Rétablir l’ordre ? Non, pas comme ça !
(attention aux abus de pouvoir)
22/10/2018, par Don D.Zolé
Réflexion voisine
Dernier ajout ici

  Hier aux informations était montrée la vidéo d’un élève de 15 ans menaçant sa professeure avec un pistolet pour exiger marquage de présence au court où il arrivait très en retard. Le président de la république Macron a exprimé son indignation, déclarant cela inadmissible, et le ministre de l’Education se fixe pour tâche de restaurer l’autorité dans les écoles (« Nous allons rétablir l’ordre »). Sans qu’aucune réserve ne soit émise en sens opposé. Je comble ici ce manque, avéré.

A/ Le principe Mai 1968
  Je n’étais pas du tout étudiant en 1968, mais j’étais à l’école primaire de 1969 à 1974, à une époque où l’air du temps était la réduction de l’autorité enseignante, la contestation de cette autorité, même si je n’en étais pas informé à mon humble niveau. J’ai appris depuis que la « révolution de Mai 1968 » avait combattu l’autoritarisme abusif du président De Gaulle, méprisant le peuple, classé « bœufs ». Après 1968, un vent de liberté soufflait, les dépositaires de l’autorité n’avaient pas la cote. C’était la période hippie et gauchiste, avec refus des cheveux courts militaires, refus de la guerre du Vietnam décidée par les autorités américaines maîtres du monde occidental. Le principe, très sensé, était de contester l’autorité abusive.
  Ceci semble être passé de mode dans les années 1980, avec les élections anglo-saxonnes droitières (Ronald Reagan et Margareth Thatcher), et en France l’élection semi-gauchisante de François Mitterrand. Ainsi en France 1981 (j’avais 17 ans), l’élection de la gauche a semblé la victoire enfin contre l’autorité bourgeoise abusive (« droite »), et plein de gens sont sortis danser de joie dans la rue. Mais cela a complètement capoté et les Socialistes sont devenus un centre droit, sans le dire. Mitterrand a adopté le régime monarchiste qu’il avait autrefois condamné (« le coup d’Etat permanent ») et il a adhéré aux thèses capitalistes contre les humbles. La vraie anti-autorité était alors morte et enterrée.

B/ Le cas Loi Gayssot
  Dans les années 1990, les communistes staliniens français ont combattu la concurrence de l’extrême-droite auprès de leur électorat populaire, et il en a résulté la loi Gayssot dressant la Shoah en dogme officiel légalement obligatoire sous peine de ruine et prison. Cela enterrait la liberté de pensée, avec l’approbation de tous les prétendus « libéraux » (menteurs). Depuis, il est totalement manifeste que l’autorité républicaine est abusive, raciste pro-juive (la négation du génocide amérindien étant autorisée ou encouragée) et idiote – interdisant la philosophie sceptique sans argument aucun, par loi du plus fort, armé de prétendus « enseignants » (le « savoir »), de forces de « l’ordre » (policiers, gendarmes), de « justice » (procureurs et juges). Il est interdit de signaler que c’est une dictature des autorités, et certes l’éducation scolaire que j’avais reçue avait tenté de me dresser, malhonnêtement, à approuver les prétendus « grands hommes » et prétendus « représentants du peuple ». La république anti-intelligence anti-honnêteté triomphe, imposant une soumission qu’elle appelle « l’ordre juste », faussement mais avec complicités innombrables pour avoir monopole de la parole publique (les contestataires étant en prison ou se taisant).
  La criminalisation de l’antisionisme est encore la loi en 2018 (après une déclaration officielle du premier ministre Valls il y a peu), et le fait que l’Islamisme soit devenu le nouvel ennemi du sionisme après l’effondrement soviétique conduit à condamner/taire l’évidence grossière : si on rendait la Palestine aux Hébreux, équitablement il faudrait rendre les USA aux Amérindiens, mais pas du tout – La France, contre l’Islamisme, est puissamment alliée à Israël et USA, au risque de faire exploser la population ici, électrice des gouvernants et donc complice, le cerveau lavé activement.

C/ Xénophobie moderne
  En dépit de la loi Gayssot, l’extrême-droite n’a pas du tout reculé, au contraire. Elle a simplement modifié son message : au lieu de s’en prendre aux bourgeois sionistes court-circuitant le peuple, elle a convenu qu’Israël est « comme nous » ennemis des « sales » arabes, « sales » pauvres d’Afrique et Asie, et mes nièces philippines travailleuses courageuses sont interdites de visa vers la France, avec accord total de gauche-droite-centre. Les autorités faisant consensus (sauf moi) sont les polices des frontières et administrations pourchassant les sans-papiers. C’est le triomphe quasi-total du racisme anti-basanés, anti-humanisme, avec rejet des migrants économiques pour crime de naissance (pas selon leurs qualités individuelles). Et le rejet des migrants économiques est unanime (sauf moi ?) en oubliant que les Français migrants économiques ont conquis Louisiane et Québec, que si les migrations étaient interdites, des dizaines de millions de rapatriés seraient à accueillir, mais non, nulle réflexion honnête. L’autorité l’interdit, république salope.

