La morale à l’école ? Ce que j’en dis.
par un téléspectateur très déçu

  J’ai entendu hier le débat sur le retour de la discipline « morale » à l’école, sous forme de « morale laïque », épreuve notée de 7 à 17 ans, voulue par la gauche (avec protestation de la droite) après avoir été voulue par la droite (avec protestation de la gauche). J’ai entendu plein de choses intéressantes (1), mais il manquait quand même complètement mon point de vue (2). [Hier était le lendemain de rentrée des classes françaises 2012, l'émission était "C'est dans l'air" sur chaîne publique 5)

1– les idées classiques
0/ Autrefois, l’école publique incluait des leçons de Morale, pour remplacer l’école religieuse en parant l’accusation de bâtir des gens immoraux. Les caricatures tournent cela en ridicule, mais cela avait un sens, qui redeviendrait d’actualité avec la violence moderne de quartiers où seuls les imams enseignent le Bien et le Mal.
A/ La gauche risque de vouloir une morale gauchisante (insistant sur l’égalité contre la liberté, favorisant les pauvres contre les meilleurs), la droite risque de vouloir une morale droitisante (insistant sur la liberté contre l’égalité, favorisant les égoïstes contre les partageurs). Il s’agirait au mieux de morale républicaine, sans choix gauche-droite, et approuvant l’ensemble des religions, sans favoriser une ni rejeter l’autre.
B/ Il faudrait des enseignants exemplaires pour que cette discipline soit crédible ; comment imposer le respect de l’autorité quand les profs manifestent en hurlant contre les représentants élus du peuple ? comment susciter le respect du faible quand les profs le saquent et l’éliminent ?
C/ Beaucoup de parents se sentent insultés par la prétention enseignante (future ?) à inculquer les valeurs à leur place. Toutefois, concernant le passé proche, des générations de profs communistes ont en France « conduit » plutôt à l’écroulement du Parti Communiste.

2– mes objections et ajouts
A1/ Je conteste que la république soit un système moral : les élus s’arrogent des privilèges sans contrôle, et l’alternance n’y change rien puisque les deux camps sont complices. La démocratie directe est peut-être une utopie (morale), mais je dénie la représentativité aux élus (et a fortiori : aux élus des élus), qui se votent hauts salaires et retraites hautement favorisés, auto-amnistient leurs corruptions, etc.
A2/ Je conteste que les religions soient des systèmes moraux, au sens d’altruistes. La Torah judaïque est un manifeste de racisme actif (pro-juif) glorifiant le génocide (Déluge), le Nouveau Testament chrétien continue sur la même veine (traitant les non-juifs de chiens puisque non-juifs, admirant les esclavagistes croyants, appelant à assassiner les parents éloignant leurs enfants de Dieu), le Coran idem (codifiant l’esclavage, appelant au meurtre des esprits rebelles), la religion nazie est une horreur (reprenant le racisme judaïque pour les Aryens). Les athées ont fait des horreurs aussi (URSS, Chine, Cambodge) mais sont dénonçables sans aucun appel au respect sacré. Couvrir le sacré des textes religieux bibliques est donc immoral – preuve par l’absurde : que tous ceux qui le dénient deviennent esclaves, comme leurs textes sacrés trouvent cela bien (pour autrui)…
B1/ Il faudrait un gouvernement exemplaire pour être commanditaire crédible des leçons de morale. Même s’il délègue ce faire à une commission d’ « intellectuels ». La France s’autorise les armes de destruction massive qu’elle interdit aux autres (Irakiens, Iraniens, Nord-Coréens, etc – sauf Israël autorisé…), la France garde jalousement un droit de veto ONU privilégié que n’ont pas l’Inde ou l’Indonésie bien davantage peuplées, bref la France incarne la pourriture aristocratique méprisant le monde pauvre. C’est abject, presque le contraire de la morale (humaniste).
B2/ Personne, jamais, ne m’a expliqué (honorablement) pourquoi la France soutient la création d’Israël-1948 avec expulsion de la majorité palestinienne (interdite de retour depuis, avec pleine approbation de nos diplomates et journalistes), sans traiter pareillement l’Amérique (à rendre aux Amérindiens), les Caraïbes, l’Océanie, etc. Ce monde est foncièrement immoral, et presque tous les donneurs de leçons anti-imams me semblent des monstres de racisme (pro-juif).
