Lecture critique du livre sur un homme harcelé injustement comme pédophile
Encore victime. Une histoire d’enfants à la cathédrale de Toulouse en France au XXe siècle », de Bertrand Ollé, 2019)
par un cancéreux classé invalide pour troubles psychiatriques (« la vie est belle », qu’ils disent)…

ajout
témoignage majeur
dernier ajout

   Je viens de lire un livre important (de 215 pages en version non informatique parait-il), comme m’y a invité son auteur, un peu ami de ma famille gentiment (petit ami autrefois de ma petite sœur en classes maternelles), et je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qui est dit, comment cela est dit. Enfin, je ne conteste pas la véracité de ce rapport biographique, mais je désapprouve les non-dits et le manque de prise de recul critique. Je ne veux pas ici enfoncer un peu plus l’auteur, déjà persécuté de toutes part (et je compatis avec les mensonges judiciaires qu’il a subis, comme j’en ai subis dans une affaire d’adoption refusée), mais je donne un sentiment de lecteur désapprouvant partiellement ce qu’il a lu, pour que l’auteur par exemple le réécrive mieux, à l’occasion de la traduction en anglais envisagée. Cela pourrait en un sens le sauver de l’injustice, en soulevant enfin les bonnes questions, « oubliées » dans le premier rapport brut.

   Le début est peu clair, comme tout ce qui se dit à la télé sur la pédophilie au sein de l’Eglise Catholique.
   Clairement (confirmé par le chapitre 2), ce qui se passe dans cette église catholique, sans le dire officiellement, choque les mœurs puritaines et les prétendus vœux de chasteté, menteurs outrageusement, mais… s’agit-il de viol ? Enfin, la définition de viol a été semble-t-il immensément étendue ces dernières années (sans que le livre en parle), et sont maintenant amalgamés (pour une raison indéterminée) l’horreur que peut être une très douloureuse sodomisation sous menace de mort (ou d’enfer post mortem), et l’inverse que peut être donner du plaisir sexuel à un mineur très consentant avant l’âge dit légal (par les législateurs du moment, en tel pays).
   Ne pas parler de cela, ne pas classifier (entre violence choquante et offense aux convenances) ce qui est reproché, c’est un très grand manque dans ce livre, je trouve.
   A mon avis, l’auteur devrait dire quelque chose comme :
1/ Définissons viol-S comme sodomie de force sous menace de mort (crime de jouisseur ultra-violent comme dans le film Delivrance), et au contraire viol-A comme attouchement d’un jeune enfant pour le faire jouir lui ou elle (même si plus tard, il/elle pourra se ranger à l’avis puritain que cela ne respecte pas l’innocence enfantine convenue).
2/ Le condamné ex-victime devrait dire en clair : ai-je été victime de viol-S ? et l’ai-je pratiqué ? A-t-il été pratiqué sur moi un viol-A et l’ai-je pratiqué (sur 2 enfants puisque 4 ont porté plainte dont 2 sont dits menteurs) ? Si oui, pourquoi l’avoir pratiqué ?
   Que la loi et la justice condamnent le viol-S est une évidence totale, qu’elles pourchassent le viol-A semble une question de convenances, ici et maintenant, de la part de menteurs prétendant que le sexe sert exclusivement à la reproduction (commandée par tel livre sacré) et aucunement au plaisir. J’ai lu quelque part qu’une fillette de 3 ans (ou 5 ?) avait parait-il « trouvé son point G » (clitoris ?) et passait ses journées à se caresser et jouir sans plu’ s’intéresser à rien d’autre, les parents ne sachant plu’ quoi faire, mais parvenant finalement à l’intéresser à deux-trois choses lui faisant oublier sa fixation sexuelle absolue. Cette fillette à sexualité précoce n’était en rien victime d’auto-viol, les puritains racontent n’importe quoi avec leurs amalgames éperdus.
   Enfin, un viol vaginal sur une fille vierge semble aussi douloureux et traumatisant qu’une sodomie. Par ailleurs, il est condamnable d’exiger une fellation (ou équivalent en léchage de sexe féminin) sous peine de renvoi professionnel, même sans douleur ni menace de mort. Mais il semble immensément contestable de donner raison aux gens disant « enfant, ce que m’a fait ce type m’a plu, fait jouir, mais maintenant et compte tenu de ce qui se dit, je regrette que ma sexualité ait commencé ainsi, alors je crie que j’ai été violé, traumatisé ! ». Hum, pas crédible, non. Enfin, je n’ai pas la moindre idée de ce qui pousse les attoucheurs à le faire, mais il y a absence de crédibilité de ces victimes-là (ou prétendues victimes), je crois. Et c’est très grave, puisque cela ruine la vie de gens. Ce livre fait comprendre qu’il y a un problème énorme mais tout à demi-mot, sans affronter en face les questions essentielles.
   Point de détail : je ne crois en rien à la « dépression » médicalement prétendue (pour consolider le statut de victime). Pour ma part, sans viol ni prison mais cassé par un rejet tueur de la part de copine ayant mimé pour rire l’amour (platonique) secret éperdu, j’ai été classé deux décennies « en dépression » et je considère cela erroné : ce n’est en rien une maladie mais une très grande tristesse, une façon d’être : triste, simplement, avec de très très solides raisons (rien à voir avec un microbe ou défaut biochimique dans le cerveau). Les psychologues et psychiatres racontent n’importe quoi, c’est du bla-bla, et leur statut est faussement scientifique, en plus du fait que l’épistémologie montre que la Science (expérimentale, non axiomatique relative) ne dit la vérité que selon la croyance des scientistes fanatiques, à tort logiquement comme je l’ai prouvé en démolissant l’esprit cartésien, de l’escroc catholique René Descartes.
   Enfin, à la réflexion, il ne me parait pas sain de parler de viol-S (et S’ féminin), viol-A (et A’ féminin), viol-F (et F’ féminin), car le sens intuitif du mot Viol est l’abominable Viol-S et les Violeurs-A seraient amalgamés à une atrocité qu’ils n’ont pas commise (donc persécutés en prison éventuelle, etc.). La meilleure façon de casser cet amalgame injuste (moralement) et idiot (logiquement) me semble de redéfinir les 3 mos viul, vieul, vièl. Une personne ayant reçu/subi un vièl cesserait de se clamer victime de viol (viul), un pratiqueur de vièl ne serait plus pourchassé comme violeur (viuleur). Ceci dit, je ne comprends toujours pas ce qui se passe dans la tête d’un vièleur et je n’ai toujours pas compris si l’auteur du livre est un vièleur ou non (ayant plaidé coupable de viol et écrivant qu’il n’est pas violeur, si j’ai compris, est-ce oui vièleur mais non pas viuleur ? il faudrait expliquer).
   Précision : j’ai « subi » moi aussi des attouchements, dans mon enfance, sans jamais le raconter à personne jusqu’ici (simplement : je ne suis pas allé à l’enterrement de cet individu, que je vénérais étant enfant et plu’ du tout après cela, et torture alimentaire sous abus d’autorité qu’il m’a fait subir par surprise et qui m’a parue bien plus grave). Mais j’ai simplement dit non (et re-non) à ces « chatouilles » bizarrement orientées, et le vièleur n’a pas insisté, ça ne m’a en rien traumatisé. Je ne comprends pas pourquoi il a fait cela, mais j’imagine que c’était généreux dans son esprit, voir prélude à masturbation homosexuelle réciproque escomptée, et j’ai dit non, simplement. Aucune espèce de rapport entre cette expérience et celle du sodomisé du film Delivrance sous menace mortelle d’une carabine de comparse (viul) ou de l’annonce dans ce même film d’une récompense orale pour ce complice (vieul moins douloureux/violent, mais sous menace de carabine mortelle pareillement). Que les puritains se lancent dans des amalgames vertigineux pour pourchasser les gens différents d’eux, ça semble possible, mais ce n’est ni juste ni intelligent. Le livre est comme « passé à côté du sujet », c’est dommage.
   Ce thème du viol (homosexuel) dans le film Delivrance est pour moi un sujet capital pour une raison ultra-personnelle, hétérosexuelle : la fille que j’aimais (sans retour, finalement), la dernière fois que je l’ai vue m’a dit (puisque passionnée de cinéma et on parlait de ce qui l’intéressait) qu’elle n’avait pas vu le film Delivrance mais qu’il est parait-il ultra-violent, et (moi qui l’avais vu), je n’ai pas su quoi dire, et j’ai répondu « oui, très violent », bêtement. Alors que nous avions 18 ans, que j’étais vierge mais elle disait « maintenant connaître les garçons » donc ayant sans doute déjà subi la grande douleur de défloration, comparable en douleur (j’imagine) à la sodomie forcée du film, et ce que j’ai répondu, moi innocent, me parait complètement idiot, ça reste pour toujours comme souvenir de faute en moi, grave (puisqu’elle a refusé de me revoir à jamais, après cette dernière entrevue, et je me suis suicidé une seconde fois, fidèle sans retour, 16 ans plus tard).
   Précision encore : je n’avais pas été voir le film Delivrance (vers 17 ans) par voyeurisme pour reluquer un viol sodomite, pas du tout. C’est seulement que j’avais adoré l’acteur Jon Voigt dans le ± vieux film « Macadam Cow-Boy » puis « Conrack », et c’était là le troisième film à l’affiche avec lui. Et puis j’avais entendu, tirée du film, la chouette bande-son de duo banjo-guitare country (avec un handicapé mental profond, scène très majeure du film, presque fabuleuse). D’ailleurs, à propos de voyeurisme contre pudeur, si le livre ici ne parle pas de détails sexuels (ce qu’a fait l’auteur, s’il a fait quelque chose), ce pourrait être un pudique non-dit respectable, mais ça ne semble pas cohérent avec la citation (à une page que je n’ai pas notée et que je ne sais pas retrouver au bizarre format Kindle), tirée de la littérature classique, détaillant un viol d’enfants fille et garçon avec du sang partout, faisant effectivement penser aux atrocités du film Delivrance et absolument pas à des « attouchements » ne choquant atrocement que les très coincés, parents seulement sous la bénédiction officielle de leur ouvrage sacré débile (puéril/menteur alibi à la pulsion fornicatrice bestiale).
   D’ailleurs, un autre point qui m’a choqué dans le livre est que son auteur semble garder foi en la religion, vénérer encore les rites et hiérarchies catholiques. C’est son choix spirituel et je l’accepte, mais je ne l’approuve pas. J’ai lu la Bible, à l’âge adulte après une éducation agnostique (par parents athées), et j’ai été effaré par ces horreurs immorales (génocide et racisme par le prétendu « Bon » Dieu, en fait caractériel mais certes peut-être imaginaire), racisme antigoy et intolérance tueuse par le prétendu « superbe » Jésus, quelle horreur. Se vautrer dans les rites de cette chapelle ne me fait pas penser à une position intelligente (pourvue d’intelligence critique), et c’est conforme à la bêtise religieuse exigée : « il faut entrer en religion avec l’âme d’un nouveau-né » a dit Jésus, à peu près (je cite de mémoire). Au contraire, je pense que pour faire stopper les injustices et confusions mentales, il faut autoriser la critique des piliers erronés, éminemment contestables (moralement et logiquement).
  Bref, à mon avis ce livre est très utile – traçant une foule de mensonges explicites de la prétendue « Justice » (en plus des saletés intouchables des mondes médiatiques et moteurs de recherche Internet) – mais il me semble à réécrire autrement. Merci à son auteur, et bon courage pour sortir de l’enfer peut-être un jour.

