(Suite réfléchie de conversation familiale amorcée à table)
Pourquoi je n'aime pas ma république française
26-30 Août 2011, par Triste Off

(Français de naissance, j'ai été endoctriné pendant 12 ans d'école publique à vénérer la démocratie française, j'ai eu d'excellentes notes - sous médicaments antisuicidaires abrutissants à partir de l'âge de 15 ans - mais avec le recul, je suis horrifié, dégoûté. J'écris peut-être ceci pour un ami tunisien, qui risque d'être confronté au problème républicain après la révolution récente dans son pays).

dernier ajout
Premier constat
Contrer les 1e et 2e Objections anti-populistes
Risque xénophobe traité sans xénophobie
Réactivité
La vertu majoritaire en question
Procès injustes
Ce que je soutiendrais...
---critiques---
Autre approche humaniste ?
S'indigner ?
Nouvelle auto-critique
Ne pas y croire ?
Pour mon futur fils bicolore
Anti-France ?
Un problème d’Histoire
Enfin une analyse convaincante
Un faux espoir ?
Tout s'explique

Premier constat
Actuellement, avec mes impôts réquisitionnés sous menace légale/judicio/policio/carcérale, la France fait militairement la guerre (en Aghanistan et Lybie) "pour la démocratie". Le gouvernement ne m'a nullement demandé mon avis pour décider cette guerre, et les opposants (invités par les médias) ne crient nullement au scandale, envisageant seulement une fin des opérations légèrement avancée, toujours sans demander à la population son avis sur le bien fondé de cette guerre (agressant l'Afghanistan comme l'avaient fait les Soviétiques que nos dirigeants et opposants avaient alors condamnés à grands cris). C'est incohérent et même pas lié à des revirements d'opinion populaire (malgré l'assidue propagande médiatique). Je n'appelle pas ça démocratie (étymologiquement "gouvernement par la population"), mais oligocratie ("gouvernement par un petit nombre", la caste des politiciens - caste au sens de groupe, pas forcément de lignée, il y a certes sur-représentation des Israélites de naissance mais aussi des Francs-Maçons convertis adultes), les prétendus représentants de la population faisant ce qu'ils veulent et non ce que veulent leurs électeurs. C'est le principe de la république, ou "démocratie indirecte" affirme le dictionnaire. Cela rejoint un double constat passé : en 2010-2011 le gouvernement (élu) de droite a retardé l'âge de la retraite contre l'avis populaire ; en 1981, le gouvernement (élu) de gauche a supprimé la peine de mort contre l'avis populaire : la caste des politiciens méprise donc le peuple (lui disant plus ou moins explicitement "vous avez tort et nous avons raison, si vous ne le reconnaissez pas encore c'est parce que vous n'avez pas assez écouté nos explications, balayant votre connerie") et ne donne à choisir qu'entre ses différents leaders. La république française est organisée ainsi : les dominants élus peuvent faire ce qu'ils veulent, en banissant le référendum d'initiative populaire (au sens strict) qui les mettrait en demeure d'obéir au peuple. En ce sens, ils ne représentent nullement le peuple, qui doit choisir les leaders en leur donnant un chèque en blanc pour X années. La seule sanction à une trahison du souhait populaire consiste à choisir l'autre camp la fois suivante, mais cet autre camp est pareillement partisan de faire ce qu'il veut sans aucunement se soumettre à la population.
Et la population n'a le choix qu'entre des paquets de propositions (promesses souvent pas respectées, par la gauche comme par la dr oite), sans que ce soit une question de cohérence intrinsèque : en 1981, il n'était pas possible de choisir la mise au pas des bourgeois par les travailleurs avec indépendamment maintien de la peine de mort (envers les violeurs tueurs d'enfants), ce n'est pas le peuple qui décide mais les leaders. Aujourd'hui, pareillement, il ne semble pas possible de choisir l'abrogation au moins partielle des frontières et indépendamment l'abrogation totale de la Loi Gayssot (interdisant le scepticisme philosophique donc bannissant la liberté de penser sans violence - au sujet de l'obligatoire respect envers les morts, songer - avant de répéter les mensonges télévisés habituels - que la liberté de penser que Mahomet n'a pas exprimé la parole divine est autant jugée par d'autres une intolérable insulte aux civils Musulmans tués par les Judéo-Chrétiens en Algérie et Palestine). Le système me paraît pourri, et la propagande de la "guerre pour la démocratie" ne tolère pas l'énoncé d'avis critique à ce sujet - seule la prétendue "élite" ayant droit à la parole. Cela me parait contradictoire : puisque ces dominants chassent le débat honnête, ils se révèlent totalement inaptes à convaincre et leur fortune ne leur vient donc apparemment que du mensonge et du vol (au sens large, certes pas au sens légal puisque ce sont eux qui écrivent les lois, dont l'auto-amnistie de leurs corruptions, bien sûr sans référendum sur le sujet !), ce qui est contraire à la définition du dictionnaire pour "élite" (ce qu'il y a de meilleur).

Contrer les 1e et 2e Objections anti-populistes
- La seule objection tolérée au triomphe des politiciens ("tous pourris !") est laissée aux partis dits extrémistes, que les médias disent néo-nazis (extrême droite, peut-être "islamofascisme" en Tunisie) ou néo-staliniens (extrême gauche), donc monstrueux et dits populistes comme si c'était une insulte (sentiment en fait aristocratique, jugeant apparemment que « avec ou sans éducation, la très grande majorité des gens constitue une sale "populace" débile, immonde, comme la Bible et Lénine l'ont dit, et "la preuve" : les gens n'aiment pas être dominés par quelques uns dits très puissants »...). Soumis à la propagande, les électeurs ne votent majoritairement pas pour ces partis ("nazis" ou "staliniens"). Et, effectivement, Hitler comme Staline n'étaient nullement des démocrates entendant laisser la population décider mais des fanatiques massacreurs voulant vénération du leader unique. Bref, la "démocratie directe" ne semble pas proposée, la vraie démocratie (vrai populisme) paraît absente du catalogue - je ne connais pas bien ce que propose l'ultra-gauche mais d'après ce que j'entends elle milite pour les privilèges de la minorité fonctionnaire, de la minorité syndiquée.
- On m'a répondu qu'un gouvernement par le peuple serait une catastrophe, et que sur tel point de détail de fiscalité foncière par exemple, il est normal que les spécialistes décident, la population étant très majoritairement incompétente pour formuler un avis. J'entends cette objection mais elle me paraît hors-sujet pour l'essentiel : en ce qui concerne la décision d'attaque guerrière, la peine de mort ou l'âge de la retraite avancé (payé par ponction fiscale sur les énormes patrimoines hérités, avec mandat d'arrêt international contre les expatriés fiscaux), il n'y a nul besoin de lourde formation technique. La population pourrait donc "laisser faire" l'administration pour la plupart des détails mais taper du poing sur la table quand des points choquent un grand nombre de gens. Par ailleurs, je dénie totalement la déclaration de compétence des politiciens, qui peuvent être "ministre des armées puis de la santé puis de l'agriculture" : autrement dit c'est une récompense chère payée pour une célébrité quelconque signant ce que les ministères ont préparé. Et quand j'entends dire que D. Straus-Kahn, socialiste promu par le "libéral" Sarkozy, symbolisait la compétence politico-économique extrême (admirée par la gauche, reconnue par la droite), je hausse les épaules : si ce que j'ai lu sur Internet est vrai, il s'agit peut-être d'un nul ayant lamentablement échoué à renflouer la Grèce, d'un faux homme de gauche signant les mesures de droite imposées par le FMI américain, d'un menteur prétendant incarner la justice sociale en se ménageant des exemptions fiscales à son avantage (immense fortune par héritage de spéculation sur le prétendu art), d'un déguisé socialiste ayant peut-être sauvé le système bancaire de spéculation exploiteuse, d'un raciste actif immoral ayant juré à un journal communautaire qu'il cherchait à servir Israël chaque jour (donc à consolider les expulsions racistes de 1948, sans le dire haut et fort aux électeurs français qui auraient explosé sur les bombes vengeressses), d'un monstre pratiquant une sexualité brutale sur des victimes paralysées de peur face à un homme si influent pouvant briser des vies. Les complicités quasi unanimes dans la classe politico-journalistique ont failli le faire nommer président de la république (projet seulement abandonné à cause d'un juge étranger puritain, ou antisémite, enrayant le mécanisme prévu), le peuple ici est trompé. Sans ces faux supérieurs, dominants parvenus, on pourrait certes faire encore pire, mais ils ne méritent a priori aucun respect spécial, aucun.

Risque xénophobe traité sans xénophobie
La Suisse est peut-être la seule démocratie directe au monde, et les référendums d'initiative populaire y montrent un triomphe des thèses xénophobes de l'extrême droite (dont nous protégerait l'élite républicaine ?). Cette objection est extrêmement sérieuse, mais me semble très malhonnêtement interprétée :
- En France, à l'école primaire de garçons, on m'a appris que la démocratie républicaine (remplaçant l'affreuse aristocratie royaliste) incarnait l'humaniste respect de chacun, mais... en omettant de signaler que les femmes, les esclaves, les indigènes n'ont longtemps pas eu le droit de vote, hum, propagande oui. Le privilège d'autrui choque mais le privilège pour soi convient très bien aux gens normaux. Alors... (réfutation par l'absurde), en 1788 aurait pu être instaurée la démocratie française en limitant le droit de vote aux "nobles", avec traité de non-prolifération des armes à feu réservées à eux-mêmes... c'est une parodie d'humanisme, c'est une oligocratie par principe, ça reste une aristocratie. Aujourd'hui, les frontières refusant migration et vote aux étrangers (ou aux expulsés chez les amis israéliens de nos leaders de gauche et droite) font que la prétention humaniste est volée : il s'agit d'une aristocratie avec privilège aux bien-nés (même s'il y a en France 2011 peut-être 0,1% de naturalisation comme il y avait en 1788 peut-être 0,1% d'anoblissement). Donc la démocratie nationale me semble perverse par principe : fondée sur un mensonge d'aristocrates (à droit de vote privilégié) se prétendant humanistes (respectant chaque humain sans discrimination par statut de naissance) ; l'humanisme démocratique me semble n'avoir de sens qu'avec une unique démocratie mondiale (avec éventuel découpage régional mais poids dans les décisions communes corrélé au nombre de votants). Bien sûr que la pseudo- démocratie 1788 aurait été férocement anti-humble, et que le roi-élu et ses frères pouvaient éventuellement tenter de tempérer ça par super-oligocratie imposant un peu moins de mépris envers les humbles en méprisant eux-mêmes l'avis des "nobles" électeurs, mais la pleine cohérence aurait consisté à bannir les privilèges, les leurs comme ceux de leurs électeurs, même si ces électeurs hurleraient. Un esprit lucide, démontant les mensonges, risquait donc d'échouer à convaincre les électeurs majoritairement égoïstes, risquait de seulement pouvoir expliquer la pourriture du système aux manants privés de vote. Je peux expliquer ainsi aux travailleurs Chinois et Tunisiens que les démocraties occidentales sont pourries et immorales (anti-altruistes, je veux dire, désolé de définir la morale sans privilège, point de vue aujourd'hui affirmé antisémite donc passible des tribunaux), je suis inapte à en convaincre les élécteurs occidentaux usuels. Restent 3 voies : la violence (que je n'aime pas), l'utopie (mais je manque d'optimisme), le défaitisme (ma position).
- Le système en place paraît bétonné autant qu'injuste : on nous dit que si on n'aime pas les paquets de propositions de gauche et droite (+ extrême gauche et extrême droite), on n'a qu'à se présenter soi-même aux élections, mais... les candidatures sont verrouillées par le système (il faut l'approbation de 500 élus, non de cent mille électeurs qui correspondraient peut-être), et le renoncement aux privilèges injustes n'a presque aucune chance de devenir populaire parmi les privilégiés. Jésus Christ n'a prétendu populariser la générosité que par la terreur (appel au meurtre des incroyants, enfer éternel) et la récompense égoïste (accès au Paradis post mortem, meurtres et viols pardonnés pour les croyants), Mahomet ne faisant que reprendre ce principe sans le racisme de Jésus - d'abord israélite raciste avant d'échouer à devenir leader des israélites (pour seule faute d'hérésie à vouloir être adoré lui comme Dieu), donc se rabattre sur ceux qu'il rejetait et voulait écrasés, mangeant les miettes sous les tables réservées aux Juifs. La générosité désintéressée semble immensément rare (en particulier du fait de l'esprit de famille, qui interdit aux parents de renoncer à privilégier leurs enfants, sous peine de classement en maltraitance).

Réactivité
- On m'a dit que le principe de "mandat impératif" a été essayé autrefois avec résultat catastrophique : pour empêcher qu'un candidat fasse de fausses promesses avant de faire tout à fait autre chose une fois élu, il suffisait que la constitution l'interdise. Toutefois, évidemment, si un imprévu survient, il est correct que les décideurs répondent et prennent des mesures d'urgence sans organiser de nouvelles campagnes d'élection, d'accord. Mais ce principe n'empêche pas le référendum d'initiative populaire : le gouvernement serait autorisé à répondre sans longues consultations aux urgences imprévues, mais s'il en profite pour prendre des mesures impopulaires, la population interviendrait pour voter immédiatement Non. En France, la loi interdit cela, donc c'est la violence des manifestations hurlant leur haine qui tient partiellement ce rôle, mais c'est inefficace si le gouvernement le décide (cas récent des retraites, le basculement n'étant peut-être possible que si l'armée et la police s'insubordinent, à la tunisienne en dictature, pareil) et par ailleurs cela limite la contestation aux extravertis sociables ou grégaires, préférant l'épreuve de force au débat d'idées, ce qui me gêne.
- Par ailleurs, un argument anti-démocratique peut être repris par les républicains anti-populistes : une armée qui pratiquerait le débat avant chaque décision (avec vote secret, dépouillement des urnes, puis application du souhait majoritaire) perdrait toutes les guerres, faute de réponse immédiate à la situation. Mais si les frontières et injustices disparaissent, avec mon idée de la démocratie mondiale unique, je pense (j'espère) qu'il n'y aurait plu' de guerre... Toutefois, la violence des égoïstes accapareurs devrait sans doute être combattue, mais cela peut relever de la police, certes visant l'efficacité plutôt que le débat - les lois elles étant débattues.

La vertu majoritaire en question
- Si, mondialement, le tribalisme a davantage de succès que l'humanisme, le principe démocratique (même honnêtement mondial) ne serait pas pacifique mais belliqueux, immoral en termes d'altruisme (le principe "chacun chez soi" est certes possible mais les Français et Etasuniens devraient restituer leur puissance héritée des pauvres migrants partis tuer les Amérindiens et asservir les Africains - les travailleurs de régions pauvres tendent naturellement à tenter leur chance en régions riches ; si les Français expulsent les Africains et les Etasuniens expulsent les Mexicains, les Blancs et Noirs devraient être expulsés d'Amérique et des Antilles, par équité c'est à dire cohérence sans racisme ni fanatisme religieux ; et si pour éviter cette violence le passé lointain est prescrit, la conquête d'Israël 1948 est criminelle ; il faut être cohérent pour prétendre à la justice, éviter haine et violence justicières).
- Le fait que la majorité ait le pouvoir n'est pas intrinsèquement une garantie de moralité : la majorité peut brimer injustement les minorités (extermination, esclavage héréditaire, etc). Inversement, des minorités n'ont pas à être bénies aveuglément : si elles sont voleuses ou dominatrices racistes, l'altruisme unilatéral ne tient pas longtemps debout. Bref, la domination d'un leader très riche est très moche, la domination d'une caste riche reste moche, la domination d'une multitude pauvre est seulement un peu mieux sans garantie, à mon avis. L'école qui se dispense de faire réfléchir à cela me semble une sombre usine à crétins, préparant des approbateurs-soldats aveugles, avec plein succès pour ma génération (ou à 99,9% si j'existe, sans être ici post mortem). Il peut certes y avoir jusqu'à 80% d'abstention de vote, mais rien ne tend à me faire penser que la cause en soit le jugement "notre système est intrinsèquement pourri, jusqu'à l'os", le désintérêt sans espoir paraît immensément plus fréquent, même si c'est une autre forme de fatalisme.

Procès injustes
- J'ai entendu à la télévision que les électeurs peuvent et doivent s'exprimer par leur vote, ou encore que "ceux qui n'ont pas voté n'ont pas le droit de se plaindre des mesures gouvernementales". Je ne suis pas d'accord : si on nous demande de choisir entre avoir la peste ou le choléra, et que je ne vote pas, pourquoi cela me priverait-il du droit de dire que peste et choléra sont des maladies atroces ? Je peux choisir le moins pire à mon goût, mais l'élu (si c'est celui que j'ai choisi avec regret) prétendra suivre ma volonté pour appliquer le mal que je voyais en lui, ce qui est malhonnête.
- J'ai entendu à la télévision (certes à destination des binationaux ou migrants étrangers) l'expression : "la loi Française, tu l'aimes ou alors tu quittes ce pays, la liberté c'est qu'il y a des droits mais ça ne va pas sans devoirs". Je l'entends, et c'est clairement le mécanisme de la dictature : en 1787, le roi ordonnait de respecter la loi royale confiscatrice ou s'exiler - si un paysan veut profiter de la richesse du sol français, la contrepartie décrétée obligatoire est la soumission au roi prenant les deux tiers de la récolte. C'est la loi du plus fort, aucunement un principe propre à la démocratie. A la limite, et parait-il avec mise en pratique dans la renaissance italienne, la démocratie est la dictature de la majorité, les élus pouvant faire assassiner les candidats perdants... donc ce qu'on appelle "démocratie (moralement respectable)" est un raccourci pour dire "démocratie libérale". Dans ce contexte, le refus (argumenté) d'assentiment doit être toléré, sous peine de rebasculer vers la dictature. Bien sûr qu'il y a pour chacun des devoirs comportementaux (non-violence envers des innocents, etc.) mais en matière d'opinion sans violence, le commandement n'est pas recevable sans invalider la morale prétendue des commandeurs. (Je précise que le doute est à tort classé comme violence insultante par les intolérants se disant heurtés atrocement par l'objection à leurs dogmes - ce mécanisme est immoral, anti-altruiste, et les Judéo-Chrétiens sont choqués de voir en retour l'application de leur principe par les Islamistes ; logique et morale concourent à dire qu'il fallait éviter ce mécanisme au lieu de se le réserver).
- J'ai entendu à la télévision ou dans mes rêves l'argument suivant : "ne pas voter, c'est ne pas approuver qu'on nous laisse le choix". Je conteste cette implication, fausse - contrexemple invalidant l'universalité prétendue : si on me donne le choix entre des représentants dictateurs bibliques ou islamiques, je refuse de voter et j'explique que je suis prêt à voter sur chaque sujet sans nommer de faux représentants de ma position, sceptique.
- Ceci dit, pour échapper à l'accusation de critique systématique a priori (donc aveugle et sourde), je dois expliquer pour quel programme j'accepterais de voter, si par miracle cela m'était proposé.

Ce que je soutiendrais...
Je ne serai pas candidat à élections nationales (puisque la xénophobie économique est très majoritaire, et je doute de convaincre les électeurs de changer d'avis), mais j'ai conscience que la critique est plus facile que la proposition. Même si je sais que personne ne pense comme moi, et en tout cas pas du tout la majorité des gens (ici et même sur Terre hors Occident privilégié), je peux expliquer ce qui me ferait voter : qu'un candidat s'avère effectivement me représenter sur les points pour moi majeurs, anti privilèges, individualistes-mondialistes :
* Cohérence Droits de l'Homme (égalité à la naissance, innocence à la naissance)
- suppression des droits de véto ONU (actuellement réservés à 5 pays dont 3 Occidentaux, d'ordre 1-3-9-21-22 au classement démographique, excluant 2-4 Inde-Indonésie donc les voix indouistes et musulmanes et la majorité asiatique, ça ne semble pas un hasard), noter que la prétendue "explication historique de la domination" ... "justifiait" l'esclavage, l'indigénat et l'aristocratie anti-démocratique
- Suppression des armes nucléaires, de destruction massive (actuellement autorisée, réservée à une douzaine de pays)
- traiter Antilles et USA comme Israël : rendre Guadeloupe et Etats-Unis aux propriétaires antiques (et cousins) ou bien accepter les libres mouvements de populations (sans interdire de retour et vote les expulsés Palestiniens), classer racistes actifs ceux qui "exigent la domination judaïque (sur Haïfa et New York) sous peine de hurler à l'antisémitisme néo-nazi massacreur". Expliquer le racisme de la domination américano-sioniste et la complicité active des gouvernants occidentaux ayant claqué la porte de la conférence internationale Durban 2 où la majorité démographique du monde voulait le dire officiellement.
- supprimer l'autorisation des bellicistes religions racistes (nazie, apartheidienne, israélite, chrétienne aussi sauf bannissement futur de l'Evangile de Matthieu affirmant chiens les Non-Juifs, peut-être brahmanique si c'est ce qui fonde les castes indiennes)
- classer honteuse la vénération de l'esclavage (surtout : héréditaire), du génocide, de la mysogynie, de la torture, de l'infanticide, de la culpabilité innée (Torah, Bible, Coran, à classer comme Mein Kampf)
- condamner la discriminatoire condamnation des mariages mixtes
- programmer à dans 10 ans la suppression des frontières, à organiser pour adoucir la violence vengeresse envers les ex- privilégiés (en nommant un comité "nelson-mandelien" de mise en place, avec concours mondial de propositions, urgent, grave)
- cesser la dictature réaliste : permettre le scepticisme gentil, philosophique ou de deux religions indiennes (doutant de l'existence d'autrui mais étant gentil avec les personnages alentours), libération de "schizophrènes" non violents et enfermement de psychiatres enfermeurs à tort.
- condamner les "universités très chères à payer par les parents" (formule étasunienne, philippine, etc), qui font qu'à capacité intellectuelle égale, les gosses de riches deviendront riches cols blancs quand les gosses de pauvres deviendront pauvres travailleurs de peine ; quelques bourses en aumone alibi ne résolvent pas le problème
- classer crimes l'abandon de copine engrossée, le rejet de garçon activement séduit (avec refus de le revoir quitte à le faire mourir), l'acte sexuel violent "DSK-ien" sans assentiment écrit préalable de la victime, etc.
- condamner le principe "faites ce que je dis, pas ce que je fais", limiter la peine de mort éventuelle à une euthanasie sans douleur pendant le sommeil profond spontané ; condamner le racisme endogame organisé (sauf contexte d'« île » perdue dans l'Océan ou la forêt) qui génère en retour le racisme contre la race ainsi créée/privilégiée
- classer Dresde, Hiroshima et les conquêtes tueuses (Israël 1948, Amérique autrefois, extermination de civils occitans pour fonder la France au Moyen Age) comme crimes contre l'Humanité
- promouvoir des concours d'autocritique, non obligatoires mais intéressants pour les personnes de bonne volonté, souhaitant comprendre la légitimité éventuelle de l'adversité rencontrée. Percevoir les logiques vaut moralement mieux que se réserver la liberté (et l'incarnation des valeurs prétendues) par loi du plus fort ou mensonge rhétorique - mon système est rendu bancal par la favorisation parentale qui serait déclarable naturelle, mais comment dire cela sans donner tort à 1789 ?
* Spécificité française immédiate (avant abandon des frontières éventuel)
- changer les paroles de l'hymne La Marseillaise, classer ignoblement racistes les mots "qu'un sang impur abreuve nos sillons" (principe qui ferait égorger les bébés de touristes étrangers venus visiter Paris, et si on se limite aux soldats en donnant aux étrangers l'idée de faire pareil cela aurait dû faire égorger les français réquisitionnés par Napoléon et se rendant sans armes avec drapeau blanc après la défaite Waterloo en Belgique... Atroce, oui, par principe qu'on soit les victimes ou les tueurs ; les donneurs de leçon sur le racisme qui approuvent cet hymne sont peut-être idiots, ils semblent surtout malhonnêtes ou égoïstes jusqu'au meurtre raciste impuni - sauf si la victime est juive, ou 100% juive les bâtards non sionistes comme moi étant éliminables par souci de purification)
- 7 milliards d'humains ne pouvant pas consommer comme des français sans épuiser très vite les ressources naturelles de la planète Terre, admettre devant le Monde un renoncement des français à maintenir ou accroître leur niveau de vie (qui relèverait de l'aristocratie contraire aux Droits de l'Homme), seule important la gestion de décroissance pour mieux partager, au mérite individuel, la misère du monde - avec débat entre but frugal durable et hausse commune pour tous les travailleurs humains performants/inventifs peu important où ils sont nés et de quels parents. Les opposants à cet humanisme relèvent de sous-courants gauche et droite au Front National assumant la xénophobie dite patriotisme, au risque de révolution des méprisés dominés, jusqu'à tuer nos enfants innocents mais injustement privilégiés. La liberté de pensée n'inclut pas la liberté comportementale d'organiser militairement le refus de partage (de fortunes héritées) avec les foules plus travailleuses que soi (du moins : honnêtement, si la morale est humaniste, démocratique et individualiste, sans passer à l'aristocratie).
- Noter que l'européanisme ne résoud pas le problème anti-humaniste : si les nobles 1788 (descendants de Jésus-Christ selon Da Vinci code) avaient étendu leurs privilèges aux familles juives (à tradition commerçante et bancaire ?), ça n'aurait en rien résolu l'injustice légitimement ressentie par les agriculteurs, artisans, domestiques, ouvriers, etc - et percevoir avant l'explosion 1789 le risque de guillotine n'était pas du terrorisme, mais de l'intelligente et honnête prévention de guerre imminente contre le Mal écraseur injuste.
- instauration du référendum d'initiative populaire, sans aucune caution d'élus exigée ; point totalement dépendant du projet d'abolition des frontières : si la population veut exprimer sa haine de l'étranger, qu'elle le fasse, mais elle risque d'en payer le prix à moyen terme (aimer autrui comme soi-même attire la sympathie, le haïr attire haine-retour et violence - être haï par un méchant roi laisse la conscience tranquille, mais être haï par un courageux travailleur ressemblant à nos ancêtres nous ayant légué leur relative richesse, ce n'est pas pareil) ; si nous donnons tort aux Amérindiens d'avoir refusé l'envahissement, nous avons tort de faire comme eux, et si nous leur donnons raison, il nous faut accueillir 300 millions d'Etats-Uniens à expulser - on n'a le beurre et l'argent du beurre qu'avec mensonge, apparemment.
- liberté de candidature à élection présidentielle avec signatures d'électeurs approbateurs, sans aucun privilège aux élus
- supprimer la loi Fabius-Gayssot, autoriser le doute non-violent, faire primer l'intelligence sur autorité/tradition/sacralité ; condamner à deux ans de prison les intolérants ayant voté ou activement approuvé cette "peine de deux ans de prison pour offense au dogme d'une minorité influente" ; rappeler l'évidence énorme que douter (à tort peut-être) de l'existence de l'anthropophagie n'a aucune espèce de lien avec un projet de manger soi-même de l'humain.
- suppression du Sénat qui paye grassement en tant que représentants : des politiciens rejetés par la population
- suppression de la prescription des crimes d'agressions sexuelles (façon DSK/Banon)
- suppression des aides d'Etat à la "Culture" professionnelle, encourager plutôt la création personnelle de chacun - extension du statut "intermittent du spectacle" aux intermittents agricoles du monde entier, ou abandon de ce statut si cela s'avère un privilège non généralisable.
- remplacement des tableaux originaux immensément chers par des photos, duplicables en millions d'exemplaires, bon marché, et librement classables en "nuls, pas beaux".
- éducation critique contre la mode, l'échangisme, la séduction multiple, contre l'intolérance dominatrice des extravertis et des croyants (religieux et scientistes), explication en classe de science que la plupart des Prix Nobel étaient aussi idiots que des curés arriérés [auto-contradiction (hors mathématiques axiomatiques relatives) dans le principe de "vérité scientifique" (pour une théorie en instance de réfutation expérimentale éventuelle), faute logique de l'induction ou abduction/vérification affirmant le futur au vu du passé (en oubliant que cela présuppose l'axiome facultatif et puéril de stabilité - certes souvent efficace, mais sans garantie aucune, sauf mensonge pseudo-statistique oubliant les probabilités conditionnelles, le futur étant inconnu, ainsi que le passé vrai en amont de l'axiome réaliste)].
- réforme de l'école pour élire l'intelligence critique, la construction logique, et non la "récitation/admiration avec jonglage et/ou bla-bla prétentieux" ; précéder les éventuelles émissions télé de réponses aux questions "Culture générale" par une alerte type tabagique : "attention, répéter ne dispense pas de réfléchir, savoir tels catalogues de prétendues vérités parachutées ne fait qu'un champion de récitation. L'intelligence est ailleurs."
- interdire la grève aux fonctionnaires (non pressurés par patron richissime)
- suppression du statut de fonctionnaire à vie (devenant renvoyable si l'Etat est déficitaire ou si les performances personnelles sont mauvaises)
- suppression des régimes spéciaux de retraite (élus compris)
- suppression du financement public (ou par entreprise) des partis politiques, financement par adhésion des militants activistes passionés ; prendre en compte que la Belgique n'a pas sombré dans la misère en passant un an sans gouvernement.
- interdiction des partis politiques ayant voté (ou accepté), au nom du peuple non consulté, l'auto-amnistie des corruptions
- suppression facultative de l'orthographe française, apprentissage aux enfants de l'écriture phonétique en lettres latines standards ; éducation (façon langue finnoise) à l'expression ultra-simple d'analyses complexes ou d'inventions, pas du tout à la soumission aux inutiles usines à gaz imposées par les traditionalistes moutons anciens pour conforter leur domination injuste ; reconnaître côté grammaire, connaissant l'anglais, que le français "petit nègre" ("Roméo et Juliette prirent ses deux grands chevaux pour dire : plus de vacances" devenant "Roméo et Juliette passé-prendre à-elle deux grand cheval pour dire : zéro-plus de vacance") était beaucoup plus productif (ratio: clarté d'expression/difficulté d'apprentissage) que notre langue littéraire, même s'il ne peut vraisemblablement pas être choisi sans perdre le contact avec les générations précédentes ; ne pas appeler "élitiste" la langue de menteurs cachant leurs fautes logiques et morales derrière bla-bla pompeux ; rappeler que la langue simplifiée était autrefois "insultée" comme "langue des femmes".
- éducation à la logique intrinsèque de l'altruisme (sans bâton et carotte religieux, sans défouloir sportif à la tribalité), réflexion sur le piège de ceux qui demandent partage (ou l'exigent, ou l'imposent) sans donner d'effort productif
- cessation de l'endoctrinement médiatique quotidien des enfants pour le nationalisme via le sport notamment. Expliquer qu'une course quelconque ne devient pas un exploit fabuleux si c'est un compétiteur français qui gagne, un but peut être joli même s'il est marqué contre les joueurs qui paient des impôts aux mêmes dominants que nous, une candidate Miss étrangère peut être bien plus jolie que la française, le personnage Nelson Mandela est plus beau que le général Pétain, peu important les nationalités, la position des frontières issues de guerres et achats.
- suppression des mesures (sociales et fiscales) natalistes, avec ouverture aux immigrés pour assurer l'équilibre démographique éventuellement nécessaire
- abolir la persécution administrative des couples voulant adopter des enfants étrangers.
- condamnation expliquée des histoires de prince charmant (en fait exploiteur armé)
- retirer le label "intellectuels" aux érudits incohérents (99,9%?), coupables de faute logique donc nullité ou malhonnêteté - la célébration de l'Occident comme champion des droits de l'homme dits universels étant une telle incohérence, parmi d'autres
- explication dans les écoles que les célébrités couvertes de diamants sont souvent des monstres (président Sarkozy justifiant son sionisme en affirmant que l'autorité doit primer sur l'intelligence, vénéré Jésus-Christ affirmant que les non-Juifs sont comme des chiens puisque non-Juifs)
- au lieu de commémorer unilatéralement l'horreur absolue des réquisitions antisémites d'Europe 1933-44, expliquer en parallèle l'horreur des réquisitions anti-arabes d'Israël 1947-48 conformes aux valeurs communautaires des prétendus innocents sus- mentionnés (après reconnaissance future du Messie pour les quelques ultra-orthodoxes non sionistes) ; comme pour le sang bleu ayant hélas fait guillotiner des nourrissons en 1789, des bébés innocents et enfants obéissants peuvent être indirectement victimes de (débordements de haine hélas générés par) leurs parents endogames méprisant le sang dit impur, eux-mêmes victimes des autorités religieuses à morale discrètement anti- altruiste ; le comprendre et plaider coupable anihilerait je crois le terrorisme, c'est très majeur (et ça ferait économiser je pense chaque année des centaines de milliards d'Euros, mondialement)
- dissocier le mot Juif en Juifa (d'origine, innocent) et Juifo (communautariste raciste), réserver le vocable antisémitisme à la haine raciste anti-Juifa, inclure la réprobation anti-Juifo dans la position antiraciste humaniste, moralement légitime ; le discernement est intelligence, l'amalgame est stupidité ; oui, les mots confus peuvent tuer des innocents, des bébés juifas ont été massacrés (parait-il) car leurs parents ou cousins, juifos, se cachaient derrière eux en exigeant l'amalgame, c'est terrible.
- permettre la burqa (si est clarifié un projet associé de libre formation des couples), célébrer la pudeur timide comme summum féminin possible adorable (insulté par les vampirelles impudiques non moins que celles-ci se sentent insultées par les porteuses de burqa)
- traduire le mensonger "principe de précaution" (interdisant les OGM sans interdire la voiture de loisirs) en "les autorités s'accordent le droit d'interdire ce qu'elles veulent au nom du risque sans preuve".
- rappeler l'évidence semi-papale que le SIDA peut disparaître sans fortunes de recherche par simple logique de fidélité plutôt qu'échangisme, masturbation plutôt que viol
* Volet économique
- suppression des héritages (réquisition des fortunes héritées pour le bien commun mondial), taxation énorme des dons inter- personnels (à débattre pour recenser les cas moraux d'exemption éventuelle)
- dévaluation massive de l'Euro, pour qu'un litre de pétrole coûte autant d'heures de travail à un ouvrier chinois que français
- déclarer les ressources fossiles ou minières : patrimoine public de l'humanité, sans fortune personnelle par naissance dessus
- interdire la publicité, sauf pour diminuation de consommation et de gaspillage
- échelle des salaires (mondiaux et locaux) de 1 à 4 seulement, revenus sans travail tous inférieurs au salaire minimal : retraite, allocation de handicap, assistance médicale et alimentaire
- dissuasion (non protection policière, par exemple) des "revenus sans travail" classés immérités (loto, spéculation, bourse, commerce - le travail de distribution-conseil- emballage étant admis mais facturé en clair), envisager l'interdiction des paradis fiscaux, ou autorisation à la population travailleuse pauvre de les dévaliser (sans violence mais avec auto-défense permise si la police locale attaque).
- payer fort le travail pénible (effort, saleté, danger, affrontement de la douleur), payer peu ou rien le travail de col blanc (commandement compris, laissable aux volontaires bénévoles à tempérament dirigiste) ; si cela était mis en place, l'argumentaire (plus haut) sur les universités serait modifié ; il resterait des candidats pour longues études genre médecine mais ce ne serait pas : pour les avides de fric et notabilité, se prétendant intellectuellement supérieurs d'avoir avalé et récité des montagnes de trucs, mais : pour de généreux humbles médecins sans frontières, voulant servir autrui, sans prétention intellectuelle ni luxe - c'était mon idéal à 17-18 ans.
- encourager l'invention, partageuse avec simple médaille ou papier honorifique et/ou simple prime
- prime de rendement productif, pénalité de travail au ralenti ou je-m'en-foutisme ; principe : salaire standard = 2, salaire de paresseux = 1, salaire de super-productif = 4, allocation de refuseur-de-travail = très < 1.
- justification obligatoire du niveau de vie (pour prévenir vol, contrebande, corruption, détournement), itinérants compris
- concours de modélisation pour un niveau de vie décent (sans misère de certains travailleurs chassés du système) en l'absence de croissance locale, en diminution démographique ou avec abandon du luxe superflu
(Rappel : il ne s'agit nullement d'un programme plaisant utopique susceptible de séduire les Français, il s'agit de la chute contrôlée que j'approuverais personnellement, tout en sachant que les résistances paraissent insurmontables, sans que pour les expliquer j'ai entendu d'argument moral à ce jour, cohérent et humaniste veux-je dire. Je ne me prétends pas champion de crédibilité et avoue être sous antipsychotiques depuis 1999 - je ne me juge pas fou mais ça aide à dormir en oubliant les mensonges industriels pseudo-scientifiques de la vie professionnelle).

Un tel catalogue n'est pour l'instant proposé par personne, pas même une seule ligne je crois (et une ligne ne suffirait pas car je ne peux pas donner un chèque en blanc pour faire le contraire de mon souhait quant aux autres lignes). C'est pour ça que, en pratique, je ne voterai pas, je ne voterai peut-être plu' jamais (ou pseudo-voter "rien", si on me commande d'y aller, OK). Je n'ai voté qu'une fois, contre Jean-Marie Le-Pen, l'hyper-nationaliste, donc hélas pour le suspecté-voleur Jacques Chirac, complice actif des injustices sionistes, capitalistes, fonctionnaires, bombatomistes, dictatoriales gayssotiennes, xénophobes aristocrates (accordant droit de veto ONU aux Français mais pas aux Indiens 20 fois plus nombreux), etc. Stop, plu' jamais. Et aux Tunisiens je dirai : je crois que votre nouvelle démocratie ne vous amène pas le Paradis mais la domination d'autres pourris (s'ils prennent exemple sur la France - c'est peut-être pire en Angleterre avec la fortune royale payée par l'impôt, et pire aussi aux USA avec lobbying officiel avant retour sur investissement par cadeaux spéciaux).

signé CM, Juifa-français-citoyen renégat


---------- 1e critique, de moi-même, 31 Août 2011 --------
- Mon rêve de « démocratie directe mondiale » sera insulté, assurément, voire criminalisé comme antisémite : il insulte le Dieu judaïque (décrété universel par les religions Bibliques) qui a refusé à Babel le principe d’humanité unie, trop performante à Son goût jaloux, et qui a voulu une multitude de nations dominées par les descendants d’Abraham (Genèse 11, Genèse 17). C’est le tableau actuel, plan couronné de « succès », et refuser ce dogme judaïque risque d’être classé insulte judéophobe, pour le moins. Peut-être, mais les accusateurs ne doivent pas mentir et se prétendre humanistes, l’humanisme étant alors judéophobe.
- Contre-objection : moi-même, je ne mens pas en me prétendant le plus humaniste du monde, j’avoue ne pas l’être du tout – je suis sceptique, semi-solipsiste égocentrique, simplement : dans chaque monde ou rêve, je préfère les personnages à comportement humaniste aux personnages à comportement raciste, affiché ou camouflé.
- Ajout (semi-évident) : je n'ai même pas mentionné une objection très simple à ma position mais partiellement traitée en sous-entendus – le peuple par référendum d'initiatives populaires aurait naturellement tendance à exiger le beurre et l'argent du beurre, ce qui est impossible, genre "zéro impôts mais école-hôpital gratuits" (la cohérence impose presque toujours un projet avec avantages et inconvénients, même si ces derniers sont hélas désagréables) ; je comprends que ceci est la version officielle de l'affaire des retraites (en oubliant l'argument en face "on a changé d'avis : on ne croit plu' au bonheur par la droite, il faut faire payer les fortunés et les hauts salaires"), mais ça ne s'applique nullement pour la peine de mort, qu'il était parfaitement possible de ne pas abolir sans gêner en rien la mise en oeuvre de la redistribution sociale voulue par le peuple en 1981. Donc : oui, chaque référendum d'initiative populaire demandé devrait être discuté, pour rejet éventuel, mais si la loi l'interdit par principe, c'est tout à fait autre chose.
- Autre objection : comment Mère Thérésa, se dévouant au nom du Christ pour les malades hindous sans chercher à les convertir, pouvait-elle adorer les Evangiles appelant à tuer les parents incroyants et mépriser les non-Juifs ? J'entrevois une possibilité : sous la table, parmi les classés "chiens" par Jésus, il y a des chiens gentils voire admirables qui servent les autres chiens sans les mordre. D'accord c'est très beau, simplement : moi je la trouve plus belle, elle, que celui qui l'a classée en "chienne" pour faute de naissance hors "race-élue". L'idéal démocratique, c'est justement que les chiens majoritaires disent aux atablés minoritaires : "éh, ça suffit, votre mépris, partageons".
---------- 2e critique reçue, 01 septembre 2011 ------------
« La démocratie n’est pas parfaite. Ce n’est pas le meilleur mais le moins mauvais moyen de gouverner qu’on ait pu trouver » (Churchill ou Chamberlain)
--> D’après Internet, la citation exacte serait : "La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres" (Churchill). C’est de l'humour anglais sans valeur philosophique :
- C'est une boutade autocontradictoire : si le joueur de football Platini disait "je ne suis pas le meilleur de l'équipe mais tous les autres sont moins bons que moi", ça n'appelle pas admiration pour sagesse, mais haussement d'épaule comme boutade, pour dire en fait en clair : "oui, je suis le meilleur, même si je suis imparfait", expression moins tordue pour dire la même chose. Et c'est de cela qu'il convient je crois de discuter – est-ce qu'un autre joueur n'a pas été interdit de participation au jeu ? est-ce que toutes les critiques ont été permises ?
- Le gouvernement par le peuple (démo-cratie) n’est pas en usage dans nos républiques où les gouvernants élus (jugés les plus crédibles parmi les ambitieux) imposent leurs desiderata au peuple. C’est de l’oligocratie non de la démocratie. Le vocable « démocratie indirecte » est mensonger puisque les prétendus représentants ne représentent pas leurs électeurs mais leur imposent leurs choix à eux. En 1980, les socialistes hurlaient contre les "fonds secrets du gouvernement" cachés au peuple, mais quand ils sont parvenus à leur tour au gouvernement, ils ne les ont nullement supprimés, répondant même "maintenant c'est notre tour !" à la droite parlementaire souriant ironiquement. Le jugement "tous pourris !" me semble alors une évidence démocratique, nullement réservée aux anti-démocrates comme la propagande télé le prétend. Nos républiques sont de fausses démocraties.
- Quand des nations dominantes démocratiques (en interne, en repoussant les étrangers) écrasent des nations dites inférieures (à population plus nombreuse), elles violent le principe humaniste (1 humain adulte = 1 voix) sans lequel la démocratie n’a rien de mieux que l’aristocratie, loi des plus forts, armés. Peut-être que Churchill est content de dominer et ne pas être dominé, mais c’est de l’égoïsme pur et dur, pas du meilleur à titre objectif, nullement. Si en 1940, le premier ministre élu du Royaume Uni n’était pas indo-pakistanais, c’est je crois parce que le principe démocratique était violé, racistement, comme dans l'empire français. Oh non, le système Churchill n’incarne pas le meilleur mais pas loin du pire, qu’il affirme le contraire (et sans la moindre réserve) le prouverait idiot ou menteur, si ce n'était un jeu de mot de cynique plaisantin.
- Quand le droit de vote est décrété après « épuration ethnique » massacrant ou chassant les autochtones (USA, Israël, Antilles, etc.), parler de meilleur gouvernement possible est une honte morale, une idiotie logique (si la référence n’est pas aristocratique). Revenons à la morale altruiste prétendue : « traiter autrui comme on voudrait être traité », alors : « que les Africains envahissent à leur tour notre Europe, nous massacrent ou nous expulsent, puis forment la démocratie Eurafricaine, c’est le meilleur des gouvernements possibles », oui ? La réponse Non !!! sous-tend implicitement « nous on avait le droit mais eux n'ont pas le droit (puisque c'est nous le Bien, la vraie Culture, etc.)», les aristocrates français de 1750 ne disaient pas autre chose. Ça confirme que l’école m’aurait totalement menti, à la limite du lavage de cerveau ("très bien, il a compris ce qu'il fallait" valant "très bien soumis, il a gobé ce que nous voulions, sans rétorquer les énormes évidences qui casseraient notre système").
- Est-ce que la démocratie directe mondiale a été essayée ? Je n’en ai jamais entendu parler. Alors il ne semble pas adéquat de dire qu’on a tout essayé et pas trouvé mieux que notre situation. Si cela n’a pas été essayé pour mille défauts apparus à la réflexion : très bien c’est intéressant, expliquons… mais ce sont ces éléments qui seraient pertinents, pas l’affirmation parachutée par une célébrité comme quoi lui détient le mieux. Et cette célébrité est-elle célèbre pour son intelligence et honnêteté ? euh... je crois me souvenir que Churchill est vénéré comme le sauveur de l’Angleterre en 1940-45, mais le général anglais qui a été accusé après-guerre suite aux bombardements incendiaires anglais (massacreurs de civils à Dresde et autres) a dit (une fois à la retraite) : « je n’ai fait qu’obéir à Churchill » – célèbre mocheté oui, la république lui convient naturellement. Avec pouvoir de conviction simplement nul.
Le référendum d’initiative populaire est possible localement mais difficile à une plus grande échelle car le corps électoral n’a pas les informations nécessaires, sur l’intérêt ou non des cultures OGM, le moyen d’équilibrer le budget national, etc.
--> C’est ce que je disais sur la technicité éventuelle de certains choix, mais ce n’est pas valide pour la décision vraiment très simple d’entrer en guerre, pour l’abolition de peine de mort, pour salaire/retraite des élus (par médiane avec 50% des avis dessous, 50% au dessus). Le fait que la loi interdise sans restriction le référendum d’initiative populaire (ou ne l’envisage pas, dans aucun cas) prouve que c’est un plan pré-établi, un principe d’échapper à la population électorale (confirmant la création d’un Sénat protégeant du vote populaire), nullement un regret de non-applicabilité dans tel ou tel cas difficile.
Le référendum d’initiative populaire serait piégé de toute façon par ceux qui formulent les questions : « êtes-vous d’accord pour envoyer, sous couvert de l’ONU, un bataillon de gendarmerie en Afghanistan pour former les futurs cadres de la gendarmerie locale à la protection des populations ? » : large majorité de oui !!! (officiellement, c’est la situation, nous n’avons pas attaqué l’Afghanistan).
--> Peu convainquant :
- un référendum populaire ne serait évidemment pas rédigé par le gouvernement pour se faire approuver (cas d'un référendum actuel, et ça ne marche pas toujours, loin de là, puisque ça sert de défouloir contre l'oppression républicaine disant habituellement merde au peuple) mais par les opposants voulant bloquer une mesure impopulaire du gouvernement en étant sûr que la population est de leur côté. Certes, de faux opposants pourraient prendre de vitesse les vrais opposants en exigeant un référendum mou de demi opposition, les premiers. A discuter, mais ça ne paraît pas insurmontable (avec peut-être présentation-télé du nouveau référendum envisagé, émission de nouvelles formulations pendant 2 jours puis choix de formulation par vote sur échantillon de mille ou dix mille personnes au hasard choisies par personnes assermentées).
- si un conseiller anglais vient nous expliquer la protection vidéo à l’anglaise et tue des Français sans jugement, il va aussitôt en prison et risque la peine maximale. La France (qui tue des rebelles talibans, voire parfois des civils non-talibans en exprimant des regrets, sans être aucunement poursuivie) est donc bien en guerre ouverte, là-bas (pas en guerre inter-pays mais avec l’un des camps dans la guerre civile, comme l’avaient fait les soviétiques venant appuyer les communistes afghans au pouvoir en difficulté). Et si la situation commandée par nos gouvernants ne correspond pas du tout à la question (qui aurait été) soumise au vote, c’est à mi-chemin entre la trahison de parole et la publicité mensongère, nos gouvernants mériteraient la prison. Pareil pour la Lybie, où l’ONU s’est discréditée : il s’agissait de sauver la population civile menacée de massacre, et puis… quand il s’est avéré que les « civils » étaient des tueurs lourdement armés, nos armées les ont appuyés, sans que personne ne note le mensonge total – je ne dis pas que le dictateur en face était mieux, mais le mensonge semble la règle chez nous, pour tuer militairement, et à mon avis, cela mérite procès, destitution, etc. ce que pourrait imposer le référendum d’initiative populaire, à titre d’action tueuse scandaleuse au delà du mandat conféré par la population.
Redonner la terre aux Indiens n’est plus possible : ils ne sont plus qu’une poignée, abrutis par l’alcool et la drogue.
--> Je ne suis pas d’accord :
- Les futurs Israéliens qui ont envahi la Palestine (avec approbation occidentale) n’étaient pas du coin, mais prétendaient avoir quelque parenté très lointaine avec les Hébreux. De même, les descendants d’Indiens Apaches expulsés au Mexique, les cousins Amérindiens d’Amérique Centrale ou du Sud, sont pleinement en droit de réclamer les USA et Canada en expulsant les descendants d’Européens aucunement liés aux possesseurs antiques. C’est bien deux poids deux mesures la règle, au profit judaïque, conformément à la Bible sacrée suivie fanatiquement, maintenant que le racisme n’a plus bonne presse (depuis 1935-45 où il s’en est vraiment pris à la race juive, devenant soudain gênant pour les puissants du Monde… – je ne dis pas du tout que Hitler a eu raison, je dis qu'il aurait fallu interdire le racisme depuis longtemps, interdire le racisme biblique notamment, au lieu de le copier en sens inverse, anti-juifa au lieu de anti-goy).
- Si les Indiens survivants ne sont qu’une poignée, ils seront simplement très riches à se partager tout le pétrole texan et autres biens, ce n’est nullement la majorité qui décide en la matière : l’ouvrage « Géopolitique » citait qu’il y a 12 millions de Palestiniens, très majoritairement expulsés interdits de retour, pour 5 millions d’Israéliens Israélites ne tolérant comme immigrés que des Israélites, 5 brime 12, et on est traité de raciste antisémite si on s’étonne… (et les Palestiniens ne sont pas autorisés à devenir Israélites car ils n'appartiennent pas à la bonne "race", et la loi française punit le racisme et l'antisémitisme c'est à dire le racisme sauf celui qui est judaïque, et tous nos gouvernants, gauche et droite, blancs et noirs, vont jurer de continuer et faire des courbettes au dîner du CRIF pour témoigner leur soumission...). Mais pour les Indiens : pas question, il n’ont pas droit de dominer puisque pas judéo-chrétiens. Les Islamistes combattent d’autres fanatiques religieux (ou athées secrètement racistes, ou frileux fermant les yeux en laissant les dominants injustes dominer – ce qui est mon cas puisque, tout en disant que je ne suis pas d'accord, je ne fais rien, et peux exploser aussi sur une bombe justicière, comme un anti-militariste vitrifié à Hiroshima).
Ça devient lourd de traîner des familles maliennes ou sénégalaises de 8 à 10 enfants dont les parents sont chômeurs et nourris par les allocs, et les enfants en rébellion contre la France (Seine St Denis). Un référendum d’initiative populaire sur le sujet serait totalement répulsif. Il faut choisir les immigrés, comme au Canada.
--> Pas forcément :
- les allocs natalistes n’existeraient pas dans mon système, et si les électeurs jettent dehors ces Noirs, je pense que leurs petits enfants blancs risquent d’être décapités à la machette par un racisme retour – dont nous protège l’arme nucléaire, interdite en face, par loi du plus fort minoritaire sur Terre, c’est aristocratique absolument, comme logique, et se prétendre démocrate (voire « humaniste » explicitement) est un mensonge. Les Amérindiens, les Maliens, n’ont pas eu le loisir de choisir les Européens venant chez eux, et ceux-ci n’ont nullement respecté leurs lois locales. « Traite autrui comme tu veux être traité » : ça nous revient dans la figure, et en version modérée, on a de la chance : on mériterait d’être traînés en esclavage comme ce fut leur cas. Si on plaide coupables pour le passé, il faut renoncer à notre richesse héritée, intégralement, pour remettre les pendules à zéro, tous les enfants de la Terre ayant égalité des chances, donc zéro frontière. Par contre, profiter de la richesse héritée, pour ensuite aménager notre confort en dictant nos desiderata aux faibles, c’est aristocratique, encore une fois, immoral altruistement.
- ce n'est pas que je suis un acharné de l'Histoire voulant réparation de toutes les horreurs (racontées) d'autrefois, au contraire je doute de l'Histoire, mais je me sens coupable : je suis né dans un pays supérieurement riche sans le mériter moi-bébé (comme un noble naissait dans une caste supérieurement riche, sans mérite – même imaginaire, ce tableau m'a été enseigné comme choquant, c'était très convainquant) et dans un pays qui se porte garant de la sécurité d'Israël, rebâti en chassant les autochtones au nom d'une possession remontant à 2000 ans, alors je demande cohérence, simplement. Je sais que ce n'est pas le seul argument en faveur d'Israël : il y a aussi la réparation de la Shoah dite génocide (pourquoi ne répare-t-on pas le vrai génocide des Caraïbes, bien pire en "efficacité" ?), la liberté de croire religieusement à une possession éternelle (pourquoi tolérer les religions appelant au meurtre de non-tueurs, commandements politiques explosifs qui ne relèvent nullement de la croyance éthérée dans les nuages ?).
Les paradis fiscaux, c’est de l’argent « virtuel » donc par définition insaisissable, impartageable, incoïnçable. Et si l’on ferme 10 « paradis », il s’en crée 10 ailleurs sous un autre nom.
--> Oui et non : ce n’est qu’avec capitalisme et nationalisme que cette situation semble imparable. Si tout l’argent spéculatif était au contraire confisqué/détruit, si les frontières sont abolies, si la majorité du Monde commande effectivement, tout change. Peut-être que ce n’est pas crédible en pratique, mais le système en place conduit à des absurdités immorales qui le discréditent, selon moi. S’il s’avère incapable de se réguler honorablement, il ne mérite que la poubelle, et tout ce que cette planète compte d’intelligence devrait se mobiliser pour inventer mieux. Non tenter de profiter de la pourriture pour s’en mettre plein les poches avant l’effondrement ou révolution.
Pourquoi dire que je suis psychotique alors que ça ne transparaît pas dans la vie quotidienne ?
--> Je ne dis pas que je suis psychotique, mais que je suis « sous antipsychotiques » (m’aidant à digérer les horreurs partout), le médecin du travail est au courant. Je ne sais pas pourquoi on m’a re-prescrit ces cachets en 1999 à l’hôpital, mais en 2000 un psychiatre externe fonctionnaire m’a dit que je devrai en prendre toute ma vie. A mon avis, ces psychiatres sont des imposteurs – j’ai commencé des études de médecine et constaté qu’elles étaient réservées aux idiots réciteurs dénués d’esprit critique. Qu’ils persécutent l’intelligence critique (certes plus inconfortable que le suivisme tranquille) ne m’étonne nullement, c’était officiel en URSS, c’est un peu pareil ici.
---------- 3e critique, de moi-même, 03 Septembre 2011 --------
J’ai entendu à la télé un contre-argument intéressant que j’avais oublié ici, et qui est assez énorme : ce n’était pas dit ainsi mais je résume en « les "chiens" peuvent être heureux de manger les miettes sous la table des enfants gâtés » :
- Logique palestino-israélienne : des Palestiniens non refoulés hors d’Israël (la majorité a été refoulée mais il reste une minorité, simplement déplacée par les expulsions) disent préférer vivre en Israël qu’en Palestine si la province Cisjordanie devenait un pays, parce qu’ils craignent la misère et préfèrent là où ils sont ; c’est comme en 1788 si on avait interrogé les domestiques du château de Versailles, beaucoup d’entre eux auraient dit qu’ils préfèrent pour eux-mêmes cette situation de « dominés nourris » aux incertitude du partage jusqu’à peut-être famine – idem pour les îles esclavagistes nourrissant tout le monde quand Haïti libérée a sombré dans la misère. [Euh, quand je dis « refoulés », il faut peut-être expliquer : un livre chrétien, « Croire ou ne pas croire », interviewait un Palestinien chrétien dont la famille a été expulsée par camions de l’armée israélienne en 1948 vers le Liban, avec assassinat des récalcitrants, et une quantité de familles ont fui les exterminations racistes, après le massacre de Der Yassin, l’Oradour israélien impuni (même couronné par le Prix Nobel de la Paix à Menahem Beguin), et on entend encore aujourd’hui l’argument « les civils d’Irak tués par les bombardements anti-militaires sont fautifs : ils auraient dû fuir les zones de combat, revenir à la fin de la guerre » – pour Israël, ce retour est interdit, racistement, cela vaut expulsion pour moi. Par ailleurs le sionisme modéré de nos dirigeants occidentaux ("retour à 1967") reste un sionisme : certes il est moins pire que la volonté Grand Israël de la droite israélienne au pouvoir, mais il entérine les expulsions racistes de 1948, les approuve, les exempte de toute critique, je trouve ça monstrueux.] Bref, j'entends les classés "chiens" qui se satisfont des miettes sous la table, mais s'ils sont travailleurs je trouve ça immensément injuste, moralement affreux de la part de ceux qui les méprisent.
- Logique philippine républicaine de droite : comme l’a confirmé le ratage communiste (pauvreté soviétique, est-allemande), il peut être préférable pour le confort matériel de servir des riches injustes (gosses de riches, commerçants menteurs et patrons surpayés et politiciens corrompus et pays dominants, enrichis aux dépens d’autrui), plutôt que de risquer le partage anarchique. Je suis ainsi respecté aux Philippines comme « très blanc donc très riche donc très respectable », je m’en sens terriblement coupable, et les Philippins ne me comprennent pas quand je leur dis que je les préfère eux à moi, que leurs "60 à 98 heures de travail hebdomadaires de travail 50 à 52 semaines par an" mériteraient bien plus honnêtement que mes "35 heures 47 semaines", et non cent fois moins. Je respecte leur équilibre, j'admets leur conviction (hélas forgée par enseignement biblique dès le berceau – les parents refuseurs ayant été tués par les colons Espagnols conformément aux instructions de Jésus), mais – personnellement – je préfère la frugalité honnêtement partagée, l'utopie des prêtres-ouvriers (en dissuadant seulement l’attente de partage sans effort productif, qui a fait s’écrouler le monde communiste, en plus de l’intolérance écraseuse et des privilèges aux leaders).
---------- 4e critique, de moi-même, 04 Septembre 2011 --------
Un des points les plus inadmissibles pour les Français, dans mon approche, est le choix de perdre en niveau de vie, et ce que je disais plus loin pour cela (le concours de modélisation pour une économie prospère sans croissance) sera balayé par un haussement d’épaules me disant idiot incompétent. En fait, c’est à nuancer très fortement, pour me justifier :
- Cas de l’Allemagne. Alors que la France peine immensément à trouver de l’emploi pour ses jeunes, les Allemands licencient leurs employés d’agence pour l’emploi car ils n’ont plu’ assez de chômeurs, mais les experts expliquent que c’est différent car eux ont une population (totale et active) en décroissance. Un ministre a dit que notre natalité est notre problème (http://info.france2.fr/politique/lefebvre-lie-natalite-elevee-et-chomage-70197743.html ) avant de se faire incendier par gauche et droite car nos économistes ont pour dogme qu’il n’y a pas d’emploi sans croissance et que la forte natalité est bonne pour la croissance. Je ne suis pas le seul à en douter, visiblement. Quoi qu’il en soit, même si, pour la France à fonctionnaires non renvoyables et à grève chronique, la situation est loin de l’Allemagne, je maintiens qu’à l’échelle du globe, on ne peut pas se satisfaire de vouloir profiter d’un léger mieux économique en cas d’expansion démographique, puisque cela conduit à l’explosion démographique qui ruine les ressources de la planète. Or, ce qu’on ne peut pas faire à l’échelle de la planète mais qu’on veut chez nous seulement, relève de la xénophobie, du privilège aristocratique anti-humaniste (anti-démocratique à grande échelle). Il serait mieux de réfléchir en mettant en doute les vieux dogmes à courte vue, je confirme, et c’est maintenant un jugement fortement consolidé, presque crédible.
- “La surpopulation bougnoule, c’est pas notre faute” est un argument fort que j’imagine en face. Je l’ai à moitié entendu sous la forme : « l’Humanité moderne, adulte, doit cesser l’explosion démographique et s’équilibrer, pas décroître mais augmenter très doucement, l’Occident y parvient à merveille, hélas les autres pays (nègres, basanés, bridés) font n’importe quoi : immensément plus d’enfants qu’ils ne peuvent en nourrir ! ». J’entends cette objection grave à mon idée, mais je trouve l’argument : erroné. L’explosion démographique de la planète vient à mon sens de deux facteurs dont l’Occident est responsable (je ne dis pas « coupable », ça se discute) : médecine efficace, religion nataliste. 1/ Quand je disais que « médecin sans frontière » avait été mon idéal, je voulais dire que « sauver quelqu’un qui souffre, quels que soient son origine et lieu de vie, me paraît moralement beau (à sa place, on aimerait ce secours salvateur) » ; toutefois, il est évident que cela accroît l’espérance de vie, et cela conduit à la misère les pays où la natalité reste à dix enfants par femme, sans tomber à deux pour nous ou un pour l’Allemagne. Donc je corrige ce projet médical imaginaire en « si (et seulement si) la natalité baisse fortement ». 2/ Un des problèmes empêchant complètement cette décroissance de natalité est le dogme biblique du Dieu unique commandant à l’Humanité de multiplier, que les missionnaires et colons européens sont allés imposer au Monde, avec bâton (enfer, canon) et carotte stupides. En ce sens, nous sommes les coupables, et mon projet de rendre illégal la Bible (raciste, esclavagiste, infanticide, etc.) changerait absolument tout. Le drame est que l’horreur sioniste conduit au refuge vers l’Islamisme, seule critique permise (pour diabolisation de l'adversité) ou trop difficile à écraser, puisqu’en promettant le Paradis post mortem (autrement), il fournit des opposants redoutables non terrorisés par notre domination nucléaire (islamikazes). Mon approche évacue cette impasse (du 21e siècle hyper-religieux annoncé) : j’admets le retour des Palestiniens expulsés, qui expulseraient les Israéliens expulseurs, qu’accueilleraient les Occidentaux privés d’armes nucléaires et de frontières (comme tout le monde, dorénavant), ruinés. Alors il n’y aurait plus besoin d’Islam vengeur et les 3 religions tueuses et natalistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) seraient condamnées. L’abstinence serait encouragée (la masturbation pour ceux qui ont des difficultés en ce sens), et la natalité s’effondrerait. Il s’agirait de gérer le retour à une planète d’un milliard d’habitants, par exemple, respectant la Nature et les ressources terrestres limitées.