B3/ L’enseignement de l’usine à gaz orthographico-grammaticale, spécifique au Français, n’incarne pas la morale comme je l’entends (respect du faible, réfléchir ou réciter), les enseignants semblent les sous-officiers actifs d’un système d’endoctrinement sévère opprimant l’intelligence logique. Cela me paraît intrinsèquement immoral (au sens d’anti-altruiste).
C1/ En tant que parent, je me sens désemparé pour que mon enfant s’intègre harmonieusement à un système pourri. Je délègue aux enseignants la mise au moule ordinaire. J’envisage seulement de parler à mon fils à treize ans, pour lui donner les conseils qui m’ont manqué et m’ont fait rater ma vie, presque la perdre (ou la perdre deux fois, si on est post-mortem ici).
C2/ Les enseignants sont maintenant concurrencés par la télé, dans la transmission de valeurs. Je trouve cette télé : horrible (mercantile, nationaliste, raciste pro-juive), et ce débat auquel manquait l’essentiel ne change guère mon point de vue. Triste. Alors, « morale » ou pas à l’école, je m’en fous. Ça passerait de toute façon à côté des problèmes moraux essentiels, ce serait incohérent (comme le reste).
(PS. Je ne suis pas antisémite mais juif d’origine, mon arrière-grand-père israélite ayant violé la soubrette)

-----(10 Septembre 2012)-----
Des enseignants retraités m’ont aimablement répondu, ayant vu l’émission aussi avec « impatience et insatisfaction ». Ils apportent de nouveaux éléments intéressants que je vais citer puis confronter à mon point de vue personnel, bousculé de manière enrichissante, merci.

Mention de nouveaux éléments
1/ « Le manque de repères moraux simples est évident à l’école comme dans la société (…) ignorent le Bien et le Mal : ils ne savent pas arriver à l’heure, dire bonjour, être présents à l’entraînement, etc. »
2/ « Il existe des propositions médiocres mais méritoires. L’an passé (…) en CM1 (…) droits et devoirs de l’écolier : arriver à l’heure, ne pas interrompre la maîtresse, ne pas gêner ses camarades, ne pas voler le goûter d’autrui, etc. »
3/ « il s’agit tout simplement d’un cours de philosophie (…) c’est ce que tu appelles l’humanisme je pense : les rapports entre les gens dans la famille, à l’école, dans la rue, dans la nation, entre les peuples (…) discussions ouvertes en classe et à prolonger en famille »
4/ « partante pour ce cours (…) on peut y mettre toutes les interrogations dont tu parles sur les religions, les colonisations (…) »
5/ « Les propositions ministérielles vont aseptiser le truc pour ne déplaire à personne (…) apprendre des catalogues de règlements et ne pas penser par soi-même. (…) »
6/ « majorité des enseignants incompétents, non motivés, peu disponibles vers les enfants (…) »

Discussion personnelle des nouveaux éléments
1a/ A mon avis, la morale se distingue des convenances sociales. Dans certains milieux, il est choquant de boire une tasse sans le petit doigt levé en l’air, entrer dans un bâtiment sans enlever sa casquette, ce n’est pas ce catalogue de rites de « politesse » propre à un milieu que j’appelle « morale ». Ça me parait tellement moins grave que les bombes atomiques unilatérales, la glorification légale de « les non-juifs sont des chiens », etc. (je sais que le Coran affirme que, selon Dieu maintenant, les Juifs sont des chiens et les Chrétiens sont des porcs, ou vice versa je ne me souviens plus, et ce n'est pas plus joli, mais la différence fondamentale est que tous les humains sont invités à devenir musulmans, sans racisme excluant de naissance).
1b/ Le mot de « repères » est intéressant, mais je lui accorde une valeur relative : dans bien des sociétés (rurales ou forestières), on vit encore sans montre, la morale du « arriver à l’heure » serait ainsi un apprentissage des codes spécifiques à une société particulière. Et le refus des codes autres (« voile à l’école » etc.), assorti d’un rejet des migrants (alors que nous avons fait fortune en conquérant l'Amérique etc.), soulève de sérieuses questions d’éthique, c’est à mon avis ces questions (et leur réponse honorable, inexistante en Occident à ce jour, me semble-t-il) qui devrait être la morale, non l’endoctrinement aux dogmes dominant ici et maintenant. Je concède qu'à l'école élémentaire, l'introduction peut être la présentation d'un système parmi d'autres, le "règlement intérieur" par exemple, mais dans le secondaire, il conviendrait de prendre du recul, pour comprendre le Bien et le Mal au-delà des convenances, et au risque du relativisme (que peut tempérer la logique altruiste, hélas classée antisémite). Les cours de discipline ne méritent pas à mon sens de s'appeler morale, ayant pu se pratiquer tout autant à la Gestapo ou au KGB.
