Non au devoir de réserve
Malhonnêteté légale contre honnêteté illégale
par Vi Ktimailleur, 18/05/2021

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  Au cours du mois passé, des tribunes de militaires, gendarmes, policiers, dénonçant que la situation du pays est grave et mal traitée, ont fait la une des médias, et les sanctions officielles commencent à tomber, contre ceux ayant signé, tandis que sont classés lâches inaudibles ceux qui n’ont pas signé. Il est dit qu’ils n’ont pas respecté l’obligation légale de « devoir de réserve » donc sont justement sanctionnés à ce titre (ou le seraient s’ils osaient signer). Les seules voix qui se font entendre pour appeler à la clémence disent que ces militaires et serviteurs de la république, au risque de leur vie (aimant ce pays et la République jusqu'à en mourir), sont couverts de gloire et ne devraient pas être punis, au contraire il faudrait écouter ce qu’ils disent, pour sauver notre pays, notre culture, notre civilisation. Mon opinion à moi est une troisième voie, jamais diffusée nulle part semble-t-il.
  Etant pacifiste antimilitariste, démocrate anti-républicain, mondialiste anti-xénophobe, je ne glorifie en rien le métier et les états de service de ces alerteurs, mais sur le principe du lancement d’alerte, je suis de leur côté contre les étouffeurs légalistes.
  A mon travail industriel, il y avait pareillement un devoir de réserve, de secret professionnel, secret des affaires, en vertu de quoi je serais condamné (légalement) si je dénonçais les escroqueries commises par mon employeur. Acheté par mon salaire, j’avais le devoir d’être complice, et devenir renégat (comme justicier pour le bien des clients et du grand public) était durement sanctionné. C’est un système de dictature mafieuse organisé, discipline au service du Mal, comme les vendeurs de drogue ne peuvent pas arrêter sans être tués : interdit de sortir de la malhonnêteté ambiante sans subir les foudres des escrocs en chef. La loi est de ce côté : pour la persécution des donneurs d’alerte, osant enfreindre le devoir de réserve (osant dénoncer les horreurs dont ils étaient douloureusement complices). [Note : quand j'ai postulé à ce travail, commencé cet emploi, j'ignorais totalement la malhonnêteté pratiquée, je l'ai perçue peu à peu, bien que cachée, approuvée par les autorités certifiantes, complices ou/et stupides.]
  La menace légale fait peur, c’est du gouvernement par la peur, ne s’appelant pas terrorisme uniquement parce que c’est légal et non anti-légal. La loi est pourrie, comment est-ce possible en démocratie ? En fait, il ne s’agit pas de démocratie où la population décide pour le bien commun, mais de république où de faux représentants font à leur guise : trahir les référendums, auto-amnistier leurs corruptions, décider de très cher payer leurs copains refusés par le peuple (« sénat »), etc.
  Une immense arnaque générale est en place, légalement, et si on craque et le dénonce, on se fait punir. Par la loi du plus fort (pas du plus honnête, ce serait le contraire). Cela parait sans espoir, tous les candidats à élection voulant faire pareil à leur propre profit, ceux qui parlent de 6e république à créer ne vont pas jusqu’à proposer la 1e démocratie, surtout pas : ils veulent le pouvoir, dominer et se servir (privilèges pour eux et leurs copains), pas du tout servir les honnêtes gens.

Point stratégique semi-annexe : contenu des alertes militaires/policières
   Ce qui était dit ne pas aller, c’est la montée de l’islamisme menaçant de guerre civile, avec laxisme des autorités. Quel est mon avis sur ce sujet-là ?