Autre approche humaniste ? 11 Septembre 2011
Au vu de ce qui est écrit au-dessus, on m’a conseillé la lecture d’une autre thèse humaniste hors-norme, celle du célèbre Commandant Jacques-Yves Cousteau : « L’homme, la pieuvre et l’orchidée ». La couverture arrière est alléchante effectivement : « un sens aigu de la responsabilité individuelle et collective (...) réfléxions politiques, philosophiques (...) "leçons de vie" (...) dénonciation sans compromis ni complaisance des folies meurtrières de notre temps (...) formidable réflexion sur notre présent et notre avenir. Le livre choc d'un homme dont la vision est fondée sur une connaissance personnelle et approfondie des grands problèmes de notre monde. Le livre puissant d'un révolté perpétuel qui n'a jamais cessé d'en appeler à notre conscience comme à la part de rêve en nous. ». Toutefois, c’est un gros livre de 425 pages, et… j’ai commencé par un aperçu : lire environ une page en début et fin de chaque chapitre (les titres de chapitre semblant tous passionnants). Le contenu m’a alors paru contestable, et j’ai tiré le pré-bilan suivant :
* OK
Cousteau ressemble au père spirituel des écologistes. Dénonçant la surpêche, le saccage de l’Antarctique, les risques nucléaires, les armes chimiques, d'accord. Il veut léguer un monde propre aux petits enfants, il est peut-être l'inventeur du développement durable, bravo.
* Pas d'accord
Comme les écologistes, je le vois « scientiste ayant oublié de réfléchir », ayant gobé le vrai prétendu des savants. Il lui manque simplement une case : la logique, et un outil : l'intelligence critique, à retourner contre ses propres idoles... (il est pour lui incontestable que la Terre a 4 milliards d'années, il trouve que les Ecritures sacrées sont indéniablement admirables, "nul ne peut censurer la connaissance car nul ne peut nier l'existence", etc.).
* A débattre
Il dit que les religions ne sont pas responsables de l'incapacité à restreindre la natalité ; je connais le contre-exemple des Philippines, où le gouvernement est incapable de créer de la richesse à la vitesse où augmente la population, l'Eglise refusant d'autoriser la contraception – et mes neveux/nièces se retrouvent parents à 18-20 ans sans travail, catastrophe... Il faudrait voir le détail de ses sources, il ne me convint pas a priori.
--- Mais… quel rapport avec l’humanisme ? Google définit ce mot comme : philosophie plaçant l'homme et les valeurs humaines au-dessus de tout. Hum, « valeurs humaines » veut dire des choses différentes selon les Cultures, je pense. Pour moi : c’est la non-bestialité, donc non-écrasement du faible par le fort, entente cordiale, travail partagé avec rétribution équitable au mérite personnel, débat et force de persuasion logique, sagesse altruiste : ni égoïste ni raciste (ni complice de mendicité unilatérale). C’est un peu le contraire de ce monde, dominé par le capitalisme (luxe financier gaspilleur exploitant le travail de peine des pauvres) de l’Occident minoritaire surarmé dominant aristocratiquement (et sionistement) le monde au risque d'une révolution mondiale, et je ne vois pas où Costeau le conteste, lui qui est prétendu révolté contre les grands problèmes menaçant l'avenir. J’ai décidé de lire les 38 pages du chapitre « Science et humanisme », et puis… puisque Cousteau semble ne pas avoir compris le caractère anti-humaniste des Ecritures bibliques, je vais commencer par le chapitre de 18 pages juste avant celui sur l’humanisme : « Les Ecritures et l’environnement ». La crédibilité de cette thèse prétendue "sans compromis ni complaisance" est en jeu, là.
(Lecture du chapitre 9…)
« Les Ecritures des grandes religions enseignent que »
--> Euh, attention :
- Dire que les grandes religions sont basées sur des écrits, c’est peut-être fouler au pied les religions amérindiennes, africaines, aborigènes, nordiques, etc. pour ne prendre en compte que les 3 religions bibliques (et peut-être asiatiques, mais j’émets des doutes sur leur connaissance par Cousteau, sinon il ne serait pas scientiste, mais percevrait l’abus de pouvoir du réalisme occidental). Or pourquoi ces religions sont-elles devenues « grandes » à l’échelle de la planète ? J’ai lu en partie ces Ecritures et trouvé ça choquant, anti-humaniste, affirmatif au nom de l’autorité imméritée, avec menace terroriste de châtiment et promesse enchanteresse invérifiable ; le contenu n’est nullement grand, non ; mais, d’après les récits historiques, ces religions ont conquis le monde par les armes, massacrant la concurrence et embrigadant les enfants avant l’âge de raison. C’est à mon sens une insulte à la dignité humaine, à la logique, à l’altruisme.
- Le mot « enseignent » me choque, et je dois prendre un dictionnaire, car pour moi il s’agit d’affirmations douteuses et non de vérités indubitables. « 1/ Indiquer 2/ Transmettre un savoir 3/ Inculquer 4/ Instruire ». Oui, c’est le drame : on inculque de force, avec récompenses et punitions, et les endoctrinés prétendent à tort au savoir – enfin : j’y reviendrai plus loin, une phrase d’après employant le mot « savoir » explicitement (je pensais les citer ensemble mais c’est trop long).
« Les révélations de philosophes séculiers comme Aristote, Archimède ou Sophocle ont illuminé la civilisation comme la flamme dansante d’une chandelle, répandant une brève lumière sur l’univers avant de cesser d’éveiller un intérêt unanime et d’être abandonnées dans la course incessante vers le savoir. »
--> C’est là parler exactement comme je l’ai appris à l’école publique française, pour avoir des bonnes notes, mais je trouve ça atrocement nul, avec le recul. Je ne suis pas d’accord du tout :
- Le star system est le drame de la « Philosophie » : citer des auteurs antiques est considéré comme classant quelqu’un dans l’Elite méprisant à juste titre le bas-peuple, alors que ces gloires étaient souvent malhonnêtes, affirmant comme indubitable sans permettre objection – ce qui est nul en logique : les axiomes sont récusables. Ainsi, deux religions indiennes court-circuitent totalement la pertinence d’Aristote, et un enfant de 7 ans (ou celui que j’étais à 7 ans) peut solidement mettre à la poubelle ce qu’il raconte (sur l’œuf et la poule par exemple, tous deux pouvant venir de mon imagination onirique, et tout n'est peut-être que cauchemars) – même si, d’après mes souvenirs, je me suis laissé acheter par les bonnes notes au lieu de (persister à) contester.
- Une recherche Internet me confirme qu’Archimède était un ingénieur pas un philosophe, m’apprend que Sophocle était un auteur de théâtre pas un philosophe, mais peu importe pour Cousteau : les citer impressionne, il ne s’agit surtout pas de réfléchir et contester. Je dirais que l’humanisme c’est exactement le contraire : ne pas dominer indûment mais chercher les réponses aux questions d’où qu’elles viennent. Il convient de respecter chacun, sauf incohérence rendant irrecevable un propos. (Là, ce qui est incohérent, c’est si Cousteau prétend à l’humanisme, en méprisant les sagesses indiennes et enfantines, pour ne louer que ceux qui lui ont été désignés par l’école sans débat contradictoire, sans intelligence aucune).
- Le mot « séculier » n’appartient pas à mon vocabulaire, le dictionnaire me dit que ça signifie « laïc ». Pourquoi ne pas parler en langage courant ? Même en petit nègre, je pourrais mettre Cousteau minable, pour son scientisme illogique (croyance affirmée Vérité), alors je trouve moche qu’il se place au-dessus hors d’atteinte avec un langage ronflant et auto-satisfait, n’apportant rien en terme de contenu. Certes, c’est une tradition de la pseudo-philosophie française, mais c’est regrettable.
- Le mot « révélation » ne me paraît pas clair, il a surtout un sens religieux qui me paraît inapproprié ici, et s’il s’agit plutôt d’inconnus devenant célèbres, comme Johny Halliday, je m’en contrefous : ce qui compte est l’idée philosophique apportée (paraît-il) par leurs personnages, que je pourrais éventuellement prouver fausse. Mais non, il faut s'agenouiller et admirer le nom célèbre, c’est débilitant, au contraire d’humaniste. Autre sens possible à révélation : la découverte de vérités cachées, eh bien non, ce n'étaient pas des vérités mais des thèses contestables.
- Le terme « la civilisation » est insultant pour les peuples autres que méditerranéens, tenus pour barbares (même les Chinois et Incas peut-être plus avancés que nous à l’époque), et cela, sans l’ombre d’un argument, c’est du mépris pur, de l’égoïsme groupiste, anti-humaniste encore une fois. Enfin : j’envisage que Cousteau ne soit pas un méchant, il réciterait seulement les valeurs aveuglantes inculquées aux Occidentaux, en s’avérant seulement en incapacité totale à prendre du recul, à envisager de contester l’autorité enseignante (sauf pour ses pingouins ou autre, non ce n’est pas humaniste du tout).
- Le mot « savoir » me conduit au dictionnaire. « Ensemble de connaissances acquises par l’expérience, l’apprentissage, l’exercice intellectuel. » Voilà, donc si le gourou du Mandarom apprend à ses adeptes comment réciter ses mille exploits nocturnes pour massacrer les extra-terrestres, c’est du savoir. C’est simplement nul en valeur persuasive, c’est facultatif en valeur logique, prétendant à la vérité arbitrairement. Oui, il y a « course au savoir » en tant que match féroce entre endoctrineurs méprisant hélas l’intelligence individuelle.
« Même ceux qui ne croient pas en Dieu doivent respecter la puissance d’œuvres qui ont résisté à l’impitoyable épreuve du temps, qui ont gardé leur magnétisme et leur force malgré le passage des millénaires qui ont enseveli bien d’autres chefs-d’œuvres. »
--> C’est insupportable, là j’ai cessé de lire en première lecture (pour passer à la fin de chapitre), et je suis près de recommencer. Loin d’être un chef-d’œuvre impressionnant tout lecteur innocent, il s’agit de monstruosités (vénération d’un génocidaire tout-puissant massacreur de bébés et embryons reprogrammables, élection d’un esclavagiste soûlard comme meilleur des Humains, etc.) déclarées incontestables sous peine de torture à mort (autrefois) ou assassinat excusable (aujourd’hui). La « puissance » en question est exclusivement militaire, écrasant les objections par la force (ou l’enfouissement de rares lucidités sous le poids de la majorité endoctrinée). Au nom du « respect » (affirmé obligatoire par Cousteau) de ces tueurs en désaccord les uns avec les autres, c’est la guerre perpétuelle, massacrant les indécis, les esprits logiques, et l’humanisme. Je souffre. Allez, je continue, j’espère que cette introduction de chapitre voulait dire « avant de vous dire que je suis pas d’accord avec l’asservissement de la Nature, je répète bien que j’approuve tout le reste, tout ». Calcul tactique, d’alliance malhonnête aux méchants. C’est pénible, et l'annonce de livre "sans compromis ni complaisance" s'avère avoir été de la publicité mensongère. (On pourrait bien sûr m’adresser le même argument sur l'alliance au mal, alors je le pare : si je dis que le refus occidental de retour des Palestiniens expulsés est criminel, ce n’est pas du tout en m’alliant aux terroristes islamistes, dont le livre sacré me paraît aussi atroce que les équivalents occidentaux, c’est en faisant remarquer que si nous n’étions pas fautifs, nous éviterions la révolte passant par ce canal criminel en retour). Euh, une réserve, compte tenu de la pourriture de la langue française, pas claire : "doivent" peut avoir deux sens, "doivent obligatoirement" ("must" en Anglais), ou "doivent j'imagine" ("may" en Anglais) – j'ai traité le premier sens qui m'a choqué, et le second sens appelle une autre réponse : si la contestation argumentée, gravissime, est ignorée, il conviendrait de laisser la place à ces thèses là au lieu de prendre la place chez les éditeurs pour dire qu'on ne sait pas, qu'on ne voit pas les problèmes.
Cousteau s’offusque qu’un passager de son bateau, enfant de treize ans, préfère continuer à lire la bande dessinée « L’île mystérieuse » plutôt que se lever et admirer la station océanographique que lui avait baptisée ainsi. (Point à la ligne,) « L’enfant préférait la lecture à la réalité » (point à la ligne, comme un triple point d’exclamation…).
--> C’est un catalogue de confusions que je désapprouve :
- la logique interne d’une lecture est d’en finir le chapitre ou la page, pour en apprécier la cohérence, le dénouement. Cet enfant est tout à fait cohérent d’ignorer le gêneur voulant imposer ce que lui adore, au mépris total de sa logique différente. Bien sûr, c’est chez Cousteau un agacement un peu naturel, mais l’intelligence consiste à se remettre en question : ainsi, ma femme était irritée que je réponde « attends, je finis de lire le paragraphe » quand elle m’appelait à table ou autre ; depuis, elle a découvert la lecture de nouvelles familiales sur Facebook, et quand je finis la cuisine et dis « on peut manger, si tu veux », elle me répond « attends, je finis de lire ça » ; elle ne me fait plu’ de reproche sur ce genre de réponse, je ne lui en ai jamais fait ; là est l’intelligence et la morale – Cousteau : zéro-zéro…
- Karl Marx a écrit une thèse intéressante, inusuelle, et ceux qui en sont restés à la lecture n’ont fait de mal à personne. Ceux qui ont voulu appliquer cette thèse « en vrai » ont paraît-il massacré l’opposition solide, avec dizaines de millions de tués, alors : affirmer que c’est bien mieux par principe est hautement contestable. De même, puisqu’on parle d’Ecritures sacrées, la phrase rituelle judaïque « l’an prochain tous à Jérusalem » était un rêve bénin en 1920, mais les sionistes qui en ont fait une Réalité en 1948, massacrant et chassant les autochtones, ont été paraît-il monstrueux.
- Un peintre préfère peindre que regarder, c’est une autre façon, qui peut enrichir l’image de détails imaginaires, ou détourner d’action utile urgente. Il faut peser le pour et le contre, il n’y a pas de crime par principe en la matière. Cousteau se présente là en réaliste fanatique intolérant, rejoignant en cela l’affreux Adolf Hitler comme la magnifique Mère Thérésa. Ne pas le comprendre semble simplement une déficience intellectuelle (le pauvre s’il a fini misérable, le voleur s’il a fini riche couvert d’honneurs).
- Jusqu’à preuve du contraire, le monde autour n’est pas la Réalité assurée mais peut-être un cauchemar. Cousteau est totalement inapte à prouver le contraire, j’en suis sûr, puisque les philosophes et savants s’en avèrent incapables sauf illogisme affirmatif ou circulaire. Le petit enfant me paraît là plus intelligent que le fier commandant et ses huppées citations grecques… La domination sans mérite, l’obtention rare de publication pour des affirmations aveugles (en faisant rejeter les esprits lucides, dérangeant l’autorité abusive), non, ce n’est pas ma définition de l’humanisme.
« Combien de modernes Pierre, fidèles, passionnés à la table de leur Seigneur, Le renient-ils quand le moment vient de témoigner de leur foi par l’action ? » « Combien sont-ils à comprendre que les lois qu’ils répètent par cœur exigent que les hommes protègent l’environnement ? »
--> C’est encore insupportable. Cousteau cite précisément Pierre, et l’anecdote de tel banquet dans les Evangiles, mais il a juste oublié que Jésus commandait l’assassinat des incroyants, atroce – heureusement que cela n’est plu’ trop traduit en « action » aujourd’hui ! Mais au lieu de conclure « ces Ecritures sont criminelles, anti-altruistes, provoquant inter-massacres si autrui fait pareil », non, il veut les bénir pour s’en servir dans sa lutte contre la pollution. « La fin justifie les moyens » ? alors apparemment, si Hitler avait gagné la guerre en 1945, le commandant manœuvrerait pareil, en disant que « Mein Kampf » est indéniablement admirable, mais il ne faut pas oublier qu’il interdit la pollution… Affligeant. L’humanisme n’est nullement le cœur du sujet, la préservation de l’environnement justifie de flatter les massacreurs… je ne suis pas d’accord. Et là Cousteau a expliqué son objection partielle ayant justifié son alliance initiale, c’est irrecevable. J’arrête, j’en peux plu’. Je n’ai tenu que 3 pages sur 18. Allez, je donne une dernière chance à « science et humanisme », peut-être trois pages aussi, on verra.
(Lecture du chapitre 10…)
Cousteau découvre une couche de sel et des dômes de sel dans la roche sous-marine en Méditerranée. « Les géologues avaient longtemps cru que la Méditerranée était autrefois une mer intérieure ; voilà que nous en avions trouvé la preuve matérielle ! »
--> C’est le scientisme illogique à l’œuvre. Il est simplement faux d’oublier trois hypothèses alternatives qui démentent la preuve prétendue : 1/ où est-il prouvé que le sel ne peut venir que de la mer ? (rappel : la généralisation inductive est une faute logique, ne fournissant logiquement que des « hypothèses envisageables jusqu’à preuve du contraire ») 2/ si un tout puissant existe, il a peut-être ajouté hier ces formations de sel 3/ si ce monde est un cauchemar, la Méditerranée n’existe peut-être pas, et/ou n’existait peut-être pas autrefois (si un autrefois de ce monde a existé).
Des pétroliers risquent de voir dans les dômes découverts la promesse de pétrole et peuvent tout ruiner avec des suintements toxiques. « Pourtant, je comprenais aussi qu’en participant à une étude scientifique – comme citoyen de la Terre – j’avais l’obligation de traquer sur toute la planète de nouvelles inconnues, de me réjouir devant chacune de ses innombrables complexités, et que ce n’était pas à moi de décréter si la société a le droit d’être mise au courant. »
--> Je ne comprends pas ce que Cousteau dit comprendre, qu’il explique donc mal (ou c’est moi qui suis idiot, c’est possible). S’il est en exploration payé par un gouvernement, son contrat de travail stipule sans doute ses droits et devoirs. Et si, devenu richissime par ses films ou autre, il explore à titre de loisir, il n’a aucune obligation me semble-t-il. Si j’avais un petit aquarium et un équipement sophistiqué, je pourrais tracer le parcours exact du poisson habitant durant ses X années de vie, milliseconde par milliseconde, et le débattement de chacune de ses écailles, je pourrais m’émerveiller de le beauté de ma passion, et tout le monde s’en contrefoutrait, à juste titre. Je n’envisage un sens, dans le questionnement de Cousteau, qu’avec l’armada de préambules scientistes (en fait facultatifs) : les conclusions d’études géologiques publiées dépeignent les grandes lignes indéniables du monde passé, intéressant tout le monde. C’est doublement faux : les créationnistes « prouvent » aussi (selon leurs critères à eux) que la Terre est âgée de six mille ans seulement (et « inutile de chercher les faux os-dinosauriens crées de toute pièce par Satan trompeur »), les activistes ne s’intéressent qu’au présent et futur, et ont prouvé la fausseté de nombreux modèles extrapolés du passé.
« En notre fort intérieur, nous pestons contre les savants qui ont prétendu que la science est ’’pure’’, nous les maudissons de révéler leurs découvertes séduisantes, mais redoutables. » « avoir identifié les pouvoirs de la nature » « Ce n’est plus la seule qualité de la vie qui est en jeu : aujourd’hui, c’est la possibilité même de la vie qui est menacée. » « accabler les savants de reproches ne nous avance pas plus que de condamner le messager. »
--> C’est basé sur un jeu de mot, je crois.
- L’activité scientifique est la recherche de modèles prédictifs, et la vérification de ceux-ci (« marchant jusqu’à preuve du contraire »), oui c’est pur et anodin en soi. Seuls les scientistes affirment qu’il s’agit de « découverte » de lois éternelles de la nature. Et ce n’est pas la science qui applique ces modèles mais la technique. Oui, publier des recettes satisfaisantes est dangereux, ça n’a rien de spécifique à la Science : un gâteau au chocolat délicieux peut être employé pour un empoisonnement, et alors ? Bloquer la technique est aussi contestable : on raconte qu’au Moyen-Age, les religieux interdisaient machines et herbes médicinales, pour n’autoriser que la prière (et « les millions de morts par épidémie, c’est pas grave, c’est aller plus vite au Ciel »). Au temps de Cro-Magnon, l’inventeur de la fourchette en os de poulet a pu être attristé qu’on massacre une tribu à coups de fourchette… C’est un problème de comportement, pas d’outils.
- Idem pour la possibilité de vie sur Terre qui serait menacée par la technique (les écologistes disent aujourd’hui « il faut sauver la planète »), et quand on examine le détail, on s’aperçoit qu’il s’agit d’interdire la raréfaction de la diversité en insectes ou graminées, sans aucun rapport avec une planète devenue minérale sauf quelques spores endormies à jamais (si un accident tue un milliard d’humains, ce n’est pas la fin de l’humanité ; si l’humanité disparaît ce n’est pas la fin de la vie, etc). Non, on ne précise pas, on hurle en extrapolant à l’infini. Ce n’est simplement pas crédible. C’est des effets oratoires, du bla-bla.
« Nous abandonnons des choix urgents concernant notre destin à une petite élite de militaires et d’industriels. »
--> Ce terme d’élite me hérisse : non, ce ne sont pas les meilleurs mais un vil groupuscule d’ambitieux écraseurs, menteurs comme leurs principaux opposants (« Interdire tout risque » serait un compréhensible « principe de précaution » mais celui-ci est oublié pour ne pas interdire le chauffage, la baignade, les animaux domestiques, etc.) les dominants dominent injustement, aujourd’hui comme autrefois, interdisent ou permettent ce qu’ils veulent.
« Nous n’avons pas élu les gens qui déterminent notre avenir scientifico-technologique ; nous ne les avons pas choisi en fonction d’une formation morale particulière, d’une vision philosophique ou d’une compréhension du passé susceptible de nous guider ».
--> Je proteste :
- C’est publié en 1997, alors que Internet date de 1990 la création de comité de bioéthique pour mettre au pas les technocrates.
- Nommant des experts selon les critères de Cousteau, ces comités court-circuitent toujours le peuple. Les prétendus sages sont surtout des scientistes (illogiques) et des religieux (passéistes experts vénérant les commandements d’extermination de « sous-hommes » et d’incroyants, en se prétendant hautes références en matière morale…). Il s’agit de basse politique.
- Quant à l’élection, elle ne garantirait absolument rien : promesses non tenues, collusion droite-gauche anti-populiste méprisant le peuple, etc.
- Je dénie totalement la respectabilité des experts moraux que Cousteau veut voir nommés. La morale humaniste est une affaire immensément simple, qui s’appelle l’altruisme : ne pas faire ce qu’on ne voudrait pas subir (c’est tout le contraire des 3 religions bibliques), et le « guide au nom du passé » conduit souvent à des horreurs en la matière (aristocratie occidentale à l’ONU, Nakba raciste, extermination de Der Yassin avec non-punition des tueurs et interdiction éternelle de retour pour les familles enfuies, approbation papale de l’évangélisation tueuse des Amériques, interdiction de l’intelligence critique par loi Fabius Gayssot, etc…). L’humanisme est ailleurs, Cousteau n’a rien compris au sujet, ayant choisi de s’allier à des monstres, gage de son succès, certes – l’honnêteté humaniste étant insultée comme antisémite haineuse génocidaire. Ou bien Cousteau est honnête et n’a rien compris. J’arrête là, c’est trop.

S’indigner ? (17 Septembre 2011)
Le fait que j’aie abouti, par moi-même, à la conclusion politique “tous pourris” évoque clairement les “indignados” espagnols, qui répondent à la télé que les politiciens de gauche (au pouvoir là-bas en ce moment) ne servent pas le peuple mais leurs propres intérêts, comme ceux de droite. Et ces manifestants non-violents, non classés “extrémistes”, se réfèrent au livre français “Indignez-vous” d’un vieux monsieur plus ou moins célèbre. J’ai donc emprunté ce livre, pour le lire avant de conclure éventuellement : “oui, je suis arrivé à la même conclusion, en retard, bravo à cet ancien, lucide avant moi”. Enfin… ayant entendu la télé envisager que “le mouvement des Indignés” pourrait (ou aurait pu) gagner toute l’Europe, je pensais ajouter un commentaire critique, mondialiste : “sauf que, personnellement, je ne vise pas à obtenir le luxe en brimant nos riches politiciens, mais l’idéal serait à mon avis de supprimer les frontières, partager la misère du monde (chinois notamment) et regagner éventuellement le confort par le mérite personnel, en travail de peine ou invention évitant celui-ci – le fait d’être occidental ou européen ne nous dispense en rien de l’effort”.
(Lecture de 4e de couverture)
Aïe, déception, déjà, hum :
Stéphane Hessel, 93 ans, est fièrement présenté comme un grand résistant rescapé du camp nazi Buchenwald.
--> je me méfie de ce classement en « grand homme », quand ce que je dis moi paraît si évident qu’un enfant de onze ans pourrait le juger, je pense. Par ailleurs, il me semble que les résistants 1940-45 suivant De Gaulle (sans être communistes préférant le dictateur Staline) n’étaient pas des humanistes mais des hyper-nationalistes, xénophobes et semi-esclavagistes (cf. révolte 1948 des indigènes malgaches contre le travail forcé au profit des propriétaires français, statut électoral 1950 inférieur pour les masses arabes d’Algérie et asiatiques d’Indochine)… Nous n’aurions pas les mêmes valeurs, Monsieur Hessel et moi.
Hessel est co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme.
--> Catastrophe, il est donc l’un de ceux ayant interdit le scepticisme (même gentil) dans l’article premier, tout en affirmant menteusement la liberté d’opinion, plus loin limitée à ceux adhérant intégralement à cette déclaration… Ce n’est pas de l’esprit logique, c’est de la rhétorique mensongère cachant la dictature intellectuelle (les royalistes auraient pu dire pareil en 1788 : "1/ il est interdit de douter de la supériorité intellectuelle et morale du roi ; 2/ la liberté d’opinion est absolue, magnifique, respectant chacun ; 3/ pour bénéficier de 2, il faut respecter 1 (les contestataires seront donc très justement embastillés)"... Avec bien sûr la liberté de religion dans un autre article, affirmée en oubliant d’exclure les religions racistes ou/et tueuses. J’espère que ce titre de gloire (rédacteur de la Déclaration des Droits de l’homme) est une accroche propre à l’éditrice Sylvie Crossman qui signe la 4e de couverture, et que l’auteur est lucide dans le texte intérieur, plaidant coupable pour cette Déclaration qui heurte mes sens logique et moral. Quoique… si les promoteurs n’ont pas été amenés à douter de la moralité des Droits de l’homme après lecture, ça paraît mal engagé.
– « Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau ».
--> ce n’est donc absolument pas mon optique (défaitiste critique sans concession), mais un projet d’action voulant de nouveaux dominants, dans la mesure où les indignados exigeaient un niveau de vie très supérieur aux ouvriers Chinois, par statut de naissance en pays « riche »…
– « Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une "insurrection pacifique". »
--> Bravo pour avoir préféré la paix à la révolution sanglante, d’accord, mais je ne vois pas ce que la croyance a à faire là-dedans. Je comprends la logique altruiste, la logique d’effort-réconfort, la logique de non-contradiction, à mon sens cela dirige quasi mathématiquement vers une conclusion, et il n’y a pas à « croire le grand homme », ce serait se tromper totalement d’approche, bâtir une chapelle de plus. J’espère que c’est un malentendu. Le livre, petit format, fait 14 pages (de #9 à #22), bien, il ne doit pas fourmiller de digressions érudites faussement « intellectuelles », je vais lire ça.
– En 2e page de couverture, il est écrit « Indigène-éditions ».
--> Ça m’est sympathique, pointant le problème 1945-48 à mon sens. Wikipedia me le confirme : « L'indigénat est aboli en 1946 mais certaines pratiques perdurent jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962. Des pratiques du même ordre se retrouvent dans les empires britannique, portugais, allemand ou néerlandais. Ce statut légal discriminatoire attribué aux populations autochtones est rapproché par certains auteurs de l'apartheid pratiqué en Afrique du Sud. » Je le rapproche aussi de la sioniste interdiction de retour pour les expulsés palestiniens, à conversion religieuse interdite vers le judaïsme, avec plein accord de l’ONU, et des « Droits de l’Homme » pourris (incohérents avec avantage aux puissants) aussi.
– En page 3 est un gribouillis enfantin, « cette œuvre de Klee » citée par le texte de Hessel, « sous le choc du pacte germano-soviétique. (…) un ange repoussant "cette tempête que nous appelons le progrès" ».
--> Ça part très mal : je dénie totalement le statut « œuvre d’art » à ce truc – si son auteur est content, c’est bien pour lui, mais moi je n’aime pas, chacun ses goûts. Et les mots ronflants me déplaisent, je préfère dire que le nazisme était très mauvais pour les raisons suivantes (…), le stalinisme était très mauvais pour les raisons suivantes (…). Pourquoi faudrait-il se féliciter d’être du côté de la victoire 1945 (avec les horreurs occidentales : Dresde, Hiroshima, Nakba, Apartheid…) pour avoir droit de lire ce livre ? Mauvaise approche. J’espère encore que Hessel va demander la levée des veto ONU brimant les hindouistes et musulmans, sinon, s’il est un fier occidental dominateur, comme suggéré par cette introduction, je le contesterai.
(Lecture de Hessel)
– Hessel, suivant l’exil de DeGaulle en 1941 et le programme de Jean Moulin en 1944, parle d’un « ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays. (…) une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis (…) »
--> Ça commence de manière très intéressante, bravo, et il faudra voir comment Hessel pare l’accusation d’être un gauchiste, mais je le contesterais quand même sur d’autres plans :
- Il y a contradiction entre le nationalisme (principe xénophobe) et la condamnation des expulsions. On verra s’il démêle plus loin la contradiction, mais je la formule tout de suite : 1/ Si les Français expulsent les immigrés, alors (sauf racisme donc anti-altruisme, égoïsme groupiste : « nou’isme », communautarisme), les Etasuniens d’origine française doivent être expulsés et nous envahir à la place. OK ? 2/ Sinon, s’il y a liberté de migration, OK, nous allons devoir partager et notre niveau de vie va s’écrouler, les Français en majorité le refusent (exactement comme les aristocrates refusaient de partager leurs privilèges en 1789). 3/ La démocratie nationale est donc intrinsèquement pourrie (en terme d’altruisme, condamnant la royauté 1788), et la seule solution morale est l’abolition des frontières : la démocratie mondiale. Vouloir à la fois nation et moralité (au sens : « grandeur de 1789 ») semble contradictoire.
- Je n’aime pas le mot de fierté : si la démocratie mondiale que je souhaite venait à apparaître, je serais moralement apaisé, j’éviterais peut-être la guillotine (ou attentat kamikaze ou décapitation manuelle à la machette ou faucille à riz) mais ce serait matériellement une dégringolade, douloureuse. Il s’agit d’un moindre Mal je pense, non d’un triomphe éclatant. Si Hessel n’est pas capable de mettre en doute sa base patriote, sa réflexion sera tronquée, insuffisante, et je doute qu’il parvienne à la cohérence. A suivre.
- Remettre en cause les retraites et la Sécurité sociale me paraît tout à fait normal dans la mesure où le monde évolue. Si la pyramide des âges s’inverse (beaucoup d’anciens peu de jeunes, au lieu du contraire), il est normal de s’adapter, sans invoquer d’acquits éternels aveugles. Si un privilège n’était pas extensible à l’humanité travailleuse entière, il est normal qu’il soit aboli. Ceci dit, si l’abolition n’est pas le fait de partageurs mais de semi-esclavagistes, il y a là une honte morale à traiter, mais c’est cela qu’il faudrait dénoncer, non l’évolution douloureuse éventuellement nécessaire.
- Concernant les médias, le mot fourre-tout de « nantis » me gêne. J’ai vaguement entendu, ici ou là, que certains médias sont « de droite », pour la domination des riches héritiers ou patrons, attirant le peuple en haïssant avec lui les immigrés, et les autres seraient « gauchistes », pour les privilèges des fonctionnaires inamovibles à petit travail tranquille insultant les modestes ouvriers du privé. Est-ce que Hessel condamne les deux côtés ou un seul ?
– Hessel cite le programme de la Résistance, qui me semble « social ».
--> Ça couvre les logiques de droite et gauche modérés (De Gaulle, Mittérand, loin du capitalisme américain et du totalitarisme stalinien). OK, oui, et depuis la chute de l’URSS, le triomphe capitaliste serait ce qui chagrine Hessel ? Quelle différence avec les anti-capitalistes ? Est-ce que seront débattues les voies néo-communistes, trotskistes, anarchistes, autres ? A suivre.
– « La Résistance en appelait à "la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction la plus développée", sans discrimination ».
--> Pas d’accord, en première lecture tout au moins :
- On retrouve le problème moral de l’anti-humanisme : les Résistants semblent dire « les Français seulement, les autres on s’en fout, on les vire » comme les Aristocrates disaient « les Nobles seulement, les autres on s’en fout, on les garde serviteurs ».
- L’instruction la plus développée n’a pas de sens clair, s’entendant très différemment pour un marxiste, un catholique orthodoxe, un protestant luthérien, un musulman, etc. S’il s’agit de la Culture Générale, c’est nul et anti-logique je trouve. S’il s’agit de Vérités scientifiques, c’est de l’aveuglement scientiste.
– « Les réformes proposées en 2008 vont à l’encontre de ce projet. De jeunes enseignants, dont je soutiens l’action, ont été jusqu’à refuser de les appliquer et ils ont vu leurs salaires amputés en guise de punition. »
--> Oh-là-là, attention, je flaire l’arnaque, là.
- Ça m’évoque un souvenir familial : mon frère fonctionnaire a un jour été scandalisé, disant « éh, s’ils avaient dit que la grève ne serait plu’ payée, maintenant, je l’aurais pas faite ! ». Est-ce que l’amputation de salaire mentionnée par Hessel concerne des choix pédagogiques mis en application par certains ou leur action de grève qu’il aurait voulue payée (par les contribuables, devant payer aussi les nounous gardant leurs enfants abandonnés par les profs) ?
- Pareil : pourquoi ce mot « proposées » ? Je sais que les grèves enseignantes étaient systématiques à la moindre annonce de réforme future, mais ça ne colle pas avec « refuser de les appliquer ». Si des profs n’ont pas fait grève, ont fait cours différemment des instructions, et ont subi des amputations de salaire pour faute, ça se discute, mais les mêmes mots pourraient s’appliquer au cas : des profs ont fait grève pour faire pression et empêcher cette réforme, et cette grève ne leur a pas été payée, c’est immensément différent…
- Autre point : si un ministère affirme que le « plus développé » est l’endoctrinement scientiste, un prof croyant peut expliquer que c’est contestable (idem en sens inverse pour l’enseignement privé catholique). Il peut expliquer sa position, à ses élèves même, ça ne justifie nullement la grève à mes yeux. Et je n’ai jamais, jamais, entendu parler de retenue de salaire pour manque de performances dans la fonction publique française – les syndicats auraient hurlé si fort (avec plein relais médiatique) que je l’aurais entendu je crois.
– « Ils se sont indignés, ont désobéi, ont jugé ces réformes trop éloignées de l’idéal de l’école républicaine, trop au service d’une société de l’argent et ne développant plus assez l’esprit créatif et critique. C’est tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance qui est aujourd’hui remis en cause. »
--> Un peu Oui et surtout Non :
- Oups, Hessel a là oublié le mensonge habituel : il aurait dû dire "l'école démocratique (respectant chacun)" au lieu d'avouer "l'école républicaine (enseignant à approuver des dominants)"...
- Un employé désobéissant à l’employeur mérite renvoi pur et simple. Il est honteux que les fonctionnaires aient le privilège de pouvoir dire crotte à leurs supérieurs hiérarchiques, en s’indignant des sanctions en retour. Enfants gâtés. Dans l’univers privé, on est souvent en désaccord, on baisse la tête, on encaisse, et on obéit, pour simplement mériter son salaire. Et si tout le monde était au contraire fonctionnaire, on aurait le niveau de vie de l’Allemagne de l’Est – exiger le beurre (luxe relatif à l’échelle de la planète) et l’argent du beurre (inamovibilité tranquille) n’est pas juste. Sans secteur privé pressuré (et les riches du privé oppriment doublement les pauvres du privé afin de payer les impôts réquisitionnés), le fonctionnariat conduirait je pense à la faillite communiste, et même plus vite que le communisme s’il n’y a pas la violente dictature léniniste pour forcer à un minimum de performance. Maudire la « société de l’argent » en profitant de son luxe ne semble pas honnête. Euh… en un sens, on pourrait me faire la même objection (si tu aimes pas l’injuste domination occidentale, vas t-en), mais c’est très différent je crois : nos fonctionnaires manifestent pour obtenir toujours davantage de moyens, c’est de l’exploitation active, alors que je ne fais qu’obéir et soupirer, en refusant toute promotion, pour vivre d’en bas (local) l’injustice.
- La dissuasion de l’esprit créatif et critique ne date nullement de 2008. Je l’ai vécue dans ma scolarité 1967-1984, et la génération d’avant, bachelière vers 1946-53, semble encore davantage formatée à réciter des auteurs célèbres, sans inventer ni contester. Oui, c’est un immense problème, une école formant des soldats suiveurs et officiers pas mieux, je suis d’accord, mais ça n’a rien d’une trahison soudaine lors du dernier quinquennat 2007-12 (ou postérieure à l’effondrement soviétique 1989-91).
- Les conquêtes sociales de 1945 me paraissent résumées par le courageux Michel Rocard avouant ce qu'est l'esprit de gauche à la française : « la France n’a pas vocation à partager la misère du monde ». Ecraser avec notre finance et nos armes nucléaires, et nos droits de veto ONU privilégiés, les pays producteurs de café, pétrole, oui cela me paraît moralement dégueulasse, et je trouve que ça mérite d’être remis en cause, mais par l’autre côté : en nous enlevant du bien-être et non en nous en procurant davantage (schématiquement : je suis d’accord pour diviser par 10 le salaire ouvrier français pour l’aligner sur la Chine courageuse, et diviser par 1000 le salaire de trader financier bradeur d’usine – Hessel semble vouloir qu’on divise par 100 le salaire des traders, pour que nos ouvriers gagnent 20 fois plus que les Chinois, selon sa logique « à la 1945 »). Si la Sécurité sociale ou la Couverture Maladie Universelle ou le Revenu de Solidarité Active, ne sont économiquement pas généralisables au monde entier, ils doivent à mon avis être abandonnés pour trouver un système viable et le plus équitable possible (le « privilège réservé aux gosses de [pays] riches » est le symbole de l’inéquité).
– « Le motif de la Résistance, c’est l’indignation »
--> C’est un titre, qui demandera à être expliqué, mais j’écris déjà ma première réaction. Comme au sujet du titre général « indignez-vous », je me sens mal à l’aise. Moi aussi je suis choqué par l’école réciteuse, par la finance néo-esclavagiste, mais je ne dirais pas du tout que je suis « indigné, résistant (actif) » : je suis « choqué, résistant (à l’endoctrinement, démonté) ». Ça change presque tout. A l’appel « indignez-vous », à supposer qu’il ait été mondialiste (les pages suivantes pourraient le devenir), je dirais : « non, on nous guide mal, j’aime pas ça, tous ces guides sont pourris, je souffre ». C’est immensément différent, et ça conduit tout à fait ailleurs, je crois : au statut de victime innocente (éventuellement emprisonnée pour offense au dogme), pas au statut de justicier (avec alliances éventuelles à des colériques méchants, au nom de l’efficacité). Là encore, je comprends l’utopie de l’auteur (et de certains révolutionnaires 1789) : la majorité des gens seraient bons de cœur ; or… l’intuition pessimiste – comme l’expérience suisse (et le renouveau d’extrême droite européenne) – semble indiquer que la xénophobie a un immense succès populaire – l’utopie de la majorité bonne n’a de sens que sans frontières privilégiées (protégeant l’égoïsme). C’est peut-être impossible. L’utopie humaniste chrétienne est un malentendu oubliant l’épisode de la Cananéenne, l’utopie humaniste marxiste est un malentendu qui fut ruiné par l’appel stalinien au patriotisme guerrier (ou l’appel bréjnévien au patriotisme sportif) – il y a une force de fond colossale là-dessous, hélas (je considère que c’est le volet bestial résiduel de l’humanité – nullement contrecarré par la prétendue Elite, qui entend dominer aussi, autrement).
– Hessel dénonce le pouvoir de l’argent, le mensonge pour l’extrême richesse de quelques uns aux dépends de l’intérêt général.
--> Oui, je comprends que c’est la morale de gauche qui s’offusque de la victoire de la droite capitaliste, mais… le vrai drame est que la gauche partage en fait les mêmes valeurs : l’exemption d’impôts sur les fortunes en spéculation des familles Strauss-Kahn (« art » ?) et Fabius (antiquités ?) traduit la pourriture des socialistes français, mais le problème semble bien plus large : les Socialistes au pouvoir en Espagne, en Grèce, les Etatistes au pouvoir dans les pays scandinaves, ont tous conduit les gens à la misère (sauf eux politiciens bien sûr, hum). Alors, que faire ? (Ma solution imaginaire à moi est la casse du pouvoir financio-politique avec paiement de la peine et de l’invention) Je vais écouter très attentivement Mr Hessel, s’il a la solution, c’est peut-être géant. Et je précise que la logique de droite n’est pas idiote mais simplement anti-altruiste, considérant que les domestiques de riches injustes vivent mieux que les gens partageant (en ce sens, la gauche nationaliste française est une droite à l’échelle du monde – avec en plus l’aberration de fonctionnaires exigeant confort et liberté sans même être soumis à la rudesse d’un statut de domestiques, grâce à la force publique armée au service de leur système).
– « Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. »
--> Oui et non.
- De nombreux candidats politiques de gauche disent qu’il n’y a qu’à nationaliser les banques, prendre l’argent des riches, et tout ira mieux pour la population. En face, la droite (et la partie centre de la gauche) disent que l’échec des socialo-communistes français en 1983 a montré que ça ne marche pas, que les capitaux fuient à l’étranger et ne laissent que la misère à partager. Sans démocratie mondiale unique (dépourvue de refuge pour les refuseurs de partage), je ne vois pas la solution.
- Je perçois l’injustice de l’enrichissement par la spéculation : simplement en achetant bas et vendant haut, et encore, encore, on parvient à s’enrichir énormément, sans travail, et à obtenir l’argent d’un nombre faramineux d’heures de travail. Mais si la France interdit ce mécanisme, est-ce dire que les Français misérables vont devenir les serviteurs des riches Etasuniens, Britanniques, etc ? Nous n’avons pas de pétrole, pas d’uranium, rien – si nos usines sont remises en route sans plus acheter Chinois, les prix vont s’envoler, alors quoi ? On n’a pas le beurre et l’argent du beurre. Si on veut dominer injustement les Chinois, on sera nous-mêmes dominés injustement, et ça n’a rien de spécialement scandaleux, il faudrait mieux cesser la domination, dévaluer très massivement l’Euro, bannir les droits de veto ONU, alors on deviendra crédible. Tant pis si un litre d’essence vaudra un mois de salaire.
- La dictature occidentale menace la paix et la démocratie mondiale, mais Hessel s’en fiche car il n’en souffre pas encore, apparemment. Ça ôte sa crédibilité pour le reste, à mon avis.
- Les termes de « responsables politiques, économiques, intellectuels » me choquent : en prétendue démocratie, les chefs politiques sont sensés n’être que des représentants temporaires pas des chefs tribaux commandeurs d’imbéciles. Les responsables économiques semblent les plus enrichis des menteurs commerciaux (mentant sur les coûts pour se verser des fortunes). Les « responsables intellectuels » me paraît un concept insultant l’intelligence individuelle : nos érudits pro-israéliens diabolisant toute opposition se comportent en handicapés mentaux, odieusement malhonnêtes en fait, et leur attribuer quelque responsabilité que ce soit tient du vol organisé. Hessel ne le dit certes pas s’il se compte dans le nombre. Moi j’ai davantage de respect pour certaines personnes classées handicapées mentales ou malades mentales que pour les fiers « philosophes » organisant les guerres et la domination occidentale avec du bla-bla tradititionnaliste interdisant les questions évidentes, d’enfants ou illettrés infiniment plus logiques qu’eux.
– « Quand quelque chose vous indigne comme j’ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. »
--> Cela traduit que je ne suis pas indigné, mais classe les indignés parmi les méchants :
- Je n’aime pas les forts dominateurs, je préfère les faibles dominés (sauf cas des profiteurs escomptant partage sans effort).
- Les gens engagés en groupe me gênent : une manifestation est souvent débordée par des éléments violents, plus colériques que soi, et la solidarité de groupe conduit à la violence commune je crois. Je préfère penser dans ma tête, dire ce que je trouve mal, l’écrire, écouter les objections, répondre. Ce sont les arguments qui comptent pour moi, pas les mouvements de foule ou de groupuscules frappeurs. C’est une autre approche : je suis défaitiste, Hussel se veut gagneur, sauveur – tant pis pour les victimes collatérales ?...
- Je suis choqué par le nazisme mais : son nationalisme me semble aussi pourri que le nationalisme français, son racisme me semble aussi pourri que le racisme israélite. Pour diaboliser, il faut être irréprochable, les résistants de 1940 ne l’étaient nullement (sinon l’Algérie n’aurait déjà plus été française, la religion rabbinique aurait été réformée ou interdite, la Bible raciste génocidaire aurait été censurée, etc.). Page 5, l’éditeur écrivait « cette nouvelle collection : "ceux qui marchent contre le vent" », ce n’est pas juste : Hussel semble là pisser dans le sens du vent, ayant gobé le scolaire et médiatique lavage de cerveau pour l’essentiel. Enfin non : vu son âge et sa gloire, il semble moins victime du lavage de cerveau qu'acteur (ou ex-acteur non repenti) de ce "lavage".
– « On rejoint ce courant de l’histoire et le grand courant de l’histoire doit se poursuivre grâce à chacun. »
- Je ne suis pas d’accord : l’Histoire est le socle sur lequel s’appuyait l’esclavage, l’aristocratie, sur lequel s’appuie aujourd’hui la domination occidentale (après la domination grecque, romaine, islamique, espagnole, britannique) et ce n’est pas du tout ce qu’il faut poursuivre à mon avis. Je dirais au contraire : Stop ! Remettons tout à plat : organisons un monde juste, uni et divers, sans ce dogme criminel de séparation de l’Humanité en nations par Dieu à Babel.
- Je suis gêné par l’appel à l’action de chacun : apparemment, la majorité du monde est communautariste anti-altruiste, rejetant injustement l’étranger en exigeant de ne pas être rejeté. La majorité des castes républicaines corrompent le système pour s’en mettre plein les poches sans travailler dur, en méprisant les humbles et opprimant les esprits logiques décelant la tromperie. Comment un anormal lucide pourrait-il changer cela ? La violence est une autre mocheté, et l’utopique croyance en bonté générale ne paraît pas crédible – coincée notamment par l’esprit de famille généreux, dont le communautarisme ne fait que dériver en un sens. Je ne vois pas d’action adéquate en vue. J’écris, en étant condamné, sans argument que je comprenne, c’est tout.
– « Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. »
--> C’est faux, c’est idiot ou criminel. L’article Premier est illogique, dictatorial occidental :
- « 1. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience (…) ». Vu que les humains rêvés n’ont ni raison ni conscience (autres que virtuelles imaginaires, comme les personnages de dessins animés), vu qu’aucun critère logique ne distingue cauchemar et réel, cet article 1 interdit sans l’ombre d’un argument le scepticisme philosophique (hypothèse du rêve, malhonnêtement écartée par Descartes, nullissime en logique), le bouddhisme indien (« tout est illusion »), la religion de Sri Nisargadatta Maharaj (« "je suis" est la seule certitude »). Mao, Mahomet, Jésus, Marx, bien des gens ont prétendu détenir la sagesse universelle... mais s’ils commençaient par interdire (ou tuer physiquement) les objections, ils n’étaient simplement pas crédibles.
- « 8. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » Et si la religion judéo-chrétienne affirme que les Juifs sont supérieurs en dignité et en droit, si la religion nazie affirme que les Aryens sont supérieurs en dignité et en droit, si la religion apartheidienne affirme que les Blancs sont supérieurs en dignité et en droit ? Non, Hessel, tu n’as rien vu venir aux horreurs issues de l’incohérence clamée Sagesse universelle.
- « 30. Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. » Imbécile, dans la mesure où cette déclaration est auto-contradictoire (le judéo-christianisme enfreint 1, condamner le judéo-christianisme enfreint 8), bien sûr que personne ne peut en approuver la totalité, donc cela te fournit les armes pour punir qui tu veux, quand tu veux, l’autorité se réservant le droit d’invoquer des articles en oubliant les autres. C’est immensément lamentable, il semble ne pas y avoir un seul esprit logique en Occident (je pense que le reste du Monde a contresigné pour éviter de recevoir des bombes atomiques sur la figure). Ta fierté mérite la poubelle, Hessel. Des handicapés mentaux comme ma copine imaginaire sont mille fois plus intelligents que toi (moi je suis classé fou, ça revient au même – tu devrais te relire et t’indigner, mais tu es aveugle, et heureux les aveugles, OK, je ne te veux pas de mal… Je continue à lire ? C’est irritant. Mais j’ai aperçu en feuilletant un chapitre sur « la Palestine » et j’ai espoir que l’auteur ouvre les yeux, au moins un peu, au risque d’être traité d’antisémite classiquement.
– Hessel dit que le fascisme vient des possédants qui ont eu peur de la révolution bolchevique. « Mais si, aujourd’hui comme alors, une minorité active se dresse, cela suffira, nous aurons le levain pour que la pâte lève ».
--> Je dirais les choses différemment, et ça change tout je crois :
- J’imagine que la population de 1929-42 haïssait les riches marchands et banquiers, enrichis aux dépens d’autrui en mentant sur leurs coûts, et parmi eux il y avait (pour raison historique de condamnation papale de l’usure ?) beaucoup d’Israélites (endogames, méprisant les non-Juifs) ; les riches non-Juifs ont donc détourné la colère vers les Juifs (riches ou pas, d’ailleurs) en invitant théoriquement les humbles non-Juifs à prendre cette place de riches libérée (qu’aurait annihilée le bolchevisme). La guerre finie, il est devenu interdit en Occident de contester les marchands et banquiers juifs, les racistes endogames, les sionistes expulseurs, alors ça peut re-pêter pareil – au lieu de réfléchir à la base, et condamner les sources de l’injustice : système marchand, financier, endogame. La faillite soviétique appelle à un remue-méninge énorme pour trouver les parades aux erreurs là-bas, mais la critique de la république occidentale me paraît le cœur de la pensée utile. Aujourd’hui comme autrefois, une colère monte, et il faudrait réfléchir très fort, très honnêtement, au risque de conclusions douloureuses, pour éviter le basculement en horreur. Enfin… Hessel le dit peut-être plus loin, il faut continuer.
- Le concept de minorité active dirigeant une majorité inactive me rappelle l’erreur communiste justement (Le Parti). Je préfère croire dans le vote de la majorité mondiale, qui mettrait au pas les riches égoïstes. Est-ce que « riche égoïste » est un pléonasme ? Je crois que oui : même un inventeur génial serait plus admirable s’il faisait don de sa création à tous, plutôt que de devenir oisif exploiteur du travail de peine qu’il n’aimerait pas effectuer. Le performant mérite davantage que le paresseux, mais pas immensément davantage le dispensant de travailler, ce serait auto-contradictoire.
– Hégel cite fièrement Sartre, Hegel, Merleau-Ponty, son passage à lui par la célèbre Ecole Normale de la rue d’Ulm à Paris. « L’histoire des sociétés progresse, et au bout, l’homme ayant atteint sa liberté complète, nous avons l’Etat démocratique dans sa forme idéale. »
--> Au lieu de vénérer en suivant servilement (mais super-fièrement) tes profs, tu ferais mieux de réfléchir comme n’importe quel quidam non diplômé : en revenir à l’Etat national (démocratique ou pas) expulsant les étrangers, ça n’a rien d’idéal – surtout si on est allié à d’autres Etats obtenus par conquête militaire par nos cousins, c’est moralement atroce (« faites ce que je dis, surtout pas ce que je fais »).
– « une autre conception de l’histoire. Les progrès faits par la liberté, la compétition, la course au "toujours plus", cela peut être vécu comme un ouragan destructeur. (…) philosophe allemand Walter Benjamin. Il avait tiré un message pessimiste d’un tableau du peintre suisse, Paul Klee (…) la figure de l’ange ouvre les bras comme pour contenir et repousser une tempête qu’il identifie avec le progrès. »
--> Non :
- Où sont les progrès faits par la liberté ? La loi Fabius-Gayssot de 1990, interdisant le scepticisme philosophique et deux religions indiennes (non violents), incarne-t-elle la marche vers la liberté ? On ne peut même plu’ étudier la source de la pensée cartésienne : Descartes a dit (avant de reconstruire menteusement) : « imaginons que je rêve, que rien ne soit vrai, alors… ». Non, maintenant, un élève peut stopper le prof de philo : « Msieur, retirez s‘que vous vnez de dire ou mes parents portent plainte : vous prendrrez deux ans de prison et deux ans de salaire d’amende. Pour offense au dogme, enfreinte à la loi civile. »… Votée à l’unanimité par cette république pourrie…
- Le thème de la compétition est difficile, immensément. Selon le dogme américain, pas idiot, la compétition est le moteur d’amélioration perpétuelle, de réduction des coûts (pour vendre moins cher donc prendre la place du concurrent) – effectivement, à des passagers antillais qui se plaignaient que Paris-Martinique soit quatre fois plus cher que Paris-New York, la compagnie publique a répondu : « sur New York, on ne peut pas faire ces prix, la concurrence prendrait le marché ». Selon le dogme communiste (initial, tout au moins, avant de mesurer les dégâts), la compétition est au contraire un gaspillage multipliant les efforts inutiles et les rebus invendus, tandis que les vainqueurs de compétition veulent surtout raquetter les clients par hausse des prix après avoir tué leurs concurrents. Les deux ont partiellement raison : le monopole peinard est coûteux, la compétition est gaspilleuse… Difficile.
- La course au « toujours plus » de confort et loisirs semble irrésistible, balayant mes souhaits naïfs de frugalité. Si Hessel était né en Ethiopie et mangeait un demi quignon de pain par jour, il voudrait un deuxième, puis un troisième, c’est le ventre plein qu’on peut hausser les épaules et dire « à quoi bon ? ». Personnellement, je n’ai pas d’ambition à gagner toujours davantage, je refuse les promotions, je ne voulais pas de sortie ni de voyage (avant de me marier et de devoir suivre), je ne serais pas gêné par une espérance de vie de 50 ans plutôt que 100 ans pour moi, mais j’apprécie grandement deux éléments issus du « toujours plus » matériel, par rapport au Moyen-âge : la photographie (sans la difficulté immense de dessin), l’ordinateur (photo gratuite, dessin vectoriel, retouche photo créative, écriture infiniment retouchable).
- L’image de l’ouragan m’échappe, pardon. Le progrès détruit quoi ? Les traditions antérieures ? Moi je suis content que les traditions d’esclavage, viol militaire, impôt religieux, vendetta, soient abolies. Au lieu d’agiter des grands symboles, explique, bon sang. Certes, la Culture (Française au moins) ne fonctionne pas ainsi : il s’agit de pondre des mots ou tableaux sans autre intérêt que d’être cryptés, et ceux qui seront parvenus à décrypter se sentiront immensément supérieurs (et cracheront sur leurs concurrents interprétant autrement, s’il y en a).
- L’ange en question n’est pas une grande œuvre, non. Que des verbeux aient blablaté pendant des dizaines de pages à son sujet m’indiffère, ils auraient pu faire pareil avec un dessin de mon neveu à l’école maternelle. Si on ne nous dit pas que c’est du grand art à vénérer, ça ressemble à un oiseau mal dessiné, à tête de chien (avec bigoudis ou papier tue-mouche gluant dans les cheveux), levant les avant-bras pour accueillir ou au contraire empêcher d’entrer, c’est illisible, mal dessiné. Si des gens y voient du génie, libre à eux, mais ce n’est pas un jugement objectif. Que ce tableau page 3, daté 1920, soit crédité au musée d’Israël, à Jérusalem, rappelle la colère (1920 ?) du peintre Hitler (nul disent les historiens « autorisés »), pestant que les galeries d’art soient réservées aux Israélites. Il ne faut pas généraliser, mais ce tableau-ci est apparemment une crotte, ayant inspiré des verbeux coreligionnaires. Hessel est pris dans la machine, de mépris injuste envers les humbles, de fierté excessive dans la classe prétendue intellectuelle, oubliant seulement de réfléchir jusqu’au bout. Le vrai progrès humaniste, au-delà de la décolonisation, serait la disparition des frontières, des favoritismes injustes. L’ouragan serait en face, de la part des égoïstes bombardant cette offense à leurs privilèges de naissance, traditionnels.
– « L’indifférence : la pire des attitudes »
--> Je ne suis pas du tout d’accord. La pire des attitudes est le crime, la seconde pire est la complicité active de crime. Actuellement, en ces temps de guerre larvée Occident-Islam, le pire crime est à mon avis l’interdiction de retour des expulsés Palestiniens (démocratiquement approuvée en Israël). Le second crime est l’action diplomatique occidentale (USA, France, Grande-Bretagne notamment, ayant droit de veto ONU), soutenant cette interdiction et ne tolérant pas sa contestation (Durban 2). Alors… qu’un électeur, à qui on ne demande pas son avis (sauf de voter gauche sioniste ou droite sioniste), soit indifférent, là n’est pas du tout la pire des attitudes. Ce n’est pas parfait, d’accord, enfin ça se discute, mais il ne faut pas que les arguments se trompent de cible. Le système me paraît intrinsèquement pourri, je l’ai expliqué au début de ce site, que des gens sans pouvoir soient indifférents me semble préférable à ce qu’ils soient tristes et déchirés comme moi (le résultat est le même et c’est moins douloureux).
– « Mais dans ce monde, il y a des choses insupportables. Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. (…) La pire des attitudes est l’indifférence, dire "je n’y peux rien, je me débrouille". En vous comportant ainsi, vous perdez l’une des composantes essentielles qui fait l’humain. Une des composantes indispensables : la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence. »
--> Euh…
- Pardon, oui, ça corrige ce que j’interprétais plus tôt : le titre « pire des attitudes » sous-entendait « pour un non-décideur », ça change grandement les choses.
- Je comprends que Hessel préfère l’indignation à la résignation, chacun son truc, mais je suis gêné quand il déclare cette seconde attitude : inhumaine. Une toute autre sagesse, contraire, est dans le bouddhisme indien : il faut cesser de vouloir pour ne plus souffrir de ne pas avoir. Ça se discute, je crois, il ne faut pas généraliser. Dans un wagon ferroviaire, si un moine bouddhiste, témoin d’un viol, ferme les yeux en souriant quand retentissent les appels au secours, ce n’est pas l’idéal. Inversement, les activistes qui enferment comme « fous » les logiciens (expliquant leur inaction par l’infalsifiable hypothèse du cauchemar) me paraissent bestiaux arriérés. Enfin, une mère qui se focalise sur le bonheur de ses enfants, sans s’intéresser au monde lointain, me paraît suivre une logique judicieuse, à court terme tout au moins (si un enfant explose sur une bombe terroriste, il aurait mieux valu éviter la faute collective que punit cet attentat). Je me contrefous de ce qu’a affirmé Sartre ou autre : examinons les idées, les espoirs, les risques, simplement.
- Le fait qu’il faille chercher l’insupportable, camouflé par les « autorités », devrait être interprété : je crois qu’une chanson populaire le dit : « on nous ment, on nous dit rien », j’ajouterais (vis à vis des politiciens et journalistes) mon jugement lié : « tous pourris ». Une fois ceci enregistré, oui, il faut chercher pour percevoir, mais il me semblait important de le noter au passage. Et la conclusion est soit « il faut chercher », soit « pff, ce monde est moche, je vais pas me battre ». Enfin, s’il y avait un lumineux espoir de perfection à court terme, l’engagement serait plaisant et louable, mais il risque d’être une fois encore détourné par d’autres dominants, méprisant les troupes humbles.
– Hessel cite en problème numéro Un l’écart grandissant entre les très pauvres et les très riches, dans le Monde. « gagnent à peine deux dollars par jour. On ne peut pas laisser cet écart se creuser encore. »
--> Ouf ! On y vient ! J’ai bien fait de continuer à lire. Mais…
- Les indignados espagnols semblent n’avoir rien compris au message : les chômeurs espagnols veulent de quoi s’acheter des cigarettes et billets de loto, tickets-foot et bijoux dorés, ils ne veulent pas que les agriculteurs du Sahel touchent trois dollars au lieu de deux…
- Enfin, la phrase de Hessel est terriblement mal tournée, ou moche : elle peut être lue « c’est OK qu’un Français gagne 20 dollars quand un Malien par contre gagne 2 dollars mais attention, il faut se battre pour ne pas que ça devienne 200 dollars contre 1 dollar ! ». Alors les Indignados demandent 40 dollars et reconnaissent vaguement souhaitable que les Maliens passent pareillement à 4 dollars, s'ils se battent eux aussi contre leurs riches…
- Il manque un peu de culture monétaire à Hessel ? Si au Mali 2 dollars paient l’achat de trois maisons et 800 repas, quand 20 dollars en France paient une journée de loyer et 3 repas, on se trompe si on quantifie la richesse en appliquant les taux de change des financiers. Il faudrait mondialement raisonner en niveau de vie.
- Il manque un point capital : celui qui a ruiné l’Union Soviétique : l’égalitarisme est moralement contestable. Si celui qui refuse le travail gagne autant que celui qui abat une énorme charge de travail, presque personne ne travaillera, et ce sera la ruine pour tous. C’est en termes d’équité qu’il faut raisonner, non d’égalité parachutée. Ce n’est pas facile, d’accord, mais il faudrait au moins signaler ce point méritant vigilance. Ce point capital, apparemment oublié par Marx, a ruiné son utopie (entre autres choses, puisque Lénine a tout ré-écrit je crois pour passer à la pratique, via dictature).
– « C’est à René Cassin que nous devons le terme de droits "universels" et non "internationaux" comme le proposaient nos amis anglo-saxons. (…) C’est une manière de déjouer l’argument de pleine souveraineté qu’un Etat peut faire valoir alors qu’il se livre à des crimes contre l’humanité sur son sol. »
--> Le mot « déjouer » avoue la situation honteuse, les jeux de mots menteurs atroces (je crois lire : "nous Cassin-Hessel super malins, on a déjoué leur projet de feindre l'obéissance") :
- Non : si vous voulez interdire un génocide, dites « le génocide est interdit », pas « il est interdit de refuser les dogmes judaïques »… Si vous voulez dire « il est interdit de tuer des populations en masse », dites le, et pas « il est interdit de formuler l’hypothèse du rêve ou que les Juifs seraient des sous-hommes ». Sinon, c’est retomber dans l’Inquisition médiévale : « nous ne disons pas trivialement "il ne faut tuer personne", nous le disons élégamment sous la forme « il faut respecter à genoux la parole du Christ, et payer sa royale Eglise", tout refus signifiant universellement Volonté de tuer tout le monde ! ». Sauf profonde idiotie, cet amalgame aveugle tient du mensonge éhonté, disqualifiant Hessel, Cassin, Mendès-France, etc. Ça me semble aussi moche que le triomphe de la finance, et Hessel devrait s’indigner en se regardant dans une glace, au lieu de bomber le torse et citer ses titres de chef rédacteur.
– « Ne pas être dupe de l’hypocrisie qu’il y avait dans l’adhésion proclamée par les vainqueurs à ces valeurs que tous n’avaient pas l’intention de promouvoir loyalement, mais que nous tentions de leur imposer. »
--> Hessel ne s’est pas relu ? Ou est-ce sa conscience qui le pousse à avouer son auto-contradiction débile ou malhonnête ? Sa Déclaration est tellement « universelle » qu’elle est « imposée » par les vainqueurs écrasant les vaincus, avec armes atomiques au-dessus de la tête pour bien leur faire comprendre combien il s’agit d’évidence universelle. C’est digne de Hitler et Staline, cet acte de force, mais certes avec l’axiome égoïste « faites ce que je dis, pas ce que je fais », hop : ça passe, ni vu ni connu. Face au miroir, Hessel, tu devrais te cracher au visage, si tu es prompt à l’indignation. Pardon pour le tutoiement, pour moi le vouvoiement marque le respect, et le respect : il faut le mériter. J'ai essayé a priori, mais là j'en peux plu' (ou "je n'en puis plus", cher lettré menteur, oui).
– « Je ne résiste pas à l’envie de citer l’article 15 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme : "Tout individu a droit à une nationalité" ; l’article 22 : "Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la Sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux (…)" On a vu des peuples colonisés s’en saisir dans leur lutte d’indépendance ».
--> Que cela ait favorisé la décolonisation est une bonne chose je trouve, mais :
- Le principe d’indépendance me paraît une erreur, c’est la non-domination par minorité qu’il fallait encourager. Pourquoi interdire tout projet d’humanité unie en donnant droit aux nationalistes de haïr l’étranger ? Si 50 millions de Britanniques opprimaient 500 millions d’Indiens, il suffisait de donner le droit de vote aux Indiens, et la gouvernance aurait changé de côté, nul besoin de rejet mutuel par frontière xénophobe. Je considère cela comme une lourde erreur d’analyse, et Hessel semble fier de n’en avoir débattu avec personne, il s’agissait d’imposer pas d’envisager une réécriture améliorée… Affligeant.
- Pourquoi un membre de la société refusant le travail aurait il « droit » à exiger la satisfaction de ses besoins en aliments et distractions ? C’est encore le piège soviétique : les paysans ne récoltaient pas car c’est fatigant et pas payé davantage que si on oublie d’aller aux champs (d’où police politique féroce, etc.). Eh, le cerveau c’est fait pour envisager et réfléchir. Imposer au lieu de penser, c’est bestial, il ne faut pas prétendre donner des leçons d’humanité aux non-engagés, alors.
– « qui justifient votre indignation – traitements faits aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms. »
--> Attention, il ne faut pas tout mélanger :
- La question des immigrés et sans-papiers, et nomades internationaux, disparaîtrait si était prononcée la démocratie mondiale unique sans frontière. Hessel y est-il prêt, et si non : pourquoi ? (moi : j’y suis prêt, même si je préférerais dire « dans 10 ans, le temps d’organiser ça sans risque élevé d’extermination vengeresse »).
- Ce n’est pas parce qu’on est immigré, ou sans papier, ou Rom, qu’on ne mérite aucune punition si on commet des actes criminels. L’essence du racisme ne me semble pas le rejet de la différence (les Asiatiques, travailleurs et discrets, semblent appréciés des Français) mais la généralisation abusive à partir de quelques cas effectivement choquants. Il suffit de condamner ces cas choquants à titre individuel, selon la procédure courante. Le fait que les scientistes déclarent Vérité la généralisation a fait beaucoup de mal à la logique, et les tribuns manipulent pareillement l’amalgame diabolisateur, en s’offusquant que le peuple fasse pareil… Le discernement n’est pas classé qualité dans notre société, hélas – non, il faut vendre les produits et obtenir les votes, par tous les moyens trompeurs à disposition.
- Des lois ont été édictées par « l’Elite » en faveur des « gens du voyage », sans référendum car c’est immensément impopulaire, de faire payer aux contribuables l’accueil de personnes de passage, à riches voitures sans source de revenus identifiable (hors vols ou trafics probables). Cette hostilité est liée aux comportements, aux actes, nullement aux origines – sauf dérive se trompant de colère, certes, mais que les politiciens de tous bords favorisent les voleurs contre les volés choque légitimement, ce serait absolument pareil après la disparition des frontières que je souhaite (sauf que, avec démocratie directe, les politiciens seraient mis au pas par la population, mondiale).
– « Aujourd’hui, la principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie. Ce conflit est la source même d’une indignation. »
--> Bravo, c’est courageux d’affronter le sionisme dominant la France « d’en haut » (donc « d’en bas » aussi, indirectement). Mais… ceci serait soluble par la déclaration « Palestine = état » des territoires occupés en 1967, ce qui ne répond pas à la pire horreur : les expulsés vers le Liban, la Syrie, etc. interdits de retour pour raison raciale (ou religieuse, mais avec interdiction de conversion religieuse pour cause raciale)… avec totale approbation des leaders et journalistes occidentaux, ayant claqué la porte de la conférence internationale Durban 2, dite antisémite… (Contester la suprématie judaïque est classé tel).
– « Cisjordanie (…) camps de réfugiés palestiniens mis en place dès 1948 (…) où plus de trois millions de Palestiniens chassés de leurs terres par Israël attendent un retour de plus en plus problématique. »
--> Le seul problème est la loi du plus fort : Israël nucléairement armé, avec plein soutien diplomatique étasunien (et franco-britannique en deuxième couche). Pas un mot de cela à la télévision, où Palestinien est presque synonyme de terroriste, ou de « fou de haine fanatique, tueur d’innocents ». Là encore, la disparition des frontières résoudrait l’injustice, Hessel aurait dû y penser, l’envisager, s’il avait du recul, et une capacité à l’auto-critique avant de hurler avec indignation. Comme lui s’amusait à imposer ses droits « universels », Israël s’amuse à imposer sa supériorité « universelle », la justice est ailleurs.
– « rockets sur la ville de Sdérot (…) il faut comprendre la violence comme une regrettable conclusion de situations inacceptables pour ceux qui les subissent. (…) Elle est compréhensible, je dirais presque qu’elle est naturelle, mais pour autant elle n’est pas acceptable. Parce qu’elle ne permet pas d’obtenir les résultats que peut éventuellement produire l’espérance. »
--> Là, je ne vais pas protester : je ne suis pas d’accord avec cette analyse, mais j’envisage évidemment qu’elle n’est pas sincère, constituant un simple essai de phrases publiables sans procès pour racisme antisémite. Le succès immense du livre confirmerait ce choix stratégique, d’accord. Mais à titre individuel, sans militantisme, l’analyse est différente je pense :
- On nous apprend à l’école publique française que la violence révolutionnaire de 1789 contre l’injustice n’était pas inacceptable mais héroïque et morale – même si des femmes et enfants ont hélas été tués. Pourquoi deux poids deux mesures quand les bourreaux subissant révolte sont judaïques ? L’explication raciste (pro-juive), religieuse ou non, est-elle la seule réponse ?
- L’espérance me paraît vaine : les USA sont maîtres du monde, et – alors qu’en France un référendum pourrait casser le sionisme des dirigeants de gauche et droite – la population américaine approuve largement le sionisme. L’école n’y est pas scientiste mais biblique d’inspiration protestante (les catholiques ayant été antisémites autrefois, traitant les Juifs en « tueurs du Christ »), et la Bible est intrinsèquement raciste projuive, donc la population approuverait en masse ce racisme, j’en suis presque sûr. Je ne vois aucune raison d’espoir. Je vais continuer à lire mais je doute, au départ.
- Les missiles sur la ville frontière de la Bande de Gaza me semble un détail mineur : les trois mille morts du World Trade Center sont plus gravement associés à la haine antiaméricaine que génère dans tout le monde musulman la protection ONU (minoritaire mais triomphante) de Israël-expulseur par les USA.
- Les informations disaient hier que la Palestine va réclamer à l’ONU de devenir le 194e état du monde, mais que les USA ont annoncé qu’ils poseraient leur veto. Ça continue, et c’est bloqué tant que les droits de veto permettent à l’aristocratie du monde d’imposer ses diktats à la majorité. Pourquoi Hessel ne s’en indigne-t-il pas ? Pire : si Cisjordanie et Gaza devenaient un pays, cela ne réparerait en rien l’injustice raciste des expulsés interdits de revenir en Israël, tant depuis la Cisjordanie que le Liban ou la Syrie, etc. Le problème atroce n’est pas tant la 2e couche 1967 que la première 1948.
- Hessel s’est piégé lui-même avec sa Déclaration des Droits de l’homme incohérente : il a autorisé la vénération/adoration de la conquête du pays de Canaan par les Hébreux et Moïse, expulsant ou tuant ou faisant esclaves les Cananéens, les Israélites modernes ont donc réitéré ce qu’ils étaient officiellement autorisés à déclarer glorieux. Eh, Hessel, il fallait réfléchir avant d’écrire des sottises graves, ayant entraîné meurtres racistes (Der Yassin etc.) et assassinats en retour (terrorisme palestinien). L’indignation devrait commencer par un très sévère mea-culpa et une descente en flamme de ces Droits de l’Homme très gravement incohérents.
- Hessel ne cite pas (le chapitre Palestine semble fini) l’argument télévisé selon lequel Israël est l’avant-poste de la vertu démocratique en terre barbare fanatique… Moi j’aurais répondu par la dérision : « si Israël est une démocratie, alors la France devrait être depuis 1948 une république islamique : Allah a dit aux Musulmans que la France était leur propriété, mais le diable bougnoul belge Charles Martel (avec ses mercenaires sataniques) a empêché ce projet divin ; aujourd’hui donc, les non-arabes sont (en très grande majorité) expulsés de France pour rendre leur Terre promise aux Musulmans (avec quelques domestiques blancs conservés là, bien, à leur place, qu’ils s’estiment heureux de ne pas être esclaves comme y autorisent les textes sacrés – de vénération libre selon l’ONU) ; dans l’état islamique français, la démocratie règne pour le respect de chacun ; les non arabes sont dispensés de service militaire (pourchassant les sales blancs terroristes dans les montagnes) et donc interdits d’entrée dans la fonction publique ; bien sûr, les blancs (tous racistes antiarabes) ne peuvent pas se convertir à l’Islam s’ils n’ont pas de sang arabe : ce refus est légal, pas raciste, comme le judaïsme rabbinique ni plus ni moins. » OK ? Morale (altruiste) : se mettre à la place de l’autre pour juger, comprendre.
– « La non-violence, le chemin que nous devons apprendre à suivre (…) Sartre, on ne peut pas excuser les terroristes qui jettent des bombes, on peut les comprendre. »
--> Attention, le président Sarkozy, cité dans le livre de Blanrue, disait quelque chose comme « l’intelligence est dans le camp du Mal : elle prétend expliquer l’inacceptable, est-ce qu’on explique pourquoi l’on viole ? ». A la place de Hessel (sauf anachronisme, pardon), j’aurais répondu à Sarkozy : « votre copain sioniste DSK, il n’a pas expliqué pourquoi il a violé, il a expliqué que c’était pas du viol – les coups et douleurs : elle disait qu’elle aimait ça, qui peut prouver le contraire ? ». Et la résistance d’Hessel qui tuait des collabos, on ne peut pas l’excuser ? Le drame est bien le « deux poids deux mesures » qui inverse tous les jugements dès lors que des Israélites sont concernés. D’ailleurs, quand Hessel a interdit de contester les religions, ignorait-il que Jésus a dit que les non-Juifs sont des chiens ? ou l’approuvait-il ? C’est très grave, et avoir prétendu ces horreurs « universelles » est une honte – ça ne mérite pas combat (perdu d'avance je crois), mais soupirs immenses.
– « Le terrorisme n’est pas efficace. »
--> Faux (à en croire les historiens) : la menace d’extermination aisée de la population japonaise, avec les massacres de Hiroshima et Nagasaki, a obtenu la capitulation sans condition du Japon. La menace de mort imparable, à l’encontre d’innocents, peut gagner. C’est atroce, une autre voie serait bien préférable, mais si les bourreaux sont inflexibles, je ne vois pas d’autre issue que la violence (ou le désespoir, en majorité, mais quelques excités pètent les plombs).
– « Aussi bien du côté des oppresseurs que des opprimés, il faut arriver à une négociation pour faire disparaître l’oppression : c’est ce qui permettra de ne plus avoir de violence terroriste. »
--> Le mot « négociation » me gêne : entre l’indigénat et l’égalité, fallait-il s’entendre sur un compromis de demi-indigénat ? Entre aristocratie et égalité, fallait-il négocier un partage partiel de privilèges restant majoritairement nobles ? Je ne comprends pas l’argument, du tout. Les oppresseurs sont des monstres, et ils doivent cesser, dans leur propre intérêt pour éviter la haine violente en face, non ? Pourquoi oui en 1789, oui en 1945, mais Non pour Israël ? Où est l’argument ? Hessel me balance ces prétendues vérités avec pouvoir de conviction nul, c’est lamentable. En 1943-44, une paix négociée avec l'Axe aurait épargné des millions de tués (surtout civils), mais les très chers amis de Hessel ont massacré joyeusement pour obtenir une paix sans condition, une victoire totale, et on apprend à l'école que là était le Bien contre le Mal, ce que Hessel n'a nullement contesté. Mais pour Israël, c'est très différent, pourquoi ? A cause de la Shoah avant ? mais alors... un homme violé en prison est-il autorisé à violer des femmes à sa sortie de cellule ? Ça me paraît monstrueux ou idiot, ou malhonnête, cet "argument". Et sans argument, c'est le néant, la loi du plus fort, malhonnête quand il prétend à la grandeur digne.
– « Le message d’un Mandela, d’un Martin Luther King trouve toute sa pertinence dans un monde qui a dépassé la confrontation des idéologies et le totalitarisme conquérant. »
--> Pas du tout. Enfin, oui : Mandela et Luther King, c’est beau, de pardonner sans tuer, d’accord, mais le totalitarisme conquérant a pour dernier rejeton : la conquête d’Israël 1948 et le refus de retour des expulsés, dont le vote renverrait chez eux les expulseurs. Certes, les Israélites nés-là n’ont pas d’autre pays, mais il fallait y réfléchir honnêtement en laissant revenir les expulsés dès 1949 – avoir au contraire maintenu une injustice raciste se paye d’inconfort, ça pourrait être pire. Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi l’espoir de fin d’oppression ferait plier les oppresseurs. Mandela dans sa prison n’a rien obtenu du tout, ce sont les sanctions économiques ruinant l’Afrique du Sud qui ont eu raison de l’apartheid – c’est une « victoire de la finance », en un sens, certes moins brutale que révolution sanglante… Pour Israël, le boycott est interdit, traité de racisme antisémite, et ça bloque sciemment ce volet là, pour ne laisser que soumission (voulue) ou révolte (massacrée). Je ne vois pas l’espoir, je n’ai pas entendu l’argument. Pourquoi Hessel en 1940-45 a-t-il pris les armes au lieu d’espérer à la Luther-King ? J’ai rien compris, parce qu’apparemment il n’y a aucune pensée, qu’une foi en quelque miracle possible (naïf, face à des monstres ?), et dont s’est dispensé l’auteur en 1941, « faites ce que je dis, pas ce que je fais », encore.
– « Pour y parvenir, il faut se fonder sur les droits, dont la violation, quel qu’en soit l’auteur, doit provoquer notre indignation. Il n’y a pas à transiger sur ces droits. »
--> Mais, imbécile, tes très fiers Droits de l’homme interdisent le droit à la pensée sceptique non violente tandis qu’ils interdisent de contester la religion, même si elle contient l’instruction de tuer les infidèles ! Un droit injuste, appliqué, se traduit en injustice ! (opprimer le non-violent, protéger le tueur, quand c’est de ton côté bien sûr…). Et la contradiction est bénie si les dominants interdisent la logique : le droit de Véto à un pays immensément minoritaire comme la France, et pas à l'Inde 20 fois plus peuplée, est indiscutée, même par toi Hessel, même si elle foule au pied le droit premier d'égalité à la naissance. Tu n'es pas crédible, tu es sénile ou tu nous prends à tort pour des idiots.
– « une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. »
--> Décevante conclusion :
– Nulle part il n’est mentionné un appel à la logique, à la cohérence, à l’altruisme, qui peuvent apporter une satisfaction intérieure (et une paix internationale) en basculant du luxe exploiteur à la frugalité partageuse. Ça donne les indignados espagnols, qui protestent et qui veulent quoi ? Ben, ils veulent du confort, avec travail éventuel, mais comment faire pour qu'il apparaisse en masse ? Ben, ils savent pas, mais ils protestent de pas l’obtenir. Enfants gâtés pourris, pendant que les enfants asiatiques triment dur, payés une misère, pour nous fournir des jouets et autres objets inutiles, fermement exigés par nos gosses. Ne faudrait-il pas réfléchir même si ça fait mal ?
– L’hyper-consommation a un attrait colossal, c’est ce qui a fait dresser puis s’écrouler le mur de Berlin : les humains aiment le luxe gaspilleur (au risque de l’injustice), pas la sobriété triste, partageuse (même équitablement sans piège égalitariste ni apparatchiks privilégiés).
– L’écrasement masculin sportif, et le culte féminin du prince, ont un succès énorme. L’endoctrinement soviétique (à servir l'intérêt général) n’y a rien changé, l’utopie de non mépris du faible paraît très minoritaire, sans espoir.
– La Culture me semble complètement hors sujet. Les « grands auteurs » étaient généralement des imposteurs (Hessel s’avère digne de les rejoindre), et l’éducation nous interdisait de les trouver nuls. Ceux d'entre nous, élèves, qui ont eu des bonnes notes, diplômes, étaient des moutons sans intelligence critique (comme "moi sous médicaments abrutissants").
– L’amnésie peut apporter la réconciliation plutôt que l’extermination vengeresse, il ne faut pas l’oublier (ce n'est pas contradictoire : ne pas "oublier" la logique me paraît davantage majeur que ne pas Oublier de réciter les faits prétendus). La mémoire, présentement, sert surtout à « justifier » Israël dans son refus raciste d’autoriser le retour des expulsés (en oubliant le parallèle américain : seuls les Gardiens de la Mémoire ont droit de parole, les logiciens sont passible d’asile psychiatrique). Cet usage de la mémoire me paraît un détournement grave, et un monde uni sans mémoire, sans frontière héritées du passé, me semble le dernier espoir. Même pas envisagé par Hessel, très fier d’avoir érigé le droit à la nation xénophobe comme « universel » (sauf point de vue "criminel et/ou dément", le totalitarisme soviétique s'est inspiré de cette malhonnêteté).
(Lecture de la postface de l’éditeur)
– « Stéphane Hessel (…) d’un père juif »
--> Ça aide à être édité, certes, quand on n’a pas d’idée ni de logique ni d’honnêteté. Le fait qu’il soit, anormalement, non pro-Israël est notable (comme chez moi, arrière petit fils d’Israëlite, donc Juifa descendant des Hébreux), mais il manque apparemment du recul qui lui ferait percevoir l’horreur du racisme américano-sioniste : « rendre au moins la moitié de la Palestine aux Hébreux, surtout pas moitié des USA aux Amérindiens ; rendre aux Mohicans New York, plus grande ville juive du Monde, serait du racisme antisémite ! ». Hessel a... oublié de s'indigner, il y avait de quoi, honnêtement, même si ce n'est pas ma voie.
– « le docteur Chang (…) il affirma que la Déclaration ne devait pas être le reflet des seules idées occidentales »
--> Ce fut complètement raté, et l’Inde n’est pas représentée, méprisée par les prétendus détenteurs de la morale universelle. C’est scandaleux, presque monstrueux, Hessel a l’indignation « super sélective », pour ne pas s’égratigner… Un des (seuls ?) grands enseignements de ce livre aura été que "Droits de l'homme universels" voulait sciemment dire "universellement imposés" et pas du tout "universellement reconnus bons" (si ce n'est en signature forcée sous la menace). Quelle horreur, quelle honte. Oui, des Chinois peuvent être indignés et brûler la statuette de Hessel...
– « diplomate (…) poste d’ambassadeur (…) Il adhère au parti socialiste »
--> Ça explique sa haine des financiers et sa favorisation des fonctionnaires, sans voir que le socialisme à la Française exploite (pour des planqués, et quelques passionnés admirables OK) le système privé, qui performe en exploitant les vraies victimes – le très fier col blanc Hessel est bien loin au-dessus de ça, simplement bobo socialiste, engagé et donc complice des détournements Urba-Gracco et leur auto-amnistie. Sans aucun pouvoir de conviction en matière de colère. Le jugement « tous pourris » l’inclut. Non, un tel livre n’a pas de quoi faire bouger le monde.
Au vieux monsieur de 93 ans, je souhaite la paix et je pardonne ses erreurs, imputables peut-être à la maladie d’Halzeimer, pauvre homme, mais les pensées écrites ici ne sont pas grandes, pas même utiles pour moi je crois. J'ai commandé un livre de réponse critique à Hessel, publié, il pourrait y avoir là des éléments intéressants, enrichissants.

