plaire aux hommes alors que les hommes sont plutôt intéressés par les filles déshabillées (et sans maquillage) ? Non, elles refusent l’uniforme (et adorent le maquillage) pour se complaire dans l’affichage personnel varié qu’elles adorent elles-mêmes. 3b/ Le fait que j’aime plutôt les jeunes filles en uniforme n’est en rien du rigorisme autoritaire (comme combattu par Mai 1968), car, dans ce genre, je ne suis absolument pas favorable au rigorisme des cheveux féminins imposés courts (anti-féminité, coupe « garçonne ») ou sévèrement tirés en chignon (puritain) ; je préfère les jolis cheveux longs et divers (bouclés à la Thu-Van ou lisses à la Sylvie), ce n’est absolument pas une question de principe anti-féminin, anti-beauté. 3c/ On en revient à la question du tchador/de la burqa : si les jeunes filles devaient moins plaire aux mâles, ce ne serait pas leur imposer l’uniforme qui serait la solution (voir le contre-exemple japonais), mais leurs cheveux et/ou visages qu’elles devraient cacher.
  Bien sûr, mon point de vue n’est cohérent qu’avec la spécificité immense qui est la mienne : concevoir un monde idéal sans enfants, sans renouvellement des générations, sans obligation de séduction (ou mariage arrangé par les familles, façon islamiste) ; il s’agit d’une rêverie triste (d’ex-cœur-brisé) et pas du tout d’un projet solide d’organisation sociale pérenne.

----------------------- Ennemi (03/01/2018)
  J’ai vu hier un clip video, à la télévision, qui m’a choqué (https://www.youtube.com/watch?v=Hgt0Buj8S2I&feature=youtu.be ). Un homme disait à sa compagne « On va sortir, ne t’habille pas comme une pute », et le texte concluait « quand l’ennemi (des femmes) est à l’intérieur, il faut demander de l’aide à l’extérieur (appeler le numéro téléphonique d’aide aux femmes) ». Bref, moi qui entends les Saoudiens nous dire « vos femmes s’habillent comme nos prostituées », oui hélas, je serais un ennemi des femmes, un monstre de violence ! Alors que c’est le contraire : je suis choqué par la violence féminine ("arme de séduction active"), banalisée, approuvée, tueuse et jamais condamnée en nos pays. Or les impudiques séductrices tous azimuts ne sont absolument pas toutes les femmes d’Occident, mais une minorité dominatrice, violente (qui m’a tué), qui criminalise la contestation (masculine, spécifiquement, sexistement, ici – les pudiques porteuses de tchador/burqa/burkini étant raillées sur d’autres registres, par des hommes et femmes joints, en guerre). C’est logique, c’est simplement très moche.

----------------------- Naturalité de la séduction féminine ? (04/01/2018)
  On me répond que « de toute façon il est aussi impossible de demander à une femme d’abandonner toute coquetterie qu’à un tigre de manger de la salade », et je ne suis pas convaincu. La violence de séduction féminine serait-elle naturelle, innée, instinctive ? (comme le viol masculin serait naturel, inné, instinctif, selon les avocats de DSK/Weinstein ?). J’en doute. En sens inverse intervient l’avis (prétendu philosophique) de Simone De Beauvoir « on ne naît pas femme, on le devient », et j’ai aussi entendu dire sociologiquement que les femmes sont poussées par la société (occidentale) à être toujours plus belles, essayer tout au moins, toujours davantage en restant complexées devant les gravures de mode s’étalant partout. A mon avis, même s’il y avait un partiel fond de vérité (dans la naturalité du vœu féminin de séduction tous azimuts), j’y verrais une tendance bestiale, et la spécificité humaine (prétendue) est de pouvoir contrôler les instincts en comprenant le mal fait à autrui. Donc un bienvenu contrôle de soi peut brider le viol masculin comme la séduction féminine, ni plus ni moins. L’Islamisme du voile serait une tentative en ce sens, et même s’il est immensément décrié ici et maintenant, au nom de la Liberté (prétendue), je ne suis pas convaincu que ce soit juste – on entrave bien, à juste titre, la liberté de violer (en pensant aux victimes martyrisées davantage qu’à la liberté de violence).

----------------------- Harcèlement de rue (21/03/2018)
  Aux informations hier était signalée une loi française en préparation, contre le harcèlement de rue, dans le cadre de la lutte officielle contre les violences faites aux femmes. (Loi déjà promulguée dans plusieurs grandes villes d’Europe, mais envisagée au niveau national côté français). Avec comme chef de file une jeune femme hollandaise posant dans la rue topless derrière sa pancarte « dans la rue je m’habille comme je veux » (ou quelque chose de ce genre, en néerlandais). Il était dit en clair que siffler une femme serait illégal puni, de même que la traiter de pute, tandis que les femmes auraient entière liberté de s’habiller comme elles le souhaitent. Avant de devoir me taire pour opinion illégale (les gouvernants disant une fois de plus crotte à la liberté d’opinion), j’exprime ici mon désaccord total : que les femmes s’habillent sexy ou se maquillent est un acte de violence que je réprouve, et je donne raison aux Saoudiens disant qu’elles se comportent en putes allumeuses. Bien sûr que je condamne les viols et personnellement, je n’ai jamais sifflé une fille sexy dans la rue, mais à mon avis pour prévenir la violence, il faut commencer par condamner la séduction active tous azimuts avant rejet des indésirables, qui fait des milliers de morts (avec les jeunes suicides masculins « inexpliqués »). Une jolie fille devrait avoir un sévère permis de port d’arme, bridant l’utilisation, son sourire étant l’équivalent d’une mitrailleuse lourde, passible d’interdiction partielle à mon sens. Séduire-pour-rejeter n’est pas une liberté mais un crime de sang. Il sera bientôt interdit de le dire, alors je le dis avant, très vite.