   J’ai là aussi une troisième voie, ou quatrième : je ne suis pas (au contraire des alerteurs) pour la guerre totale envers l’islamisme, je ne suis pas pour l’islamisme opposé, je ne suis pas pour la lutte demi-forte contre l’islamisme (dit « pas assez » par les alerteurs). A mon avis, l’islamisme est un faux problème, ayant récupéré la révolte antisioniste après l’effondrement soviétique (l’URSS armait de MiG les armées anti-Israël). Je dénonce le scandale sioniste, crime contre l’humanité d’avoir rendu la Palestine aux Juifs sans avoir rendu les USA et Antilles aux Amérindiens, racisme tueur venu d’une communauté non-prosélyte chassant les mal-nés avec massacres terroristes et interdiction à jamais de retour. Si l’honnêteté humaniste était la loi un jour (ce serait classé « antisémite », à tort, mais le mensonge fait loi, jusqu’à aujourd’hui), il n’y aurait absolument aucun besoin d’islamisme, il n’y aurait pas de martyre palestinien (et sympathisants) mais condamnation des sionistes (et sympathisants). Les gouvernants d'USA, France, Royaume-Uni mettraient leur véto, et ils seraient emprisonnés comme racistes actifs, tueurs (et escrocs menteurs terroristes ayant trahi le Traité de Non-Prolifération nucléaire chapitre Désarmement). Paix juste enfin, au lieu de la paix d'écrasement injuste.
  Autrement dit : il ne convient pas de se ranger avec Israël contre le Hamas dit incarner le seul terrorisme. Je serais d’avis de punir le terrorisme sioniste (hélas vainqueur en 1948, 1948-2021+), malhonnêteté suprême dominant le monde via domination de l’Occident (donnant à tuer ses petites gens sans leur expliquer le contexte et les choix possibles).
   Bref, il y a je pense matière à lancer alerte scandalisée, mais en sens inverse des militaires et policiers, patriotes xénophobes anti-Hamas et autres.

--- Ajout 19/05/2021 --- Éléments de discussion
  On me répond, de manière intéressante merci, avec objections (« ») et je contre-réponds pour me justifier (-->) :
• « Avant les élections, le fonctionnaire a non seulement l’obligation de réserve habituelle mais un délai de carence. C’est à dire qu’il lui est interdit de prendre la parole en public ou par écrit (à visée publique bien entendu), en faisant état de son statut de fonctionnaire. Ceci a été rappelé par note de service à tous les fonctionnaires (…) il y a, je crois, un mois. »
--> Effectivement, il y a une forme de logique à ce que l’employeur-payeur interdise à ses employés de dire aux clients « n’achetez pas chez mon patron, achetez chez la concurrence, qui est bien mieux ». Toutefois, je maintiens qu’il y a une exception : si l’employeur est malhonnête pourri en cachette, il me parait légitime que l’employé (complice acheté par son salaire) craque et signale l’escroquerie commise, de manière semi-suicidaire puisqu’il sera sanctionné ou viré, pour simple réconfort psychologique d’honnêteté/conscience retrouvée. Je juge que ce renégat dit en faute est bon et son employeur dit légal est pourri.
• « L’obligation de réserve est permanente dans le cadre de son travail. C’est à dire que l’état est neutre dans son rôle de service au public, état et collectivités publiques. »
--> Je comprends le souci de neutralité et de service, mais l’état français n’est ni neutre ni serviteur. La loi Gayssot punit de prison la philosophie sceptique, ce n’est pas neutre mais très fort orienté, en dictature opprimant la liberté de pensée différemment. Elle décrète l’horreur du génocide juif par les atroces Nazis et l’innocence merveilleuse du génocide amérindien par « nos » amis étasuniens, c’est immensément partisan, atroce de racisme et/ou fanatisme religieux (pro-judéo-chrétien). Le discours sur la neutralité n’est en rien crédible mais odieusement mensonger, interdire de le signaler aggrave l’atrocité du truc. Pour ce qui est du service, c’est faux aussi : les fonctionnaires, souvent en grève, sont en position de refuseurs de servir pour obtenir que leurs privilèges soient maintenus ou accrus (emploi à vie, moins de jours de carence, calcul de retraite plus avantageux, etc.). Bref, le discours officiel dit quelque chose avec une apparente logique, mais ce n’est pas crédible, c’est clairement menteur, confirmant l’Etat comme malhonnête, même si ça semble moins simplement cupide qu’une entreprise faussaire.
• « Il n’est donc pas possible et je suis d’accord d’afficher ses opinions politiques, philosophiques, religieuses etc… dans le cadre de son travail, une femme, par exemple ne peut pas avoir un foulard qu’on va appeler islamique. Je suis d’accord. »
--> Cette opinion de correspondant ne me semble pas choquante. Toutefois, je signalerai le mensonge outrancier de nos dirigeants (dirigeants du peuple, et à la tête de la fonction publique) qui vont donner des leçons de Droits de l’Homme au monde entier avec reproches colériques (contre Chine, Iran, Turquie, etc.) alors qu’ils ne respectent en rien l’article sur l’entière liberté de vêtement religieux. [Article 18 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.]