D/ Réserve
  Même si je considère anormalement que l’autorité est souvent abusive, l’est actuellement, je ne suis pas partisan de l’anarchie totale. L’anarchie sans aucune autorité peut être une utopie idyllique mais en pratique, elle entraîne la domination des plus forts, des plus violents, armés (comme l’élève avec pistolet imposant ses désidérata injustifiés). Ce n’est pas mon idéal.
  Mais je ne suis simplement pas d’accord pour rétablir l’ordre tant que celui-ci est injuste. Avant de restaurer l’autorité, il faudrait abolir la 5e république (en instaurant le référendum d’initiative populaire comme en Suisse, même si c’est anti-républicain, le principe démocratique vrai étant anti « fausse représentation »), abolir la Loi Gayssot (raciste pro-juive anti-amérindiens, idiote dogmatique antiphilosophique), abolir l’alliance aux conquérants Israël-USA (raciste pro-juive anti-amérindiens encore), abolir les aristocratiques droits de veto ONU à Royaume-Uni et France (à donner à Inde et Indonésie musulmane, tellement davantage peuplées), abolir les frontières nationales et continentales (xénophobes anti-humanistes).
  Je suis immensément minoritaire en cela, l’autorité ayant avec succès lavé les cerveaux (« allez les Bleus, yeah ! »), et elle pourra donc m’écraser, m’emprisonner ou m’éliminer autrement. C’est totalement injuste, l’alibi de l’élève armé menaçant étant un prétexte à amalgame affreux.

E/ Conclusion
  Pour exiger de respecter l’autorité, encore faut-il que l’autorité soit respectable. Une éducation moins abrutissante, moins immorale, mériterait le respect, elle.
  Il est affirmé que les enseignants transmettent un savoir, c’est faux (ou avec un statut comparable au « savoir coranique » des ayatollah) : ils endoctrinent, avec obligation légale de soumission, à des théories et glorioles subjectivement admises par les décideurs.
  Les résistants aux enseignants me semblent avant tout des résistants, des justiciers. Personnellement, je préfère la non-violence résignée et défaitiste, mais je désapprouve le sursaut de loi du plus fort entendant écraser toute rébellion.
  Ici, comme souvent (1939-45, Vietnam), c’est une guerre de méchants contre les méchants, et je refuse de m’allier aux officiels diabolisateurs s’exonérant de toute critique, eux.
  Oui, le gosse pointant son pistolet était un monstre, mais il ne menaçait pas un ange, plutôt un relais d’immenses pourris écraseurs. L’enseignement républicain est une entreprise de stupide lavage de cerveau répressif.

------- Compléments utiles (27/10/2018)
  Un ami me fait part d’idées complémentaires utiles au débat, merci.
1/ En étant inégalitaire en pratique (primant les enfants de dominants et d’enseignants), l’école (française) peut être perçue comme illégitime injuste, appelant davantage à révolte qu'à soumission.
2/ Contrairement à certains pays comme la Finlande, la France a une école fondée sur un principe militariste (obéissance) et/ou religieux (dogmes, interdits). D’où la logique de révolution armée en face.