---------- Ajouts 06/07/2019 (13 jours après)
- Je lis ce jour en actualités une nouvelle étonnante, concernant un autre accusé de pédophilie peut-être innocent : https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/michael-jackson-lincroyable-procès-des-fans-français-contre-le-réalisateur-du-documentaire-polémique/ar-AADUlmz?MSCC=1562383369&ocid=spartandhp . « il faut savoir qu’en France, contrairement aux pays anglo-saxons, vous n’avez pas le droit de dire du mal d’un mort. Le Code civil protège leur mémoire. » Cela me parait totalement aberrant, outrancièrement faux. Est-ce que tous les historiens classant horribles Hitler, Mussolini, Staline, Franco, Mao, Pol-Pot, Pinochet, Néron, etc. sont en prison ? Pas le moins du monde, alors pourquoi y aurait-il exception pour la pédophilie ? A mon avis, si la loi française efface les crimes des gens décédés, elle a tort. Cela : sur le principe, et puis aucune cohérence n’est pratiquée dans ce domaine, puisque cela vaudrait réhabilitation des condamnés à mort de Nuremberg, donc « négation de la Shoah », punie au titre de la Loi Gayssot. Que la loi française soit illogique (et féroce) ne serait certes pas une nouveauté pour moi, mais sujet à immenses regrets, soupirs (interdits bien sûr)…
- Un autre point me met mal à l’aise dans l’ouvrage « Encore victime », à la réflexion : ce livre dit que l’accusé de pédophilie en question est avant tout victime lui-même de pédophilie (ce qui n’a pas été reconnu) avant d’être auteur de pédophilie (ce qui n’en serait que conséquence de son statut de victime). Je ne suis pas d’accord : un homme qui a été violé en prison n’est en rien autorisé à violer toutes les femmes qu’il veut ensuite, du fait de son statut de victime, non pas du tout. Enfin, pour être honnête, il faut reconnaître que la loi française est aberrante sur ce plan, mais dans une direction très particulière, raciste antigoy (racisme qui est seul permis, puisque vénéré notamment dans les livres sacrés des Israélites et Chrétiens) : puisque les Juifos ont été victimes de la Shoah, ils sont « autorisés » (incroyablement selon moi) à pratiquer le meurtre raciste (Der Yassin, Haïfa, etc.) et l’épuration ethnique (d’Israël), avec plein soutien (1948-2019) des dominants occidentaux (en n’étant pas d’accord, moi, je risque la prison au titre de l’antisémitisme = racisme prétendu !). Oui, cette faveur invraisemblable peut entraîner de la jalousie pour des gens voulant tirer ainsi de leur statut victimaire une autorisation à tout faire, mais personnellement je ne suis pas d’accord, moralement, et je plains les victimes du nouveau bourreau, même si celui-ci a injustement été brimé autrefois. (Je ne veux pas dire que je condamne l’auteur de « Encore victime », non : s’il est vièleur et pas viuleur, ce n’est un monstre qu’aux yeux des puritains menteurs – mais l’argumentaire « victime donc pas bourreau » n’en serait pas moins irrecevable).