Nouvelle auto-critique (19 Septembre 2011)
1– A la réflexion, je pense que la confusion 1948/1967 d’Hessel concernant Israël pourrait ne pas être un hasard mais l’objet machiavélique de ce livre publié sans problème, pour faire implicitement passer le message : « Regardez, même un révolté sans concession, brave et intelligent quoique excessif, n’envisage que Israël+Palestine, façon 1967, donc accepte 1948 » – cela rejoindrait le dogme occidental d’Obama-Sarkozy-BenoîtXVI (et Arafat vieillissant, riche de comptes secrets en Suisse paraît-il) : le sionisme modéré, qui est raciste (garder expulsée la grande majorité de la « sale race ») sans tolérer que ce soit dit. C’est je crois la case qui manquait pour comprendre la « logique de Hessel » : il oublie de dire que son bel espoir de "compromis avec l’oppresseur" a été incarné par le très méchant Pétain qu’il a combattu par les armes, il n’examine (au sujet d’Israël) aucune objection à la voie de la négociation ménageant l’oppresseur (il risquerait d’être démontré fautif, alors chut). La fausse révolte en fait sioniste serait la clé. Ce ne serait pas sénile (pardon, Monsieur Hessel) mais machiavélique raciste (de la part de Hessel, ou ses éditeur/promoteurs si Hessel est naïf non calculateur) – il m’a fallu 48 heures et deux nuits de sommeil/digestion pour l’envisager, décodé, ce n’était pas évident. Mea culpa de ne pas l’avoir envisagé en première lecture.
2– Des souvenirs flous de mots que j'avais aperçus sur Internet se sont confirmés avec recherche Google : après rédaction du livre, Hessel a lui-même (intelligemment ?) compris que son pur « espoir » de négociation avec Israël sans action n’était pas crédible, et a rejoint un mouvement de boycott des produits israéliens, façon anti-Apartheid. Sa chère Ecole Normale Supérieure a annulé un débat à ce sujet « "boycott anti-israélien, ce qui est illégal", a assuré Richard Prasquier, le président du CRIF (…) dénoncé "un crime contre l'esprit", commis par "quelques élèves de l'école convertis au terrorisme intellectuel". M. Prasquier s'est félicité de l'annulation de la conférence et a salué le rôle joué par Valérie Pécresse "ainsi que le rectorat de l'Université de Paris que nous avons contactés en urgence [et qui] ont réagi sans ambiguïté". » On comprend le grand rendez-vous unanime de toute la classe journalistico-politique au dîner annuel du CRIF, venant jurer le double élan de « l’Elite » : « pour l’amitié avec Israël et contre l’antisémitisme », officialisant l’amalgame « inimitié envers Israël = crime antisémite », prétendu-crime illégal (déjà ou bientôt, en tout cas dissuadant toute réflexion critique libre). Je prends note, donc, que 1/ Hessel a reconnu que son livre naïf était absurde 2/ il s’agit encore de s’immiscer parmi les antisionistes en essayant de diriger vers le compromis 1967 sans jamais envisager l’annulation de 1948 (décision « internationale » en privant de veto les mondes arabe et musulman). Entre le rêve Grand-Israël de la droite Israélienne au pouvoir et l’acceptation honnête (non raciste) de retour des expulsés (dissolvant « l’Etat Juif »), il s’agit là encore de viser la coexistence Israël-Palestine, consolidant la victoire raciste 1948 en enterrant les résolutions ONU qui ont pu exiger le retour des expulsés. Stratégique. Concernant le principe « sage voie du milieu », j’ai déjà répondu ailleurs : on peut aboutir très différemment si on dit au contraire « entre la mise en "minorité riche surtaxée" des Israélites Israéliens et leur extermination, le compromis sage serait leur simple expulsion-retour ».
3– DSK hier soir s’est expliqué à la télé : ce que j’envisageais était faux, pardon : il n’a pas dit « elle aimait les coups » mais quelque chose comme « je ne lui ai jamais donné de coups », sous-entendu je pense : « rien ne prouve que ses traces de coups et viol venaient de la minute où elle a voulu baiser avec moi, et non de sa vie avant ». Hum, soit cela rend (atrocement) irrecevable toute plainte pour viol (sauf devant témoin ou sous caméra de vidéo-surveillance), soit DSK va être laminé par la critique et changer de défense, d’« explication », invalidant pareillement l’argumentaire de son copain Sarkozy contre l’intelligence explicative (enfin non, oups, c'est le contraire : DSK illustre à mon avis l'intelligence mauvaise trompeuse que Sarkozy promoteur de DSK prétend voir dans tout antisionisme, à tort, mais j'envisage qu'un accusé-violeur pourrait signaler un vrai piège : « elle m'a dit "prends-moi, brutalement ça m'excite, je ferai semblant de pas vouloir" alors quand elle a dit non, ben, je croyais que c'était son jeu de théâtre bizarre » ; cela mérite d'être entendu – sinon les dommages et intérêts financiers pour viol pourraient créer une nouvelle "profession" ; bref, l'intelligence peut expliquer un grand mal apparent, de manière honnête ou menteuse, il faut analyser avec intelligence pour le savoir). Hum, j’essaye moi-même de réfléchir sans me laisser aller à diaboliser DSK : même s'il avait raison sur l’absence éventuelle de coups dans son rapport, « précipité » avec une inconnue « choquée » (médicalement), j’envisage aussi le scénario « violence de pouvoir », comme l’a peut-être subie mon arrière grand-mère engrossée par un riche israélite : sous la terreur de perdre son emploi, d'où misère grave, la femme bousculée « laisse faire », dégoûtée, martyrisée (j’appelle ça du viol, mais DSK, apparemment multirécidiviste en la matière, semble juger différemment). Si c'était ça, cela ne mériterait peut-être pas les 74 ans de prison envisagés aux USA mais 15 ans de prison me paraîtraient mérités, avec castration chimique à la sortie pour prévenir la récidive.]

Ne pas y croire ? (24 Septembre 2011)
J’ai acheté l’ouvrage de 26 pages « J’y crois pas! (Une réponse à Stéphane Hessel à la demande de Renaud Camus) », d’Orimont Bolacre, éditions David Reinharc & Parti de l’In-nocence. Le titre me plaît a priori puisqu’il exprime le doute face au dogme, ce qui est ma position, tant politique que philosophique.
(Lecture, pas à pas)
– « 31 ans. (…) "93 ans" (…) Je trouve simplement que cette insistance à mettre son âge en avant fait naître un soupçon désagréable, comme si l’on cherchait d’emblée à en imposer autrement que par ses seules idées ».
--> Très juste. Toutefois, ce n’est pas je crois la faute de Mr Hessel mais du système éditorial français, surtout réservé aux célébrités (et membres de chapelles influentes). Le manuscrit de mon premier livre (en 1992) n’a reçu absolument aucune réponse des éditeurs français, seul un éditeur monégasque me répondant, et pour me dire que ce texte était beaucoup trop logique, dérangeant, imparable, ce n’est absolument pas ça que cherchent les lecteurs dans les livres. Non, apparemment il s’agit de flatter le sentiment de supériorité socio-culturel des verbeux. Où ce livre-ci se situera-t-il ? (Est-ce que les idées sont publiées car pertinentes ou bien car « jeunes » et « membres du parti » de l’éditeur ?) A suivre.
– « pendant l’Occupation parce que cela nécessitait un très grand courage. Rien ne pourrait faire oublier cela. »
--> Première erreur. Pour les gens comme nous nés après-guerre, l’Occupation n’est pas un souvenir (oubliable ou non) mais un racontar. Avoir gobé les affirmations professorales, et ne pas oublier celles-ci (au nom de la dictature scolaire ou du « devoir de mémoire » médiatique) est une attitude de décérébré suiviste. Cela me semble disqualifier Bolacre, qui n’est pas un esprit libre. Du moins en cette 3e page, à suivre.
– « un peu comme une publicité mensongère »
--> Très juste encore : le phénomène « Indignez-vous ! » a semblé rassembler les motifs d’indignation, en oubliant les principaux (à mon avis : république anti-populiste méprisant le peuple, xénophobie-discrète prétendue-anti-xénophobe, sionisme raciste de 1948). Mais est-ce que ce livre-ci va dire ce qui manque ? A suivre. (On est déjà page numéro 10 sur 30, allez, vite…)
– Bolacre se dit indigné que les premiers mots indignés de Hessel soient contre l’expulsion des sans-papiers et non contre les tracas personnels (de Bolacre et tant d’autres) en démarches socio-administratives de demandeurs d’emploi.
--> Espérons que Bolacre prenne du recul plus loin : là, ça semble de l’égoïsme infantile. Il oublie de considérer que la notion de sans-papiers vient précisément des frontières qui lui assurent une protection sociale, non généralisable à l’ensemble du Monde. Voudrait-il un travail et haut salaire pour rejoindre les riches dominants le Monde ? ou va-t-il prendre conscience de l’injustice ?
– Bolacre se fâche ensuite contre les « citoyens de papier » d’origine étrangère détestant la Culture française.
--> Là, ça y est, je ne peux plu’ suivre : je contestais Hessel par la gauche (en un sens, quoique hostile au fonctionnariat), ce livre semble le contester par la droite – extrême-droite ou bien patriotisme centriste à la Chevènement ou Royale. Est-ce que je continue ? (Ça me paraît pire que Hessel, même – et anti-altruiste, Bolacre amoureux d’Histoire oubliant que, selon les historiens, nos pauvres sont allés conquérir/massacrer l’Amérique sans se plier aux Cultures locales, d’où expulsion vers ici depuis USA-Canada-DomTom si on renvoie les étrangers d’ici tout en étant équitable…).
– La phrase du titre « J’y crois pas ! » est prononcée après une dénonciation des tribuns qui eux dénoncent la xénophobie, dans un pays qui accueille généreusement les étrangers au risque de voir s’effondrer son système social.
--> Je suis en désaccord partiel : oui la lutte anti-xénophobe des patriotes Hessel et autres paraît absurde, auto-contradictoire ; non, la France n’est pas un pays respectant l’étranger sinon elle déposerait à l’ONU un projet de monde uni sans plu’ de frontières. Si vous habitez le département du Nord où vous ne trouvez pas de travail, vous pouvez aller en chercher dans la riche Savoie, sans « frontière », alors pourquoi y a-t-il des « barrières » nationales sur la planète ? (et parfois minuscules comme autour de la ville Monaco). La réponse me semble être (secrètement) : pour ne pas partager la richesse au mérite individuel – je ne vois pas d’autre explication. Au lieu d’agiter les grands mots de Patrie, de Culture, de Résistance anti-nazie, il suffirait d’être moralement cohérent, en partant de la définition morale altruiste : traiter autrui comme on voudrait être traité à sa place (même si on était né ailleurs). L’évocation classique de l'Histoire, expliquant surtout les frontières nationales actuelles, fait en cela beaucoup de mal, en prétendant faire le bien. Les dominants français en ont fait à tort la loi d’intérêt général (pas général pour l’humanité, non) en persécutant les esprits libres qui voudraient dire : « oublions-tout, soyons honnêtes là maintenant, en repartant à zéro (et en évitant les erreurs-horreurs, dont nous préviendront les scénaristes-historiens parlant schématiquement de groupes A, B, C, etc.). Non, presque toute l’injustice, jalousement gardée, est fondée sur l’héritage.
– Bolacre s’offusque que les médias soient déclarés "aux mains des nantis" alors qu’il les juge anti-occidentaux, pro-multiculturalisme. « mais jamais la parole officielle n’a été aussi hégémonique ».
--> J’interromps ma lecture, car Bolacre a là rassemblé l’apparente contradiction dont peut émerger son illumination : oui, la parole officielle de gauche et droite est menteuse, prétendant à tort au bien altruiste. Mon sentiment est qu’il s’agit de mentir pour séduire (principe de la république) en cachant les pires crimes, qui expliqueraient le terrorisme (répondant à la raciste interdiction de retour pour les expulsés Palestiniens) et la révolution ou guerre mondiale à venir (répondant aux frontières refusant l’humanisme altruiste et l’équité).
– « Certains ruminaient une vengeance dans les urnes »
--> Bolacre explique que, la population étant dérangée par des enfants d’immigrés imposant leur "sous-culture", l’indignation populaire fait voter Front National à l’extrême-droite (et pas Socialiste à la Hessel). Je l’entends bien, c’est juste, mais ça ne légitime pas les frontières… On en revient à l’exemple suisse, où les référendums d’initiative populaire font triompher la xénophobie, et la seule solution morale à mes yeux est de supprimer les frontières, les privilégiés ne pouvant rester jaloux mais étant dévalisés par l’impôt mondial, avant de regagner éventuellement richesse au mérite individuel, sans privilège de naissance. Sinon, revenons à 1788 ou au Moyen-Age ? (A propos de ce thême "vengeance dans les urnes", je repense à quelque chose, qui rejoint l'idée que je mentionnais plus haut, les électeurs en colère contre le pouvoir tendent à répondre non à ses référendums : j'ai entendu dire que le Général De Gaulle, autoritaire créateur de la semi-royaliste 5e république, contesté par la révolution de Mai 1968, avait voulu quasi-supprimer le Sénat qui s'opposait à lui, et avait fait un référendum sur le sujet, la population votant majoritairement Non (52%/48%) – ceci étant invoqué par les analystes pour dire que les Français aiment le Sénat ; erreur je crois : ils détestaient évidemment l'autoritarisme anti-populiste du général De Gaulle – "les Français sont des veaux" – et détestent un peu moins l'institution anti-populiste de Sénat élu par les élus, Sénat cher et inutile, incarnant la perversion républicaine méprisant aussi le peuple, en prétendant le contraire).
– « tous ces muets d’indignation avaient intériorisé jusqu’à l’absurde la crainte de passer pour "racistes". Voilà toute la belle réussite des "nantis" à qui appartiennent la presse et les médias… »
--> Ce mot ironique se veut une démonstration par l’absurde (pour déclarer les médias gauchistes au contraire de ce qu'affirme Hessel), mais l'apparente contradiction n’est pas absurde, à mon avis, elle est simplement complexe. Il suffit de reprendre ma dissociation : race juifa innocente, communautarisme raciste juifo, avec les juifos se cachant derrière les juifas en hurlant au racisme dès qu’on conteste leurs privilèges (dont l’expulsion palestinienne 1948) ; alors, la lutte contre le « racisme » devient le sujet tabou ("incontestable") de la parole publique, les dominants Juifos et pro-Juifos (de gauche et droite, venant prêter serment au dîner annuel du CRIF, de lutter contre le racisme antisémite et "donc" l'hostilité à Israël) prétendant incarner ce Bien antiraciste, et la population intériorisant sa haine (culpabilisée) des Arabes et Noirs. Du coup, contester le racisme Juifo paraît immensément secondaire, ou est abandonné pour mieux se parer de vertu en attaquant la cible principale, c’est "gagné" (la manipulation a fonctionné). Des petites concessions xénophobes sont accordées au nom de la Sécurité, attirent hurlements de part et d’autre, en oubliant de songer que rien de cela ne surviendrait sans les frontières. En attendant, c’est autant de temps de gagné pour les sionistes manipulateurs, qui attendent la mort de vieillesse des derniers expulsés, pour célébrer leur totale victoire (secrètement raciste). Ce livre n’a pas, jusqu’ici, envisagé la logique expliquant l’apparente contradiction – mais je dis merci à ce livre, qui m’aide à la formuler, c’est vrai : le livre de Hessel n’avait pas suffi (oubliant de prendre en compte l’énorme effort anti-populiste social vers des immigrés, pas seulement vers les « gens du voyage »). Autre approche, similaire : le mouvement vers les immigrés pourrait être un alibi des puissants voulant se placer comme « antiracistes actifs » pour cacher qu’ils sont davantage « racistes actifs » que la population, en étant sionistes, approuvant l’expulsion de Palestiniens sans expulsion parallèle d’Etasuniens ; quand Strauss-Kahn avouait (à sa communauté) chercher chaque jour à servir Israël, on comprend que tout le reste est mensonge alibi, manœuvre. Choisir sciemment l’impopularité, en régime démocratique, ne me semble pas pouvoir s’expliquer autrement – et ce ne sont évidemment pas de vrais antiracistes qui nous dominent, sinon ils ne seraient pas unanimement en faveur d’interdire le retour des expulsés Palestiniens (quitte à ce que nous explosions nous sur les bombes vengeresses). Bolacre énonce un mystère incroyable, je vois une explication possible (je ne prétendspas que ce soit la seule, mais je n'en ai jamais entendu aucune autre).
– « En somme, il avait fallu attendre 2008 pour s’indigner des conditions d’éducation en France ! J’y croyais pas ! »
--> Effectivement, c’était une erreur lourde de Hessel. Mais je doute que Bolacre soit choqué par l’éducation française pour les mêmes motifs que moi (lavage de cerveau pour la république et le scientisme, orthographe idiote, massacre des goûts enfantins pour le dessin ou des goûts adolescents pour la poésie et l’écriture, camouflage des horreurs morales dans les textes sacrés, dogme réaliste non avoué abusif, punition des introvertis).
– « "Méthode globale" pour apprendre à lire et à écrire (…) glorification des cancres (…) toutes ces lubies ».
--> Oui et non. Je suis d’accord que la méthode globale est un gachis terrible, perdant la toute simple logique alphabétique pour revenir au drame du par-cœur à la Chinoise, mais le comprendre ne pousse nullement à préférer le système précédent, à milliards d’exceptions à retenir par cœur aussi – la France aurait mille fois mieux fait de s’inspirer de l’invention géniale (classée “cancre”) du “petit nègre”, ou de l’écriture latine phonétique à la finnoise (classée "handicapée mentale, laide"). Pour n’énoncer que les idées de manière transparente, sans triomphe des réciteurs écrasant les inventeurs et logiciens. C’est un sujet énorme, que n’a pas compris Bolacre, apparemment.
– « culte (…) des filières scientifiques (…) pour résultat imprévu et concret de restaurer ce fameux élitisme qu’on croyait combattre. »
--> Intéressant, à débattre. Le drame des filières scientifiques (des années 1990 pour Bolacre) est à mon sens l’absence d’intelligence critique, pour réciter et manipuler de prétendues lois sans oser les contester (ou sans oser en prouver abusive la généralisation). Ceci dit, les littéraires verbeux sont une catastrophe, préférant le mensonge efficace au calcul rigoureux, ce qui fait entre autres le grand drame de la pharmacie tueuse (des voix télévisées signalent que les seize mille morts de la récente « canicule » ont été tués par intoxication médicamenteuse). Les soldats de la Science ne valent pas mieux que les soldats du Commerce (ou du Verbe à la française), à mon avis, et que les leaders de ces groupes se désignent comme Elite me paraît totalement immérité.
– Bolacre s’indigne de l’enseignement de l’histoire de l’esclavage aux enfants français d’origine africaine : « bien leur fourrer dans le crâne que leurs ancêtres ont été réduits en esclavage par les ancêtres de ceux-là même qui prétendent leur faire la classe ! »
--> Intéressant encore, mais je le vois en sens inverse : oui, l’histoire française est celle de coupables dominants, mais les nouvelles générations sont innocentes… à condition qu’on supprime les frontières qui incarnent le refus de partage par les nés-riches. Ce qui paraît absurde à Bolacre est la gestion incroyable de la contradiction autorité/culpabilité, autrefois ma génération a vu cachée cette contradiction, ce n’est à mon avis pas le but auquel il faudrait revenir : le plus honnête serait de supprimer la contradiction, supprimer les frontières. Oui, ce sera immensément désagréable de partager la misère du monde, les nobles de 1788 disaient pareillement qu’il serait immensément désagréable de perdre leurs privilèges, la morale est simplement là. Et la situation qui perdure en 2011 reste immorale – je peux ajouter "à mon avis", connaissant l'avis contraire de certains protestants classant les exploiteurs très riches en nouveaux élus de Dieu (alors qu'ils détesteraient être miséreux exploités, je ne crois pas que ce soit altruiste). Mais ce qui coince à mon sens, à la base, est la religion judaïque (universellement affirmée intouchable, à cause de Hessel et autres) vénérant le privilège anti-humaniste, sans le dire publiquement bien sûr – école de mensonge.
– « film "Entre les murs" ». Bolacre déplore apparemment les aberrations de l’école sans autorité respectée. « le fin lettré entre tous qu’était Jean Moulin ! »
--> Oui et non. La violence adolescente, hiérarchique par loi du plus fort, dominant la classe est effectivement un drame triste, mais le triomphe des « lettrés » autrefois m’a choqué pareillement, dissuadant l’invention pour élire les admirateurs en chef. Je préférais les mots de Hessel sur le sujet : il faudrait une école favorisant l’esprit critique et la création.
– « ceux de mon âge qui ont une bonne culture générale (…) le goût de la réflexion, l’esprit critique (…) le doivent à (…) tout ce que l’on voudra, mais certainement pas aux méthodes de l’Education Nationale. »
--> Oui et non. Les mots « bonne culture générale » sous-entendent, à tort selon moi, qu’une « vaste culture générale » est bonne – or c’est là un abus directement tiré de l’Education Nationale, imposant ce qui est dit grandiose (la civilisation méditerranéenne, les prétendus arts, le scientisme) en ignorant ce qui est implicitement classé nul (les civilisations asiatiques, les techniques, les collections personnelles). En prétendant que ça ne vient nullement de l’école, Bolacre commet donc une autocontradiction. Ceci dit, je suis d’accord que l’école apprend à admirer et réciter, au lieu de contester et créer – ce que disait Hessel à juste titre, et Bolacre y vient aussi, tout en clamant qu’il refuse le message de Hessel (certes fautif à cause de son indignation dite « née en 2008 » sur le sujet éducatif).
– Bolacre conteste que la France soit vraiment plus « riche » en 2011 qu’en 1948, avec « un capitalisme devenu fou (…) assommée par sa dette publique (…) rongée par le chômage ».
--> La solution s’appelle l’anticapitalisme, par exemple le communisme employant chacun. J’espère que Bolacre va aborder les raisons de son refus éventuel vis à vis de cette voie (génératrice de misère sauf réforme drastique, à expliquer).
– « pas le seul résultat de l’avidité sans bornes des uns et de l’asservissement des autres (…) mutation technique de notre époque, unique en son genre ».
--> Excellent : bien vu. Le monde moderne pourrait se passer d’esclaves humains, remplacés par des machines, mais il ne faut pas oublier 1/ que les ouvriers Chinois sont nos semi-esclaves même si les emplois d’ouvriers disparaissent ici, 2/ que la population française vieillissante a besoin de services d’aide à la personne refusés par la plupart des candidats à l’emploi (travaux pénibles et sous-payés). Enfin, un monde de machines travailleuses avec humains oisifs poserait quand même la question du partage, voulu inégalitaire par les esprits dominants (peut-être majoritaires hélas dans l’humanité, presque tous voulant les privilèges).
– Bolacre explique qu’il n’est pas du tout néo-nazi mais choqué par les rues interdites réservées aux Musulmans en prière. « Je suis indigné. (…) le reste de la population historique ne sait pas comment faire (…) avec une présence récente qui n’est pas ouvertement militaire, mais pas non plus impeccablement pacifique. »
--> Oui mais… les Amérindiens ont ainsi refusé les migrants, et ont été exterminés, alors si tu refuses les migrants, vont revenir (t’envahir…) des millions de migrants partis d’ici vers ailleurs. Sauf domination occidentale qui continuerait, immoralement, jusque ça nous pète à la figure (le terrorisme semble un prélude). Pour prétendre au respect, il faut le mériter en étant équitable.
– Bolacre dit que les nouvelles lois en faveur des mosquées ou autres feraient « se retourner dans leur tombe » une série listée de 16 hommes écrivains célèbres et 7 femmes célèbres.
--> Bolacre a bien gobé la leçon scolaire de citer des célébrités littéraires pour prétendre parler intelligent. C’est lamentable. Pourquoi ne pas envisager – en faisant table rase du passé (Coran inclus, s’il ne l’aime pas) – un partage honnête de effort et réconfort pour l’humanité ? Bolacre a gobé mille lieux-communs dissuadant de réfléchir, et s’indigne de micro-problèmes… sans envisager de tout casser (par la pensée) pour imaginer autrement – quitte à renoncer sans jamais passer à la pratique, mais en percevant les problèmes insolubles, les culpabilités indécrottables, les mensonges les camouflant, les gloires indues.
– « je suis indigné de m’attirer le qualificatif de "fasciste" (…) Et je trouve criminel de la part de certains Français de ne pas s’inquiéter, de refuser obstinément de voir la réalité. »
--> Attention aux mots, il aurait fallu dire « la situation », pas « la réalité ». La dictature réaliste relève du fascisme, oui, en un sens, mais ce n’est pas du tout le sujet. Bolacre est simplement vide de pensée sur la problématique de « réalité ou cauchemar ». A ce stade, du moins, mais rien de ce qui précède ne laisse penser qu’il a le recul de contester le dogme occidental essentiel (ou dogme mondial en dehors de deux sagesses indiennes et quelques classés fous ici ou en Chine).
– Bolacre désapprouve que Hessel, au plan international, ne s’en prenne qu’à Israël.
--> Intéressant, c’est vrai. Parmi toutes les populations martyrisées, pourquoi se focaliser sur les Palestiniens ? Du point de vue d’un lecteur usuel, c’est incompréhensible effectivement. Au contraire pour moi, c’est un aveu éclairant : si en 14 pages, Hessel ne pouvait pas tout dire sur tout, il est très significatif qu’il ait plaidé pour le double état Israël-Palestine. A mon avis, c’est parce que Israël fonde les valeurs de la domination occidentale moderne (anti-humaniste nucléairement armée) : avec un humanisme honnête qui dissoudrait les frontières, Israël n’existerait plu’ or c’est là clamé partout l’atrocité ultime, justifiant alors tout le reste, et en aval du refus de dissolution des frontières, les Européens et Nord-Américains sont bien contents de protéger leur richesse non partagée… Moralement, altruistement, ce serait intenable, mais via Israël, donc la supériorité judaïque sacrée, se crée l’asymétrie qui autorise l’immoralité au sens altruiste – en s’indignant de broutilles.
– « la "compréhension" du terrorisme copinait avec l’appel à la non-violence »
--> Bolacre n’a rien compris, lui, et il semble fier du manichéisme ambiant : innocents-occidentaux contre terroristes-d’ailleurs. Eh, les nazis qualifiaient les résistants de terroristes, les staliniens qualifiaient les libertaires armés de terroristes, les « Nobles » et dictateurs auraient pu qualifier de terroristes les révolutionnaires. Il paraît davantage honnête de comprendre avant de juger. Attention.
– « Chaque peuple a le droit de suivre son destin, son ambiance, ses coutumes, sur son territoire et telles que les ont sculptés patiemment les siècles. »
--> En tant que renégat antinationaliste, je dénie ce droit que Hessel a imposé comme « universel ». L’histoire est inculquée par l’école et les médias, c’est un endoctrinement, nullement une évidence – et je conteste la légitimité morale de cet endoctrinement, anti-humaniste xénophobe par principe (ou continentophobe s’il s’agit d’exclure les non-Européens). S’il s’agit de ne pas répéter les horreurs du passé, commençons par interdire le nationalisme qui a conduit aux horreurs passées, en particulier 1914-18, 1939-45, 1948. Et puis, pourquoi les Amérindiens n'ont-ils pas eu le droit de suivre leur destin propre ? et quelle réparation envisage Bolacre à leur martyre ? Je connais la réponse hélas : ne surtout pas réparer en devant accueillir 500 millions d'Européens Américains expulsés, mais expulser les Africains d'Europe : c'est le triomphe de l'Occident brimant le reste du monde, le triomphe de l'égoïsme, sans même envisager la question (et si le passé lointain est prescrit, je répète que l'interdiction de retour des Palestiniens expulsés est un crime). La "logique" occidentale ne tient pas debout sans racisme secret (pro-Juif anti-arabe, de nature judéo-chrétienne ou athée, version Bolacre comme version Hessel).
– « Et si certains qui composent ce peuple (…) veulent brutalement déchirer le contrat, ou y introduire des règles clairement incompatibles avec l’ambiance générale (…) c’est alors qu’il faut s’indigner et leur résister. (…) Ce ne sont pas ces vieilles niaiseries du style "la France aimez-la ou quittez-la" »
--> Excellent ( à l’envers !)… Le notable Hessel, couvert de gloire avec le triomphe de son livre, attire effectivement l’indignation de Bolacre, nouveau résistant. Le début de la phrase m’avait fait craindre (vers moi) un commandement d’exil-misère (si pas content de la domination occidentale), mais je m’aperçois que je ne tombe pas sous les foudres de Bolacre : je ne cherche nullement à imposer, je ne fais que soupirer, devant l’horreur morale que je vois autour ici, hélas (même si ce serait sans doute pareil pour d’autres privilégiés, quand on aura éventuellement perdu la prochaine guerre mondiale).
– « tout simplement l’acceptation et l’amour de nos valeurs »
--> Hein, qui c’est ce « nous » ? Pas moi et l’auteur (et d’autres éventuels), puisque je ne suis pas d’accord. Donc, apparemment, Bolacre et ses pairs veulent imposer puis faire adorer leurs « valeurs » nationalistes, sans aucunement mettre en doute celles-ci : le nationalisme est-il une forme d’altruisme ? si on ne condamne pas l’anti-altruisme, quelle a été la faute morale des aristocrates et esclavagistes ?
– « Et cela ne peut se faire, pour commencer, que dans un cadre national. Et si cela doit être ensuite un mouvement européen, tant mieux (…) de la place pour les nouveaux venus, à condition qu’ils comprennent notre point de vue, l’adoptent sans restrictions parce que c’est un point de vue absolument légitime et très simple à comprendre. »
--> Intéressant, car ça confirme mon opposition : je n’ai nullement compris la logique de Bolacre (puisque je persiste à trouver illégitime son nationalisme), et j’ai une nuée d’objections dissolvant sa prétendue logique ; tant qu’il ne les a pas parées, il ne peut prétendre détenir la légitimité. En mêlant logique et morale (en mettant l’Histoire à la poubelle, disqualifiée par l’infalsifiable hypothèse du cauchemar), les bases sont : « altruisme : traiter autrui comme on voudrait être traité à sa place », « cohérence : faire soi-même ce que l’on commande aux autres de faire », à partir de là, comment arrive-t-on au nationalisme et aux nations riches dominant la majorité de l’humanité ? Non, je n’ai rien compris, car je pose les questions dissolvantes, et seuls ceux qui nagent sur la mer de « lieux communs » semblent aptes à comprendre Bolacre, comme Hessel d’ailleurs.
Bolacre pourrait devenir politicien français, élu de notre république, il a les "qualités" pour, que je n’aime pas, arguments à l’appui. Je ne crois pas davantage en lui qu’en Hessel.