------- « Réfutation » intéressante (31/10/2018)
  Ma mère, enseignante retraitée, m’explique son désaccord avec mes propos, de manière utile pour que je clarifie mes idées, une incompréhension pouvant venir d’un défaut d’expression de ma part.
* 1/ Mai 68 : selon elle, les thèses capitalistes ne sont pas contre les humbles mais pour les profits. Je le conteste : dans mon entreprise (privée, sur le marché en Bourse), une année récente toute participation des salariés aux bénéfices a été annulée, la direction choisissant à la place d’augmenter le dividende des actionnaires (hauts dirigeants, banques, investisseurs). Pour le partage des profits, c’est donc bien au détriment des humbles que s’effectue la valorisation maximale du capital. Peut-être que les fonctionnaires jamais sortis de l’école n’imaginent pas que ça marche ainsi, mais c’est ainsi en pratique, dans le monde vrai.
* 2a/ Loi Gayssot : ma mère approuve mon explication électoraliste de « ces lois contre l’antisémitisme », mais je conteste ce vocable totalement. Les philosophes sceptiques (et religieux bouddhistes disant « tout est illusion »), devenus illégaux puisque n’obéissant pas au dogme historique, n’avaient aucune espèce d’antisémitisme. Mais en les écrasant au nom de lois pro-juives anti-amérindiens, cela génère de la colère contre la domination judaïque, et au nom de cette colère (dite alors prouvée, « confirmée ») est doublée la sévérité de la répression. C’est un phénomène abject, auto-entretenu malhonnêtement, pour toujours davantage de privilèges judaïques. La colère contre ce principe très horrible est politique, antiraciste, nullement raciste antisémite anti-bébés-juifs. Mais la propagande stupide lave le cerveau des gens, jusque dans ma famille, ça me désole.
* 2b/ Ma mère n’est pas d’accord que l’enfreinte à la loi Gayssot conduit en prison. Pourtant, c’est noir sur blanc dans le texte de cette loi. Si ce n’est pas appliqué en pratique : tant mieux, mais la loi elle-même n’en est pas moins monstrueuse explicitement, punissant de prison (dit-elle) ce que j’appelle la liberté d’opinion sans violence. Au nom du dogme prétendu vrai incontestable, c’est comme si on mettait en prison mon frère daltonien (pensant que le gris et le bleu sont une même couleur), en clamant incarner la liberté des Lumières, c’est affligeant de malhonnêteté, officielle cachée. Et pas vue par la population intoxiquée, apparemment.
* 2c/ Ma mère estime qu’il n’y a plu’, avec Donald Trump (pro-US anti-alliés ?), la même alliance de la France à USA et Israël. Euh, peut-être que les détails ont changé, avec des échanges moins idylliques, mais le contexte reste une alliance franche et massive. Les officiels français se disent très attachés à la sécurité d’Israël Etat Juif, donc pleinement autorisé à repousser racistement les expulsés non-Juifs tout en invitant les Juifs du monde. Et dans le même temps, nulle part le moindre mot pour demander à l’ONU qu’équitablement les USA soient rendus aux Amérindiens puisque la Palestine a été rendue aux Juifs. Les frictions sur les droits de douane ne contestent donc nullement l’immense alliance de principe, camouflant toute pensée qui oserait envisager une autre voie. Et la France est en pointe dans la guerre contre le terrorisme islamiste, avec USA et Israël, contre ceux escomptant annuler l’invasion israélienne 1948 et opposés à son principal soutien militaire et diplomatique : les USA.
* 3/ Ma mère dit que je ne suis pas le seul à soutenir qu’il y a en Europe de la place pour tout le monde, que je n’ai qu’à regarder les émissions de discussion à la télé. C’est inexact : mon point de vue est totalement absent de tous les débats que j’ai vus, sur au moins 8 chaînes de télévision française non récréatives. Je ne prétends nullement que notre relative prospérité européenne peut accueillir tout le monde (comme le luxe aristocrate aurait pu accueillir tout le monde en 1788 ?). Non, le privilège du niveau de vie occidental me parait immérité, et le juste partage au mérite entrainerait notre dégringolade très sévère, que je souhaite, très anormalement.
* 4a/ Ma mère dit que la France n’est pas une dictature, que dire le contraire est du roman à la Mélenchon ; la France est une démocratie. Non, selon moi la loi Gayssot est explicitement dictatoriale, punissant très officiellement (et au nom de la « Justice » prétendue) les avis hostiles au dogme. Et cette loi n’exprime en rien de rien une volonté du bas peuple majoritaire, elle est au contraire une émanation d’une part influente de la prétendue Elite, méprisant le peuple, considérant abject le « populisme ». C’est le principe pourri de la République interdisant le référendum d’initiative populaire, pourtant fondement du principe démocratique : le peuple gouverne. Et puis, sur le plan géostratégique, la France est totalement opposée au principe démocratique 1 humain = 1 voix, il s’agit d’une aristocratie faisant perdurer la logique de l’indigénat : droit de veto ONU à France et Royaume Uni, 19e et 20e populations du monde, et surtout pas aux indigènes Inde, Indonésie (musulmane), Philippines, Vietnam : 2e-3e-11e-14e.
* 4b/ J’ajoute un point, que j’ai lu il y a quelques années dans l’ouvrage « Sarkozy et les Juifs » (publié en Belgique, impubliable en France) : des « penseurs » ont appelé (en magazine interne à la communauté judaïque) tous les membres de cette communauté à s’engager en politique, pour être élus comme « représentants du peuple » et œuvrer au triomphe de leur communauté et d’Israël. Comme ça se fait en prenant menteusement la place de « représentants » du peuple, ce n’est pas classé lobbyisme, c’est seulement une arnaque immense, cachée derrière le principe menteur d’élire la meilleure part de l’élite – en fait des escrocs partisans et méprisants les « sales » goys, non sans raison puisqu’ils se font élire, publier, médiatiser, etc.
* 5/ Concernant l’élève armé, ma mère se dit en franc désaccord avec moi. Selon elle, c’était une prof de sciences (mot souligné) n’imposant pas un savoir d’ayatollah, et l’élève décérébré n’était en rien un héros de la résistance. Je suis en total désaccord, et j’ai entendu que gronde dans les banlieues, à majorité africaine, la population en franc désaccord avec les cours de sciences imposant l’évolution darwinienne comme dogme, mettant à la poubelle les croyances religieuses des familles, qui résistent, oui, tout à fait, résistent à l’endoctrinement. Officiellement, c’est la Vérité qui écrase l’obscurantisme des idiots profonds, mais… il se trouve que j’ai étudié (hors scolarité) la discipline méconnue qu’est l’épistémologie, philosophie des Sciences, et je discerne la propagande malhonnête des autorités pourries : le concept de La Vérité Scientifique est un contresens, la Science est un agrégat de théories douteuses en instance de réfutation (ce que je disais en épreuve Philo au Bac-Sciences 1981, déjà). Par ailleurs je suis de philosophie sceptique (réinventée en 1991-93) et j’ai prouvé que la Science se situe en aval d’un choix d’opinion réaliste, illogique partisan (refusant arbitrairement l’hypothèse du rêve, ou avec les supercheries de fausse argumentation cartésienne, que j’ai toutes invalidées par la logique pure). Certes, les masses religieuses qui résistent aux enseignants endoctrineurs ne sont en rien des troupes à « moi » (classé malade mental, même si j’ai réfuté la psychiatrie), mais j’ai prouvé l’abus de pouvoir débilitant, par de fiers idiots (ou menteurs). Plein de dogmes enseignés me choquent profondément : le fait que le Soleil ne tourne aucunement autour de la Terre, le caractère louable de la pilule tueuse de bébés (anti-nidification des ovules fécondés) vantée aux très jeunes filles pour les transformer hormonalement en femmes enceintes, le caractère scientifique indéniable de l’Histoire et des prétendues sciences humaines blablateuses n’importe comment, le dogme de la Shoah et aucunement génocide amérindien équivalent, etc. Ma mère est tellement immergée dans ces fausses vérités qu’elle a perdu de vue le contexte très contestable de l’enseignement endoctrineur l’ayant embauchée et récompensée comme sous-officier, en un sens.
  En remerciant ma mère pour ses objections, m’amenant à mieux m’expliquer, je ne change donc rien aux mots que j’ai employés initialement.