---------- Ajouts 15/07/2019 : autre souvenir, autres réflexions, autre exemple
- Je me rappelle que, lors d’une réunion de parents candidats à l’adoption (où nous allions sur instruction de l’assistante sociale donnant les agréments), une dame révélait quelque chose pour elle horrible : elle avait trouvé son fils de 11 ans en train de regarder des trucs pornos sur Internet. Et beaucoup d’autres mères l’ont confortée dans son sentiment outragé qu’Internet est dangereux, « violentant » les enfants… Moi je n’ai rien dit (pour ne pas me faire hurler dessus), mais je ne crois pas que ce soit aussi simple. Les puritains, à l’inverse total des animaux, cachent tout un pan de la vie humaine, qui est plus ou moins sexuel, d’où criminalisation de la nudité (avec alibi biblique ou non), et puis sexualité en cachette et pour la reproduction exclusivement et pas avant l’âge légal obligatoirement. Quand un enfant « veut voir » ce domaine interdit dont il a vaguement entendu parler et qui l’attire, on le considère « victime totalement innocente » de monstres, sans envisager du tout qu’il est l’élément moteur, en réaction à un abus cacheur contestable (et un peu compréhensible à la fois). Diaboliser les montreurs, les attoucheurs non repoussés (attoucheurs dont je continue à ne pas comprendre le but), ressemble ainsi à un cran de plus dans le jeu de rôle puritain.
- Ce jeu artificiel de la posture puritaine n’est pas anodin. On entend ainsi souvent parler à la télévision du crime abominable qu’est l’excision clitoridienne des petites filles (tradition dans certaines communautés africaines ?), privées à jamais de plaisir, mais c’est logique au sens puritain, pour que les femmes ne soient pas des lubriques salopes mais demeurent de sages reproductrices exclusivement. Il y a donc des diabolisations croisées, et ceux qui suivent à moitié cela se font insulter, voire persécuter, par les opposants, ce n’est pas serein mais semble injuste, dans un contexte de mensonge généralisé, l’humain (ou l’humaine) semi-bestial(e) ne semblant pas à l’aise dans sa position.
- Autre illustration, les burqa/tchador/burkini féminins islamistes, contraires de l’exhibitionnisme de l’Occident « moderne ». Ce n’est pas simple du tout : ma grand-mère athée de formation catholique mettait un châle pudique pour sortir, sans du tout être islamiste. Et au contraire les rigoristes islamiques (saoudiens par exemple), quand ils sont en visite en Occident, semblent souvent acheter de l’alcool en cachette, se payer discrètement des spectacles de femmes nues (Lido, Moulin Rouge, faisant la fortune de Paris), etc. (je l’ai entendu dire, je n’ai pas la preuve mais ça me parait très plausible). Mensonge partout, crié avec dénégation colérique s’il y a suspicion (à la Jérôme Cahuzac), jeu de rôle faussement scandalisé. Freud conclurait peut-être que tout le monde est névrosé obsédé sexuel, surtout ceux qui le dénient, et contrairement aux psychanalystes, je n’affirmerai pas que c’est La Vérité indéniable, mais une grille de lecture intéressante, envisageable oui. En tout cas, ce qui fait « les convenances » d’une société, à un endroit donné à un moment donné, semble très relatif, artificiel, contestable. Que cela ait conduit à tirer à boulets rouges contre l’auteur de « Encore victime » (comme il le raconte dans ce livre) me parait abusif, un abus parmi des milliers d’autres, peut-être particulièrement aigu. A mon avis, c’est outrancier, mais son livre ne pose pas la question en ces termes.
- Ça me rappelle aussi Woody Allen, accusé par sa fille adoptive de l’avoir violée pendant l’enfance, et dont le film Manhattan montrait les valeurs de l’époque (libertine) : adorer caresser sexuellement les très jeunes filles, pour les faire jouir et elles en redemandaient. L’évolution des mœurs peut le désapprouver maintenant après l’avoir encouragé une décennie précédente, en tout cas ça n’a rien à voir avec la très douloureuse violence sodomite sous peine d’assassinat (comme dans le film Deliverance). Tout ce pan de réflexion (vièl n’est pas viul) manque au livre, dommage.

---------- Ajouts 16/07/2019 : synthèse majeure
  Dans ce que je disais plus haut, il y avait en quelque sorte un égarement : sur le sujet para-sexuel, tout semble partir dans toutes les directions n’importe comment (donc injustement si c’est avec foudres extrêmes), toutefois, à la réflexion, j’entrevois une explication cohérente, « stratégique », rendant non moins injuste le sort de l’Encore Victime crucifiée.
  Finalement, il convient de classifier les cas en deux groupes : Pro-Puritains (P+) et Anti-Puritains (P-moins) :
P+1 : condamner les vièleurs pédophiles (attoucheurs)
P+2 : condamner les exhibitionnistes à la sortie des écoles (« hommes nus en érection ouvrant leur grand manteau »)
P+3 : condamner les images et vidéos pornographiques visibles par jeunes enfants sur Internet
  P-1 : légitimer totalement les décolletés aguicheurs
  P-2 : légitimer totalement les minijupes (même sans sous-vêtement), pantalons (même hypermoulants), maillots de bain (même minuscules « montreurs »)
  P-3 : légitimer totalement les spectacles de nus/peintures de nus/photos « artistiques » de nus/camps nudistes
  P-4 : légitimer totalement l’affichage de splendide chevelure féminine, le maquillage escompté séducteur tous azimuts
  P-5 : légitimer totalement l’échangisme entre célibataires, séducteur/abandonneur
  P-6 : légitimer totalement l’avortement jusqu’à 12 semaines (ou 14) de grossesse, condamner l’hostilité à l’avortement
  P-7 : condamner l’excision féminine
  P-8 : condamner tchador/burqa/burkini voire le châle chrétien/laïc (ancien ou de religieuse)
  La situation serait donc implicitement la suivante : la population (ou les faiseurs d’opinion) dit aux puritains « on vous impose P-1 à P-8, et en échange on vous laisse vous défouler sur P+1 à P+3 (le côté jeunes enfants) ! », d’où la férocité de ce défouloir dirigé. Cela expliquerait tout, tout.
  Enfin, c’est mon hypothèse, ma lecture personnelle, je ne prétends pas que ce soit une thèse scientifique en psycho-sociologie (je ne crois pas en la scientificité des prétendues « sciences humaines », blablatant sans rien prédire).
  Post-Scriptum : en tant qu’individu libre, non mouton obéissant à la pensée unique, j’exprime mon désaccord personnel partiel à tous les éléments déclarés consensuels P+1 à P+3 et P-1 à P-8.

---------- Ajout 08-13/01/2020 : unanimité nouvelle suspecte
  Actuellement est en train de surgir un scandale étrange, peu clair : le parait-il célèbre écrivain Gabriel Matzneff, se dépeignant comme pédophile notoire dans son ses livres et son journal (publié officiellement jusqu’à hier, disant parait-il que les jeunes filles/femmes deviennent dures donc déplaisantes après l'âge de 15 ans) est maintenant décrié sur toutes les chaines télé comme monstre, après qu’une de ses « victimes », maintenant haute placée dans le monde de l’édition aussi, ait dénoncé ses pratiques. Elle se clame « victime », traumatisée, sauvée par la psychanalyse, et ça me parait peu crédible. Agée de 13 ans, elle aurait crié au scandale si on lui avait autoritairement interdit de coucher avec ce vieux (avec elle alors : victime d’abus d’autorité ? au nom de la dictature des mœurs bourgeoises ?), et maintenant elle se prétend victime ? Ce n’est pas du tout comme un violeur sodomisant de force un petit enfant (garçon ou fille) menacé de mort, pas du tout. Mélanger cela sous le terme de viol est une erreur lourde, à mon avis. C’est un peu pareil pour les prêtres pédophiles, ayant « touché » des enfants de cœur, bien contents à l’époque de se faire tripoter et se clamant maintenant traumatisés. Oui, les débuts sexuels ne sont pas simples, secouent l’individu, mais autant (selon les individus et histoires personnelles) à 12 ans, à 15 ans, à 18 ans, à 25 ans, etc. Il n’y a pas une ligne sur le calendrier séparant l’atroce inadmissible du parfait bénin. Administrativement, une telle limite est concevable pour l’arbitraire droit de vote par exemple, mais ça semble une idiotie en matière de psychologie concernant le ressenti (potentiellement choqué traumatique) des individus.
   Un autre aspect est la partie internationale de la pédophilie, les riches allant autrefois au Maroc ou en Thaïlande coucher avec des enfants impunément quand c’était interdit ici. Je ne dis pas que c’était bénin ou atroce au contraire, à mon avis simplement ce n’était pas du viol, mais de pauvres enfants vendant leurs corps à des riches étrangers, comme le faisaient des majeurs pour une autre catégorie de clients. Je ne m’insurgerai pas avec la pensée unique sur le seul cas des enfants, tout en gardant soigneusement bouclées les frontières contre l’immigration économique, non, je suis partisan d’abolir les frontières, de partager la misère du monde (en limitant les revenus par personne, mondialement à une échelle « 1 à 4 »), et alors plu’ personne ne sera contraint de se prostituer (pour ne pas mourir de faim) auprès de richards privilégiés : la frugalité sera générale et le petit salaire paiera le travail personnel, agricole ou industriel (voire tertiaire). Les scandalisés me semblent non des gens de bien mais d’autres monstres, cachant leurs propres hontes égoïstes.
   Par ailleurs, j’ai entendu une lecture d’un passage du livre « Le consentement » de la victime en question, où elle parle de l’emprise irrésistible d’adultes sur des enfants ou jeunes, et moi je regrette que l’école instrumentalise cela avec le règne de l’autorité, au lieu d’inculquer la logique déniant la légitimité de l‘autorité parachutée. Bref, la pensée unique clame tout et son contraire, et je lui dénie la bonne conscience qu’elle s’attribue.
   Cette histoire concerne partiellement ma famille : mon grand-père maternel, professeur, était amoureux d’une de ses élèves, et finalement il l’a épousée en attendant l’âge légal (et en finalement traitant cette épouse de dragon alors qu’il avait été séduit par un ange de douceur adolescente). Ce sont ces éléments pas simples qui ont fait naître ma mère donc moi-même. Les grands cris offusqués, actuels, me semblent devoir être relativisés, analysés de manière partiellement critiques, même s’ils prétendent au consensus incontestable.

