Homo sapiens hebraïcum
propagande scientiste israélienne
par David Malcor (06/05 au 04/06 2016)
Scientisme ardent, aberrant
Manifeste israélophile, raciste
Réserve
Censure

  Ma mère m’avait demandé en cadeau le livre scientifique « Sapiens. Une brève histoire de l’humanité » (de Yuval Noah Harari), best-seller mondial. Puis elle m’a dit que c’était très intéressant, surtout le début, et elle a voulu me le prêter pour que je le lise. J’ai entamé cette lecture sans a priori, même si mon père craignait que je le démolisse durement, comme je le fais pour environ un livre sur deux.
  C’est écrit par un « Professeur d’Histoire à l’Université hébraïque de Jérusalem » (d’après la 4e page de couverture), mais dès la première page, il était clair que ce n’est pas un manifeste religieux intégriste, mais un ouvrage de vulgarisation scientifique. Ainsi cet Univers est-il daté par l’auteur de 13,5 milliards d’années et non 6 mille ans comme par les créationnistes bibliques/thoraïques/islamiques (et non « une journée ? » comme par moi-même, sceptique).

Scientisme ardent, aberrant
  Au début, l’ouvrage ressemble à un conte pseudo-scientifique, laissant le lecteur libre d’y croire ou non, mais cette impression disparait par la suite. En effet, sur quelques rares points, l’auteur reconnaît que « on n’en sait rien », que « les avis divergent », donc là où ce n’est pas dit ainsi, c’est de la vérité brute, prétendue. Comme les 13,5 milliards d’années d’âge de l’Univers. Cela me paraît incorrect, car totalement dénué d’argument. Cela ne fait que claironner l’opinion des célébrités actuelles en blouse blanche – refusant les objections pour imposer leur autorité (intellectuellement illégitime) au nom du Réalisme (interdisant l’hypothèse du rêve présent) sans quoi la science ne tient pas debout.
  Toutefois, sur ce thème, un mot m’a intéressé : les « réalités imaginaires » (pages 44-45). Par opposition à la Réalité (arbres, lions, congénères) il s’agirait d’abstractions (dieux, nations, compagnies comme Peugeot). Mais je ne suis pas d’accord : il suffirait de dire « réalité immatérielle », et ça n’a rien à voir avec la scission entre Réel (prétendu existant) et rêves (à contenu prétendu inexistant). Ainsi, la grande compagnie de voiture Pigeot est semble-t-il imaginaire, quand la grande compagnie Peugeot ne l’est pas (selon le point de vue usuel), il y a donc, en matière d’immatérialité la même scission « rêve-prétendu »/ « Réel-prétendu » qu’en matière de matérialité. Avoir dit que l’immatérialité vaut imaginaire embrouille les esprits pour aucun apport en compréhension – au contraire même puisque ça évacue la mise en doute du prétendu Réel. La seule excuse de l’auteur serait que cela été mal traduit (de l’hébreu vers l’anglais ou de l’anglais vers le français), étant moins nul au départ.
  Ce malentendu est peut-être expliqué par une autre faute grave, sur l’intersubjectivité, pages 144-145. Est défini un domaine « objectif » à existence affirmée indubitable (exemple donné : la radioactivité). C’est erroné : si je rêve ce monde, avec des souvenirs présents pareillement imaginaires, peut-être que la radioactivité n’existe pas, mais l’auteur affirme et professe, sans aucunement réfléchir, sans douter, c’est nul. Et c’est publié, bien sûr, quand la lucidité démolisseuse est proscrite (ou pourchassée au nom de la « médecine » psychiatrique, volet répressif essentiel sur lequel est bâtie la Science de l’auteur – sans le dire bien sûr, c’est tellement plus simple, oui, simpliste).
