Non au « devoir de mémoire » !
sans plu' de simplisme menteur
par Judéopa Cifiste, 13/05/2018

  Les télévisions sur toutes les chaînes, les prétendus « intellectuels », les écoles, tous répètent systématiquement que le « devoir de mémoire » est une obligation, sans quoi nous serions conduits à répéter les mêmes horreurs. Cela est principalement invoqué concernant la Shoah anti-juive 1940-45. Ce n’est absolument pas une évidence, non, mais un élément contestable de lavage de cerveau, intéressé, je me propose de le démontrer.

1/ Une question de principe
  Si un de vos collègues sort de 15 ans de prison pour avoir tué sa femme, il reprend son travail et vous l’aidez pour se remettre à niveau avec les évolutions du métier, mais pourquoi faudrait-il lui répéter chaque jour qu’il a tué sa femme ??? Si on ne lui répète pas, va-t-il recommencer ??? sans être remarié ni même en couple ? Le sermonner chaque jour, classé coupable éternel, ne peut-il pas l’exaspérer au contraire de l’apaiser tranquille pour une nouvelle vie ? Où est la logique du prétendu « devoir de mémoire » (pour prévenir la récidive, la violence) ?
  Si je ne crois pas en l’existence de l’anthropophagie, le législateur en conclut que je suis sur le point de commettre un acte d’anthropophagie ! C’est sidérant, de bêtise profonde, armée de prétendue Justice !
  Répéter une culpabilité passée, c’est par contre le meilleur moyen de maintenir une hostilité entre « héritiers de victimes » et « héritiers de coupables », au contraire de la réconciliation oublieuse, remettant les compteurs à zéro en redonnant une chance de bien faire à chacun. Figer ainsi les reproches réciproques peut conduire à la vendetta, cercle de vengeance infinie, sans jamais de réconciliation, c’est affreux et pas du tout admirable.

2/ Des précédents très discutables
  Il est célèbre que les guerres d’ex-yougoslavie ont opposé des petits-enfants de combattants se reprochant les crimes de leurs grands-parents. Le régime communiste ayant mal « fait oublier » les crimes commis en 1941-45, cinquante ans plus tard l’unité était mal réalisée et les communautés restant ennemies se sont entre massacrées (1991-2001). La mémoire populaire tue, en ce sens, et ce n’est absolument pas à encourager mais à prévenir.
  Plus loin en arrière : en 1948, les Israélites du monde ont colonisé la Palestine, expulsant violemment la majorité autochtone (tuant les récalcitrants), massacrant terroristement des familles pour faire fuir les populations méprisées (sans retour à jamais), au nom de quoi ? Au nom de la mémoire d’une propriété des millénaires en arrière, répétée dans les synagogues. Non, ce « devoir de mémoire » là n’a pas prévenu la guerre : il l’a au contraire générée (et ça dure : l’attentat World Trade Center 2001 a été commis en disant punir ainsi les USA de leur soutien diplomatique et militaire à Israël, et ça donne la guerre Occident/Islamisme encore en cours en 2018).
  Plus loin aussi : quand l’esclavage a été aboli, des résistants pouvaient invoquer la mémoire, le devoir de mémoire, puisque les textes sacrés antiques institutionalisaient l’esclavage, depuis Noé dit meilleur des hommes. Oh non, cette mémoire-là ne va pas du tout dans le sens humaniste réconciliant les gens, en les jugeant innocents à la naissance. C’est au contraire l’instrument de la domination (dangereuse, certains justiciers pouvant recourir à la violence).
  Plus loin : les colons d’Amérique ont envahi cette terre (massacrant les autochtones) en prétendant qu’elle était leur Terre Promise, en référence à celle des Hébreux d’Egypte presque 3000 ans avant (1200-1400 avant JC/1500 après JC). Au nom de la mémoire répétée dans les Eglises et les temples ont été commis des génocides, oui.