----------------------- Naturalité de la séduction féminine ? (04/01/2018)
  On me répond que « de toute façon il est aussi impossible de demander à une femme d’abandonner toute coquetterie qu’à un tigre de manger de la salade », et je ne suis pas convaincu. La violence de séduction féminine serait-elle naturelle, innée, instinctive ? (comme le viol masculin serait naturel, inné, instinctif, selon les avocats de DSK/Weinstein ?). J’en doute. En sens inverse intervient l’avis (prétendu philosophique) de Simone De Beauvoir « on ne naît pas femme, on le devient », et j’ai aussi entendu dire sociologiquement que les femmes sont poussées par la société (occidentale) à être toujours plus belles, essayer tout au moins, toujours davantage en restant complexées devant les gravures de mode s’étalant partout. A mon avis, même s’il y avait un partiel fond de vérité (dans la naturalité du vœu féminin de séduction tous azimuts), j’y verrais une tendance bestiale, et la spécificité humaine (prétendue) est de pouvoir contrôler les instincts en comprenant le mal fait à autrui. Donc un bienvenu contrôle de soi peut brider le viol masculin comme la séduction féminine, ni plus ni moins. L’Islamisme du voile serait une tentative en ce sens, et même s’il est immensément décrié ici et maintenant, au nom de la Liberté (prétendue), je ne suis pas convaincu que ce soit juste – on entrave bien, à juste titre, la liberté de violer (en pensant aux victimes martyrisées davantage qu’à la liberté de violence).

----------------------- Hors-sujet partiel (26/12/2018)
  Les informations Google m’ont dirigé vers un article étrange : https://www.francetvinfo.fr/politique/la-republique-en-marche/le-pot-de-maquillage-que-vous-vous-mettez-sur-la-tete-un-depute-lrem-tacle-une-senatrice-eelv-il-est-taxe-de-sexisme_3116423.html . Le détail semble indiquer qu’il s’agit d’insultes et attaques entre deux parlementaires, ce qui ne m‘intéresse guère. Mais je me pose la question de fond : est-ce que dire qu’une femme est trop maquillée, c’est une attaque sexiste ? Je retourne voir la définition de sexisme, pour juger. La plus explicite (chez CNRTL) dit « Attitude discriminatoire adoptée à l'encontre du sexe opposé (principalement par les hommes qui s'attribuent le meilleur rôle dans le couple et la société, aux dépens des femmes reléguées au second plan, exploitées comme objet de plaisir, etc.). ». Bref, cela semble un malentendu : ce n’est pas d’avoir jugé une femme trop maquillée qui a été ici jugé sexiste, c’est que le propos politique de la dame n’a pas été écouté en se centrant uniquement sur son apparence physique, du fait de sa féminité, du moins telle est l’accusation. Savoir si désapprouver le maquillage serait taxé de sexisme est un autre sujet, nullement éclairé par cet article. Je pense que la réponse est non, car il y a des hommes aussi qui se maquillent, notamment pour télévision/cirque/théâtre/cinéma et les drag queens homosexuels, et il y a plein de femmes qui ne se maquillent pas, heureusement. Je n’aime pas le maquillage, et ce n’est pas sexiste macho du tout. Comme désapprouver la beuverie alcoolique n’est pas une attaque sexiste anti-mâle, particulièrement (quand bien même cela concernerait bien davantage d’hommes que de femmes).