------- Boucler la boucle (01/11/2018)
  J’ai dans la nuit pensé à un autre point, scellant mon diagnostic d’abus d’autorité. Bien après le collège et même le lycée (où officiaient mes parents), dans l’enseignement prétendu supérieur, on m’a fait « apprendre » et « réciter » (jongler avec) la formule mathématique de l’écart-type estimé à partir d’échantillon. Or, devenu adulte, j’ai démontré par A+B que cette formule est fausse, biaisée systématiquement (surestimée), et j’ai inventé la formule qui marche correctement (avec une conséquence ultralourde : cet écart-type n’est pas déterminable si n’est pas connu l’effectif de la population). J’en ai parlé sur Internet et un enseignant fou de rage m’a dit que j’insultais là tous les professeurs du monde et les grands hommes, tel un « fou littéraire » (quidam non publié, se croyant mieux que l’Elite). Personne jamais n’a vérifié ma démonstration et mes formules, ce qui aurait prouvé que j’avais raison et que les autorités ont tort, non : l’autorité écrase la logique et l’honnêteté, super fièrement, de manière totalement erronée.
  Je rencontre en ce moment la même situation en entreprise. Ayant démontré que notre produit-phare super-rentable est faux, j’essaie de le faire corriger en interne, mais ma démonstration est refusée arbitrairement, et le médecin du travail a demandé à ce que je sois mis en congé longue durée « psychiatrique » avant que la compagnie prenne des sanctions contre moi. J’ai saisi les instances internes de lutte contre la fraude, et elles viennent de rendre leur verdict ; un « nouvel expert indépendant et impartial » me donne lui aussi tort, donc c’est enterré. Puis-je en discuter avec lui, prouver sa faute (ou son handicap mental) ? Non, aucunement, éh, c’est l’expert, le quasi professeur, qui est l’autorité ! Personne ne vérifie-t-il le bien-fondé mathématique de ce que je dis ? Non, « il faut respecter l’autorité » (auto-attribuée, ou approuvée par je ne sais quels idiots du même genre, au nom prétendu de la Science, de la discipline).
  Je ne prends pas de pistolet, moi, mais je crie à l’injustice totale, dans l’abus de pouvoir se prétendant expertise ou professorat. Ce n’est pas bénin anecdotique mais c’est ce qui est en train de détruire ma vie. Merci encore à ma maman, qui m’aide ainsi à réfléchir, à faire le point, même si le bilan n’est pas rose, pas optimiste, non.

------- CQFD (nuit du 03 au 04/11/2018)
  Dans l’ouvrage « Le nouvel antisémitisme » écrit par une psychologue sioniste étasunienne (ouvrage 100% idiot ayant inspiré « le nouvel antisémitisme en France », psychanalyste idiot aussi, plébiscité par nos célébrités et « intellectuels », et que j'ai réfuté aussi en une quarantaine de pages), j’ai lu que les rares « juifs antisémites » comme moi (je dirais « juifa d’origine, anti-juifos dominateurs ») « sont des malades mentaux ». Ça confirme la malhonnêteté ambiante, s’armant de psychiatrie façon soviétique, contre la dissidence osant penser pour de vrai. Contre moi donc, coupable d’intelligence critique, inadmissible pour les autorités. Oui, je souffre, dans ma tête et dans mon cœur (Sylvie, qui m’a tué, était ardemment sioniste USAphile), d’où l’alibi médical à la répression, hélas.
  Ça me rappelle aussi le souvenir de mon premier livre, réfutant la science et la médecine psychiatrique par la logique, qui a été déclaré (sans argument) « dangereux », dangereux pour les autorités, oui, d’où frappe presque d’auto-défense. « La meilleure défense c’est l’attaque, surtout par derrière », plaisantait mon grand frère.

------- Nouvelle réflexion sur le même thème
  
Rétablir (le règne de) l’autorité ? Pas d’accord…
Contre la pensée unique
par P’pa Dakor, 05/09/2020


   Autrefois, la grande pensée « politique » clamant le besoin de restaurer l’autorité venait du candidat (de droite) puis président Nicolas Sarkozy. Puis cela a été agité par le premier ministre (de « gauche ») Manuel Valls, dont les commentateurs disaient qu’il ressemblait à Sarkozy. Maintenant c’est pareil avec le président (du « centre ») Emmanuel Macron, ami personnel de Sarkozy. Il déclame ainsi des grands discours sur le besoin de restaurer le respect envers l’autorité. Et les journalistes et débatteurs approuvent à 100%, disant qu’à la suite de la perverse révolution de Mai 1968 contre l’autorité gaullienne (certes outrancière), on s’est mis à contester l’autorité professorale, et donc maintenant on conteste l’autorité policière, l’autorité des maires (et par ailleurs l’autorité des parents pour les jeunes délinquants), c’est inadmissible. Je n’ai pas entendu d’argument en face, alors je l’invente.

1/ Le risque de dictature
   Si on substitue à la devise démocratique « égalité, liberté » le règne de l’autorité, militariste ou équivalent, cela ruine l’utopie de respect envers chacun, pour qu’il y ait écrasement sévère, asymétrique, anti-altruiste. C’est immoral (selon le principe de l’évidence morale altruiste « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse »).
   Une certaine idée de l’efficacité milite certes contre l’égalité démocratique (« une armée démocratique sans ordre sévère perdrait toutes les guerres »), mais il faudrait reconnaître que cette logique conduit droit à la dictature militaire, tous obéissant servilement au général en chef et ses relais. Ce n’est pas du tout mon idéal, je le confirme.

2/ Les faux sachants
   Un autre domaine de l’autorité (prétendue) est le savoir (prétendu) : ceux possédant la vérité commandent à ceux ne sachant rien de les rejoindre, servilement, sans autoriser objection ou rébellion. Or j’ai démontré que le savoir est toujours abusif, c’était l’objet de mon premier livre, condamné comme « dangereux » (pour l’autorité, abusive)…
   Le drame politique est que sont au pouvoir (et opposants autorisés) uniquement des scientistes, affirmant que la Science (actuelle) possède la Connaissance du vrai. Et quand la Connaissance change, démentant la précédente "connaissance" (en fait : croyance, erronée), ils n’y voient aucun problème et ne songent en rien que la prétention à dire le vrai (comme à l’avoir dit par le passé) est usurpée. C’est de l’illogisme total, triomphant socialement, politiquement (+ « sanitairement » avec la crise CoViD19 de 2020).