  Plus loin dans le livre, Harari aborde la révolution scientifique, et il agite les mots savoir et connaissance, sans comprendre qu’il s’agit d’erreurs, approximativement jugées acceptables. Quand Newton annonçait avoir découvert la loi du monde, d’équation telle avec un égal, c’était en fait faux, il aurait fallu un « environ égal », à marge d’incertitude inconnue, avec marge d’erreur pouvant devenir inacceptable dans certains cas. Mais Harari n’est certes pas philosophe des sciences ou logicien, seulement historien blablateur racontant un roman de propagande.
  De même, il aborde ensuite la révolution statistique, sans rien comprendre à rien. Son exemple-phare, historiquement, est une prévision d’assurance-décès en Ecosse dans un siècle reculé, ayant fonctionné à merveille. Mais je ne suis pas d’accord qu’il s’agisse de connaissance : il s’agit de croyance, généralisante (inductive) à tort. Quand le statisticien clamait « les lois du monde font que le futur vérifiera ceci », il fallait ajouter « si rien ne change », « si le passé est représentatif du futur ». Il est célèbre que cette confusion erronée a été démontrée empiriquement par l’émergence des résistances bactériennes aux antibiotiques : tout ce qui avait été « prévu » en 1919 ou 1946 s’est avéré faux, les lois ne décrivaient en fait que les bactéries de l’époque, et les nouvelles générations maintenant sont différentes, invalidant les prétendues validations d’autrefois. Il y a en plus le problème logique du réalisme, consistant à exclure l’expérience prétendue onirique en interdisant arbitrairement l’hypothèse que le présent est onirique. Non, ce n’est pas de la connaissance, seulement de la conviction subjective, illogique, volontariste dans un sens facultatif.
  Egalement, il se pose en professeur de science économique, et ses affirmations ne sont en rien convaincantes, voire sont idiotes. Il clame ainsi que le capitalisme est maintenant consumériste, avec partage des tâches entre les riches supérieurs qui investissent et profitent, en mangeant frugal, et les ex-pauvres qui sont appelés à surconsommer pour devenir obèses et se soigner. Cela n’explique en rien pourquoi des pays entiers sont pauvres, refusés comme consommateurs et considérés insolvables à cause de leur monnaie dite faible « par le marché », interdits d’immigrer en zone riche. La logique économique échappe visiblement à cet auteur, et peut-être aux prétendus savants économistes eux-mêmes, mais se poser en professeur explicatif est horripilant dans ce contexte, un livre par principe empêchant les questions d’élève indocile, ruinant le discours professoral. Celui-ci n’en est pas moins nul.
  Page 450, « Peut-être direz-vous qu’on n’avait pas besoin d’une bande de psys et leurs questionnaires pour le découvrir. (…) C’est quand même épatant que la recherche moderne, à grand renfort de chiffres et de graphiques, en arrive aux mêmes conclusions que les Anciens. » Evidemment, Harari n’a pas la lucidité pour comprendre : les dites sciences humaines n’ont rien de scientifiques, et ne constituent guère qu’une forme de bavardage prétendu savant. Mais puisqu’en tant qu’historien, il se prétend lui-même scientifique (à tort selon moi, arguments à l’appui), il est là tout étonné, sans conclure (puisque ce serait à ses dépens).
  Page 468, « Mais même si un Neandertal rêvait de volailles si grasses et si lentes qu’il n’aurait qu’à les ramasser quand il aurait faim, il n’avait aucun moyen de transformer cette fantaisie en réalité. » Nouvelle erreur de raisonnement : puisqu’aucun critère de réalité n’a été donné (et n’est énonçable, jusqu’à preuve du contraire), cette prétention à la réalité est irrecevable. Le Néandertal en question aurait aussi bien pu envisager qu’il était présentement dans un cauchemar et qu’après réveil il retrouverait les volailles telles (quoique présentement absentes).