----------------------- Certains parfums aussi (15/01/2019)
  Une publicité télévisée m’a peiné : la célèbre actrice Natalie Portman y joue un rôle intense et qui me déplaît, la conclusion étant « achetez tel parfum ». ( https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=Tn2wM53URMg )
  L’actrice y hurle, y fait l’amour, en petite tenue engueule un homme dans une chambre, se jette dans l’eau depuis un haut ponton, fait des cabrioles sur la plage en voiture de sport luxe décapotable, et venant droit vers la caméra demande « and you, what would you do for love ? » (et toi, que ferais-tu pour l’amour ?), comme provocante, insolente, « grande gueule ». Une présentation Internet ( https://www.buzzwebzine.fr/pub-miss-dior-natalie-portman-musique-chandelier-sia/ ) dit « elle se dévoile encore plus espiègle et belle que jamais (…) sublime (…) gaie, souriante, et dévoile une énergie communicative sans limite (…) passionnée et sûre d’elle. »
  Je n’aime pas ça du tout, non que pour moi, l’amour soit secondaire insipide, au contraire je me suis tué deux fois par amour, mais quel rapport avec le parfum (haut de gamme) ? Apparemment, il s’agit pour le personnage là joué de vendre son cul à un riche lui payant parfum de luxe, pour l’exciter toujours davantage (ou elle achète ça sur sa fortune personnelle pour le même but). Cela relève de la séduction hyperactive et tous azimuts, les effluves odorants n’étant pas dirigés vers un seul mâle, « amour moderne » (ou version « riche Paris intra muros ») qualifié autrefois de « salope » ou « sale pute ». Comme le maquillage, le parfum sensuel semble un outil de séduction agressive, consommatrice frénétique. Je trouve ça immensément déplaisant, la féminité qui me plait étant tout au contraire timide et prude, seules les salopes bestiales étant excitantes fières de l’être (je ne suis pas d’accord pour le jeu de mot « amour », mélangeant tendresse humaine et fornication bestiale).
  Je ne dis pas que tout parfum est criminel, son emploi peut être de (tenter de) cacher les odeurs corporelles dont on a honte, mais ce n’est absolument pas l’esprit de cette publicité, hyperactive jouisseuse. Ici, le message n’est pas « avec, c’est plaisant, bien » mais « avec, on s’éclate totalement, sans retenue aucune ».
  Certes, ce pourrait être un rôle de composition pour une actrice par ailleurs adorable dans sa vie personnelle. Mais… Natalie Portman, israélo-étasunienne née à Jérusalem (selon Wikipedia), a déclaré dans un journal (que j’ai aperçu chez le coiffeur mixte il y a quelques années) « je suis fière d’être juive ». Je lis ça comme du racisme actif, pour une religion non invitante mais acquise de naissance – c’est comme une actrice apartheidienne qui clamerait « je suis fière d’être blanche ». Affreux (affreuse).
  Sylvie doit adorer cette publicité, et moi j’ai été dément d’adorer Sylvie plus de 20 ans (sans la connaître puisqu’elle refusait de me revoir). Oui, c’est immensément triste, immensément dommage. Finalement, j’en reviens à mon analyse de 1993 : il y a les femmes dragons que je n’aime pas, et les femmes tortues qui me sont sympathiques. Cette publicité était pour les femmes dragons fières d’elles-mêmes, et Sylvie était une dragon déguisée en tortue (ou très ponctuellement tortue, 3 mois de sa vie, après maladie), et comme je suis fidèle j’ai été détruit par ce malentendu aigu.
  Dernier point concernant cette publicité : la musique est une chanson hurlée par une chanteuse (très moche chanson selon moi), et dont Internet m’informe que le premier vers est « Party girls don’t get hurt » (les fêtardes ne se font pas mal). Effectivement, c’est tout le contraire des tortues timides, c’est à l’usage exclusif des femmes dragons fêtardes, mauvais côté de la féminité selon moi.

----------------------- Contresens sur la peur masculine (02/05/2019)
  Je lis un article d’actualité choquant, à https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/iris-mittenaere-miss-univers-fait-peur-aux-hommes/ar-AAALPN5?ocid=spartandhp . Cette Miss Univers (française) fait peur aux hommes ? Non, ce n’est pas de la peur (peur de quoi, d’être battu, mangé tout cru ?). C’est une absence de tendresse. Miss Univers est une géante impudique, très maquillée et se pavanant en petite tenue devant les caméras du monde entier (et celle-ci est danseuse professionnelle, adorant se secouer les fesses et les nichons devant tout le monde). Elle pourrait être Reine des Prostituées mais ce n’est absolument pas ce qui génère de la tendresse protectrice masculine. Cette absence d’amour n’est pas de la peur, c’est de la méfiance plutôt désapprobatrice, un sentiment d’antipathie plutôt que de sympathie. C’est, au degré maximal, le sentiment que génère côté masculin le maquillage féminin, faisant penser « oh, la salope » et pas du tout « mmh, adorable ».
  Enfin, c’est presque un jeu de mots : une personne n’aimant pas la pluie peut tout à fait dire « j’ai peur qu’il pleuve aujourd’hui », et ça n’a aucun rapport avec une terreur, une épouvante, c’est un désagrément. De même, face à une fille très maquillée demi nue, il est naturel pour la plupart des hommes de dire « j’ai peur que ce soit une salope ». Pareil : ce n’est ni une terreur ni une épouvante, c’est une inimitié simplement. (Enfin, une salope peut être excitante, comme une actrice de porno gonflée aux silicones, mais ça n’évoque absolument pas le sentiment romantique de penchant – il est stupide que la langue française (ou anglaise) emploie le même mot amour (love) pour la tendresse romantique et la fornication bestiale). Que Miss Univers ne séduise pas d’habitude les cœurs masculins mais ne plaise qu’aux rares bestiaux habituellement violeurs (« courageux » selon cette observatrice, idiote ?), c’est une tendance possible, le mot de peur (chez les hommes normaux) me parait inapproprié.