---------- Ajout 04/02/2020 : autres hurlements unanimes étranges
  Actuellement, il est affirmé scandaleux que plein de jeunes championnes de patinage artistique (et peut-être autres sports féminins, mais en plus du cinéma/littérature donc) aient été violées par leur entraineur, ce qu’elles racontent maintenant, traumatisées, après le délai de prescription (sans du tout l’avoir dit à l’époque), en écrivant des livres best-sellers ou ayant la vedette sur les plateaux télés.
  Je suis gêné : si ce sont des viols avec violence et menace de mort, évidemment c’est abominable très condamnable (voire de peine de mort si elle était encore en service) mais j’ai l’impression que la situation est différente : le mâle dominant croyait être admiré et selon lui l’acceptation de ses actes sexuels valait consentement. Ce n’est qu’après qu’il y a refus, apparemment, et je ne suis pas convaincu que cela valle « viol ».
  Pourquoi les jeunes filles acceptent-elles la pression sexuelle active de mâles dominateurs ? c’est une autre question, et elle m’attriste, je préférerais qu’elles préfèrent les mâles non-dominateurs comme je l’étais, mais ce n’est absolument pas le cas. Apparemment dans le sport de haut niveau (comme dans le cinéma), il y a calcul d’acceptation pour la célébrité (ou gloire), mais l’accusation de viol serait alors mensongère, totalement (il y aurait don du corps sur un mode « prostituée » à paiement non financier). Je n’aime pas du tout les mâles en question mais pas non plu’ ces prétendues violées là, ayant autrefois choisi ce qu’elle refusent maintenant d’avoir vécu (en demandant condamnation de leur partenaire sexuel d’alors). Si j’étais juré, je condamnerais peut-être les deux pour mocheté (ce qui ne vaut effectivement pas prison – rien à voir avec le délai de prescription), pas spécifiquement l’un des côtés.
  Dans ma famille, un entraîneur d’équipe féminine de ballon a épousé l’une des joueuses, et cela renvoie au même principe, que l’entraîneur faisant autorité se sentait adulé par les jeunes filles, et choisissait éventuellement la plus plaisante pour relation intime. Va-t-il donc être accusé de viol pour cela ? Je ne pense pas, dans la mesure où, par le mariage (et reconnaissance de paternité des enfants générés), il n’a pas été dans une démarche de viol-abandon prédateur mais d’amour suivi sincère. Toutefois, l’amalgame entendu partout me fait douter que l’accusation de viol ne soit pas généralisable immensément, donc jusqu’à lui (au nom de l’abus d’autorité exploité sexuellement). On verra.

---------- Ajout 06/02/2020 : « 100,00% des femmes » ?
   J’entends aujourd’hui une émission-débat télé (sur chaine C-news) où une auteure (féministe ?) dit qu’absolument toutes les femmes sont victimes de viol ou agressions sexuelles gênantes (n’allant peut-être pas jusqu’au viol), toutes ! (sans être contredite autrement que pour dire que c’est peut-être hors sujet dans un débat sur le viol de fillettes dans le patinage). Cela me semble dire : toutes les femmes sont innocentes, victimes de tous les hommes qui sont des monstres. Je ne suis pas d’accord. Quand j’étais étudiant, en stage dans un laboratoire, la secrétaire adulte s’est moquée de moi en me disant à très haute voix (sous les rires des laborantines) que, elle, elle adorait les fruits comme la banane, les légumes comme l’aubergine quoiqu’un peu gros et elle avait des gestes sexuels suggestifs, masturbatoires ou quoi, avec des gloussements orgasmiques jeu de rôle, sous les ricanements des autres. J’ai fait semblant de ne pas comprendre et ça s’est éteint de soi-même. Alors qu’avec la grille de lecture féministe, une étudiante à qui un secrétaire ferait de telles blagues à sous-entendus sexuels se déclarerait sexuellement agressée, par les hommes donc confirmés tous salauds immondes. Ben non, c’est une forme d’humour grivois, par quelques personnes, qui ne me fait pas rire personnellement. Ce n’est pas être victime en position de porter plainte pour agression sexuelle, que de vivre ça, au passage à l’âge adulte.
  Si le puritanisme (depuis 2 ans avec la vague MeToo) a gagné, façon américaine, et que ces mauvaises blagues n’ont plu’ court, ça ne me dérange en rien, et je ne pratiquais pas cette forme de prétendue plaisanterie. Simplement, j’ai l’impression que les dragueurs iraient tous en prison, seules les dragueuses ayant le droit de choisir et disposer. Un célibataire montrant de l’intérêt envers une jeune fille serait automatiquement classé « agresseur sexuel » (seule une lesbienne étant peut-être autorisée à montrer pareil intérêt). Je suis choqué par cette forme de féminisme anti-mâle, écraseuse en s’hurlant victimes – attitude certes pas inventive mais très inspirée des hurlements sionistes contre l’antisémitisme prétendu (en interdisant de réfléchir et cherchant à envoyer en prison ceux qui oseraient).
   Par ailleurs, j’ai pensé à un autre aspect : il me semble que la jeune fille acceptant un premier amant, pour voir ce que c’est, et n’étant finalement pas satisfaite par le résultat, peut a posteriori clamer avoir été là violée (alors qu’il n’y a eu ni menace ni violence), si elle a laissé faire sans dire explicitement « oui, vas-y, j’ai envie », et cette clameur accusatrice condamnante me semble contestable. Parler médicalement de paralysie terrorisée et amnésie traumatique (si la dénonciation intervient des années après) me parait peu convaincant, affirmé systématique même si ce n’est qu’une éventualité, me semblant très douteuse. J’ai vraiment l’impression que la première acceptation n’est nullement liée à une peur d’être tuée mais à une curiosité pour voir, et le silence après n’est pas une terreur de sanction par le coupable mais une sagesse « bof, c’est peut-être comme ça normalement, on verra » – hurler a posteriori au viol traumatique serait souvent mensonger, peut-être.
  De même la chanson d’Elsa « Bouscule-moi » ( https://www.paroles-musique.com/paroles-Elsa-Bouscule-Moi-lyrics,p92849 ) serait une incitation féminine au viol (appelant à bousculer, accepté sur le moment mais éventuellement avant hurlements plus tard pour prétendu viol), ça me parait troublant, j’entrevois plein de mensonges dans ces accusations de viols (même si le vrai viol, violent menaçant, est horrible d’accord).

