La troisième guerre mondiale (cachée) = 1948-2019
(ou 1948-2048 ?)
13-15/10/2019 par Reugaran Narièr

Contexte
   Ma génération, née en 1963 Bac 1981, étudiait en Histoire l’époque contemporaine jusqu’à 1945, pas davantage surtout, en nous disant que la suite est trop teintée de politique sans pouvoir prendre un recul historien moins de 35 ans après. Donc nous avons hélas été lancés dans le monde des adultes sans rien comprendre à ce qui se disputait. Maintenant, 38 ans après, les lycéens étudient vraisemblablement l’Histoire jusqu’à 2019-35 = 1984 (mort de Brejnev et fin du stalinisme ?), mais il s’agit d’histoire officielle, peut-être de la propagande (comme ce que j’ai reçu pour « jusqu’à 1945 ») et mon regard iconoclaste sur le sujet pourrait être davantage pertinent.
   Ma thèse n’est pas du tout que (les médias ont raison de nous dire que) « 1946-1989 a été la guerre larvée Occident-Communisme (fin : chute du mur de Berlin), semblant déboucher sur la Paix Capitaliste, puis 2001-2019+ : la guerre Occident-Islamisme (début : attentat contre les Twin-Towers), accomplissant la prophétie célèbre (de l’orateur Malraux ?) ʺle 21e siècle sera religieuxʺ ». Non. A mon avis, le communisme a capoté de lui-même, étant mal conçu (généralisant le je-m’en-foutisme fonctionnaire d’où misère), et la guerre religieuse actuelle a débuté en 1948, cachée par la fausse opposition temporaire Capitalistes-Communistes.
   (C’est juste une lecture anormale imaginative, car « en vrai » je ne suis pas sûr que l’an 1948 ait existé, et ce chiffre s’entend « après Jésus-Christ » alors que je ne suis pas sûr que ce Jésus Christ soit autre chose qu’un mauvais roman genre Superman. Mais bref, je réinterprète le tableau de ce monde, tel qu’il est raconté, revu à ma façon.)
L’acte 1 : Droits « Universels »
   1948 est dit l’année de promulgation mondiale de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, auxquels se réfèrent avec grandiloquence nos politiciens français se jugeant champions du monde en la matière, et faisant sévèrement la leçon aux autres pays dits mauvais élèves par notre propagande (Chine, Cuba, Russie, Corée du Nord, Iran, Turquie, etc.), en cachant que les lois françaises contre le voile islamique contreviennent à ces droits prétendus (avec complicité des journalistes et « intellectuels », fiers en méprisant la populace populiste et se disant libres, mais clairement serviteurs de la propagande).
   Depuis que j’écris des livres (1992-1993), je signale que cette déclaration n’est en rien « universelle » mais idiote et partisane, écrite essentiellement par des Occidentaux et Méditerranéens (et j’ai depuis lu que le célèbre français Stéphane Hessel, auteur du cri « Indignez-vous » dans les années 2010, était très fier d’avoir imposé au reste du monde ce qui choquait beaucoup de gens, a priori) :
A/ Elle exprime le point de vue des Religions du Livre contre le Bouddhisme et autres.
  Il est affirmé (obligatoire de reconnaître) que tous les êtres humains sont doués de conscience, ce qui est un point de vue « réaliste », et dans nos sociétés se disant cartésiennes, le réalisme est classé « exigence de la raison », obligatoire pour éviter l’hôpital psychiatrique. Mais le bouddhisme indien dit au contraire « tout est illusion », autrement dit : autrui n’a peut-être pas davantage de caractère pensant que les marionnettes de mes rêves à moi (et j’ai prouvé que l’invalidation de ceci par Descartes est un faux absolu en logique). L’indien Sri Maharaj, de religion Vedanta, dit ainsi que la seule certitude est « je suis », tandis que le fait qu’un monde existait avant moi, avec ceux qui se disent mes parents, n’est pas certain mais douteux. La philosophie sceptique, simplement logique, note que les humains imaginés dans les rêves sont dits sans conscience propre or rien ne permet de savoir si je rêve ou non (donc le caractère pensant d'autrui est douteux, en toute logique, simplement plausible et plaisant au moi empathique). Paf, ces voies de pensée sont condamnées par les Droits de l’Homme prétendus universels, tout en affirmant la liberté d’opinion (sans violence), c’est contradictoire, partisan/aveugle/injuste et pas du tout universel. (Enfin, avec le moderne « principe de précaution », il pourrait être dit que les irréalistes sont potentiellement des violeurs/tueurs sanguinaires puisque pensant que c’est juste un rêve sans importance, mais il s’agit là d’amalgame injuste, comme les religieux pouvaient dire que les athées sont potentiellement des violeurs/tueurs sanguinaires puisque ne croyant pas être surveillés par Dieu voyant tout. C’est abusif, une morale irréaliste comme une morale athée sont très possibles, et même plus belles/méritoires/généreuses que des versions religieuses avec carotte égoïste de paradis post mortem.)