----------------------- Précision (03/05/2019)
  J’entrevois un malentendu possible si quelqu’un lit mon texte d’hier : je risque d’être accusé d’esprit macho (ou paternaliste comme semblent dire maintenant les féministes), voulant l’homme = supérieur = dominant qui écrase la femme = inférieure = dominée. C’est une méprise totale. Je n’aime pas plus les hommes dominants que les femmes dominantes, pas plus les salauds que les salopes.
  Quand je disais « je crains qu’elle soit une salope », ça ne veut pas dire « offensant mon exigence qu’elle me soit soumise », non, ça voulait dire « attention, elle ressemble à une bouffeuse de mâles, s’amusant à séduire mille hommes, pour en rejeter 950, en consommer 30, en abandonner 29 ou 30, en s’en fichant si une centaine se suicident le cœur brisé (j’ai été une telle victime)… » Et c’est exactement pareil côté masculin : je trouve horrible et dangereux le bellâtre faisant de la musculation et s’exhibant torse nu avec des gestes mettant en valeur ses biscotos énormes, pour séduire mille femmes, en rejeter 900, en consommer 100, en abandonner 99 ou 100 (dont 50 enceintes sans père restant), en s’en fichant si 200 se suicident. Horrible, pareillement, pas moins.
  Ce n’est absolument pas de la misogynie, c’est le sentiment que la séduction est un acte de violence, grave (s’il n’est pas assorti de demande en mariage ou engagement équivalent).
  Je lis par ailleurs une autre nouvelle déplaisamment traitée à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/r-evolutions/supernumbermajupemondroit-des-femmes-se-mobilisent-pour-pouvoir-porter-des-mini-jupes/ar-BBVZRM7?MSCC=1556847978&ocid=spartanntp où il est déclaré scandaleux qu’un politicien malgache ait demandé aux femmes de ne pas trop se découvrir pour moins inciter au viol. Je n’aurais pas demandé comme ce politicien parce que je ne suis en rien politicien ni dominant, mais ne suis pas d’accord avec le scandale prétendu : je ne suis pas un violeur du tout, mais si plein de femmes aiment aguicher les hommes, je les trouve violentes bestiales antipathiques, et je ne les plains pas si elles prennent en retour la violence bestiale d’un viol, c’est tout.

----------------------- Concours Miss (31/10/2019)
  Je découvre ce jour une nouvelle d’actualité suite à l’acceptation de personne transgenre comme candidate Miss France : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/r-evolutions/maillot-âge-transgenre-après-supernumbermetoo-le-concours-de-beauté-fait-il-sa-révolution/ar-AAJvTrX?MSCC=1572489880&ocid=spartandhp
  Concernant le sujet ici traité, je note une phrase marquante : « estime le collectif féministe Nous sommes 52. "(…) il y a aussi les études qui paraissent régulièrement en expliquant aux femmes que si elles souhaitent être mieux payées, ou trouver plus facilement un job, elles doivent être maquillées, coiffées, habillées comme si ou comme ça, être attrayantes." ».
  Peut-être que ces articles dont il est question sont publiés dans la presse dite féminine, mais je ne suis pas convaincu de leur bien-fondé. Il y a une vingtaine d’années en sortant de l’hôpital j’ai employé une femme de ménage, donc la situation d’être employeur n’est pas totalement de la science-fiction me concernant. Et je n’ai absolument pas fait intervenir les critères ici affirmés pour choisir la candidate, prenant la première candidate automatiquement sans émettre d’exigences. Je lui ai versé un bonus quand elle a nettoyé les toilettes débordées (par un reflux dans l’immeuble) pendant ma réhospitalisation, pas du tout pour un changement de coiffure ou quoi, ça semble du délire ou une faute classique des sciences humaines, affirmant significatif un taux genre 1,4%±0,2% au lieu de 0,9%±0,2% en oubliant que dans 99% des cas il en va différemment.
  Ceci dit, qu’aurais-je pensé si ma femme de ménage avait été jolie ou avait été laide ? Si elle avait été jolie, ç’aurait été agréable à regarder, mais 1/ « pas touche », elle a sa vie, je ne suis qu’un contact professionnel ; 2/ (par expérience) attention, la plupart des jolies filles (françaises) savent qu’elles ont un pouvoir sur les hommes et en abusent, devenant méchantes ou capricieuses, insupportables.
  Enfin, comment devenir jolie/attrayante pour une femme ? Je suis choqué de lire qu’elle doit être maquillée : pour moi homme, le sentiment est exactement contraire, je préfère une non-maquillée discrète à une maquillée aguicheuse/prétentieuse. Pareil pour les vêtements : les grands couturiers qui font la presse publiée vantent les vêtements hyper-chers et souvent ultra-courts voire déshabillés (comme Madonna avait une robe affichant ses seins à l’air), alors que moi je préfère une tenue humble timide discrète, pour une jeune fille ou femme. Pareil pour les coiffures : alors qu’il est prétendu que les cheveux courts au féminin augmentent la personnalité et le caractère, je préfère les cheveux longs féminins (côté masculin, je n’ai guère d’avis : les Amérindiens à cheveux longs m’étaient sympathiques en tant que victimes d’injustice, pas parce qu’ils s’agissait d’hommes à cheveux longs pour la plupart). Ce qui est raconté n’est donc nullement convaincant, nullement universel, mais affirmé avec autorité, ça peut convaincre les crédules.
  Pour le reste de l’article, je suis encore moins d’accord. Enfin, je ne regarde pas les concours de beauté, et leur suppression me serait indifférente. Simplement, je ne trouve pas le principe cohérent : on nous bassine actuellement à répéter l’exigence absolue (anti-islamique) d’égalité homme-femme, alors pourquoi un homme (viril, pas transgenre ni drag-queen) ne pourrait-il pas être candidat Miss France ? Et j’ai entendu dire que le mot Mademoiselle, sans équivalent masculin, était remplacé par Madame, même chez les fillettes et bébés-filles, alors il ne faudrait plu’ appeler ça Miss France mais Madam France ou Quelqu’un France (SomeOne France ?) sans sexisme aucun. Bizarrement, l’article dit le contraire : « car il y a aussi des concours de beauté pour hommes et des compétitions de culturisme." » Dire que les hommes séduisent par gros muscles et les filles par gros nichons, n’est-ce pas (pour la ministre) atrocement sexiste, négationnant son égalité homme-femme exigée ? Même la notion homosexuel/hétérosexuel serait à bannir puisque l’égalité est affirmée, claironnée. Je ne trouve pas ça convainquant, mais c’est devenu dominant, apparemment, dans les cercles de pouvoir tout au moins, en méprisant le peuple prétendu rétrograde, en endoctrinant les jeunes. On verra sur quoi ça débouchera, je m’en fous un peu.