---------- Ajout 14-15/01/2021 : Cas de l’inceste
   A la télévision ces jours derniers, il a été énormément question de « violences sexuelles sur enfant », à l’occasion de la sortie du livre-témoignage « La familia grande » par la fille et belle-fille de célébrités Camille Kouchner, où elle rapporte que son frère jumeau a été victime d’inceste de la part de leur beau-père Olivier Duhamel (d’où démissions en cascade des gens ayant promu celui-ci, valse de célébrités qu’adorent les journalistes). Les mots qui revenaient étaient « maltraitance, violence, traumatisme, victime, crime, gravissime, horrible, terrible ». Ça ne parlait pas explicitement de « viol » dans ce que j’ai entendu, mais quelque chose comme « encore plus abominable qu’un viol d’enfant par n’importe qui, c’est le viol monstrueux par le dépositaire de l’autorité parentale, forçant au silence ensuite jusqu’à prescription ». Et le philosophe chroniqueur Alain Finkielkraut qui, sur chaine télévisée LCI, s’est demandé s’il ne faudrait pas questionner le consentement éventuel de la victime, a été viré le jour-même par son employeur, après hurlements scandalisés sur les réseaux sociaux que pareil propos puisse être tenu et en public. Un commentateur disait par ailleurs que les « crimes contre l’enfance » (= envers des mineurs) devraient être imprescriptibles comme les crimes contre l’humanité car ils sont encore plus graves. Il me semble donc que ça concerne le sujet de ce site : le viol pédophile prétendu, avec la spécificité familiale s’ajoutant à cela (plusieurs regrettant que « l’inceste » ne figure pas spécifiquement comme crime dans la loi française).
   Tout d’abord, je regarde la définition de « inceste » dans le dictionnaire (Larousse en ligne) : 1/ « Relations sexuelles entre un homme et une femme liés par un degré de parenté entraînant la prohibition du mariage » ; 2/ « relations sexuelles entre parents très proches ». Euh, le sens 1 clairement ne peut plu’ être le seul puisqu’excluant du sujet (de manière homophobe) les relations homosexuelles. Donc c’est le sens 2 qui prévaut actuellement. Mais celui-ci ne parle en rien de pédophilie : l’inceste peut intervenir entre personnes majeures (comme un père de 45 ans et sa fille de 25 ans) et que ce soit condamné ou tabou n’aurait rien à voir avec des crimes contre l’enfance (en âge). Pire : la Genèse biblique, dont la vénération est garantie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (que je n’aime pas mais c’est ainsi) assure que toute l’humanité est venue d’un seul couple, donc au début les frères ont engrossé leurs sœurs ou le père a engrossé ses filles, c’est une légende dite sacrée glorieuse qui est entièrement basée sur l’inceste ; dire que l’inceste est inadmissible intolérable semble donc aveugle incohérent. De même dans le tableau scientiste des origines humaines (thèse de l’Eve Noire, etc.), il est me semble-t-il obligatoire qu’ait eu lieu des unions consanguines pour que la mutation humanoïde ne se perde pas par dilution dans le monde des singes. Donc la condamnation de l’inceste serait, non une horreur absolue intolérable universellement, mais une spécificité de certaines sociétés codant à leur façon les usages. D’après ce que j’ai entendu dire, c’est pour éviter les tares consanguines qu’est interdit la grossesse incestueuse, mais un père (ou beau-père) violant son fils (ou beau-fils) n’a rien à voir avec cela, il s’agit juste d’une violence sur enfant, sans aucune spécificité liée au caractère incestueux. Le paramètre d’autorité intervient certes, mais autant qu’un professeur violant une élève, un entraineur violant une sportive. Etonnamment, je n’ai entendu aucun mot à ce sujet en plusieurs heures de discussion télévisée dites « débats ».
   Mais j’en reviens à la question interdite du « consentement » qui me parait essentielle, interdite car dérangeante à juste titre. Il a été crié que la génération 1968 voulant la « libération sexuelle » avait entre autres choses prétendu légitimer les relations pédophiles consenties, mais tout le monde actuellement criait que c’est faux/absurde/idiot/criminel : un consentement est impossible avant l’âge de 14 ans, car l’enfant n’est pas armé intellectuellement pour juger. C’était ferme et définitif, pourtant ça me semble arbitraire douteux. Je ne suis absolument pas adepte de ces pratiques mais j’essaie de réfléchir en pensant à l’ami de ma sœur accusé de tels « viols ». Mon père, dans les années 1970-80, se disait choqué que des psychologues écrivent que c’est le rôle du père d’initier sa fille au plaisir sexuel, et je repense au film Manhattan de 1979, où le cinéaste scénariste joue un adulte couchant avec une fille de 16 ans (une actrice ex-maîtresse de Woody Hallen a récemment raconté que ce film l’avait choquée car très véridique et mettant sur la place publique sa sexualité sans avoir demandé son autorisation), la caressant encore et encore à sa demande, et la fille adoptive de ce Woody Hallen a porté plainte pour viol incestueux et/ou pédophile contre l’homme célèbre « ayant abusé d’elle quand elle était enfant ». J’ignore les détails de la Justice étasunienne, les arrangements financiers et postures publiques, mais… je pense que Woody Hallen aurait pu dire « je donnais du plaisir à ma fille, par pure générosité, ça n’avait rien de violent ni obligé, elle en redemandait au contraire ». Et Olivier Duhamel pourrait peut-être dire quelque chose de ce genre « je n’ai jamais sodomisé douloureusement mon beau-fils sous la menace, ce qui est un viol, non je l’ai masturbé et fait jouir, il adorait ça ». Effectivement, peut-être que la société ou ses sexologues jugent actuellement que 13 ans c’est trop tôt (après avoir dit le contraire dans l’après-1968, avant retour aux anciennes conventions plus ou moins, réactionnaire ?). Je ne dis pas que c’est bien ou que c’est mal, je n’en sais rien de rien, je ne me sens pas concerné. Simplement, je vois mon fils de 11 ans s’intéresser très fort aux choses sexuelles cachées aux enfants par les adultes, et peut-être qu’on est tous passé par là à l’adolescence ou dès la préadolescence. Bref, je trouve abusif le dogme de la totale innocence enfantine (mineure) jusqu’à tel âge strict. Dans les débats télévisés, il était dit que les poursuites pour pédophilie allaient jusqu’à des enfants de 17 ans, mais j’avais lu par ailleurs que la « normalité » en France pour les premières relations sexuelles est 16 ans pour les filles, 17 ans pour les garçons. Le dogme de l’innocence jusqu’à 18 ans semble donc un artifice peu crédible, aucunement convaincant en tout cas. Si la normalité est à 16 ans, il s’agit vraisemblablement comme pour les taux hormonaux (« la tempête hormonale de l’adolescence ») d’une courbe en cloche et avec indicateur central à 16 ans (moyenne, médiane, mode), il y aurait des cas nombreux à 15, peu fréquents à 14, rares à 13, très rares à 12. Ce n’est pas à un tribun ou législateur de décréter que la vérité coupe précisément à tel âge, et du jour au lendemain à la date anniversaire, ceci semble un abus de pouvoir, une décision arbitraire. Bref, des jeunes enfants pourraient parfois être demandeurs de sexe, plus encore que consentants, et le cacher comme horrible inadmissible rappelle la Police des Mœurs bourgeoise d’une société figée (bienséance et Bonnes Manières gravées dans le marbre éternel). Je ne dis pas du tout que je suis pour une société d’orgie mêlant les enfants dès leur plus jeune âge, ce n’est pas ça du tout, j’essaie de comprendre les objections « génération 1968 » maintenant interdites sans droit de parole.
   (Précision : pour ceux considérant darwiniennement que les humains sont des animaux comme les autres : dès qu’une fille est réglée, elle est biologiquement femme, pouvant enfanter, elle n’est plus une enfant mais une adulte, que la société veuille prolonger l’enfance quelques années est un choix possible mais artificiel. Et cette étape n’est pas le 15 ans de la loi française pour autorisation sexuelle ou quoi, c’est plutôt 13 ans en moyenne, moins parfois, et l’équivalent touche aussi les mâles, avec les premières érections peut-être.)
   En tout cas, les mots « violence, victime, traumatisme » clamés systématiquement me paraissent abusifs. Et je comprends le frère jumeau de la fille Kouchner qui ne voulait pas porter plainte s’il lui a simplement été donné du plaisir sans aucune violence ni contrainte. Les commentateurs s’insurgent que c’est par « fausse culpabilité » traumatique relevant de la psychiatrie victimaire (doublant la culpabilité du bourreau autoritaire guidant cela), mais je n’en suis pas certain du tout. J’avais entendu parler d’une petite fillette ayant très anormalement trouvé dès l’âge de 2 ans son « point G », et qui ne s’intéressait plu’ à rien, se caressant toute la journée, euh… oui, c’est immensément inhabituel à cet âge, et des sexologues experts pourraient dire que ce n’est pas « ce qui convient » (d’où risque de perturbation dans la construction psychologique de la personne), mais elle n’était pas victime de violence traumatique infligée elle-même. C’est simplement que la société ici maintenant organise un temps d’enfance non sexuelle puis un âge adulte sexuel, avec limite plus ou moins stricte entre les deux. C’est immensément relatif, vu d’un degré en amont, et l’acharnement a condamner sans droit de parole adverse semble cacher une absence d’arguments, pour imposer un dogme aveugle.
   Pire : je soupçonne ces prises de position catégoriques contre la pédophilie de cacher l’enjeu secret : condamner le prophète Mohammed qui a épousé une de ses femmes à l’âge de 13 ans, ce qui le classe (ici maintenant) comme pédophile criminel, et tous les Musulmans comme complices, donc les antisionistes dominants et alliés, pour le triomphe d’Israël-Etat-Juif prétendu incarner le Bien contre le Mal (et non le Mal raciste contre le Bien humaniste). Oui, je délire peut-être mais j’envisage sans affirmer Vrai prouvé.
   Enfin, ce que j’en retiens surtout, et c’est le sujet de ce site, c’est que bien des accusations pour viol semblent des abus pour des « dons de plaisir » avant l’âge qu’a décidé telle société. Ça n’a rien d’une abomination incontestable, mais il faudrait centrer la révolte contre les actes de violence (sexuelle ou autre) douloureuse sous la menace (façon viol homosexuel d’adulte dans le film Deliverance, la situation étant évidemment encore pire si la victime est un faible enfant). Il est injuste de tout mélanger, me semble-t-il (la télévision semble très très injuste).
   Quant à l’idée que tout traumatisme appelle les plus hautes accusations, c’est totalement faux. Personnellement, j’ai été traumatisé (et suis mort suicidé deux fois) pour avoir été séduit et abandonné par une fille de 15 ans de ma classe (sans côté sexuel), et tout le monde (notamment psychiatrique) me donne tort, tous les torts, quand la demoiselle est applaudie pour être devenue « libre » échangiste, jetant les hommes après consommation (et tuant les futurs bébés, c’est légal et même payé par la sécu), même si se tuent alors les prétendus hommes « anormaux ». Cette société me parait toute pourrie et quand elle s’offusque d’un truc hyper particulier, je suis suspicieux, envisageant une arnaque cachée, un bouc-émissaire. A 15 ans, les deux filles qui ont marqué ma vie n’étaient en rien des innocentes petites chéries vivant dans les fleurs mais des femelles en chasse forcenée, cassant les indésirables jusqu’à les tuer, « rien à foutre », et – si elles avaient obtenu d’un vieux les caresses qu’elles escomptaient activement, celui-ci serait persécuté comme monstre atroce (injustement). Il y a un truc qui ne va pas dans ce manichéisme étrange, à mon avis.