3/ Une moche manœuvre évidente
  Il ne parait absolument pas anodin qu’il y ait deux poids deux mesures, en matière de mémoire : on nous dit qu’il ne faut jamais oublier la Shoah (et refuser cette obligation est puni de prison en France, avec la loi Gayssot), mais il n’est nullement obligé (ni même encouragé) de reprocher aux étasuniens les massacres passés ayant généré leurs richesses, pourquoi ? C’est un problème plus général : Israël a été rendu aux Hébreux (prétendus), en classant racistes monstrueux ceux qui s’y opposent (ouvrage « Le nouvel antisémitisme »), mais sans aucunement rendre les USA aux Amérindiens, au contraire : les USA judéo-chrétiens sont le principal soutien d’Israël et il serait classé antisémite de vouloir les affaiblir… Hum, tout cela ne dénote absolument pas une logique morale universelle mais un plan sioniste actif.
  De même, une communauté israélite importante reste en France, très majoritairement sioniste mais sans émigrer en Israël, pour exiger le repentir (« devoir de mémoire ») après les crimes de Vichy, ceci se matérialisant par le défilé de célébrités au dîner du CRIF, tous venant jurer leur amitié avec Israël en pourchassant l’antisémitisme. Personne jamais ne demande pourquoi avoir rendu Israël aux Juifs et pas les USA aux Amérindiens. Personne ne demande pourquoi les massacres de Palestiniens à Der Yasin et autres (1948) sont oubliés, effacés, niés… Non, la question (honnête) serait classée antisémite haineuse… C’est simplement malhonnête, mais triomphateur aberrant, les décideurs chiant de trouille à l’idée d’être classés antisémites (donc démolis par les médias, les classant monstrueux, à éliminer).
  Je ne dis pas ça de manière antisémite du tout : les bébés juifs sont innocents, les renégats juifs comme moi aussi (antisioniste, anti-israélite), mais la majorité des Juifs est atroce, dominatrice méprisant les non-Juifs et avec immense succès. La frange immigrée musulmane résiste violemment, mais elle se trompe de colère en sombrant dans l’antisémitisme, ce qui soude la communauté (excellemment selon les communautaristes) et permet d’obtenir en réparation toujours davantage de soutien à Israël (c’est le but). Je trouve ça abominable. Non, ce ne sont pas les Juifs en général qui sont malhonnêtes écraseurs, ce n’est qu’une majorité d’entre eux, pourris. Avec succès hélas, et le devoir de mémoire (sélective) constitue leur arme numéro 1. Immonde.

4/ Ma solution
  Le plan à l’œuvre me parait clair : « toute ébauche de résistance à la domination judaïque sera déclarée déboucher une nouvelle fois sur l’atroce extermination raciste des Juifs, intolérable, donc les sales goys resteront soumis peureusement, yeah ! ». Au lieu de laisser couver cette situation jusqu’à ce qu’elle re-explose en Shoah numéro 2, assassinant jusqu’aux innocents bébés, je dirais au contraire : « condamnons cette domination, condamnons Israël-recréé-sans-rendre-les-USA-aux-Amérindiens, alors cela désamorcera la haine anti-juive, n’ayant plu’ de fondement ». Pour ne pas qu’il y ait « erreur de colère » (racisme), le mieux est qu’il n’y ait pas de solides raisons de « colère » (pas de domination injuste engendrant rancœur et davantage).
  Le « devoir de mémoire », en ce sens, n’est nullement une arme excellente dans la prévention de la violence, il est une arme affreuse protégeant une violence injuste passée, et risquant de déboucher sur violence injuste future. Zéro pointé à tous nos « intellectuels » (et enseignants ?), volant leur place.