3/ Les faux serviteurs de la Nation
  Toujours au nom de l’autorité est condamné le populisme (écoutant le peuple démocratiquement au lieu de seulement la prétendue élite oligarchiquement), et la République est fière de ses élus, ses serviteurs, classés immensément supérieurs aux vils gens du peuple – bien sûr sans avouer que cela ruine le terme « égalité » de la devise démocratique nationale.
  C’est ainsi qu’est refusé/interdit le référendum d’initiative populaire, pour que quelques-uns décident, le contraire de ce que veulent les gens, souvent. Ainsi, le référendum où le peule disait non à l’Europe proposée a été doublé par les parlementaires choisissant le contraire. C’est ainsi qu’a été abolie la peine de mort ou légalisé l’avortement tuant les futurs bébés, contre l’avis populaire mais l’autorité disant merde au peuple.
  On entend aussi dire « hautement scandaleux » qu’ici ou là, un maire se fasse tabasser, mais j’envisage un scénario explicatif, plausible :
– monsieur le maire, c’est affreux ce que vous avez fait là, qui me pénalise injustement.
– Je t’emmerde, nullard petit administré négligeable, c’est moi qui ai le pouvoir de décider.
– si vous le prenez sur ce ton, avec la force publique de votre côté, il ne me reste plu’ qu’à vous mettre mon poing sur le nez, en ce moment où vous n’êtes pas entouré de serviteurs armés…
  Les propos appelant la justice à pénaliser davantage les délits contre les « détenteurs de l’autorité publique » semblent en tout cas totalement contraires au principe d’égalité de tous devant la loi. Cela restaure les privilèges de la royauté, à la différence près que ce ne sont pas des privilèges de naissance – comme les privilèges actuels des fonctionnaires, c’est ainsi que marche ce pays, affreux, menteur, immoral (anti-altruiste).

4/ Le cas difficile des parents
   Certes, la stricte égalité rendrait invivable la vie de famille, les parents n’étant plu’ autorisés à diriger leurs enfants. Mais c’est à moitié pris dans la définition démocratique : égalité entre personnes majeures (de 21 ans, ou 18 ans, ou 16 ans). Il est clair qu’un nourrisson humain est inapte à acquérir seul des moyens de subsistance, et la jeune enfance est d’abord un égoïsme féroce avant qu’émerge une conciliation avec autrui. Il est donc compréhensible que la contestation de toute autorité n’aille pas jusqu’à la totalité de l’autorité parentale.
   Enfin, là comme ailleurs, il peut y avoir des affreux abus d’autorité, mais une surveillance de tels abus pourrait suffire, sans décréter totalement illégitime cette autorité.

5/ Bilan
  A de très rares exceptions près, l'autorité est abusive et ne nécessite pas d'être restaurée. Au contraire, l'autorité abusive continue à être la force dominante ici et maintenant, hélas.