Pour mon futur fils bicolore (19 Février 2012)
Ce site a un peu changé de sujet en cours de route, et je voudrais ici rééquilibrer [le point de départ était que je n’aimais pas ma république française, tant la nation française que la république anti-populiste (ce qui suffisait à me classer « nulle part », les populistes actifs étant soit nationalistes soit favorables aux privilèges des fonctionnaires français). Ensuite, je dérivais vers des humanismes prétendant refaire le monde, sans me convaincre du tout.] Je reviens à la France, ici. Je lis dans l’excellente revue « Accueil » (de l’association Enfance et Familles d’Adoption), numéro 161, l’interview de Julien Pierron, médecin français autrefois adopté comme enfant coréen : « On sent que vous êtes français dans l’âme sans pour autant occulter la manière dont vous l’êtes devenu (…) – Je suis un bon "franchouillard", un peu chauvin sur les bords. J’aime la culture et la gastronomie française, l’histoire de France. J’ai suivi ma scolarité à l’école de la République puis à l’université française. Mais je suis une banane (terme utilisé par les Coréens pour désigner les Coréens adoptés occidentaux) : jaune à l’extérieur et blanc à l’intérieur. (…) Sur ma seule apparence, une personne qui me voit pour la première fois peut me considérer comme asiatique sans être xénophobe. (…) Je me considère comme une banane saine et assumée. » Ce point de vue me semble respectable autant qu’un autre, a priori. Toutefois, je pense laisser à l’école le soin de rendre « blanc à l’intérieur » mon fils adoptif, asiatique de naissance : je n’ai pas du tout cette couleur blanche là en moi (je semble être incolore à l’intérieur, en un sens). Je m’explique :
– Je ne me sens nullement « français dans l’âme ». Humain oui, puisque j’accepte de manger du poulet et refuserais de manger de l’humain, mais je n’ai pas du tout idée de ce qu’est (ou de ce que serait) la méritoire spécificité française, de Richelieu, de Robespierre, de Pétain, de Guy Georges.
– Je me sentirais insulté si on me traitait de « franchouillard » ou « fier français » (Gallic proud) : dans la révolte des Algériens ou Malgaches contre les colons semi-esclavagistes, je juge que les restés Français incarnaient le Mal et les devenus étrangers incarnaient la légitime révolte (hélas violente, du fait de la répression et raciste minoration des votes « indigènes »).
– Je ne suis nullement chauvin : je ne m’intéresse pas au sport, mais je peux trouver joli un but de Machin-Truc, contre ou pour l’équipe de France peu m’importe. Je trouve atroce la logique (« rital » disait mon frère) consistant à truquer les matches et abuser l’arbitre pour obtenir déloyalement victoire sans mérite objectif, et les hurlements approbateurs des publics chauvins, approuvant ça dans leur camp et le haïssant en face, me débectent. Quand le très joli avion étranger YF-16 était opposé commercialement au français moyen F-1E, l’enfant que j’étais préférait le joli, j’avais raison de me contrefoutre de la nationalité, et s’il s’agit de calcul adulte intéressé (l’achat français diminuant mes impôts et l’achat étranger les augmentant), je pouvais le comprendre tout en jugeant que c’est du pur égoïsme, moralement moche (comme les aristocrates avaient tout intérêt à ne pas abolir les privilèges, pour favoriser l’accès du moi-ma-famille au luxe inutile). De la même façon, je voterais pour la candidate la plus jolie à mon goût, au concours Miss Univers, pas du tout pour la française à titre automatique. A titre personnel, une française m’a tué deux fois (en une demi-douzaine de coups graves), et une étrangère m’a réparé, sauvé, pourquoi diable préférer la française ? (diabolique, quelque soit sa nationalité).
– Je n’aime pas (presque : pas du tout) ce que les médias appellent Culture Française. La plupart de mes films préférés sont américains, la plupart de mes auteurs préférés sont américains (et je n’aime pas les USA pourtant, riches exterminateurs des Amérindiens et bébés japonais), je déteste le théâtre et la danse et presque tout ce qui est dit « art moderne », prétendu grandiose et archi-nul à mes yeux. Le lavage de cerveau marche à plein tube à l’école, avec relais plein et entier des médias, et je comprends donc que ça ait du succès, mais ce n’est pas mon goût. Et je n’aime pas la langue française qui est hélas la mienne : ces genres et conjugaisons sont une énorme lourdeur totalement inutile (judicieusement absente en anglais), le caractère antiphonétique de l’orthographe crée une usine à fautes absurde (en français comme en anglais, pas en russe ni en finnois), aller au juste simple réservant le mérite aux idées… aurait conduit à généraliser l’abandon des fioritures inutiles que sont les déclinaisons (en latin et russe, en allemand je crois), hélas la tradition gouverne, pas du tout l’intérêt des enfants logiques ou créatifs de mieux. J’aiderai mon fils à apprendre cette langue, mais s’il maugrée (ou argumente) que c’est chiant et débile, je lui donnerai entièrement raison, les instits vont me détester – ils me félicitaient étant gamin, car je baissais mon froc pour avoir des bonnes notes, honte au sale mioche que j’étais (tué à quinze ans par la dernière de la classe, à raison).
– Je n’aime pas la gastronomie française, en tout cas ce n’est nullement parce qu’un plat est dit « français typique » que je l’aimerais. Mon restaurant préféré est l’américain Mac Do, devant les restaurants asiatiques divers du coin, et je vois avec grimace les menus fromagés avinés des puants restaurants « à la française ». Chacun ses goûts, moi j’ai une personnelle horreur des trucs fermentés-affinés (fromage, vin, français comme étrangers, mais aussi cidre, bière, saucisson, olives, nuoc-mâm). Je n’aime pas la banane dite française et le jaquier dit asiatique, j’aime le yaourt et le pain, ce n’est pas une hostilité de principe ou d’étiquette, c’est les aléas du goût. La pâtisserie française me semble souvent délicieuse, mais celle d’ailleurs est peut-être aussi bonne (comme entr’aperçu en restaurants asiatiques). Peu m’importe le pays, le caractère traditionnel, c’est le goût seul qui compte pour moi. Je sais que des scientifiques prétendent que le goût s’éduque, mais ils ont tort : même en me braquant un revolver sur la tempe, ils auraient été incapables de me faire manger du fromage (de mon pays ou d’ailleurs), ils mentent, interprètent de travers en se claironnant objectifs, à tort. S'ils répondent statistiquement que plus de 50% des gens fonctionnent ainsi, je leur rétorque que je fais partie des minoritaires et ce qu'ils affirment est totalement faux me concernant, ça leur met le nez dans le caca en termes logiques : ils avaient tort de généraliser, point barre.
– Je n’aime pas spécialement l’histoire de la France, pays où il y a eu plein de monstruosités comme ailleurs. Les frontières me semblent coupables, de rejet envers l’étranger. C’est une forme groupiste de l’égoïsme et je n’aime pas ça (le mensonge de prétendre à la générosité en interne tout en chassant autrui externe alors qu’on aurait fait pareil à sa place, et que nos ancêtres ont fait pareil en allant conquérir le monde – la civilisation en question, dans son ensemble, me paraît complètement pourrie, oui Monsieur le Ministre Guéant, « toutes les civilisations ne se valent pas » : on est ici proche du pire, les Caraïbes que nous avons exterminés valaient peut-être bien mieux que nous). A posteriori, je juge criminelle la façon dont m’a été « enseignée » l’Histoire de France à l’école primaire, sans un soupçon d’intelligence critique, de réserve autocritique. Il fallait réciter que conquérir l’étranger est bien, être conquis nous-mêmes est monstrueux… Quelle horreur (j’ai eu des très bonnes notes, mais j’étais très stupide, mea culpa). Que nous soyons « un pays riche » et ONUsiennement privilégié (droit de veto) me semble relever de l’héritage criminel. Je ne suis pas d’accord, même si j’en profite c’est vrai – mais comme je le dis toujours : je donne raison à l’aristocrate 1788 qui aurait dit « c’est pas bien ce système, dont je profite c’est vrai, et si je me saborde tout seul, ça ne changera en rien la vie des méprisés à tort, et je perdrais femme et enfant, alors je ne ferai rien, mais sur le principe : je trouve ça très moche, très injuste, les révoltés auront hélas raison de nous couper la tête ». Aujourd’hui, il paraît que l’enseignement a évolué, un peu, mais je suis certain que l’école véhicule (comme la loi) la propagande sioniste : « la France a eu raison d’approuver la création d’Israël (et d’interdire tout veto aux sales arabes), le contester serait du racisme antisémite, et il est totalement exclu d’envisager que la Shoah a touché des racistes actifs, in-ter-dit de même seulement y songer ! » Non, je n’aime pas cette malhonnête histoire, propagande raciste dénuée d’analyse critique. Version laïque de la pourriture chrétienne (oui, Jésus a dit que les non-Juifs sont forcément des chiens, dans le très officiel Evangile de Matthieu, 15.21-31).
– Comme le franco-coréen interviewé, j’ai suivi l’école et l’université de la République, mais je vois ça comme un endoctrinement, un lavage de cerveau, pour le nationalisme, pour le scientisme, pour l’esprit people littéraire, c’était nul à chier (en matière d’intelligence critique et constructive, sauf en Maths, d’accord). Quant à dire que j’ai bénéficié de l’éducation généreuse des institutions, je doute : celles-ci tiraient leurs revenus d’un racket fiscal de la population, loi du plus fort, force des armes, je ne vois pas le mérite en cela. Je comprends le principe de contrat : pour obtenir des services, il faut en payer le prix, mais j’ai été embrigadé (personnellement, comme tous les enfants) sans jamais qu’on me fasse discuter de contrat à ce sujet, sans négociation sur le juste prix sans privilèges et sur le contenu souhaitable (il fallait choisir entre le mal et le pire, comme aux élections). C’était un embrigadement, incluant le service militaire obligatoire : pour remercier de mon éducation (de bébé à jeune adulte), j’étais tenu de me faire tuer en allant affronter qui les autorités diraient de tuer. Quelle horreur. Enfin, ce n’était pas de l’esclavage : j’étais libre de m’expatrier, demander asile en un autre pays, traitant comme nous les entrants de sales bougnouls, merdes puantes, dangereuses, exécrables. Eh, personne ne réfléchit jamais ? Pas en France apparemment, la propagande en dissuade avec plein succès, et le toubib franco-coréen a tout gobé, lui, semble-t-il.
– Peu m’importe la couleur de peau : il y a de magnifiques jeune filles blanches, jaunes, brunes, noires, roses (et bleues ou vertes ou grises, au cinéma ou dans mes rêves), j’aime bien le dégradé brésilien continu laissant toutes les nuances sans haine de principe, sans supériorité institutionnelle. Et la couleur du passeport est encore moins importante à mes yeux. Toute cette affaire de frontières (même Europe/non-Europe, le principe est le même) semble se limiter à de l’égoïsme « à la 1788 » : être fier de gagner cinquante fois plus en travaillant trois fois moins… Je préfère conclure : « euh, je crois que c’est pas bien, ce qu’on fait, là… en un sens, au moins, éh, mettons-nous à la place de l’autre, avant qu’il attaque les méchants, c’est à dire : nous… ».
Bref, le médecin interviewé semble là avoir raisonné ainsi : « 1/ on m’a dit que telles étaient les valeurs locales, je ne les ai pas contestées une seule seconde ; 2/ j’ai brillé selon ces valeurs, me classant donc comme quelqu’un de très bien, c’est chouette ; 3/ donc je soutiens pleinement ces valeurs, je les approuve ». Moi, au contraire, je conteste 1 donc je n’ai pas accès à 3, et je considère 2 comme une erreur coupable. Ça fait une totale différence. Sans surprise : cet homme a les honneurs et les micros, et je suis classé méprisable ou malsain ou fou, selon les avis. La réussite sociale n’est pas mon but, certes, mais je trouve cette réussite imméritée, totalement. Idem pour le statut médecin, vécu de l’intérieur (moi qui voulais partir soulager les souffrances en pays pauvre) : il s’agissait en fait de diplômer (puis super-cher payer) les moutons réciteurs, en chassant les intelligences critiques (détectant les incohérences et proposant leur correction), ce n’est pas intellectuellement grand, non. Il ne s’agit que de dominance locale, bof. Egoïsme écraseur.
Conclusion : je laisserai l’école stupide endoctriner mon fils, comme les autres – lui faire partager mon malaise ne l’avancerait à rien, ne pourrait que lui nuire je crois. S’il devient jaune et blanc, ce sera sa vie, son équilibre à lui, je ne le dissuaderai jamais de réfléchir en tout cas, voilà.

Anti-France ? (23 Février 2012)
      Je reprends « à l’envers » des mots entendus à la télévision cette semaine : pour l’élection présidentielle dans moins de 2 mois, la candidate écologiste Eva Joly était dite « devoir hélas stagner à 3% de votes maximum, au lieu des 8% à 20% auxquels peuvent prétendre les écologistes aux élections locales » (contre les parkings et pour les espaces verts, contre les usines polluantes et pour les énergies propres). Sa faute serait une position anti-France : 1/ contre le défilé militaire à la fête nationale, 2/ contre notre bombe atomique, 3/ contre notre droit de veto ONU – cela ne peut pas atteindre 4% des opinions en France, est-il affirmé, faisant consensus apparemment entre analystes. Lu à ma façon, c’est tout l’inverse : je suis content de ce chiffrage car, en étant ainsi anti-France moi aussi, je ne serais pas seul totalement, ma position représente peut-être 3% des électeurs – ou entre 0,0001% (1 par million) et 3%, bien des sympathisants écologistes (anti-OGM ou antinucléaires) tolérant la position anti-France de leur candidate pour se focaliser sur le côté écologique. De la même manière, j’entends avec sympathie que cette candidate a acquis sa renommée comme juge pourfendeuse des politiciens corrompus (et des systèmes de corruption politique sans enrichissement personnel, ce qui est aussi grave à mon avis). J’envisage donc de ne pas voter blanc cette fois mais de voter Eva Joly, sauf si elle renonce à ses 3 points anti-France pour moi majeurs (elle monterait peut-être à 8% mais sans moi).
      Toutefois, j’en reste à ma position anti-républicaine : Eva Joly serait la moins pire des candidats, comme je l’ai répondu à un sondage d’opinion, mais ne me représenterait pas. Contrairement à moi, elle est de gauche voulant un service public fort, alors que je suis pour l’abrogation des privilèges fonctionnaires – fonctionnaires que je souhaiterais à révocation possible en cas de déficit public, à échelle de salaire ne dépassant pas 1 à 2 (comme le monde privé à mon idée), à grève interdite façon allemande, etc. Ceci dit, je ne suis pas de droite : je suis d’avis de taxer à 98% le profit commercial et à 99,9% le profit financier, supprimer les héritages (réquisition publique remplaçant l’impôt sur les travailleurs), ôter le label d’élites aux bourgeois méprisant à tort le travail de peine (bien plus méritoire que leur position), condamner les religions bibliques (toutes esclavagistes racistes, génocidaires tortureuses), etc. Bref, ni gauche ni droite ni centre, je ne suis clairement nulle part et ma position est clairement inférieure à 1% du corps électoral (endoctriné ou égoïste-groupiste, à mon avis), mais la position anti-"France-dominante" existe peut-être à 3% c’est déjà bien. Je voterai en ce sens Eva Joly, même si j’aurais hésité dans le cas où les sondages l’avait située à 20%, pouvant effectivement détourner mon vote en faveur de son « davantage de moyens pour la fonction publique »… qui n’a aucun rapport de nécessité logique avec ma position, et la contredit même.
      Par ailleurs, le fait que « je vote » (principalement contre le parti anti-étranger FN, qui pourrait interdire mon fils adoptif de naturalisation s’il la souhaite) ne signifie nullement que je cautionne notre système républicain. Je ne fais que choisir entre le mal et le pire. A mon avis, notre république est une double aristocratie anti-démocratique (anti-populiste, anti-étrangers-majoritaires). Je ne suis pas sûr d’être démocrate (en ce sens que la majorité peut avoir tort et peut brimer injustement des minorités), mais je comprends voire admets l’utopie de la démocratie libérale (en respectant la liberté d’opinion, il vaut mieux faire plaisir au plus grand nombre qu’à une minorité privilégiée), toutefois cela n’a de sens à mes yeux qu’à l’échelle de l’humanité, sans barrière frontalière et sans nations dominantes (surtout : dominantes pour raison historique et anti-démographique, disant crotte aux droits de l'Homme sans l'avouer). Je pense que la démocratie devrait être mondiale, et les Français ne compteraient plu’ bien-davantage que les Indiens mais 20-fois-moins, avec interdiction de toute arme de destruction massive même chez nous, il faut admettre la venue des immigrés (et le retour des Palestiniens expulsés) ou bien renvoyer chez nous les centaines de millions d’Américains dénués de sang amérindien, etc. Eva Joly n’a pas je crois fait éclater ces bombes conceptuelles, pointant les incohérences générales dans la pensée unique, dans la propagande médiatique (discrètement sioniste, pour la domination judaïque sur New York et Haïfa). Je ne suis donc pas conquis, pas militant engagé, mais je me sens moins « seul dans ma tête », un peu. Vouloir une France sans défilé militaire, sans bombe atomique et sans droit de veto ONU, c’est déjà un magnifique premier pas, impopulaire ici certes – les aristocrates 1788 auraient pareillement rejeté l’équivalent abrogeant leur « force » relative... Ça ne gagnera assurément pas, donc ça ne nous sauvera pas forcément de la guillotine, mais ça apaise ma conscience (maladive selon les autorités locales présentes).
      Dernier point : je n’ai pas tant l’esprit utopiste que mathématique logique, et je pourrais comprendre que « favoriser la France c’est assurer mon bien-être et celui de mon fils ». Par calcul « intéressé », je pourrais donc comme la majorité hésiter entre les votes droite modérée (Sarkozy), gauche modérée (Hollande), centre (Bayrou), communiste (Mélenchon-Arthaud), ultra-nationaliste (Le Pen), en pesant leurs chances respectives d’assurer ma prospérité personnelle. Je comprends cet argument, mais je vais le casser par la logique (pure) et la morale (altruiste), simplement, à mon habitude. Le plus grand risque concernant ma prospérité est la mise en prison, pour délit d’opinion (principe assimilé au fascisme selon un débat hier sur l’Espagne de Franco, oubliant notre « loi Gayssot » et toute récente loi « mémorielle arménienne ») : les lois interdisant le doute punissent mon point de vue sceptique, condamné à prison et ruine. Or le seul parti s’y opposant est l’extrême-droite (Front National, Le Pen), donc ce vote serait le plus calculé. Mais l’intégralité des autres positions de ce camp (quant au respect de l'étranger) sont contraires à mon opinion, et il est au-dessus de mes forces de me salir par ce vote, anti-étranger avant tout alors que je suis anti-France au contraire. Donc on est bien à choisir entre le mal et le pire, et j’estime faire preuve de courage et altruisme en faisant passer la majorité de l’humanité avant mon cas personnel. En votant Joly plutôt que Le Pen, je ne vote pas pour ma pomme mais assume de risquer injustement la prison, et tel sera pourtant mon vote (sauf reculade sur les 3 points anti-France). Je ne conclurais pas « gloire à moi », mais « ce monde n’est vraiment pas idéal » ; toutefois, ça fait un peu plaisir d’entendre parfois une voix (externe) inusuelle dire quelques unes de mes pensées (sans reste très choquant).

Un problème d’Histoire (26 Février 2012)
      Mes parents historiens prévoient de m’expliquer où je me trompe, alors il convient peut-être que je clarifie ma position plus spécialement en direction de l’histoire, et sans généraliser l’anecdote minuscule d’erreurs possibles de deux instituteurs nationalistes en cours moyen durant les années 1972-74.
      Imaginons que l’enseignement a changé, OK. Mais, dans le monde autour, ce qui me choque, c’est qu’il y ait interdiction d’entrée des humains étrangers mais pas des habitants d’autre région, et puis exigence de 3 (sur 5) droits de veto mondiaux pour les Occidentaux, très minoritaires sur Terre, alors que nos "intellectuels" nous clament champions du principe démocratique "1 adulte = 1 vote", et puis réservation à nos arsenaux de l'arme d'extermination atomique interdite aux autres ; je suis choqué, or la seule explication entendue (autre que "parce que c’est comme ça") est que "cela est justifié par l’Histoire, il faut que chaque adolescent soit bien imprégné d'Histoire", donc je n’aime pas l’Histoire, qui serait malhonnête (outil de domination injuste et non d’équité). OK, OK, j’imagine le grand cri parental "mais non, l’Histoire est neutre, elle ne fait que rapporter des faits, il s’agit exclusivement de comprendre comment les gens ont vécu les choses autrefois, sans porter le moindre jugement moral quant à leurs valeurs et comportements". Mais, en ce cas, la structure politique internationale actuelle, entièrement fondée sur l’Histoire, ne tiendrait pas debout. L’Histoire soutenait mal l’aristocratie, l’esclavage, tout cela a été renversé, le nationalisme mérite le même traitement. Quand on entend dire que les Turcs ne peuvent pas devenir Européens car nous ne partageons pas la même Histoire, les Historiens devraient s’offusquer : "l’Histoire n’est qu’un aperçu de choses révolues, comme la pendule à eau (qui amuse quelques passionnés d’antiquités), elle ne justifie en rien les décisions de rejet actuelles". Non, ils ne le disent pas, du tout du tout : ils ne scient pas la branche qui les nourrit, leur assure prestige et gloire chez nous (pareillement : les historiens, d’abord opposants à la loi Fabius-Gayssot, ont retourné leur veste, pour approuver la sacralité pénale de la Shoah, telle que dépeinte par eux historiens, "élite des élites", oser douter d’eux, même arguments à l'appui, étant puni de prison au Pays de la Liberté !). Et le paysage est un tel néant intellectuel que la situation convient à tous (sauf moi, presque). Quand on entend des foules chanter dans les stades "qu’un sang impur (= étranger) abreuve nos sillons !", je voudrais presque les voir égorgées lors de leurs vacances dépaysantes par des gens raisonnant pareillement (culpabilité du sang de naissance), non mais c’est d’une telle évidence, d’une telle horreur, comment ça peut tenir debout ? J'ai entendu la réponse "c’est notre tradition seulement à nous, c’est notre Histoire", je n’y entends pas d’argument, autre que la volonté de dominer, de tuer sans être tué, bestialité pure, de meute dominante à luxe sans partage (sans équité au mérite individuel, le passeport "riche" étant préféré).
      A ce sujet : la majorité des Français sont choqués par la domination de la finance, versant des fortunes à des spéculateurs et rentiers, en sous-payant le travail de peine, ce qui semble totalement injuste – du coup, nos chômeurs refusent le travail de peine (saisonnier agricole, etc.), qu’acceptent les quelques étrangers tolérés. Mais, si on n'est pas tous alliés de la finance, pourquoi une heure de travail non qualifié rapporte-t-elle 30 litres de pétrole en France (hors taxe) et cent fois moins en Chine ? Oui, nous avons hérité d’une monnaie forte, mais avons-nous payé de sévères punitions pour le colonialisme du monde qui a fait notre fortune passée ? Non, pas du tout (et pas question une seule seconde de rendre l’Amérique aux Amérindiens, d’accueillir les centaines de millions d’Etasuniens refoulés dépouillés). "Nous sommes riches et puissants, il faut oublier d’où ça vient, l’Histoire ne doit servir qu’à justifier le refus du partage". Alors je déteste cette histoire, orientée. On me répondra que sont enseignés le colonialisme et la conquête américaine, mais je demande : quelle conséquence en est tirée ? Pourquoi avoir rendu Israël aux Hébreux mais pas l'Amérique aux Amérindiens alors ? Non, ça ne paraît pas cohérent du tout, l'Histoire n'est utilisée que pour conforter les privilèges, pas du tout pour les remettre en question (et ce n'est pas l'Histoire qui est en cause tout à fait, plutôt son instrumentalisation).
      Dans ma vision du monde, il n’y aurait pas à l’inverse (à l’allemande 1920) des générations innocentes qui seraient punies pour les crimes des aïeux, tandis que les descendants de victimes les exploiteraient indûment. Non. Les frontières devraient être abolies, ne laissant que des limites administratives comme celles des départements français : plu’ de culpabilité issue du passé, mais… plu’ de richesse issue du passé. Tout se gagne au présent par le travail, pas par le statut hérité. Les Historiens seraient des conteurs sans intérêt général, ou bien ils pourraient s’avérer utiles en signalant comme véridiques (pour les réalistes) des mécanismes dangereux ayant généré violence ("ne pas commettre les mêmes erreurs") : les noms de lieux ou ethnies seraient codés, pour démentir toute culpabilité des générations nouvelles, seul le principe devrait être compris. (Dominer l'autre, c'est risquer une immense baffe en retour, ou pire – les Occidentaux comprendraient qu'en devenant les marchands du monde exploitant le prolétariat asiatique, ils risquent d'être exterminés par révolution 1917 bis ou Shoah numéro 2, les Israélites comprendraient que les spoliations palestiniennes 1948 sont aussi choquantes que les spoliations juives 1942, les Nord-Américains et Européens comprendraient que l'envahissement des zones riches en ressources est de tous temps ce qui apporte le confort indu, etc.) Oui, cette histoire là, universelle, serait sage et belle, l’histoire enseignée et dévoyée actuellement me semble tout le contraire : au service d'une propagande criminelle et stupide. Euh, je retire le mot "criminelle", car le crime est défini par la loi, qui peut être injuste atroce (cf. Gayssot, étouffant la moitié de la philosophie universelle par la menace des armes à feu "de l’ordre"... électoraliste et judaïque, hum). Le mot "immoral" est aussi contestable, surtout pour moi qui suis relativiste – je dirais qu’en matière de "morale altruiste", cette politique Historienne là c’est "caca pourri", voilà.
      Mon principe mondialiste individualiste, anti-héritage anti-histoire = anti-France (sans héritage et sans Histoire, la "France" ne serait pas définie), est vraisemblablement partagé par moins d’un électeur Français sur mille (comme les aristocrates 1785 n'allaient pas du tout voter l'abrogation des privilèges, sauf idéaliste isolé classé dément). Tant pis, nous serons exterminés, mais que l’on cesse de nous dire que les terroristes anti-Occidentaux tuent des innocents : ils tuent en grande majorité des coupables (et futurs-coupables pour les nouveaux-nés, pas plus innocents que les bébés d’Hiroshima ou de Dresde ou de Gomorrhe). Enfin, je trouve une excuse aux masses : elles se laissent guider par les mauvais instincts grégaires et dominateurs, l’esprit de fourmilière, entretenu par l’excitation masculine médiatico-sportive, et par le choix féminin du prince, c’est à dire du dominant. L’ensemble est bestial, immonde, je trouve. Enfin, c’est relatif là encore : mon Humanité idéale serait faite de rêveurs/rêveuses impuissants/frigides vivant frugalement avant de s’éteindre en paix – rien à voir avec l’idéal commun, prétendu "humain" (au sens bestial du mot, à mon avis, moi qui définit l’humanité par l’intelligence logique, la morale de paix altruiste, la tendresse éthérée).
      Je ne suis pas Einstein (bien qu'étant juifa matheux comme lui), pourquoi personne ne comprend-il ce qui me choque ? Je pense qu’il s’agit d’intoxication à grande échelle, organisée. L’équité non-raciste, qui condamnerait le judaïsme rabbinique endogame (contesterait "les non-Juifs sont des chiens", mots légaux religieusement vénérés), est classée raciste antisémite ! (le non-racisme est racisme, le racisme est non-racisme, seuls les Israélites méritent la parole donc il n'y a pas contradiction, hop !). La libre circulation, qui ne chasserait plu’ les expulsés Palestiniens, est dite atroce mise à mort d’Israël, classée néo-fascisme génocidaire ! Jeux de mots graves, conduisant à une nouvelle Shoah en répétant la même erreur, l'Histoire ne sert à rien, ne vise nullement l'objectivité mais couvre les haines partisanes, les mensonges oratoires. Ouh-la-la, il vaut mieux ne pas réfléchir que de prendre le risque de se faire vomir dessus par l'intelligentsia unanime, ou se faire égorger par un illuminé (qui serait pardonné, ou décoré, pour avoir tué un prétendu "fou de haine nazie")… J’en viens presque à penser que l’école publique française milite activement pour "la France forte, amie de la démocratie israélienne" (en variante gauche ou droite), et forme à plus de 99,9% des imbéciles heureux et super-fiers (pour ne pas pleurer de honte ?), mais je leur accorderais une circonstance atténuante : ils ont peur de penser, ils sont effectivement en danger à court terme, au niveau interne occidental. Que répondront à cela mes parents enseignants dûment récompensés par les autorités ?

Corrections (27 Février 2012)
- Mes parents disent qu’il est impossible de dialoguer avec moi. OK, alors je discute tout seul. Ça me paraît un milliard de fois plus important que tous les insipides débats télé (entre sous-variantes de la pensée unique, comédienne), mais tant pis.
- On me dit que je commets des contresens sur ce qu'est l'Histoire et l'enseignement de l'Histoire. Je ne suis pas d'accord : mon premier livre, qui n'a reçu aucune réponse à ce jour (autre que "c'est dangereux" et "je préfère la voie classique") a invalidé le dogme réaliste, ce qui détruit la prétention historique à la Vérité (ou approcher la Vérité), en ce sens les historiens sont des militants dénués d'esprit critique (sauf pour les broutilles internes à leur cuisine), et les enseignants d'Histoire ont un pouvoir de conviction très exactement nul – sauf baton et carotte scolaires évidemment, les diplômes menant à la richesse (indue) les suivistes moutons considérant que les autorités professorales énoncent le Vrai.
- Mes parents se disent non historiens mais géographes. OK, je note simplement qu’ils sont agrégés d’histoire-géographie et ont enseigné l’histoire pendant des années, avec contrôle de « connaissances », punition des non-apprenants et récalcitrants, classés très « inférieurs à l’élite » des réciteurs-jongleurs. Par ailleurs, l’essentiel de la géographie semble fondé sur une analyse nationaliste (descriptions par pays), ce qui en fait un sous-produit de l’Histoire et de la politique.
- Ma mère dit que l’histoire n’est pas neutre, n’est pas une science. Cela contredit le cursus universitaire actuel qui classe l’histoire dans les « sciences humaines et sociales », dont le caractère scientifique est certes douteux, fondé sur l’utilisation frauduleuse des statistiques. Je ne faisais en tout cas que citer un argument paternel systématique, retrouvé par ailleurs dans un traité méthodologique invoquant la méthode historique, prétendue objective (en interdisant les objections sceptiques, comme de coutume en Occident – l’honnêteté est ailleurs, ou nulle part).
- On me dit que la curiosité des humains sur leur passé n’est pas illégitime. OK, abolissons les frontières et que l’histoire soit une jolie activité récréative pour qui cela intéresse… Non, non-non-non : il ne s’agit pas du tout de curiosité ludique à titre de loisir, actuellement, mais de ce qui soutient les interdictions d’entrée, les expulsions, les discriminations, les dominations ONU, les bombes atomiques d’extermination massive permises. D’accord, ces points politiques n’ont rien à voir avec le passé traité par l’Histoire, mais quand on demande quelle est la justification de ces discriminations, la réponse est que c’est (la loi, et quand on demande quelle est la justification de cette loi, la réponse est que c’est) l’histoire. Autre approche : les dominations du passé historique sont maintenues intouchables au nom de « l’ordre » (en place), contre le partage qui ruinerait notre luxe relatif. L’Histoire est l’alibi pour dire politiquement : « c’est pas notre égoïsme à nous, il en était ainsi avant nous, le devoir de mémoire impose de préserver cette tradition ». Comme en 1788… Je ne parle donc pas de curiosité touche-à-tout mais de lecture utile de mécanismes graves : certains utilisent l’Histoire pour dire « ne changeons rien », je préférerais utiliser l’Histoire pour dire « attention, c’est pas juste et ça risque de re-péter violemment, ça commence déjà ». Je pense que l'inteligentsia devrait toute entière chercher la solution guérissant l'injustice, mais elle clame seulement "il faut comprendre et respecter l'Histoire" – elle n'a rien d'intellectuelle, que le blabla rhétorique érudit camouflant les fautes.
- On me parle d’histoire des peuples, des arts, des sciences, sans chauvinisme. Peut-être, quoique… je ne suis pas d’accord non plu’, il s’agit de blabla méprisant l’individu, classé membre d’un peuple-prétendu même s’il n’en partage pas les « valeurs », méprisant les goûts individuels (les autorités ou les snobs décrétant le prétendu beau), méprisant les doutes individuels (décelant les fausses Lois de la Nature avant qu’elles soient contredites par les « experts » suivants). Ça me semble une usine à crétins suivistes, et je répète que c’est en cours d’Histoire que j’ai appris ce que voulait dire « France ». Sans Histoire, il n’y a pas plus de France (ou d’Europe) que de Provence (ou d’Eurasiafrique), et les migrants qui se voient interdits de tenter leur chance peuvent attester du chauvinisme armé derrière les frontières historiques.
- Me dire que le professeur (d’Histoire) de base n’a rien à voir avec les lois mémorielles me laisse songeur. C’est comme en théocratie où les autorités politiques auraient décidé de condamner à mort l’incroyance, et le professeur de religion qui enseigne la foi se dirait totalement non concerné par ces lois – qui menacent très directement ses élèves rebelles ! En banlieue beure palestinophile (« antisémite » en langue officielle), j’aimerais voir comment le prof d’Histoire fait passer le dogme légal sur le Shoah (et l’innocence de la conquête massacreuse de l’Amérique, nullement classée Crime contre l’Humanité)… En quoi le prof est-il là un dépositaire de savoir objectif, plus qu’un propagandiste armé, envoyé frapper la rébellion argumentée ? Certes, stylo rouge contre soupirs ou crachats, il n’a pas une mission aisée, mais il me paraît très concerné. Au Bac 1981, l’histoire contemporaine s’arrêtait à 1945, évitant de nous informer des spoliations palestiniennes, de l’extermination raciste de Der Yassin, etc. (par les « angéliques » rescapés d’Auschwitz) ; par contre la Shoah était au programme, en long en large et en travers, sous forme de propagande machiavélique présentant Monstruosité absolue incompréhensible (sauf haine et mensonge) contre Innocence absolue. Avec le recul, je dirais aujourd'hui que c'était là un autre mensonge. Il aurait mieux valu expliquer que c’était peut-être hélas le regrettable effet-retour contre une religion raciste esclavagiste, d'une communauté fermée ayant visé l’embourgeoisement par favorisation entre soi et la domination par mensonge commercial – cela avait de quoi illuminer les nouveaux électeurs que nous allions devenir, mais non, pas du tout : il ne faut surtout pas comprendre la source du Mal si elle est dans notre camp et devenue victorieuse, la propagande abrutissante se contente de diaboliser les méchants officiels.
- Je serais tenté de fonder en France le parti anti-occidental, pour dire officiellement (aux terroristes) que nous sommes honnêtement capables d'autocritique et de nous reconnaître comme un Grand Mal – même si cela ferait moins de 0,01% des voix, ce n'est pas zéro : la loi « tous pourris » serait prouvée fausse, c’est capital, je crois. (Je ne le ferai pas car je ne vois pas l’intérêt de dépenser cet argent perdu sans convaincre personne). En tout cas, le premier élément d’intelligence me semble être de comprendre l’autre : j’écoute l’anti-occidental (laïc), je le comprends, j’écoute le pro-occidental, et il ne dit rien de compréhensible que de mauvais alibis… en débat contradictoire, la sentence me paraît évidente : condamnation de l’Occident. D’où, en pratique, pour éviter cela, la contre-attaque (préventive ! « la meilleure défense c’est l’attaque, surtout par derrière ») par focalisation sur des fanatiques monstrueux financés en face, pour diaboliser l’adversité (« toute adversité » par amalgame) et nous prétendre vertueux dans notre égoïsme groupiste, c’est de la stratégie infantile, 4 ans d’âge mental (ou 7 ans – j’étais « en avance »), ça marche très fort : tous nos « intellectuels » applaudissent à grands cris. Misère intellectuelle, oui, hold-up réussi, avec le plein soutien de l’école (enseignant l’érudition, maudissant la logique – je rappelle que la logique tue la science expérimentale et les religions dominantes). Je ne parlerais pas de crétinisme aigu, sauf mathématiques, mais j’avoue que je suis tenté (le psy a diagnostiqué chez moi une schizophrénie paranoïde à tendance mégalomaniaque, ça peut expliquer).
- Voilà, donc je suis clairement incapable d’aimer l’Histoire, personnellement, anormalement. Je suis irrattrapable, OK. « Dont acte », on dit, je crois.

Enfin une analyse convaincante (24 Juin 2012)
      Dans la conférence-débat « l’Etat et les banques, les dessous d’un hold-up historique » (03/12/2011 en Suisse semble-t-il), le Français Etienne Chouard expose des éléments rares auxquels j’étais arrivé aussi : la démocratie indirecte (pouvoir « représentatif ») n’est pas une démocratie, puisqu’elle sert la caste des politiciens et non l’intérêt général. Il ajoute « sert les banques », et de ça je ne suis pas sûr.
• Eléments intéressants
- Chouard dit que jusqu’en 1789, le principe de démocratie était lié au tirage au sort (de rédacteurs des lois etc) en interdisant la professionnalisation des décideurs, surtout sans contrôle des commandés, puisque les décideurs décident alors à leur profit (conflit d’intérêt). Les constitutions modernes sont mal écrites, volontairement dans le sens d’asservissement des masses aux décideurs, se remplaçant en alternance.
- La crise actuelle est un hold-up organisé : Pompidou, ex employé de la banque Rotschild, a fait interdire l’emprunt à taux zéro aux banques centrales (principe repris dans la constitution européenne, imposée parlementairement aux électeurs la refusant), d’où soumission aux marchés financiers. Autre branche de la tenaille : les politiciens de droite et gauche ont voté depuis lors des budgets systématiquement en déficit, imposant de payer ces intérêts. C’est du vol organisé.
- Les analystes dénonciateurs expliquant la crise sont systématiquement rejetés comme complotistes paranoïaques antisémites. Je me sens moins seul, moins « malade », merci.
- L’école (française etc.) porte une lourde part de responsabilité, en martelant que Démocratie = Election, Election = Démocratie, pour que les citoyens abdiquent et choisissent leurs maîtres, incontrôlés. Remplacés par les maîtres d’en face à l’élection suivante, seule alternative. Les politiciens font science Po puis l’ENA puis choisissent gauche ou droite, qui les amènera indifféremment au poste de maîtres.
- L’aristocratie assumée (gouvernement par les meilleurs) n’est pas idiote ni immorale, et serait plus honnête que la fausse démocratie voleuse. Mais il faudrait des garanties solides : pas de transmission héréditaire, vérification périodique de qualité supérieure effective, vérification d’absence de conflit d’intérêt (exigence de ne servir que l’intérêt général).
- Chouard a bien paré l’objection que le système qu’il propose (de flux financiers contrôlés) était celui des Nazis, en expliquant que c’était aussi celui des « 30 glorieuses » (France 1945-73).
• Eléments douteux
- Chouard fait de la Suisse un idéal, avec son référendum d’initiative populaire, mais répond mal à l’accusation de populisme xénophobe, en disant qu’il faut choisir, et se prétendre démocrate c’est s’en remettre aux choix du peuple. Moi je pense qu’avec une démocratie mondiale, les petits groupuscules de riches locaux ne seraient plu’ autorisés à chasser les étrangers, Chouard n’a pas envisagé cela – sauf peut-être via l’idée : « si on veut que ça se fasse partout, ça ne se fera pas, il faut bien commencer quelque part ». Bof. A l’ère d’Internet, le vote mondial des individus est possible, le système des frontières ne sert qu’au maintien des privilèges et paradis fiscaux. Parmi ces privilèges : Israël état Juif, à Palestiniens interdits de retour… Chouard ne va pas se lancer sur ce sujet, donc, puisqu’il serait triplement taxé d’antisémitisme, nazisme, disqualifié donc (par les détenteurs de la parole publique, tous judéophiles en Occident).
- Les politiciens ne sont pas seuls responsables des déficits, je crois : la requête d’état Providence et la position de fonctionnaire à vie (à grand salaire type privé et petit rendement type soviétique –avec rendement facultatif sans l’autoritarisme stalinien) me semble complice à grande échelle. Les électeurs ne sont pas idiots mais aveugles, achetés. C’est à mon avis inhérent à la perversion de l’idéal de gauche, qui ne défend plu’ les pauvres employés à la vie dure mais les fonctionnaires pépères (et les nationaux en pays riche). D’où mon invention de l’humbilisme, au-dessus (ou en dessous) de gauche-centre-droite.
- Pour séduire en Suisse organisatrice, Chouard n’a pas dit que le nationalisme est un égoïsme, et que l’on ne peut pas se prétendre victime d’égoïsme quand on pratique cela soi-même. Le sport télévisé est une populaire entreprise de propagande en ce sens (d’égoïsme groupiste, visant la domination à l’encontre de la majorité), qui me choque, très anormalement certes. Le cœur du problème me semble là. Il faut accepter de partager la misère du monde pour prétendre à la justice. Certes, attention : le piège du « partage » (sans effort) est une évidence, pas vue par l’idiot Karl Marx semble-t-il, mais la rétribution au mérite serait la solution, douloureuse pour les Occidentaux, dont les Suisses, il faudrait avoir le courage de le dire. Si une monnaie unique et un SMIC horaire mondial voyaient le jour, avec rétribution du travail et non de l'exploitation, la Chine et l’Inde seraient maîtresses du Monde, est-ce que nous sommes capables de le vouloir ? Moi oui, mais je suis ultra-minoritaire ici en ce sens.
- Chouard affirme que le plus gros budget de campagne électorale fait automatiquement élire le candidat des riches. Je n’en suis pas convaincu. Le candidat des fonctionnaires, chômeurs, RMIstes, peut pareillement passer.
- La philosophie politique est beaucoup plus complexe que ne le présentent Chouard et Zaki : les fonctionnaires protégés sont peu productifs mais le système privé est féroce, menteur (quant aux coûts, fortune des dirigeants incluse cachée), tueur (de concurrence)… Personnellement, je suis défaitiste et triste, je ne vois pas où eux voient la lumière. L’école ne fait pas réfléchir à cela, même en cours de philosophie. Sujet tabou – Chouard n’est pas si iconoclaste, mais allié à la pourriture en place, partiellement.
- Il faudrait revenir sur la nationalisation des banques en 1981 qui a échoué à leur faire servir l’intérêt général. Certes, le lettré Mittérand méprisait le peuple – voir son choix d’interdire la peine de mort contre l’avis populaire – mais il faudrait expliquer où a échoué économiquement le projet anti-banquiers.
- Chouard aurait pu mentionner les horreurs spécifiquement françaises, comme le fait de devoir être approuvé par des masses d’élus pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle (ce qui verrouille la domination des politiques, inexpugnable), le financement public des partis politiques (après auto-amnistie des corruptions passées), et la loi Fabius-Gayssot (instaurant le délit d’opinion, en pays se clamant champion de la Liberté d’opinion). Ne pas avoir versé ces pièces factuelles au dossier le rend fragile, suspect de délire imaginatif. Bon, l’hypothèse du rêve est imparable, mais « dans le monde où… » aurait été intéressant ici.

Un faux espoir ? (17 Février 2013)
      Avec Internet, j’ai vu que des pétitions internationales peuvent constituer un nouveau pouvoir (« Un mouvement supranational qui est plus démocratique, et qui pourrait être plus efficace que l'ONU ») : l’association Avaaz organise cela, avec un questionnaire à remplir, auquel j’ajoute une raison de renoncement. J’ai envisagé deux pétitions, importantes à mes yeux :
1/ Quel changement voulez-vous ?
Abroger la loi française Fabius-Gayssot
Qui peut rendre ce changement possible ?
Les parlementaires français
Pourquoi cette pétition est importante ?
De philosophie sceptique, des innocents sont emprisonnés ou condamnés à répudier leur propre opinion/démonstration, les prétentions à la liberté d’opinion (donc aux Droits de l’Homme) étant foulées au pied par la loi française.
Quel est le texte de votre pétition ?
La loi française n’est pas conforme aux Droits de l’Homme (chapitre Liberté d’opinion) puisque la loi Gayssot de 1990 implique amende et prison pour les sceptiques osant douter de la vérité officielle (quant aux crimes contre l'humanité définis a posteriori à Nuremberg). Socrate (« Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien »), Descartes (ce monde pourrait être mon rêve) et le Bouddha (tout est illusion), ne pourraient plus s’exprimer en France moderne, ou seraient condamnés comme monstres antisémites. Cette pression sioniste (soutenant l’expulsion-1948 des Palestiniens en réparation sans en tolérer la moindre mise en doute) était l’une des causes du terrorisme antifrançais, avant que les gouvernants français décident la guerre militaire contre l'islamisme, donc contre le Hamas, seul obstacle à l'expulsion définitive des Palestiniens de 1948. Abroger la loi Gayssot serait le premier pas qui rendrait la France crédible intellectuellement, moralement et diplomatiquement. Dites à vos députés qu’ils n’ont pas obéi au vœu populaire en promulguant cette loi raciste (couvrant les massacres de Juifs mais pas ceux d’Amérindiens).
(Pourquoi vous ne la présenterez pas ?)
Parce que ce serait interdit pour crime d’« antisémitisme », selon la mensongère logique ayant force de loi en France (et ailleurs). Le sionisme gouverne le monde occidental, de faux intellectuels dominent le monde de l’édition et des médias, agitant en tous sens l’accusation d’antisémitisme, et les citoyens culpabilisés se « laveraient la conscience » en rejetant cette pétition « suspecte » au lieu de la signer. Et puis (les sénateurs et même) les députés se contrefichent des souhaits populaires, en dépit des manifestations massives (peine de mort, âge de la retraite, mariage homosexuel, etc), en interdisant conjointement le referendum d'initiative populaire. Enfin, les sages sceptiques sont en Occident une infime minorité, moins nombreuse même que les Israélites et bien moins ambitieuse, puisque défaitiste – aucune chance d'attirer les faveurs du plus grand nombre. Le mensonge diabolisateur a bien plus de succès que la sagesse réservée.
2/ Quel changement voulez-vous ?
Abroger les droits de veto ONU
Qui peut rendre ce changement possible ?
Les Nations Unies, ou le président français ou la Reine d’Angleterre
Pourquoi cette pétition est importante ?
Rendre l’Occident crédible, ou pointer haut et fort son incohérence.
Quel est le texte de votre pétition ?
La Convention Universelle des Droits de l’Homme stipule que les enfants naissent égaux en dignité et en droit, mais un britannique ou un français valent plus de vingt indiens ou cinq indonésiens pour l’ONU qui donne un droit de veto aux premiers mais pas aux seconds. L’Occident n’est pas crédible quand il fait la guerre pour la démocratie mais se réserve ainsi le pouvoir de manière aristocratique. Dites à vos représentants que les minorités « bien nées » ne doivent pas gouverner le monde. C’est une question de cohérence, d’honnêteté intellectuelle, qui éviterait la guerre anti-occidentale actuelle, puisque l’Occident apparaît clairement immoral (anti-altruiste, anti-équitable).
(Pourquoi vous ne la présenterez pas ?)
Parce que abroger les privilèges est impopulaire parmi ceux qui en profitent. Parce que ce serait aussi condamné comme « antisémite », la majorité démographique du monde pouvant faire revenir les Palestiniens expulsés.
     Si j'ai signé deux pétitions d'Avaaz, ce n'était pas sans réserve :
A/ Pour un Etat Palestinien : ce serait certes mieux que le second volet de colonisation israélien, envahissant la Cisjordanie, mais cette solution à deux états entérine l'expulsion raciste de 1948, et je suis contre. A mon avis, les expulsés doivent revenir là dont ils ont été chassés, avec très lourde indemnisation et avec droit de vote. S'ils décident d'expulser les expulseurs, en étant la nouvelle majorité, ils seront très compréhensibles. Un peu comme l'Algérie 1962, paraît-il.
B/ Contre les pesticides tuant les abeilles : c'est une affirmation parachutée relevant de l'induction qui est une faute logique. Mais j'ai plus d'amitié envers les apiculteurs qu'envers les actionnaires d'industries chimiques.

Tout s'explique...
* Acte 1, suite à la garde à vue de l’ex-président Sarkozy (07 Juillet 2014)
      On nous répète de temps à autres, dans les médias, qu’il est absolument indispensable de respecter la Justice, l’indépendance de la Justice, sans laquelle la République n’est tout simplement « pas possible ». Après une très douloureuse affaire personnelle, je lis ça de manière exactement contraire : il n’y a pas de Justice, il n’y a (en France 2014 tout au moins) qu’une parodie de justice, indigne de ce nom présupposant honnêteté, et la République ne tient donc pas debout (que par la force écraseuse, opprimant les objections). J’ai en effet la preuve écrite que le juge peut dire absolument n’importe quoi dans un jugement, peut en toute liberté choisir d’ignorer les preuves qui vont à l’encontre de son délire personnel (affirmé « établi après débat contradictoire »). Et, en cas d’appel, le juge d’appel a très exactement la même liberté, d’affirmer n’importe quoi, par exemple pour approuver son copain de première instance. L’idéal de justice était beau mais en pratique ce n’est qu’une chasse gardée de dominants intouchables, odieux de malhonnêteté intellectuelle, totale, légale. Il y a peut-être quelques anormaux honnêtes, sur le nombre (je suis d’accord qu’il ne faut pas généraliser aveuglément), mais j’en doute : postuler à un salaire très supérieur aux travailleurs de peine, pour jouir d’un total droit à l’injustice, me parait en soi une faute morale lourde, révulsant les honnêtes gens, ne pouvant que s’enfuir à toutes jambes. Ainsi la République a logiquement construit une Justice à son image : la justice républicaine, prétendant admirablement servir le public et en fait toute pourrie, sous le vernis grandiloquent.
* Acte 2, illumination (20 Juillet 2014)
     A la réflexion, mes ennuis personnels (dans une affaire d’adoption) m’amènent à comprendre tout un système, dont la respectabilité se trouve balayée par la démonstration prouvée de malhonnêteté judiciaire. En effet, le ministre juif Robert Badinter a prétendu justifier la spécificité de la Loi Gayssot (contre la liberté d’expression là où elle ne se soumet pas au dogme israélite sur la Shoah) au nom de « l’autorité de la chose jugée, à Nuremberg » (http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/14/le-parlement-n-est-pas-un-tribunal-par-robert-badinter_1629753_3232.html). Maintenant que j’ai la preuve que les juges sont libres d’affirmer n’importe quoi en rejetant totalement la vérité prouvée, sans recours (puisque le juge d’appel a exactement la même liberté), tout s’explique, tout est fondé sur l’abus de pouvoir du juge, entièrement légal. Et à l’abri de cette officielle dictature du mensonge possible, les législateurs ont instauré le délit d’opinion, la prison et ruine pour délit d’opinion, au prétendu Pays de la Liberté… Un vaste plan couronné de « succès », et cohérent pour le sionisme réparateur (expulsant les Palestiniens, déportés), me paraît soudain possible : des juges israélites (ou judéo-chrétiens, sachant que Jésus a professé que « les non-Juifs sont des chiens, bienvenus seulement s’ils se contentent de manger les miettes sous la table des Juifs » – propos dont la vénération est entièrement légale, fiscalement soutenue par l’Etat, alors qu’en être choqué peut être puni de prison pour crime d’antisémitisme…) ont pu condamner comme extermination active « prouvée » ce qui est peut-être un ravage du typhus dans des camps d’esclaves juifs, quand l’extermination des Amérindiens ou l’esclavage des Africains, des Indigènes, leur paraissent plutôt une bonne chose, librement niable aujourd’hui où le racisme a perdu de son aura (en constatant qu’il s’est retourné contre les Israélites, endogames). Ce monde est horrible, avec des dominants atroces et une caste de pseudo-intellectuels complice (sans talent aucun, nullité crasse simplement cachée par les médias et enseignants). Je souffre, et c’est bien sûr classé « maladie mentale », à la Stalinienne… En attendant que je sois éliminé, le lavage de cerveau télé fonctionne à plein tube et ça devrait suffire : la guerre israélienne à Gaza est ainsi approuvée, par les mots "terroristes" et "antisémites" désignant les Palestiniens, sans jamais employer pour eux le mot "expulsés" (ou "sale race"), des fois que les imbéciles non-Juifs risquent de comprendre la source du problème. Affligeant, et victorieux.

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Non à la manif’? (30 juin 2016)   Quand la manifestation du 23 Juin 2016 à Paris contre la loi Travail a été interdite (cf. http://www.leparisien.fr/economie/loi-travail-la-prefecture-interdit-la-manifestation-de-jeudi-22-06-2016-5904335.php ) par les autorités socialistes (pour prévenir la casse), de grands cris ont fusé de toute part, clamant que la démocratie impliquait obligatoirement le droit absolu à manifester, et des images ont montré l’actuel président de la république clamant cela même, au temps où il était dans l’opposition. Je ne suis pas d’accord du tout avec ces cris-là, quoique d'une manière inusuelle : je me dis que la démocratie est le gouvernement par le peuple, donc un gouvernement démocratique ne peut pas décider de loi contraire à la volonté du peuple. Il n’y a pas lieu de hurler en masse, au risque de créer une aubaine pour des casseurs, il faut (et suffit de) pratiquer un référendum – d’initiative populaire puisque ayant peu de chances de conforter les dirigeants (donc pas souhaité par eux). Ainsi, ce ne seraient pas des groupuscules d’activistes excités qui décideraient des lois mais la population dans son ensemble. Elle est là, la démocratie, nullement dans la république à fausse représentativité et violence chronique de manifestations hurlantes.

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A côté des "gilets jaunes" (25 novembre 2018)   En ce moment, avec le mouvement apolitique de protestation « gilets jaunes », il se dit qu’il y a en France (ou dans les démocraties modernes) une crise de la représentativité. Ce n’est pas une nouveauté pour moi, et je démens que les prétendus représentants aient jamais représenté mon avis, je refuse donc le principe de république (sans référendum d’initiative populaire). On m’a dit qu’en 2005, la réponse populaire au référendum sur la Constitution Européenne a été Non à 55%, et que les parlementaires l’ont quand même adoptée. Ça me semble un cinglant démenti du caractère démocratique crédible de la république. Les alternances droite/gauche/centre ensuite n’ont en rien réparé cela. Je n’écoutais guère les informations vers 2005, me désintéressant du sujet, mais maintenant c’est mon analyse. Evidemment, les différents partis candidats dans ce système sont hors-course pour proposer une alternative, et les journalistes complices ne posent pas les questions qui me semblent s’imposer : ne faut-il pas immédiatement une 6e république à la Suisse (avec référendum d’initiative populaire) pour que cesse le mensonge faussement démocratique ? Quand on me dit, à la Churchill, que la République est un système affreux, mais le meilleur quand même, je demande simplement : pourquoi interdire le référendum d’initiative populaire ? (qui empêche le meilleur menteur de faire à sa guise une fois élu, sauf violence publique – en fait totalement inutile si le peuple gouvernait effectivement).

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Mensonge officiel (06 janvier 2019)
  De retour de vacances, je suis informé de l’avancement de l’affaire Gilets Jaunes. Hier soir, en fin de manifestation, a été attaqué un ministère, et les politiciens disent aujourd’hui que c’est une attaque de la démocratie même, une attaque contre tous les français. Je ne suis pas d’accord, tant avec les attaquants qu’avec les commentateurs.
– Contre les commentateurs condamnant l’attaque des ministères et des forces de l’ordre : c’est comme contre une révolution, l’ordre injuste en place et ses forces armées ne sont absolument pas le camp du bien. Ici, il semble que ceux exigeant Référendum d’Initiative Citoyenne ne sont en rien des anti-démocrates mais bien davantage démocrates que les républicains au pouvoir, définissant l’ordre à défendre par la police et le mensonge. Bref : attaquer la République n’est aucunement attaquer la Démocratie, bien au contraire.
– Contre les attaquants : je ne suis pas d’avis de massacrer les méchants, ce qui rend méchant soi-même. Je suis résigné et je trouve que la beauté est là, même si les excités révolutionnaires, intolérants, peuvent classer ça en complicité de l’ordre pourri en place. C’est faux, c’est une condamnation, mais réfléchie, prudente, hésitante, appliquant honnêtement le doute vis-à-vis de notre propre camp aussi.
  Un commentaire du président Macron est « Ceux qui commettent ces actes oublient notre pacte civique (…) Justice sera faite. ». ( https://www.europe1.fr/politique/gilets-jaunes-macron-denonce-une-extreme-violence-venue-attaquer-la-republique-3833096 ). De quel pacte s’agit-il ? M’a-t-on jamais demandé mon avis ? Aucunement. Chaque élection refusait cet élément de choix, la seule expression pour moi cohérente étant le vote blanc, valant soumission inactive. Par contre, toute mon éducation scolaire incluait une « instruction civique » en forme de propagande, lavage de cerveau (avec bâton et carotte scolaires), sans le moindre élément de débat contradictoire permis. En ce sens, c’est bien une dictature qui s’affirme là « incontestablement légitime », ce n’est en rien convaincant, c’est un abus de position dominante. Et la prétendue justice au service de législateurs pourris n’est nullement honnête impartiale. Les prétendus représentants du peuple ne sont en rien représentants vrais, comme l’a prouvé le traité refusé par référendum en 2005 et qu’ont adopté ces faux représentants, disant explicitement crotte au peuple qu’ils sont censés représenter.

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Grand débat dictatorial (25 janvier 2019)
  J’avais prévu de participer au Grand Débat National de ce début 2019, mais il faut cocher qu’on a lu la charte qui affirme « j’atteste de ma pleine et entière adhésion aux valeurs républicaines ». Eh, ben non, il s’agit avec les gilets jaunes de clamer que la république n’est pas démocratique, les prétendus représentants ne représentant pas le peuple ! Bref, c’est une consultation réservée aux partisans du pouvoir politicien, c’est contradictoire, idiot ou mensonger comme d’habitude. Et personne ne le dit sur les médias comme d’habitude. Merdias, oui. Que faire ? Pour m’exprimer quand même j’envisage de mentir, sous-entendant l’argument suivant : j’adhère au principe de la république future, qui contrôlera les élus par le Référendum d’Initiative Populaire, même si je suis en total désaccord avec la république française actuelle (tant majorité qu’opposition se succédant en alternance).

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Tout repenser (25 janvier 2019)
- On me répond : « Il me semble que les valeurs républicaines, issues de 1789, se résument à ces 3 mots : « Liberté, égalité, fraternité ». En quoi cela te contrarie aussi fort ? ».
Je contre-réponds :
. Liberté : cette valeur est trahie par la Loi Gayssot, instaurant le délit d’opinion sans violence. Imposée républicainement sans demander du tout son avis au peuple, avec police républicaine, justice républicaine, injustice totale.
. Egalité : c’est un mensonge en république, les élus ayant plein de pouvoirs interdits au peuple, comme celui de faire le contraire de ce que veut le peuple (exprimé par référendum, cf. 2005 trahi). Egalité est un principe de démocratie unique mondiale, aucun rapport avec la république nationale.
. Fraternité : mon frère était horriblement brimeur, je ne crois pas du tout en cette prétendue valeur, a priori contraire de la gentillesse.
- On me suggère aussi de ne plu’ être en colère mais apprécier la beauté du soleil et d’un sourire d’enfant. Je ne suis pas convaincu : en 1944 dans la ville voisine d’Auschwitz, le bien était-il de s’enthousiasmer du soleil et des sourires familiaux en disant « rien à foutre » pour le reste ? Ce n’est pas convaincant. Je connais la réponse évidente : rien n’est comparable à Auschwitz, rien d’actuel n’y ressemble, aucunement ! Mais… les travailleurs étrangers refoulés (par la police des frontières) car mal-nés, c’est une autre violence raciste, et la prospérité occidentale, héritière du génocide amérindien : pareil.

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Votation en pratique (27 janvier 2019)
  Un ami me répond « (…) autant ne disposons nous que de très peu de recul et de fondations solides sur la démocratie directe (…) Par exemple prends l'effet Condorcet, appliqué à la démocratie directe, peut amener à passer des lois violant le principe d'égalité (…) De plus considérer la démocratie suisse comme directe me paraît fort peu correct sachant qu'il s'agit d'un état fédéral doté d'un parlement etc, (…) De facto, une véritable démocratie directe, sans parlement et où les citoyens votent directement les lois, ne me paraît pas faisable en France. Ceci dit, des votations de type suisse peuvent certainement être mises en œuvre dans notre pays. De la à considérer qu'il s'agit de démocratie directe.... Plutôt de la démocratie participative ? Et donc, en cochant la case qui dit qu'on respecte les valeurs de la République, en quoi doit t-on ipso facto renoncer à un référendum de démocratie participative ? C'est ce point de ton raisonnement qui me paraît pas clair. »
  Je ne connaissais pas l’effet Condorcet ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Condorcet ), merci, mais il me semble hors-sujet : il intervient autant en assemblée d’élus qu’en population totale.
  Quoi qu’il en soit, je dois effectivement préciser mon programme de démocratie davantage directe : je n’excluais pas forcément qu’il y ait des ministères voire des législateurs, approfondissant les sujets davantage que le peuple, ce que je veux dire c’est que le peuple aurait la décision de référendum, celle-ci n’appartenant plu’ du tout aux élus, sinon les élus s’évitent le référendum là où ils se savent désapprouvés par le peuple, ce qui est un principe républicain (au sens France 1900-2013, et principe de république au sens mondial 1900-2019) contraire au principe démocratique. Ce n’est absolument pas parce qu’on a été élu (autrefois) que ce que l’on décide est conforme (maintenant) au vœu majoritaire de la population. Par ailleurs, il n’y aurait plu’ sacro-saint « droit de manifester », avec effet de foule entraînant la violence incontrôlable, et ignorable par le gouvernement s’il en décide ainsi, non : plutôt que violence inutile, je préfère la non-violence utile. Que les minorités ne hurlent pas, ne cassent pas, ne bloquent pas, mais que les élus ne fassent pas non plu’ ce qu’ils veulent : le peuple global serait la référence, même s’il y a délégation pour le « sans problème » quotidien.
  Exemples :
- Légalisation de l’avortement et son remboursement sécu (1975) : j’ignore ce qu’aurait donné un référendum, mais ce n’était en rien aux politiciens de décréter le droit de tuer (les futurs bébés) pour convenance personnelle.
- Abolition de la peine de mort (1981) : le peuple n’aurait pas eu à gober « vous avez voulu virer les bourgeois ? OK mais alors paf, on vous impose l’abolition de peine de mort en nous en fichant si vous n’êtes pas d’accord ». Le peuple aurait dit non : le peuple décide.
- Non-réduction du Service Militaire obligatoire (1982) : Mitterrand, pour qui avaient voté les jeunes hommes en 1981 car il promettait d’abaisser de 1 an à 6 mois la durée du service national, aurait pu être sanctionné par le peuple pour cette fausse promesse, sciemment non tenue, en disant implicitement crotte aux électeurs cocus. Cela méritait destitution par le peuple.
- Prise en main publique de l’école privée (1984) : le peuple n’aurait pas eu à gober la reculade du gouvernement devant les manifestations d’une grande minorité exigeant l’école religieuse. Le peuple global décide.
- Auto-amnistie des corruptions politiciennes (1990) : le peuple n’aurait pas eu à gober l’unanimité des politiciens à effacer leurs crimes et à se payer ensuite officiellement sur le dos des contribuables. Le peuple décide tout au contraire des politiciens.
- Blocages routiers (1992) : le peuple n’aurait pas été victime des blocages par une infime minorité puissante, le peuple aurait pu décider que l’armée fasse sauter les blocages, au lieu de l’attentisme gouvernemental misant sur le pourrissement à terme du conflit.
- Aligner les retraites fonctionnaires sur le privé (1995) : le peuple n’aurait pas eu à gober la reculade du gouvernement devant les manifestations d’une grande minorité exigeant le maintien de privilèges fonctionnaires (en plus de l’emploi à vie).
- Référendum contre l’Europe libérale trahi (2005-2007) : après le non au référendum de 2005, le oui parlementaire en 2007 aurait été contesté par le peuple, en dissolvant les partis politiques trahissant ce peuple en douce, prétendant menteusement à la démocratie.
- Durcissement de l’accès à la retraite (2010) : le gouvernement, indifférent aux manifestations, aurait dû plier devant le vote populaire.
- Mariage pour tous (2013) : j’ignore ce qu’aurait donné un référendum, mais ce n’est pas à l’alliance minorité homosexuelle + minorité de politiciens au pouvoir de décider (sachant que ces politiciens ont pu être élus pour un tout autre point majeur de leur programme, comme virer Sarkozy autoritaire, belliciste et réputé fraudeur).
- Code du Travail (2016) : j’ignore ce qu’aurait donné un référendum, mais pas besoin de grandes manifestations ignorées par le gouvernement, le peuple décide tout simplement.
- Privilèges cheminots (2017) : face au blocage, ignoré par le gouvernement mais emmerdant la population, le peuple aurait pu décider façon allemande d’interdire la grève aux fonctionnaires (non pressurés par patron richissime, mais emmerdeurs des usagers, prisonniers du monopole).
- Hausse massive des taxes sur l’essence (2018) : le peuple n’aurait pas eu à gober « puisque vous ne pouvez pas vous empêcher de prendre la voiture, on va vous matraquer de taxes et vous serez bien obligés de payer ». Le peuple aurait dit non, pas ça, pas comme ça.
  Oui, le RIP ou RIC (Référendum d’Initiative Populaire ou Citoyenne) aurait bouleversé la république pourrie, ainsi nettoyée. Pour cela, il ne faut plu’ que les élus décident en se prétendant représentants quelque soit la contestation populaire, il faut que la population décide – non en tout mais en ce qui la différencie des élus et/ou gouvernants. Bref, ce n’est plu’ gouvernement « par le peuple "ou" ses représentants », selon la constitution française, lue en pratique comme « par les élus, s’affirmant représentants du peuple en s’en fichant si c’est vrai ou non, tranquilles jusqu’à l’élection suivante ou pour toujours si les copains d’en face pensent pareil », ce serait « par le peuple, via ses représentants si ceux-ci respectent sa volonté, ou via référendum si les élus trahissent le vœu populaire ». Colossal changement, mais certes, ça pourrait continuer à s’appeler république, ou comme diraient les jeunes : République V2.0 !