2a/ Je suis gêné par cet embrigadement scolaire obéissant à de mauvais enseignants, dont je conteste aujourd’hui comme hier le message. J’adorais déceler les erreurs logiques dans le message des instits et des profs (jusqu’à l’université), en quoi leur statut leur autorise-t-il l’erreur (l’auto-contradiction) ? c’est-à-dire le mensonge ou la nullité. Pour être respecté, il faut le mériter, à mon sens (préférant l’intelligence au militarisme). La première fois que j'ai coupé un enseignant, c'est quand notre instit de CM1, Monsieur Barbier, a affirmé que l'écriture de "accueillir" était logique... l’usine à gaz orthographico-grammaticale me semble en ce sens le cœur du débat, je crois : les adultes mal formés se dispensent de l’effort de réapprendre le juste nécessaire (akeyir) qui résoudrait 99% des problèmes d’illettrisme, focaliserait les jeunes sur les questions intelligentes et non sur l’obéissance militaire au diktat des anciens, traditionalistes obtus en premier chef – les ambigus écrits SMS sont une erreur de route, mais la génération montante peut faire voler en éclat les inutiles complexités passées – que la matière « morale » empêche cette amélioration me semble disqualifier la prétention éthique de ladite morale. Si, en terminale, j'ai été passionné par le cours de philo, ce n'était pas tant pour le discours de Mr Urvoy, que grâce aux débats entre lui et Didier Massat, élève qui objectait sans cesse sur ces sujets.
2b/ Quant à « voler le goûter d’autrui », ça me rappelle le scandale (énoncé par la télé) de jeunes enfants partis manifester, hurler leur haine (anti-gouvernementale) dans les rues de leur centre-ville, et dévalisés de leurs baladeurs MP3 par des jeunes de banlieue : oui, les pourris-gâtés gosses de riches peuvent être haïs par les gosses de pauvres, non sans raison, et c’est de l’inégalité injuste que devrait débattre la morale – exploitation du travail de peine par la finance et les commandeurs, inversement piège de la paresse profitant du partage sans mérite, contestabilité de la richesse par héritage (ou Loto) sans travail personnel, volet géopolitique de ceci à grande échelle (la richesse occidentale des colons passés exploitant le rude labeur asiatique).
2c/ « Ne pas gêner ses camarades » est aussi douteux, sachant qu’il sera laïquement interdit aux jeunes musulmans de se dire gênés par les filles non voilées. Personnellement, des enseignants m’ont gêné, en nous ordonnant d’enfreindre sportivement les appels (secouristes) à la prudence (en gymnastique), en incitant les filles à prendre la pilule (tueuse d’ovules fécondés) pour coucher dès 14 ans avec des hommes mûrs sachant faire, etc. Non, il y a les dominants qui sont autorisés à gêner (et à blesser, et à tuer indirectement), et les dominés qui n’y sont pas autorisés. La morale n’est pas de respecter cela je crois, mais de le mettre en doute et chercher un juste milieu (s’il y en a un – vu que ne pas obéir est « blesser » le dictateur).
3a/ Je ne suis pas d’accord sur la philosophie comme blabla de chacun à sa sauce familiale : il y a des contradictions enfreignant la logique pure, l’évidence. Qu’un français compte à l’ONU plus que vingt indiens, en clamant que tous les humains naissent égaux en droit, ce n’est pas matière à discours mais à scandale. Les menteurs israélites et occidentaux peuvent s’entourer de verbe, celui-ci n’en est pas moins nul, insupportable (selon moi, mais j'attends de pied ferme une argumentation contraire, jamais entendue). Discuter honnêtement, viser la cohérence effective, serait tellement plus sain que blablater en poussant les victimes à la haine terroriste tuant des enfants. Il ne s’agit pas en matière morale de reproduire les pourritures passées je crois, il faudrait donner aux nouvelles générations la chance d’inventer mieux.
3b/ L’humanisme, au sens moral utopique où je l’entends, n’est pas le rapport entre nations mais le principe « tous les enfants humains naissent égaux en dignité et en droit », qui est antitribal, antibiblique (humanité unie offensant par principe le Créateur), antinationaliste, antirégionaliste (voire antifamilial).