--- (Ajout, repensant différemment le même sujet) ---- L’autoritariste illégitime (18/05/2021)
   A la télévision en ce moment, et depuis des années (présidence Sarkozy dès 2007 ? ou campagne 2002 contre le laxisme à la Jospin ?), la plupart des problèmes sociaux de violence (et autres problèmes ?) sont attribués à une perte du respect envers l’autorité. Tous les politiciens et commentateurs appellent à une restauration urgente et forte de l’autorité, en imposant aux gens (mauvais, mais tous en fait, mauvais simplement inclus). Autorité du père, de l’enseignant, du policier, du juge, de l’élu. Je ne suis pas d’accord, même si je suis trop jeune pour avoir connu le mouvement libertaire de 1968 anti-autorité (j’avais 4 ans et nous étions à l’étranger). Ce n’est pas que je veux un retour de balancier inverse vers l’esprit 68 (« CRS=SS », « il est interdit d’interdire », etc.), non c’est que j’estime logiquement que l’autorité ne mérite pas de commander si elle applique un pouvoir illégitime (en morale pas en légalité puisqu’elle écrit les lois, pourries à son avantage), donc commet un abus d’autorité. Je prendrai quelques exemples de mon vécu :
– Vers 1970 (j’avais 6 ans) : les repas étaient pour moi une horreur, mes parents (et oncles etc. en vacances) me forçant à ingurgiter des aliments pour moi abominables, non-comestibles (que je classais avec le caca dégueulasse affreux), comme la banane, la tomate, et les trucs affinés [divers aliments comme fromage, saucisson, olives, raisins secs, pruneaux, etc. qui s’avèrent finalement regroupables ainsi, « pleins de caca microbien » dirais-je]. Au nom de l’autorité parentale, on me criait après, pour casser ce qu’ils appelaient mes caprices, et je souffrais, ressentant un sentiment d’injustice totale. J’ai résisté à tout, coups de ceinture compris, vus par moi comme torture, abomination. Si on m’avait menacé avec un revolver sur la tempe, à tuer si je ne mangeais pas le fromage puant, je serais mort en héros. Ce n’était en rien un refus a priori de toute autorité (OK pour l’interdiction du vélo dans l’escalier, etc.), mais de l’autorité abusive, commandant (pour aucune raison compréhensible) d’ingurgiter de l’immonde.
– Autour de 1970 aussi : mon grand frère jaloux me brimait, voulant souvent me faire pleurer (suprême victoire pour lui). Quand j’entends parler de droit d’aînesse, supérieure valeur de la fraternité, respect absolu envers les plus âgés faisant autorité, je ne suis pas d’accord. Je préférais un ou deux camarades gentils à un frère fort écraseur méchant. La soumission au fort me parait souffrance injuste, depuis lors. Ça ne m’a pas conduit à devenir chrétien, Jésus a dit quelques mots en ce sens (le faible vaut mieux que le fort) mais il a aussi clamé le contraire, affreux (il faut tuer les parents détournant leurs enfants de Dieu, les non-Juifs pas comme moi sont des chiens, etc.)
– 1975 (j’avais 11 ans) : j’ai été secoué, presque traumatisé, par l’engueulade que m’a adressé le prof de gym parce que je me rhabillais en civil après le cours en short, sans aller prendre une douche tout nu devant tout le monde. J’ai refusé quand même et je suis parti (vers le cours suivant), un peu tout chamboulé. Le soir à la maison, je devais être encore sous le coup de ce traumatisme car mon père a insisté pour que je dise ce qui s’est passé de grave dans ma journée et j’ai raconté. Il a demandé à voir le professeur et m’a dit ensuite que c’était réglé. En tout cas, je juge maintenant qu’un enseignant beugle n’est pas en soi un commandement légitime, à obéir, quand cela constitue un outrage à la pudeur (même habituel selon ses valeurs à lui), presque une agression sexuelle, ressentie comme un viol.
– 1976 (j’avais 12 ans) : on étudiait en cours de Français « les fourberies de Scapin », de Molière, et je n’aimais pas ça, ni le théâtre en général, ni ce vieux truc en vieux français et à personnages très surjoués criant. La prof a demandé à chacun ce qu’on pensait de cette pièce et quand est venu mon tour, j’ai répondu « c’est un peu le genre ʺtarte à la crème, coup de pied au culʺ ». Elle m’a fichu dehors du cours, aussitôt, sans discussion. Et attendant dans le couloir ensuite, je me disais que c’était vraiment injuste. Non, sa pièce n’était nullement géniale indiscutablement, je la trouvais nulle, arguments à l’appui, et je me contrefichais de ce qu’en pensent les autorités (je dirais aujourd’hui « les apôtres de La Culture », « les intellectuels érudits »). A partir de là, j’ai développé des sentiments qui restent miens aujourd’hui : détestation du prétendu Art (prétendu objectivement beau, à tort), condamnation de l’endoctrinement à vénérer les prétendus grands auteurs (que j’ai cassés plus tard, un par un, pour bon nombre d’entre eux, par la logique), révolte contenue contre l’abus d’autorité (punissant sans argument aucun, sans droit de répondre et discuter d’égal à égal).
– 1981 (j’avais 17 ans) : en fac de médecine, j’ai été très étonné par un truc qu’a dit le prof de Maths, et à la maison, j’ai prouvé que c’était faux, mathématiquement faux. A la fin de l’heure suivante (un autre jour), je suis allé le voir au bas de l’amphi et je lui ai expliqué son erreur. Il s’est fâché tout rouge : « jeune homme, vous n’êtes pas ici pour réfléchir mais pour réciter ! ». Je suis parti, dégoûté, et j’ai abandonné ces études de merde, pour débiles réciteurs allant se prétendre « autorités médicales » (en fait illégitimes, chassant les objections au nom de leur domination stupide).
– 1992 (j’avais 28 ans) : espérant devenir célèbre et ainsi pouvoir être recontacté par mon amie perdue de vue, j’ai écrit un livre de philosophie ruinant trois mille ans de fausse philosophie stupide, je démontrais illégitime le dogme dit Réalité (interdisant ou condamnant l’hypothèse qu’ici maintenant soit mon rêve), récusant la prétendue logique scientifique. Mais, dans mes recherches, j’ai eu la surprise de découvrir que ma philosophie était interdite par la loi française, depuis 1990, en me classant haineux antisémite ! C’était la loi Gayssot interdisant la liberté de penser que le passé raconté est illusoire (là où ça touche le martyre juif au nom duquel a été recréé Israël – en approuvant par contre entièrement le martyre amérindien, pour la puissance des étasuniens, sionistes numéro 1). Ainsi, l’autorité de la loi était une idiotie, un racisme actif et terroriste (puissant par la peur générée), punissant de prison les insoumis (les vrais, pas les politiciens se donnant ce nom de nos jours). Et la police se déjuge intégralement en étant le bras armé de cette dictature, exécutant les abus envers des innocents, osant être libres-penseurs sans violence, osant l’intelligence critique, classée inadmissible par l’autorité (abusive). Avec propagande assidue inondant les prétendus « informations »/« loisirs », la plupart des gens ne perçoivent pas cette dictature, inavouée.
– 2000 (j’avais 36 ans) : guéri enfin de mon adoration (sans retour) envers une juive sioniste, j’ai compris l’abus de faiblesse dont j’avais été victime. Et mon analyse géopolitique m’a amené à juger que l’organisation ONU (autorité suprême sur le monde) était toute pourrie injuste, avec droit de véto donné à la France 19e population du monde, pas à l’Inde 2e population du monde, ni à l’Indonésie 3e et musulmane. La domination de la minorité occidentale, judéo-chrétienne, au nom de l’autorité légitime, est un scandale aristocratique camouflé. J’ai démoli aussi la légitimité de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, illogique et immorale, et prise comme autorité suprême par les gouvernants idiots et/ou menteurs. (Menteurs d’après la trahison sans scrupule du Traité de Non-Prolifération nucléaire chapitre Désarmement).
– 2001 (j’avais 37 ans) : fiancé à une étrangère philippine, j’ai voulu organiser sa visite amicale en France, et pour cela il fallait un papier signé par la mairie, mais le maire a refusé de signer. Sans explication. J’ai demandé un rendez-vous pour lui demander pourquoi, et il a refusé de m’accorder ce rendez-vous car je n’étais pas inscrit sur les listes électorales (payant mes impôts, nationaux et locaux, mais ça ne lui suffisait en rien). Alors, sous la contrainte de son autorité abusive (ne me représentant en rien), je me suis fait inscrire sur les listes électorales, pour voter systématiquement blanc, les pourris candidats voulant tous faire à leur guise en disant crotte aux gens (je le savais depuis l’élection du menteur Mitterrand peu avant ma majorité, c’est pour ça que j’étais hostile au principe de la république, démocratie indirecte à faux représentants pourris). Non, l’élu comme le législateur ne méritent en rien de rien le respect et l’obéissance, ce sont des dominants très moches, abusant de leurs pouvoirs. (Point confirmé par la trahison du référendum de 2005, l’auto-amnistie des corruptions politiques, le paiement par l’impôt d’un riche Sénat pour des politiciens copains non-élus par le peuple, etc.).
– 2012 (j’avais 39 ans) : puisque je m’étais marié, que ma femme voulait des enfants, que je ne pouvais pas lui donner, nous avons adopté un enfant, un de nos neveux aux Philippines. Les autorités françaises avaient commandé de faire ça là-bas avec la procédure locale avant de le faire approuver par les services français situés à Nantes. Mais l’approbation a été refusée, nous disant de porter l’affaire en justice si nous contestions. Et devant cette justice, on ne nous a rien demandé, mais le jugement est tombé : nous étions condamnés ! comme prétendus menteurs (sur le lieu de domicile) ! après que la procureure salope nous aient dits menteurs à faux neveu pour immigration clandestine. J’ai voulu porter appel mais l’avocate nous a dit que ce serait très long, très cher, et très vraisemblablement perdant, très rares étant les cas de juges déjugeant leurs confrères et consœurs. Elle suggérait de recommencer la procédure sans faire approuver le jugement étranger, et ça a marché : il n’y avait rien de rien à nous reprocher ! La Justice était prouvée une injustice abominable punissant les innocents (et libérant les coupables, comme les infirmations ne cessent de le montrer, quand les multirécidivistes libérés en avance massacrent encore, sans aucune poursuite envers les libérateurs). L’autorité judiciaire est (en France) une honte totale, une atrocité, imbécile et immorale.
– 2018 (j’avais 54 ans) : apprenant que j’étais cancéreux, je n’ai plu’ eu le projet d’attendre « la retraite » pour dénoncer les mensonges professionnels faussement dits Qualité. J’ai prouvé faux notre outil-vedette, proposé à nos experts un projet d’article expliquant que nous nous étions trompés et allions corriger, mais… j’ai été rabroué, dirigé vers le service médical (pour souffrance mentale) et finalement mis en invalidité psychiatrique. L’autorité hiérarchique, dans un monde d’escrocs menteurs (prétendus experts scientifiques, quoique nuls en Maths) est une honte absolue, là aussi.
– 2019 (j’avais 55 ans) : j’ai prouvé faux les expertises scientifiques attestant de la non-toxicité du nuage de Lubrizol. C’est une erreur logique, une clameur de fanatisme scientiste interdisant la logique sceptique. L’autorité des experts (prétendus, diplômés comme réciteurs et cher payés par les gouvernants) est totalement abusive, affirmant vrai indubitable l’incertain inconnu. Je l’avais depuis longtemps envisagé en invalidant la science et la psychiatrie, dans mon premier livre (de 1992-93).
  Bref, dans tous les domaines que j’ai eu à considérer, l’autorité est abusive, entre les mains de pourris hyperactifs. Appeler à augmenter la force de cette autorité est donc une horreur, une injustice, une calamité. Certes, en sens inverse, des méchants bandits peuvent profiter de l’absence d’autorité pour brimer les honnêtes gens, et l’autorité juste est compréhensible et bonne, mais ça n’autorise en rien à vouloir le triomphe de l’autorité abusive (familiale, scolaire, policière, légale, politique, etc.).