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Élus pas innocents (12 février 2019)
  Hier sur la chaîne de télévision LCI avait lieu un débat décevant, concernant l’antiparlementarisme croissant actuellement, avec incendie volontaire de la résidence secondaire du président de l’assemblée nationale et puis menaces ou dégradations subies par 70 élus du parti au pouvoir. Etaient invités 4 orateurs, tous politiciens (de majorité et opposition), et tous condamnaient évidemment cela, je trouve scandaleux d’appeler ça débat, il s’agissait de parlotte entre gens du même bord (la fausse « élite »). Ils s’empaillaient sur des broutilles en étant d’accord sur le fond : le mépris total du bas peuple et le droit entier des dominants à imposer leurs désidératas, avec force policière, judiciaire, carcérale. C’est comme 400% d’insulte de mon point de vue interdit de parole : les antiparlementaires agissent en état de légitime-défense, contre l’oppression violente exercée par les élus (élus comme moins pire que leurs copains similaires, aucunement comme représentants de la majorité de la population). Jamais je ne plaindrai un élu victime de violence tant que lui et son parti n’ont pas exigé l’abrogation de la loi Gayssot anti-liberté de pensée (sous peine de prison). Ils veulent la violence, eux, sauf qu’ils exigent la force dominatrice dans leur camp, unilatéralement. Je leur donne tort. Enfin, je suis anti-violent défaitiste, personnellement, mais si des violents agresseurs prennent une autre voie, ils ne me paraissent pas davantage fautifs que les oppresseurs officiels.

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Contestation incivique (17 février 2019)
  Hier, en visite chez mes parents (retraités, ex-professeurs d’histoire, géographie, instruction civique), j’ai eu une discussion intéressante, imprévue. Mon père déniait qu’on m’ait lavé le cerveau étant enfant, avec l’instruction civique à l’école, il disait « avant de discuter, il faut connaître, apprendre » (c’est tout, c’est indiscutable, obligatoire). Ma mère disait qu’il ne s’agissait que d’expliquer la loi – par exemple on élit deux sénateurs par département. Ce n’est que bien plus tard, à 16 ou 17 ans, qu’on peut envisager discuter. Je contestais cela mais sans les convaincre en rien, et ils me classent avec tel ancêtre tombé fou autrefois, donc inaudible et seulement à plaindre.
  Je reprends donc ici mes arguments, parfaitement logiques au contraire :
1/ Dans la dictature soviétique (ou maoïste, etc.), vue d’Occident (prétendu libéral), l’enseignement à l’école du système politique local sans discussion permise est classé endoctrinement. C’est logique, puisque totalement dénué d’argument contre en opposé aux mesures faisant autorité : il n’y a nulle présentation équilibrée avec avantages et inconvénients*. Et, comme ici, le maître ou la maîtresse effectue un « contrôle de connaissance » en forme de récitation servile, l’esprit contestataire étant puni, de mauvaise note (au mieux ; au pire les parents sont pourchassés, comme lors de la minute de silence après les attentats de Charlie-Hebdo, avec convocation à la police des parents d’enfants refuseurs, parents très suspects d’offense à l’ordre officiel…). Bref, l’institution prétendant incarner le savoir, la vérité, le Bien commun, diffuse son programme politique avec contrôle de soumission : j’appelle cela de la dictature au sens strict, de la fabrique assidue de crétins suiveurs.
2/ Quand on me dit qu’il ne s’agit que d’expliquer la loi, je ferais remarquer qu’en URSS la loi interdisait l’individualisme et l’expression hostile au leader ; faire réciter cela était aussi « expliquer la loi, informer de la loi », dictatoriale oui. Et je conteste la loi française depuis des années, comme la loi Gayssot interdisant la liberté de pensée, pourchassant la philosophie sceptique et la religion bouddhiste (via sa maxime « tout est illusion », osant nier le dogme Shoah).
3/ Côté âge, dès le CM1 à 8 ans et demi, je contestais mon instituteur clamant à tort que l’orthographe française est logique. Devenu adulte, je maintiens que j’avais entièrement raison, le mépris des capacités enfantines n’est rien d’autre qu’un écrasement injuste (voire stupide sans faire exprès).
4/ S’il faut tout connaître, passivement, avant d’être autorisé à avoir une opinion : que le droit de vote soit réservé aux titulaires d’un doctorat universitaire en droit constitutionnel… Non ? Alors on nous ment : un faux argument a été employé, ad hoc, là où cela arrangeait, en oubliant d’envisager les objections.
  Bref, l’instruction civique me semble bien, argumentaire rationnel à l’appui, un lavage de cerveau tenant de l’endoctrinement, escomptant les enfants méprisés être des esprits faibles et malléables. C’est un abus de pouvoir, abus d’autorité, imméritée, qui peut laisser des traces indélébiles chez les individus ainsi formatés. Certes, cela donne des générations quasi entières d’approbateurs, et donc un tel système peut être conforté démocratiquement par référendum, mais c’est totalement injuste. Visiblement, les petits officiers de cet endoctrinement, s’estimant acteurs de « métier intellectuel », n’ont pas conscience de cet abus de pouvoir, et refusent sa dénonciation (qui ne m’en parait que plus indispensable).
* : côté avantages et inconvénients, on pourrait dire aux enfants « c’est comme les discussions politiques : les élections, c’est des trucs compliqués pour grandes personnes, ne vous inquiétez pas ce sera expliqué quand vous aurez l’âge de comprendre et discuter, contester, construire. » Et aux grands adolescents, en cours de philosophie politique à 17 ans, on dirait des choses comme « Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours n’est pas le seul mode d’élection possible, voici ces concurrents, discutons ensemble des avantages et inconvénients de chaque, et vous vous ferez votre propre opinion ; l’élection de sénateurs sans scrutin universel est-elle juste à votre avis ? à qui est-ce d’en décider et pourquoi ? comment s’assurer que les prétendus représentants représentent le peuple électeur sans appliquer leurs propres désidérata, et comment empêcher ce mécanisme si les concurrents en face veulent faire pareil à leur propre profit ? Puisque l’élection nationale se base sur la discrimination par la nationalité, les frontières sont-elles un principe moral juste ? et pourquoi l’envahissement d’Amérique et Australie est-il approuvé sans sanction aucune ? ». Oui, il y aurait de quoi discuter pour former des futurs citoyens lucides, avertis, mais l’école vise en fait tout le contraire : s’y prendre bien plus tôt et à sens unique pour former des abrutis approuveurs, ou « votant tout le temps contre » pour alternance des deux camps copains faisant semblant de s’opposer.

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Parallèle invalidant la république (10 mars 2019)
  Je réponds à un ami : Tu as raison que la démocratie est par définition le pouvoir du peuple, pas celui d’une minorité, mais… la démocratie indirecte est le pouvoir d’une minorité dite représenter le peuple. Avec deux variantes :
1/ communiste (république « démocratique » allemande = Allemagne de l’est) avec le parti unique affirmant représenter le peuple et mettant en prison (ou goulag) les gens en désaccord,
2/ élective (5e république française notamment) avec les élus faisant parfois le contraire de ce que veut le peuple (comme trahir le référendum de 2005 en 2007) et appelant « populistes » (= idiots démagogues irresponsables) les gens en désaccord.

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Grand espoir (29 mars 2019)
  Hier dans le débat « L’heure des Pros » sur télévision C-news, j’ai été immensément intéressé par un nouvel intervenant, Etienne Chouard, auteur du livre « Notre cause commune. Instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque » (publié en 2019), qui plaide que nous ne sommes pas en démocratie, puisque le peuple ne peut que choisir ses maîtres et non décider. Je suis entièrement d’accord, mais six des sept autres débatteurs tiraient sur lui à boulets rouges, avec de faux arguments, qu’il repoussait au fur et à mesure (seule la dame du parti La France Insoumise approuvant son souhait de référendum d’initiative citoyenne). Avant même la fin du débat (pendant une pause publicitaire), j’ai commandé à mon libraire ce livre, et il me parait très intéressant, très majeur. J’envisage d’en offrir un exemplaire à mes parents, comme constituant le cours d’instruction civique contradictoire que j’aurais souhaité recevoir de l’école, à la place d’endoctrinement débilitant à la démocratie indirecte (république). Ce sera peut-être dit de manière plus policée que le slogan gilet jaune que j’ai aperçu : « voter, c’est choisir qui t’enc*lera ! ».
  Etienne Chouard abordait la question du tirage au sort pour choisir les décideurs, plutôt que l’élection du meilleur menteur, et ça m’intéresse aussi. Toutefois, il répondait (aux objections d’incompétence absurde) que ces tirés au sort seraient formés, instruits, par des experts, et moi je doute de l’objectivité de ces prétendus experts, sans doute issus des sciences humaines que je considère « fausses sciences » affirmatives à tort.
  Le plus grand point de méfiance que je garde au sujet de ce « professeur » pas comme les autres, c’est qu’il a une immense confiance dans les échantillons représentatifs, mille personnes suffisant à décrire la population française, dit-il : on ignorait comment faire au 18e siècle mais cela a été découvert au 20e siècle. Or je ne suis absolument pas d’accord. Certes, il y a un biais de sélection si on prend 100% de femmes, ou 100% de jeunes ou 100% de fonctionnaires, etc. Mais prendre une composition d’échantillon identique à celle de la population ne garantit en rien qu’on aura connaissance de la population globale, l’affirmer est faux, mathématiquement faux, et les marges d’incertitude (au vu de l’échantillon) sont elles-mêmes fausses. En effet, l’extrapolation ne serait valide que si toutes les femmes jeunes fonctionnaires (etc.) pensaient pareil, ce qui est faux, généralisé à tort, en espérant passer à côté des cas particuliers, anormaux, ou en rencontrer par hasard un nombre représentatif, ce que rien ne garantit. Le tirage au hasard est exempt de biais mais il donne un éventail de possibilités presque toutes un peu fausses, il est erroné de dire que cela donne une estimation juste, à incertitude connue.
  En tout cas, je m’apprête à lire cet ouvrage avec immense intérêt, puisqu’il rejoint presque pile ma critique de la république.

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Lecture passionnante (05 avril 2019)
  Je lis l’ouvrage “Notre cause commune » d’Etienne Chouard, et je le trouve très excellent, quoique…
1+/ Il pointe très justement que déléguer le pouvoir à quelques-uns conduit naturellement à ce que ceux-ci se favorisent, c’est hélas humain, il serait surhumain qu’ils soient honnêtes pour le bien général.
2+/ Il pointe très justement que le problème est posé dès la constitution qui organise ce vol de souveraineté en privant le peuple pour donner aux représentants (et je regrette d’avoir approuvé la constitution européenne en 2005, si je l’ai fait, je ne me souviens plu’, pensant que moins de nationalisme allait dans le bon sens, alors qu’Etienne Chouard tirait des sonnettes d’alarme que je n’ai pas entendues à l’époque).
3+/ Il note GÉNIALEMENT pages 30-31 (oui, je le pense maintenant, je n’avais pas remarqué avant) que le mot « représentants » possède deux sens : a) représenter pour porter un message confié, b) représenter pour remplacer un débile inapte (tutorat, parentalité), et c’est le deuxième sens qui fait le monde républicain moderne, caché faussement derrière le premier sens cru intuitivement, à tort, ou machiavéliquement par mensonge organisé…
4-/ Il me gêne quand il dit, page 24, « cette idée que je construis avec vous, elle marcherait pour tous les pays de la terre. » Autrement dit : il ne voit en rien que le nationalisme est un broiement des étrangers majoritaires par les locaux dominateurs. Ça le discrédite moralement, puisqu’il semble mondialement pour une aristocratie dominée par les pays les plus puissants comme actuellement, au lieu d’un monde uni sans pays.
5=/ Il me conforte quand il affirme que l’école républicaine lave les cerveaux en apprenant aux enfants que élections = démocratie = bien (sans besoin de contre-pouvoir du peuple avant l’élection suivante). Ce n’est pas nouveau pour moi, qui m’offusquait déjà de cet endoctrinement dit « instruction civique », mais il m’approuve et je l’en remercie.
6-/ Il prétend (pages 33-35) que l’élection rend bête quand le tirage au sort avec formation des incompétents choisis est admirable, avec le cas des jurys, OR je ne suis pas d’accord. Les jurys judiciaires se voient dire que les « preuves » scientifiques sont la vérité indéniable, ce qui est faux, malhonnête de la part de faux experts instructeurs. En épistémologie, un cran au-dessus, la science ce n’est que des théories en instance de réfutation, adorées à tort sous un choix philosophique particulier qui est le réalisme, facultatif en vérité, mais cela est caché, donc le problème d’abus reste le même, avec gouvernement indirect par de prétendus experts en fait engagés, à tort en termes de logique pure et de droit à la liberté d’opinion.
7=/ Il confirme ce que je pense : le principe d’élection est une prime au meilleur menteur, par principe, et c’est regrettable.
8-/ Il commet une bourde, pas très grave, page 40, quand il écrit « tirer au sort une assemblée donnera toujours 50% de femmes, 90% de salariés et 10% de chômeurs. » C’est tout faux pour plusieurs raisons, et je vais prendre le temps de les analyser car ça concerne ma désapprobation que je crois principale avec cet auteur, au sujet des échantillons prétendus à tort représentatifs.
a) La phrase est intenable s’il n’est pas ajouté « (proportions qu’il y a dans la population) ». En effet, il naît parait-il 52% de garçons et pas 50%, mais leur mortalité accrue les ramène à 49% (ou jusqu’à 20% en période de guerre ou après-guerre), de même la longévité accrue des femmes pourrait à l’avenir être encore plus à leur avantage, ou moins, le futur est inconnu sans aucun droit à affirmer « toujours ».
b) En dehors des salariés et des chômeurs, il y a des rentiers héritiers (comme la milliardaire Bettencourt) et des mendiants sans-emploi refusant toute tâche (ce qui n’est pas une situation de travailleur au chômage), le total « salariés + chômeurs » n’est donc nullement garanti faire 100% pour toujours. De même, le taux de chômeurs dans la population, actuellement de 10%, pourra être 8% ou 12% dans un futur assez proche.
c) Plus grave : à supposer que la population ait ces 3 pourcentages, cela ne garantit en rien qu’il soit respecté dans l’échantillon tiré au sort, les mathématiques sérieuses affirment même le contraire. Je prendrai à titre indicatif le chiffrage probabiliste de type binomial (qui a je crois l’inconvénient de concerner un tirage avec remise alors qu’ici c’est un tirage sans remise, mais ça revient au même quand la taille de population tend vers l’infini) : si la population compte 50% de femmes, il n’y a pas du tout 100% de chances d’avoir 50% de femmes sur l’échantillon, il n’y a que 24,6% de chances d’avoir 50% de femmes sur un échantillon de 10 individus (65,6% de chances d’avoir de 40% à 60%), 8,0% sur 100 individus (23,6% de chances d’avoir de 49% à 51%), 2,5% sur 1000 individus (7,6% de chances d’avoir de 49,9% à 50,1%). Eh oui, le « professeur en économie » Chouard n’est pas du tout mathématicien… au risque de se tromper dans ses conclusions qualitatives, pas seulement quantitatives, l’économie est surtout du bla-bla (mais philosophiquement, on peut l’écouter, d’accord).
9+/ Il dit que le principe des élections engendre automatiquement une logique de partis quasi militaires visant à surpasser l’ennemi et se fichant du bien commun. Je formulais ça autrement en disant que le principe d’élection fait que les opposants travaillent à l’échec des gouvernants (à faire le bien commun) hélas.
10+/ Il trouve une logique mauvaise dans le principe d’élection qui rend débiteurs des riches les candidats-que-l’on-peut-aider, avec des médias faisant l’opinion en étant contrôlés par les puissances d’argent, et la suspicion concerne toute la pyramide en aval des lois : police, « justice », prisons. C’est convaincant, bien dit, merci.
11-/ Page 57-58, il y a un point que je conteste très fortement, niant peut-être la part démocratique en moi, ce que j’assume. Il est écrit : « Une fois la multitude formée (…) l’expérience aura montré que, globalement, nous écrivons tous à peu près les mêmes articles. » C’est faux : je suis anormalement mondialiste, opposé aux chauvinismes communs, et je n’écrirais pas du tout les articles nationalistes communs. Sans m’avoir demandé mon avis, Chouard prétend décrire la totalité et c’est totalement faux. Erreur de pensée, de méthode, erreur totale. Ceci dit, c’est vrai que je ne suis pas pleinement démocrate puisque je pense avoir raison même si la majorité locale pense différemment, visant l’égoïsme groupiste (je suis en un sens « démocrate à l’échelle mondiale », ayant l’utopie d’espérer que la majorité mondiale serait honnête partageuse, elle).
12-/ Le chapitre 7 est un étalage de pensées prétendues grandes car formulées par des célébrités littéraires, je ne suis pas d’accord : à mon avis il s’agit de pistonnés, et les questions qui se posent peuvent être traitées sans s’imposer ce système.
13-/ Dans la conclusion, Chouard se réjouit de la révolte « gilets jaunes » contre les faux représentants, je suis d’accord avec lui, mais il approuve les blocages de ronds-points, et je ne suis absolument pas d’accord avec cette action de violence envers des innocents (ratant trains, avions, rendez-vous médical, risquant renvoi ou sanction pour arrivée en retard au travail, etc.). Cette action de violence se trompant sciemment de cible me parait au contraire très mauvaise, ruinant la légitimité de la révolte.
14-/ Dans les doléances de 2018 qu’approuve Chouard, il y a la reconduite dans leurs pays pour les déboutés du droit d’asile. Je ne suis absolument pas d’accord : si les migrations étaient honnêtement interdites, un demi-milliard d’Américains et Océaniens devraient revenir en Europe, dévalisés à la palestinienne 1948. Oh non, l’exigence anti-migration, sélective à notre profit, ne me parait en rien admirable.
15-/ Toujours dans les doléances approuvées, il y a des cours d’instruction civique pour les nouveaux intégrés en France, or ce que j’ai connu sous ce nom d’éducation civique était de l’endoctrinement républicain, abrutisseur illogique. Il vaut bien mieux lire le présent livre, du moins ses 6 premiers chapitres.
16-/ Autre doléance approuvée : « que des emplois soient créés pour les chômeurs », mais… nous ne sommes plu’ en 1929 : les modernes refusent les emplois dits dégradants ou déplaisants ou insuffisamment payés, arguant de leurs formations « méritant mieux » alors que l’école et l’université ont eu un niveau écroulé pour devenir à la portée de tous, et avec liberté abusive d’exiger n’importe quelles études indépendamment des besoins (d’où foule absurde de sociologues, refusant travail de peine). Je ne suis absolument pas d’accord pour créer « les emplois qu’exigent les chômeurs », et si la phrase énoncée avait un sens, ce serait au sens Roosevelt 1930, type « partez habiter dans des barraques de chantier de barrages à la campagne, avec travail, méritant salaire, mais vous perdrez le confort et les loisirs citadins, voilà ce qui sera créé pour vous, non refusable ».
17-/ Autre doléance approuvée : « des moyens conséquents apportés à la psychiatrie ». Au contraire je dirais : que soit prise en compte mon invalidation logique de la psychiatrie, et que les comportements mauvais soient punis sans les prétendre à tort « malades » (sauf le suicide, à légaliser comme droit à l’auto-euthanasie).
18-/ Autre doléance approuvée : retour au septennat avec élection législative tous les 5 ans, pour dire au président qu’on n’est pas content de lui. Je ne suis pas d’accord : cela laisse entier le problème d’être trahi par les députés. C’est comme ça que Mitterrand a perdu puis cohabitation, puis le nouveau premier ministre a perdu faisant réélire Mitterrand à tort. Et pareil pour Chirac : ce n’est pas une solution au mécontentement (du fait de trahison du peuple), c’est une organisation de l’alternance pour rien, deux camps alternant à se partager le fromage, volé aux gens.
19-/ Autre doléance approuvée : « pas de prélèvement à la source ». Je ne comprends pas pourquoi, du tout. Ce point de détail me parait dénué d’enjeu. Côté impôts, je préférerais le droit à contester le déficit public, avec nécessaire suppression du droit de grève fonctionnaire (façon allemande) et du travail garanti à vie pour les fonctionnaires (privilège injuste, dont l’Etat en déficit n’a nullement les moyens).
20+/ Point positif : il voudrait que journalistes et juges soient jugés par la population pour leurs éventuels abus de pouvoir, je suis d’accord.
21-/ Il cite deux articles de la constitution pour un Référendum d’Initiative Citoyenne à portée illimitée et à valeur exécutoire, mais le peuple peut-il décider d’annuler la dette publique ? Ce serait très bénéfique en théorie, mais ça pourrait être la guerre avec les pays dont nous sommes débiteurs, ce qui n’est nullement bénéfique. C’est comme si Chouard oubliait de réfléchir…
22-/ Il veut des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat des pauvres, mais sans envisager que cela devrait s’appliquer avant nous aux pays miséreux, ne souffrant pas d’un manque d’hyperconsommation (Coca-Cola, Nutella, vin, bière, cosmétiques, animaux domestiques, loto…) mais du très nécessaire pour survivre.
23-/ Il pense être davantage que révolutionnaire, mais je le suis encore davantage que lui, en appelant à une abolition des frontières (pour les personnes, pas seulement les marchandises), alors ce sera enfin le bien commun de l’humanité qui sera le but, sans xénophobie dominatrice – non moins abjecte que l’oligocratie (ou ploutocratie des riches) dominatrice.
  Bilan : Je suis tellement content d’avoir découvert ce livre que j’en ai offert un autre exemplaire à mon meilleur ami. Sur 23 observations majeures, 6 sont très positives presque géniales, 2 confirmations de choses que je pensais déjà (mais n’avais jamais trouvées écrites), 15 négatives que je juge mal pensées. Je trouve très positif d’avoir découvert ce livre, mais je ne suis pas d’accord avec l’ensemble, partiellement mal pensé à mon avis, et se trompant dans ses critères de valeur.

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Retour sur Churchill (13 avril 2019)
  Un ami m’invite à méditer la phrase de Churchill « La démocratie est la pire de tous les formes d'organisation politique, à l'exception de toutes les autres. » et je l’ai déjà fait ci-dessus (premier point du 01/09/2011). Mais je voudrais ajouter deux points après lecture du livre d’Etienne Chouard, et inspirés par lui :
- Ce que les médias actuels (et le leader Churchill d’autrefois) appellent « démocratie » est la « république représentative » que des analystes judicieux désignent comme « fausse démocratie en fait aristocratie » : domination des prétendus meilleurs sur le peuple méprisé, avec support financier des puissants et élection par mensonge à succès.
- La vraie démocratie, avec tirage au sort parmi la population pour rédiger la constitution, n’a jamais été essayée semble-t-il (dans les temps modernes et à relativement grande échelle).
  Bref, j’en conclus qu’on peut effectivement dire de la République nationale : « il y a pire », mais il est malhonnête d’affirmer « c’est mieux que tout » en ayant organisé l’interdiction d’essayer la vraie démocratie (avec tirage au sort et échelle mondiale).

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Dictature vraiment ? (28 avril 2019)
  Je lis ce jour à " https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/un-r%C3%A9fugi%C3%A9-syrien-%C3%A0-des-gilets-jaunes-dire-que-la-france-est-une-dictature-innocente-bachar-el-assad/ar-BBWm3za?MSCC=1556436092&ocid=spartandhp " que quiconque se dit en dictature sous Macron insulte les victimes de la vraie dictature Bachar el Assad. Cela me parait erroné, c’est comme si on interdisait aux victimes de Staline ou Hitler de se plaindre car elles sont moins massacrées que par Néron ou Pol Pot, etc. Se dire en dictature ne veut absolument pas dire que l’on est victime du pire absolu de tous les pires, c’est simplement qu’il y a tromperie si le pouvoir est prétendu incomber au peuple. Le système républicain consiste à ce que le peuple choisisse à quel dictateur il se soumet pour X années. Certes, il y a des dictateurs plus ou moins féroces, plus ou moins égoïstes/mégalomanes/intolérants/violents mais le système de tromperie est général. Le constater n’est en rien faire injure aux victimes de la pire violence qui soit. Leur problème à elles n’est pas que leur gouvernant soit un dictateur (commandeur sourd aux objections majoritaires), c’est que ce dictateur ait employé une violence immodérée à leur encontre.

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Question de définitions (01 mai 2019)
   En ce jour de « manifestations 1er Mai », j’entends dire que la police et la gendarmerie, face aux manifestants, constituent « les forces de l’ordre républicain ». Je suis surpris par cette expression, car il s’agirait de police politique, armée pour brimer les gens hostiles à la république, tels les démocrates proprement dits (qualifiés de « populistes » par les oligarques se prétendant l’Elite, à tort). Personnellement, je n’ai pas – à ce jour – à affronter ces républicains armés, puisque je suis hostile aux manifestations et aux violences, mais – un jour ou l’autre – je pourrais être arrêté par les gendarmes locaux pour opposition politique classée crime de droit commun, la loi républicaine étant bien assez pourrie pour ça (sans acte de violence, théoriquement la liberté règne, mais les législateurs se sont autorisés « l’exception » dite « nécessaire », afin d’emprisonner pour délit d’opinion). C’est une honte, à mon avis. Contrairement à des crieurs récemment, je ne souhaite pas le suicide aux policiers et gendarmes (et à mon ami d’enfance devenu gendarme), je ne le souhaite à personne, mais ces gens sont dans un camp très contestable, même s’il est condamné de le penser.

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Suis-je content d’avoir voté ? (27 mai 2019)
  J’ai voté hier (aux élections européennes) pour la seule liste (1 sur 34) qui soit je crois ni nationaliste ni anti-« non-Européens » ni régionaliste ni religieuse ni royaliste ni pro-fonctionnaires ni pro-blocage-gilets-jaunes ni mignon-chien-chien : Mouvement pour l’Initiative Citoyenne (en imprimant mon bulletin). Et cette liste a obtenu 0,03% des voix (soit entre 0,0251% et 0,0349% soit entre 1/2865 et 1/3984). Est-il satisfaisant pour moi (et pour le corps électoral dans son ensemble) d’avoir exprimé ce vote ? En quoi est-il « pris en compte » ? En quoi avoir voté cela plutôt que voter blanc comme d’habitude m’autorisera-t-il à protester quand tomberont les lois ? Ça me parait idiot.
  Je suis d’accord pour voter Oui/Non à chaque loi, en forme de démocratie directe ou Référendum d’Initiative Populaire, où ma voix comptera pour 1/47 millions parait-il, mais affirmer une préférence pour des anormaux qui ne seront pas pris en compte n’est pas la même chose.
  Je condamne donc le principe de démocratie représentative, et recommencerai à voter blanc probablement, ce qui n’est pas comptabilisé et ce n’est pas juste car cela affirme quelque chose.
  Enfin, dans le détail, je comprends que l’immense majorité des gens ont voté « utile », surtout en pseudo-référendum pour/contre les deux premiers, ou un tout petit peu plus large pour un des favoris des sondages – ceux-ci ne sont donc pas neutres mais influent sur les résultats finaux – ce qui invalide la légitimité du vote, à mon avis. (C’est semble-t-il en général un calcul compte tenu des informations reçues/données et pas l’expression d’une libre opinion).

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Dictature pas étonnante ? (05 juin 2019)
  Discutant avec un ami, j’ai écrit en courrier ceci :
- Si je suis toujours « comme étonné » que la France actuelle soit une dictature, ce n’est pas que je suis totalement surpris, incroyablement, c’est que j’ai systématiquement une sorte de « complexe de l’enfant gâté » (ou « privilégié », tu sais que je n’aime pas ça). Je sais que si je dis « ici est une dictature » me reviendra immédiatement en pleine face, comme je l’ai vu à la télé dans plusieurs débats, l’argument « espèce de sale gosse gâté pourri, vas voir en vraie dictature ce que c’est vraiment, et estime-toi immensément chanceux ici, au contraire ! ». Donc cette parole sévère, hurlant à la non-dictature ici (comme tous les discours officiels commémoratifs affirmant que grâce à la victoire 1945, « nous jouissons ici de la liberté » [en oubliant la loi gayssot, prétendue exception « nécessaire » à la liberté de pensée]), ça me parait la parole dominante, l’évidence première (à laquelle objecter, sous les crachats)… Donc j’objecte prudemment, feignant l’étonnement sous le dégueulis angéliste ambiant, clamant (à tort) qu’ici est le bien merveilleux.
- Je crois me souvenir que tu es hostile au régime semi-monarchique « présidentiel » de la 5e république, et que tu es parlementariste (préférant la 4e république ? et ses jeux d’alliance donnant le pouvoir aux micro-partis ?). Mais ma contestation est bien plus grande : je dénie la représentativité des élus parlementaires (fondement de toutes les républiques sauf suisse et athénienne ?). Les électeurs ici actuellement votent pour la droite ou la gauche (c’est-à-dire auparavant : contre les impôts ou contre les riches exploiteurs, et maintenant : contre les immigrés ou contre les réputés fascistes) et après, les élus font à leur guise dans tous les domaines, où le peuple n’a nullement été consulté (faute de référendum d’initiative populaire, ce n’est pas rappelable à l’ordre). Si les parlementaires décidaient la politique étrangère à la place du président ou gouvernement, ce serait pareil : le peuple ne serait nullement consulté à ce propos, et les sionistes étasuniophiles continueraient à dominer, à dicter la guerre à l’islamisme antisioniste, qui fait exploser notre population sous les attentats. Je trouve honteux ce vol de représentativité (avec « abus de pouvoir » en très grande routine).
- Il y a un autre domaine où tu parles peut-être de dictature alors que je n’en parlais pas : la prétendue « violence légitime » des policiers, même non-attaqués, comme à Nice blessant sérieusement la militante pacifiste âgée. Bref, il s’agit de mutiler les opposants, en prenant prétexte que quelques excités (très mobiles, inarrêtables) jettent des cailloux sur les policiers. Je suis d’accord que c’est choquant, comme la différence judiciaire organisée entre comparution immédiate (avant prison) pour ces opposants, alors qu’il y a des années entières d’instruction de l’autre côté pour envisager de mettre un blâme aux policiers ayant abusé de leur force contre des innocents. Je suis d’accord que c’est choquant, mais ma position n’est pas normale : je suis en désaccord avec la constitution française sacralisant le « droit de manifester (en masse) ». A mon avis, il devrait y avoir liberté d’opinion, d’expression, et référendum pour trancher les débats, sans que le gouvernement fasse à sa guise, ou recule parfois face à des manifestations d’excités ne représentant pas non plu’ la population. Ce système est une usine à violence, et à abus de pouvoir, que je désapprouve totalement. Bref, au lieu de combattre violemment les dérives de manifestations de masse (groupistes, corporatistes ou assimilées, car c’est toujours bien moins de 50% de la population qui manifeste), je suis contre ces attroupements hurleurs, et s’ils étaient interdits, cela dissuaderait la violence dans les deux sens. Bref, que l’individu soit autorisé à contester, que la majorité des électeurs tranche, mais sans que le pouvoir effectif incombe aux minorités privilégiées que sont les gouvernants/parlementaires et les manifestants hurleurs.
- Quand je parlais des républiques sauf suisse et athénienne, cela répondait en partie au mot de Churchill affirmant que la démocratie est le moins pire des systèmes. Le livre d’Etienne Chouard m’a conforté dans l’idée que la démocratie élective (= toutes les républiques sauf suisse et athénienne) met au pouvoir le meilleur menteur, qui va automatiquement décevoir ses électeurs, et les brimer pour rester au pouvoir malgré la contestation, et qu’une démocratie avec tirage au sort de représentants (pas envisagée par Churchill) pourrait être bien préférable.

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Service obligatoire (10 juin 2019)
  J’ai entendu parler de la volonté politique de restaurer le Service (militaire/national) obligatoire, qu’avait supprimé le président Chirac (ma génération y était contrainte, vers 1984, quoique j’y avais échappé pour « troubles psychiatriques »). Quoi qu’il en soit, le projet initial de le rétablir tout de suite, obligatoire pour tous les jeunes garçons et filles, avant 2022, semble enterré. La télévision dit qu’il est maintenant envisagé un essai sur la base du volontariat (déjà commencé), puis peu à peu étendu pour devenir « obligatoire pour tous » en 2026 (si le président suivant le confirme). Et les commentateurs télé disent que ce service obligatoire est « une très bonne chose pour apprendre à tous les valeurs de la République ».
  Cela me choque, car je suis anti-républicain (hostile aux prétendues valeurs de la République), contestant la représentativité des élus. Pour les gens comme moi, se faire inculquer des valeurs que l’on ne partage pas est de l’endoctrinement, voire du lavage de cerveau. Avec prison militaire comme autrefois pour les indisciplinés pendant le Service Militaire ? Quelle horreur ! Mais la télé ne mentionne nullement les objections éventuelles, interdites de parole. C’est une situation de propagande écraseuse, abrutissante.

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Chouard invalidé ou conforté ? (13 juin 2019)
  Ce jour sur télévision C-news, émission Morandini Live, j’ai été outré de voir le traitement d’Etienne Chouard (auteur du livre « Notre cause commune » que j’ai adoré, concernant la fausse démocratie élective), par deux journalistes l’ayant interviewé puis deux commentateurs présentant cela ici : il osait affirmer ne pas être sûr que les chambres à gaz nazies ont existé, et il était montré les propos similaires de Jean-Marie Le Pen autrefois ayant entrainé sa condamnation judiciaire. Par ailleurs, il était demandé à Etienne Chouard s’il doutait que la Terre est ronde, et il répondait non. Et l’interviewée Raquel Garrido disait que la science historique avait définitivement prouvé les chambres à gaz, puis la loi française (contrairement à la loi américaine, poussant la liberté d’opinion jusqu’à tolérer les aberrants avis Ku-Klux-Klan et niant la Shoah).
  Personnellement, je considère que la France institutionnelle viole totalement le commandement de liberté d’opinion. Qui plus est, j’irais plus loin qu’Etienne Chouard : oui, je doute que la Terre soit ronde (je n’en sais rien), je doute que les sciences humaines (dont l’Histoire) soient des sciences (puisque non prédictives, non falsifiables), je doute que la science dise la vérité éternelle (l’épistémologie et la logique prouvant le contraire, je crois). En dictature française, c’est passible de prison ! L’intelligence critique est férocement punie ! Le dogme officiel triomphe, dictatorialement (avec propagande idiote prétendant à la liberté absolue, évidemment, menteusement).
  Bravo Monsieur Chouard, et s’il y a une pétition pour vous soutenir, je signerai (sauf si l’intitulé affirme des choses contraires à mes valeurs).

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Faux referendum (20 juin 2019)
   Puisque je suis favorable au Référendum d’Initiative Populaire (RIP) appelé par les gilets jaunes Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), suis-je content du Référendum d’Initiative Partagée (RIP aussi) demandé par tous les parlementaires opposants à Macron au sujet de la privatisation d’Aéroports de Paris ?
   La réponse n’est pas simple : enfin, je voulais voter « Oui, je souhaite un référendum », puisqu’il faut 4 millions de signatures pour qu’il ait lieu, mais le site gouvernemental ( https://www.referendum.interieur.gouv.fr/ ) pour cela dit « Déposer un soutien à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ». Or non, pas du tout : je ne voulais pas dire « Non à la privatisation » mais « Non au gouvernement faisant n’importe quoi sans consulter le peuple », même si ici (quand le référendum aurait lieu) j’aurais voté Oui la privatisation (au sens : pas besoin de privilégiés à statut fonctionnaire pour cette tâche non indispensablement publique). Le gouvernement m’oblige au parjure pour exprimer mon avis, donc en clair « m’empêche de demander le référendum sans mentir », c’est une honte malhonnête (comme d’habitude, une fois de plus).
   Enfin, j’ai entendu des débats houleux sur ce référendum possible, et il me paraissait très mal engagé, presque absurde : 1/ dispositif mis en place par Sarkozy et jamais employé depuis, il me semblait pourri par principe : il ne s’agissait absolument pas d’un référendum d’initiative populaire contestant la représentativité des élus, mais il était requis tant de parlementaires minimum (+ telle fraction des électeurs), ce qui ne résout pas le problème de la non-représentativité des élus ; 2/ après expression de tant de parlementaires exigeant référendum et tant d’électeurs approuvant ce référendum, il est parait-il légalement exigé que l’assemblée nationale donne son accord, or elle est majoritairement du côté du gouvernement, par principe, donc refusera vraisemblablement cet accord, et toute la mascarade préalable n’aura servi à rien (qu’à démontrer que la majorité des parlementaires se contrefiche de l’avis populaire, ce qu’on sait déjà et qui se produit sous les gouvernements successifs, sans problème spécifiquement actuel) ; 3/ j’ai entendu dire que les parlementaires ayant exigé ce référendum allaient de la France Insoumise (très à gauche) au Rassemblement National (très à droite) en passant par Parti Socialiste (centre gauche) et Les Républicains (centre droit), mais ce centre droit (« libéral ») est presque en flagrant délit de contradiction, puisque la privatisation d’Aéroports de Paris figurait dans leur camp aux programmes électoraux 2017 de François Fillon et Alain Juppé, leurs leaders finalistes de primaire. Bref, il s’agit d’une basse manœuvre politicienne, de faux cri scandalisé, avec zéro effet pratique attendu, c’est lamentable.

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Chouard enfoncé (21 juin 2019, suite du 13 juin)
   Ce jour sur télévision C-News, les commentateurs Jean-Marc Morandini et Karim Zeribi ont annoncé qu’Etienne Chouard voyait son émission sur Sud-Radio « Jeudi Chouard » arrêtée, en sanction à ses propos « ambigus » sur les chambres à gaz, équivalents à ceux de Jean-Marie Le Pen condamnés par la justice française en vertu de la Loi Gayssot. Ils parlaient de « confusionnisme » (il faudra que je regarde de quoi il s’agit), de propos ambigus ne reconnaissant pas des faits historiques établis. Ils disaient qu’Etienne Chouard est toujours borderline, se définissant comme « anarchiste de gauche », avec des propos mettant en péril le « vivre ensemble », or la loi ne permet pas de dire n’importe quoi, comme le confirme la Cour Européenne des Droits de l’Homme (article 17 corrigeant l’article 10 sur la liberté d’expression). Racisme, antisémitisme, islamophobie sont interdits et pas libres de parole.
   Je suis outré en entendant cela.
- Les faits historiques prétendus établis sont un dogme philosophiquement stupide, relevant du scientisme qui n’est qu’une option philosophique, une forme de crétinisme sous sa forme fanatique intolérante.
- La loi établie sans référendum ne traduit qu’une dictature sous l’emprise de lobbies influents.
- Le « vivre ensemble » est impossible si telle et telle communautés exigent soumission de tous à leur dogme ; le vrai problème n’est pas l’insoumission à ce dogme mais cette exigence dogmatique.
- Dire que le racisme est interdit est une stupidité totale puisque le mot a divers sens dont certains sont universels (hostilité à un groupe, comme les bandits ou les violeurs).
- Comme d’habitude, condamner côte à côte « racisme et antisémitisme » est un contresens mensonger ; cela fait croire que l’antisémitisme est un racisme, le pire de tous, alors que c’est faux, puisque le mot juif a plusieurs sens dont un seul a trait à une race, et pratiquer l’amalgame est erroné, stupide ou malhonnête (avec succès habituel, hélas). Comme d’habitude, cela interdit de condamner le racisme antigoy, puisque cette condamnation est prétendue raciste antisémite, ce qui prévaut, et c’est très faux.
- Il devrait être permis, au nom de l’intelligence honnête, de la morale humaniste, de condamner le racisme antigoy tueur de la Bible/Torah, le racisme antigoy de Jésus-Christ chez Matthieu, l’esclavagisme depuis la Torah jusqu’au Coran, affirmer que c’est intouchable car sacré est très horrible, malhonnête, injustifiable un degré en amont, au-dessus de la sacralisation partisane.
   Ceci dit, je demande à Google ce qu’est le confusionnisme. https://fr.wiktionary.org/wiki/confusionnisme me répond « (Politique) Fait d’entretenir la confusion dans les esprits et d’empêcher l’analyse objective des faits. » Or, cette affirmation d’objectivité (possible) est encore un parti-pris philosophique anti-égocentrisme, que j’ai réfuté dans mon livre « Contre la Réalité » : la dénonciation du confusionnisme a été démontrée invalide, c’est une exigence de soumission à des dominants faussement objectifs, en fait imposant leur point de vue. Les acteurs de médias (sauf Chouard) se présentent donc comme des alliés aux dictateurs imposant la parole publique, en crachant malhonnêtement sur la juste liberté d’opinion, sur la possibilité de détecter les affirmations mensongères.
   Autre point qui me revient à l’esprit : Monsieur Zeribi disait que l’article 10 des Droits de l’Homme (Européens ?) affirme la liberté d’opinion mais l’article 17 en exclut une partie pour l’inadmissible. Il faut que je vérifie cela, mais ce dont je me souviens c’est que la DUDH affirme la liberté d’opinion avant d’interdire l’emploi d’articles par ceux enfreignant certains autres articles ; et, à mon avis, ça n’exclut en rien le scepticisme philosophique (que ses opposant appellent confusionnisme politique), par contre ça casse les 9/10 de la liberté de religion, puisque le judaïsme (et le Christianisme de l’Evangile de Matthieu) nient l’article 1 (selon lequel tous les humains naissent égaux en droits) en affirmant que les Juifs sont préférés de Dieu, et judaïsme/christianisme/Islam sont esclavagistes niant les droits des dits esclaves (et leurs enfants). En tirer une croisade pour la domination juifo est un contresens total, mais affirmé (sans détailler) comme loi incontestable, à la télé débilitante.
   Vérification faite, il n’y a pas de Déclaration Européenne des Droits de l’Homme, dont l’intitulé serait effectivement contradictoire avec la déclaration « universelle » des droits de l’homme. Il s’agit d’une convention européenne appliquant la Déclaration Universelle. Dans celle-ci ( https://fr.wikisource.org/wiki/Déclaration_universelle_des_Droits_de_l’Homme ), c’est l’article 18 non 10 qui dit « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion », et c’est l’article 30 non 17 qui dit « Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. ». Bref, la personne télévisée affirmait doctement des erreurs totales (de numéros d’articles), et n’envisageait aucune lecture logique déboulonnant les puissants au pouvoir. C’est affligeant.

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Apparat (23 juillet 2019)
  J’ai vu hier, dans un débat sur chaine de télévision LCI, une discussion au sujet des accusations de niveau de vie excessif (insupportable pour la population, gilets jaunes et leurs sympathisants majoritaires) pour le ministre démissionnaire De Rugy, les 4 ou 5 intervenants convenant tous que la république française doit avoir un certain apparat car c’est une grande puissance et, si britanniques et scandinaves ont des gouvernements plus sobres, c’est en parallèle d’une royauté fastueuse.
  Je ne suis pas d’accord. A mon avis, il est indigne de demander aux contribuables de faire des efforts avant que les élus (ou aristocrates) se paient au moyen de l’argent réquisitionné un train de vie luxueux. Je préfère zéro apparat, et zéro puissance nationaliste en dissolvant toutes les frontières (entre états et aussi autour de l’Europe) – en cassant l’hypocrisie totale de la pensée unique qui prétend combattre le nationalisme par son opposition politicienne à l’extrême-droite, pour en fait faire quasiment pareil (refus de visas aux pays pauvres, police des frontières dans les aéroports etc.) et incarner le principe démocratique humaniste (en refusant à l'ONU le droit de veto aux 2e et 3e populations du monde pour l'accorder aux 20e et 22e : nous, hum mensonge éhonté, crasse pseudo-intellectuelle).
  Il était dit aussi que les députés élus gagnent certes immensément plus que la population mais pas plus que des cadres supérieurs à forte responsabilité. Moi je suis pour ne pas payer les responsabilités (tant pour les élus que pour les "hauts" fonctionnaires que pour les cadres privés) : il y a plein de gens qui disent « j’aime les responsabilités » ou « j’aime le pouvoir », je les crois et si ça cachait « j’aime le fric », ce sont des monstres égoïstes et menteurs, donc je ne suis pas d’accord du tout pour les surpayer. Les représentants devraient par principe avoir des revenus représentatifs, donc la médiane des salaires (50% ayant moins, 50% ayant davantage). Certes, si le métier a un double ancrage local (pour la population à représenter) et parisien (pour l’assemblée discutante), ces élus pourraient avoir des nuits gratuites en auberge de jeunesse à Paris (et 20 tickets de métro gratuits par mois), ça ne justifie aucun luxe du tout, à mon avis – avis qui n’était nullement représenté (ou permis) à la télévision, hélas – quoique ce soit une habitude que de censurer les avis contradictoires.
  Autre élément : il est partout sous-entendu que les élus de la nation sont des gens d'immense valeur. Je ne suis absolument pas d'accord : avoir voté la loi Gayssot, puis "pas envisagé" de l'abolir, constitue une stupidité dictatoriale profonde, puisque ça ruine (sans le dire) la liberté de pensée, et de manière raciste qui plus est (anti-amérindienne, par calcul d'alliance aux Etasuniens ou racisme judéopréférentiel). C'est lamentable et mériterait amende lourde (pour faute grave, confirmée) plutôt qu'énorme salaire (admiratif, reconnaissant).

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Vandalisme antiparlementaire (30 juillet 2019)
  Une nouvelle d’information parle fort de violence antidémocratique et mon avis c’est une erreur d’interprétation totale. Un compte-rendu Internet est à https://www.msn.com/fr-fr/news/france/d-c3-a9gradations-des-permanences-de-d-c3-a9put-c3-a9s-lrem-vigilance-et-condamnation-unanime/ar-AAF0T1q . Je cite : « La classe politique a dénoncé lundi une nouvelle série de dégradations de permanences (…) Plusieurs députés sont nommément visés (…) pour avoir voté pour le Ceta (…) D'après un sondage (…) publié lundi, 49% des Français sont opposés au Ceta, contre 26% qui y sont favorables. (…) "Je ne pourrai jamais me résoudre à cette violence à l’encontre de la démocratie. Ma porte a toujours été ouverte. (...) Ma volonté de résister à toute forme de menace, entière !", (…) Le parti présidentiel (…) a de nouveau dénoncé lundi un "climat malsain et nauséabond" (…) "Si on veut contraindre les députés par la force (...) alors ce n'est plus du tout une conception démocratique" (…) "Aucune intimidation envers un élu de la Nation ne restera impunie, même sur les réseaux sociaux. Ces actes sont intolérables. De même nous signalerons toutes les incitations à la haine et à la violence au procureur de la République" (…). "Je ne confonds pas la colère sociale (...) avec les violences de quelques-uns "qui doivent être "réprimées" (…) en écho au message dimanche du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand. (…) Les autres partis ont également soutenu les parlementaires (…) "Il est clair que toute attaque portée contre un homme politique, quel que soit son parti, quelles que soient ses idées, est une atteinte à la circulation démocratique" (…) a qualifié d'acte "criminel" qui "ne peut rester impuni" l'attaque contre la permanence (…). »
  Et je réponds : les prétendus représentants qui votent contrairement à l’opinion de la majorité de leurs électeurs ne sont pas démocrates mais oligarques menteurs, système « malsain et nauséabond, intolérable » hélas en vigueur (à l’encontre de la démocratie) puisque ces immoraux ont le pouvoir. Protester peut aller dans le sens de restaurer la vraie démocratie. Idéalement, honnêtement si c’était permis, il ne s’agirait pas de force physique minoritaire (pour contraindre les prétendus représentants à ne plu’ trahir le peuple – rien à voir avec une minorité exigeant d’obtenir privilège à son égard), mais de force électorale en référendum d’initiative populaire, révocatoire. Puisque les hommes politiques entravent férocement cette amélioration avec force publique et justice aux ordres, cela aboutit hélas à des violences physiques, de la part de gens moins soumis/défaitistes/tristes que moi.
  R.Ferrand a dit dans la presse « Les Français peuvent être fiers de leurs députés ». Certes mais « peuvent » au sens de « peuvent penser ceci (pour 20% des gens) ou son contraire (pour 80% des gens) ». Je fais partie des désapprobateurs, non seulement des députés trahissant le peuple mais de la constitution ayant organisé cette pourriture routinière. Avec référendum d’initiative populaire, ce serait enfin la démocratie : le peuple déciderait, ni des casseurs minoritaires, ni des politiciens minoritaires (ayant bidouillé le principe électoral pour être au pouvoir avec élection majoritaire à deux tours, et se donnant les pleins pouvoirs sans garde-fous). Et ce n’est pas du tout qu’ils n’ont pas encore songé à cette idée de référendum qui serait géniale, c’est qu’ils bataillent assidument pour interdire cette possibilité. Que les élus fassent le contraire, sur tel ou tel point, de ce que veut la majorité des gens (et qu’imposerait un référendum d’initiative populaire), je l’ai perçu dès l’âge de 17 ans quand Mitterrand a aboli la peine de mort contre l’avis des gens. Mensonge pseudo-démocratique. La sanction honnête serait l’inéligibilité à vie et la prison, mais ce sont eux qui décident et condamnent, c’est horrible. Dictature antidémocratique, prétendant incarner la démocratie (et pas seulement en France, c’est pareil apparemment dans toutes les prétendues démocraties, sauf peut-être la Suisse).
  Concernant le Ceta, libre échange avec le Canada, il était criant que c’était un mensonge outrancier de voter cela en clamant de constantes préoccupations écologiques (puisque ça fait importer de très loin ce qui était produit sur place, un peu plus cher). L’argument vociféré par les politiciens est que cela fait croître les exportations de 6% mais si 10% des producteurs locaux font faillite, le bilan est négatif. Même si ce n’était que 4% de faillite et pas 10%, il serait contestable que cela est bon pour « notre » richesse : il s’agit de couler les faibles ici pour enrichir les déjà-riches ici, c’est immensément contestable. Se centrer exclusivement sur la hausse des exportations constitue de la malhonnêteté intellectuelle. Les élus, menteurs manœuvriers, ne sont en rien une « élite » (ce qu’il y a de meilleur), à moins de considérer que l’idée « élite en pourriture » est énonçable sans contradiction. Qu’ils insultent, avec complicité des journalistes, comme « populiste » le pouvoir donné au peuple, prouve que ce sont eux les ennemis de la démocratie (la vraie) : ces gens haïssent la vraie démocratie, en claironnant tout le contraire, avec totale complicité journalistique.
  L’histoire de la « porte ouverte aux discussions » mérite aussi un mot : l’élu dit implicitement « petits électeurs de rien du tout, venez me dire votre désaccord, je l’écouterai, et je m’en foutrai complètement parce que je ferai à ma guise ». Il ne s’agit pas de représentant fidèle mais de faux représentant trahissant la délégation de pouvoir. Ce n’est guère mieux que la dictature avouée, moins menteuse et écrasant les petites gens aussi. Churchill se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude en affirmant que c’est le meilleur régime politique possible, on peut facilement faire mieux, mais c’est interdit par les dominants atroces, hélas élus (sans alternative puisque tous d’accord entre eux à ce sujet – sauf extrêmes diabolisés chaque jour par les médias, propagande assidue, peut-être à raison si s’avère sage l’intuition « tous pourris »).
  Ce que je dis n’est pas un plaidoyer « gilet jaune », car à mon avis : oui, les gilets jaunes avaient raison de réclamer le RIC, mais non, ils avaient tort de bloquer les gens et casser (en disant que « sans ça on n’obtient rien », voulant « salement » la victoire).

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"Combat" (09 août 2019)
   D’après ce que j’ai entendu à la télé, « La République est un combat permanent » a dit aujourd’hui la ministre Jacqueline Gourault, aux obsèques du maire écrasé, décoré à titre posthume. D’après une recherche Internet pour le confirmer, ce serait une citation de l’ex-ministre Christiane Taubira, citant elle-même Pierre Nora, historien. Qu’est-ce que je pense de ce « combat » là ? (D’après le contexte d’actualité, ce serait un combat des gens responsables contre les actes d’incivilité fréquents, manque de respect envers l’autorité légitime).
   Ma lecture est exactement inverse. Je traduis : la République représentative, refusant farouchement le référendum d’initiative populaire, est un permanent combat oligarchique contre la population doublée, trahie. Combat horrible, honteux.
   Concernant l’échelon « maire », c’est toutefois un peu différent du cas législateur :
– Je n’ai jamais parlé au maire de ma ville, donc il ne sait/fait en rien ce dont j’ai besoin, il ne représente en rien ma voix (non seulement je ne fais pas partie des gens ayant voté pour lui, puisque j’ai voté blanc, mais il est libre de faire à sa guise sans être tenu d’obéir aux choix détaillés des gens ayant voté pour lui, nouveaux choix post-élection pouvant d’ailleurs être contradictoires parmi ses électeurs passés – le référendum en toutes choses serait une autre solution que « l’élection donnant pleins pouvoirs »). Je crois que c’est Etienne Chouard qui faisait la juste réflexion que le mot « représentant » est un jeu de mot : on fait semblant de représenter comme relais fidèle (porte-voix) et en fait on fait ce qu’on veut au nom de gens classés inaptes à penser (comme représentant d’handicapé mental) ; que ce vol de sens perdure victorieusement est un combat sale, oui, une honte.
– Le maire, de gauche ou droite ou centre, est membre actif d’un parti politique ayant voté (puis refusé fermement d’abolir) la loi Gayssot anti « liberté de pensée ». Texte raciste pro-juif anti-amérindien, me paraissant mériter passage au tribunal pour complicité de crimes contre l’humanité (autant que le gardien de camp de concentration retrouvé cette semaine à 92 ans, et envoyé au tribunal pour y être condamné).
– Dans la ville où j’habitais avant, le maire avait refusé de signer l’autorisation de venue de ma fiancée étrangère, asiatique. La République xénophobe m’interdit de recevoir une personne de « sang impur » selon leur hymne pourri, et donne au maire le pouvoir de le confirmer ou éventuellement accorder dérogation exceptionnelle. Puis ce maire refusait de me voir (pour discuter ce refus) car je n’étais pas inscrit sur les listes électorales, donc me punissant autoritairement pour ma liberté d’opinion anti-république. Sans voter de loi emprisonnant injustement pour résistance au dogme officiel, c’est déjà au niveau local de l’abus de pouvoir, écrasant les petites gens sans défense.
  Je confirme donc mon opinion anti-république anti-élus. Tous pourris, ne serait-ce que complices d’abus, petits officiers d’une armée (en combat) oppressant la population, au nom menteur de la démocratie. Enfin, il y a certes élection, mais ça élit le moins pire menteur, parmi les riches pouvant faire campagne (se payant autrefois par corruption et, après leur auto-amnistie post Urba 1989, par réquisition légale d’une part des impôts). Ce combat (de la République autoritaire écraseuse) est condamnable, même si je ne mène pas combat contre lui avec moyens armés comme leur police et leur armée, je ne fais que soupirer, leur cracher dessus verbalement. (Avec journalistes et enseignants tous complices, leur domination pourra hélas durer).

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La peine de mort, la démocratie, et moi et moi (17 août 2019)
   En discutant avec un ami, j’ai reçu une réponse étonnante, jamais entendue par moi jusqu’ici, et admirable je trouve : « étant moi-même contre la peine de mort, je n’admets quand même pas qu’elle ait été abolie contre l’avis du peuple français et sans referendum populaire. » Moi j’avais dit quelque chose d’un peu similaire mais moins beau, quelque chose comme : « j’ai compris en 1981 (à 17 ans) que les prétendus représentants du peuple trahissent en fait le peuple, quand a été abolie la peine de mort contre l’avis populaire, c’est hélas organisé pour cela, par majorité et opposition complices ». Cela dit, il me semble falloir faire le point sur ce sujet tabou de la peine capitale.
– Opinion de la majorité des politiciens. J’imagine : « L’Elite doit supprimer la peine de mort, ne plu’ tuer personne (même un méchant peut se transformer en gentil ; des condamnés à mort se sont avérés innocents juste avant ou après leur condamnation, avec ou sans ʺaveuxʺ, pas probants ; nos militaires sont approuvés pour tuer alors la vie humaine n’est pas si sacrée ; le caractère dissuasif de la peine de mort contre les meurtres semble nul). Pour ce faire, il faut court-circuiter l’avis populaire par le principe de république fausse démocratie, blablateuse, en interdisant bien sûr le référendum d’initiative populaire et en crachant sur le populisme avec l’aide des journalistes. »
– Opinion de la majorité des gens ici. J’imagine : « Les monstres les pires ne méritent pas de vivre, d’être logés nourris à rien faire pendant des décennies, ils ne méritent plu’ de vivre, stop. C’est aussi la logique du Talion, ʺœil pour œil, dent pour dentʺ, donc ʺque le tueur soit tuéʺ (même si le bourreau et nos très chers militaires ne sont pas condamnés en ce sens). »
– Opinion de mon ami. Je simplifie : « il est mieux de ne plu’ tuer personne, mais en pratique c’est à la majorité des gens d’en décider. »
– Opinion mienne. Je tâtonne : je ne pourrais pas tuer un poulet, pourtant j’en mange. Je ne pourrais pas tuer un être humain, pourtant je le laisse faire (légalement aux USA avec peine de mort par injection). Je ne pourrais pas condamner un suspect, car je ne crois pas les prétendues preuves scientifiques ni les racontars dits aveux. Par ailleurs, j’ai l’anormalité de désapprouver nos militaires qui tuent au nom du nationalisme xénophobe (les « sales étrangers envahisseurs », alors que nous avons envahi le monde…) ou de l’intolérance religieuse inavouée (« maudits terroristes islamistes » cachant que nos politiciens sont alliés au terrorisme d’Israël 1948). Donc oui, je laisserais la majorité des gens décider, à ce sujet, sans l’approuver, et je voterais « blanc »/« je sais pas » à un éventuel référendum, en fait imaginaire (ou pour la condamnation de tel suspect, si j’étais réquisitionné comme juré de force, sous la menace). Cela dit, s’il fallait voter pour l’inéligibilité/prison des faux démocrates qui nous gouvernent depuis des décennies en doublant le peuple, privé de référendum d’initiative populaire, je voterai Oui, pour les punir sévèrement, eux pas du tout Elite mais Pires des pires menteurs. Toutefois, la guillotine à l’encontre des tueurs d’innocents me parait barbare/terroriste (comme la mise à mort préconisée par Jésus-Christ : attacher un lest énorme autour du cou, emmener en mer, jeter par-dessus bord), et s’il devait y avoir peine de mort, je préférerais une simple élimination, euthanasie sans terreur ni douleur : s’endormir sans plu’ se réveiller et sans savoir que c’est la fin (cette fois la vraie fin).

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Policiers et pompiers agressés (28 août 2019)
  Aujourd’hui sur chaîne de télévision LCI, j’ai vu un débat au sujet de la nouvelle de ce matin : « en 2019, chaque jour 110 policiers et pompiers sont agressés physiquement (violences contre l’autorité publique) ». Tous les débatteurs, sans exception, convenaient que la police (et les pompiers, les enseignants, etc.) sont les soldats de la République, les garants de la démocratie, les défenseurs de la loi, indispensable pour vivre ensemble. Donc ils disaient tous que quiconque manque de respect envers les forces de l’ordre doit être non seulement condamné mais emprisonné effectivement, très sévèrement.
  Je suis partiellement en désaccord. Enfin : je suis en complet désaccord avec ces propos mais je pense à mon ami d’enfance FG, devenu gendarme, et je ne lui souhaite nullement d’être bastonné, non (ni à mon frère enseignant). Je vais m’expliquer.
1/ Les forces de l’ordre seraient justes si et seulement si l’ordre en question était juste. Or cet ordre me parait injuste, donc ses serviteurs soldats me semblent pareillement injustes, contestables moralement.
2/ Le principe de l’injustice (protégée par la police, la gendarmerie, inculquée sous forme d’endoctrinement par l’enseignement public) me semble le suivant :
a) La loi Gayssot de 1990 punit de prison la liberté de douter (du dogme) sans violence, en clamant faussement lutter contre la haine. Et cette loi est raciste pro-Juifs anti-Amérindiens, 100% au service d’Israël/USA, contre l’intelligence (sceptique, épistémologique) et la morale (altruiste, humaniste).
b) Le principe républicain interdisant le référendum d’initiative populaire est une oligarchie anti-peuple (dite « anti-populisme »), les faux représentants s’autorisant à faire le contraire de ce que veut le peuple, en mentant sur le caractère démocratique de cette organisation.
c) Plus généralement, les lois sur la propriété, la fiscalité, les allocations, l’entrée sur le territoire, expriment des choix très contestables : exploitation capitaliste du travail de peine, rejet xénophobe des étrangers pauvres, etc.
d) Respecter l’autorité exigerait qu’il s’agisse d’une autorité légitime (au sens propre, pas auto-investie de légalité), non d’une dominance imposée pour servir un Mal.
e) Par ailleurs, le récent cas Gilets Jaunes semble donner raison à la devise bizarre « si on ne casse rien, on n’obtient rien ! ». Je ne suis pas d’accord avec cette violence mais secondairement : le tort primaire me semble celui des gouvernants refusant d’obéir au peuple, sauf violence (ce qui rejoint le refus du référendum d’initiative populaire, alors que celui-ci départagerait bien les actions de désaccord général populaire et les coups de force minoritaires).
  Bilan : je considère mensonger le propos disant que l’évidence indubitable commande de respecter l’ordre (en place) et les forces de l’ordre. Ceci dit, ce sont les leaders (comme « généraux ») de ce système qui me semblent condamnables, et pas les petits soldats applicateurs sous-payés, envoyés en première ligne prendre les coups. Donc : non, je ne suis pas d’accord pour que soient frappés les policiers, les gendarmes, les enseignants, MAIS à mon avis ces personnes sont victimes, effectuent un travail sale, au service de tout-pourris surpuissants, exigeant à tort impunité. A mon avis, non violent, il ne convient pas davantage de bastonner ceux-là, mais de les condamner, les empêcher de continuer à nuire.