---------- Ajout 16/01/2021 : Embrassades
   Je n’avais pas relevé un point, dans les interviews de Camille Kouchner et mentions de son livre, qui m’avait surpris aussi. Elle disait que « dans la villa de Saint-Lary » (résidence secondaire de sa famille ?), il y avait une grande liberté incroyable étrange : tout le monde vivait nu, les hommes embrassaient sur les lèvres les femmes de leurs amis, les nounous de leurs enfants, et un homme a embrassé sur les lèvres une enfant de 12 ans, elle s’en souvient des décennies après (ce que les commentateurs classent en pédophilie atroce, à condamner dorénavant avec la plus grande fermeté, après les égarements pédophiles des soixante-huitards), et elle se dit traumatisée (ce qu’approuvent tous les commentateurs télévisés, classant monstres abominables les adultes ayant commis ces fautes très graves).
  Mais ça me parait beaucoup moins simple :
– Je me souviens d’une chanson de pré-adolescente titrée « y’a pas que les grands qui rêvent » avec les paroles « y’a pas que les grands qui ont des sentiments/j’voudrais qu’il m’embrasse sur les lèvres pas comme une enfant ». Etait-ce une composition d’une jeunette effectivement avide de cela (consentement et au-delà : envie), ou bien l’écriture par un adulte pédophile obligeant une jeunette à chanter ça en lui promettant menteusement de devenir une star célèbre ? (scandale étouffé à l’époque ? révélé depuis ?).
– Il me semble que tout est relatif, en matière de convenances au sujet du baiser. En Russie (et Union Soviétique pendant plus d’un demi-siècle), le traditionnel baiser pour dire bonjour à quelqu’un se fait (ou faisait) sur la bouche, sans que cela ait le moindre caractère d’intimité sexuelle. C’est une pure convention sociétale.
– A ce sujet, je me souviens étant petit d’avoir vu de nombreux films (principalement étasuniens ?) où le baiser semi-volé valait acte de séduction irrépressible avant mariage. L’acteur X, bousculant un peu l’actrice Y, lui « volait un baiser », et c’était « tellement fabuleux » (jouissance orgasmique ?) que la demoiselle en tombait folle amoureuse du héros. Je me doutais que c’était exagéré, mais ça faisait partie des codes qui nous étaient assénés comme évidences. En ce sens, « baiser vraiment volé » peut valoir agression sexuelle » devant les tribunaux actuellement, je ne sais pas. Et l’adulte embrassant sur la bouche une enfant de 12 ans serait mis en accusation pour agression pédophile, horreur perverse. Etonnant bizarre, pas clair, conventionnel pour le moins.
– Ça me fait penser à un autre mot bizarre entendu à la télévision l’autre jour : des adolescents débattaient pour savoir (ou condamner) que les seins des femmes soient davantage à cacher que ceux des hommes (avec la nouvelle norme d’égalité homme-femme anti-Islam). Là aussi, ce n’est pas sexuel génital, mais la poitrine féminine est classée « caractère sexuel secondaire », et un homme qui pelote de force une femme sera accusé d’agression sexuelle, la réciproque n’étant absolument pas en usage pour une poitrine masculine. Est-ce évidemment bien (pour protéger les femmes des maudits mâles, pléonasme ?) ou évidemment mal (présupposant une inégalité hommes-femmes de domination patriarcale abjecte) ? Pas simple.
– A l'inverse du cas russe, je pense aussi au cas japonais, où le bonjour ne se fait ni par bisou ni (en version chaleureuse) en prenant la personne dans ses bras une demi-seconde, mais par inclinaison respectueuse du buste à distance. Un de mes neveux a épousé une japonaise, et quand la belle-famille est venue en France, mon père disait que la belle-mère a été choquée presque horrifiée qu'il veuille lui faire une bise et la prendre dans ses bras pour dire bonjour, ceci étant vraisemblablement classé "agression sexuelle" dans sa culture, geste bestial propre aux "chimpanzés en rut", pas humains proprement dits. Oui, tout ou presque est relatif dans les convenances, et condamanations pour inconvenances.
  Cela me semble confirmer que les questions de viol et agression sexuelle sont immensément relatives, spécifiques à un certain code de convenances, la tolérance en la matière étant refusée à grands cris scandalisés (quoique modérément convaincants). Oui, la violence est mauvaise, imposer douleur de force relève de la torture (ce qui est mauvais, hors cas hyper-spécifique des masochistes), mais l’enfreinte aux codes de bienséance semble susciter des cris (unanimes ?) assez suspects, de la part de coincés cachant bien des choses peut-être. Je pense au mariage par exemple, noble cérémonie dite alliance à Dieu (ou entre personnes s’aimant, en version anticléricale) alors qu’en fait il s’agit d’un permis officiel de forniquer bestialement – autrefois, avant les « unions libres » peut-être devenues dominantes avec la génération soixante-huitarde. Cette propreté impeccable de façade, cachant une bestialité avide (« la bave aux lèvres ») sous-entendue, me parait un peu excessive, je ne dirais pas malsaine pour ne pas me prétendre champion du bon goût, mais je doute, simplement, j’ose douter, de ces côtés de la prétendue moralité.