  Pages 480-481, « entre cerveau et ordinateur (…) si l’on utilisait ces interfaces pour rattacher directement (…) plusieurs cerveaux les uns aux autres (…) Comment pourrais-tu te connaître toi-même ou poursuivre ton rêve si ledit rêve n’est pas dans ta tête mais dans quelque réservoir collectif d’aspirations ? » Harari semble passer trop vite sur la très complexe notion de « moi », qui est déroutante si déconnectée du corps mien (sensible à la douleur et obéissant à la volonté – sauf anesthésie-crampe-éternuement-hoquet). Veut-il dire que mon cerveau-informatisé-connecté recevrait simultanément les visions de plusieurs paires d’yeux ? C’est déroutant mais certes envisageable en théorie, quoique sans aucune garantie que les yeux/cerveaux en question ne sont pas endormis/rêvant. Le fait qu’Harari emploie ici le mot « rêve » comme « aspiration » ou projet (sauf confusion du traducteur) lui fait manquer l’essentiel : il prétend connecter les cerveaux, en vrai, mais il n’a toujours pas établi le critère du vrai (n’étant pas philosophe – et les « philosophes » professionnels étant trop occupés à étaler leur érudition pour se pencher sur ce sujet très majeur).

Manifeste israélophile, raciste
  Page 174, ces mots m’ont choqués : « loin de s’atténuer, les discriminations injustes empirent souvent avec le temps. (…) Les victimes de l’histoire ont toutes les chances d’être de nouveau victimisées. ». Avec une première publication en hébreu, par un « Professeur à l’Université de Jérusalem », cela signifie très clairement « les Juifs sont des victimes injustement et pour l’éternité ». C’est un manque d’analyse total, insultant les victimes palestiniennes civiles massacrées racistement en 1948 par les colons israéliens : les groupes de victimes passées (prétendues innocentes) peuvent s’avérer des bourreaux monstrueux. Ne pas y songer du tout, c’est du dogme israélien 100% pur jus, et cela au milieu d’un manifeste de scientisme dénué de sens autocritique : c’est un ouvrage abruti et aveugle, intellectuellement malhonnête, cachant qu’il n’exprime qu’une opinion très orientée, éminemment contestable. (Sans revenir au drame de 1948, dont je n’ai qu’entendu parler : actuellement, la prétendue lutte contre l’antisémitisme sert à persécuter des innocents, d’opinion humaniste antisioniste ou sceptique anti-dogme Gayssot ; le groupe autrefois victime est passé à l’avant-garde des persécuteurs. Dans ce livre, cela n’est non seulement pas envisagé possible, mais professé comme probablement faux, c’est là une faute ultra lourde). Et ce n’est pas un exemple isolé, non significatif, pas du tout : les Protestants européens, après avoir été martyrisés, sont allés massacrer les Amérindiens, traîner en esclavage les Africains, opprimer les Noirs Sud-Africains (et autres basanés comme Gandhi), etc. Le principe est le même car les Protestants, vénérant l’Ancien Testament judaïque, se dénommaient « les nouvelles tribus d’Israël », par référence aux Hébreux antiques, victimes d’esclavage, qui avaient ensuite conquis Israël en massacrant les Cananéens, au nom prétendu de Dieu/Yahvé universel (interdisant racistement les mariages inter-ethniques, etc). Ce mécanisme (atroce pour moi) est tellement légitime pour l’auteur qu’il ne voit pas la moindre objection : puisque son groupe a souffert, il estime qu’il a plein droit, éternel, à martyriser autrui, et en se clamant victime éternelle qui plus est. C’est pire qu’idiot, c’est immensément malhonnête.