B/ Elle légitime les Religions du Livre indépendamment de leur contenu.
  La DUDH dit que ses droits ne s’appliquent pas aux mouvements contredisant certains de ses articles, et il y a une petite part de logique à cela : s’il est donné au dictateur la « liberté » de priver ses victimes de liberté, le principe s’écroule. (J’ai entendu dire que le principe « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » était sage quoique formulé par la dictature soviétique, initialement). En tout cas, puisque la DUDH a commencé par un devoir qui n’est pas un droit, elle contredit par ce moyen la liberté de penser sans violence : le scepticisme philosophique n’a pas le droit d’invoquer sa liberté de pensée, puisque doutant du caractère pensant d’autrui. C’est injuste. Et, injuste en sens inverse : la DUDH bénit des religions qui la contredisent, avec la sacralisation de l’esclavage héréditaire par Judaïsme, Christianisme, Islam. Et il s’agit de religions à base antihumaniste, tribale/raciste pro-juive (le Dieu prétendu universel étant celui de la tribu hébraïque, comme pour une autre tribu s’inventant un protecteur spécial mais avec l’intolérance d’affirmer que tous les autres sont faux et criminellement insultants). La contradiction avec « tous les humains naissent égaux en dignité et en droits » n’est pas notée/autorisée d’expression, la DUDH prétendant incarner la morale universelle indéniable, ne tolérant pas objection. Et ça explose en ce moment, car le Coran (ainsi autorisé à se déclarer sacré) appelle à massacrer les infidèles, ce que font les Islamistes maintenant, et le ver était dans le fruit dès 1948 avec cette DUDH très mal pensée, lourdement fautive. Au contraire, je pense qu’il aurait fallu dire que Torah, Evangiles, Coran, sont esclavagistes et meurtriers pour délit d’opinion, donc dangereux, donc à interdire en l’état, à réécrire sans horreurs périmées. Mais non : les croyants religieux ayant écrit et imposé la DUDH se sont ménagé la préservation de leurs petites horreurs, qui explosent maintenant, c’était prévisible. (A titre de détail : la religion israélite appelait à massacrer les Cananéens bébés compris, ce qui a été recommencé avec les Palestiniens, la religion chrétienne appelait à massacrer les non-chrétiens, ce qui a été recommencé avec les Amérindiens, la religion musulmane appelait à massacrer les non-musulmans, ce qui a été recommencé avec le djihad du 21e siècle – le dernier point n’étant pas plus horrible que les deux autres mais comparable, quoi que claironnent les malhonnêtes faisant la parole publique en Occident, tremblant de peur sous la menace honteuse d’être traités d’antisémites et/ou la menace massacreuse polynucléaire d’être ennemis des USA).
C/ Elle glorifie le nationalisme.
  Il m’aurait semblé très légitime de promouvoir un monde uni, sans frontières, en notant que la maxime « tous les enfants naissent égaux en dignité et en droits » (humanisme) interdit les frontières anti-étrangers, la xénophobie nationaliste (ou continentaliste avec la construction européenne anti-non-européens). Mais au contraire la DUDH affirme que chacun a droit à une nationalité, c’est-à-dire un droit à la xénophobie. Cela entraîne la guerre entre néo-nazis d’extrême-droite et migrants de pays pauvres cherchant à profiter de l’opulence occidentale bien qu’étant refoulés. C’est le monde actuel, de violence qui couve/explose/couve encore. Et ces inégalités géopolitiques sont bétonnées par la menace atomique (missiles nucléaires prêts à l’emploi, terrorisme inavoué). Du fait de la dissymétrie énorme de forces, les pauvres en désaccord ne lancent pas un affrontement militaire perdu d’avance mais harcèlent les civils électeurs, commandant (théoriquement) leur président, représentant en chef, qui commande l’armée et ses missiles anti-civils adverses. C’est le monde autour de nous, venant entièrement de l’erreur DUDH 1948, mal pensée. Il aurait fallu déclarer illégales les frontières, avec partage frugal de la misère du monde, prévenant les guerres justicières. (C’est la vraie justice « de gauche », anti-aristocrates, anti bourgeois, anti fonctionnaires privilégiés, pour les humbles, pour le progrès ensemble de tous les travailleurs courageux, sans statut parachuté/hérité, mais la DUDH a été écrite de manière non universaliste par la droite et la fausse gauche, nationaliste, colonialiste même à l’époque).