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Synthèse sceptique égocentrique (30 août 2019)
   J’avais écrit les pensées ci-dessus sur ce site de philosophie politique, mais je les ai transmises à une amie me connaissant plutôt (extra-professionnellement) pour mon scepticisme en philosophie des sciences, en théorie de la connaissance. Elle m’objecte des remarques en ce sens, décalé (c’est moi qui numérote pour discussion ultérieure) : « 1/ Est-ce que tout cela est vrai finalement ? 2/ Qui nous perturbe vraiment : nos pensées ? 3/ Si j’enlève mes pensées, mes croyances, que se passe-t-il ? 4/ Byron Kathie propose d’aimer ce qui est, car que pouvons-nous y faire ? 5/ Elle disait aussi que dans la vie il y a 3 types d’affaires : Les nôtres, celles des autres, celle de l’univers. Alors occupons-nous des nôtres, afin de trouver la Paix. Le reste n’est pas nos affaires. »
   C’est intéressant, merci beaucoup, mais je n’approuve pas, je discute sans être d’accord, point par point :
1/ Je ne suis pas réaliste et j’ai au contraire invalidé le dogme réaliste, donc je ne balaie pas du tout cette question. Toutefois, elle me paralyse peu : puisque rien jamais ne semble prouver qu’il y a Réel partagé et pas rêve mien, il est simplement habituel de réagir/protester quand intervient le sentiment d’injustice choquante. Tant dans un cauchemar (sans issue ?) que dans une rêverie (avec « moi » en position de prince charmant sauveur), et que dans un monde de statut incertain, dit présentement réel avant éventuel déclassement futur en rêve faux. Bref, l’injustice n’est pas (dans mon esprit) une vérité indéniable mais un sentiment ressenti. Et ça ne diminue pas le caractère poignant de cette injustice.
2/ Etant de philosophie égocentrique, je me sens mal à l’aise à l’idée de manipuler le concept « nous », mais je traduis en concept « je » (« qu’est-ce qui me perturbe vraiment ? mes pensées ? ») : et la réponse parait totalement incertaine. Si je rêve, oui tout ce qui me perturbe est pensée mienne, mais s’il y a ici un Réel à multiples êtres pensants, il s’agirait plutôt de faits matériels dont mes pensées ne sont qu’une approche très partielle. Impossible apparemment de départager ces deux hypothèses donc de répondre à la question.
3/ Si je rêve, enlever mes pensées serait le néant, mais le principe du rêve est que le moi vécu ne contrôle presque en rien le moi rêveur, donc le moi vécu ne peut pas supprimer les pensées du moi rêveur, même s’il le veut. Si je ne rêve pas, le monde matériel continue avec ou sans mes pensées.
4/ La pensée citée semble celle d’une réaliste fanatique sans preuve aucune. A ma connaissance, sceptique, « ce qui est » peut être « rien » (si je rêve et que l’Univers n’est qu’une suite perpétuelle de rêves miens, sans existence objective de choses qui seraient par elles-mêmes). Bref, si on me demande de lister « ce qui est », je dirais que c’est peut-être tout, peut-être rien, peut-être un intermédiaire indéterminé. Ça guide mal les choix. D’un autre côté, si on oublie ce degré de remise en question, la leçon ici donnée semble dire « il faut aimer ce qui est en ce moment plutôt que de batailler à vouloir le changer », or ça me parait contestable : la pensée unique claironne que les collabos de 1943 laissant rafler les Juifs innocents « car c’était ainsi » étaient des monstres, et (même en échappant à la pensée unique préformatée) le jugement ne me semble en tout cas pas une perfection irréprochable ; de même un médecin s’efforçant de difficilement soigner les gens me parait plus méritoire que s’il laissait les microbes les massacrer car « c’est ainsi ». Aussi très actuel est le climato-scepticisme étasunien : tandis que plein d’européens bataillent pour contrecarrer leur scénario hypothétique de catastrophe climatique, la plupart des étasuniens se disent sages d’hyper-consommer en ne s’attachant qu’au présent, ce qui est (c’est possible oui mais contestable, oui aussi). Mon idéal est le personnage « gentil », certes pas activiste acharné aliéné par sa tâche impossible mais pas non plu’ égoïste abandonnant les victimes à leur sort. Je ne vois pas de ligne claire, nulle part, et les jugements judicieux me semblent à improviser au cas par cas.
5/ La sagesse ici proposée ressemble à l’égoïsme : je m’occupe de moi-même, je me désintéresse des malheurs d’autrui (brimés, massacrés, etc.). C’est immensément discutable. Non que l’existence d’autrui soit prouvée indubitable, mais le « sentiment » (empathique) qui me parait honorable est altruiste : condamner l’injustice frappant le personnage d’autrui comme l’injustice frappant mon personnage. Par ailleurs, mes souvenirs m’amènent à me sentir concerné par deux points géopolitiques très lointains : 1/ je culpabilise d’avoir approuvé la fille que j’aimais, qui clamait « Israël c’est mon vrai pays », ce qui me rendait (par abus de faiblesse) complice du terrorisme raciste anti-palestinien, désolé, j’ai complètement changé d’avis sur ce sujet, sans m’en moquer ; 2/ m’étant ensuite marié à une asiatique de pays pauvre, nous sommes dans l’impossibilité légale d’aider sa famille à venir mieux vivre ici, et cette interdiction antihumaniste (xénophobe anti-partage) se fait en mon nom puisque prétendument par volonté démocratique me représentant, je dis que c’est scandaleux menteur, oui, sans me taire à ce sujet pour laisser faire (même si ma protestation ne change rien en pratique, elle me soulage). Enfin, je ressens une certaine satisfaction à envisager un plan d’ensemble dépassant mon cas personnel : au lieu de réclamer tout et son contraire, pour moi-moi-moi, en me fichant si ça pose d’insurmontables problèmes à autrui, il me parait davantage intelligent/satisfaisant de concevoir un compromis assurant un relatif bien à tous, équitablement, sans me favoriser indument (c’est une sorte de principe semi philosophique « avis politique gentil »).

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Malentendu total encore (01 septembre 2019)
  Un ami néokeynésien me répond : « Notre désaccord reste total en ce qui concerne ce que doit être le capitalisme et le statut des ouvriers. Pour toi les ouvriers doivent avoir une vie de misère, ballotés de ville en ville, sans aucune espèce de garantie, Ce que tu appelles les privilèges (des fonctionnaires bien sûr). C’est à dire une vision du pire libéralisme version 18ème siècle européen ou chinois d’aujourd’hui. Je ne peux qu’être en désaccord profond. » C’est un total malentendu. Alors – puisque je ne semble pas encore avoir assez expliqué – je réexplique :
1/ Contrairement au pire libéralisme 18e siècle, je ne vise en rien une immense fortune bourgeoise exploitant le travail de peine des ouvriers, méprisés et traités comme des bêtes de somme (et sous-alimentées car ça accroît leur envie de travailler fort pour espérer obtenir un peu plus), pas du tout. Je suis partisan d’interdire les injustices, l’exploitation du travail par le capital, et restreindre les revenus par personne à une échelle 1 à 4 (soit peut-être 1 à 2 pour les personnes en situation de travailler, le bas de l’échelle étant l’allocation aux handicapés ou aux anciens). Détester une caricature horrible qui n’a rien à voir avec ma position, c’est possible, mais me la coller dessus (« c’est toi ça ! ») est très injuste.
2/ La vision de mon ami semble que sont légitimes les avantages des fonctionnaires français, à statut hyper confortable, grève chronique et sans risque aucun pour exiger auto-gestion, avec fort salaire occidental (à crédit puisque l’état est en déficit chronique), etc. Or cela n’est en rien généralisable à l’ensemble des employés, du monde et même de France, c’est en cela qu’il y a privilège injuste. Je souhaite donc qu’il y ait abolition des privilèges comme en 1789. Oui, les ex-privilégiés vont tomber de leur piédestal et ils appellent « haine atroce » ce mouvement les faisant choir, mais c’est simplement de la justice : partager la dureté de la vie, tous, équitablement. Toutefois, comme après 1789 le but n’était pas « la misère pour tous même les ex-nobles », on peut souhaiter « sans plu’ d’inégalité de statut » progresser ensemble vers un mieux-vivre. Ma position ne condamne en rien tous à la misère perpétuelle. Enfin, après 1789, les Français se sont enrichis mochement avec le colonialisme, l’indigénat, l’esclavage, et je trouve ça moche aussi. Et contrairement à Rocard refusant que la France partage la misère du monde, mon utopie est que le progrès soit équitable pour toute l’humanité, sans privilège. On nous dit ainsi qu’il faudrait trois planètes pour que les 7 milliards d’humains consomment comme les Français (5 planètes comme les Etasuniens), et les keynésiens en déduisent qu’il faut boucler hermétiquement les frontières, moi au contraire, je dis qu’il faut abaisser le niveau de vie français (/étasunien) et supprimer les frontières, oui ce partage sera partage de la misère du monde, ça me parait juste. Mais sans exploitation par des riches bourgeois inactifs ou des planqués fonctionnaires dispensés d’effort. Pour le mieux être futur, ma principale piste est la décroissance démographique (lente) en limitant les pulsions fornicatrices, c’est impopulaire (auprès des bestiaux la bave aux lèvres, je pense aux personnages que j’imagine en Strauss-Kahn et Sylvie) mais c’est cohérent dans mon idée. A défaut, ou pour les obsédés intenables, ça passerait à mon avis simplement par le préservatif généralisé ou la stérilisation, sans tuer les futurs bébés par avortement ni pilule anti-nidification.
  Donc ma position ne condamne en rien les ouvriers à la misère éternelle, elle consiste simplement à abattre les privilèges (et religions/politiques natalistes) et à trouver ensuite les solutions tous ensemble sur Terre. Aux élections en France, j’estime la popularité de mes idées utopistes à 0,0002% (10 sur 50.000.000)… mais c’est dit, dans le désert (le goût/souhait du privilège est immensément plus populaire que la justice équitable, certes – c’est le principe du Loto, auquel joue assidument mon épouse, et qui était même pratiqué en secret en URSS malgré endoctrinement assidu au partage). Et mes contradicteurs ne me semblent pas idiots, je les reconnais « sages » en un sens : puisque contester les privilèges xénophobes étasuniens est impossible sans recevoir dix mille ogives atomiques sur la tronche, il est compréhensible qu’ils se rangent de ce côté en escomptant jouir de la fortune allant avec, je le comprends bien, c’est simplement le camp du Mal avec les valeurs égalitaires humanistes type 1789 (ou chrétiennes type Mère Thérésa – certes pas Jésus, lui étant un raciste antigoy et appelant au meurtre des infidèles). Et en un sens aussi, mon désaccord sans rien faire (en révolution massacreuse) est pitoyable, valant excuse à l’inaction, certes mais c’est ainsi : je suis non-violent défaitiste, ne faisant que soupirer tristement, même si c’est moche en un sens. Je rêve et je m’invente une copine imaginaire (Patrycja) m’admirant tendrement pour ce projet de résoudre l’injustice sur Terre, ça me suffit.

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Complot « judéo-maçonnique » ? (01 septembre 2019 bis)
   J’ai lu récemment sur Internet (nouvelle MSN) le compte-rendu d’une brouille ponctuelle entre une loge maçonnique et le CRIF judaïque, au lieu de leur alliance traditionnelle, et il était dit que Jean-Luc Mélenchon ne faisait pas mystère qu’il est Franc-Maçon (j’avais déjà entendu ça pour Xavier Bertrand, à droite en face), ce que je relie moi à ses emportements scandalisés lorsqu’il a été perquisitionné récemment « On ne me touche pas ! je suis député : je suis la France ! ». Et ça me fait penser à un ami qui se moque de moi (mon antiracisme anti racisme-juifo) en me disant « contrairement à toi, moi je ne crois pas à un complot judéo-maçonnique contre la population ». (J’ai lu dans l’ouvrage « Sarkozy et les Juifs », d’un dénommé Blanrue je crois, la mention dans un journal israélite du projet que tous les Juifs se lancent en politique pour servir leur communauté en prétendant servir l’intérêt général.)
  Qu’est-ce que j’en pense maintenant, sachant que Mélenchon est franc-maçon ?
  A mon avis, la prétendue démocratie française (ou/et étrangère sauf Suisse) n’est pas une démocratie où le peuple gouverne (c’est insulté comme « populiste ») mais une oligarchie où quelques puissants décident à leur guise en faisant cocue la population. Ainsi, en 1981, la population française ne voulait pas l’abolition de la peine de mort, mais elle a été imposée républicainement quand même, peut-être parce que telle était l’idée dominante dans la franc-maçonnerie ou le parti socialiste, jugé moins pire que le camp bourgeois de Giscard en face. Ça ne prouve en rien que la franc-maçonnerie gouverne, simplement que le peuple est doublé, que les élus sont de faux représentants, menteurs ouvertement en prétendant démocratique la république. Ceci semble aisé avec complicité active des journaliste, propagandistes prétendant « informer » quand ils dirigent les foules (disant qui sont les méchants, qui sont les victimes innocentes, qui sont les héros).
  Dans ce contexte, je ne suis nullement étonné que la proportion d’israélites parmi les gouvernants (et « intellectuels » édités, promus) soit très supérieure à ce qu’elle est dans la population générale (leur nullité démentant l’explication par « intelligence judaïque supérieure »). Et qu’il y ait des lois rendant plus grave une violence envers un juif qu’envers un goy. Et le racisme juifo n’est pas dénonçable comme racisme car cette dénonciation est officiellement étiquetée « racisme antisémite » ce qui prévaut et fait taire totalement sous peine de prison. Et est officiellement béni le propos de Jésus-Christ à la Cananéenne (« pré-Palestinienne ») survivante : « les non-Juifs sont des chiens », avec déduction fiscale des dons aux églises chrétiennes (quand « les non-Blancs sont des Singes » est puni de prison, depuis la condamnation de l’apartheid). Il suffit pour cela que les juifos noyautent efficacement les cercles du pouvoir oligarchique.
  Et ce n’est pas du tout un complot. L’abolition de la peine de mort en 1981, la signature du traité européen qu’avait refusé le référendum vers 2005-2007, l'élection des sénateurs sans consultation du peuple, tout cela se fait au grand jour, pas du tout secrètement, il y a simplement diabolisation des démocrates vrais, dits populistes démagogues, et envoi probable de casseurs discréditer les manifestations pour le référendum d’initiative populaire, la casse étant prétexte à répression violente dite très justifiée incontestablement. Ça me semble un mensonge dominant, évident, organisé au grand jour et s’appuyant sur la force dite publique (pas un complot secret à ne jamais oser révéler sous peine de poursuite invisible par société secrète de l’ombre).
  Enfin, il y a une embrouille dans le vocabulaire employé. Ainsi est appelée « théorie du complot » toute hypothèse envisageant un mensonge des autorités, même s’il y a mensonge outrancier sans complot secret. (Il est condamné de demander : « pour les black blocks polluant le mouvement gilets jaunes en cassant tout, à qui profite le crime ? », il est condamné d’envisager des agents doubles, infiltrés, attisant la haine pour tirer le mouvement en sens opposé à ses buts prétendus). Bref, je dis qu’il y a « mensonge évident pas complot » et on me répondra « non, c’est une théorie du complot », je ne suis pas d’accord mais ce sont eux qui font autorité, injustement. Injustice organisée.

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Fausse justice pour base (15 septembre 2019)
   J’ai vu aujourd’hui la très longue interview de la ministre de la Justice (Nicole Belloubet, chaîne LCI, émission Le Grand Jury). Elle a dit quelque chose comme : les juges cherchent la vérité et rien que la vérité, leur faire confiance est la base indispensable de la démocratie.
   A mon avis c’est totalement faux, horriblement même, d’après 100% de mon expérience judiciaire (1 jugement sur 1) :
– La procureure a émis une accusation fausse contre nous, et nous pouvions aisément la prouver fautive (si on nous avait donné la parole pour ce faire et l’occasion de montrer les documents preuves), nous aurions pu porter plainte pour dénonciation calomnieuse, pour la faire condamner elle, avec non seulement amende et dommages-intérêts mais bannissement au moins 10 ans de ce travail puissant qu’elle avait trahi, et cela : sans solde, voire en prison. Mais pas du tout du tout : la loi l’autorise entièrement à accuser n’importe comment, elle est totalement intouchable, privilégiée. Pas au-dessus des lois mais odieusement favorisée par la loi pourrie, brimant les petites gens ses victimes. « Démocratie », mon œil : il s’agit d’une oligarchie écrabouillant la foule méprisée. (Les débats politiciens actuels dénoncent que les procureurs sont des servants du pouvoir exécutif, sans culpabilité propre peut-être mais obéissant aux ordres atroces des gouvernants – peut-être, je ne sais pas, mais il y a culpabilité lourde quelque part dans leur système organisé).
– La juge a menti dans son jugement, totalement faux, nous déclarant menteurs ce qui était faux, mensonge de sa part à elle mais intouchable car elle a le pouvoir et même selon la ministre : elle énonce la vérité (d’après la loi, toute pourrie immonde). Enfin, il existe des procédures d’appel mais notre avocate expérimentée nous a déconseillé cette voie, disant que ce serait long et cher pour perdre à la fin vraisemblablement, les juges se serrant habituellement les coudes entre eux, sauf exception très rare (« c’est ça ʺLa Justiceʺ en vrai, désolée »), et elle nous a conseillé de débuter une autre procédure différemment, et elle a eu raison car cela s’est bien passé, reconnaissant notre bon droit entier. Mais pouvons-nous porter plainte contre la juge prouvée avoir menti pour nous condamner à tort par abus de pouvoir caractérisé ? Nous n’avons pas osé creuser la question : ces juges ayant le pouvoir, ils peuvent nous écrabouiller si on ne se couche pas à leurs pieds. Nous avons peur de leurs actions imparables, terroristes donc (mais la ministre et les journalistes n’y ont rien compris, n’appelant « terroristes » que les ennemis désignés par la propagande)… Si la ministre l’ignore, elle est 100% incompétente voleuse de salaire et fortune, si elle le sait elle est complice active, fière commandante des coupables.
  A mon avis, cette Justice est une honte, dictatoriale légale, au nom menteur de la démocratie et du service à la population, à La Vérité (avec en fait droit privilégié au mensonge non poursuivable). Enfin, je ne suis pas d’avis de guillotiner ces privilégiés-là mais d’abolir leurs privilèges et les condamner à la misère remboursant l’intégralité de leurs années de salaire indu, ce serait une juste punition pour avoir fait tant de mal, en volant l’argent racketté aux contribuables sous menace de police armée et prison violeuse. Enfin, je dis ça et ça défoule, en pratique je ne ferai rien que soupirer, mais ça mériterait révolution justicière, Justice au sens propre.
  Que ces puissants interdisent le référendum d’initiative populaire (qui les mettrait au pas sans violence), ça donne apparemment raison hélas aux méchants révolutionnaires (black blocs ? trotskystes ? néo-nazis ? anarchistes ?), voulant tout casser par la violence illégale. Quelle horreur. Les puissants diabolisent évidemment cela en disant que les colériques ressemblent aux années 1930 débouchant sur le monstre Hitler, mais alors : pourquoi répètent-ils eux la même pourriture qu’autrefois, trahissant sciemment la vertu démocratique ? L’endoctrinement « instruction civique » à l’école publique ne m’a jamais expliqué cela, la situation vraie, le privilège éhonté qui est légal. Non, c’était du mensonge, de la propagande digne des pires dictateurs. Mais, victime de cette fausse justice, je me réveille, et je proteste, je dénonce. Enfin, ce n’est pas tout nouveau d’hier mais ce sont les propos imbéciles de la ministre aujourd’hui qui m’amènent à le redire.

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Simplification trompeuse (18 septembre 2019)
  Aujourd’hui à la télévision (« L’heure des Pros » sur C-News), il a été dit sans contestation aucune qu’il y a deux types de Musulmans en France : les (horribles) intégristes communautaristes et les (gentils) modérés adorant les valeurs républicaines françaises. Je trouve ce propos injuste, non que je sois pro-intégriste mais cette affirmation proclame que pour être classé gentil, il faut se soumettre à l’oligarchie républicaine anti-populiste (anti-référendum-d’initiative-populaire). C’est de la propagande malhonnête. Je dirais au contraire que le peuple a comme deux ennemis : les intégristes intolérants et la fausse-élite écraseuse. Ce n’est ni intégriste ni républicain, c’est sage au contraire, et gentil si ça ne tue personne.

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Propagande anti-populiste (01 octobre 2019)
   J’ai entendu la semaine passée à la télévision un politicien ou journaliste expliquer plus clairement que d’habitude pourquoi le « populisme » est condamné : les populismes (d’extrême-droite et extrême-gauche) flattent la haine xénophobe et la croyance en un leader providentiel, tout au contraire de la démocratie faisant confiance dans les élus du peuple. Bref, le populisme serait un pas vers le nazisme (ou fascisme) ou stalinisme (ou maoïsme), tandis que la république incarnerait la seule démocratie possible.
   C’est simplement faux, mensonger, c’est un discours pro-république, qui prétend à tort que démocratie = république, et gouvernement du peuple = dominance des « élites ». Tout au contraire, je crois que le populisme est la vraie démocratie avec gouvernement par le peuple, grâce au référendum d’initiative populaire cassant les prétendues élites trahissant le peuple (et cassant pareillement le leader éventuel annoncé).
   Il reste le problème dit de xénophobie, mais il est mal traité. A mon avis ce qu’on appelle xénophobie est un cas particulier de rejet de l’autre : avec l’esprit de clocher, la « guerre des boutons » haïssait le village d’à côté, avec le régionalisme des villes haïssent les gens de la capitale, avec le nationalisme une population rejette les étrangers, avec le continentalisme (exemple : européisme) une population rejette les gens d’autres continents. La particularité spécifique à la xénophobie n’est pas claire. Aux USA, plusieurs « états » distincts forment un « pays » fédéral, et il y a à la fois des rejets vis-à-vis d’autres pays (haine anti-Mexicains) et d’autres états (dans le livre « Les raisins de la colère », les migrants pauvres d’Oklahoma étaient détestés/asservis par les propriétaires californiens). Or les prétendues « élites » non xénophobes sont régionalistes ou continentalistes, ce qui n’est en rien supérieur moralement mais constitue une autre forme de rejet de l’autre innocent. La seule solution morale me semble l’humanisme donc la dissolution de toutes les frontières, la condamnation de tous les nationalismes et principes apparentés (comme « allez les bleus ! »). Alors la population humaine majoritaire (le peuple, le vrai) gouvernera, et non un groupe local rejetant la majorité née ailleurs.
   Bref, le vrai populisme est la vraie démocratie, cela n’a rigoureusement rien à voir avec la république, le fascisme, etc. Les deux clés pour y accéder sont la dissolution des frontières et le référendum d’initiative populaire. Les prétendues « élites » de la république sont des pourris dominateurs refusant ce principe de vraie démocratie, par le mensonge diabolisateur. Et ça explique le mot de Churchill, comme quoi la république est le moins mauvais système politique : on interdit d’envisager la démocratie mondiale à référendum d’initiative populaire, et alors face à nazisme et stalinisme on conclut que la république est moins pire. Tromperie lamentable, oui, de faux « intellectuel », faux « grand homme ».

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Fausse unanimité (28 octobre 2019)
   J’ai aperçu à la télévision aujourd’hui (chaine France-Info) la fin d’interview d’une membre du gouvernement macronien (Amélie De Montchalin, Secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes, économiste), disant 2 choses pour moi marquantes :
1/ « (…) les lois de la République, auxquelles nous sommes tous attachés »
2/ « La République doit se protéger » Je ne suis pas du tout d’accord :
1/ Ma liberté d'opinion est-elle interdite ou méprisée ? Je ne suis pas d’accord avec certaines des lois de la République (loi Gayssot, existence d’un Sénat, élection du Sénat au suffrage indirect, financement des partis politiques, droit de grève pour les agents publics non soumis à patron exploiteur, emploi à vie garanti aux fonctionnaires même en cas de déficit public, etc.) mais jamais on ne me demande mon avis à ces sujets-là. Les décideurs décident en prétendant me représenter ce qui est totalement faux, menteur ou/et idiot.
2/ a) En cherchant à se protéger, la République fait comme la Dictature, c’est le principe de rester au pouvoir à tout prix (comme « Le Prince » de Machiavel autrefois). Je ne suis pas d’accord que l’autoprotection justifie tout et n’importe quoi (sinon, ce serait donner pleinement raison à Louis XVI et Hitler d’avoir combattu leurs opposants justiciers).
b) Par ailleurs, une boutade dit « la meilleure défense c’est l’attaque » et effectivement, au nom de la légitimité de tout ce qui protège, on risque d’ouvrir une porte à la violence agressive – et c’est le principe de la Loi Gayssot, attaquant des innocents en prétendant protéger d’autres « innocents » exigeant d’imposer leurs dogmes (terroristement puisque cette violence légale a pour cadre la volonté politique d’alliance à USA-Israël : chasser les Palestiniens mais surtout pas les Etasuniens équitablement alors).
c) Si la république élective voulait s’auto-abroger pour devenir une démocratie participative sans faux-représentants, donc avec référendum d’initiative populaire, ce serait déclaré impossible par nature ? Effectivement, c’est ce qui s’est passé avec les Gilets Jaunes : les forces de l’ordre républicain ont mutilé les partisans du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) pour les empêcher de renverser les dominants indus. Enfin, les gouvernants se justifient en disant que les manifestants sont violents, et ces manifestants accusent les gouvernants d’infiltrer des casseurs parmi eux pour discréditer leur mouvement ; il aurait été immensément simple de départager ces deux camps, démocratiquement : organiser un référendum pour savoir si c’est à la population de décider ou à ses prétendus représentants (faisant ce qu’ils veulent jusqu’à l’élection suivante). Mais non, au nom de l’autodéfense, les faux représentants refusent de se soumettre aux électeurs, il y va de la survie de leur domination (injuste, et menteuse car en fait antidémocratique).
Bilan) La grande chef ayant parlé là n’a nullement envisagé ces objections, pas plus que le président de la république ou que les journalistes, le système pourri semble bétonné pour durer, pour se défendre contre la critique évidente, refoulée sur Internet (qui sera bientôt gendarmé, est-il régulièrement énoncé, au nom de la lutte contre « la haine »)… Effectivement, intelligence et honnêteté s’avérant impuissantes à contrer la domination pourrie, la tentation de révolte se comprend, j’y résiste anormalement, mais c’est personnel, d’autres font peut-être d’autres choix – tant mieux pour les menteurs condamnant par amalgame (avec fallacieux « devoir de précaution ») toutes leurs oppositions. Hélas.

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Neutralité républicaine ? (29 octobre 2019)
   J’ai entendu aujourd’hui un discours de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, devant le Sénat (au sujet du projet actuel de loi contre le voile islamique porté par certaines accompagnatrices de sorties scolaires). Il disait quelque chose comme « L’école de la République a pour principe la neutralité, dans la meilleure tradition philosophique et scientifique, en refusant le prosélytisme. Pour que les enfants s’épanouissent grâce aux lumières fournies par l’éducation. » En citant (comme on nous disait de le faire au lycée) plein de célébrités littéraires, de phrase en latin, ce qui classe en sommet scolaire.
   Mais je ne suis pas du tout d’accord. On entend souvent des enseignants se plaindre d’élèves musulmans (avec soutien de leurs parents, est-il dit) rebelles empêchant l’enseignement normal du darwinisme et de la Shoah. Ces enseignants-là ne sont pas des fanatiques isolés mais apparemment des représentants exprimant avec force le point de vue officiel, le programme imposé (sans discussion permise à la base). Or ce que font ces élèves-là, c’est simplement oser douter du dogme (préférant un autre dogme, et des sceptiques comme moi oseraient douter pareil sans remplacer ça par un autre dogme, religieux – darwinisme et Shoah n’étaient toutefois pas au programme quand j’étais lycéen). Bref, l’école (publique) républicaine n’est absolument pas neutre mais impose le dogme scientiste, et ses actuelles prétendues « vérités » (pour crédules dénués d’intelligence critique, « apprenants » serviles, réciteurs). C’est nul philosophiquement et scientifiquement, dans la mesure où la sagesse sceptique semble imparable et où le scientisme a été invalidé scientifiquement (par de nouvelles « découvertes » ayant prouvé qu’on ne savait pas tout avant quand on le clamait). L’école se montre donc prosélyte laveuse de cerveaux, absolument pas neutre. Et en clamant le contraire, l’ensemble s’avère mensonger et/ou idiot, le contraire exact des valeurs prétendues. Je mettrai à ce grand-chef des chefs des profs de classe la note de zéro sur vingt, sans même demi-point pour payer l’encre car c’était oral sans me laisser de trace écrite. Qu’il invoque les lumières est simplement de la propagande (ailleurs on parlerait de lumières coraniques ou lumières marxistes), enfin ici les écrivains critiques du 18e siècle sont appelés « Les Lumières » mais ils n’étaient pas visionnaires, simplement « un peu moins pires » que les aristocrates dominant alors, préférant la domination bourgeoise qui allait suivre, pareillement contre le peuple, bof.
   Autre point : ce ministre a fait afficher dans chaque salle d’école (primaire ?) les paroles de l’hymne La Marseillaise, à savoir chanter : ce n’est certes pas orienté religieusement, mais politiquement ce n’est absolument pas neutre, c’est une injonction au nationalisme, au militarisme, et l’expression « verser le sang impur » appelle aussi au racisme xénophobe, au meurtre sur « commande des gouvernants » (« devoir » prétendu, d’obéissance massacreuse). Oh non, ce n’est pas neutre mais fanatique horriblissime, selon moi.
   Enfin, les cours d’instruction civique ne m’ont nullement épanoui mais endoctriné. On ne m’a pas informé à l’école qu’en république élective « les promesses électorales ne valent que pour les imbéciles qui y croient » (ceux de mes camarades de classe qui étaient majeurs en 1981 ont ainsi eu « dans le cul » la promesse mitterrandienne de raccourcir le service militaire à 6 mois), que le mensonge politicien est la routine normale, qu’une fois élus les prétendus-représentants font ce qu’ils veulent en se contrefichant de ce que pense le peuple, etc. Ce n’était pas de l’éveil à l’intelligence critique, pas même une présentation neutre autorisant contestation éventuelle, c’était de l’embrigadement avec contrôle de soumission nommée « connaissance ».
   Cette école de la République n’est pas neutre magnifique, non, je la juge fanatique atroce. Similaire à l’islamisme en cela, quoique différemment. La sagesse me semble ailleurs. Enfin, cette école m’a auréolé comme prétendu surdoué, mais depuis mon premier suicide à l’âge de 15 ans, j’étais dans un état second, drogué par médicaments à hautes doses, et je suis ensuite devenu renégat antiscolaire, au lieu d’enseignant (public) comme ma famille.

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Violence à Chanteloup (05 novembre 2019)
  Dans un débat sur télévision LCI, Jean-Luc Mano a affirmé (sans être contredit) que la violence des jeunes de banlieue (attaquant la police hier ou avant-hier à Chanteloup-les-Vignes) n’était pas le problème : le vrai problème (selon lui) est qu’il y a en ce pays des gens en rupture avec les lois de la république, refusant de s’y soumettre.
  Je ne suis pas d’accord avec cet amalgame* invraisemblable. Je désapprouve certaines lois et le principe de la République (représentative, donc sans référendum d’initiative populaire), cela ne me pousse en rien à la violence physique ou incendiaire, contre policiers ou services publics. Un désaccord avec le dogme-imposé ne constitue « en soi » violence que pour les dictateurs. Certes, les partisans de cette république semblent de tels dictateurs, déguisés en démocrates avec complicité des journalistes et prétendus « intellectuels ».
* ; J’ai entendu par ailleurs que le mot « amalgame » n’est plu’ crédible, car « dénoncer l’amalgame » est une mauvaise excuse pseudo-argumentaire des islamistes extrémistes pour échapper aux accusations très fondées. Là aussi, je ne suis pas d’accord, et moi aussi je peux dénoncer parfois un amalgame, mode d’accusation erroné et imparable s’il était autorisé par principe. L’amalgame me semble une horreur, c’est une accusation injuste par rapprochement abusif, subjectif mais choisi au titre de la liberté d’opinion. C’est quand on en devient victime qu’on le comprend, peut-être. Préparons la démonstration en ce sens, ridiculisant ce mode pseudo-argumentaire aussi. 1/ « La croyance dans un paradis post-mortem est ce qui cause l’horreur des attentats suicides islamikazes, donc avec principe de précaution interdisons toutes les religions à paradis » ; les chrétiens hurleront à l’amalgame injuste. 2/ « Hitler a été élu et monstrueux, donc avec principe de précaution interdisons toutes les élections » ; les démocrates hurleront à l’amalgame injuste.

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Un symbole républicain cassé (18 novembre 2019)
  Aux informations était présentée la contre-manifestation ce jour protestant contre la manifestation de gilets jaunes (et black blocks) il y a 2 jours ayant cassé le marbre du monument au Maréchal Juin dit héros de 1943-44. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé l’avis officiel des autorités (et opposants politiciens, je crois) : il faut rester ferme sur l’unité de la république, l’unanimité républicaine qui est le pacte républicain, l’adhésion aux valeurs républicaines.
  Or moi je n’adhère pas à ce prétendu pacte (affirmant les élus me représenter), sans rien casser, pourquoi m’amalgamer à ces casseurs ? (avec manichéisme « Pour la république représentative » contre « Anti-république casseurs et approbateurs »). Il s’agit d’insulte diffamatoire, amalgame criminel, mais comme la loi et la justice sont toues pourries en France (depuis toujours peut-être, depuis que je suis adulte en tout cas), cela triomphe. Affreusement. Et pas seulement en France, puisque j’ai démontré pareillement tout pourris la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, mais si on objecte on est sur ce sujet-là amalgamé avec tels ou tels monstres : la malhonnêteté triomphe, c’est facile en se réservant le droit à la parole. (Reste Internet ici, avant interdiction future éventuelle voire probable).

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Pas dictature du tout ? (24 janvier 2020)
  La chaine de télévision LCI a cité des mots du président Macron déniant que son régime soit une dictature (et Internet confirme partiellement : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/essayez-la-dictature-et-vous-verrez-emmanuel-macron-dénonce-les-discours-affirmant-que-la-france-nest-plus-une-démocratie/ar-BBZhHx5?MSCC=1579871661&ocid=spartandhp ) :
1/ "Aujourd'hui s'est installée dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques, l'idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu'il y ait une forme de dictature qui s'est installée"
2/ "Mais allez en dictature ! Une dictature, c'est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais."
3/ "Si la France c'est cela, essayez la dictature et vous verrez !"
4/ "Il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l'autre, l'interdiction de la violence, la haine à combattre".
5/ "Tous ceux qui aujourd'hui dans notre démocratie se taisent sur ce sujet sont les complices, aujourd'hui et pour demain, de l'affaiblissement de notre démocratie et de notre République".
  Je ne suis pas d’accord du tout :
1/ Ce n’est pas un problème d’aujourd’hui mais au moins depuis 1981 quand Mitterrand abolissait la peine de mort contre l’avis populaire, en disant crotte au peuple, la République lui donnant ce pouvoir, dictatorial, oui. (Avant depuis le début de la 5e république, c’était peut-être pareil, mais j’étais enfant, pas encore intéressé par le sujet).
2/ S’il y a complicité entre centre gauche et centre droit, contre le peuple, ils peuvent faire semblant d’alterner pour faire la même chose. Cette pseudo-alternance ne garantit en rien l’absence de dictature. L’absence d’élection ne caractérise pas toute dictature mais seule la dictature franche empêche les élections, ça n’empêche pas que la République est une dictature faussement déguisée en démocratie mais organisée contre le peuple, au profit de l’Elite, prétendue élite, fausse élite en fait ou bien élite en mensonge stupide organisé en interdisant l’objection intelligente.
3/ Non, la France n’est pas une dictature franche, c’est une dictature mal déguisée en démocratie.
4/ C’est faux que le principe démocratique respecte l’autre : au début de la démocratie à la Renaissance en Italie, les perdants aux élections étaient tués par le pouvoir s’ils ne s’exilaient pas (source : ouvrage "Le Grand Dilemme" de Jean Petot), ce président prétendu féru d’histoire est simplement incompétent nullissime, il confond avec la démocratie libérale. Or la France n’est pas une démocratie libérale, ne serait-ce que depuis la loi Gayssot, interdisant la liberté d’expression sans violence à ceux qui ne croient pas au dogme imposé, et les instances européennes des Droits de l’Homme sont complices, laissant toute latitude au législateur d’imposer les exceptions qu’il souhaite (ce que l’Inquisition aurait appliqué au dogme théologique, ce que le Maoïsme aurait imposé au Petit Livre Rouge de Mao, etc) contre le peuple, trahi. Oui, c’est ici une autre dictature, simplement menteuse en pluss, circonstance aggravante. Quant à « la haine à combattre », c’est du bla-bla absurde : la loi française depuis Gayssot combat avec haine le scepticisme non-violent, mais avoir le monopole de la parole publique permet de clamer l’exact contraire, c’est nullissime, menteur outrancier.
5/ Non, affaiblir la République serait un moyen de restaurer la vraie démocratie, avec notamment le référendum d’initiative populaire, à champ illimité et valeur exécutoire. Mais Macron serait déjà viré avec cet outil, et la peine de mort aurait été rétablie en punissant Mitterrand aussitôt, alors ils mentent, tous, gauche et droite. Et la République leur donne les moyens dictatoriaux d’imposer leurs désidérata au peuple, soumis. (Moi aussi, je suis soumis, triste, défaitiste, je proteste seulement). C’est les politiciens dont Macron qui sont complices actifs de cette entrave à la démocratie, même s’il clame l’exact contraire.

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Prétendu intolérable (29 janvier 2020)
   J’entends dire à la télévision (chaine C-News, émission-débat « L’heure des pros ») « Agresser des élus, c’est mettre en cause la démocratie ! » (absolument personne ne contredisant cela sur le plateau, parmi 8 parleurs). Moi je dis que c’est totalement faux : agresser des faux représentants, c’est mettre en cause la république anti-démocratique, mal déguisée en démocratie par mensonge (ainsi puni, façon justicière). Personnellement, je ne suis pas pour cette violence (même en 1789-93, je n’aurais pas coupé les têtes je crois), mais je n’aime pas dans le prétendu camp anti-violence (se réservant la violence dite « légitime ») le mensonge diabolisateur non plu’, se donnant faussement le beau rôle.
  Bref, comme d’habitude, les prétendus débats n’incluent pas mon opinion mais se limitent à des variantes de la même propagande.

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Leçon vidéo (17 février 2020)
   J’ai entendu ce week-end un propos que je juge aberrant : tous les personnages politiques condamnent la diffusion de vidéo porno du candidat macronien à la mairie de Paris (l’ayant conduit à renoncer à cette candidature) en disant que ce mélange privé-public pour casser les hommes politiques met en danger la démocratie. Je n’y crois pas du tout : le principe de la démocratie est la gouvernance par le peuple, or : que les prétendus représentants idéaux soient égratignés (par des mochetés infidèles/menteuses qu’ils auraient voulu garder secrètes) ne menace que la république représentative, pas du tout le principe de vraie démocratie (certes nullement respectée, la tradition partout hors de Suisse étant de cacher le caractère antidémocratique de la république en prétendant qu’elle incarne au mieux la démocratie). Bref, casser ces faux « grands hommes/grandes femmes » me semble attaquer la république pour revaloriser comparativement la vraie démocratie. Je donne donc la note de 0/20 à tous les politiciens, pensant mal, mensongèrement une fois encore, déniant qu’ils constituent l’Elite, ce qu’ils affirment totalement à tort ! CQFD !
   Autre élément : le fait de dévoiler les frasques sexuelles des célébrités est illégal en France mais courant dans les pays anglo-saxons (USA surtout mais aussi Grande-Bretagne), et ça ne met nullement en péril la république là-bas. Il n’y a que le discours mensonger qui y est abandonné, les politiciens acceptant de se montrer comme moches sur un plan personnel. Ainsi le président Donald Trump a été élu (et sera peut-être réélu) même si les journaux ont révélé que, pendant que sa femme accouchait, il se tapait des prostituées, dont il achetait ensuite le silence. Oui, ça égratigne sérieusement l’aura revendiquée, mais ça n’empêche pas la république de fonctionner. Le nier est une autre faute d’analyse, un cri claironné sans argument (pour protéger les puissants, sur un mode bonapartiste ou dictatorial, antidémocratique).

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« Citoyen exemplaire » (20 février 2020)
  Je lis ce jour à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/piotr-pavlenski-à-lissue-de-la-procédure-judiciaire-nous-pourrons-remettre-en-cause-son-statut-de-réfugié/ar-BB109jei?ocid=spartandhp : qu’un réfugié politique en France doit se comporter en « citoyen exemplaire », c’est-à-dire approuver le pouvoir en ce pays et nullement le critiquer. Je comprends donc l’éducation civique inculquée aux enfants, pour en faire de tels « citoyens exemplaires » (moutons suivistes dociles sans capacité critique, sans intelligence critique), et moi en tant que contestataire, je serais en faute de ne pas être « citoyen exemplaire ». Oui, ça s’appelle la dissidence, comme sous la dictature soviétique, très exactement, les « citoyens exemplaires » échappant au goulag et à l’exil… Ce pouvoir (prétendu libéral menteusement) est indécent, stupide auto-contradictoire, ne semblant même pas s’en rendre compte, avec totale complicité journalistique (et politicienne de fausse opposition).
   Ça me semble aussi partiellement lié à la xénophobie : le point de vie politicien français est qu’ailleurs (hors Occident) est une terre barbare, où les gentils sont donc contestataires donc pourchassés, et bienvenus ici, où ils profiteront de notre paradis, en comparaison. Mais ce n’est pas la situation : les intelligences critiques, qui étaient combattues à l’étranger par les pouvoirs en place, mettent pareillement en question le pouvoir ici. C’est très logique, et il faut être très aveugle pour ne pas l’avoir envisagé.

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Abstention incomprise (29 juin 2020)
  Hier avait lieu le second tour des élections municipales 2020, et une abstention record (60%) a été l’évènement marquant, des analyses cherchant l’explication (voir https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/pas-la-t%C3%AAte-%C3%A0-voter-gr%C3%A8ve-civique-comment-expliquer-l-abstention-record-aux-municipales/ar-BB166KKq?ocid=msedgdhp ). J’y lis : « "Le levier d'analyse le plus pertinent" est selon lui la "défiance et la remise en question du système démocratique" observées depuis plusieurs années. ». C’est faux, mal pensé : il ne s’agit pas de refuser la démocratie mais refuser la république privant le peuple du pouvoir effectif.
  Plus loin : « Cette progression survient alors que, dans le sillage des gilets jaunes, les idées de consultation et de référendum reviennent en force dans le débat. Mais "à quoi ça sert si on ne participe pas aux élections locales ?", demande le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. » C’est une erreur d’analyse encore : on peut refuser de donner un chèque en blanc à un élu qui fera à sa guise, et en même temps vouloir participer à une consultation nous demandant quoi faire sur tel sujet. Être démocrate anti-républicain (au sens étymologique pas étasunien), c’est précisément cela. Cela ferait voter blanc si le vote blanc était reconnu et invalidant les élections si atteignant tel score, expliquant n’avoir confiance en aucun candidat voulant faire à sa guise.
  Plus loin encore : « Jean-Luc Mélenchon, le chef de file des Insoumis, avertit "d'une grève civique", voire "d'une forme d'insurrection froide contre toutes les institutions du pays". Et "c'est donc un moment compliqué, dangereux, de la vie de la nation qui se présente devant nous", estime-t-il. ». Erreur encore : dans mon esprit, chacun de mes votes blancs depuis des années manifeste mon hostilité à la république (et accessoirement à la nation xénophobe), c’est dangereux pour les pourris faux représentants mais pas dangereux pour la justice (au sens propre, puisque les faux représentants écrivent les lois à leur profit et à celui de leurs copains ou minorités préférées), au contraire ça va dans un sens justicier, et sans violence ce qui est admirable au plus haut point, à mon avis. Mais absolument pas vu par les analystes.
  Mots de conclusion à l’article : « Pour le député La France Insoumise Ugo Bernalicis, la Ve République "est devenue une démocratie censitaire" et "la VIème République est plus que jamais nécessaire". Car plus que les abstentionnistes "c'est notre système qu'il faut questionner", affirme-t-il. » Encore une erreur, partielle : oui, il convient de contester le système, mais c’est le principe républicain qui semble injuste, et qu’il conviendrait d’abolir sans clamer rester républicain la main sur le cœur. Enfin, je crois que le programme des extrêmes (RN et FI) inclut le référendum d’initiative populaire, qui empêche les élus de trahir les électeurs et voter des lois impopulaires, effectivement cela casse le plus gros inconvénient de la république, mais cette constitution devrait s’appeler Première Démocratie Française plutôt que 6e République Française.

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« République d’opinion » décriée (21 juillet 2020)
  Récemment, la nomination du nouveau ministre de la police, Gérald Darmanin, a donné lieu à de nombreuses manifestations d’hostilité, sous l’initiative de féministes. En effet, il est accusé de viol pour avoir échangé des services (d’homme de pouvoir influent) contre relations sexuelles (qu’il dit consenties, déniant qu’il y ait eu viol en 2011 et 2009 sur les deux plaignantes). Dans son camp, il est dit que doit s’imposer l’état de droit et non la « démocratie d’opinion », en ajoutant que seule l’autorité judiciaire est habilitée à trancher.
  Je ne suis pas d’accord. Les magistrats appliquent (plus ou moins mal) les lois décidées par l’oligocratie des faux représentants (république), ce n’est pas de la vraie démocratie, mais de l’abus de pouvoir officiel. Et ces gens de pouvoir y sont évidemment très attachés, surtout qu’ils en tirent apparemment des faveurs sexuelles de jolies en détresse. C’est à mon avis une immoralité absolue, légale certes (avec lois pourries), se prétendant admirable en agitant des grands mots, des valeurs fausses.
  Note, autre : le soir, il y a eu une interview du Président de la République Macron, qui a affirmé « l’ordre républicain c’est la vraie liberté ». C’est faux. La république française impose le bannissement de la liberté d’opinion (loi Gayssot), pour servir les dominants et minorité privilégiée (juifo). C’est de l’autopromotion non crédible, tout comme le président soviétique Brejnev aurait pu clamer « l’ordre stalinien c’est la vraie liberté ! » - sous-entendant : « en éliminant les gêneurs, anti-ordre anti-liberté, hop au goulag garant de notre liberté ! »).

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Presque un aveu officiel (12 août 2020)
  J’ai entendu aujourd’hui à la télévision (chaine LCI) un discours du ministre de la police (G. Darmanin, sarkozyste puis/et macronien) clamant aux policiers rassemblés en deuil d’un collègue : « Sans règne de l’autorité, il n’y a plu’ de république ! »… Sauf que le sens voulu était clairement « Sans le très nécessaire règne de l’autorité, il n’y aurait plu’ le magnifique système républicain », alors que je le lis en sens exactement contraire : « sans l’abusif règne de l’autorité, il n’y aurait plu’ le mensonger système républicain ». En effet, le référendum d’initiative populaire étant interdit, confirmé interdit, la république (française) n’est pas démocratique : ce n’est pas le peuple qui décide, ce sont les faux représentants faisant à leur guise, imposant au peuple leurs désidérata par la force, dite autorité, en fait seulement contrainte autoritaire, injuste (et l’alternance, virant les gens au pouvoir chaque fois, n’y change rien, tous étant candidats à faire pareil, pourris).
  Dans le débat (prétendu), aucun commentateur n’allait dans mon sens (vrai démocrate donc diabolisable comme anarchiste gauchiste ?), tous approuvant le ministre, certains se plaignant seulement d’un manque d’autorité en pratique, pour imposer vraiment l’ordre en pratique… Je dois être un extraterrestre, y a-t-il une autre explication ?

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Un peu différemment (14 août 2020)
  Ce jour, le débat « L’heure des Pros Eté », sur chaîne C-News, reprend un peu la thématique de G. Darmanin avant-hier, différemment :
1/ L’auteur Jad Zahab a dit que « Il n’y a pas de consentement à l’autorité de l’état, et ça c’est un problème dans une démocratie. ».
2/ Le représentant du Rassemblement National a dit que « La prison, c’est un mur qui sépare les honnêtes gens de ceux qui veulent du mal à la société. ».
  Qu’est-ce que j’en pense ?
1/ L’autorité de l’état est illégitime quand elle interdit au peuple de décider, et ne l’autorise qu’à obéir (et à éventuellement hurler en manifestations, sans aucun besoin pour les gouvernants de se plier à la volonté populaire, et avant éborgnage par la police tirant dans le tas en profitant des violences activistes parasiteuses formant prétexte, bienvenu pour salir la contestation…).
2/ Depuis la loi Gayssot, en prison (déjà, ou sous la menace officielle d’enfermement carcéral) sont les libres penseurs ne respectant pas le dogme parachuté par les dominants, c’est immensément différent d’une malhonnêteté chez les rebelles/résistants/dissidents et d’une volonté de faire le mal (objectif). Oui, il y a des monstres en prison, mais puisque les lois sont pourries, il y a aussi des gens davantage honnêtes (moins dictatoriaux intolérants) que les législateurs et gouvernants (et policiers et magistrats, et enseignants, etc.).

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Agression (01 septembre 2020)
   Sur les chaines télé d’information en continu, un bandeau en bas d’écran signale des nouvelles ou citations neuves, non développées dans les journaux d’information (ou pas encore). Ainsi j’ai vu hier (sur LCI) marqué : « "Nous ne renoncerons jamais à attaquer les ennemis de la république" (G. Darmanin) », cet actuel ministre de la police ayant peut-être dit ça à propos du procès des tueurs de Charlie Hebdo (et complices) qui va commencer. Mais… puisque je critique la république, suis-je classé en « ennemi de la République », selon le principe célèbre (biblique ?) « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ! » ?… Pire, puisque le ministre parle d’attaquer, le fait que je sois non-violent ne me protégerait en rien, et c’est l’autre dicton célèbre « la meilleure défense c’est l’attaque ! »… Bref, au nom de grandes valeurs prétendues (Démocratie, Liberté), ce petit dictateur agressif (avec ces compères, ayant le pouvoir) peut pourchasser la liberté d’opinion, la logique d’argumentation, c’est très horrible, mais tel semble hélas la situation.

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Valeurs écraseuses (02 septembre 2020)
   Sur chaine télévisée C-News, le grand titre ce jour était le sondage (pour le procès des complices de tuerie Charlie Hebdo) révélant que « 40% des jeunes musulmans (français) font passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la république (française) ».
  Un responsable musulman (un peu âgé mais disant connaître les jeunes venant à la mosquée) disait que ce sondage était faux mensonger mais on l’a fait taire – à mon avis, son objection était très sensée : puisqu’il s’agit de réponses déclaratives, un antimusulman fanatique peut se prétendre musulman pour singer un terroriste et ça biaise le sondage, rendu faux (avec incertitude chiffrée de manière erronée).
  Mais je suis surtout choqué par autre chose : comme les musulmans, je serais diabolisé par tous les journalistes et débatteurs autorisés voyant une honte dans la rébellion contre les lois (à mon avis : lois abusives commandées par les faux représentants agissant à leur guise, en interdisant le refus populaire quand leurs lois sont impopulaires). Personnellement sceptique, je n’ai aucune valeur religieuse, mais je place mes convictions morales immensément au-dessus des valeurs (délégatoires sans recours) de la république. A mon avis, j’ai entièrement raison, et les 100% de parleurs me donnant tort me paraissent dans l’erreur avérée, délégitimant leur combat contre le terrorisme islamiste (qui ne s’oppose absolument pas à la liberté mais à un écrasement).

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République et démocratie (07 septembre 2020)
  Un ami critique m’avait dit être démocrate fanatique, et j’espérais que ce soit un malentendu, pas une intolérance aveugle et sourde (aux objections). Il m’a répondu [c’est moi qui numérote] : « A/ Si, je suis un démocrate fanatique, je revendique le mot. B/ Une fois de plus, la notion de démocratie n’est ni relative ni contestable, dans sa définition. Ce n’est pas parce qu’il n’existe peut-être aucune vraie démocratie dans le monde que la notion n’existe pas. » J’ai re-répondu :
  Ce que tu dis ici est intéressant (car choquant pour moi…).
A) Ta 1e phrase.
  Libre à toi d’avoir une position ferme et arrêtée sur le sujet, car je ne pense pas que tu pousses ce fanatisme jusqu’au massacre des positions différentes. Simplement, je ne le partage pas, pour les raisons suivantes :
a/ Il me parait très plausible que la majorité des gens se trompe, sur un sujet à un moment donné. Le fait que le « bon sens commun » évolue dans le temps montre qu’il y a contradiction dans le point de vue majoritaire, qui n’est donc pas objectif dans l’absolu. Oui, mille peuvent se tromper quand un a raison. Pasteur, Darwin, Einstein etc. ont connu ça, été raillés et condamnés par tous avant d’être auréolés de gloire et présentés par l’école publique comme disant le Vrai à suivre, tous.
b/ Si les avis étaient libres et spontanés, on pourrait avoir l’utopie d’une sorte de sagesse des foules, mais l’expérience est presque le contraire. Sous propagande (souvent appelée « informations », « éducation », voire Pravda=Vérité en URSS), des foules se laissent guider (parfois certes, il y a rébellion contre cette propagande, modestement d’abord puis de plus en plus, mais ça peut être le fait d’une contre-propagande ne respectant pas davantage l’intelligence individuelle, la sensibilité individuelle). En ce sens, les publicitaires obtiennent d’immenses succès à créer de faux besoins, ardemment revendiqués par les foules hurlantes. Les promoteurs du football national ont aussi un grand succès à hystériser les foules dans un sens xénophobe. Ça montre que semble utopique la sagesse des foules. Et l’effet de foule est aussi décrit pour avoir fait des horreurs massacrantes, par exemple contre des protestants et israélites au Moyen-Age, voire après.
c/ La grande leçon qu’a montré l’auto-effondrement du communisme au 20e siècle me semble être que l’égoïsme non partageur (à l’occidentale) séduit bien davantage les foules que la frugalité partageuse. Bref, la bonté démocratique semble un jeu de mots : ce ne serait pas une grande valeur morale ensemble mais une juxtaposition de petites mochetés morales. Certes possiblement « moins pire » que la mocheté morale d’un seul individu dominateur genre Louis 14/Hitler (ou groupe d’individus dominateurs, genre nobles/fascistes sous Louis 16/Mussolini). Mais la meilleure utopie pourrait être celle d’un généreux contrecarrant la mocheté des gens sans être moche lui-même ; c’était peut-être le cas de Marx penseur dans les nuages (sans le réalisme de Lénine), de Peron en Argentine (je connais mal le sujet mais c’est ce qu’en disait un supporter), etc.
d/ La france 2020 (ou 1978-2020 depuis que je suis en âge de percevoir le contexte) montre une prétendue démocratie très spéciale, qui est une oligarchie méprisant le « populisme » (donc le peuple) pour que triomphent les politiciens et technocrates, en brimant le peuple sans que soit permis en face le référendum d’initiative populaire à valeur exécutoire. Cela conduisait à l’alternance, les gens mécontents virant systématiquement les dominants au pouvoir, après X années comme c’est organisé, mais les suivants faisaient pareil. Pire : tous clamaient incarner la démocratie admirable, alors que ça me semble de la république anti-démocratique. Mais il y a pour le moins ambiguïté, dans la précision « le peuple, via ses représentants », puisque les dits-représentants peuvent faire à leur guise sans respecter les vœux populaires.
e/ Face à ce tableau qui me semble intelligent (et défaitiste), je suis choqué par un démocrate « fanatique », oui, le fanatisme ne tolérant pas les critiques et réserves, et alternatives envisageables. [Note = définition de fanatique selon Google : "Animé envers une religion ( et, par extension, envers une doctrine, une personne), d'une foi absolue et d'un zèle aveugle."]
B) Ta 2e phrase.
  Je vais l’analyser en 2 temps :
1/ D’après la définition que j’avais en tête. La démocratie serait le pouvoir du peuple, mais c’est secondaire par principe à la notion de peuple, autrement dit c’est relatif à ce qu’on appelle peuple, c’est contestable selon qu’on appelle peuple telle ou bien telle entité. Exemples : le monégasque qui considère que le peuple est constitué des habitants des 2 km² de Monaco et pas 3 km plus loin (sales étrangers !), le démocronde qui considère que le peuple est l’humanité (adulte car un enfant peut exiger n’importe quoi n’importe comment), le psychologue doltoïen qui considère que le peuple ce sont les enfants (nourrissons compris) et leurs parents sans aucune hiérarchie entre eux, etc. Et si l’on adhère à un de ces choix possibles, c’est qu’on conteste les autres, donc oui des formes de démocratie semblent par principe toujours très contestables.
2/ En redemandant à Internet la définition de démocratie.
a/ Google/Wikipedia dit « Le terme démocratie, du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, "territoire" puis "peuple", et kratein, désigne à l'origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques au moins par le vote. »
b/ Larousse.fr dit « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. [La démocratie politique est née dans la Grèce antique. Pourtant, ce n’est pas avant le xviiie siècle que fut formulée la théorie de la séparation des pouvoirs (Montesquieu) et mis en place le suffrage universel (États-Unis, 1776), qui en sont deux des fondements. Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd'hui "libérale" ».] »
a'/ (Discussion du texte Wikipedia par moi) : je ne trouve pas du tout plaisant ce système où le choix peut se limiter à « mal » ou « pire », en prétendant incarner la volonté populaire, en fait doublée. C’est le monde que j’ai connu (1978-2020), sans référendum d’initiative populaire qui obligerait les gouvernants à respecter les désaccords du peuple.
b’/ (Discussion du texte Larousse par moi) : le terme « émane du » cache l’escroquerie républicaine, les faux représentants agissant à leur guise contre le peuple avant d’être virés à la fin de l’échéance prévue, c’est mal conçu, menteusement pour doubler le peuple donc en reniant le principe de l’utopie démocratique (selon lequel le peuple entier aurait davantage raison que quelques dominants). Par ailleurs, tu noteras qu’est bien précisé que liberté n’est pas inclus fondamentalement dans le concept démocratie mais dans sa sous-catégorie « démocratie libérale » (donnant entièrement raison à Jean Petot [dans l'essai "Le grand dilemme"] décrivant une forme dictatoriale de démocratie en Italie à la renaissance).
  Voilà, tout ça fait bien des réserves là où tu sembles foncer avec fanatisme. Chacun son truc.
  [Par ailleurs, je repense aux objections passionnantes d’Etienne Chouard : il parait que dans l’antiquité, la démocratie n’était pas une république élective (donnant le plein pouvoir plusieurs années au plus talentueux menteur de la période "élections") mais un système de tirage au sort, donnant le pouvoir à un échantillon au hasard de vrais citoyens, humbles normaux, escomptés représentatifs. Vouloir recréer cela est critiquer la « démocratie » (république élective) actuelle, ce qu’un « démocrate fanatique » peut éventuellement refuser, vouloir faire interdire, ou même punir.]

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Triple ennemi maintenant (27 septembre 2020)
   Aujourd’hui était présenté à la télévision la visite du ministre de la police dans une synagogue pour assurer les lieux de culte israélite de la protection publique, et dans son discours il a parlé des forces (sous ses ordres) combattant les « ennemis de l’intérieur, ennemis de la république, ennemis de la France ». Je prends ça comme une nouvelle et agressive déclaration de guerre : né Français, je suis opposant aux gouvernants depuis que j’ai 18 ans (depuis 38 ans), opposant à la république (à pseudo-représentants trahissant le peuple, menteusement en prétendant incarner la démocratie), opposant aux frontières françaises (xénophobes antihumanistes). Et alors, ce ministre sort les armes contre moi ? Je suis non-violent et il ne risque rien de ma part, mais s’il se fait exploser par des plus méchants, je dénierai qu’il avait le rôle du gentil. Pour le moins. Puisque dictateur armé, avec ses pairs et ses troupes.