--- (Ajout encore) ---- Interview d’un ex-général (15/11/2022)
   Je lis une nouvelle c-news à https://www.cnews.fr/france/2022-11-15/il-y-une-crise-dautorite-lobeissance-ne-va-plus-de-soi-affirme-pierre-de-villiers : « "Il y a une crise d'autorité, l'obéissance ne va plus de soi" a déclaré Pierre de Villiers, ancien chef d'Etat Major des Armées (…), expliquant que la "désobéissance civile" était "incompatible avec une vie harmonieuse de la société, avec une organisation de la cité, avec l'ordre (…) expliquer que l'ordre fait partie d'une société organisée et que l'appartenance à une Nation est une communauté de valeurs pour que nous puissions vivre en paix et en harmonie, dans la cohésion" (…) ». Qu’est-ce que j’en pense ?
--> Ce qui est légitime en famille (les enfants immatures doivent obéir aux adultes responsables) ne l’est pas à mon avis au sein d’une société démocratique (où le peuple entier est sensé commander, sans commandeurs privilégiés et manants tenus d’obéir servilement). Bien sûr que les rois et dirigeants affirment que leur obéir sans broncher est bel et bon, mais ça ne convainc en rien : qu’eux-mêmes soient déchus de ce statut et astreints à l’autre camp, ils comprendront l’illégitimité du truc, injuste. Ici, c’est un général militaire qui parle, et de tels militaires en de nombreux pays ont cassé la démocratie pour imposer leur dictature, prétendant que ça fonctionnait mieux ; peut-être que c’est davantage efficace que les palabres entravant l’action immédiate et unanime, mais cela ne respecte en rien les avis différents, c’est le principe de la dictature, moralement moche, égoïste anti-altruiste.

--- (Ajout) ---- Phrase étonnante (18/11/2022)
   Entendu ce jour à la télévision, sur chaine C-News, de la part d’un débatteur, pas contredit : « l’autorité de l’Etat ne porte pas atteinte à la dignité des individus mais garantit cette dignité ». Qu’est-ce que j’en pense ?
--> Ce serait crédible si les lois étaient justes, mais certaines lois sont injustes, pourchassant des innocents ou libre penseurs sans violence, simplement sceptiques vis-à-vis du dogme sacralisé par les législateurs, faux-représentants de la population. Donc, comme dans plein de domaine, l’atrocité de quelques lois injustes ruine la légitimité des forces de l’ordre, puisque cet ordre est injuste. Donc oui à la police anti-bandits, anti-monstres, mais non à la police anti-dissidents, anti-sceptiques. Hélas il ne s’agit pas de deux polices distinctes mais d’un mélange total, ruinant tout à la prétendu légitimité clamée, à tort.

