Immensément au-delà d’Einstein
(La Vraie Relativité, pas pour obtenir un Prix Nobel mais pour dynamiter les Nobel)
par Ozé Mépaméchan, 10-11/08/2019)

(dernier ajout)

  En classe de cinquième (à onze ans et demi ou douze ans), en cours de Français, mes camarades avaient fait des exposés personnels oraux sur des sujets comme les fleurs de nos champs et les poissons d’aquarium, moi j’ai fait le mien sur la Relativité einsteinienne… (à l’époque la matière Sciences Physiques débutait en classe de seconde 3 ans plus loin). La prof, madame Crumeyrolle ou un nom comme ça, était impressionnée, et elle m’a demandé : « vu que mon mari, physicien, il dit ne rien comprendre à cette théorie, es-tu sûr que tu la comprends, toi ??? ». Et j’ai répondu oui, ce jour-là, mais j'ai compris bien plus tard que c’était un malentendu. Je n’avais pas encore les bases mathématiques pour comprendre (ou même lire) les équations relativistes, je ne faisais que comprendre ce que racontait un livre de vulgarisation disant que ces équations signifient que quand on revient d’un voyage spatial à presque la vitesse de la lumière, ayant duré 60 ans, la Terre a vieilli de 6.000 ans. Je voulais dire « comprendre » au sens de « avoir entendu dire » (sans conclure « ces mots n’ont aucun sens, sont incompréhensibles »).
  Plus tard au lycée, j’ai appris comment Albert Einstein avait remplacé la mécanique classique, newtonienne, par la mécanique relativiste (bien plus complexe que le célèbre E=mc²), grâce à ses théories de la Relativité Restreinte puis Relativité Générale, maintenant validées totalement par les scientifiques (de renom) unanimes.
  J’ai finalement reçu une formation scientifique (en maths-physique puis biologie-biochimie), en faisant semblant d’y croire pour être diplômé puis embauché (logé nourri), mais maintenant (en invalidité avant retraite) je démolis tranquillement ces théories, et à la place je propose la Relativité Absolue, c’est-à-dire rien : le Non-Savoir.