3c/ Je précise que je ne suis pas un modèle d’humanisme, étant égocentrique maladif, mais je préfère l’humanisme au racisme, je ne supporte pas les racistes criant au racisme d’autrui – enfin, il y a un jeu de mot sur le sujet, que j’ai démonté ailleurs, les raçostes ne dénonçant que le raçusme humaniste et le raçosme des autres qu’eux (bien sûr, le blabla noyant le sujet avec 600 pages de citations a été publié, estampillé CNRS, pas ma solution, pratiquement illégale en Occident).
4a/ Mes objections ne sont pas des interrogations mais des constats de contradiction, c’est très différent. Exemple : le misérabilisme de prêtres chrétiens tués en Algérie pour leur pure et simple foi en Jésus-Christ… celui-ci ayant appelé à tuer les infidèles… éh, il fallait réfléchir avant, bordel de Dieu, ne pas tuer pour délit d'opinion si on ne veut pas être tué pareillement ! surtout si on clame « traiter autrui comme on voudrait être traité à sa place » (altruisme). [Les prêtres en question n’ont pas tué, certes, mais ils vénéraient Jésus, le commandeur sacré des conquistadores assassins. Je peux citer les passages de 3 Evangiles officiels, le fait que ce soit caché par les autorités n’efface pas le texte brut, brutal.]
4b/ Pareil, pour l’explication historique des dominations ONUsiennes : la domination historique est le principe qui fondait l’esclavage, l’aristocratie, tout le contraire du respect égal de chaque nouveau-né (clamé par les humanistes « Droits de l’Homme », du moins leur phrase humaniste puisque le reste est autocontradictoire, glorifiant nations et religions, judaïque et brahmanique comprises – race élue et castes indiennes).
4c/ La loi Gayssot punissant le doute, au pays de La Liberté d’opinion, me paraît pareillement odieuse. La contradiction règne, et la propagande occidentale claironne que le camp du Mal est ce qui s’oppose à cet écrasement. Je crains fort que la "morale" officielle se place dans le camp oppresseur en la matière.
5a/ Je doute que le niveau Bac soit pour cette matière limité à de la récitation, ce serait plutôt un dérivé de la philosophie, oui. La morale bachelière serait des lieux communs dans un discours autosatisfait jonglant avec des citations de célébrités, ce n’est pas grand, certes.
5b/ Faute d'appel à la cohérence, les « mauvais élèves » ne seraient en rien convaincus. Ce serait peut-être une « discipline d’éveil » comme celle qui m’a dégoûté du dessin, comme celle qui n’a jamais réussi à me faire ressentir la beauté de Vivaldi (classique célèbre) ou d'ACDC (rock métal hurlant) – je précise que je ne suis pas "sourd musical", aimant aux larmes une vingtaine de complaintes romantiques de Mickey Newbury.
6a/ Je crois avoir compris qu’il s’agirait de nouveaux enseignants, formés à cette nouvelle discipline.
6b/ Puisque le contenu de la morale n’est pas objectif, comment pourrait-on « former » ces maîtres ? comment leur conférer un « savoir » ? S’il s’agit de super-pédagogues éveillant à l’intelligence critique, cela saperait les codes comportementaux en vigueur et attirerait les foudres de parents d’élèves et du ministre. C’est donc bien une impasse, dans l’autocontradiction (type « morale stalinienne » ou « morale inquisitrice »), à mon avis.

-----(23 Avril 2013)-----
Précision ---
    Hier, au journal d’information télévisé de la chaîne publique France 2, il était précisé le contenu des cours de morale voulu par le ministre Peillon. Il ne s’agira pas de faire réfléchir mais d’inculquer les valeurs de la république : liberté, égalité, solidarité, laïcité, etc. Cela m’amène divers commentaires :
- « inculquer (…) république » : il s’agit clairement de propagande politique, assénée par les autorités en place ; les royalistes, les démocrates directs, les sceptiques, seront broyés ou saqués, jugés mauvais élèves, quand bien même ils développeraient des argumentaires imparables... C’est de l’école militaire, abrutissante, non de l’éveil à l’intelligence (à mon sens : intelligence critique, résistance à la propagande mensongère).
- « Liberté » : c’est le contraire de la France depuis la loi Gayssot, qui punit l’opinion sceptique sans violence, pour offense au dogme, avec prison et lourde amende (4 ans de SMIC). Inversement, la laïcité molle voulue par le ministre, respectant les religions, revient à exempter de la loi ordinaire les appels au meurtre et à la torture (pour délit d’opinion) inscrits dans les textes dits sacrés… Alors bien sûr, il ne faut surtout pas réfléchir, pas croiser/comparer/juger. Il ne s’agit que d’obéir aux autorités (moralement illégitimes).