----------------------- Talons hauts (23/11/2019)
  J’ai aperçu l’autre jour une page Internet discutant de chaussures féminines, une jeune femme disant qu’elle avait arrêté de mettre des chaussures à talons hauts, qui lui semblaient être un affichage de volonté séductrice. Ça me fait penser au maquillage (et à la danse en public devant tout le monde), effectivement : outil actif de séduction tous azimuts, version agressive expansive tout au contraire de timide adorable.
  Effectivement, les talons hauts féminins me semblent un outil de prostituées voulant leur croupe en position de travail, et s’afficher ainsi pour des « non-professionnelles » me fait penser à l’expression « salopes ». Il ne s’agit pas pour moi de préconiser la burqa féminine universelle, mais une fille maquillée à talons hauts qui hurle avoir été violée me semble dans la position d’un gamin hurlant qu’il a été brûlé injustement en jouant avec le feu. J’aurais tendance à dire : « il vaut mieux ne pas jouer avec le feu ». La séduction active tous azimuts me semble un acte de violence, de salope, et s’il y a retour de bâton par des salauds, ce n’est pas joli, c’est moche, mais ne frappe pas une innocente, non.

----------------------- Amalgame possible (29/11/2019)
  J’entends aujourd’hui sur télévision LCI que Adolf Hitler détestait le rouge à lèvres, qui était « donc » interdit sous le troisième Reich. Les Allemandes qui voulaient exprimer leur résistance au nazisme silencieusement le faisaient donc en arborant du rouge à lèvres. Enfin, ce détail historique m’est indifférent, mais je crains un amalgame : « tu n’aimes pas le rouge à lèvres comme Hitler, donc tu ressembles à Hitler, tu es suspect, à incarcérer sévèrement à la moindre autre anormalité d’opinion. » Ce serait injuste, totalement, mais puisque la rhétorique remplace la justice au sens propre, jusque dans les tribunaux, tout cauchemar est hélas envisageable.
  Inversement, je crains un faux argumentaire dirigeant mal les jeunes filles : « rouge à lèvres = antinazisme = bien ; refus de rouge à lèvres = nazisme = mal ». C’est idiot, ça ferait interdire les autoroutes ou la peinture ou autres, mais c’est envisageable. Je n’en ai pas entendu parler (jusqu’à aujourd’hui), heureusement.

----------------------- Patinage « artistique » (04/02/2020)
  Au sujet du scandale actuel sur les viols de jeunes filles dans le milieu du patinage, j’entends ce jour dire, sur chaine télé LCI : « dans ce sport, on est dans la séduction : dès 12-14 ans, les fillettes sont habillées en femmes, maquillées ». Or, à mon sens, le maquillage enlaidit, donc en étant maquillée, il ne s’agit nullement de devenir jolie mais de s’afficher comme volontairement séductrice tous-azimuts activiste ("salope" ?), je trouve ça atroce, je le confirme. Je suis favorable à une condamnation du maquillage (à débattre). Même si ça n’excuse pas les violeurs éventuels (si confirmés).