Logique
  Je voyais aujourd’hui un reportage télévisé sur les « trous noirs », objets cosmiques qui étaient une conséquence théorique de la théorie d’Einstein et dont l’existence est maintenant affirmée « prouvée ». Il est dit que la découverte du premier trou noir certain, Cygnus-X-1, est la conséquence de ses distance et masse mesurées. La distance étant mesurée par trigonométrie entre deux observations aux points opposés de l’orbite terrestre autour du Soleil, mais c’est faux :
1/ Cela présuppose que les rayons lumineux se propagent en ligne droite sur les distances astronomiques alors que la théorie d’Einstein a pour principe que les masses courbent l’espace-temps et les rayons lumineux. C’est donc incohérent : la géométrie plane à traits droits a été abusivement employée. (Et l’histoire comme quoi il y aurait trou noir si au-dessus de 3 masses solaires nous est balancée sans nous convaincre en rien, pouvant donc n’être qu’une croyance, erreur de calcul, ou conséquence d’équations abusivement généralisées). (Et la base du triangle me semble aussi douteuse : on ne m’a nullement convaincu des dimensions de l’orbite terrestre, ni même que la Terre tourne autour du Soleil plutôt que le contraire. Que le prof [ou le prêtre ou l’ayatollah] affirme, ça ne prouve rien ; depuis que j’ai mathématiquement prouvé que la formule mathématique universitaire de l’écart-type estimé est fausse biaisée, surestimée en cas de tirage sans remise et sous-estimée en cas de tirage avec remise, j’ai la ferme conviction que le prétendu « savoir » est [au moins en partie peut-être en totalité] un mensonge inculqué avec bâton et carotte).
  Qui plus est, la mesure de distance n’a pas été instantanée mais à 6 mois d’intervalle, or : considérer que l’objet céleste visé n’a pas bougé entretemps est un axiome contestable. Même s’il a été suivi entretemps avec mesure chaque nuit, ça ne prouve même pas qu’il existe le jour quand il n’est pas observé. L’axiome réaliste contrafactuel (présupposant existence objective inchangée dans les laps de temps sans observation) est un axiome récusable. Plus durement encore, s’y oppose l’hypothèse de mon rêve présent (ne croyant pas en la prétendue mesure « il y a six mois » ou sa trace actuellement inventée). Cette hypothèse capitale a été menteusement évacuée par l’esprit cartésien oubliant de douter en cours de route (au nom de « Dieu n’est pas trompeur » en interdisant terroristement les hypothèses « Dieu n’existe pas », « Dieu est mort », « Dieu est un fantasme des anciens, infantile », « Dieu est totalement inconnu, s’Il existe »).
2/ Certes, l’hypothèse que l’hyper-distant objet Cygnus-X-1 se soit déplacé en 6 mois invaliderait tout si la vitesse de déplacement était quelconque, MAIS les relativistes claironnent que rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière, par principe, et donc, à la distance colossale à laquelle se trouve Cygnus X-1 de nous, peu importe ce mouvement éventuel inférieur à une demi-année lumière, négligeable. Mais je ne suis pas d’accord. Enfin, la base de la théorie einsteinienne est que la vitesse de la lumière est constante, non additive, ne pouvant nullement être dépassée, et que c’est l’espace-temps qui se déforme pour résoudre les incohérences apparentes de cette constance. Mais justement : je ne suis pas d’accord avec ça ; si on tire 2 photons en direction opposée, quelle est la vitesse de l’un par rapport à l’autre ? La logique intuitive répond 2c > c (c étant la prétendue vitesse de la lumière à partir de la source), mais la théorie dit : c mesuré pour cet intuitif double-c. (Et bien sûr, on ne nous dit aucunement comment sont mesurées les vitesses, on nous interdit de douter que ces mesures brutes et leurs interprétations soient fiables.) Cela veut dire qu’un photon « en vol » est immobile par rapport au canon à photons (tous deux s’éloignant relativement du photon de référence à la vitesse c), donc par rapport au canon la vitesse relative de ce photon-là est zéro non c, alors que c’est c par définition. Incohérence totale, méritant la poubelle, direct. Plutôt que Prix Nobel et chaires universitaires (et fortunes, en fait volées).
  Cela dit, je n’en reviens pas du tout à la mécanique newtonienne : je restaure une relativité, mais bien plus grande que celle de l’espace-temps : la relativité de Tout (relativisme généralisé). Peut-être que les prétendues lois de la physique sont différentes, ailleurs (dans le temps et dans l’espace), on n’en sait rien, apparemment. [Donc entre autres choses : la distance d’une année lumière lointaine pourrait être plus grande ou plus petite qu’une année lumière proche, ce ne serait pas du tout une unité de mesure ; la relativité einsteinienne valable à un endroit comme ici ne le serait pas partout, etc.]. Ou ces lois sont absentes en vrai, n’étant qu’illusions trompeuses bâties par Celui qui rêve ce monde (Moi qui rêve, ou Dieu si on emploie ce mot).
  Les crédules et les croyants ont beau s’entre-diplômer, se Nobéliser sous les applaudissements et flashes médiatiques serviles, ils me paraissent nuls, dénués d’intelligence critique (capacité de douter). Je préfère le relativisme sceptique, ne décelant aucune vérité expérimentale établie (sans même certitude qu’il n’y en a aucune : présentement j’ai juste l’impression que toute mesure est douteuse). Et il y a tellement peu d’arguments honnêtes en face (aucun même, semble-t-il) que la réponse est la violence psychiatrique, disqualifiant autoritairement (« médicalement » comme en URSS) mes objections comme malades. Si je faisais pareil, toutes les blouses blanches seraient internées (sauf celles ayant fait comme moi semblant d’y croire, reniant ces abus avec soulagement), mais ce sont leurs leaders fanatiques qui ont le pouvoir. C’est simplement de valeur nulle en puissance de conviction, honnête, ce n’est que violence dominatrice. Je ne pars pas en révolution en refusant d’avaler ces cachets antipsychotiques mais en termes de logique, c’est moi qui ai raison, j’en suis convaincu, solides arguments à l’appui.