L’acte 2 : Israël
   Un peu indépendamment, 1948 est la date de la création de l’état d’Israël moderne, se disant ouvertement « l’Etat Juif » (peut-être au nom du principe « les Juifs du monde, eux aussi, ont droit à un état »), et autorisé à ce titre à pratiquer les ségrégations qu’il désire. Le livre israélien « le nettoyage ethnique de la Palestine » explique comment les Palestiniens (non-Juifs officiellement, peut-être Hébreux convertis à Christianisme et Islam d’après la thèse de l’historien Israélien Shlomo Sand) ont été chassés sous peine de mort, massacrés pour les récalcitrants et leurs enfants, la majorité des survivants fuyant, et quelques-uns étant conservés pour les métiers de peine sous-payés. Sous la protection entière des Occidentaux (notamment USA mais aussi France, Royaume-Uni = 3/5 des droits de veto ONU). En France (faussement prétendue laïque), l’humanisme antisioniste, choqué par cet évènement 1948-2019, est classé « racisme antisémite » et passible des tribunaux au titre de la haine raciale ! (et la liste antisioniste aux élections, tentée une fois, a été classée inacceptable car intrinsèquement antisémite, par les « penseurs » unanimes). Quand je m’étonne, on me répond que c’est une conséquence de la culpabilité 1945 ayant laissé faire la Shoah, dont Israël constitue la réparation. Sans que soit autorisé de dire que les USA conquis avec génocide devraient être rendus pareillement, équitablement, aux Amérindiens, non : ce serait une avalanche de missiles atomiques US sur les groupes osant dire cela, et ce terrorisme-là n’est même pas énoncé (puisque notre pays y est allié au nom du Bien anti-terroriste ?).
   Les Palestiniens brimés racistement (non conviés à devenir Juifs, alors que les enfants de Juives, considérés « bien-nés », sont automatiquement comptés juifs donc Israéliens de plein droit), se sont un temps tournés vers l’URSS escomptant être libérés par la guerre entre mondes communiste et occidental, mais le communisme a capoté de lui-même. Alors les révoltés Palestiniens (et leurs confrères arabo-musulmans) se sont raccrochés à la religion, devenant un Islamisme rénové en force géopolitique majeure, armée de ses islamikazes auquel elle promet le paradis post-mortem automatique. C’est la guerre actuelle, débutée en 1948 aussi, par la religieuse agression israélite (la date de 1972 est célèbre pour les révoltés palestiniens, bien avant 2001).
Conclusion
   La solution me paraissant honnête, équitable, intelligente, consisterait à mettre en accusation Torah, Evangiles, Coran, USA, Israël, Europe, Castes Indiennes : monstrueux antihumanistes. Pour bâtir un monde uni et sans violence, à dominance (démographique, démocratique) chinoise. Mais, au lieu de cela, l’Occident entend dominer, écraser, sous menace nucléaire, et en face les plus excités sont les Islamistes intolérants esclavagistes. Tout est mal pensé, depuis 1948, c’était déjà amorcé alors.
   Je soupire avant d’être massacré par les uns ou les autres. L’honnêteté non-violente était possible mais les dominants dominent, hélas.

--- (Explication personnelle)
   Je ne prétends pas être l’Einstein de la pensée morale, de la clairvoyance politique. Ma position est simplement le contrecoup d’un abus de faiblesse abominable que j’ai subi en gobant n’importe quoi, de l’affreuse jolie m’ayant tué avant et après cela.
   Sylvie disait « Israël c’est mon vrai pays » (l’Etat Juif) non religieusement mais un peu comme Jésus se prenant pour le Messie israélite, avant la croix, parlant à la Cananéenne survivante, disant que les non-Juifs sont comme des chiens quand les Juifs sont les enfants de Dieu
   Elle disait ça comme…
- un nazi dit « l’Etat Aryen c’est mon vrai pays »
- un apartheidien dit « l’Etat blanc c’est mon vrai pays », comme un suprémaciste blanc aux USA ou en Europe
- un franchouillard dit « l’Etat Gaulois c’est mon vrai pays » (de RN à LFI en passant par UMPS et « nouveau monde » macronien, chantant de tuer le « sang impur »)
- un européiste dit « l’Etat Européen c’est mon vrai pays »
- un islamiste dit « l’Etat Islamique c’est mon vrai pays », etc.