----------------------- Masque (sanitaire) évitant maquillage ou remplaçant maquillage (11/05/2020)
  Je lis en nouvelle MSN un texte d’analyse navrant : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/r-evolutions/sois-belle-et-masque-toi/ar-BB13Htv4?MSCC=1589163531&ocid=spartanntp .:
• « (…) on s’enthousiasme dans la presse que le nouveau masque « couture » pourrait permettre aux femmes de transformer une obligation sanitaire anxiogène en véritable rituel de mode. Un entrain qui dispense pourtant de se poser une question fondamentale : saisirons-nous vraiment toutes les occasions possibles pour rappeler aux femmes de se faire belles ? »
--> Il est faux que les hommes demandent aux femmes de se maquiller. Peut-être que des publicitaires ou cupides marchand(e)s poussent en ce sens, mais cela rencontre un terrain spontané favorable, visiblement : la plupart des femmes veulent s’admirer dans le miroir. Elles ne sont pas victimes en cela.
• « (…) le phénomène n’est pas nouveau. (…) Dans les années 60 déjà (…) la révolution sexuelle fut aussi une période d’effervescence économique pour les jeunes industries de la minceur, du fitness et de l’esthétique. Tout ce qu’une femme expose au monde doit être soigné et séduisant, dictent les préceptes implicites de la féminité. Dans les sixties, les femmes étaient certes encouragées à exposer leurs jambes à la douceur du soleil et de la brise, mais de préférence des jambes galbées, épilées et agréables à la vue de ces messieurs. »
--> Ce qui est implicite n’est pas « dicté » sévèrement, il y a contradiction. Et il n’est pas clair si la faute est attribuée aux mâles ou aux femelles en chef édictant la direction féminine « normale » (de l’époque). Et la séduction ne vise pas spécialement les hommes mais aussi d’autres femmes pour ce qui concerne les lesbiennes, là n’est pas la question, sauf à se tromper de sujet, se tromper de colère.
• « Aujourd’hui, nous sommes incités à couvrir nos visages en raison d’un bouleversement mondial bien plus austère. Et pourtant, nous avons vu une étonnante vague d’enthousiasme déferler sur les réseaux sociaux dès les premiers jours du confinement »
--> Ce n’est pas un mystère mais l’application d’une prise de pouvoir par des psychologues de bazar, se prétendant scientifiques pour un bla-bla clamant splendides la proactivité et/ou la résilience : faire d’un problème embêtant une opportunité chanceuse. Bla-bla.
• « tandis que de nombreuses femmes se réjouissaient de pouvoir échapper aux obligations de maquillage et d’épilation qui, en temps normal, auraient rythmé le printemps »
--> En quoi le maquillage est-il une « obligation » ?? Si des femmes s’obligent à ce faire, elles n’ont à s’en prendre qu’à elles-mêmes, sans que cela justifie de se prétendre victimes. Certes la publicité tend à guider, mais personnellement je serais favorable à une interdiction de la publicité, tout au contraire des acheteuses qui sont complices de cette publicité en la confortant/justifiant par leurs actes d’achat. Pour les images pédopornographiques, les acheteurs sont jugés pleinement coupables d’inciter à fournir les horreurs qui leur sont proposées, ça aurait dû faire réfléchir.
• « (…) Et certaines découvraient peut-être, lors de leurs premières sorties, cet étrange sentiment de satisfaction éprouvé en marchant dans la rue sans maquillage sous son masque – cette excitation de déroger, comme clandestinement, aux règles de la féminité. »
--> Ces règles sont idiotes, moches donc absurdes, tolérables bien sûr pour celles qui les choisissent, mais il ne faut s’en prétendre victimes, ce n’est aucunement crédible.
• « (…) tous masqués face à la pandémie – un report temporaire des prescriptions genrées (du moins dans le monde extérieur) qui peut s’avérer reposant, en particulier à une époque où les pratiques de consommation féminines se doublent d’un lourd bagage de questionnements éthiques. »
--> En lisant ces mots, je pensais que j’allais lire que les fortunes dépensées en cosmétique ici insultaient les enfants mourant de faim en Afrique, mais il n’en sera pas question. Comme d’habitude hélas.
• « (…) en portant le masque, puisqu’il sera devenu obligatoire (…) à en croire la presse, se transformer en accessoire de mode, à même de mettre en valeur leur regard, leur tenue ou leur personnalité. (…) les femmes pourront de nouveau utiliser leur style pour montrer qui elles sont. »
--> On retrouve là un des drames de la psychologisation stupide, avec le thème d’affirmer sa personnalité, qui est dit constituer un principe magnifique, alors que c’est plutôt « afficher son mauvais caractère » selon moi.
• « Ce type de discours médiatique est aussi familier qu’il est problématique : il encadre les pratiques de mode féminines depuis plusieurs décennies déjà, en mobilisant des arguments inspirés du féminisme pour stimuler l’économie de la consommation. »
--> Oui, il y a une séduction basée sur les mauvais penchants, là comme ailleurs, c’est un des principes de la société de consommation.
• « La mode et le style sont ainsi vendus aux femmes comme des outils de pouvoir et de construction identitaire, alors qu’ils s’accordent suspicieusement avec les normes séculaires de la féminité ; et, sans surprise, ces messages ne ciblent que très rarement la population masculine, sans doute parce que les hommes savent, depuis longtemps déjà, qu’ils peuvent s’exprimer sans l’aide de leurs vêtements. »
--> Erreur d’analyse, là, à mon avis. La passion pour les vêtements (et les bébés) s’avère féminine, et si elle est rarement masculine, ce n’est en rien une lucidité et une affaire de pouvoir, il ne faut pas tout mélanger n’importe comment. Je préfère le jugement « c’est un mystère » à la prétention douteuse « voici pourquoi, assurément ». Ça me rappelle le moyen-âge avant l’invention du microscope : tout le monde ignorait d’où venaient les maladies, mais les religieux clamaient eux savoir, que ça venait directement de Dieu ! La découverte des microbes a plus tard montré qu’il s’agissait d’une prétention usurpée mais temporairement la prétention à savoir (puisqu’affirmant une explication) l’avait emporté.
• « ʺles jeunes femmes sont produites comme des consommatrices idéales et comme des décisionnaires expertesʺ, parfaitement adaptées à la machine néolibérale. »
--> Là est abordé un thème économique très douteux. S’il y avait besoin de consommateurs, il y a des milliards de miséreux sur Terre ne demandant qu’à consommer, les économistes (néolibéraux et autres) semblent des ânes crédibles en rien.
• « (…) convaincre les femmes qu’elles doivent consommer pour exister offre la sécurité d’une stratégie économique copieusement éprouvée. »
--> Ce n’est nullement clair : il y a des incitations fiscales à l’épargne (au contraire de favoriser la consommation maximale) et il parait que les pays étrangers ont d’autres logiques que la France (la France basant sa croissance sur sa consommation intérieure, mais l’Allemagne : sur investissement/exportation).
• « Faut-il donc se limiter au masque en papier pour prétendre être une femme libre ? »
--> La question présuppose qu’il est bien d’être une femme libre, libérée, et je n’en suis nullement convaincu : je préfère un ange de douceur réservée (soumise ?) à une grande gueule affirmant sa liberté sans entrave. Ma position n'est pas méprisante pro-mâles, je trouve pareillement qu'un homme effacé est davantage plaisant qu'une grande gueule masculine.
• « (…) si les femmes ont longtemps été réduites à leur apparence au sein de la société patriarcale, elles ont fait de la mode un lieu d’expertises et de plaisirs ʺspécifiquement fémininsʺ qui méritent d’être reconnus et respectés comme tels, bien qu’ils soient devenus la cible d’une condescendance misogyne. »
--> Apparemment, ça me classe en misogyne (moi qui n’aime pas le maquillage et les efforts vestimentaires) et je peux insulter en retour : salope toi-même, misandre (anti-mâles) ! Je débattais avec arguments mais si tu préfères balancer des insultes, c’est envisageable aussi.
• « (…) garder un œil critique sur les discours marketing néo-féministes (…) ces messages omniprésents ne nous laissent pas l’espace nécessaire pour envisager d’autres alternatives – pour questionner intelligemment nos pratiques et pour nous définir autrement que par notre apparence. »
--> C’est archi-faux : le discours prétend ici fustiger la misogynie ne voyant dans les femmes que des objets jolis et non des personnes, alors que moi j’ai été victime (au plan sentimental) de salopes se cherchant un « bel homme » et me rejetant comme « pas beau ». C’est exactement pareil, universel et pas genré. Erreur d’analyse, une de plus.
• « (…) aucun vêtement ou accessoire ne sera suffisant pour nous faire exister pleinement dans le monde. (…) qu’importe que nous portions des masques en papier ou des masques en tissu multicolore : c’est notre bouche, même masquée, qui nous permettra de nous exprimer. »
--> C’est un mauvais usage qui est ici montré de la bouche (ou de la plume), pour affirmer des bêtises en se prétendant (faussement) victimes d’oppression. Eh, ce n’est ni la faute des publicistes ni des industriels si une des tares féminines fréquentes est la volonté de séduire tous azimuts. A mon avis, c’est très critiquable mais pour le percevoir, il faut correctement aborder les questions.