- « Egalité » : c’est malhonnête d’affirmer cette valeur, pour un système jouissant de son droit de veto ONU, pour 60 millions de Français, en en privant un milliard d’Indiens, un milliard de Musulmans. Les religions Israélite et Brahmanique, théoriquement respectées par la laïcité, sont aussi en flagrante contradiction avec ce principe d’égalité, affirmant une race supérieure, une caste supérieure. Mais chut, il ne faut surtout pas réfléchir, c’est classé « antisémite ». Quant à l’égalité « hommes-femmes » ou « garçons-filles », elle continuera à tuer des adolescents par milliers : les jeunes filles de 15-16 ans sont au sommet de leur charme, et choisissent des hommes mûrs, quand se suicident les garçonnets du même âge, le cœur brisé, ne comprenant rien à la situation.
- « Solidarité » : la France, expulsant les naufragés économiques voulant tenter leur chance en pays riche, illustre officiellement le contraire de la solidarité. La solidarité exclusivement intérieure relève de la xénophobie, qui est contraire à la notion d’égalité. Tout comme l'atroce hymne national "qu'un sang impur abreuve nos sillons", appel au meurtre raciste (d'enfants puisque la culpabilité est décrétée "dans le sang")...
    Bref, je mettrais à ce ministre – agrégé de philosophie parait-il – une note de 1/20 en morale (et 1/20 en logique, 1/20 en philosophie), pour payer le papier où il a torché son texte incohérent, nullissime. Certes, si c’est en classe de CE2 (8 ans d'âge mental) ou en centre pour arriérés mentaux, cela vaudrait des encouragements, mais de la part d’un très fier adulte dominant, armé de moyens d’exclusion (d’innocents logiciens), c’est inadmissible (à mes yeux).

-----(16-17 Septembre 2013)-----
Mise à jour : La Charte de la laïcité ---
    Un parent (enseignant retraité) m’a signalé l’affichage dans toutes les écoles publiques de cette nouvelle charte en 15 points et son inapplicabilité dès le 3e point… J’en ai donc lu le texte, à http://www.education.gouv.fr/cid73666/charte-de-la-laicite-a-l-ecole.html. Et je suis encore plus choqué que la personne m’ayant suggéré cette lecture (merci) :
* Article 1 : « La France (…) respecte toutes les croyances ». C’est archi-faux, la judéopréférentielle* loi Gayssot (avec jurisprudence Gollnisch contre le simple doute) punit d’un an de prison la maxime bouddhiste « tout est illusion » et la philosophie sceptique ! Auto-contradiction du ministre, poubelle, avec un zéro pointé, éliminatoire ! Je continue quand même… (* : pointant spécifiquement Nuremberg en « oubliant » l’extermination des Caraïbes et autres Amérindiens, même si le génocide arménien sert maintenant d’alibi pour cacher le parti-pris raciste judéophile – sans déranger la riche communauté israélite des USA, principal support d’Israël, c’est du parti-pris judéopréférentiel tonitruant, anti-islamiste puisque les islamistes restent le seul groupe à contester le sionisme). Je ne prétends pas que ma lecture soit la vérité, mais c’est mon interprétation, peut-être paranoïaque, en tout cas plus solide que l’abrutissante poudre aux yeux officielle, entre deux courbettes (de gauche et droite) aux dîners du CRIJF, garantissant que l’Etat Français fera tout contre-l’antisémitisme-et-pour-l’amitié-franco-israélienne.