• « Mais le problème c’est que l’état est laïque mais les citoyens, eux, ont le droit d’être ce qu’ils veulent être. Y compris les politiques. D’où la vague d’islamophobie de la femme de LaREM, (…) femme voilée, donc. Levée de boucliers de politiques qui d’ailleurs entre parenthèses se baladent dans l’hémicycle avec des croix chrétiennes. Et aussi des kipas. Les partis politiques ont parfaitement le droit de vouloir, démocratiquement et pacifiquement, instaurer dans la loi civile des dogmes religieux, si le peuple le veut. »
--> Je n’ai pas les idées claires sur ce sujet. Il y a dans tous les discours politiques, diplomatiques et médiatiques (voire « intellectuels ») une ambiguïté confondant à tort démocratie (pouvoir au peuple) et démocratie libérale (pouvoir au peuple en respectant les minorités, libres d’être différentes sans contrainte abusive). Dans le premier sens, oui il est démocratique d’instaurer des dogmes populaires, non dans le second sens. L’amalgame de deux trucs contraires est aberrant, impossible logiquement.
• « En cas contraire il faut immédiatement interdire le parti de Mme Boutin, ultra-catholique au point d’être condamné par le pape et les démocrates-chrétiens de Bayrou. Et sans doute d’autres et proclamer que la France comme feu l’URSS est un pays athée. »
--> Cela ne me semble pas le contraire mais une autre voie sur un panel à peut-être 5 choix possibles : 1/ dogme religieux 2/ athéisme obligatoire 3/ liberté de religion ou athéisme 4/ idem sauf telle religion (ou une branche d’elle) jugée ennemie 5/ liberté de religion sous réserve que leurs textes sacrés n’enfreignent pas les lois civiles pour tous. La situation française me semble 4, je préfère 5 (condamnant « judaïsme, christianisme, islam, vantant esclavage et appel au meurtre », sauf à réécrire intégralement les textes prétendus sacrés), il n’y a pas que « 1 sinon ce serait 2 ».
• « De jour en jour on voit s’installer un pouvoir de plus en plus antidémocratique et je ne sais pas où on va aller. »
--> C’est un jugement envisageable mais ce n’est pas le mien : depuis mes 17 ans en 1981, je n’ai vu qu’un pouvoir antidémocratique de faux représentants disant crotte au peuple pour faire à leur guise. Je n’ai pas perçu de fort accroissement récent en ce sens.
• « En réalité l’islamophobie de Le Pen et consorts a gagné. »
--> Cela ne me semble pas aussi clair : le terme-même d’islamophobie est banni par les médias et autorités, comme ne voulant rien dire (ce que je ne comprends pas, la tuerie de Christchurch étant une illustration me semble-t-il). Ce n’est pas prétendu triomphalement juste et bon mais aberrant faux-sujet. Enfin, certes, cela pourrait vouloir dire que c’est « normal » pas « haineux », ce qui revient à minorer le problème, rejoignant partiellement (en cachette menteuse ?) l’islamophobie s’assumant comme telle.
• « Ça nous ramène à l’islamisme. Je ne vois pas ce qui est gênant encore une fois si les gens proclament leurs idées pacifiquement. Ce qui est interdit c’est d’égorger les gens, c’est sûr. »
--> Je ne suis pas d’accord, car parmi ces idées, il y a la vénération d’un texte dit sacré qui appelle au meurtre, non ce n’est pas une idée en l’air (tant que pas accompli en pratique), c’est un danger gravissime, avec passage à l’acte très probable, ne serait-ce que des déficients mentaux ou illuminés soûls de paroles sacrées. Mais ça n’a rien de spécifique à l’Islam, il y a pareil dans le judaïsme (massacres de 1948 pour Israël réitérant ceux des textes sacrés) et le christianisme (conquête tueuse de l’Amérique réitérant la pseudo-logique des textes sacrés).
• « Les autres pays (USA, Grande-Bretagne etc…) nous regardent avec des yeux ronds et la presse démocrate américaine nous traite de raciste et elle a raison. Pays qui ont eu autant au moins à souffrir que nous des attentats ʺislamistesʺ ».