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Le contresens total de me dire « séparatiste » (01 octobre 2020)
   J’entendais, sans me sentir concerné, que demain (finalement, après très multiples reports) aura lieu un discours du président de la république sur la laïcité, dite "les séparatismes" (ce qui est très critiqué par de nombreux politiciens, disant qu’il fallait cibler nommément l’islamisme, ou islam politique). Et moi, mondialiste anti-frontières, je suis tout le contraire d’un séparatiste voulant casser des unions pour dresser au milieu de nouvelles frontières. Mais un débat télévisé ce jour (chaîne C-News, émission Morandini Live) m’amène à me sentir très concerné.
   En effet, un commentateur a dit en clair : sont « séparatistes ceux qui ne reconnaissent pas les lois de la république ». Cela me parait effarant : puisque je suis en désaccord avec de nombreuses lois décrétées par les législateurs (disant merde au peuple en interdisant le référendum d'initiative populaire), alors je suis assimilé avec les terroristes islamistes ! et les terroristes indépendantistes (corses et autres), appelés « séparatistes ». C’est totalement injuste : il s’agit d’un simple désaccord chez moi, risquant de m’envoyer en prison pour désaccord d’opinion (en disant crotte à la liberté d’opinion avec la complicité active de la cour européenne des droits de l’homme, contradictoire immorale pourrie). Horreur.
   Dans ce débat très intéressant, le même maire signalait un cas spécial sans aucun lien avec l’Islam. Comme les musulmanes réclament des heures de piscine spéciales à elles réservées, des juives ont demandé la même chose, et il n’a pas pu refuser, au nom de la liberté de conscience et non-discrimination. On lui objectait que l’égalité homme-femme est aussi un élément de la loi française et il répondait que dans la religion « juive » (israélite), depuis des millénaires, la tradition est que les femmes et les hommes se baignent séparément. On verra, effectivement, si le président osera égratigner les dogmes judaïques, au risque d’être accusé d’antisémitisme (menteusement mais triomphalement comme d’habitude). On verra…
   J’aurais ajouté un point, au sujet d’un principe défendu par les orateurs (une autre fois ?) : « la religion est une affaire purement privée, il est interdit de mêler politique et religion ». Or le sionisme voulant Israël Etat Juif est un mélange de politique (groupisme jusqu’au statut d’état, « purifié » racistement) et de religion (choisissant Israël en référence aux textes dits sacrés affirmant ce territoire propriété éternelle des Juifs, avec l'appui des USA nullement rendus aux Amérindiens, les "nouvelles tribus d'Israël" s'imposant religieusement au contraire de toute équité humaniste). On verra si l’honnêteté conduira le prétentieux « beau-parleur » célèbre à contester autant les Israélites Sionistes que les Musulmans Islamistes, j’en doute immensément.

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Contresens très haut placé (03 octobre 2020)
   J’ai vu l’autre jour à la télévision un mot dit admirable de l’ex-président Nicolas Sarkozy (en 2020, bien longtemps après sa présidence 2007-2012 et ses défaites en 2012 et 2017). Il disait quelque chose comme « Je suis très attaché à la démocratie. La démocratie c’est quoi ? On vote pour les représentants qu’on veut, on accepte le vote majoritaire, puis on laisse ces élus gouverner jusqu’à l’élection suivante. Si on n’a pas été satisfait, on vote pour d’autres, c’est ça la démocratie. »
   Je suis en total désaccord : ce n’est pas là du tout la définition de démocratie (gouvernement par le peuple) mais de république (gouvernement par des élus, faisant comme bon leur semble, à eux-mêmes). Le prétendu expert s’avère mauvais, comme l’ensemble des politiciens, avec complicité des journalistes (prétendus débatteurs) et enseignants d’instruction civique (propagandistes auprès des esprits immatures, avec droit de sanction des objections…).
   En face, bien plus pertinent, je pense à l’affiche peinte par un anonyme gilet jaune : « voter, c’est choisir qui t’enculera ! ». Enfin non, cette expression populaire à l’ancienne serait aujourd’hui classée homophobe, puisqu’ont pris le pouvoir les minorités dont l’une clame la sodomie jouissive et merveilleuse (pour certains). Hum, libre à eux de le penser/goûter ainsi, je réexprimerai donc le cri gilet-jaune (pour le référendum d’initiative populaire bridant les élus) comme « En république, voter c’est choisir qui sera le dictateur nous imposant ses choix à lui pendant X années ».
   Quant à « ne rien contester entre deux élections », c’est une autre erreur, lourde, du faux expert. La constitution française reconnait le droit à manifester, si c’est autorisé, pour crier en groupe son désaccord. Certes, les gouvernants peuvent choisir de n’en tenir aucun compte, mais il s’agit de pourriture anti-démocratique si l’avis contestataire est majoritaire chez les électeurs. Personnellement, je n’aime pas les manifestations, avec alliance à des gens pensant très différemment (interviewés par les médias pour décrédibiliser la position majoritaire), doublage par des casseurs (profitant de l’effet de foule pour piller en toute impunité), répression donc par la police (éborgneuse à répétition en 2019). Le référendum d’initiative populaire, à valeur exécutoire, serait bien mieux, bien plus honnêtement démocratique en tout cas.
   Autre point ; « choisir les autres à l’élection suivante » n’est pas un recours en pratique, quand les deux camps en lice sont d’accord entre eux (non à la peine de mort, non au référendum d’initiative populaire, oui à l’avortement, oui au gouvernement capitaliste européen, oui à l'auto-amnistie des politiciens corrompus, oui pour un Sénat non soumis au vote populaire, oui à "nos" armes nucléaires enfreignant le traité de non-prolifération chapitre désarmement, oui à la loi Gaissot anti liberté de pensée, oui pour un nombre immense de députés fixant eux-mêmes leurs salaires/indémnités/retraites, oui au droit garanti de religion esclavagiste sexiste génocidaire tortureuse terroriste, oui à la police des frontières antihumaniste, oui au sionisme sans rendre les USA aux Amérindiens donc oui au racisme pro-juifo, etc.). Quant à voter pour des partis extrémistes se détachant de ces consensus, les médias répètent que c’est infiniment dangereux, risquant nouvel Hitler d’un côté, ou nouveau Staline de l’autre.
   Bref, j’aurais eu une infinité de contradictions à émettre à l’avis péremptoire du prétendu expert, idiot profond ou/et menteur éhonté.

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Science contre démocratie ? (04 octobre 2020) complément à mon texte ci-dessus du 07/09/2020 paragraphe Aa
  J’ai lu une interview de philosophe des sciences que je désapprouve presque entièrement, mais contenant un élément intéressant (c’est sur Internet à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/le-physicien-philosophe-etienne-klein-la-science-est-victime-d-une-crise-de-la-patience/ar-BB19GF6I?ocid=msedgdhp ).
  Question de journaliste Marianne Enault (JDD.fr) : « La science peut-elle se conjuguer avec la démocratie ? »
  Réponse d’Etienne Klein : « La science n'a pas vocation à être démocratique, on ne vote pas pour savoir si E= mc2 est une bonne formule. Ce n'est pas à l'opinion de se prononcer là-dessus, mais aux expériences. Mais la science est républicaine. Une fois qu'on a la bonne formule, on ne doit pas rencontrer d'obstacles dans sa diffusion. »
  Je suis en total désaccord :
– Une nouvelle théorie (par Newton, Einstein, Pasteur, Mendel, Darwin, etc.) ne s’impose pas d’elle-même en remplaçant ce qui faisait science (prétendue « vérité prouvée ») : il y a des débats, des publications contradictoires et le changement éventuel fait l’objet d’un consensus entre leaders d’opinion (scientifique, dans le domaine en question), qui est une forme de vote, même si ça tient à l’écart plus de 99,9% des citoyens électeurs (appelés à voter « républicainement » pour choisir quel dominant les écrasera). Sur le fait que ces consensus n’aient rien à voir en fait avec les expériences, lire le livre de Paul Feyerabend regrettant cela : « Contre la méthode. Théorie anarchiste de la connaissance ».
– La formule qui est retenue n’est pas « La bonne » pour l’éternité assurément, mais une proposition temporairement admise. Elle sera un jour contredite ou restera en instance de l’être (le futur pouvant apporter des preuves d’erreur prédictive, on n’en sait rien à ce jour – ou on a jusqu’ici négligé les éléments discordants, classés « valeurs aberrantes »).
– Diffuser la formule adoptée comme étant La vérité indiscutable, au nom de l’autorité professorale, est un abus de pouvoir (antirationnel) qui ressemble effectivement au principe républicain, donnant pouvoir de faire n’importe quoi à l’autorité prétendue légitime selon le système en place, et la délégation implicite de vote depuis le peuple vers les prétendus sachants fait penser à celle des électeurs perdant leur pouvoir démocratique « confié à » (ou « confisqué par ») les élus pour faire à leur guise.

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« Tous pourris » ? (12 octobre 2020)
  En discutant avec un ami des éventuelles catégories de délinquants, j’ai cité l’anecdote qu’en Arabie Saoudite on coupe parait-il la main des voleurs (conformément au Coran), et la seconde main en cas de récidive. Il m’a répliqué une boutade amusante : « Couper la main des voleurs me parait un peu excessif : il nous faut quand même encore quelques politiciens en état de marche. ». Et c’était intéressant presque sérieusement, j’ai répondu :
  Je comprends que tu plaisantes (au moins à moitié) quand tu fais le raccourci voleurs = tous les politiciens. Moi je n’ai pas les idées aussi claires. Enfin l’idée « tous pourris » (pour nos élus) n’est pas loin de ma position, démocronde [/humbiliste] anti-républicaine, mais je ne pense pas tant aux finances de chaque élu qu’au vote (majoritaire même dans l’opposition) de la loi Gayssot [anti-liberté d’opinion sans violence], au vote (pareil) contre le résultat du référendum européen, à la constitution interdisant le référendum d’initiative populaire, à l’auto-amnistie de la corruption, etc. J’ai par ailleurs noté qu’aux présidentielles 2017, Mélenchon et Le Pen promettaient le référendum d’initiative populaire [c’est très bien je trouve], mais l’auraient-ils fait pour de vrai ou était-ce un mensonge électoral (comme le service militaire [raccourci] à 6 mois pour Mitterrand 1981) sachant qu’ils avaient peu de chance d’être effectivement au pouvoir ? C’est comme le vote d’auto-amnistie des corruptions, les rares ayant voté « contre » [c’est très bien je trouve] étaient-ils des élus purs et honnêtes (anormalement) ou des calculateurs se sachant en infime minorité [de vote « contre »] donc pouvant faire semblant de voter « contre » [enfin : votant « contre » avec fausse allure de conviction justicière] tout en bénéficiant des retombées du vote « pour » de l’immense majorité de leurs confrères et copains ?
  Bilan : oui, je suis très très proche de penser « tous pourris », même ça n’implique pas dans mon esprit forcément un 100,000%. J’évalue le taux de ceux que je considère pourris à « très très > 50% », avant et après les alternances, mais les systèmes de pouvoir majoritaire à deux tours sont tellement tordus (vote 25% > 23% donc décrété 100% de pouvoir) que ça n’implique pas vraiment 100% des individus élus (quelques maires anormaux rebelles sont envisageables par exemple).

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Retourner le jeu de mots officiel (13 octobre 2020)
  Depuis le récent discours du président Macron, et projet de loi « contre les séparatismes », rebaptisé « pour la laïcité et les valeurs de la république », un forcing armé est mis contre la (ou les) religion(s) radicalisée(s) contre les valeurs de la république : islam politique, et potentiellement autre religion s’il y en avait mais non. C’est ce qu’on nous dit.
  Si le gouvernement et les observateurs étaient honnêtes (ce qu’ils ne sont pas), ils diraient tout autre chose, prévenant honnêtement l’actuelle guerre Islamisme/Occident : la première religion radicalisée, ayant généré le terrorisme à partir de 1948, est la version radicale de la religion israélite : le sionisme, politiquement conquérant, expulseur, tueur, brimeur. Et ce projet sioniste a en Occident investi la république en prenant les postes de pouvoir doublant la population, tel est le principal ennemi (républicain au sens large) des valeurs de la démocratie (que les républicains insultent comme « populistes »)… C’est immensément majeur, révolutionnaire (et pas du tout islamiste ni musulman), mais non : la pensée unique abrutie a le monopole de la parole, hors d’Internet.

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Marianne ensanglantée (20 octobre 2020)
  Après la décapitation islamiste d’un professeur public français d’histoire-géographie, il y a 4 jours, une amie a mis sur Facebook un dessin de Marianne (symbolisant la république), la tête tranchée/affalée dans une mare de sang, avec les mots « Jusqu’à quand va-t-on se coucher ? ».
  Je réponds ici (pas sur le site gendarmé), dans une direction totalement imprévue par le dessinateur/questionneur :
- A mon avis, je vais me coucher toute ma vie, sous la menace, sinon j’aurais moi-même coupé la tête de cette République, salope, racketteuse armée faisant tuer ses contribuables pour ses abus à elle (même si ces personnes sont en désaccord avec ce qui est fait abusivement en leur nom).
- Quand j’étais enfant, j’étais brimé/martyrisé par mon grand frère, qui adorait me faire pleurer et faire de moi une victime d’injustice. Et je faisais quoi ? Ben, je me couchais, la domination par plus fort que soi semble hélas une loi du monde, bestial comme humain.
- On m’a appris à l’école le principe des « lumières », l’utopie que tous les petits faibles se mettent ensemble pour que cesse l’oppression par le fort, ce qui a finalement gagné en 1789, créant la république, dite admirable. Mais… les petits Chouans en désaccord avec les nouveaux détails ont été massacrés. Et puis il y a eu les mobilisations pour la guerre externe, sous peine de mort, ça a entièrement recommencé, l’oppression, sauf que ce n’était plu’ un roi héréditaire de droit divin qui écrasait les gens).
- Ça c’est ce qu’on m’a raconté, mais ce que j’ai vécu est différent, république pourrie différemment :
. En 1981, mes camarades de classe qui avaient déjà 18 ans, eux, ont voté Mitterrand qui promettait de diviser par 2 la durée de service militaire obligatoire (obligatoire sans nous demander notre avis, pour apprendre à se battre et se faire tuer sur ordre méprisant notre avis), et… ils ont été cocus, Mitterrand élu ne faisant nullement ce qu’il avait promis, les gens n’étaient pas contents mais la république lui donnait entièrement le pouvoir de leur dire merde. Enfin, il a été réélu après 7 ans, mais parce qu’entretemps, après 5 ans de plein pouvoir intouchable, les électeurs avaient viré son équipe, et comme les remplaçants s’avéraient aussi menteurs nuls oppresseurs, les virer à leur tour a réélu Mitterrand. (Le même phénomène est intervenu plus tard pour le président Chirac, sauf qu’il a supprimé le septennat et la réélection abusive est moins automatique). Les commentateurs poussaient des hourras en disant « c’est le jeu de la démocratie », et c’est faux : le peuple est privé du pouvoir (sauf tous les 5 ans), c’est la république pas la démocratie, gouvernent les faux représentants menteurs. Je n’étais pas d’accord, je ne me suis pas inscrit sur les listes électorales.
. De même, en 1981, Mitterrand a aboli la peine de mort contre l’avis populaire, mais il imposait ça dans le « paquet » : si on voulait virer la domination des bourgeois injustes et inefficaces (ou si on voulait le service militaire beaucoup moins long), il imposait de voter pour ça. C’est très moche, anti-démocratique, manœuvrier pourri. Avec un honnête référendum d’initiative populaire, façon suisse, cela aurait été cassé, le peuple ayant le pouvoir pour de vrai. Pas en République, non, république salope. Pareil pour les fonds secrets du gouvernement et le système monarchique de la 5e république gaullienne : les opposants avaient hurlé contre, mais une fois parvenus au pouvoir, ils n’ont nullement abrogé ces abus mais dit « c’est notre tour d’en profiter ». Et ce n’est même pas « mal foutu », c’est organisé sciemment pour le mensonge triomphant, pratiqué par tous les politiciens avec jubilation. Tous pourris oui, pas forcément pour leur propre poche mais pour la domination injuste de leurs copains sur la populace méprisée.
. De même plus tard, avec les lois El Khomri je crois, de gigantesques manifestations clamaient que la population n’était pas d’accord, et les gouvernants ont répondu comme la République les autorisait/encourageait : « allez vous faire foutre, on fait ce qu’on veut, on a le pouvoir ! ». République salope, oui.
. En 2014, le président Hollande a déclaré la guerre aux Islamistes, au nom de tous les Français et en se clamant représentant de leur volonté. Résultat, les Islamistes massacrent des Français (comme les Français de 1944 massacraient des Allemands par bombardements incendiaires, bébés compris voire bébés de préférence)… Je ne suis pas d’accord, et alors ? Les gouvernants (et députés) s’en fichent éperdument, ils font à leur guise, avec mon argent réquisitionné sous la menace fiscale/policière/judiciaire/carcérale.
. Pareil si je suis en désaccord avec l’armement nucléaire, illégal (disant merde au chapitre désarmement du Traité de non-prolifération nucléaire), si je suis en désaccord avec les frontières, xénophobes, si je suis en désaccord avec l’alliance gouvernementale avec USA-Israël (massacreurs/spolieurs racistes d’Amérindiens-Palestiniens) et avec les dominants juifos (persécution de la résistance prétendue antisémite par amalgame malhonnête), les gouvernants de la République n’ont en rigoureusement rien à foutre : ils font ce qu’ils veulent. Et ils endoctrinent les enfants à les approuver, notamment avec les cours d’ « instruction civique » dispensés par les profs d’histoire-géo. Et… moi je me couche, je laisse les forts, les pourris, dominer, armés (je dis mon désaccord, c’est tout).
- D’autres, différents, combattent cette république en mettant des bombes pour exploser les électeurs, coupant la tête de nos voyageurs à l’étranger ou nos profs d’histoire géo ici. Moi je trouve que cette hyperviolence est une autre mocheté, mais c’est une guerre du mal contre le mal. Et si la République me hurle après : « jusqu’à quand vous coucherez-vous devant nos ennemis ?! », je lui réponds : vas te faire foutre, salope, c’est une guerre du mal contre le mal, et tu m’interdis le bien, menacé de prison, alors ma décision est solide, que tu la condamnes prouve ta pourriture profonde. (Je précise : les Islamistes ne recrutent pas depuis mille ans avec la force du Coran ou quoi, mais avec le scandale total du martyr palestinien depuis 1948, or là notre république juifophile est effectivement en faute ultralourde, même si les décapitations en retour sont horribles excessives).

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Résistant ou collabo ? (21 octobre 2020)
   J’ai entendu quelques phrases d’une interview de l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, parlant de l’enseignant décapité islamistement : « C’était un grand résistant (…) pour l’intelligence (...) ».
   Je désapprouve totalement cette décapitation mais je pense l’exact contraire : comme les autres professeurs (ou la plupart), cet homme était un petit officier endoctrineur, collabo de la dictature en place, contre l’intelligence critique, punie.
   En effet, il devait inculquer aux enfants que l’expression Charlie Hebdo c’est magnifique et l’expression antisioniste c’est abominable. Dans la guerre entre les envahisseurs terroristes israéliens et les résistants palestiniens (devenus islamistes après écroulement de l’URSS), il s’agissait de prendre parti arbitrairement pour les Israéliens. Et c’est contre l’intelligence, qui noterait comme scandaleux de ne pas rendre équitablement les USA aux Amérindiens si on a rendu la Palestine aux Juifs, qui noterait que la religion judaïque ne devrait pas être légale puisque le racisme est interdit (religion réservée aux bien-nés, embrigadés dès la naissance, et refusée aux Palestiniens, « sale race » ! comme les Cananéens exterminés autrefois dans les textes dits sacrés).
   Oui, les enseignants fonctionnaires sont par principe les valets de la république, et si celle-ci est dominée par les sionistes, il est « logique » qu’ils répandent ce message appelant chacun au sionisme (en crachant sur ses ennemis islamistes voire musulmans palestinophiles, voire athées humanistes ou agnostiques antiracistes). Mais c’est l’exact contraire de la résistance, l’exact contraire de l’intelligence (logique et morale – certes c’est différent si on définit l’intelligence sociale ou financière)…

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Eléments de débat (01 novembre 2020)
  Mon ami contradicteur contre-répond à ma réponse du 07/09/2020 avec des objections intéressantes, une nouvelle fois (c’est moi qui numérote) : « 1a/ La question n’est pas de savoir si la majorité se trompe. Je suis très étonné que tu reprennes un des arguments favoris de l’extrême-droite. 1b/ Nous ne sommes pas dans la science avec le principe de tiers exclu. 1c/ Il ne s’agit de faire un referendum pour savoir si 2+2 font 4, ce qui serait idiot. 1d/ Il faut savoir pour un peuple comme pour un individu ce qu’il veut faire de sa vie dans la méconnaissance complète du futur. 1e/ Tu me fais penser à une bande de copains qui 20 ans après le divorce de l’un des leurs disent : « Nous te l’avions bien dit, ce n’était pas une femme pour toi ». Qu’en savaient-ils ? 2/ Je reste toujours en désaccord avec ton idée de démocratie libérale. La démocratie ne peut qu’engendrer un régime de tolérance contrairement à un auteur que tu m’avais cité qui montre des démocraties intolérantes dont je n’ai jamais entendu parler à la renaissance. 3/ La république n’a rien à voir avec la démocratie. C’est un travers tiré de notre histoire française qui induit cette confusion. La république romaine n’avait rien d’une démocratie et il y a des démocraties ou approchant qui sont des monarchies, c’était le cas de Carthage. C’est d’ailleurs le cas de la France, même si la France est en fait une monarchie, d’avoir une élite coupée du peuple qui dirige. La France est au mieux une république mais certainement pas une démocratie. »
  J’essaie de digérer ça :
1a/ Je pense que la majorité se trompe parfois et pour ceux qui croient à l’Histoire : je pense que c’est historiquement démontré (Galilée, Pasteur, Einstein, etc. auraient été balayés par vote démocratique, les opinions étant généralement issues de l’endoctrinement antérieur). Le noter ne me semble en rien de rien d’extrême-droite ; presque au contraire, Marine Le Pen comme son père avant elle sont/étaient accusés de populisme, osant donner la force de décision au peuple majoritaire plutôt qu’à « l’élite » (se prétendant telle, et majoritairement juifo/juifophile ce qui fait hurler à l’antisémitisme si on ose douter de sa supérieure légitimité). Le Pen et Mélenchon, prétendus extrémistes, étaient les deux seuls à proposer le référendum d’initiative populaire à la dernière présidentielle française, contre le centre gauche-droite qui entend imposer comme avant le bien à la vile populace (dite antisémite).
1b/ Je n’ai pas entendu parler à l’école de ces histoires de tiers exclu, j’avais cherché une fois sur Internet et je ne juge ça ni scientifique ni logique. Entre « c’est vrai » et « c’est faux », il y a un tiers très majoritaire qui est « on ne sait pas », c’est une des bases de mon scepticisme et de ma réfutation des statistiques inductives (notamment les fausses validations par non-significativité).
1c/ Il est erroné de considérer que 2+2=4 est une évidence totale, universelle. (J’ai lu un livre expliquant que David Hilbert, voulant fonder à partir de rien les mathématiques avait énormément peiné, n’aboutissant qu’à justifier 1+1=2 après mille pages de démonstrations et axiomes récusables). Intuitivement, avant de clamer 2+2=4, il faut s’entendre sur ce qu’on appelle 2, +, 4, =, et puis être à gauche ou à droite du + n’a-t-il aucune importance ? Ensuite, il est célèbre qu’en cas de promotion commerciale ou équivalent 2+2=3 ou 2, en cas de pénurie 2+2=5 ou 50, etc. En biologie aussi, on a la synergie 2+2=5 et l’antagonisme 2+2=3, non ce n’est pas idiot. Le fait d’avoir été endoctriné tôt dans notre enfance a bâti de fausses évidences, d’abusives unanimités (chez les décérébrés majoritaires, hélas, broyés par le système scolaire).
1d/ Les décisions par vote ne sont pas simplement le moyen de mettre en pratique ce que l’on veut faire de sa vie. L’expérience montre que reçoivent les votes généralement des menteurs ne concrétisant nullement ce qu’ils avaient promis, qu’ils ne l’aient jamais voulu vraiment (F.Mitterrand et le service militaire diminué de moitié) ou bien qu’ils échouent piteusement à le réaliser (F.Hollande et la sortie de crise économique).
1e/ Mon ami a la naïveté d’un célibataire sans enfant… Une fois où j’étais hospitalisé aux urgences, j’ai entendu un père dire à sa fillette plâtrée : « tu vois : il faut écouter les parents ! quand ils te disent Attention-à-la-catastrophe, souvent ça va arriver pour de vrai ! ». Et effectivement, quand on voit un enfant – pour atteindre le bocal de confiture caché en haut des plus hautes étagères – empiler trois chaises différentes puis deux énormes livres, avant d’escalader le tout, le mot qui s’impose à l’adulte est « attention, ça va se casser la gueule et toi avec, tu vas te blesser ! ». Qu’on le dise autoritairement ou qu’on le taise en « pédagogie de la découverte » ou « par essais/erreurs ». Certes, ce n’est pas un savoir, c’est la perception d’un risque important. De même, j’ai entendu des parents dire à leur fille « n’épouse pas un (…), ils battent leurs femmes, c’est leur tradition », la jeune fille ricanant avec haussement d’épaules, avant de divorcer deux ans après, femme battue scandalisée. La prudence et le doute me paraissent bienfondés, au moins souvent (même si l’infini « principe de précaution » n’est en rien crédible).
2/ Le principe de la démocratie est que le peuple gouverne, mais puisqu’il y a des désaccords parmi le peuple, ça ne veut rien dire : tous les avis ne peuvent pas gouverner en même temps. Donc c’est la majorité du peuple qui gouverne en pratique. Et il n’y a absolument aucun automatisme à ce que cette majorité soit tolérante, altruiste et respectueuse des minorités qu’elle domine en pratique. Certes, une utopie peut postuler une majorité bonne et des affreux seulement marginaux, mais ce n’est ni une évidence de principe ni une grande leçon empirique. Dans les années 1930 parait-il, la haine des Juifs était majoritaire parmi le peuple, même si les dominants (en fait non représentatifs) essayaient de pondérer cela. En 1981, la peine de mort a (pour le Bien est-il prétendu maintenant) été abolie en suivant un dogme franc-maçon contre la population continuant à vouloir la mise à mort des pires monstres plutôt que payer à les nourrir inactifs des décennies. Tout cela, prétendu libéral admirable, est en fait antidémocratique, pour empêcher le principe démocratique vrai d’exercer sa violence (relative). La référence historique citée par Jean Petot m’a confirmé dans cette opinion, elle n’est pas obligatoire pour comprendre (et je ne crois pas beaucoup à l’Histoire). La majorité du peuple peut être violente intolérante, contraire du principe Bizounours.
3/ Je suis assez d’accord avec cette idée que la république n’est pas une démocratie, mais il faudrait signaler que les politiciens, journalistes, enseignants, répètent le contraire, endoctrinant la population à la confusion république = démocratie. Mon ami est la seule personne que je connaisse à avoir comme moi conscience de cet abus de pouvoir (éhonté et stupide selon moi).

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Crédules et double-crédules (03 novembre 2020)
  J’ai reçu un spam d’Amazon proposant un livre à titre intéressant « La démocratie des crédules » par Gérald Bronner 2013. En fait le descriptif tend à dire que la population est stupide de croire les mensonges Internet et autres, et je ne suis pas d’accord mais j’aurais envisagé tout autre chose sous le même titre : 1/ République fausse démocratie ; 2/ Fausse richesse méritée ; 3/ Fausse guerre des civilisations ; 4/ Scientisme triomphant
  Je développe un peu :
1/ Les cours scolaire d’instruction civique dressent les enfants, crédules, à ingurgiter l’idée que les élus les représentent, alors que ceux-ci entendent bien faire ce qu’ils veulent, en injuriant les populistes préférant l’avis populaire à l’avis de l’Elite (prétendue).
2/ Les cours d’Histoire intoxiquent les enfants à croire que la position de « France pays riche » est méritée, ce qui est cru crédulement, sans vouloir partager avec les (sales ?) étrangers. Au contraire, la richesse 1930 qui a rendu jaloux Allemands, Italiens, Japonais (2e guerre mondiale) était un crime d’envahissement militaire pillant le monde, écrasant les faibles et pacifiques. La richesse des trente glorieuses (1945-75) est elle venue du plan Marshall, les USA (criminellement bâtis en exterminant les autochtones) décidant que nous redeviendrions leurs riches alliés, complices d’eux-mêmes donc. Mais en diabolisant les adversaires, l’ « admirable grandeur de la France » est gobée.
3/ Actuellement tous les politiciens nous vendent le discours (massivement gobé par la population) que le Mal c’est l’Islamisme (ou l’Islam), ne supportant pas nos valeurs de liberté, d’égalité, de juste respect envers chacun. C’est juste oublier que « notre » camp est allié aux terroristes israéliens et leurs soutiens étasuniens (anciennes et nouvelles tribus d’Israël, fanatiques tueuses), contre les antisionistes, n’ayant trouvé que l’Islamisme comme force résistant au broiement.
4/ Les cours de science apprennent à gober et réciter les théories actuellement dominantes, ce que les élèves crédules (sous peine d’exclusion) gobent comme étant La Vérité indéniable. C’est une école de bêtise, fière.
  Tout cela me parait bien plus grave que telle légende complotiste ridicule prise au sérieux par quelques personnes.

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Populisme tueur de démocratie ou de république ? (08 novembre 2020)
   Avant-hier et hier se finalisait l’élection présidentielle étasunienne, le leader dit populiste Donald Trump refusant de reconnaître sa défaite, et des commentateurs français télévisés signalaient un livre paru récemment, comme ayant deviné cela, avec un titre comme « le populisme, tueur de la démocratie ». D’après ce qu’ils disaient, il s’agissait de démontrer que les « populistes » récemment parvenu aux pouvoir (USA, Brésil, Hongrie, Pologne) ne respectent pas les principes élémentaires de la démocratie. En ajoutant que, même en France, des populistes osaient contester la légitimité de l’élection du président Macron.
   Je ne suis pas d’accord avec cette analyse, ou plutôt : elle me semble mensongère, orientée malhonnêtement pour manipuler l’auditeur. Certes, Trump a gagné en 2016 comme candidat anti-establishment, anti-« Elite », anti-médias, anti-administration, mais cela ne s’attaque pas au principe de la démocratie (pouvoir au peuple), seulement au principe de la république (pouvoir à des corps intermédiaires, affirmant parler au nom du peuple). Ce sentiment anti-« Elite » est hélas susceptible d’amener au pouvoir un prétendu « homme providentiel » (ou « femme providentielle »), comme le milliardaire colérique caractériel Trump, alors qu’il serait bien mieux d’instaurer le référendum d’initiative populaire, faisant que le peuple lui-même reprend le dessus sur les corps dominants en république. Façon suisse et pas du tout nazie ni stalinienne. Les commentateurs cachent cette objection, pour diaboliser l’adversaire de leur suprématie, et présenter comme évidence que le mot « populiste » est une insulte grave. Cette manœuvre oratoire est simplement moche, idiote, déjugeant encore davantage la prétendue « Elite ».
   Enfin, pour ce qui est de l’élection de Macron en 2017, elle est selon moi illégitime en morale, quoique légale en droit, avec lois écrites par des pourris. Au second tour, il fallait choisir entre le mal et le pire, sans que soit compté l’avis « les deux me déplaisent profondément ». Et, c’est organisé ainsi, l’élu allait clairement mentir en prétendant incarner la majorité des français en âge de voter. C’est oublier les non-inscrits sur les listes électorales, ceux qui ont refusé d’aller voter, ceux qui ont voté blanc ou nul, ceux qui ont voté à contrecœur par endoctrinement éducatif (même si rien ne plait, il est affirmé que choisir positivement est un « devoir », même en se bouchant le nez, peu importe). Au premier tour le site officiel ( https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-elections/Election-presidentielle-2017/Election-presidentielle-2017-resultats-globaux-du-premier-tour ) me dit que Macron a obtenu 24,01% des votes exprimés, soit 18,19% des inscrits, et vraisemblablement moins de 18% du total inscrits + non-inscrits, et cela en bloquant l’offre proposée grâce à la règle des 500 signatures d’élus, empêchant la candidature des gens non-alliés du système républicain en place. Que cet homme affirme parler au nom de tous les Français est du vol, en bande organisée. C’est un système anti-peuple, antidémocratique donc : c’est la république (se clamant démocratique même si le peuple est trahi, chaque fois). Les médias, que je juge honteux, retournent ça à l’envers pour dire que c’est anti-populiste donc supérieurement démocratique, bla-bla. Mais, avec leurs imbécilités agressant la plus élémentaire logique honnête, ils risquent de faire parvenir au pouvoir, en réaction outrée, l’extrême-droite, comme Trump aux USA en 2016. Au lieu de réfléchir, et abroger la domination de la fausse « Elite » sur la population.
   Le mensonge calculé me parait dangereux : en voulant sauver la République, cela pourra aboutir à la dictature, alors que la voie honnête aurait été la vraie démocratie. Exaspérer les gens est plus que risqué, mais les dominants pourris parient que ça continuera encore durablement comme par le passé.

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Persécution pénale/dictatoriale/terroriste (09 novembre 2020)
  En ces temps de confinement avec obligation d’aller travailler, mon épouse doit impérativement penser à emmener l’attestation obligatoire. Si elle l’oublie, c’est 135€ d’amende (14 heures de travail pour elle), si elle l’oublie une seconde fois : 4600€ d’amende (5 mois de salaire pour elle), si elle l’oublie trois fois : 6 mois de prison !
  Mais… pourquoi ? Oublier le papier (resté sur une table à la maison) ne met en rien autrui en danger, c’est simplement qu’il y a un commandement dictatorial de ceux ayant le pouvoir, la force oppressive. Et, en démocratie, cette sévérité vient-elle d’une demande du peuple ? Absolument pas : les élus (ayant promis ceci ou cela) s’en donnent à cœur joie pour persécuter les gens comme bon leur semble, jouissance dominatrice dans la position écrasant l’immense majorité des gens.
  Quand elle part au travail, mon épouse pense au parapluie, au masque obligatoire, aux clés, à vérifier l’habillement de notre fils partant à la même heure, qu’elle oublie un détail dans ce catalogue est très possible, mais non ! Les gouvernants exigent qu’on oublie tout pour se centrer sur une seule chose : l’obéissance à leurs commandements de paperasse, parachutés sans demander l’avis des gens. Avec dure sanction, punitive, si insoumission ou simple oubli en pensant à autre chose. Gouvernement par la peur constante, c’est du terrorisme.
  Bien sûr les médias n’en disent pas un mot sous cet angle : le terrorisme est officiellement spécifique au camp adverse (de nos gouvernants, et leurs alliés et leurs faux opposants complices). Je ne suis pas d’accord, mais sous la menace, je veille bien à rappeler à mon épouse de ne pas oublier sa feuille. Quand on nous dit que ce pays a pour plus haute valeur La Liberté, je tousse, je m’étouffe, pardon.

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Rappel « scolaire » (01 décembre 2020)
• Ma mère, retraitée de professorat en histoire-géographie-instruction civique, répond à un texte mien (concernant la démocratie) par un franc désaccord : « Le principe des démocraties nationales est simple : le pouvoir du peuple réside dans son DROIT DE VOTE. En votant il délègue sa volonté à des élus (qui ne sont pas des dictateurs mais des émanations du peuple groupés en MAJORITÉS). Si le peuple s’estime cocufié, il vote pour d’autres la fois suivante. »
--> Je l’entends bien (quoique c’est la définition de la république pas de la démocratie), et ça correspond à ce que j’avais entendu à l’école en instruction civique mais je ne suis pas d’accord. Depuis 1980 environ (j’avais 16 ans) il y a eu systématiquement alternance, virant ceux au pouvoir, sans jamais que les nouveaux donnent satisfaction (les présidents réélus avaient d'abord été désavoués avec cohabitation avant que le nouveau premier minstre soit désavoué à son tour). Ce n’est en rien un système équilibré optimal mais à mon avis un système tout pourri, mal fichu (ce que l’école ne m’a jamais donné à penser ou même envisager en débat contradictoire, non, pure propagande donc).
   Par ailleurs, la trahison du référendum sur l’Europe a prouvé qu’il s’agit explicitement de faux représentants, disant merde aux électeurs une fois qu’ils ont le fromage du poste élu. Cela serait cassable par le référendum d’initiative populaire, obligeant les élus à se soumettre aux électeurs, pas dans cinq ans éventuellement s’ils escomptent réélection mais tout de suite, qu’il y ait nouvelle candidature ou non. Si le peuple gouverne, il n’a pas à être doublé par des menteurs. La république est une fause démocratie, je n’en démords pas. Professorat = mensonge débilitant ! (dressant des moutons soumis aux décideurs méprisant le peuple)…
• Elle dit aussi : « Même si on arrive à pratiquer une démocratie directe (ce qui parait impossible à l’échelle d’un état car en une législature de 4 ans on vote environ 10.000 lois…), il y aura toujours une majorité et une minorité ! Ceci dit, comment imaginer que « le peuple » est omniscient ? Qu’est-ce que ma coiffeuse, le chauffeur de bus, ton garagiste, mon jardinier, connaissent sur les lois internationales, les milliers de lois contenues dans nos Codes et qu’ils seraient amenés à modifier ? »
--> Le fait d’avoir une possibilité de virer instantanément l’élu l’obligerait à ne pas faire de choses impopulaires, ça ne signifie en rien que la population doit passer son temps à tout voter les détails. Simplement, le référendum d’initiative populaire casse le défaut majeur du principe républicain, et s’il était en usage ici (comme il l’est en Suisse), je suis convaincu que ça bouleverserait le comportement des élus (sans besoin d’annihiler ces postes d’élus, travaillant sur les sujets courants non polémiques).
  Par ailleurs, l’avalanche de lois (dont très peu sont appliquées parait-il) est un problème aberrant, en rien un besoin clair pour le bien de tous. Et certaines lois sont imbéciles criminelles (à mes yeux), me faisant dire que leurs rédacteurs ne sont en rien des personnes supérieurement avisées mais des escrocs et/ou des idiots.
  Enfin, le député n’est en rien automatiquement un haut diplômé en droit, le principe démocratique est que la volonté populaire dirige, non des technocrates prétendus experts, et faisant à leur guise, même de manière impopulaire (ceci est une technocratie, non une démocratie). C’est un idéal envisageable, pour les gens d’avis admiratif envers les technocrates, mais je préfère l’utopie démocratique, consistant à dire qu’il faut faire ce qui plait à la majorité des gens.

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Le duo de profs « BN/MN » (03 décembre 2020)
   Euh, dans une autre lettre, postée ensemble, ma mère se disait choquée que je traite mes anciens professeurs (et mes parents professeurs) de « pourris », et j’avais répondu de ce côté-là quelque chose comme « non, pas vous spécialement, surtout les profs actuels, même si à mon époque je crois que j’ai été trompé aussi ». Toutefois, à la réflexion, la seconde portion de lettre, centrée sur le cours « république » m’amène à corriger ma réponse première. Je dirais plutôt :
   Petite histoire semi-imaginaire :
Ça se situe dans un collège public français, en 1977 [ou 2020] avec deux enseignantes d’instruction civique, dans deux classes côte à côte :
– Madame BN (Bien Notée, en voie de promotion) : « Les enfants, interrogation sur votre Cours ʺLa Républiqueʺ : comment le peuple a-t-il le pouvoir ? Quelle est la bonne réponse ? ».
– Madame MN (Mal Notée, acceptant sanction par retard d’avancement) : « Les enfants, interrogation sur votre Cours ʺLa Républiqueʺ : comment les dominants (et autres candidats dominants) font-ils menteusement croire que le peuple a le pouvoir ? Expliquez bien quelle est l’arnaque en cause prétendue bonne. ».
   Est-ce que madame BN est « pourrie » ? Je ne sais pas : son cours je le trouve horrible, avec le recul, mais je ne suis pas sûr qu’elle soit lucide, peut-être fait-elle réciter ce qu’on lui a appris, au collège/lycée puis à l’université diplômante. En tant que fonctionnaire, elle est peut-être astreinte au « devoir de réserve », dite obligation professionnelle pour justifier son salaire.
   Mais je préfère assurément madame MN, un peu suicidaire à ma façon, qui aurait par exemple dit dans son cours initial, en introduction : « Qu’est-ce que le vote en régime de République ? [Une pancarte Gilet Jaune répondait ʺVoter, c’est choisir qui t’enculera !ʺ Il y a un peu de ça, mais il ne faut plu’ le dire ainsi, c’est classé homophobe comme les cris ʺEnculésʺ dans les stades, les hommes gays déniant que c’est très douloureux et humiliant, ce qu’il faut comprendre c’est :] ʺen République, le peuple n’a le pouvoir qu’un tout petit peu tous les 5 ans puis 2 ans [autrefois avec septennat, 5 ans maintenant]ʺ ; tout ce que les électeurs peuvent faire c’est choisir qui fera n’importe quoi comme il veut, au nom du peuple même si ça trahit le peuple ; ils ne peuvent dire ʺNon, stopʺ que 5 ans après ; et cela passe forcément par choisir d’autres candidats s’apprêtant à faire pareil, aussi menteusement ; pour éviter que ça fasse cocotte-minute et que ça explose en révolution pour une vraie démocratie, il y a une petite soupape de décompression : l’autorisation de manifestation, où les gens hurlent, pour rien car le pouvoir est entièrement libre de leur dire merde et agir à sa guise. [Ou il laisse faire des casseurs salissant les manifestations et après il bastonne tout le monde, sauf ses casseurs malins qui courent très vite.] C’est toute une organisation, machiavélique ça s’appelle, ou ʺmenteuseʺ en langage courant. C’est organisé ainsi, en interdisant le référendum d’initiative populaire qui casserait ce système mensonger. »
– Mais, mdame ! L’année dernière, mdame BN, elle nous disait que c’était super bien, ce système, démocratie ça s’appelle, le pouvoir du peuple !
– Oui, elle vous expliquait comment le pouvoir veut vous faire croire, comme des bébés naïfs gobant tout. En un an vous avez grandi, vous pouvez maintenant ouvrir les yeux. Ou entendre, au moins, souvenez-vous en, si je suis remplacée, renvoyée, ça peut être la sanction pour avoir osé respecter votre intelligence, je prends de gros risques, la dissidence intelligente est écrasée, d’habitude. Même si vous ne vous révoltez pas, sagement, sachez simplement qu’on vous ment, en haut lieu avec des relais comme madame BN, avec carotte et bâton, bonnes notes et mauvaises notes, en acceptation de l’asservissement.
   Oui, ça ce serait le cours éveillant l’intelligence critique des enfants, ce qui est l’exact contraire du but professoral de former des moutons « bien » soumis (ayant bien compris quelle place le pouvoir leur accorde), accepteurs et/ou hurleurs pour rien sans pouvoir.

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« Indépendance » (19 décembre 2020)
   En me réveillant cette nuit, une phrase entendue à la télévision (un mois passé ?) me revenait à l’esprit : « il n’y a pas de démocratie sans indépendance de la justice ! », ceci parlant d’indépendance par rapport au pouvoir, qui ne doit pas dicter les jugements rendus.
   Euh, peut-être est-ce relativement vrai pour éviter la dictature, étant condamnable que le dictateur commande aussi le pouvoir judiciaire, sans contre-pouvoir de ce côté. Mais, à mon avis, le jugement lié au mot démo-cratie (pouvoir au peuple) serait plutôt « il n’y a pas de vraie démocratie sans élection des juges » (façon étasunienne).
   En effet, en France les juges s’opposent au peuple sur plusieurs points :
– Tendance à excuser les délinquants (relâcher ceux capturés par la police) que la population voudrait voir punis pour avoir la paix au quotidien.
– Tendance à minimiser les risques de récidive (pour relâcher « en avance » les emprisonnés jugés coupables).
– Persécution des petites gens innocents par abus de pouvoir (refus d’adoption, etc.).
– Obéissance servile aux lois dictées par les faux représentants que sont les législateurs (trahissant les référendums, auto-amnistiant leurs corruptions, etc.).
  Certes, la prétendue Elite taxerait de « populisme irresponsable » (ou/et démagogique) cette idée de soumettre les juges au peuple, mais c’est pourtant le simple principe démocratique, sans plu’ de mensonge manœuvrier, oligocratie sans l’avouer. C’est encore une fois le principe de la République, oligocratie déguisée en démocratie « car » n’étant pas la dictature d’un leader unique. Pourtant, sans manichéisme stupide, il n’y a aucun besoin de cet amalgame (démocratie-république contre dictature), il y aurait simplement 3 modes politiques (démocratie, république, dictature).
   Indépendamment de « l’indépendance de la justice », on entend parfois dire que « l’indépendance de la presse » est très obligatoire, et certes le contraire fait penser à l’Union Soviétique où le journal unique s’appelait La Vérité (Pravda), avec interdiction de dire autre chose. Mais ça reste peu clair, les médias officiels ayant davantage de droits que les citoyens (parlant sur Internet maintenant, condamnés au silence autrefois et peut-être dans le futur en prétendant « incitation à la haine » ou « complotisme » toute opposition gênante). A ma connaissance, cette différence de droits n’est pas expliquée (droit à l’insulte notamment, du moins avec jurisprudence décidée par la « justice » en faveur des journalistes ou comiques professionnels, comme « supérieurs en dignité et en droit » aux petites gens tenus pour inférieurs écrasables).
   Il y a aussi « l’indépendance entre législatif et exécutif », qui est mentionnée, mais ça semble très mineur, l’assemblée des députés ne faisant généralement qu’approuver ce que décide l’exécutif gouvernant, ou étant doublée par le principe des ordonnances pour éviter débats, ou déléguant tout pouvoir à l’exécutif (comme pour la crise sanitaire 2020). L’ensemble n’empêche en rien le président élu de se comporter en dictateur pendant 5 ans, avec sa cour.
   Bref, « l’indépendance » de contre-pouvoirs, prétendue, semble un écran de fumée, ne garantissant pas la moralité de la fausse démocratie qu’est la république.

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Réponse argumentée reçue (07 janvier 2021)
   Ma mère répond à mon ajout du 03/12/2020 par un argumentaire intéressant, contradictoire : « Je retombe sur ton scénario du duo de profs : l’un propose des questions NEUTRES (comment le peuple a-t-il le pouvoir ?), l’autre des questions ORIENTÉES (comment les dominants font-ils menteusement croire que le peuple a le pouvoir ?). /Poursuivons ce scénario : l’année suivante les mêmes élèves ont un prof gauchiste comme (…) "allez les enfants. Aujourd’hui pas de cours, on fabrique des pancartes et on rejoint la manif qui passe sur le Boulevard". /Et l’année suivante un prof fasciste : "montrez l’avantage d’un régime où le chef a tous les pouvoirs et s’appuie sur une armée puissante" etc. etc… /Pour moi c’est clair : la mission d’un enseignant est de donner l’explication des mots et l’histoire des pensées, mais pas de catéchiser ses élèves. /Un prof a parfaitement le droit d’être engagé politiquement dans sa vie personnelle (catho, communiste, anarchiste, etc.), ses élèves peuvent le savoir (…) MAIS ça ne doit pas aller au-delà. /Finalement les programmes officiels sont bien faits:/ 1er cycle : les définitions de base, l’histoire des civilisations. /2e cycle : l’histoire des idées, les propositions actuelles et leurs origines (les partis). /Après ça, les élèves de 17-18 ans peuvent trouver des réponses (ou non) à leur propre questionnement, à supposer qu’ils s’intéressent un peu à la politique. »
   Opinion utile, d’accord. Toutefois, je ne suis pas convaincu, sur deux plans notamment :
1/ Relativisme
  Ce qu’on me désigne comme neutre, je le classe fanatique très orienté républicain, donc oligocrate d’extrême-droite ; ce qu’on me dit gauchiste (avec référendum d’initiative populaire cassant les faux-représentants), je le classe comme neutre (juste, non orienté) ; ce qu’on me classe comme fasciste, je le classe comme ultra-droite (et je définirai une gauche comme voulant la démocratie directe systématique, sans élus du tout). Pourquoi aurais-je tort et ma mère raison ? Ce n’est pas convaincant, c’est seulement l’affirmation d’un autre point de vue, avec intolérance si c’est en prétendant professoralement avoir raison contre les élèves naïfs et parents stupides. Réciter ce qui se dit à l’université n’est pas un facteur de crédibilité, mais de bla-bla dominant.
   Par ailleurs, je ne suis nullement partisan des manifestations de rue, variante de la loi du plus fort, du plus hurleur imposant ses désidératas. A mon avis, la démocratie sans référendum d’initiative populaire est une supercherie, une oligarchie antipopuliste très mal déguisée en démocratie – oui les mots ont un sens, qu’il ne faut pas travestir en contresens pour doubler les masses méprisées : absolument jamais l’école ne m’a dit que « représentant » était entre guillemets pour des élus faisant en fait ce qu’ils veulent en disant crotte aux électeurs. On aurait dû me dire que quand l’électeur E choisit le candidat représentant C, il s’agit de donner le pouvoir à C (si choix majoritaire) d’appliquer en tout ce que veut C, ce que veut E n’ayant aucune importance, sciemment ignoré ; le mot « représentant » est totalement usurpé : ce n’est pas une représentation fidèle mais une dictature prenant prétexte d’avoir été choisi pour que C impose n’importe quoi à E même si E est en désaccord total. L’école dit « voter c’est choisir son représentant », c’est mensonger, un gilet jaune disait « voter c’est choisir qui t’enculera », c’est juste (sauf qu’on n’a plu’ le droit de le dire ainsi, les sodomitophiles ayant acquis le pouvoir).
2/ Le neutre doit avoir une explication normale
   S’il n’y avait que le point de vue qu’on me désigne comme neutre bien fait (pro-républicain à pleins pouvoirs aux prétendus représentants incontrôlés), il faudrait que cela explique tout honorablement (ce qui évite le recours à des extrémismes). J’imagine donc plusieurs élèves posant des questions à la professeure (Madame Samuelle Patye ?) :
– (A) Mdame, si la république était une démocratie normale, les élus représentant le peuple, pourquoi le référendum de 2005 a été trahi par les prétendus représentants ?
– (B) Mdame, pourquoi les prétendus représentants du peuple ont auto-amnistié leurs corruptions sans demander l’avis du peuple (évidemment pas d’accord du tout, volé, spolié, et là voulu sans recours) ?
– (C) Mdame, pourquoi il y a un Sénat payant très cher les copains des partis sans qu’ils soient soumis au peuple-même par élection ? (si la réponse est « les grands électeurs représentent le peuple » : répondre avant à A et B l’ayant montré faux.)
– (D) Mdame, pourquoi, pour se présenter aux élections présidentielles il faut avoir 500 approbations d’élus (du système) et pas 50.000 d’électeurs (du peuple) ? ça éviterait autant les farfelus isolés, alors pourquoi réserver aux oligarques au pouvoir la désignation des « autorisés à se prétendre représentants » ?
– (E) Mdame, pourquoi en démocratie la peine de mort a été abolie contre l’avis populaire (d’après les sondages) : il n’y avait aucune logique obligatoire à lier totalement le fait de virer les bourgeois au pouvoir (droite et centre) et abolir la peine de mort (envers les violeurs tueurs d’enfant multirécidivistes, à nourrir des décennies payés par les impôts sur les honnêtes gens ?). Pourquoi ce n’est pas le peuple qui décide en tout, sur chaque point très majeur comme ça ? (sans piège obligeant à choisir entre cocktails mal et pire).
– (F) Mdame, pourquoi les juges ils sont pas élus ? pourquoi ils ont un pouvoir qui échappe au peuple, en prétendue « démocratie » française ?
– (G) Mdame, j’ai entendu l’expression « les promesses électorales ne valent que pour les imbéciles qui y croient », pourquoi le système n’est pas organisé pour virer instantanément les menteurs comme ça (au lieu de leur donner les pleins pouvoirs – sans autre sanction que non réélection 5 ans après) ?
  Là, je pense que le point de vue dit neutre serait très embarrassé, alors que c’est très normal pour la prétendue gauchiste dont c’est la base de réflexion (de réfutation).
  Pour être honnête, je dois aussi imaginer les questions auxquelles la prof dite fasciste répondrait mieux que les autres :
– (H) Mdame, pourquoi on a bâti un système où l’opposition, par principe, travaille de toutes ses forces à l’échec du gouvernement œuvrant pour le bien de tous ?
– (I) Mdame, pourquoi dépenser des cent et des mille pour une multiplicité d’organisations se bagarrant là où un seul parti pourrait diriger dans la concorde unifiée ?
  Oui, ce sont d’énormes questions, giflant violemment le ronron de la pensée unique (professorale et journalistique) mais ça me parait très essentiel, majeur, et je persiste à désapprouver l’endoctrinement vers un système particulier, immensément contestable (avec présentation anodine tranquille sans donner en rien à voir en quoi il est contestable). En tout cas, 12-15 ans d’enseignement/éducation scolaire ne m’ont en rien de rien aidé à comprendre les réponses honorables (s’il y en a) aux questions A à G (ou I), ce n’est pas une école d’éveil à l’intelligence de jugement, mais d’endoctrinement à approuver le système en place (présupposé bon, bien), au nom de la neutralité non-contestataire. Evidemment que cet endoctrinement rencontre résistance, de justiciers ou d’excités excessifs, le comprendre devrait conduire au mea culpa très nécessaire, au contraire de réaffirmer les prétendues « valeurs de la république » (couche supplémentaire d’endoctrinement abrutisseur, interdisant les objections argumentées).
  Enfin, l’enseignement que j’ai reçu ne m’a en rien de rien « intéressé à la politique », ne donnant nullement à voir que cela pouvait conduire à casser les dominations injustes en place contre le peuple, menteusement dirigé, intoxiqué. Presque tous les jeunes « se désintéressent de la politique » car gober les détails du système en place est rébarbatif sans intérêt aucun, ne donnant nullement le frisson intelligent de percevoir ce qui ne va pas, ce qui pourrait (ou devrait) être grandement amélioré, car scandale il y a, caché tant par enseignants (endoctrineurs) que par journalistes (focalisés sur le star-system politicien).

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Critique du populisme entendue (26 janvier 2021)
   Un cousin m’adresse un mail intéressant, même si je ne suis pas d’accord et vais le discuter (c’est moi qui numérote) : « 1/ (…) un sujet qui pourrait t'intéresser, sur le populisme qui t'attire comme un aimant. 2/ (…) Evidemment, ce livre n'est pas celui qui dira du bien de ce courant politique très fragmenté en dehors de son habituelle récupération par l'extrême-droite, et ce depuis la fin du 19e siècle, depuis l'épisode du général Boulanger. 3/ Qu'il existe des petits mouvements (on parle même de "chapelles") qui gardent leurs distances avec ce grand mouvement incarné par la famille Le Pen ne fait pas de doute, toutefois aucun autre parti politique ne les accepte d'autant plus qu'ils se définissent comme rejetant la délégation à des représentants élus. Si cela t'intéresse... (…) 4/ Il suffit de voir le folklore que véhiculait ceux qui ont pris d'assaut le Congrès américain pour rejeter toute forme de populisme. 5/ Je ne doute pas que ce qui t'y attire soit différent, mais cela n'a pour moi aucun avenir. 6/ La politique nécessite des gens compétents, entourés de spécialistes... »
   Je discute cela point par point :
1/ Ce n’est pas que le populisme m’attire, c’est que ma dénonciation des faux représentants (principe de la république, démocratie indirecte) est taxée de populiste, apparemment, d’après ce que j’entends à la télévision, qui manipule ce terme comme une insulte, un label signifiant « position absurde, idiote, démagogue, stupide, irresponsable » et je suis choqué effectivement d’être classé ainsi, trouvant les partisans de la république davantage stupides que moi, ou menteurs éhontés. Avec comme arguments majeurs la trahison parlementaire du référendum de 2005, l’auto-amnistie des corruptions politiques, les retraites privilégiées pour les élus, le surpaiement sénatorial des copains rejetés par la population, le sionisme actif de la classe politique dominante traitant le peuple d’antisémite, le principe antidémocrate d'avoir aboli la peine de mort contre l'avis populaire, la trahison républicaine de la promesse électorale de 1981 sur le service militaire raccourci, la décision dans les sphères de pouvoir d'encourager/payer les meurtres de futurs bébés sans demander l'avis du peuple, etc.
2/ Je ne suis en rien de rien d’extrême-droite, au contraire je suis pour le partage avec les travailleurs de peine sans surpayer cols blancs et chefs (je suis plutôt un principe de gauche ou extrême-gauche voire ultra-gauche) et anti-frontière (anti-nationaliste, anti-droite). L’amalgame pour déjuger quelqu’un est injuste, menteur ou idiot encore une fois (je parle de cet auteur du livre en question, apparemment, pas de ses lecteurs forcément, d’avis divers possibles).
2’/ Si une « récupération » par des méchants intervient, c’est cette récupération qu’il convient de condamner, pas l’objet source qui peut avoir sa légitimité, sa logique, différente. Si l’écologie est récupérée par les anarchistes « fouteurs de bordel ultra-violent », cela n’implique en rien qu’il est juste de condamner l’écologie. J'avais lu en 1981 la thèse moyenâgeuse de Machiavel et je me souviens plu' si c'était une technique décrite à l'époque, déjà, mais salir l'opposition légitime est une technique moche qui "marche" peut-être, en pratique, il est très possible que le gouvernement actuel l'ait employé avec les (ou "ses") bandits Black Blocks ruinant la légitimité de toutes les manifestations d'opposition.
3/ Oui, la lucidité me parait se situer hors partis constitués, ce n’est en rien un facteur de discrédit, au contraire. (Même si c’est inefficace en pratique si le but était de parvenir au pouvoir.)
4/ L’argument là est faux, voir tel exemple choquant ne légitime en rien la généralisation à « TOUTE forme de », cette généralisation abusive est de l’induction, une faute lourde en matière de logique. Je n’étais nullement présent au Capitole américain, et m’amalgamer avec ces clowns violents constitue une confusion erronée, injuste, diffamatoire (si c’était une condamnation publique). Cela dit, j'ai entendu dire que le "vote par correspondance" (employé aux USA et décrié par ces manifestants) était interdit en France depuis les années 1970, car très connu pour donner lieu à des fraudes très massives, l'argument est pour le moins intéressant.
5/ Oui, la lucidité n’a aucune chance de prendre le pouvoir (puisque les stratégies de conquête du pouvoir passent par des alliances avec des gens d’avis divers et souvent choquants), ça n’empêche pas d’être lucide dans mon coin, écrasé par les dominants pourris, hélas. On peut être défaitiste soumis et néanmoins avoir les idées claires concernant les abus commis par les très fiers dominants, intellectuellement et moralement lamentables.
6/ Nos politiciens dominants (de centre, gauche, droite) ne sont en rien compétents, échouant depuis 45 ans à nous faire sortir de la crise et nous ayant systématiquement enfoncé dans le surendettement (sans aucune perspective d’en sortir). Leurs prétendus spécialistes, inefficaces et sans lucidité, ne sont pas crédibles. Tous les « spécialistes » que j’ai rencontrés à mon travail se sont avérés des escrocs, faisant éliminer les gens honnêtes, gêneurs (pour la course au fric via mensonge prétendu Vérité Scientifique) – ces honnêtes subalternes étant stratégiquement classés fous, un peu comme en Union Soviétique. J’avale mes pilules antipsychotiques mais je n’en pense pas moins, j’ai prouvé leurs fautes graves.
   Voilà, cela consolide ma position, qui n’est nullement l’adhésion à un des populismes proposés (me choquant tous pour diverses raisons), mais une position autre, se trouvant aussi injuriée comme populiste. Ce livre semble oublier de réfléchir, pour condamner par amalgame, c’est pratique mais c’est simplement faux.
   [Ajout 26/01/2021 au soir. On me répond : « Il y a des limites qu'il ne faut pas franchir, celle des principes démocratique et républicain en sont quelques-unes », et je ne comprends pas. Sommes-nous en dictature nous interdisant de penser librement (ou de l’exprimer) ? Personnellement, je pense que le principe républicain est exécrable moralement, et doit impérativement être contrebalancé par référendum d’initiative populaire, cassant les faux représentants voulant faire à leur guise. Quant à la démocratie, je suis plutôt pour mais ça se discute, puisqu’une majorité des gens peut se tromper, surtout s’ils sont endoctrinés par scolarité vénérant l’autorité et média menteurs.]

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Volet judaïque de la question (01 février 2021)
  Mon ami contradicteur répond à une de nos anciennes discussions : « Je ne vois pas ce que les juifs viennent faire dans ton raisonnement. » Euh, il faut que je retourne à la source pour comprendre. Je disais : Marine Le Pen comme son père avant elle sont/étaient accusés de populisme, osant donner la force de décision au peuple majoritaire plutôt qu’à « l’élite » (se prétendant telle, et majoritairement juifo/juifophile ce qui fait hurler à l’antisémitisme si on ose douter de sa supérieure légitimité).
  Oui, je réexplique donc ce que j’avais voulu dire, en le précisant. Ma thèse (concernant le sujet développé sur ce site) est que la république n’est pas une vraie démocratie mais un détournement de la démocratie, oligarchique, pour que quelques-uns aient le pouvoir en prétendant faussement représenter tout le peuple. Or vouloir (comme je le souhaiterais) rendre le pouvoir au peuple en l’ôtant à la (fausse) élite est clamé « antisémite », je l’ai entendu à la télévision (qui ajoutait qu’est odieux d’assimiler les juifs à des dominants sur-représentés dans L’Elite). Je n’ai pas été surpris, vu que la plupart des « experts » et « auteurs » passant à la télé, incarnant cette élite prétendue, s’appellent Levy Cohen Goldmann Goldberg Goldstein etc. (quand la plupart des ouvriers interviewés sur site se prénomment Mohammed Ahmed Farid etc.) peut-être par spécialisation familiale, je ne sais pas, je constate passivement. Dans le film « La Liste de Schindler » pareillement, un des personnages (juif déporté) était offusqué qu’on lui demande quel travail manuel il savait faire, lui qui était professeur de littérature, cela étant présenté comme typique de la situation générale de la communauté judaïque, pas travailleuse manuelle mais intellectuellement supérieure (se jugeant telle, tout au moins). Enfin dans le livre « Sarkozy, Israël et les Juifs » de Paul Eric Blanrue, il était expliqué qu’un journal interne à la communauté judaïque française (cité, référencé) avait exhorté chacun et chacune à se lancer en politique, pour obtenir les postes de commandement et favoriser leur communauté et Israël en faisant semblant de servir l’intérêt général. Bref, il semble que les Juifos cherchent à avoir une place prépondérante dans l’Elite commandeuse, et y parviennent (par piston ou mérite – surtout piston, je pense, tant je trouve nuls ces membres de la prétendue Elite). S’attaquer à l’Elite, fausse élite, est contrecarrer ce projet juifo, et la réponse classique (pour tout ce qui résiste à la domination raciste juifo) consiste à hurler que ce n’est pas de l’antiracisme mais du racisme antisémite. C’est faux : ce n’est en rien du racisme attaquant les bébés juifas innocents, c’est un désaccord politique avec des racistes dominateurs adultes (juifos).