* Article 2 : « L’Etat est neutre à l’égard des convictions religieuses ou spirituelles ». C’est archi-faux encore : l’Etat exempte d’application de la loi les adorateurs de Sacré officiel. Il est ainsi permis de vénérer (« ô immense gloire ») le divin exterminateur d’enfants (Déluge, Sodome-Gomorrhe) mais pas Hitler, il est permis de vénérer le raciste Israélite Jésus (« les non-Juifs sont des chiens » dans l’épisode de la Cananéenne) mais pas le raciste antisémite Pétain, on retrouve le parti-pris judéopréférentiel là encore (je ne dis pas du tout qu'Hitler et Pétain méritent admiration mais que Yahvé et Jésus étaient aussi des monstres, imaginaires ou non comme le reste du monde). Il est permis d’adorer l’appel au meurtre pour délit de naissance ou d’opinion quand il vient de Moïse (conquête tueuse/esclavagiste du pays de Canaan) ou Jésus-Christ (dans 3 Evangiles sur 4, avec noyade une très lourde pierre accrochée au cou – au lieu de la discrète euthanasie nocturne que pourrait facilement assurer le Tout-Puissant Dieu d’amour, s’Il existait…), il est légal d’admirer le pape Benoît XVI se félicitant encore de l’évangélisation passée de l’Amérique (mise en application des meurtres commandés par Jésus à l'encontre de "ceux qui éloignent leurs enfants de Dieu"), etc. Ce n’est nullement neutre, c’est à mon avis (argumenté) de la complicité active de meurtre, de racisme, de terrorisme, d’esclavage, etc. Toute critique de ces religions bibliques (abominables selon moi) est par contre pourchassée au nom de la lutte contre « l’antisémitisme » (en n’ayant rien compris au sujet, ou en mentant de manière éhontée). « Grâce à Hitler », qu’il ne faut jamais oublier, la télé le répète tous les jours, on assiste apparemment depuis 1945 ou 1948 en France (et Occident, et Monde) au triomphe judaïque, et cela a dérivé depuis la chute du communisme pro-arabe vers la lutte très spécifique contre l’Islam. Cela n’a absolument rien à voir avec la neutralité respectueuse de chacun (respectueuse de tous les respectueux – je comprends qu’un violeur-tueur sadique récidiviste ne mérite pas le respect). J’entends l’objection disant que les Conquistadores étaient en fait de mauvais chrétiens méchants, mais le texte des Evangiles leur donne entièrement raison (appel au meurtre prémédité après avoir terrifié les victimes, puis pardon automatique des tueurs croyants), ce qui change tout à l’innocence religieuse prétendue… Les anticléricaux ont commis des atrocités pareillement (Russie, Espagne, Chine, Cambodge, …) mais dans ce cadre-là, la remise en question est théoriquement naturelle, à la différence des religions où le sacré inculque un dogme intouchable (« Parole du Seigneur ! » répète chaque dimanche notre curé citant l’Ancien Testament, où Dieu universel manage « Son peuple : Israël »…).
* Article 3 : « La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public. » La loi interdisant officiellement de ne pas croire à l'extermination volontaire des Juifs, il y a là auto-contradiction manifeste, et il est interdit de le dire, l’Etat ayant choisi de ne pas tolérer ce qui déplaît aux Judéo-Chrétiens, spécifiquement. L’Etat Français vend ainsi de l’alcool et se contrefiche que cela offusque les Musulmans et crée des problèmes de violence (domestique, citadine, routière) – il punit certes cette violence mais sans cesser de faire commerce de l’alcool... Le ministre (avec ses services de hauts fonctionnaires surpayés ?) est selon moi un menteur, ou mauvais calculateur méprisant à tort l'intelligence critique des quidams sous ses ordres, il n’est en tout cas pas neutre (ou il est idiot, ne percevant même pas l’auto-contradiction – ou il est égoïste, s’autorisant à décider n’importe quoi selon ses desiderata, en brimant ceux qui pensent différemment, au nom du bien public défini par les politiciens, avec interdiction du référendum d’initiative populaire qui soumettrait ceux-ci à la population…).
* La suite traite plus particulièrement de l’école. Article 6 : « La laïcité de l’école offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l’apprentissage de la citoyenneté, » C’est contradictoire une nouvelle fois : depuis la loi Gayssot, le libre arbitre personnel (en terme de croyance) est illégal, donc la citoyenneté inculquée comporte la soumission au dogme.
* Article 9 : « la laïcité (…) garantit l’égalité entre les filles et les garçons ». Cela choque les Musulmans et me paraît gravement idiot : les filles de 15 ans sont bonnes à marier (dixit la tradition sud-américaine) alors que les garçonnets de 15 ans ne leur arrivent pas à la cheville, combien faudra-t-il comptabiliser de suicides pour que les débiles du gouvernement le comprennent ? Et sans dire un mot antiraciste sur "l’autre égalité", celle de tous à la naissance (obliger les jeunes Israélites à reconnaître que « les Juifs ne sont pas supérieurs aux non-Juifs » serait classé criminellement antisémite !).