   Et pas comme moi qui dis… « ce serait mieux sans plu’ de xénophobie donc sans plu’ d’états » (principe humaniste) et donc : « partageons la misère du monde ». Et si nous sommes trop de bouches à nourrir, alors, pour améliorer la situation d’ici 150 ans (sans renouveler la surpopulation actuelle) : « qu’il y ait moins d’enfants ». Et pour ne pas tuer les futurs bébés (par pilule et avortement ou meurtre en couveuse) : « qu’il y ait moins de fécondation : ne plu’ railler abstinence, impuissance, masturbation, préservatif, trucs genre 69 homo ou hétero, jetons à la poubelle le commandement prétendu divin Multipliez, mauvais alibi religieux pour la bestialité fornicatrice. » (Sylvie future-échangiste à pilule anti-nidification était une tueuse en masse antiromantique, en fait, si elle a existé.)
  Avouer que c’est le contexte explicatif n’est pas grandiose mais honnête.

--- Ajout 1 : hors DUDH
   Un ami me dit « le problème n’est pas qu’une religion soit contraire aux droits de l’homme – d’ailleurs, comme tu l’as souligné, en contradiction interne. La religion peut très bien s’inscrire dans une loi laïque. Moi aussi j’ai lu le Coran et l’interprétation n’est pas toujours claire, et sans connaitre l’arabe classique c’est dur. Après : toujours la même chose, c’est l’interprétation qui est fautive chez certains. » Mais non, je ne suis pas d’accord : si la DUDH implique que tout enfant nait libre, décréter normal qu’un enfant d’esclave naît esclave est interdit théoriquement, et le texte sacré qui affirmait parfait cet esclavage devrait honnêtement être interdit, selon la loi interdisant de prétendre à la liberté pour appliquer des lois contraires à la DUDH.
   Les prétendues « interprétations » (vers la religion-israélite non raciste, le christianisme non-tueur, l’islam modéré, etc.) me paraissent non crédibles : pourquoi sacraliser un texte qui voudrait dire le contraire de ce qui est écrit, avec immense échafaudage bla-bla détournant du sens premier ? Si c’est mal écrit, c’est nul et pas grandiose admirable. Enfin, un auteur « malin » pourrait inciter à cette forme de décodage savant, mais c’est une catastrophe si la lecture au premier degré fait massacrer des innocents, par erreur de lecture trop littérale. Ce n’est pas le radicalisme qu’il convient de condamner à mon avis mais le texte source.
  Enfin, j’ai appris à l’école le pamphlet (du 18e siècle contestant l’esclavage ?), dit ridicule sciemment, « Mais comment Dieu, qui est un être bon et sage, aurait-Il pu mettre une âme dans un corps tout noir ??!! », et de même les humoristes des années 1970 caricaturaient outrancièrement le racisme haineux sans du tout le partager, (avec les blagues atroces « l’homme descend du singe et le singe descend du nègre » ou « si on cherche des animaux de laboratoire réagissant aux essais médicamenteux comme les humains, il suffit de prendre des nègres », c’est un mécanisme de caricature très possible, mais c’est affiché comme « humour absurde » et aucunement prétendu grandiose extraordinaire à suivre.
  Et si on condamne la source sacralisée à tort, il faut le faire équitablement, sans l’appliquer au seul Coran (façon Eric Zemmour). On nous dit ainsi que les musulmans ne respectent pas l’égalité homme-femme, valeur indispensable en Occident (est-il prétendu menteusement, sans supprimer le sport féminin, les vétements féminins, les toilettes féminines, en imposant la mixité partout), mais alors honnêtement, il faut déclarer aussi illégal que le voile islamique la Torah israélite (Genèse affirmant que la femme est condamnée à être dominée par l’Homme) et le Nouveau Testament chrétien (avec l’appel « que les femmes se taisent dans les assemblées »). De même, le voile féminin islamique est condamné comme insupportable oppression de la femme, même chez les candidates à le porter (déclarées hypnotisées non crédibles), sans avoir l’honnêteté de remarquer que la kippa israélite interdite aux femmes relève du même principe de mâle supérieur, mais non dénoncé par peur panique d’être traité d’antisémite. La laïcité respectant ces horreurs écrites en clair était une bombe à retardement, qui éclate actuellement. Et les débats télé ne comprennent rien, partagés entre partisans du respect entier des versions « modérées » de ces religions massacreuses, et partisans de l’athéisme. Manque la troisième voie, évidente : réécrire les textes pour promettre pareillement (aux croyants crédules ou volontaires) le paradis post mortem mais sans vénération de massacre divin, sans appel au massacre humain.