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Ajout 14/05/2017
- J’ai reçu une réponse contestant mon interprétation de ce qui s’est passé en Yougoslavie, et j’avoue ne pas être expert du sujet. Mais je peux illustrer autrement le sujet : quand je suis arrivé à Toulouse en 1975, à l’âge de 11 ans, j’ai été accueilli par des mots hostiles « Parigo tête de veau, Parisien tête de chien », et je n’étais pas spécialement Parisien, n’ayant habité en région parisienne que les 4 dernières années (assez pour attraper l’accent, certes). Je ne comprenais pas du tout cette animosité, jusqu’à ce qu’en cours d’Histoire, on m’explique la Croisade des Albigeois : les soldats du Nord au Moyen-âge avaient massacré les Occitans, avec ce mot horrible « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! ». Alors, le « devoir de mémoire » générait la persistance de la haine chez les nouvelles générations, au lieu que nous nous traitions en enfants innocents, amicalement. Et je n’étais pas un cas isolé : une camarade de classe plus tard à 16 ans, m’a dit sur Copainsdavant avoir à l’époque souffert d’être rejetée comme « sale » Parisienne (c’était donc pareil entre filles, et entre ados)… Et c’est le même mécanisme encore quand on nous dit que la Turquie ne doit pas rentrer dans l’espace de libre échange européen pour raison d’Histoire distincte de l’Europe. Le « devoir de mémoire » conduit à rejeter l’autre, cela génère de l’opposition, de la violence, tout au contraire de la prévenir humanistement en déclarant que chaque enfant nait innocent. Certes, la culture française est actuellement dominée par les célébrités israélites (nulles, pistonnées ?), vénérant le commandement divin contraire de « les enfants naissent innocents » : « je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent ».
- Mon père ne m’a pas répondu mais il aurait pu me citer l’édit de Nantes au XVIe siècle, dont il m’avait parlé, pour la réconciliation anti-devoir-de-mémoire : « que la mémoire de toutes choses passées (…) demeurera éteinte et assoupie, comme de chose non advenue ». Normalement, il y a au moins le pour et le contre en ce domaine, au lieu de la pensée unique actuelle, posant à tort le devoir de mémoire comme évidence indiscutable. Quand, en plus, il s’agit de mémoire sélective, honorant les crimes que nos leaders veulent voir réparés, cachant les crimes commis par notre camp (qui seraient réparés à nos dépens), c’est clairement une manœuvre politique, déloyale menteuse.

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Ajout/correction 15/05/2018
  On me demande : est-ce que le devoir de mémoire est systématiquement générateur de violence et guerre ? (comme je semblais le dire). Ce n’est pas si simple. Je me souviens des présidents Mitterrand et Kohl osant se tenir par la main à un cimetière de guerre (1984 :
https://www.huffingtonpost.fr/2017/06/16/helmut-kohl-est-mort-lhistoire-derriere-la-photo-mythique-avec_a_22364130/ ), c’était courageux (choquant les nationalistes) et beau, pacifiste, humaniste. J’en viens donc, après analyse contradictoire, à scinder en deux le devoir de mémoire :
1/ Le devoir de mémoire groupiste cristalliseur (type « admirons les morts pour la France ») : féliciter les morts dans les guerres xénophobes passées, exiger culpabilité éternelle du camp adverse bébés inclus.
2/ Le devoir de mémoire anti-groupiste accueilleur (type « plu’ jamais ça ») : plaindre les morts passés et condamner les endoctrineurs les ayant poussés dans des guerres xénophobes, s’unir à l’ex-camp adverse en déclarant innocents les bébés.
  Toutefois, il n’y a pas du tout que les ultra-nationalistes xénophobes qui empêchent le sens 2 et imposent le sens 1 : rejeter les migrants économiques (mexicains aux USA, africains en Europe, Palestiniens-exilés en Israël) est du sens 1, dominant tout l’Occident, d’où la guerre Occident/Islamisme actuelle, le camp en face n’ayant aucun mal à recruter des troupes en montrant que nous sommes d'horribles héritiers dominateurs écraseurs. De même, garder les droits de veto ONU aux petits pays France et Grande-Bretagne, au lieu des bien plus peuplés Inde et Indonésie (musulmane) traduit une dominance au nom de l’Histoire en méprisant le principe d’égalité de tous humains à la naissance. Oui, il faudrait tout changer, pour que cesse honorablement la guerre, même si ce serait aux dépens de notre confort privilégié (injustement au sens humaniste). Il est interdit de le dire hélas, cela est compté « apologie du terrorisme », en se trompant stupidement de diagnostic, pour cacher nos lourdes fautes morales (et je ne fais pas l’apologie du terrorisme : à mon avis, ça ne mérite pas du tout « peine de mort », ça appelle seulement d’immenses soupirs dégoûtés – les générations futures nous condamneront, comme nous condamnons nos ancêtres esclavagistes, affreux aussi). Mais que la propagande (nous affirmant incarner le Bien et la Liberté) est nulle, mensongère...