----------------------- "Maquillée pour être embauchée" (09/08/2020)
  Un ami contradicteur (mâle célibataire) émet dans une lettre une objection intéressante, peut-être utile ici : « Ce que tu ne comprends pas ou plus surement ne veut pas croire, c’est ce que tu appelles du superflu n’est que le nécessaire. Crois-tu qu’un patron un peu malin embaucherait quelque un qui n’aurait pas de smartphone signe de ringardise ? qu’une femme n’est pas un minimum de maquillage par exemple pour les emplois de service, c est à dire la quasi-totalité des emplois en France ? J’ai vraiment l’impression que tu vis sur la planète Mars. »
  Ma réponse : Oui, je crois qu’un patron pertinent et lucide embaucherait parfaitement un candidat n’ayant pas de smartphone, par exemple un jeune pouvant s’acheter un smartphone après six premiers mois de travail. Par ailleurs, je n’ai pas moi-même de smartphone mais un téléphone portable 100 fois moins cher, recevant les SMS pour être prévenu de quelque chose sans aucun besoin d’aller surfer sur le web, c’est efficace et pas distrayant, là est le sérieux je pense. Et si j’étais patron de commerce, je préférerais embaucher une non-maquillée simple plutôt qu’une peinturlurée aguichante, enfin si c’est une patronne femme qui embauche, ça peut être différent, je ne comprends rien aux standards féminins, qui prétendent à tort que le maquillage rend belles (en se contrefichant des avis masculins à ce sujet).