  Pages 196-198, des discussions sur les contradictions amènent l’auteur à conclure « ce n’est pas un défaut ni une faute (…) La cohérence est le terrain de jeu des esprits bornés. » C’est affligeant de bêtise. Je lui souhaite que les gens voyant son livre vendu tant en paient un centième « parce qu’il dit que la contradiction c’est bien », et les gens coupables seraient félicités quand les innocents seraient condamnés. Je ne suis pas du tout d’accord. L’auteur est là dans le verbiage refusant de réfléchir et de mesurer les conséquences. Ce discours m’est certes souvent asséné, à tort : « les contradictions sont partout, il faut vivre avec », mais c’est faux : les gens me disant ça pourchassent les contradictions qui les offusquent eux, tout en ricanant de celles qui m’offusquent moi. J’appelle cela du mépris injuste, pas du tout de la clairvoyance sage. Le principe implicite est en fait : le dominant s’accorde le droit à la contradiction, tout en pourchassant la contradiction d’autrui. Selon moi, c’est un des principes de l’immoralité (« faites ce que je dis, pas ce que je fais »). Et en quoi cela s’insère-t-il dans mon paragraphe israélo-centré ? C’est simple : en France comme en Israël, le racisme antisémite est pourchassé par la loi, car le racisme est atroce, mais… le racisme anti-goy n’est pas dénonçable, car ce cri serait classé antisémite. « Petite contradiction bienvenue ? »… réservant le droit au racisme pour les seuls Juifs, racistement (il est interdit de le remarquer, du moins de le dire à haute voix, « la liberté a des limites », petite contradiction excellente encore…). Avec bénédiction de l’Israélite Jésus ayant professé que les humains n’appartenant pas aux tribus d’Israël sont des chiens… (Evangile officiel de Matthieu, épisode de la Cananéenne), avec encouragement fiscal à adorer cela (ce dont sont jaloux les Témoins de Jéhovah classés secte et pas religion), avec alliance militaro-diplomatique aux Etatsunio-Israéliens (nouvelles et anciennes tribus d’Israël, ayant racistement massacré/chassé/parqué/asservi à ce titre les Amérindiens aux siècles passés et les Palestiniens en 1948)… C’est certes cohérent dans le choix de l’incohérence (à son propre profit), mais ça me fait vomir.
  Pages 212-213, à propos de l’invention des monnaies d’échange, l’auteur cite la mesure en cigarettes dans le camp d’Auschwitz. Il n’est pas étonnant que cet épisode de la Shoah soit une référence très majeure, quasi obligatoire pour lui, mais le détail (communiqué par un survivant) indique que « les candidats au gaz » (dit Harari, sans guillemets) échangeaient cigarettes, pain, alcool, margarine… (à l’abri de murs avec chauffage, ajouterais-je) mais quel rapport avec l’entreprise d’extermination systématique peinte par la propagande ? Ce n’est simplement pas crédible, certes pas le témoignage d’échange mais le roman de l’extermination (au nom duquel Israël a été rendu aux millions de « survivants »)… Mais l’auteur n’a pas un gramme d’esprit critique – qui est d’ailleurs devenu illégal en France, les députés – en majorité membres de l’Alliance France-Israël (contrairement à la population qu’ils sont censés représenter…) – ayant décidé d’imposer le dogme judaïque à ce sujet, avec interdiction même aux témoins et historiens d’émettre des objections. C’est affligeant. J’ai bien failli fermer là ce livre.
  Pages 233-235, « L’évolution a fait de l’Homo sapiens, comme des autres mammifères sociaux, une créature xénophobe. (…) la vision occidentale moderne – un monde juste se compose d’Etats-nations séparés ». Je ne suis pas du tout d’accord, et alors quoi ? l’auteur prétend que je ne suis donc pas humain ? pas un occidental ? pas moderne ? C’est une nouvelle erreur totale d’analyse : il ne s’agit pas d’une tendance générale mais de ce qui est imposé par les dominants (nationalisme à petites nations dominantes, aristocrates en se prétendant démocrates) et couve populairement chez certains grincheux (populisme xénophobe). Eh bien non, ce n’est pas le mouvement de fond. Certes je suis isolé en souhaitant une démocratie mondiale (démocronde) à majorité indo-chinoise, mais un grand nombre d’Occidentaux préfèrent les douces jeunes filles asiatiques aux grincheuses locales, un grand nombre d’Occidentales préfèrent les virils mâles africains aux mous locaux. Ce n’est apparemment pas concevable pour l’auteur, enfermé dans son concept judaïque de racisme anti-goy (100% légal, grâce à la domination de sa communauté, particulièrement raciste, sans l’avouer).