---------- Ajout 16/02/2021 : Immense célébrité
  Un jour dernier, j’ai vu à la télévision un extrait d’interview radiophonique d’Audrey Pulvar, célèbre ex-journaliste politicienne, témoignant au sujet des viols pédophiles, en tant que fille de pédo-criminel, ce dont elle disait avoir immensément honte, ajoutant que son père était un monstre. Elle disait que quand elle avait environ 6 ans, sa cousine lui a dit que son père (Monsieur Pulvar) avait mis la main dans sa culotte, et la journaliste en avait les larmes aux yeux, que pareil viol atroce puisse être commis.
   Je vois les choses très différemment : il devrait y avoir deux mots très différents, pour violeur violent jouissant sexuellement en faisant terriblement souffrir sa victime menacée, et pour abuseur voulant donner du plaisir à un(e) enfant même si les convenances de telle société à tel moment estiment que ça ne se fait pas du tout à tel âge. L’amalgame diabolisateur me parait injuste. Non, que j’approuve les seconds, mais leur cas me parait immensément différent des premiers (clairement monstres, ceux-là). Au nom de la justice, une injustice me parait là commise.
   Dans ce domaine, les choses me paraissent très compliquées et je ne suis pas sûr que la France actuelle ait La Vérité indubitable (malgré La Pensée Unique hurlant contre les avis envisageant d’autres conventions). Le point actuel se situe quelque part à mi-chemin entre l’esprit soixante-huitard de plaisir maximal partout pour tous enfants compris et l’esprit tribal pratiquant l’excision féminine pour que les filles/femmes fassent l’amour exclusivement pour enfanter sans avoir la saleté de jouir bestialement (chose dite atroce inhumaine). Là actuellement, l’acte sexuel (même de caresse) est dit monstrueux atroce à l’âge de 14 ans et 364 jours et magnifique admirable exigeable à 15 ans et zéro jour, quelque soit l’individu concerné (cas médian ou en avance ou en retard). Cela me semble aveugle, pas clair, pas simple. Condamner férocement sur une aussi fragile base ne me convint pas.
   Si j’étais nommé juré à un tel procès, je demanderais à être exempté, pour doute vis-à-vis de la légitimité de la loi (non pas désapprobation mais total égarement).

---------- Ajout 07/08/2021 : Décision inusuelle
   Je lis une nouvelle MSN/Elle : « Suisse : une Cour d’appel reproche à une victime de viol d’avoir ʺjoué avec le feuʺ » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/suisse-une-cour-d-appel-reproche-%C3%A0-une-victime-de-viol-d-avoir-jou%C3%A9-avec-le-feu/ar-AAN1bBz?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « La Cour d’appel de Bâle a réduit la peine de prison d’un homme reconnu coupable de viol, imputant une part de responsabilité à la victime, qui aurait "envoyé des signaux". Une décision qui a provoqué la colère des associations féministes. »
--> J’attends de voir le développement détaillé du texte, mais le principe me laisse envisager une justice cette fois juste et des féministes injustes : si la femme en question s’est amusée à allumer l’homme concerné, en disant des choses comme « quand je dis non, éh, ça veut dire oui bouscule-moi ! », alors la faute n’est pas du tout exclusivement masculine, n’en déplaise aux sexistes féministes automatisant la faute comme toujours côté masculin. A voir en détail, si c’est ça ou non.
• « La raison d’une telle décision ? La victime aurait ʺjoué avec le feuʺ, en ʺenvoyant des signaux aux hommesʺ, selon les mots de la Cour d’appel. (…) »
--> Je considère aussi qu’un immense décolleté ou une mini-jupe (ou postures cuisses grandes ouvertes) est une violence en forme de supplice de Tantale, il est coupable d’y céder (pour le genre d’hommes se contrôlant peu, pas moi) mais coupable aussi de le provoquer sciemment.
• « Une décision dénoncée par de nombreuses féministes, notamment sur les réseaux sociaux. ʺLe problème, c'est cette décision de justice patriarcale en 2021, qui en transférant la responsabilité du viol sur cette victime, attaque toutes les victimes, et toutes les personnes qui subissent le sexismeʺ, (…). »
--> L’accusation de sexisme est une mauvaise farce, de la part de sexistes haïssant les hommes et vénérant les femmes, avant tout examen de faits survenus.
• « La victime a également réagi (…) ʺJ’ai même fini par me demander si j’étais vraiment en partie responsable de m’être fait violer. Merci à tous ceux qui m’ont soutenue de m’avoir rassurée et convaincue que je n’ai vraiment rien à me reprocherʺ. »
--> Moi je n’estime pas avoir là les éléments pour juger de l’innocence de cette personne, qui a peut-être beaucoup à se reprocher au contraire, si elle s’est amusée à allumer avant de hurler ne pas vouloir. Quand on allume le feu, on risque de se brûler, la faute à l'allumeur/allumeuse. Ça me fait penser à mon drame personnel : une fausse timide faisant semblant d'être amoureuse en secret, jusqu'à ce que le garçon tombe dans le piège, tombe "amoureux en retour", puis l'envoyer chier, en ricanant que ce sont les jeux de l'amour, tant pis pour lui s'il en meure, n'ayant rien compris à ces jeux. Je trouve cette violence féminine atroce, et la victime n'est pas automatiquement le côté féminin, et si cette allumeuse s'est plus tard faite violer, en tombant sur un bestial, c'est une juste punition, en un sens. Pour le cas ici : je ne sais pas, mais il y a un doute, ne justifiant pas indignation automatique contre le prétendu patriarcat (affrontant la violence féminine pire encore ?).