--- (Ajout) ---- Meurtre et fisc (23/11/2022)
   Hier a été annoncé qu’un inspecteur du fisc a été assassiné par un brocanteur recevant une inspection et devant cent mille euros au fisc. Aujourd'hui ou hier le ministre Attal a déclaré cela totalement scandaleux atroce à l’égard d’un agent de l’état effectuant son travail au profil de tous. Qu’est-ce que j’en pense ? (avec le recul de mes oncles paternels dont un était directeur régional des impôts et l’autre un médecin non conventionné à grand succès avec compte en Suisse, haïssant le fisc donc son frère, qui le lui rendait bien).
   A mon avis : il est faux que les agents du fisc œuvrent au bien de tous. J’ai revu récemment le clip chanté des Inconnus « on te râpe tout ! » avec agents des impôts à canines et capes de vampires Dracula, cela ne me semble pas totalement faux. Vu que les dominants ont interdit le référendum d’initiative populaire (façon suisse) permettant de virer instantanément les élus trahissant leurs électeurs, ces décideurs et leurs courroies de transmission ne servent absolument pas « les gens » mais eux-mêmes avant tout, et c’est scandaleux qu’ils piquent l’argent avec totale légalité et force armée policière/carcérale, comme bandits légaux (du fait de lois ignobles). Certes, un petit peu de l’emploi de ces sommes est un partage populaire en forme d’alibi, mais il y aurait beaucoup à y redire, comme la punition des accepteurs de travail au profit des refuseurs de travail. Ce n’est pas tout pour leur poche mais c’est presque totalement horrible selon moi. Quand j’étais enfant puis adolescent, j’étais choqué des milliards réquisitionnés pour tuer, via l’armée – je le confirme à l’âge adulte, ayant inventé un monde sans frontières ni armées, très possible, enfin estimable. Pareil avec les privilèges fonctionnaires, totalement honteux : un jour de carence sécu (autrefois zéro) au lieu de trois, retraite sur les six mois finaux au lieu des 25 meilleures années, etc. Pareil pour les sénateurs ayant d’énormes revenus sans être soumis au peuple (mais seulement aux faux représentants). Non, cette réquisition n’est absolument pas pour le bien commun, c’est pour des privilèges cachés, quasi interdits d’énoncé (en taxant de populistes démagogues les évidences énormes).
   Certes, cela ne me semble pas mériter peine de mort, et surtout pas du petit exécutant à la place du grand décideur. Mais il y aurait énormément à dire, à dénoncer, à corriger, sans cacher tout ça en disant le geste totalement scandaleux inexcusable/fin du débat-absence de débat. Peut-être que ce brocanteur était en faillite car interdit d’activité par les politiciens « emmerdeurs » pendant la crise covid (quand les vendeurs du « BonCoin.fr » n’étaient nullement bridés, concurrence déloyale organisée), peut-être que sa femme choquée par la misère venant a demandé le divorce pour se remarier à un autre riche, brisant la vie de ce gars, oui, cela peut générer une haine considérable. Tuer l’agent n’est pas adéquat, je le répète, mais la faute numéro 1 appartient à mon avis à ses commandeurs l’envoyant au casse-pipe. C’est comme le professeur Samuel Paty, presque exactement, envoyé dire aux enfants musulmans que cracher sur l’Islam c’est très bien quand cracher sur le judaïsme est criminel inexcusable (et les témoignages sur les camps nazis sont à oublier pour croire le dogme obligatoire selon la loi punissant de prison le libre arbitre). La question « légitime défense ? » me paraitrait à poser, en toute honnêteté.
   La pourriture gouverne, sévèrement, atrocement, alors quelques individus pètent les plombs, hélas. Punir les conséquences en innocentant les causes est un grand classique de la pourriture politique, de la république.

--- (Ajout) ---- Problèmes de la nouvelle jeunesse ? (14/01/2023)
   J’entends aujourd’hui parler d’un sondage qui offusque tous les journalistes télé : un nombre très significatif des adolescents d’aujourd’hui pensent que les Américains n’ont pas marché sur la Lune, que la Terre est plate, que les pyramides d’Egypte ont été construites par des extra-terrestres. Tous ces adultes s’offusquent de ces aberrations complotistes (venues des réseaux sociaux Internet, est-il dit, phénomène nouveau, donnant égale parole à tous, sans privilégier normalement les autorités crédibles), perdant le concept même de savoir, ils appellent les adultes et les familles à vraiment œuvrer pour transmettre Le Savoir. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je ne suis pas du tout d’accord. Qu’est-ce qui prouve que ces contestataires ont tort et que la voix officielle dit juste ? (elle le prétend certes, mais si elle est mensongère, ça ne vaut rien de rien). Que des adultes fassent acte d’autorité pour imposer un prétendu Savoir, ça me semble un abus d’autorité caractérisé. Parler de culture contre inculture, connaissance contre obscurantisme, c’est de la pure insulte, dénuée d’argument. Pire : en amont de ces détails, la question du rêve met en doute le prétendu Réel dans son intégralité, pas seulement telle ou telle modalité, et c’est totalement imparable. Alors c’est psychiatrisé, éliminé par mensonge et menace, illogiques dictatoriaux, c’est une honte totale. On pourrait espérer que les jeunes, aujourd’hui complotistes (est-il dit), seront davantage lucides (que les adultes actuels) une fois devenus adultes à leur tour, mais ce n’est pas sûr du tout, ils pourraient être crédules tous azimuts, croyant n’importe quel sensationnel inhabituel. Rien n’indique une hausse de l’intelligence critique avec l’évolution de cette civilisation « occidentale ».