Je suis Neu-neutre
(sous traitement antipsychotique mais apparemment pluss honnête que les fiers penseurs autorisés)
[par Kondamnéhinj Usteman, 04/02/2020]

  En 2015, quand il y avait une forte pression pour s’afficher « je suis Charlie » en embrassant les policiers, j’ai résisté, sans pour autant me classer « je suis anti-Charlie » embrassant les tueurs, non (je rappelais dans mon coin que « notre » camp était fièrement tueur de bébés à Dresde et Hiroshima) ; actuellement, c’est un peu pareil : la pression incite à s’afficher « je suis Mila » insulteur fier, et je résiste, sans pour autant me classer « je suis anti-Mila » menaceur de mort. Cette voix médiane n’étant nullement présente à la télévision, même dans les prétendus « débats », je l’explique ici.
  Le magazine Charlie-Hebdo caricaturait le prophète Mohammed, présenté en poseur de bombes, tandis que la jeune Mila a dit que l’Islam est une religion de haine, avec des mots sexuels réputés dégradants, dits insultants par les gens ne goûtant pas ces choses. Ceux qui sont pour ce principe de blasphémer l’Islam (et le Christianisme) clament que la liberté d’expression est sacrée, avec le droit de tout dire, tout, mais… ils obéissent à la loi Gayssot qui interdit d’exprimer le moindre doute envers le dogme favorisant la communauté israélite (doute interdit sous peine de prison si exprimé, c’est ultra-clairement de la dictature). Ce n’est pas crédible, c’est de l’anti-islam clair et net, pas du blasphème tous azimuts s’autorisant tout.
  Personnellement, en langue française, j’ai lu le Coran et j’ai été choqué, j’ai lu les Evangiles et j’ai été choqué, j’ai lu la Torah et j’ai été choqué. Quand la Déclaration des Droits de l’Homme, prétendue universelle, sacralise l’entière liberté de religion, elle autorise ainsi les appels au meurtre pour différence d’opinion (pas meurtre virtuel mais effectivement appliqué ensuite, jusqu’après 1948 avec le judaïsme, jusqu'après 2001 avec l'Islamisme), l’esclavage héréditaire (longtemps appliqué au nom de la source sacrée), ce qui est auto-contradictoire, puisque démentant les autres articles de la Déclaration ce qu’elle interdit explicitement. Je mettrais donc, à la très fière copie ONUsienne, la note de zéro sur 20 (poubelle : à refaire immédiatement).
  Je ne vois que deux attitudes possibles :
1 / L’honnêteté anti-religieuse : condamner les appels au meurtre, l’esclavage, donc les religions du Livre (Judaïsme, Christianisme, Islam, les 3 groupes autant, équitablement) sans plu’ être suspect de fanatique croisade anti-Islam. De même, le racisme sioniste sans rendre les USA aux Amérindiens [ni l’Australie aux Aborigènes, les DOM français aux Indépendantistes] serait condamné, la réparation historique étant envisageable mais sans privilège raciste ou « raciste de droit divin ». Seraient condamnés pour racisme (et non condamneurs pour racisme) les politiciens (et « intellectuels ») voulant punir la sagesse antisioniste comme « haine antisémite ». Les autres religions comme les formes non violentes de bouddhisme et de scientisme athée seraient permises, en première analyse.
2/ Le n’importe quoi fanatique : ici (A) aller massacrer les opposants islamistes à Israël [et ce qui va avec : participer aux guerres civiles étrangères opposant musulmans et chrétiens, ricaner dans notre presse des musulmans trouvés fanatiques ridicules et dangereux] ; en face (B) massacrer les familles d’électeurs d’élus sionistes actifs (même si aucun candidat antisioniste n’est permis pour proposer un choix à ce sujet). C’est possible mais atroce.
   Alors je ne suis ni Charlie-Mila (2A) ni Anti-Charlie-anti-Mila (2B), je suis anti-religions (du Livre) : 1. Et ça ne veut pas dire Stalinien-Maoïste égorgeur de curés et de Juifs, pas du tout, c’est une vue humaniste et… défaitiste car non-violente et immensément minoritaire, compte tenu du lavage de cerveau dressant les troupes 2A et 2B… via les médias tous stupides « oubliant » de contester les dogmes locaux.
   (Immense soupir)