* Article 12 : « Afin de garantir aux élèves l’ouverture la plus objective possible à la diversité des visions du monde ainsi qu’à l’étendue et à la précision des savoirs, aucun sujet n’est a priori exclu du questionnement scientifique et pédagogique. Aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme. » Là encore, cela semble très douteux car il y a prétention au « savoir » scientifique précis, ce qui constitue une idiotie épistémologique pour des théories en instance de réfutation (et le relativisme est de fait interdit à l’école, l’antiréalisme indien ou meuniérien est hors-programme). C'était certes, "officieusement", pareil de mon temps dans les années 1970-80, les "contrôles de connaissance" valant "apprentissages de la Vérité" scientiste ou culturelle. Ainsi en histoire de l'art est saqué l'élève qui conteste que telle prétendue oeuvre est davantage "belle" qu'un gribouillis de bambin, donc que l'art ne se décrète pas officiellement mais peut être rejeté individuellement – la seule fois où j'ai été mis à la porte d'un cours est quand j'ai répondu sur les fourberies de Scapin "madame, c'est du Tarte-à-la-crème-coups-de-pied-au-cul"... Depuis la loi Gayssot, les élèves n’ont je pense même pas le "droit légal" d’aborder des questions interdites (« l'extermination par chambres à gaz est-elle une supercherie ? », "le typhus n'a-t-il pas fait plus de morts que les nazis ?", "le terror-bombing anglais de l'Allemagne n'était-il pas un terrorisme ?"), seul le programme officiel a le droit de poser les questions qui dérangent certains, c’est de l’endoctrinement pur et dur. Les seules objections de la droite semblent que ce texte, prétendu de gauche, ne respecte pas suffisamment l’héritage catholique de la France, ne tape pas sur l’Islam avec assez de spécificité…
* Bref, c’est un texte que je trouve pire qu’immensément nul, et il est payé comme d’habitude par mes impôts réquisitionnés sous menace policière/judiciaire/carcérale… Même si le Bac est devenu bien plus facile qu'autrefois paraît-il, je n’aurais plus le Bac mention très bien dans cette école-là, qui me paraît super-abrutissante, débilitante.
    Signé : un juif renégat
---- Ébauche de discussion ----
(20-21/09/2013) On m'a répondu : « Quand au libre arbitre, tant que cela ne gène personne... ». J'ai objecté : « je suis en désaccord avec toi : le libre arbitre gêne toujours les dictateurs (Staline, Hitler, communauté Israélite moderne, etc.), ça ne devrait pas être un "argument" pour interdire le libre arbitre concerné. »
    Autre objection, de moi-même : la loi sur l'avortement légal, et même remboursé par la Sécurité Sociale, n'a pas été votée pour "ménager spécifiquement les chrétiens". Effectivement. Il y a peut-être des luttes de pouvoir entre chrétiens, israélites, déistes francs-maçons, athées scientistes, dans un même mépris (antidémocratique) de la "populace" et mépris (judéopréférentiel) des minorités musulmane/bouddhiste/sceptique.
    Puis, après un autre courier : << Merci de ta réponse. Je me penche dessus pour chercher à comprendre où je me trompe peut-être.
* "Intransigeance" n'est pas un mot de mon vocabulaire, même si je l'associe intuitivement à des yeux froncés. Le Web me dit : "4 synonymes : intolérance, rigidité, rigueur, sévérité." Et j'en tombe sur les fesses... C'est moi que tu qualifies d'intolérant? Au pays de la liberté où est discrètement puni d'un an de prison l'opinion sceptique? Je n'ai jamais mis personne en prison, moi... Ça change tout ! Et quand on me menace de prison (et ruine par amende, énorme pour moi), je suis sévère, certes... A titre de légitime défense ! Ce n'est pas de l'intransigeance je crois. Quant à la rigueur (logique), oui j'en ai, des tonnes, j'appelle ça l'honnêteté intellectuelle, face aux menteurs politiciens ou journaleux ou religieux qui nous lavent le cerveau en cachant les questions qui dérangent, ou les interdisant...
* "Dissidence" est pour moi un mot oublié, pardon. Le Web me donne la définition "Action ou état d'une personne qui cesse d'obéir à une communauté, à une autorité établie." Oui, certes, c'est une définition de la liberté de pensée face à l'autoritarisme, mais seul le principe m'importe, je ne me range pas spécialement derrière Galilée et Soljenitsine, c'est au contraire une démarche d'intelligence critique "fondamentalement individuelle" (anti-suiviste) face à la pression injuste d'un groupe.