---------- Ajout 09/08/2021 : Ai-je été victime moi-même ?
   [Cette semaine va être confirmé (ou infirmé) mon 3e cancer, et j’en viens à faire le point sur des points marquants de ma vie personnelle, un peu oubliés du fait des urgences quotidiennes et de mes réflexions d’ordre immensément général, après deux décennies éteint pour raison sentimentale romantique.]
   Les mots employés dans les célèbres affaires de viols sur enfants et incestes médiatisés (Kouchner, Berry, Pulvar, etc.) m’amènent à relire intérieurement un souvenir inconfortable de mon enfance, qui pourrait me classer « ex-enfant victime de viol », mais… non.
   C’était un été différent des autres et par recoupements, je le situe l’année où j’avais treize ans et demi. J’avais choisi de passer le mois de Juillet à la montagne avec mon oncle préféré (célibataire malade, aujourd’hui décédé) pendant que mes parents et frère-sœur allaient à la mer (j’aimais moins la mer que la montagne). Surprise : j’ai déchanté en pratique, car au lieu de passionnantes discussions sur faits scientifiques et aéronautiques méconnus, ça a été un mois de torture alimentaire, harcèlement alimentaire, violence alimentaire, pour me faire manger aussi ce que je détestais (et déteste encore aujourd’hui 44 ans après : aliments affinés = cacas microbiens, genre fromage, saucisson, jambon cru, olives, raisins secs, pruneaux, vin, cidre, etc.). C’est le souvenir que j’en ai gardé, et cet oncle n’a plu’ jamais été mon oncle préféré ensuite. Mais, détail, une minute de ce mois, il s’est passé un truc bizarre. Mon oncle m’a chatouillé sous les bras, avec insistance malgré moi, et on rigole involontairement en cherchant à repousser qui fait ça, c’est la routine pour un enfant (et des psys disent que c’est bien pour la santé mentale, les bébés jamais chatouillés devenant handicapés psycho-sociaux, repliés). Puis la main « agresseuse » (pas méchante) s’est dirigée en chatouillant pareil vers mes cuisses, mon zizi, alors là je me suis débattu vraiment fort et il n’a pas insisté, l’incident était clos, même pas un incident, un geste simplement étrange, refusé et voilà, pas un drame du tout. Mais… quand j’entends maintenant parler du « crime atroce » que constituent les « attouchements sexuels » sur enfants ou préadolescents, classés maintenant viols (ou agressions sexuelles ?), je pourrais théoriquement hurler en avoir été moi-même victime, le dire 4 décennies après, au nom d’un traumatisme colossal prétendu faire refouler ça dans l’inconscient.
   Mais je juge que c’est totalement faux. Dans le film « Délivrance », un vrai violeur sodomise avec douleur insupportable un homme sous la menace d’un fusil tueur, ça c’est un viol, un vrai, atroce (et pareil pour l’équivalent vaginal sur victime féminine, vierge ou pas forcément). Ce qu’a tenté de faire mon oncle n’a rien à voir avec cette horreur, même si un glissement des mots conduits certain(e)s à faire de nos jours l’amalgame. Je pense que, caché en chatouilles comme pour les bébés à faire sourire, il a « proposé » (sans le dire) une initiation à la vie sexuelle, qui aurait donné plaisir type masturbation, compensant la dure sévérité dans la tyrannie alimentaire. Comme j’ai refusé totalement, il n’a pas insisté et ça n’a été qu’un effleurement une seconde. Pas de drame, pas de violence même. Mais c’est en un sens comptable comme « attouchement sexuel sur enfant de moins de 15 ans », passible aujourd’hui de prison (si pas prescrit par les ans). Ça me semble totalement artificiel, presque idiot.
   Pour moi-même, cet épisode n’est pas grave du tout (ce n’est pas la raison pour laquelle je suis resté puceau jusqu’à 38 ans), et si je n’ai plu’ du tout aimé cet adulte c’est pour une tout autre raison : sa torture alimentaire, abus d’autorité vécu comme atroce supplice, à vomir et mourir étouffé dans le vomi. Mais après les récentes affaires de viol infantile médiatisées, en interdisant d’envisager un consentement infantile, j’en viens à me dire que, peut-être, ces accusations pourraient concerner de « faux coupables », ayant cru donner ou proposer du plaisir sexuel à enfants, sans aucunement violence douloureuse ou menaces ou abus d’autorité.
   Que les conventions sociétales sacralisent comme intouchables les enfants et pré-adolescents, c’est possible, au titre des aléas différentiant ici et là, maintenant et autrefois, mais il ne s’agit pas d’accusations objectivement gravissimes pour fait de viol violent douloureux (méritant coupage de zizi, à mon avis, mais dans ce cas seulement). Le glissement du mot viol me semble avoir constitué une injustice totale, comme d’autres certes (racisme, antisémitisme, immoralité, irrationalité, folie, etc.). J’ai donc connu en un sens cette question côté « victimes », en me rappelant des décennies plus tard, non parce que j’étais hyper-traumatisé avec refoulement dans l’inconscient (Freud me semble un délirant personnage ou un escroc), mais simplement parce que ce n’était pas grave du tout.
   Alors, pourquoi ces immenses cris ? J’ai l’impression que les redresseurs de tort en la matière s’achètent une conscience, à bon compte, comme pour rattraper de possibles horreurs personnelles, comme l’assassinat de futur bébé innocent par IVG (et ce sont effectivement presque toujours des femmes qui hurlent, même quand les victimes sont d’ex-petits-garçons, je pense au cas Kouchner). Hop : dénonceuse de viol infantile = blanche colombe pure et moralement inattaquable. Hum, ça parait trop facile, injuste, doublement : accusateur excessivement, effaceur à tort d’actes immensément blâmables.
   Bertrand O., Bernard V., d’ex-« victimes » (d’autres « prédateurs sexuels » prétendus) tendent à vous innocenter. Entre le mauvais jeu « touche-pipi » (contestable, refusable) et le viol douloureux sous peine de mort, il n’y a AUCUN rapport, l’amalgame sous un mot unique est immensément injuste. Erreur judiciaire (et médiatique, sociale, etc.). C’est navrant de mon point de vue, c’est terrible pour les gens condamnés.

---------- Ajout 01/10/2022 (23h55) : Rêve nocturne
   Cette nuit, j’ai fait un rêve étrange, peut-être cauchemar, enfin je me suis réveillé pour aller aux toilettes mais je le note à cette occasion. Hier, quand je suis allé me coucher, ma femme regardait l’émission « The Voice/Kids » (« La voix/enfants »), et dans mon rêve, ce qui était montré était déconcertant Deux des participants, en fait groupes participants, étaient des jeunes enfants chantant avoir droit à l’amour physique (comme « Y’a pas que les grands qui rêvent, j’voudrais qu’il m’embrasse sur les lèvres pas comme une enfant » et « let’s get physical ! »), et l’animateur les interviewant après le chant était très gêné, ce demandant si ces paroles étaient légales pour des enfants (puisque la sexualité en dessous de 15 ans est maintenant classée viol par le législateur, automatiquement, sans droit de contestation). L’animateur concluait qu’on verrait l’opinion du public qui jugerait, approuverait ou non. Et puis une autre animatrice est venue remplacer l’animateur (ne comprenant pas ce qui se passait), elle informait les téléspectateurs que le grand patron de la chaine télé a téléphoné, donnant des ordres clairs : cet animateur est aussitôt renvoyé pour faute grave (clémence envers le viol), ces deux groupes candidats sont éliminés, donc la victoire va au troisième et dernier candidat. Alors ces deux groupes protestaient à l’antenne, l’animateur exclu aussi, et c’était un moment de malaise intense. Je me suis réveillé, et je se suis dit « tiens, j’ai envie de pipi ». Mais c’était peut-être un cauchemar, avec réveil quand ça devient insupportable en malaise. Pas simple. Pourquoi exclure qu’un(e) enfant de 13-14 ans ait du désir sexuel ? ou de la curiosité en voulant essayer ? et pourquoi traiter de monstre violeur la personne faisant ainsi essayer (sans violence ni contrainte) ? Et pourquoi la monstruosité disparait-elle quand 2 ados de 14 ans essaient ensemble sans adulte ? Je n’avais pas d’avis clair, mais il y avait une telle violence inquisitrice sur le sujet que c’était un vrai cauchemar.

---------- Ajout 02/10/2022 : Relativisme judiciaire
   Suite aux récentes affaires Quatennens et Bayou, de « violences contre les femmes », pas encore jugées, intervenues en cours de divorces, il a été dit que certains voudraient que la justice fasse payer les peines de cœur infligées (par les hommes spécifiquement, les femmes étant victimes par principe). Certains journalistes ont poussé de grands cris en affirmant que la Justice légale n’avait pas à se mêler de l’intimité des gens. D’autres répliquant que quand cela pousse au suicide, ce n’est pas bénin « permis » mais sanctionnable. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Tout d’abord, je trouve scandaleux le sexisme androphobe en la matière. Personnellement, je suis un homme qu’une femme a poussé deux fois au suicide, sans que la justice ni personne ne la condamne en rien. Oui, c’était choquant, injuste. Je ne dis pas que je veux l’envoyer en prison elle, mais – si séduire puis larguer était puni de prison – peut-être qu’elle se serait comportée différemment, sans sentiment d’impunité totale, dans le fait de briser les cœurs. Quand une rupture a eu lieu, aucune Justice ne peut rétablir une entente-miraculeuse disparue, mais ce que j’ai connu était différent : j’avais cru S. amoureuse de moi (début 1979), et elle m’envoyait chier (mi-1979), OK, mais à partir de là (1980-82…99), j’aurais voulu être un simple camarade, presque ami la revoyant, et cela me paraissait immensément raisonnable (j’aurais pu tolérer ainsi une hypothétique amoureuse de moi sans que j’ai de sentiment pour elle), et cela pourrait faire l’objet d’obligation morale voire légale, par contre ce que j’ai pris dans les dents, une interdiction à jamais de toute revoyure, cela peut briser une vie, c’est une violence extrême, vis-à-vis d’une sensibilité fragile ou simplement normale (volet romantique, certes pas bestial).
   Enfin, peut-être me dira-t-on que S. craignait que je la viole ou quoi, mais – presque – je lui souhaite d’avoir été vraiment victime d’un vrai violeur la bave aux lèvres, menaçant de mort pour assouvir son zizi sexuel (comme dit un personnage de bande dessinée, Titof ?), c’est presque tout le contraire de ce qu’étaient mes sentiments platoniques. Or tuer quelqu’un par erreur (ainsi puissance mille) de diagnostic, pseudo psycho-machin, c’est très grave. Aucune peine de prison n’aurait pu le faire comprendre, mais si elle a effectivement été violée (en tant que reine de beauté – selon moi), peut-être qu’elle a compris cette « forme de punition » (pour son attitude séductrice active/menteuse avant d’envoyer chier) et globalement on pourrait dire que « la vie, ça a une justice ».