  Page 248-249, « la religion (…) a été le troisième grand unificateur de l’humanité (…) assurant ainsi la stabilité sociale (…) l’une des révolutions les plus importantes de l’histoire ». Le problème colossal que je vois est que les deux grandes vagues missionnaires, qu’ont été le christianisme et l’islam, ont broyé les cultures locales pour imposer le même dogme que Dieu universel est le dieu raciste propre à la tribu hébraïque, commandant le massacre des Cananéens (refusant l’esclavage) pour créer Israël, ce qui convient certes très bien à un fier membre de cette tribu israélienne mais choque très profondément les antiracistes comme moi.
  Pages 274-276, deux illustrations venant de la propagande nazie complètent le chapitre expliquant qu’une toute nouvelle dérive humaine (à l’échelle millénaire de l’histoire) a été le racisme évolutionniste prétendant annihiler les « sous-hommes » menaçant l’espèce de dégénérescence, racisme qu’a incarné l’horrible nazisme. Il manque à cette réflexion un parallèle énorme, changeant tout : mon camarade de classe israélite J.A. disait ainsi, sans aucunement rire, que les Juifs sont supérieurs au reste de l’humanité, comme formant une espèce à part, et cela à l’âge de 14 ans après des années d’études hébraïques (hors temps scolaire en école laïque). Vénérer le massacre des Cananéens refusant l’esclavage, en prétendant suivre en cela la volonté de Dieu universel, c’était déjà forger le concept de race élue, au sommet de l’humanité. Et le célèbre cinéaste juif Woody Allen se plaignait que, quand il a décidé d’épouser une asiatique en 1981, sa famille l’a maudit pour n’avoir pas choisi une juive promettant de donner des enfants 100% pur juif, c’était dans le magazine américain Newsweek (bien sûr là pas relayé par les médias français, veto…). De même (ce que ne dit jamais l’Eglise mais seulement le texte sacré) l’Israélite Jésus a affirmé que pour Dieu universel les non-Juifs sont des chiens, bienvenus seulement s’ils se contentent de manger les miettes tombant des tables juives. L’idéologie du racisme nazi n’est donc pas une invention mais un simple miroir retournant ce très vieux racisme antigoy. Toutefois pour l’auteur israélien il ne semble pas concevable de réfléchir en ce sens au risque d’égratigner la domination judaïque et sioniste maintenant établie sur le monde. C’est simplement malhonnête.
  Pages 307-308, Harari félicite les Américains d’avoir sauvé un million de leurs soldats en lançant deux bombes atomiques (sans songer qu’une paix négociée aurait sauvé les vies dans les deux camps – pour ça, il faut du recul sans manger la propagande habituelle…). Je trouve ça totalement honteux : alors qu’il classe atroce l’assassinat d’enfants juifs par les nazis, il classe excellent l’assassinat d’enfants japonais (non-juifs) par les judéo-étasuniens (même 65 ans après recréation d’Israël, New-York est la plus grande ville israélite du monde)… Je le classe donc en grand criminel contre l’humanité, partisan du racisme tueur sous réserve (unique et ultra-majeure !) que celui-ci ne soit pas antisémite. C’est certes dans la logique judaïque, donc israélienne, mais c’est mondialement honteux. Par ailleurs, Harari a répété plusieurs fois que les « Droits de l’Homme » constituent la valeur suprême de l’Occident moderne, or cette Déclaration inclut des contradictions notoires (au profit d’Harari et son camp) : liberté de religion (donc droit au judaïsme) malgré l’égalité de tous à la naissance (classable antisémite car déniant la supériorité juive, comme cela interdit nazisme et apartheid), interdiction du scepticisme égocentrique mais liberté de pensée (prétendue, pour les moutons endoctrinés), etc. Harari est dans cette veine, clamant n’importe quoi n’importe comment, sans aucun souci de cohérence logique, au contraire, le but étant visiblement de servir les intérêts de son camp raciste farouchement anti-antisémite. (Je précise que je ne suis nullement antisémite : je suis juifa anti-juifo, juif d'ascendance anti-"juifs-communautaristes", je suis antiraciste pas raciste, concept inimaginable pour les idiots comme Harari).