Morale (le premier ouvrage que j’ai écrit, vers 1992-93, était sous-titré « légitimité logique et morale du repli sur un monde intérieur »)
  Certes, l’oubli des questions logiques pour une sanction sociale pourrait s’expliquer par un besoin pratique, pour éviter catastrophe comportementale.
  Il y a en effet des objections morales au relativisme absolu : certains méchants emploieraient l’hypothèse du rêve pour violer ou massacrer librement (« ça n’a pas d’importance puisque c’est un rêve »). C’est possible mais c’est une mocheté incohérente : rien ne prouve qu’il y ait un Réel partagé entre plusieurs individus pensants, peut-être que le moi vogue de rêve en rêve, « meurt » à la fin de certains (comme moi en 1979 et 1998) et ça continue. Que ça s’appelle réincarnation ou pas, c’est une possibilité. Donc si j’ai conscience que le viol et le meurtre sont moches, je dois les éviter ici et maintenant, même si je rêve peut-être.
  Il est donc malhonnête que la psychiatrie condamne comme maladive dangereuse l’hypothèse du rêve (dite schizophrène). Ce n’est pas du « principe de précaution » (condamnation au bénéfice du doute) mais de la généralisation abusive. Comme chez les Inquisiteurs brûlant vifs les athées, considérés comme s’étant libérés du commandement divin de ne pas tuer, donc étant jugés par principe comme des tueurs avérés ou sur le point de passer à l’acte. Erreur. Un athée peut tuer, un croyant peut tuer, tout est relatif. Que les moches tueurs soient tués ou punis n’est pas gênant, mais les triomphateurs persécuteurs d’innocents suspectés sont moches aussi. Ce spectacle n’est pas une Vérité indéniable, c’est peut-être un cauchemar, tout semble relatif. Tout n’est apparemment que saveur, plaisante ou déplaisante. Je ne me plains pas complètement : maintenant est moins déplaisant que mon souvenir d’années suicidaires (années "fidèle à Sylvie, sans retour", dites années 1979-2000 « après Jésus-Christ », même si ce Jésus-Christ n’a peut-être jamais existé davantage que Mickey Mouse).
  Je dis peut-être ça parce que j’ai un cancer métastasé et que me libérer du matérialisme déterministe évacue la peur de la mort. Tout est possible. Ce serait s’éteindre dans la sagesse bouddhistement (pas politicienne tibétaine mais façon indienne initiale, peut-être un peu comme Sri Maharaj bloquant le faux développement cartésien sur « Je suis (et c’est tout) »).

-------- ajout 11/08/2019 après-midi
Correction au dessin sur l'erreur de mesure de distance par l'angle


-------- ajout 04/09/2021 Autre source
   Un ami m’a offert le livre « impostures intellectuelles » (de Alan Sokal et Jean Bricmont), qui massacre les pontes de sciences humaines « empruntant » des équations de physique pure pour raconter n’importe quoi insensé, avec prétention à être très très savants difficiles à comprendre (leurs « approbateurs » étant aussi très fiers de « comprendre » ou prétendre le faire en citant ce verbiage insensé). De manière inattendue, j’y ai trouvé (pages 171-177) des éléments sur la relativité einsteinienne, le caractère contre-intuitif de celle-ci (comme de la mécanique quantique, différemment) étant adoré par les blablateux pour affirmer n’importe quoi surprenant. L’explication du « vrai sens » de la relativité m’intéresse.
   Contrairement à mon point Logique/2 et mon schéma des deux photons tirés en sens inverse, il est affirmé (page 177) que tout est différent en système non-inertiel, et peut-être que la loi « c indépassable » ne concerne que les systèmes inertiels (à référence ± immobile ? ne se déplaçant pas du tout à vitesse proche de la lumière). Cela contredirait mon propos « invalideur ». Toutefois, j’en doute, car il me parait peu crédible qu’il y ait scission brutale entre système inertiel (où s’appliqueraient les équations einsteiniennes) et système non-inertiel, la vitesse (du référentiel) étant un continuum, donc on pourrait dépasser à peine ou énormément c, ça ne colle pas (avec ce qui se dit : « c totalement indépassable par définition » – et ici page 171 : vitesse de la lumière constante par rapport à n’importe quel système de référence inertiel).
   Il me reste à relire et essayer de comprendre le double paragraphe (de pages 171-173) décrivant une virtuelle expérience « prouvant » qu’Einstein a raison contre l’intuition sur la notion de simultanéité, qui serait dépendante du système de référence. Et oui, en prenant le temps de lire très posément, la fausse intuition a tort : à bord d’un train en marche émettant simultanément un signal à la tête et à la queue (pour un observateur situé à quai au milieu), un observateur à bord du train en marche reçoit le signal de tête (dont il se rapproche) avant le signal de queue (dont il s’éloigne), si la vitesse de la lumière n'est pas infinie. Ce n’est pas mystérieux. Et ça ne signifie en rien que mon intuition sur le canon à doubles-photons serait fausse quand Einstein aurait raison avec preuve expérimentale, non. Il semble plutôt (pour mes doubles photons) qu’on en reste à la question que tout change entre systèmes de référence inertiels et non-inertiels, mais Google me dit que les systèmes de référence inertiels sont ceux immobiles ou en mouvement uniformes les uns par rapport aux autres. Mais rien ne garantit que la Terre soit immobile ou en mouvement totalement uniforme par rapport à quoi que ce soit, donc les équations de relativité (pour systèmes inertiels) ne seraient pas spécialement justes pour nous. Idem : il y a peut-être ralentissement infime de la course autour du Soleil (l’accélération est un continuum comme la vitesse). Bof, ce n’est pas du tout convainquant. Qui plus est, pour moi immobile regardant les deux photons tirés en sens opposé, je constate entre eux une vitesse 2c (je ne suis pas en mouvement sur leur trajet, du tout, et je n’ai pas besoin de me référer à l’un pris comme référence). Mon invalidation me semble donc pertinente, entièrement.