* Le 'stade ultime' du libre arbitre pourrait être selon toi la régression hégémonique de la Russie, avec consumérisme envahissant et religion sous les ordres de la police (secrète?)... Réfléchissons-y, si tu veux bien. C'est de la philosophie, c'est intéressant. Le communisme a ainsi décrété que l'individualisme et la religion incarnaient le mal moral, le bien de tous étant assuré par l'Etat - la dissidence étant alors automatiquement taxée d'immoralité, et c'est effectivement ce que tu vois en Russie : la population "libérée" du joug communiste se vautre dans l'égoïsme (hégémonie écrasant l'étranger, surconsommation frénétique, promesse religieuse de pardon et Paradis éternel). MAIS il ne s'agit là que d'une voie possible, aucunement nécessaire/automatique/universelle, et il ne convient pas de procéder par amalgame. Attention : Galilée était traité de monstre car il résistait au dogme biblique "comme" les assassins ne respectant pas "tu ne tueras point", l'amalgame est presque la définition de l'injustice. Ceci dit, je conviens que dans la loi, il y a un équilibre (comme dans les médicaments : bénéfices/risques) : vaut-il mieux gêner un peu la liberté pour être efficace contre les vrais monstres? Ça se discute, théoriquement, et l'énoncé de la loi est un exercice difficile, minimisant en principe la condamnation des innocents pour se focaliser sur les vrais monstres. Or les monstres, ce sont les acteurs de méfaits, ou les incitateurs à méfaits même s'ils n'agissent pas eux-mêmes ; ainsi je classe Jésus en monstre puisque (à part approuver la torture éternelle des incroyants) il a professé que le mieux vis à vis des gens éloignant leurs enfants de Dieu, ce serait de les emmener en mer avec une lourde pierre nouée autour du cou, indétachable, puis de les balancer par dessus bord (c'est un meurtre, ou un appel à la peine de mort pour délit d'opinion) ; qu'en est-il pour le négationisme ? Si quelqu'un nie que l'anthropophagie ait existé un jour quelque part, il se trompe peut-être, mais en quoi est-ce un monstre s'apprêtant à manger de l'humain ??? Ça paraît tellement idiot de l'affirmer que cela semble cacher un plan machiavélique : au nom de l'insulte inadmissible aux victimes de ladite barbarie, il s'agit de rendre incontestables les réparations obtenues par leurs familles. On en voit la pleine illustration pour la Shoah, qui nous est répétée presque chaque jour à la télévision française : les dîners politiciens au CRIJF mettent dans le même panier l'amitié avec Israël (donc l'approbation d'une interdiction de retour pour la majorité palestinienne expulsée en 1948) et la prévention d'une Shoah numéro 2. Alors que mon analyse est exactement contraire : en combattant tout ce qui s'oppose aux privilèges judaïques, on attise la colère puis la haine, d'où au contraire risque d'une Shoah numéro 2. Ceci devrait être débattu sur la place publique, tranché par référendum puisque la classe politique est sioniste, non représentative (et cela a été théorisé, le devoir de "représenter la population laïque" a été défini comme une mission pour les Israélites voulant servir particulièrement leur communauté contre l'intérêt général)... Mais non : le mensonge règne, et toute résistance à l'autoritarisme judaïque est classée antisémite (sans avoir compris que le racisme est judaïque, justement : c'est inciter au racisme que de cacher les dictateurs derrière d'innocents bébés de même sang).
* Bref, merci de m'avoir fait réfléchir, mais je campe sur mes positions.>>
---- Relecture ----
(28/10/2013) Avec le recul, voir dans la charte de la laïcité un texte raciste sioniste évoque une fixation obsessionnelle, et il faut que je m'explique.
    Si la loi était neutre, faire respecter la loi serait effectivement neutre et paisible, mais comme la loi (Gayssot) est judéopréférentielle, l'endoctrinement républicain (qu'instaure la charte auprès des jeunes) est raciste, c'est ce que je voulais dire.
    De même la laïcité, qui se veut protectrice des religions traitées d'égale à égale, est en contradiction quand elle punit de prison le bouddhisme (et le questionnement antiréaliste en général). Et elle n'est pas neutre aussi dans la mesure où elle couvre l'adoration ostentatoire des abominations sacralisées par les religions bibliques (génocide, bombardement incendiaire, privilège raciste de la propriété éternelle réservée aux tribus d'Israël, etc).
    Bref, le texte seul n'est pas raciste sioniste, mais dans le contexte légal (et diplomatique) où il se place, il sert ce racisme et tend à le rendre incontestable. C'est du vol pseudo-intellectuel, de la dictature anti-logique (n'avouant pas ses axiomes racistes, très contestables moralement, pour le moins).