  A un moment dans le livre, Harari signale aussi que la population aborigène a diminué de 90% en Australie conquise et de 100% en Tasmanie conquise (il ne cite pas les Caraïbes et leurs 100% de disparition des populations amérindiennes), mais il ne lui vient pas à l’idée qu’il s’agit là de plus grand crimes contre l’humanité que la Shoah nazie, diminuant légèrement la population juive du monde et sacralisée par la loi en Israël et en France. Non, pour lui, les massacres de non-juifs sont seulement un peu regrettables, ne constituent nullement une horreur absolue comparable à une mise à mort de Juifs. Cela me semble confirmer indirectement son racisme, son approbation du caractère pro-Juif de la loi civile (en fait raciste dictée par les Israélites dominants).
  Page 434, « Depuis 1945, à de rares exceptions près, les Etats n’envahissent plus d’autres Etats pour les conquérir et les engloutir. (…) Depuis 1945, aucun pays indépendant reconnu par les Nations unies n’a été conquis et rayé de la carte. » Harari cache le problème énorme de la conquête d’Israël en 1948, passée sous silence négationnistement. Il joue sur les mots, et certes la Palestine était une portion de l’empire britannique pas encore indépendante, donc ses mots ne sont pas faux, simplement son centrage inexpliqué sur les états indépendants l’amène « par hasard » à omettre la colonisation commise après 1945, au profit des siens. Et avec expulsion des habitants, pire qu’un engloutissement (et interdiction éternelle de retour pour les prudents ayant fui temporairement)…
  Page 438, « Pour la première fois de l’histoire, notre monde est dominé par une élite éprise de paix (…) tiennent vraiment la guerre pour un mal, de surcroît évitable. (…) l’empire mondial fait effectivement régner la paix. » C’est écrit en 2014, mais foncièrement inexact : les Etats-Uniens ont attaqué/envahi/mal-policé l’Afghanistan et l’Irak, l’Armée Française est aussi partie récemment à l’assaut des Islamistes dans les guerres civiles maliennes, centrafricaines, irakiennes, syriennes, etc. Sans demander l’avis des populations électrices, avec même interdiction de referendum d’initiative populaire, la prétendue « élite » (en fait pourrie et stupide) est guerrière, et pas contre n’importe qui mais contre les Islamistes qui sont les seuls antisionistes organisés, puissants. La paix, imposée par l’armée, est la paix d’écrasement sioniste, raciste, interdisant le retour des expulsés dits « de sale race », et toute remise en question d’Israël l’Etat Juif. L’auteur Harari, de parti-pris forcené, juge que ce n’est plu’ une guerre mais une simple opération de police, contre des agitateurs menaçant sa jouissance victorieuse. Je ne suis pas d’accord : les crimes cachés de 1948 conduisent à un état de guerre larvée, qui perdure. Bien sûr, face à nos armes atomiques anti-civils, ce n’est plus la guerre en ligne des tranchées d’autrefois, mais les adversaires ciblent les électeurs au nom de qui est pratiqué cet écrasement. C’est le terrorisme, expliqué autrement que par la propagande diabolisatrice, expliquant le succès évident de ses recruteurs, facile tant notre camp est affreux, menteur, imbécile. Harari ne me convint pas du tout, et semble moins intelligent/honnête qu’un musulman illettré de nos banlieues, sympathisant palestinophile (donc « terroriste » en langage officiel).
  Page 454, pour définir les raisons maximales de bonheur imaginable, Harari imagine quelqu’un qui « gagne 50 millions le matin, découvre le remède du SIDA et du cancer à midi, fait la paix entre Israéliens et Palestiniens dans l’après-midi ». Quand on est baigné par la propagande occidentale (ou israélienne, c’est la même chose, grâce à la diaspora dominant politique et médias), on peut acquiescer, mais… c’est interdire comme bonheur possible de revenir au monde avec Palestine 1947, sans Israéliens colonisateurs (même renvoyés pacifiquement et confortablement en jet, sans massacres terroristes comme eux ont fait en 1948). C’est immensément orienté, il s’agit du bonheur sioniste spécifiquement, prétendu bonheur universel à tort.