----------------------- En mode « confinement » (08/11/2020)
  J’ai aperçu aujourd’hui une étonnante nouvelle MSN « Devons-nous continuer de nous maquiller ? » ( https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/make-up-3-raisons-de-se-maquiller-pendant-le-confinement/ar-BB1aNBgl?ocid=msedgdhp ) : « (…) le deuxième confinement. (…) un geste de “l'ancienne vie” peut, contre toute attente, venir à nous manquer : se maquiller. (…) Parmi les meilleures raisons pour lesquelles le maquillage existe, c’est bien pour y trouver du plaisir. Quoi de plus agréable que de prendre soin de soi (…) oui, on peut se maquiller pour soi, et rien que pour soi ! (…) Pour les visioconférences. (…) parfois soumises à l’épreuve redoutable de la visioconférence. (…) il s’agit là d’être la plus crédible à la caméra (..) côté maquillage, si le naturel peut être une bonne solution, d’autres tentent malgré tout de se donner une contenance (…) le mascara. (…) garantit d’avoir un regard instantanément plus ouvert, plus lumineux. (…) Pour profiter de ne pas porter de masque (…) Porter du rouge à lèvres à la maison peut désormais devenir une activité à part entière, dans laquelle il est possible de profiter de son visage en toute liberté ! (…) Le petit plus ? Sa couleur demi-mate, qui donne envie de l’exposer à tout le monde. (…) »
  Le maquillage serait un élément de narcissisme féminin, consistant à s’admirer, ou/et s’afficher, pas à séduire. Cela explique mon jugement étonné estimant que le maquillage est enlaidisseur (vu du point de vue masculin) alors que prétendu esthétique. Toutefois, ça n’attire pas mon indulgence envers le maquillage : j’estime que le narcissisme est une présomption affreuse, prétentieuse, vaniteuse. Une femme sortant de séance de maquillage s’exclamerait « qu’est-ce que je suis belle (même si autrui ne m’aime pas comme ça) », de même qu’un homme sortant de séance de musculation s’exclamerait « qu’est-ce que je suis beau (même si autrui ne m’aime pas comme ça) », et je désapprouve ce volet de l’humanité, je préfère l’humilité, la beauté « sans faire exprès » (certes injustement répartie mais se peinturlurer ou se gonfler ne réduit pas le fossé entre avantagés et désavantagés naturellement).

----------------------- Double commandement (26/03/2023)
   J’aperçois aujourd’hui une « nouvelle » C-News effarante, intitulée « Voici les 7 tendances maquillage pour le printemps/été 2023 » (à https://www.cnews.fr/beaute/2023-03-26/voici-les-7-tendances-maquillage-pour-le-printempsete-2023-1336572 ). Qu’est-ce que j’en pense ?
   Cela me semble une horreur de sur-consumérisme : donner envie d’acheter un truc pas beau à la place de l’ancien pas beau en prétendant que c’est beau ce qui n’est pas vrai, mais répété suffisamment (principe de la publicité), cela peut « convaincre » des esprits faibles sans intelligence critique.
   C’est un cumul de deux mochetés à mon avis : mode et maquillage, prétendus deux biens. Enfin, si ça rend des gens heureuses, qu’elles soient heureuses d’accord, mais la grande déception risque fort d’être évidemment l’aboutissement final.
   Le pire, c'est que j'ai entendu à la télévision des femmes se plaindre qu'elle n'ont pas le temps, car il faut qu'elles consacrent des heures à se maquiller en plus du reste, la télévision disant que c'est pour elles une nécessité... Eh, il ne faut pas gober les publicités commé tant des vrais besoins. J'ai vu des millions de spots publicitaire pour acheter un 4x4 ou SUV, et... ça ne m'intéresse pas : non seulement je n'en ai jamais acheté mais je ne l'ai jamais envisagé, ne cherchant même pas combien ça coûte. Si la publicité intoxique les gens de force, elle devrait être interdite, tel est mon avis. Et si cela entraîne la ruine de l'industrie française du luxe, je dirais tant mieux ; que l'on se concentre sur l'utile au lieu de surfer sur la soif d'inutile prétendue (menteusement) besoin impératif.

----------------------- Entendu (30/03/2023)
   L’autre jour, à la télévision ou sur Internet, j’ai entendu une dame expliquer de manière inhabituelle le maquillage. Enfin, elle parlait de se maquiller pour une raison différente de l’habitude mais en énonçant cette habitude, comme évidence en milieu féminin : le maquillage serait effectivement une question de beauté, mais absolument pas pour séduire les hommes, non : pour rendre jalouses les autres femmes. Effectivement, cela expliquerait tout. (Et accessoirement ça dément d’une autre façon le principe affirmant « le maquillage c’est bien »)…