--> Qu’il y ait des différences entre le libéralisme anglo-saxon et le dirigisme français, c’est effectivement manifeste, mais il est faux de traiter nos gouvernants de racistes quand ils interdisent le voile par exemple. Il ne s’agit en rien de maudire des bébés en les clamant « de sale race, inférieure », pas du tout, c’est un combat politique intolérant écrasant des ennemis adultes en leur interdisant certains choix. Certes, cela peut être raciste indirectement, cachant que le fond serait un mépris anti-arabe, profitant du fait que la plupart des arabes sont musulmans pratiquants pour les brimer, les écraser. Ou raciste différemment : pour Israël (pro-juif de naissance) en écrasant les (adultes) arabes qui sont solidaires des Palestiniens martyrisés.
• « Quant au Hamas, je reste persuadé même si je commence à risquer la prison, que si Israël rendait la Cisjordanie aux Palestiniens on n’en serait pas là. Cisjordanie qui n’a jamais appartenu à l’époque moderne à Israël. Le territoire était palestinien en 1948 suite à la décision de l’ONU puis annexé par la Transjordanie puis rétrocédé par celle-ci aux Palestiniens. »
--> A mon avis, le scandale ne date pas de 1967 avec occupation durable de Cisjordanie et Gaza (sans annexion qui donnerait droit de vote aux habitants) mais de 1948 avec expulsions racistes, tueries racistes, terrorisme vainqueur faisant fuir (sans retour permis depuis). Les politiciens et médias français bénissent tous 1948 pour ne douter que de 1967 (mon correspondant les suit docilement), je ne suis pas d’accord. Je considère qu’en 1948, avoir rendu Israël aux Juifs sans rendre USA et Antilles aux Amérindiens est un crime contre l’Humanité, un paroxysme de racisme tueur (les conquérants étant non-prosélytes, refusant d’intégrer les mal-nés), c’est cela qu’il faut corriger. Je le dis sans terrorisme aucun, je désapprouve les roquettes anti-civils, mais je considère que l’ONU s’est montré atroce dans cette affaire, et nullissime en ne faisant pas appliquer ensuite ses résolutions imposant le retour des Palestiniens chassés, « grâce » à la loi totalement pourrie du droit de véto aux pays à dirigeants sionistes comme USA et maintenant France (une loi LaREM était en préparation en 2019 avant crise covid pour déclarer l’opinion antisioniste : criminelle de droit commun, prétendue antisémite – comme si l’opinion anti-apartheid était du racisme antiblanc, c’est idiot ? oui, ainsi fonctionne la république française, donnant son peuple à tuer par les justiciers en face…).
• « Mais effectivement il y a une forme de complicité entre Israël et le Hamas, les deux extrémistes se nourrissant l’un l’autre. Les deux ayant compris que quand on discute on ne se bat pas et quand on se bat on ne discute pas. »
--> Oui, hélas. Toutefois, dire que « Israël est un extrémisme » parait osé, dangereux (passible des tribunaux en France, où règne la malhonnêteté intellectuelle, solidement au pouvoir depuis des décennies – je ne prétends pas que c’est mieux ailleurs : je connais moins ailleurs, simplement).
  Bref, ces premières objections m’amènent à un peu mieux comprendre les mensonges cachés derrière le devoir de réserve pour neutralité publique, et à mieux expliquer mes désaccords. Merci.

--- Ajout 28/10/2021 --- Autre discussion
  Mon ami contradicteur me répond ces jours-ci : « Je crois que tu confonds deux choses. L’Etat qui doit être neutre, à travers ses fonctionnaires, et les hommes politiques qui doivent être ce qu’ils veulent. Rien n’interdit à un politicien d’arborer une croix. Pour un fonctionnaire c est interdit, normal. »
   Euh, pas simple de répondre, car il y a deux niveaux de pensée disjoints envisageables :
a) Le détail des lois ici et maintenant, décrétant ce qui doit être et ce qui est interdit, ce qui est dit normal acceptable.
b) Le principe théorique, si on repensait la société de manière plus juste ou plus tolérante (ou engagée dans une autre direction).