Réserve
  Il y avait quand même quelques éléments intéressants dans ce livre :
- les différentes explications de la disparition des humains néanderthaliens, massacrés ou partiellement intégrés ;
- l’hypothèse que le blé a domestiqué l’humanité et pas le contraire ;
- la mention qu’en 1775 l’Asie représentait 80% de l’économie mondiale, pas du tout l’Occident ;
- la mention d’explorations chinoises moyenâgeuses bien plus vastes que Christophe Colomb mais sans esprit de conquête ;
- le caractère « armées privées » des dominations hollandaise et anglaise sur Indonésie et Inde, avant que les Etats ne prennent la relève ;
- le caractère « capitaliste » privé de l’esclavage à la renaissance, sans que ce soit une décision d’Etats ;
- la brutalité féroce de la répression au Congo belge, coupant les bras des travailleurs africains à rendement ne croissant pas assez, donc jugés « paresseux » ;
- les guerres d’Etat pratiquées par l’Angleterre pour préserver les intérêts de ses investisseurs ;
- l’erreur de conclure que le mariage rend heureux au vu de la corrélation mariage/bonheur, car ce pourrait être une causalité inverse : les gens naturellement heureux se marieraient plus facilement ;
- l’idée que la révolution agricole a remplacé une harmonie par un moins-bien-vivre mais en plus grand nombre et en dégageant des excédents faisant les rois et les profiteurs. Mais sans conclure que cela génère la violence justicière anti-profiteurs (anti-« injustement enrichis »), pogroms anti-Juifs ou anti-protestants autrefois, anti-occidentaux peut-être à venir (le « penseur » Alain Minc ayant professé : « laissons l’Asie produire, concentrons-nous sur la valeur ajoutée »).

  Au final : un livre intéressant, quoique très contestable.

Censure (05/06/2016)
  Mon site n’étant normalement visité par presque personne, j’ai quand même voulu faire part (de mon sentiment de lecteur mécontent) sur les « impressions de lecture » du libraire Amazon.
  J’ai écrit (note 3/5) : « Dans ce livre, il y a une dizaine d’idées étonnantes et très intéressantes, mais le fond est très mauvais. Il s’agit d’un manifeste de scientisme aveugle, philosophiquement et mathématiquement idiot, tout cela avec un esprit israélophile négationniste des massacres racistes de 1948 (cf. le livre "le nettoyage ethnique de la Palestine"). Il m’a fallu 6 pages d’argumentation serrée pour démolir ce livre, ce n’est bien sûr pas le lieu ici de développer tant. »
  Cela a été refusé, « votre impression de lecture n’a pas pu être publiée », en me renvoyant aux règles d’écriture. Effectivement, on n’a pas le droit de diriger vers un site hors-Amazon, et le lien avec un autre livre est peut-être (?) hors-sujet. Comme il était suggéré de ré-essayer, j’ai proposé une nouvelle version :
  (Note 3/5) « Dans ce livre, il y a une dizaine d’idées étonnantes et très intéressantes, mais le fond est très mauvais. Il s’agit d’un manifeste de scientisme aveugle, philosophiquement et mathématiquement idiot, tout cela avec un esprit politique orienté pour Israël de manière choquante. »
  Même refus, exactement… J’en conclus que le modérateur est un sioniste fanatique adepte de l’abus de pouvoir. A moins que ce soit un frileux ayant peur des abus de pouvoir des juges sionistes, ça revient un peu au même. (Le premier ministre Valls l'a claironné récemment : tout mot hostile à Israël est classé haine criminelle antisémite). Que c’est moche tout ça. Pendant ce temps, ce torchon « Sapiens » triomphe, en tête des ventes… Pluie d'Euros et Dollars en droits d'auteur vers Israël, la pensée est simplement ailleurs.