   J’entends dire aussi que pour 41% des musulmans étrangers en France, la loi islamique est plus importante que les lois de la république française, ce que trouvent abominable tous les commentateurs télévisés. Je ne suis pas d’accord : oui, la loi islamique est très contestable sur un plan moral, ne serait-ce que parce qu’elle est esclavagiste donc anti-altruiste (et intolérante anti-liberté d’athéisme), mais la loi de la république française est horrible aussi (loi Gayssot interdisant de douter du dogme, interdiction du démocratique référendum d’initiative populaire qui empêcherait les faux représentants de trahir le peuple). Avec le récent appel présidentiel à dénoncer les gens hostiles aux lois de la république, seront condamnés à la fois les islamistes terroristes, les humanistes contestant les lois projuives, les philosophes osant douter des dogmes faits lois, je trouve ça atroce, de bêtise méchante, oui.
   Dernier point, l’argument entendu « ce ne sont pas tous les musulmans qui sont islamistes, mais tous les islamistes sont musulmans, et tuer au nom de l’Islam met automatiquement en accusation grave l’Islam lui-même ! ». Oui, mais il faut avoir l’honnêteté d’étendre l’accusation : les Amérindiens ont été dévalisés et exterminés au nom du christianisme, pareillement rendu criminel dangereux ; les Palestiniens ont été chassés et dévalisés sous peine de mort au nom de la religion israélite, pareillement rendue criminelle dangereuse. Se focaliser exclusivement contre l’Islam est un parti pris judéo-chrétien, anti-équité, anti-justice, anti-laïcité. Secrètement, malhonnêtement. Oui c’est un problème, d’honnêteté, qui explose au sens propre. Que la DUDH ait béni les religions était stupide dangereux, et malhonnête car pouvant « légitimer » (à tort, clairement) nazisme et apartheid via des religions nazie et apertheidienne.

--- Ajout 2 : Auto-référence
  Dans le développement, je citais l’apparente contradiction « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » qui semble contradictoire puisque interdisant de dire cela même. Et à ce sujet j’ai entendu hier en débat télé (chaine LCI, débat sur l’éventuelle interdiction des listes communautaristes aux élections) que la constitution de la république française interdit d’être contre ce que dit cette constitution. Et ça ressemble effectivement à la dictature (inquisitrice, nazie, stalinienne, etc.), interdisant les objections/dissidences. Cela est même un gel étrange de la situation politique interdisant les adaptations aux nouveaux problèmes : vouloir changer la loi, ce serait déclarer incorrecte l’ancienne loi, alors que celle-ci commande obéissance sans tolérer refus (même argumenté). Il y aurait donc immobilisme obligatoire, ou bien sans le dire il est accordé privilège de ne pas respecter la loi pour certains (législateurs ?) ce qui est une injustice pour les penseurs privés de ce droit.
  Sur Internet, j’ai trouvé un mot à ce sujet à https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/hal-01661747/document . « Selon lequel il y aurait une impossibilité logique à procéder à la révision de la procédure de révision » (…) 1969 (…) « À propos de l’autoréférence et d’une énigme du droit constitutionnel ».

--- Ajout 3 (28/10/2019) : Punition héréditaire ?
  Une autre voie d’invalidation moderne globale (morale, logique, honnête) des trois religions du Livre (israélite, chrétienne, musulmane), car contraires aux droits de l’homme donc ne pouvant s’abriter derrière eux, consiste à noter que dans les 10 commandements « Je suis un Dieu jaloux qui punis jusqu’à la quatrième génération de ceux qui me haïssent »… est incompatible avec le droit de l’homme premier « tous les enfants humains naissent égaux en dignité et en droits ». Non, selon le Décalogue, un enfant de coupable nait coupable et se voit puni à ce titre. Certes, ça fait peur aux contrevenants, de faire condamner ainsi leur descendance innocente, c’est simplement une religion terroriste. Soit Yahvé/Dieu/Allah est un monstre (= le Diable, à ne pas du tout vénérer pour ne pas commettre en Son nom d’atrocités) soit Il n’existe pas. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a assurément pas de Créateur divin, ça veut seulement dire que ces religions-là (Le décrivant horriblement) sont inacceptables.