   Il me semble que je parlais de b et mon ami me répond que j’ai tort car a est différent. Ce n’était simplement pas mon sujet. Je me plaignais de a donc je cherchais un b sans prétendre (par confusion mentale) qu’il était le a en vigueur ici et maintenant.
   Dit autrement : non, l’Etat islamique d’Iran actuel n’est pas du tout neutre, de même que l’Etat juif d’Israël, de même qu’autrefois l’Etat catholique sous l’Inquisition. Ce n’est pas que l’Etat doit par principe être neutre, c’est que c’est un choix de société qui est fait dans certains cas à certains moments (par je ne sais qui). Ensuite, que cet Etat neutre décide telle ou telle mesure particulière n’est pas « normal », contre le « normalement interdit », il s’agit d’autres choix, particuliers, relatifs. Ainsi, il est célèbre que dans les pays anglo-saxons, se disant ultra-libertaires et moins laïcs que nous, acceptant le multiculturalisme, un préposé de sécurité sociale peut porter un chapeau indou ou autre, s’il fait bien son travail il en est jugé libre entièrement. Et les Droits de l’Homme dits universels de 1948 vont en ce sens : libre à chacun de se vêtir en exprimant des convictions religieuses (sans que cela soit strictement limité à la sphère privée). Je ne dis pas que je trouve ça très bien, ces habillements religieux me semblent clownesques mais ils ne me dérangent pas.
   La crispation française sur plein d’inadmissibles (parachutés) me fait penser à une semi-dictature. C’était le sujet de ce site.
   Par ailleurs, la distinction totale entre fonctionnaires et politiciens n’est pas une évidence pour moi. Un politicien qui devient maire ou député est alors payé par l’état, son nouvel employeur, dire qu’il n’est pas du tout fonctionnaire est possible avec des définitions compliquées mais ce n’est pas évident. Inversement, si les politiciens candidats sont libres de se vêtir religieusement avant d’être élus, mais astreints à la neutralité une fois élus, je trouve ça étrange, comme un uniforme non-dit et obligatoire. Le costume-cravate étant une spécificité occidentale, ce n’est même pas neutre mais engagé anti-djellabah anti-boubou, c’est très partisan et pas neutre comme prétendu (à tort).

--- Ajout 27/03/2022 --- Autre discussion encore
   Mon ami contradicteur me dit cette fois (après que je lui ai parlé d’un enseignant sanctionné pour avoir montré à ses élèves une vidéo classée complotiste) : « Il faut quand même différencier les fonctionnaires les uns des autres. Les fonctionnaires, disons régaliens, comme moi, n’ont aucune liberté d’expression. Ça s’appelle l’obligation de réserve. Ça ne me choque pas. Pour les enseignants, ils devraient avoir la liberté d’enseigner. Et leur contester est choquant. Je suis d’accord. »
   J’ai répondu :
   Je t’entends, mais je ne te comprends pas. Pourquoi serait-ce différent pour les enseignants publics des autres fonctionnaires ? C’est ton opinion, mais je ne la comprends pas.
   Par ailleurs, en généralisant, quand l’employeur commet des fraudes, est-ce que les employés sont tenus par leur salaire au devoir de réserve ? moi j’appelle ça de la complicité active d’escroquerie, c’est ce qui m’a fait disjoncter et être classé invalide. Je pense avoir raison sur le plan de l’éthique et de la logique, même si légalement les pourris ont pu écrire des lois à leur profit.

--- Ajout 14/04/2022 --- à côté d'un scandale dénoncé
   J’entends aujourd’hui que l’université doit être neutre religieusement (et politiquement – c’était le sujet principal, la directrice d’une université appelant tous ses étudiants à voter Macron par mail personnel, illégal apparemment). Pour la religion, je ne comprends pas : quand une religion appelle à assassiner untel ou untel, l’université et l’Etat ne se sentent pas concernés ? et se disent neutres entre tueurs et victimes ? alors que le contenu de ces religions est contraire à la loi ? (l’assassinat est illégal, surtout contre la liberté d’opinion sans violence). Quand devoir de réserve est complicité d’assassinat, je vois un problème, mais apparemment c’est le contraire pour les politiciens et juges (et journalistes), pourfendant les lanceurs d’alerte et choyant les appeleurs au meurtre. C’est affreux.