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Pas de bisous aux CRS ni Gilets Jaunes (03 février 2021)
   A la télévision ces deux dernières années, j’assistais aux affrontements violents entre CRS (les « gentils », selon les journalistes et politiciens au pouvoir) et Gilets Jaunes (les « méchants » selon les mêmes, mais étant les « gentils » selon eux-mêmes, jugeant que ce sont les CRS et gouvernants qui sont les « méchants »). Les journalistes « justifiaient » leur position en expliquant que les CRS assuraient la très nécessaire protection anti-casseurs tandis que le droit de manifester sans violence est un indéniable droit constitutionnel. Et moi, qu’est-ce que je pense de ces CRS ? est-ce que je les soutiens ? (comme le chanteur blouson-noir Renaud, ex-anti-flic, leur faisant des bisous après les attentats islamistes récents) ; ou bien est-ce que je les hue « CRS : S.S ! » comme hurlé en Mai 1968 ? (par des célébrités comme Daniel Cohn-Bendit, ayant depuis tourné sa veste pour dire qu’il faut de l’ordre). Euh, je ne suis ni dans un camp ni dans l’autre : je répondrais négativement aux éventuelles invitations de me joindre amicalement à CRS ou bien Gilets Jaunes.
1/ Contre les Gilets Jaunes
– On bloque tout ! Yeah, ça va faire plier le gouvernement !
– euh, j’ai un rendez-vous médical : je dois être opéré, pour mon cancer, je dois passer…
– Non ! On bloque ! Si on bloque pas on n’obtient rien ! Si t’es pas content, c’est normal, il faut t’en prendre au gouvernement ! C’est sa faute à lui, entièrement !
– c’est vous qui bloquez, pas lui…
– C’est de sa faute à lui, putain !
– pourquoi vous le bloquez pas lui ? refusez de payer les impôts qu’il vous exige…
– Eh non ! Ça serait risqué ! On serait foutu en prison !
– vous préférez attaquer des innocents sans risque pour vous ? plutôt que d’attaquer les coupables ce qui serait risqué pour vous ?...
– Hein ?! Non ! Fais pas chier ! C’est tout la faute du gouvernement, alors on bloque, c’est tout !
– je vous soutiens pas, même si je soutiens encore moins ce gouvernement, pour qui j’ai pas voté, ni les autres pourris en face…
– Ouais, tous pourris sauf nous, le peuple !
– j’ai entendu dire que vous êtes pour le référendum d’initiative populaire, ou citoyenne, c’est vrai : il faudrait que le peuple décide, pas les gouvernants, hélas libres de trahir le peuple (avec leur constitution républicaine pourrie, anti-démocratique)…
– Ben ouais, c’est nous qu’on a raison ! Yeah !
– mais il faudrait virer ces gouvernants méchants par vote en référendum, pas par blocage des gens du peuple…
– Eh connard, on n’y est pas encore ! En attendant : on s’en fout ! On te bloque ! C’est nous les plus forts ! Et si tu nous roule dessus, c'est toi qui vas en prison ! Pas nous !
– vous êtes alliés au système ? qui vous laisse faire et vous protège ? je croyais que...
– T'as rien compris, c'est normal : t'es con ! Vive nous seulement !
2/ Contre les CRS
– Circulez ! Evacuez ! Au nom de l’ordre Républicain !
– et si on n’aime pas la république ?...
– T’es royaliste connard ?! Ou tu préfères un dictateur qui t’écrase la gueule ?!
– non, je préférerais une démocratie, une vraie…
– Eh ! La République : c’est La Démocratie ! Paf !
– non, à mon avis c’est une parodie de démocratie, le peuple n’a pas le pouvoir, les élus peuvent trahir le peuple pendant 5 ans, après avoir gagné le truc en mentant…
– Si t’es pas joisse, tu peux manifester mais pacifiquement, sans casser et sans nous attaquer nous Police et CRS, compris ?!
– je vous attaque pas, et j’aime pas les manifestations (là je passais, j’ai rien à voir avec ceux qui manifestent là-bas)… le gouvernement est libre d’ignorer les manifestations pour continuer à trahir le peuple, ça sert de défouloir pour rien, ça m’intéresse pas…
– La manifestation est un droit constitutionnel !
– j’aime pas cette constitution, je préférerais un référendum d’initiative populaire, pour que le peuple puisse virer instantanément les élus qui le trahissent…
– Eh ! C’est interdit ce truc à la con, des gauchos-casseurs ou quoi ! C’est le gouvernement qui décide, les référendums ! Vous : vous défilez, dans le calme et le respect des trucs !
– avec ces manifs hurlantes, des minorités comme les fonctionnaires imposent le maintien de leurs privilèges, je préfère que la majorité sans privilège décide, donc référendum d’abolition des privilèges, pas manifestation des privilégiés…
– C’est non ! Seuls les élus décident, et nous les fonctionnaires ! Pas les petites gens de merde !
– c’est pas juste, c’est pas une démocratie… le peuple a pas le pouvoir…
– Ben si : tu votes et après tu tais ta gueule, vu ?!
– à vos ordres… euh, je vous appellerais pas « CRS : Compagnies Républicaines de Sécurité » mais « CSOÏ : Compagnies de Sécurisation de l’Ordre Injuste »…
– Ben non, que t’es con ! Tais-toi, sinon c’est ma matraque sur ta gueule, vu ?! Monopole de la violence légitime, ça s’appelle !
– j’ai compris, et j’ai pas le droit de dire que c’est une dictature…
– Voilà !

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En train de défaillir ? (05 février 2021)
   Aujourd’hui, il était signalé que le journal britannique The Economist venait (parmi les pays du monde) de déclasser la République Française en « démocratie défaillante », notant qu’un seul homme décidait tout verticalement, que le parlement avait délégué ses pouvoirs au gouvernement durablement, que la population était commandée sévèrement (sous alibi sanitaire) sans lui demander son avis, etc. Un commentateur citait le néologisme « facultatoire », pour les mesures présentées comme facultatives mais risquant de devenir obligatoires. Un autre hurlait que la France n’est quand même pas une dictature policière (« soyons sérieux ! »), mais d’autres disaient qu’il faut faire attention qu’on entame les premiers pas dans cette direction. Un autre disait que c’est depuis l’origine de la 5e république que la France est une démocratie défaillante. Qu’est-ce que j’en pense ?
  Je suis en désaccord avec presque tous ces commentateurs, dont l’idéal est le parlementarisme, avec les députés et sénateurs commandant au gouvernement. Alors que moi, c’est le principe de la république qui me choque, tant la version parlementariste (4e république ?) que présidentielle (5e). Je préfère le système à la suisse soumettant à chaque instant les élus (députés comme gouvernement, pas besoin de sénat) au référendum d’initiative populaire, révocatoire. Bref, oui, la république française me semble une démocratie défaillante, depuis des siècles, mais aussi les républiques britannique, étasunienne, allemande et d’autres, peut-être toutes les républiques sauf la Suisse.

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Effarant réquisitoire antipopuliste (06 février 2021)
  Je viens de recevoir, de ma famille, une lettre qui me fait presque tomber à la renverse. Elle vient d’une retraitée anciennement professeur d’histoire-géographie-instruction civique de l’enseignement public, comme Samuel Paty le grand héros de la république selon nos politiciens unanimes. Je cite (en numérotant pour discuter) :
« 1/ la définition (actuelle) du populisme c’est : - la critique des élites,
2/ la critique des sachants
3/ - la condamnation des élus (pourris)
4/ - l’exaltation du rôle du « peuple », lui est pur,
5/ lui sait…
6/ Or « le peuple » ne sait pas :
7/ il est naïf,
8/ facilement manœuvrable,
9/ sensible aux émotions et pas aux raisonnements…
10/ et on peut lui faire avaler des croyances aberrantes
11/ (voir Trump et les antidémocrates)
12/ Et le plus sûr moyen de le faire avancer est de trouver un bon ennemi à « casser » :
13/ la haine des « aristocrates » (1793), des « Versaillais » (1870),
14/ des juifs (années 1930-40),
15/ des arabes,
16/ des flics, etc…
17/ En effet, cela n’est ni de droite ni de gauche : ça a donné la Terreur,
18/ la Commune, la révolution russe,
19/ Mao, Pol-Pot à gauche ;
20/ Mussolini, Hitler, Pétain,
21/ les colonels argentins à droite.
22/ Qui a tué le plus ?
23/ Donc attention aux prolongements !
24/ C’est vrai que
25/ le populisme est un des contraires de la démocratie,
26/ mais est-ce le meilleur ?
»
  Ma première réaction brute est que c’est une grande volée d’insultes accusatrices criminalisantes envers ma position puisque celle-ci est dite populiste, ça me parait immensément injuste, presque odieux de malhonnêteté.
  Ma seconde réaction est d’estimer que c’est un incroyable argumentaire anti-démocratie, qu’auraient pu tenir parfaitement les dominants méprisant le bas-peuple autrefois, et c’est l’exact opposé de ce que j’ai moi reçu en cours d’histoire/instruction civique dans l’enseignement public. Je voudrais dire à cette chère professeure que ce peuple qu’elle semble tant mépriser (je lui offrirai peut-être amicalement le livre « populophobie » de Guillaume Bigot, que je n’ai pas encore lu toutefois), ce sont ses propres élèves à elle, qu’elle a mal formés ? dirigé vers la stupidité profonde ? et le massacre des boucs-émissaires ?
  Je suis effaré, mais je vais reprendre point par point, pour détailler mes désaccords.
1/ Je ne critique pas les élites = les meilleurs mais les fausses élites qui prétendent être les meilleurs alors qu’il s’agit de nuls très malhonnêtes, puants de prétention à tort. J’ai prouvé en tort quantité de ces imbéciles se jugeant supérieurs et en fait abrutis. Je n’ai rien contre les handicapés mentaux même profonds quand ils sont humbles et gentils mais les idiots écraseurs d’autrui en se prétendant supérieurs m’horripilent, oui absolument. Légitime défense face à leur oppression me méprisant à tort, moi et bien d’autres, au bas de l’échelle sociale.
2/ Je ne critique pas les sachants, le problème est qu’il y a zéro sachant à connaissance objective, uniquement des faux sachants prenant à tort (stupidement) leur opinion pour vérité indéniable. Enfin, il y a le cas des « sachant réciter » (des tonnes de trucs conventionnels) mais c’est nul, moins performant qu’une petite machine informatique stupide.
3/ Oui, les élus s’avèrent hélas des pourris, des menteurs trahissant sciemment le peuple tout en se prétendant menteusement champions de la démocratie. La trahison du référendum de 2005 en est une illustration parmi mille (et je ne dis pas ça comme « ils m’ont trahi les salauds », puisque je crois que j’avais voté pour ou voté blanc, mais la majorité des électeurs avait voté non, avant que les « représentants » en douce décident oui, pourris oligarques et pas du tout démocrates je le confirme). Les maires n’en sont pas responsables mais adhèrent aux mêmes partis (corrompus officiellement, puisqu’ayant décidé leur auto-amnistie des corruptions passées avec paiement automatique par l’impôt même si les électeurs ne sont pas d’accord) ce qui rend l’ensemble des élus coupables ne serait-ce que par alliance.
4/ Le principe de donner le pouvoir au peuple s’appelle la démocratie, si on n’aime pas le peuple (c’est possible) il ne faut pas se prétendre champions de la démocratie, mensonge colossal, et allant donner des leçons aux dictateurs étrangers alors qu’on fait discrètement pareil ici (à la seule différence de le faire secrètement, en cachette, ce que je trouve honteux et dénonce).
5/ Hein ? Qui a dit « le peuple sait » ? Pas moi du tout, j’ai démontré qu’il n’y a pas de savoir (je suis sceptique, un million d’arguments à l’appui), alors je ne serais pas populiste ? ça me parait totalement hors-sujet, de balancer cette affirmation-là, sur le prétendu « savoir populaire », dont je n’ai jamais entendu parler nulle part. Enfin, j'ai entendu dire que, sur les modernes réseaux sociaux Internet, des quidams affirment savoir tout sur tout, mais d'autres affirment savoir le contraire, il s'agit de n'importe quoi un peu partout, pas de prétention à un savoir populaire cohérent prétendant remplacer solidement celui qui leur est imposé. Toutefois, l'Elite ment usuellement en classant révisionniste faux-savoir le doute populaire, qui ne se prétend pas un savoir mais me semble une sagesse partielle.
6/ Bien sûr que le peuple ne sait pas, mais les prétendus sachants non plu’ ! Plein de gens « croient savoir », en haut comme en bas, pareillement, idiotement.
7/ La naïveté n’est pas un crime, un synonyme de naïveté est « innocence ». Politiquement, c’est plutôt beau l’innocence, même s’il faut évidemment être vigilant vis-à-vis des dérives possibles, trompeuses.
8/ Il me parait faux d'affirmer que le peuple est facilement manœuvrable, sinon les gouvernants français n’affronteraient pas ces traditionnelles manifestations hurlantes (et maintenant cassantes). Par ailleurs, la grande tradition politique 1980-2021 m’a semblé l’alternance (ou dégagisme ?), le corps électoral votant systématiquement contre les gouvernants en place, ayant donc échoué à le manœuvrer pour « bien » voter. La réélection de Mittérand et Chirac n'est pas un contrexemple cinglant : c'est, en septennat, suite à leur défaite après 5 ans donc alternance, que leur premier ministre opposé perdait à son tour, ce qui entre le mal et le pire les ramenait eux ex-présidents au poste dirigeant.
9/ Dans ma scolarité, j’ai vu mes camarades être scindés en deux par les professeurs : les littéraires préférant l’émotion et les scientifiques préférant le raisonnement. En vrai ce n’était pas si simpliste et il y avait en chacun les deux côtés, mais il est presque insupportable d’entendre dire que ceux qui ne se sont pas hissés socialement vers la (fausse) élite friquée sont des stupides inaptes au raisonnement. Cela relève de l’insulte atroce, et totalement injustifiée. Ayant abandonné les études de médecine (pour moutons ahuris, réciteurs à tête vide mais classés dans l’Elite), je suis devenu petit technicien et, à ce bas de l’échelle (commandé par l’Elite prétendue : Médecins, Pharmaciens, Ingénieurs), j’ai rencontré plein d’autres techniciens astucieux logiques et inventifs (nos chefs ne comprenant rien aux inventions en question), simplement atterris là parce que leurs familles pauvres avaient voulu qu’ils entrent rapidement dans le monde salarié sans faire de longues et coûteuses études (pas forcément payantes en France, mais entretenir un étudiant loin en ville universitaire est coûteux). Bref, que la prétendue Elite nous dise inaptes aux raisonnements est une accusation mensongère horrible, honteuse, abjecte – c’est aussi une faute de pensée déniant que ces gens constituent l’Elite (loin d’être les meilleurs ils seraient plutôt les pires, à débattre, s’ils en sont capables ce qui n’est pas sûr tant il semble y avoir de morgue de leur côté…).
10/ On peut faire avaler des croyances aberrantes à tout le monde, prétendue Elite comprise. La religion idiote (très auto-contradictoire) n’est pas moins présente dans l’Elite, de même que le scientisme illogique.
11/ Classer Trump en populiste ne me convint pas : c’était un milliardaire très à droite voulant tout pour les riches héritiers (comme lui) et pas tout pour le peuple et les petites gens, qu’il méprisait avec sa vie luxueuse privilégiée. Que, parmi ses mensonges (quasi systématiques), il y ait eu quelques propos en faveur des faibles compatriotes, c’est possible, mais ce n’était pas son corps de doctrine. Il était surtout classé « populiste » car très hostile à la prétendue Elite, tenant habituellement les rênes du pouvoir, aux USA comme ici.
12/ Le fait de s’allier face à un ennemi commun est un immense classique de la psycho-sociologie, et je me souviens une nouvelle de Fredric Brown (« Lune de miel en enfer » ?) où la guerre froide entre communistes et capitalistes s’éteignait miraculeusement en amitié chaleureuse grâce à l’apparition d’un ennemi commun, extraterrestre. Bref, oui, ce mécanisme est très moteur, mais il n’a absolument rien de spécifique au bas peuple, la prétendue Elite faisant exactement pareil. Actuellement, le grand ennemi (de l’Elite prétendue, sioniste) est l’Islamisme (Hamas et autres), qui rend ces décideurs fous de haine, active sur le plan législatif, diplomatique et militaire. Cette haine d’ennemi prétendu n’a rien de spécifique aux humbles, les faux sachants font pareil. Moi parmi les humbles, je démonte leurs faux arguments imbéciles, oublieurs de nos propres fautes, mais les prétendus sachants semblent inaptes au raisonnement et à l’honnêteté intellectuelle. Qu’ils méprisent autrui en fait des monstres puants d’orgueil injustifié. Je me souviens avoir discuté avec un chef supérieurement diplômé scientifique (en récitation pharmaceutique) me jugeant hautainement comme un aberrant "ayatollah de la qualité" alors que je lui prouvais par A+B ce que je disais, mais lui nul en maths et fier de faire partie de l'Elite cadre, il me méprisait, se situant tellement au-dessus de ça, sans voir les fautes lourdes, les incohérences, démolissant tout son système sans qu'il soit apte à le comprendre, non la suffisance de dominant remplace l'intelligence critique, jugée délire de petit dingue pitoyable. Qu'il y ait politiquement révolution contre ces ânes ou pas, il y a un scandale qui couve, je ne dis pas autre chose, et me condamner pour ça est très injuste.
13/ Oui, on m’a raconté que l’ancien régime avant 1789 était horrible avec son Elite (prétendue) composée des nobles et des religieux, se réservant l’accès à lecture-écriture pour s’arroger le monopole du prétendu Savoir. Ça ressemble en pourriture au monde actuel, différemment.
14/ Attention, le dogme de l’Elite est que les Juifs sont de complets innocents très injustement martyrisés par les affreux goys de base (hors Elite), mais… quand on lit les textes sacrés de cette communauté judaïque, on s’aperçoit que sa base est le racisme esclavagiste, atroce, et qui s’est retourné contre elle dans ces années 1930-40. D’accord c’était un retour de bâton excessif, horrible, mais les « sachants » mentent à ce sujet actuellement, pour chaque jour diaboliser malhonnêtement les humanistes (prétendus racistes antisémites de manière stupidissime, mais ultra-fière et donneuse de leçons). Cacher les textes sacrés atroces n’est pas du tout un acte d’intelligence, non, et avoir déclaré morale universelle (« droits de l’homme » 1948) l’entière liberté de religion est une insondable stupidité, dont se vante cette Elite comme sa plus grande œuvre, hélas insuffisamment admise (selon elle)…
15/ J’avais entendu dans mon jeune temps que le bas peuple détestait injustement les arabes quand les gens qui ont un peu de recul ne se prêtent pas à ce travers, mais ça a immensément changé et aujourd’hui la prétendue Elite est la première à combattre l’Islamisme et l’Islam (arabe, turc, perse, pakistanais, etc.) très suspect de basculer dans cette version proche des textes. Des discours anti-Islam de Jean-Marie Le-Pen autrefois, vilipendés à l’époque comme monstrueux, s’avèrent exprimer le point de vue faisant maintenant consensus, parmi « l’Elite ». Je ne suis pas d'accord mais presque tout le monde est contre mon avis, autant en "haut" (verbeux) qu'en bas (brut). Non que j'adore l'Islam mais je souhaiterais la condamnation équitable de Judaïsme & Christianisme & Islam, avec évacuation d'Israël et USA, supprimant le principal argument justicier de l'Islamisme.
16/ Je n’ai pas été informé d’une détestation populaire des forces de police, qui me semblent surtout haïes par les minorités agissantes avec violence (prétendue justifiée par la colère). Enfin, il y a chez tout le monde un fond de résistance à l’oppression, que constituent les forces de verbalisation des conducteurs automobiles (je me souviens d’une réponse autrefois de mon père, professeur/directeur membre de l'élite : « hein ? la limitation de vitesse ? non il y a ici une excellente visibilité : on voit bien qu’il n’y a pas de policier »), mais l’appel au secours 17 reste très précieux pour les gens menacés par caïds et bandits (ce que connait moins l’Elite prétendue, dans ses beaux quartiers sans pauvreté et trafics).
17/ Que la révolution justicière ait dérivé en tyrannie oppressive, je ne suis pas persuadé que ce soit imputable au peuple. Simplement, les plus ambitieux, les plus méchants, ont écrasé leurs concurrents et ennemis, l’Elite fonctionne comme ça aussi.
18/ (Je connais mal la Commune mais) la révolution russe me semble une juste révolte du bas-peuple méprisé contre des faux supérieurs injustement riches. Là encore, ce fond qui parait juste a été volé par un groupuscule prenant le pouvoir pour instaurer une tyrannie à parti unique (avec apparatchiks favorisés par rapport aux humbles) et oppression des divergences, mais ce n’était pas là un grand désir populaire, je ne crois pas, non.
19/ Dire que Mao et Pol-Pot se définissaient comme populistes me parait étrange, anachronique. Certes ils combattaient la bourgeoisie qui est une fausse Elite, mais ils avaient raison en cela me semble-t-il. Qu’ils aient dérivé en massacre de masse n’invalide pas le principe de condamner l’injuste domination bourgeoise. Il y a sinon comme un processus d’amalgame qui est le contraire d’un raisonnement mais relève de la rhétorique manœuvrière menteuse. En sens inverse, avec la même malhonnêteté, on pourrait dire que l’élitisme « conduit à » (ou « donne ») l’eugénisme massacrant les bébés de pauvres « puisque nés stupides inutiles moches » (et ça avait commencé à se faire en pratique ici ou là, par exemple aux USA en stérilisant les Afro-américains car presque tous pauvres donc pas winners), ben non, ça n’a rien d’automatique par principe, condamner par amalgame diabolisateur est injuste.
20/ Les grands monstres célèbres sont bien sûr rangés dans le camp populiste sur lequel il s’agit de cracher, en oubliant simplement que ces dictateurs opprimaient très sévèrement le peuple tout au contraire de le servir et le valoriser en lui demandant ses avis et y obéissant. Ma contestation va même bien au-delà : s'il s'agit de déjuger une voie par amalgame avec le nazisme, je dirais que le nazisme était l'exact contraire d'un populisme (pro-humbles) mais bien plutôt un élitisme : il s'agissait de faire triompher le brillant et fort et grand homme aryen en éliminant le chétif petit juif à lunettes, au nom du règne des meilleurs darwiniennement, éliminant "naturellement" les faibles et les ratés, oui l'élitisme donne Hitler infiniment davantage que ma position pro-humbles. De même l'islamisme coupeur de têtes serait un élitisme ne laissant vivants que les supérieurement lucides bien soumis à Allah, en éliminant les (majoritaires) sous-humains nuls faisant n'importe quoi n'importe comment. Et puis le colonialisme (et le sionisme) c'est que quelques arrivants se jugeant supérieurs écrasent les masses autochtones qu'ils jugent très inférieures, c'est de l'élitisme encore. Et l'esclavage (à la George Washington paraît-il maître de 200 esclaves), ce serait de très multiples esclaves jugés inférieurs au service de quelques maîtres se prétendant supérieurs : élitisme encore, antipopuliste oui. Non, sérieusement, on peut examiner diverses voies modérées sans jeter à la tête de l'autre une accusation de nazisme caché, de terrorisme implicite. L'amalgame n'est pas honnête, surtout quand c'est unilatéral sans tolérer renvoi d'ascenseur. Pas d'amalgame SVP.
21/ Je connais mal la situation argentine ou chilienne, mais il me semble qu’il s’agissait de régime de terreur paralysant la population tout au contraire de la faire triompher. Affirmer que c’est populiste serait malhonnête, à moins de dire pareillement que Judas était populiste, tel violeur en série était populiste, etc. Ce n’est pas de l’analyse mais du groupisme simpliste destiné à salir l’adversaire choisi. Ce n’est pas du raisonnement mais de la tromperie argumentaire.
22/ Grouper tous les régimes tueurs en leur apposant de force le label populiste n’est en rien de rien une réfutation de mon populisme doux, contestant la dominance usurpée de la fausse Elite sans que je ne tue personne. Mélanger ça n’importe comment n’est pas un acte d’élite mais une profonde bassesse, désolé, vraiment (je suis très déçu, triste, d’être conduit à juger ainsi la personne m’ayant dit ça, aimablement, sans percevoir l'insulte envoyée là : "ta position conduit à Hitler" est une condamnation d'une violence inouïe, et si après analyse contradictoire ça s'avère injuste c'est horrible).
23/ En condamnant ainsi toute opposition « à cause des prolongements », le pourri Roi de France serait encore en place (« attention à la Terreur »), etc. Sans amalgame vertigineux, il me semble juste de juger au cas par cas, ce qui est le contraire du grand jugement généralisateur « le populisme c’est toujours mal puisque tout populisme est mal par principe ».
24/ Attention à l’affirmation de Vérité faussement objective, pour ce qui n’est qu’un point de vue très contestable.
25/ On peut certes dire n’importe quoi. Dire que « le populisme est un des contraires de la démocratie » n’empêche en rien de dire à l’opposé « l’élitisme est un des contraires de la démocratie » (principe aristocrate anti-égalité) ou « la vraie démocratie n’existe pas, se dire démocrate est une façade vertueuse en fait toujours menteuse (le peuple choisira quelle portion de L'Elite aura le pouvoir, le peuple des Nobles choisira son dirigeant car les manants sont trop nuls pour être comptés comme peuple, le peuple représenté par le parti choisira le leader suprême, les grands électeurs seuls à même de juger diront ce qu'il convient de faire) ». A mon avis le populisme n'est pas le contraire de démocratie mais synonyme de vraie démocratie : le peuple a le pouvoir. Tandis que la république (antipopuliste interdisant le référendum d'initiative populaire) est une oligarchie très mal déguisée en démocratie : le peuple doit choisir lesquels parmi l'Elite (se prétendant telle) lui imposeront leur pouvoir pendant tant d'années.
26/ Je ne prétends pas du tout que le populisme est le meilleur système du monde, sous quelque forme que ce soit, je note simplement que les élitistes se prétendant démocrates sont des menteurs avérés, donc des pourris, donc des mauvais et pas les meilleurs qu’ils prétendent être. C’est une affaire de logique, au fond, pas du tout de projet politique actif.
  Quand je disais que la révolte contre les riches bourgeois sans dur travail me paraissait juste (révolte contre l'injuste "mépris de classe" ?), je n’exprimais pas l’intégralité de ma pensée. Un mot majeur pour moi a été une parole de René Dumont, agronome tiers-mondiste (avant d’être candidat écologiste), jugeant que le peuple français à la fin du vingtième siècle s’était considérablement embourgeoisé, et que le prolétariat était maintenant constitué des travailleurs du Tiers-Monde. Plus tard, avec la volonté du premier ministre Lionel Jospin, 90% d’une classe d’âge française a eu accès aux « études supérieures », faisant que la grande majorité des jeunes se considèrent « supérieurs » et cela donne le chômage de masse, ces jeunes refusant les travaux ingrats (comme saisonniers agricoles). « Je vaux mieux que ça ! »… Ces travaux pénibles et peu payés sont donc effectués par des immigrés, issus des pays pauvres très majoritaires sur la planète. Ça me semble confirmer que les jeunes français se placent en bourgeois exigeurs de luxe tranquille, en méprisant le peuple du monde, jugé inférieur. J’ai entendu dire qu’en Grande Bretagne, c’est très semblable : les agriculteurs sont très inquiets du Brexit fermant les frontières car les jeunes chômeurs locaux refusent les travaux agricoles et sans les pauvres étrangers il n’y aurait (aura ?) plu’ personne pour produire la nourriture. Aux USA, un patron d’usine il y a 4 ans se lamentait du mur anti-mexicains qui ferait qu’il n’aurait plu’ d’ouvrières, les chômeuses étasuniennes refusant le travail qu’il leur proposait, physiquement éprouvant et pour très petite rétribution. Il semble donc que tout l’Occident se soit ainsi embourgeoisé en méprisant/exploitant le peuple (d’ailleurs) sous-payé pour le dur travail. Moi je trouve ça honteux et suis favorable à l’abolition des frontières, pour la fin des privilèges occidentaux. Je suis infiniment minoritaire ici, comme renégat, mais je pense être du côté des humbles contre les faux supérieurs (par statut administratif nationaliste). Toutefois, je n’appelle pas à une révolution anti-occidentale massacreuse, je n’aime pas la violence et crains les débordements vers une nouvelle pourriture, comme ça semble systématique humainement. Je me contente de soupirer de manière défaitiste, donnant totalement tort à ceux qui se croient supérieurs et ne le sont pas, à mon avis, argumenté.
  Puisque mon opinion politique (pro-humbles) s'avère finalement contraire de toute ma famille (ambitieuse, pro-"supérieurs"), comment un tel abîme familial est-il possible ? La question est intéressante, et je vais examiner préventivement la réponse envisageable : « tu te trompes en te croyant représentatif du bas-peuple, ta grande brillance intellectuelle aurait dû automatiquement te conduire dans l’Elite, et même sa frange la plus haute (major à Polytechnique etc.), méprisant à juste titre la basse-Elite pas terrible ».
  Je ne répondrai pas un « non, pas du tout ! » scandalisé, j’ai conscience que ce n’est pas totalement faux. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce qui s’est passé, et je peux m’expliquer. A 14 ans en troisième, j’étais premier de la classe et passionné de maquettes d’avions, j’envisageais donc « quand je serai grand » devenir ingénieur en aéronautique. Mais, peu sûr de moi, j’envisageais ne pas en être capable et je préférais viser le poste de technicien en aéronautique. Cela m’aurait conduit à changer d’établissement scolaire, pour passer en 2eE de l’autre côté du fleuve. Toutefois, j’avais un gros gros faible pour la petite vietnamienne de la classe, presque aussi brillante que moi scolairement et qui allait faire 2eC (Maths, voie générale) sur place, alors je l’ai suivie. Mais en milieu de 2eC, elle m’a immensément déçu, s’avérant non une gentille romantique innocente mais une femelle en chasse à la recherche de vieux barbu musclé (comme mon frère ainé écraseur). Je me suis effondré, et… sa camarade polonaise, dernière de la classe, m’a souri, encore et encore, et je suis tombé fou amoureux d’elle. Avant qu’elle me rejette, et là j’étais anéanti. Mais pour toujours s’était gravé en moi le principe « la dernière est plus estimable que le premier ». Elle a redoublé, refusé de me revoir après mon suicide, et j’ai végété au lycée, abruti de médicaments psy anti-suicide. J’ai eu le Bac Maths mention très bien, seul de ma classe ainsi, parce que c’était facile (même si je n'apprenais plu' les leçons depuis plus de deux ans). Mais mon but n’était plu’ Maths Sup/Spé puis Polytechnique ou école d’ingénieurs aéronautiques : un ex-prof de Maths m’avait dit que le seul espoir de reconquérir le cœur de celle que j’aimais, qu’il connaissait personnellement, était pour moi de devenir un grand docteur en médecine, chirurgien célèbre par exemple. Donc je me suis lancé automatiquement dans cette voie, sans l’ombre d’une hésitation, et trouvant louable l’idée de soulager les gens en souffrance plutôt que de me faire plaisir égoïstement à dessiner mes petits avions adorés. Mais en médecine, j’ai été complètement déstabilisé, celle que j’aimais ayant accepté de me revoir finalement, 3 ans après, et puis finalement m’envoyant chier quand même, pour toujours. J’étais anéanti encore, et l’espoir de devenir « médecin pour lui plaire » n’avait plu’ de sens, aucun. Je voulais devenir mort (mais c’était interdit, « pour ne pas la culpabiliser ») ou être zéro, balayeur de crottes de chiens ou inerte végétatif en mouroir. Entretemps, en fac, j’avais été frappé par professeurs et étudiants : le prof de maths, rejetant ma preuve qu’il s’était trompé, clamait qu’on était là pour réciter pas pour réfléchir (les médecins si réputés seraient donc des ânes répéteurs ?), et les étudiants redoublants chahutaient pour que les profs outrés quittent la salle sans faire cours, en privant ainsi les nouveaux venus qui prendraient donc moins les places au concours (devenir médecin serait donc un principe d’ambition jalouse, pour le fric et la gloire, écrasant autrui au lieu de le servir ?). Le balayeur que je m’apprêtais à être serait donc mille fois plus intelligent et bon de cœur que « l’Elite » idiote et pourrie, oui. Ça aussi s’est marqué à jamais dans mon esprit. Mes parents étaient choqués que je tourne ainsi le dos à la tradition familiale d’ambition (ascenseur social), et deux oncles maternels m’ont invité à leurs laboratoires pour me donner envie de « faire des études », mais sans modifier en rien mon projet d’enterrement. Toutefois, j’ai accepté de devenir « petit technicien », via 2 ans d’études pratiques, ce qui était un compromis possible, d’accord, mouais, à la limite. En 1e année, j’ai commencé à être premier de la promotion et alors j’ai levé le pied sur les apprentissages par cœur et fini 2e, pareil en seconde année. Je n’ai pas choisi en seconde année l’option conduisant aux postes de cadres dans l’industrie, mais l’option conduisant aux postes de petits techniciens sous-payés en labo. Et, une fois diplômé, j’ai accepté un emploi dans une usine à la campagne, niveau Bac Technique et pas Bac+2, ça m’allait très bien pour achever mon enterrement tout en bas. C’est ainsi que je suis devenu petit technicien, constatant sans faire exprès les imbécilités commises par les supérieurs hiérarchiques, inaptes à comprendre quand je leur expliquais leurs fautes. Bref, oui, j’aurais pu devenir très grand chef de ces petits chefs, au lieu d’être leur subordonné méprisé. Cela dit, en bas, j’ai constaté que plein de personnes étaient très respectables, en logique et inventivité, bien davantage que les membres fiers de l’encadrement. C’est ce constat qui m’amène à, d’en bas où je suis par hasard, contester le haut, et même le très haut (la télévision parle actuellement d'un génie de la recherche scientifique hélas parti aux USA faute de moyens en France pour la Recherche, et il a été le grand chef de mon entreprise, c'était un total incompétent et très grand menteur odieux, avide de fric pour sa poche exclusivement).
  J’ignore ce qui se serait passé dans ma vie et mes valeurs si je n’étais pas tombé amoureux de la petite dernière de la classe (en ayant pour toujours, pour compagne imaginaire sa sosie, une petite naine bègue classée handicapée mentale), mais c’est ainsi, je parle d’où je suis parvenu, contestant le mérite de la fausse Elite, apparemment inapte à comprendre ses fautes lourdes. Je ne suis pas du tout un modèle d’équilibre, je ne vise nullement le poste de populiste Maitre du Monde, ce n’est absolument en rien cela, c’est juste un dégoût argumenté envers les stupides dominants qui se disent L’Elite (ou les élites, scientifique artistique et autres).

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Livre à sujet intéressant (08 février 2021)
   J’ai aperçu à la télévision sur chaine 5 l’interview de Natasha Polony ayant publié ce mois le livre « Sommes-nous encore en démocratie ? » ce qui rejoint un peu ce que je disais ci-dessus dans l’ajout du 05/02/2021 sur la « démocratie défaillante » en France, avec la crise sanitaire parfois dite dictature sanitaire.
  Elle avait des arguments intéressants, quoique pas nouveaux pour moi, et puis elle a ajouté un point inattendu : selon elle, il faut se méfier que les anglo-saxons nous classent « démocratie défaillante » car ils ont une idée très rigide de ce que doit être la démocratie (libérale) : notamment, nos lois sur la laïcité leur semblent une répression de la liberté religieuse, donc antidémocratique, alors qu’ici les avis sont exactement contraires, voyant la religion envahissante comme gêne à la démocratie. (Toutefois je ne suis pas d’accord : avec des religions dominatrice ou intolérantes comme judaïsme, christianisme, islam, magnifier la liberté religieuse est facteur d’injustice, et la version française est alliée indirectement à ces religions aussi, quoique pourchassant l’Islam antisioniste, ennemi politique de notre fausse Elite).
  J’ai acheté ce livre, format électronique (moins cher).
  Dans l’introduction, il y a surtout une idée pertinente, cassant le discours du président Macron qui clamait quelque chose comme « On n’est pas du tout en dictature ici ! Que ceux qui nous affirment en dictature aillent voir une vraie dictature, pour constater la différence énorme ! Là-bas les dirigeants sont éternels ! », et l’auteure objecte à raison quelque chose comme « si nous ne sommes pas tout noirs ça ne nous prouve pas tout blancs : peut-être qu’on était gris clairs déjà suspects et qu’on vire au gris moyen ou foncé, que cela reste très différent de la couleur noire n’est pas un argument. »
  Toutefois, elle se centre (avant la crise sanitaire covid de 2020) sur la révolte des Gilets Jaunes 2018-19 comme immense nouveauté, alors qu’à mon avis la question « sommes-nous en démocratie ? est-ce le peuple qui a le pouvoir ? » était déjà posée avec éclat depuis la trahison parlementaire du référendum de 2005, prouvant que les représentants sont des faux-représentants, la république (à délégation de pouvoir) ne respectant presque en rien le principe démocratique. Ce sera abordé dans le livre mais beaucoup plus loin, comme un détail parmi d’autres. En précisant que 55% des électeurs ont voté non en 2005 et 90% des « représentants » ont voté oui en 2008.
  J’apprends plus loin qu’Etienne Chouard, que je connais (avec approbation) pour sa critique de la démocratie élisant les meilleurs menteurs au lieu d’un tirage au sort représentatif, s’est rendu célèbre en affirmant en 2005 que l’Europe n’est pas une démocratie, contrairement à tous les médias qui traitaient de fascistes beaufs les gens hostiles au traité européen libéral.
  Plus loin encore, il est expliqué la stratégie mise en œuvre depuis des décennies : toute objection aux classes dirigeantes (méprisant le peuple) est dite conduire à Hitler, c’est systématiquement l’argument. Oui, je l’ai pris dans les dents aussi…
  Autre chose, est cité le mot « épistocratie » : « gouvernement des sachants ». Hélas elle n’a pas compris que c’est un faux savoir.
  Une erreur de l’auteure page 34 (double-page électronique) : elle dit que l’Europe s’est construite comme libre circulation des hommes, sans comprendre que la xénophobie demeure presque intacte, mais limitée aux non-Européens (ce qui reste un franc rejet de l’autre). La police des frontières aux aéroports n’a nullement été démantelée, non. Et contrairement aux Droits de l’Homme prétendus suivis ici, reste hyperactive la discrimination selon la nationalité, les refus de visa (depuis les Philippines, etc.). L’auteure n’a rien compris, rien vu au problème moral en question, elle hostile à la circulation des personnes entre pays européens, apparemment.
  Le système tina (there is no alternative) de Margaret Thatcher est signalé avoir été repris (bien plus tard) par Emmanuel Macron, pour placer l’économie « hors démocratie », c’est intéressant à noter, merci.
  Autre point intéressant : est mentionné le mensonge organisé pour dire que toute personne hostile à l’union européenne ultralibérale était pour la guerre entre pays européens. Peut-être que j’ai été victime de ce mensonge en ne votant pas Non en 2005. Clairement, me semble-t-il maintenant, les financiers faisaient entériner un projet de supers bénéfices (dans leurs poches) par des petits électeurs non informés que tel était le but principal voire unique.
  Point intéressant encore, pointant des détails de livres et personnalités que je connais peu : le grand projet de disqualifier l’adversaire en le nommant du terme insultant « réactionnaire » puis « complotiste » puis « souverainiste » puis « antisémite » (« Peste ! L’argument définitif. » se moque l’auteure).
  Revenant sur un point précédent de manière éclairante, elle nous explique pourquoi le gouvernement actuel parle tant de « pédagogie » : il estime que son principal défi est d’expliquer aux ignorants qu’il n’y a pas le choix et qu’ils ne peuvent pas comprendre mais doivent laisser faire les sachants, les compétents, toute contestation étant dite « scientifiquement » illégitime. Ce n’est plu’ le principe démocratique de choix (un vote tous les 5 ans ne suffit pas). J’ajouterais qu’élire le meilleur menteur, non sanctionnable avant 5 ans supplémentaires (faute de référendum d’initiative populaire), n’est pas le principe de vertu démocratique mais un système favorisant la dictature en pointillés : pleins pouvoirs aux menteurs se contrefichant en fait du peuple, avant de se faire virer à leur tour mais longtemps après. J’ajouterais aussi que les « sciences humaines » dont l’économie me paraissent non-scientifiques (simple bla-bla explicatif a posteriori, inapte à prédire et n’invalidant pas ses théories quand elles sont démenties – comme la crise de 2009 où l’énorme déficit n’a pas entraîné d’inflation). J’ajouterais enfin que même les sciences dures (prédictives et acceptant l’invalidation) sont confisquées par des scientistes illogiques, menteurs (je l’ai prouvé pour le nuage Lubrizol : il ne fallait aucunement dire « la Science a prouvé qu’il n’y a aucun danger » mais « la Science actuelle ne reconnait aucun danger connu, quant à un éventuel danger inconnu elle n’en sait évidemment rien, ne peut pas le démentir »).
  L’auteure claironne ensuite le principe théorique de la démocratie française, et ça me choque : elle dit que, chez nous, tout a été basé sur l’école, le savoir, la fréquentation des grands textes et des grands événements de l’histoire. Or je ne suis pas d’accord : le prétendu savoir (notamment scientifique) est usuellement du faux savoir prétentieux intolérant, les grands textes émanent de pistonnés et les critiquer arguments à l’appui est « interdit » (puni d’exclusion ou mauvaises notes), l’Histoire est un roman réservé aux crédules réalistes dénués d’intelligence critique, tout cela est matière à endoctrinement, abominable. Que ça ne soit plu’ respecté (remplacement du savoir et de la raison par les compétences, s’insurge l’auteure) n’est pas le problème, à mon avis. Au contraire, le drame de la domination anti-démocratique par les « sachants » est qu’eux aussi ont un faux savoir et absence de raison, à mon avis, argumenté.
  Je suis choqué par un passage ensuite clamant qu’il n’y a pas de démocratie sans peuple partageant une mémoire, une histoire, une culture, bref un Etat-nation. Tout au contraire, je condamne cette xénophobie dirigeant vers les privilèges et je souhaiterais un monde sans frontière, humaniste au sens propre, une démocratie mondiale unique (faisant fermer leur gueule aux aristocrates que sont les Occidentaux dont les Français, très fiers à tort). Elle prétend que l’ennemi des Etats-nation c’est le néolibéralisme qu’elle a décrit plus tôt, méprisant les peuples et faisant la fortune d’un très petit nombre, et moi au contraire je juge que c’est de la confusion mentale. Je ne suis pas surpris car mon contradicteur habituel me classe ainsi en néo-libéral alors que ma pensée en est un des contraires : je voudrais que les peuples écrabouillent les faux supérieurs qui leur mentent, et qu’ils dévalisent les hyper-riches qui les exploitent, c’est entièrement contraire du néo-libéralisme (même si c’est aussi anti-nationaliste anti-privilèges-fonctionnaires). Il y a au moins trois voies, pas seulement deux, et oublier la troisième donne de multiples fautes de pensée, erreurs de conclusion.
  Stupidement (à mon avis), l’auteure se lamente que Samuel Paty (le professeur décapité) a été abandonné par sa hiérarchie alors qu’il œuvrait admirablement pour la République. Je ne suis pas d’accord : à mon avis, il participait à une détestable campagne d’endoctrinement républicain anti-démocratie (comme je l’ai subi dans ma scolarité) et c’est affreux de malhonnêteté intellectuelle, abus d’autorité et abus de faiblesse, même si la peine de mort en réponse est très excessive, d’accord. Plus spécifiquement, il a été tué pour un cours sur la liberté d’expression où il portait une parole (officielle) de malhonnêteté totale : « fêtons Charlie Hebdo et condamnons Dieudonné ! » donc « crachons sur l’Islam mais pas sur le judaïsme : soumettons-nous au triomphe de l’Elite judaïque sioniste ». L’auteure est immensément critiquable pour n’y avoir rien vu.
  L’auteure s’emporte ensuite contre les réseaux sociaux pilotés par algorithmes privés consuméristes et se plaint que les produits culturels remplacent les œuvres d’art. Je ne suis pas du tout d’accord sur ce point, trouvant que la notion d’art est une affaire de prétentieux pistonnés, prétendant complètement à tort au beau objectif et/ou à la création admirable.
  Au début de sa conclusion, l’auteure a un mot pertinent : ce qui se met en place dans nos républiques, ce ne sont pas des dictatures classiques mais des « simulacres de démocratie ». Je disais ça autrement (la république est une oligarchie déguisée en démocratie) mais c’est bien de l’entendre sous une nouvelle forme.
  L’auteure veut « échapper à la logique de globalisation du marché » et se plaint que l’acte de consommer des produits étrangers n’est pas vu dans sa dimension politique. Je ne suis pas d’accord : je ne suis pas un consommateur neu-neu faisant n’importe quoi sans réfléchir, mais je voudrais (au contraire des néo-libéraux et de cette nationaliste) un monde uni sans frontière avec monnaie unique et SMIC mondial commun, ce n’est qu’alors qu’acheter local sera automatique puisque moins cher puisque sans frais de transport ; actuellement, l’appel à acheter local revient à refuser le partage de richesse avec les davantage travailleurs moins exigeants en paie (et puis approuver les marges bénéficiaires énormes des commerçants), ce qui me parait injuste, les travailleurs asiatiques étant plus méritants que nous et entrainant à juste raison l’effondrement occidental (même si quelques financiers occidentaux font des fortunes immenses avec les bénéfices en surfant sur la vague avant qu’elle déferle en effondrement).
  L’auteure dans son chapitre reconquête (contre ceux que j’appelle moi les « faux représentants ») envisage le référendum d’initiative populaire, le tirage au sort, d’accord (mais je ne la suivrai pas dans son nationalisme). Elle prône l’émancipation par le savoir et là je ne suis pas d’accord, puisque je ne vois aucun savoir, que des croyances et des codes arbitraires à réciter. Elle souhaite une révolution raisonnable, sans comprendre que revendiquer la raison se fait par plein de gens d’avis totalement contraire. Elle ne veut pas de violence et moi non plu’, mais alors que je suis défaitiste, elle semble optimiste, je ne comprends pas pourquoi, les écraseurs étant armés pour dominer les contestataires non-violents.

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Suite de débat (23 février 2021)
  Je reçois une réponse à mon ajout du 06/02/2021.
   Je précise : dire que le populisme (mot dont on taxe ma position) « conduit à Hitler et Mao », je confirme que je le ressens comme une critique très méprisante et très injuste, très insultante, très horrible. C’est comme dire que n’importe quelle position de droite conduit à Hitler, que n’importe quelle position de gauche conduit à Mao, que n’importe quelle position du centre conduit à Hitler+Mao (l’alternative étant le règne de Jehova ou d’Allah ?). C’est de la diabolisation par rhétorique mensongère, pas de l’analyse honnête. Ce n’est pas personnellement que je prenais cela.
   Simplement, que des membres de l’Elite (autoproclamée, et je leur dénie ce statut d’Elite, milliers d’arguments à l’appui) disent que le peuple est stupide, ça en fait des antidémocrates, ou « prétendus démocrates » très menteurs. Je trouve atroce qu’ils disent : « il faut nous confier le pouvoir à nous, surtout pas au bas-peuple, sinon c’est l’horreur Hitler ou l’horreur Mao ! ». C’est archi-faux. C’est une manœuvre mal calculée, et qui a peut-être généré les pires horreurs du 20e siècle, puisqu’au lieu de corriger leur mensonge de fausse démocratie anti-peuple, ils se sont enfoncés à le faire perdurer (sûrs de continuer éternellement à dominer ceux qu’ils méprisaient) jusqu’à ce que ça pète en révolution et/ou régime dictatorial les écrabouillant, eux et d’autres. Au contraire, instaurer la démocratie anti-antipopuliste (ou anti-populophobe) serait la solution, si simple, ne massacrant personne et ne donnant en rien d’immenses pouvoirs à un guignol d’extrême-gauche ou extrême-droite. Le référendum d’initiative populaire (voulu par la grogne apolitique Gilets jaunes et totalement refusé par « élites » de gauche-droite-centre) pourrait suffire à cela, virant instantanément tous les menteurs affirmant exercer la volonté populaire quand ils prennent des mesures impopulaires. Aucun rapport avec les pleins pouvoirs à Hitler ou à Mao, qui ne sont pas du tout le peuple et dont les rares partisans ne méritent donc en rien le label de populistes ! La catastrophe Hitler/Mao peut parfaitement se reproduire, mais la faute en incombe aux fausses élites, pas du tout au populisme. La colère contre les fausses élites est ultra-majoritaire, ai-je l’impression, et cela se décline en quelque chose comme 60% d’abstention dégoûtée, 10% favorable aux fausses élites d’avant, 15% favorable à l’extrême-droite (insultée comme populiste), 15% favorable à l’extrême-gauche (insultée comme populiste), et oui cela peut mettre au pouvoir un nouvel Hitler ou nouveau Mao, en ayant pronostiqué que par contrôle des médias les fausses élites allaient de justesse renverser ce 10/15/15 en 14/13/13, pour que perdure triomphante leur pourriture. Au lieu d’abroger celle-ci en instaurant le référendum d’initiative populaire, à champ illimité et pouvoir révocatoire – ce qui sauverait la démocratie populistement : pour que règne le peuple (pas du tout un dictateur, qui n’est en rien le peuple ! le bla-bla contradictoire ne m’a convaincu en rien de rien, professoral ou pas, autrement dit : avec ou sans abus d’autorité institutionnelle).
   On me dit aussi « tu es socialiste (comme tes grands-parents, comme tes parents) et non pas populiste ! ». Euh, ça renvoie peut-être à une définition ancienne de socialiste, qui n’est plu’ usitée (si l’ancien « socialiste » correspond au moderne « populiste », en faveur du peuple, ça embrouille tout et « pas l’un mais l’autre » ne veut plu’ rien dire). En fait, j’ai inventé ce que je suis, non présentable aux élections car insoumis aux lois pourries, à la constitution pourrie, à l’ordre injuste : je suis humbiliste (économiquement) démocronde (géopolitiquement). C’est en totale opposition avec la droite capitaliste nationaliste, mais c’est aussi en opposition aux prétendus socialistes-communistes-trotskistes en ceci que je suis contre le principe fonctionnaire encourageant le refus (sans risque) de travail à la dure. Mais c’est presque un autre sujet. En matière de populisme ou non, je me contentais de noter que les antipopulistes ne sont pas de vrais démocrates, ce sont des menteurs insulteurs diaboliseurs à tort, c’est très moche, que ça vienne de droite catho ou de gauche bobo ou autre.

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"Valeur" clé (01 mars 2021)
   Dans un débat de l’émission Morandini Live aujourd’hui, j’entends dire que la valeur de la république est l’humanisme, ce qu’aucun des 3 autres débatteurs n’a en rien contesté.
   Moi je le conteste : le principe de la république est que les élus faux-représentants décident en méprisant le peuple (en crachant sur le populisme, en voulant la domination des prétendues élites). C’est une forme d’aristocratie antihumaniste, méprisant la majorité des gens, parlant à leur place, les endoctrinant par l’école et les médias. Affreux, et auto-contradictoire si prétendu humaniste. C’est donc incohérent, stupide, tout le contraire des « meilleurs » que sont censés être les élites.

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« Que sais-je ? » auto-contradictoire (04 mars 2021)
   L’autre jour en émission débat télévisée (« L’heure des pros », je crois) était invité l’auteur du nouveau livre « populisme » dans la collection Que Sais-Je (des Presses Universitaires de France, je crois), faisant donc autorité sur le sujet, se prétendant « Savoir ». Il disait que le populisme se définit par deux choses :
1/ Un rejet des élites en voulant rendre le pouvoir au peuple directement.
2/ La croyance en un homme providentiel qui incarnera ce mouvement.
   Ceci me semble expliquer pourquoi on dit que Hitler, Mao, Trump sont des incarnations du populisme. Mais… qui a décidé d’ajouter ce volet numéro 2 qui n’a rien à voir avec la définition, ne parlant que du peuple (1) ? Comment s’appelle un mouvement ou tendance qui serait 1 sans 2 ? Ben, « populisme » serait le mot, qui a en fait (à mon avis) été travesti pour dire tout autre chose, très facilement condamnable, pour faire condamner par amalgame le mouvement pur et sans reproche. C’est nul et non avenu, c’est de la basse politique menteuse. Et ça émane de la prétendue Elite, que ça disqualifie comme nullarde mensongère, tout au contraire de la réhabiliter contre son seul ennemi.
   Ça me semble aussi idiot que si on définissait le mot « sport » comme : 1/ activité physique ludique ; 2/ avec compétition ; 3/ employant un ballon ; et alors l’argument « le ballon casse les vitres, dangereusement » ferait condamner le sport, oui tout sport, même sans ballon, même sans compétition, en affirmant doctement que le mot sport n’a de sens qu’avec ballon, conduit automatiquement au ballon. C’est simplement de l’idiotie profonde, pas une haute pensée supérieure propre à l’Elite indiscutable.
   Enfin, durant l’interview, l’auteur de ce livret de référence (prétendue) affirmait que trois pages étaient consacrées à la clarification « fascisme n’est pas populisme », mais il ne les a pas expliquées, disant seulement (crois-je me souvenir) que le fascisme mussolino-hitlérien était quelque chose de très spécifique, bien particulier, qui n’est pas obligatoire dans chaque populisme. La discussion sur le sujet s’est arrêtée là, ça me semble démentir « populiste donc fasciste » tout en reconnaissant « fasciste donc populiste », ce qui me parait idiot puisque le règne d’un leader n’est absolument pas le règne du peuple, au contraire opprimé par ce leader. Je ne garantis pas que l’auteur ne dit que des stupidités sur ce sujet (il faudrait lire le livre, et je refuse de l’acheter), mais je trouve ses mots très suspects de mensonge illogique encore.
   Voulant vérifier sur Internet le nom de l’auteur, l’éditeur, voir la date du débat, je suis tombé sur une page web ( https://www.quesaisje.com/content/Le_Populisme_0 ) qui m’indique le sommaire, avec deux points que j’avais oubliés : la mention que le populisme rejette l’immigration et que le populisme conduit à l’autoritarisme. A mon sens, c’est comme des points 2’ et 2ʺ : il ne s’agit en rien de rien d’éléments intrinsèques à la définition (1) mais de modalités possibles ou dévoiements contradictoires.
   2’ : peut-être qu’un groupuscule se disant élite dirigeait vers l’humanisme un peuple à tendance tribale, dans ce cas on pourrait dire que le populisme est anti-immigration (avec les LePen en France par exemple), mais il est autant possible que le groupuscule dirigeant était nationaliste raciste (chantant par exemple « qu’un sang impur abreuve nos sillons » en devise nationale…) alors qu’un opposant prétendu populiste préférait donner le pouvoir démocratiquement au peuple humain mondial, en dissolvant les frontières (c’est mon cas). Clamer « Anti-élites implique Populiste implique Anti-immigration » est alors une erreur totale, une stupidité absolue par amalgame trompeur. D'ailleurs, les nationalistes (très majoritaires, seuls candidats à élection présidentielle je crois) vantent la "grande place de la France dans le Monde", ce qui place la France comme prétendue Elite du Monde, c'est du mauvais élitisme, total contraire du populisme à échelle mondiale, qui donnerait le pouvoir à la majorité des habitants de la planète, asiatiques (au total contraire des 3 droits de véto ONU sur 5 à la minorité occidentale, situation actuelle, scandaleuse selon moi, menteuse quand elle prétend incarner le principe démocratique 1 humain = 1 voix, avec complicité des Droits de l'Homme 1948, faussement affirmés universels et nationalistes pourris au profit des dominants).
   2ʺ : tout mouvement de foule peut conduire à des dérives autoritaires broyant les minorités insoumises, mais ni plus ni moins que des oligarchies peuvent être autoritaires pour opprimer le peuple. Le règne des « élites » religieuses a conduit au massacre des hérétiques (Inquisition), le règne des « élites » sociales qu’étaient les aristocrates (se réservant l’accès à écriture/lecture avec une langue sciemment ultra complexe) conduisait à l’autoritarisme antirévolutionnaire, etc. Là encore, c’est une double erreur d’assimiler populisme à autoritarisme : il y a des anti-populismes aussi autoritaires, il y a (possiblement) des populismes non autoritaires. Donc les deux sujets n’ont aucun rapport, les amalgamer ne sert qu’à diaboliser, malhonnêtement.
  Bref, une fois de plus, le Mensonge se prétend Savoir, c'est comme ça que fonctionne la prétendue Elite (en fait nulle, fausse élite).

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Antirépublicain = racialisé ? (04 mars 2021)
  Je lis ce jour sur MSN (à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/blanquer-s-inqui%C3%A8te-des-pratiques-de-l-unef-qui-ressemblent-au-fascisme/ar-BB1eKywb?ocid=msedgntp ) que, selon le ministre de l’Education Nationale, le racialisme (réunions interdites aux blancs, etc.) « c’est anti-républicain ». Qu’est-ce que j’en pense ?
  Je ne pense pas que le crime du racisme racialiste soit d’être anti-républicain mais d’être immoral anti-altruiste.
  Je ne suis pas d’accord avec la fausse équation racialisme = antirépublicain, l’égalité étant réflexive au sens antirépublicain = racialisme. C’est une confusion d’expression. C’est comme écrire 4 = nombre pair, alors qu’il est faux que nombre pair = 4 (avec 2 et 6 comme contrexemples, etc.). Il aurait fallu dire "est une des modalités parmi" et non "c'est".
  Je ne pense pas que la république française soit cohérente sur le plan de l’égalité, dans la mesure où elle vante (et s’appuie sur) les statistiques sexistes disant que les femmes gagnent 20% de moins que les hommes à travail égal (sans envisager que le « désir d’enfant » est surtout féminin, et l’absentéisme pour charges familiales : pareil), tout en interdisant de dire que 80% des délinquants sont arabes ou noirs (mot d’Eric Zemmour condamné par la Justice, non comme faux mais comme totalement interdit d’expression, interdit de comptage, statistiques descriptives là illégales, en ce pays). De même, cette république tempête contre le communautarisme (sous-entendu : islamiste, voire musulman) tout en bénissant depuis des décennies l’association des étudiants juifs de France, défendant les intérêts des Juifs et pas des non-Juifs.
  L’incohérence n’est pas mienne, en la matière. Je n’aime pas cette république, et je n’aime pas le racialisme (il serait faux de dire qu’il faut choisir soit l’un soit l’autre, plein de troisièmes voies étant possibles).

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Sévérité républicaine inouïe (26 mars 2021)
  D’après ce que me dit la télévision, Marlène Schiappa (ministre de la Citoyenneté, à propos de la polémique sur la mosquée de Strasbourg financée par la mairie écologiste pour une association n’ayant pas signé la charte d’approbation des valeurs de la république) a exigé que les imams musulmans incluent dans leurs prêches le droit au mariage pour les homosexuels (à l’inverse total de leur habituelle condamnation de l’homosexualité). La mosquée de Paris a protesté. Les journalistes et débatteurs de « l’heure des pros » s’inquiétaient que l’Etat exige que les prêtres catholiques doivent ainsi approuver officiellement l’avortement. Moi je me demande : dès qu’une loi est votée, est-il interdit de la critiquer ? L’opposition est-elle interdite illégale ? C’est vertigineux, immensément proche de la dictature.
  Certes, démocratie ne veut pas dire « démocratie libérale », il peut y avoir dictature de la majorité, mais alors il n’y a pas vertu démocratique, la démocratie (et la république) ne serait qu’une modalité particulière de la dictature moralement horrible.

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Publicité politique ? (20 mai 2021)
  L’autre jour en débat télévisé, le publicitaire retraité Jacques Séguéla regrettait que la France soit un des seuls pays démocratiques au monde où est interdite la publicité politique. Une personne présente a désapprouvé : avec publicité massive, ce serait le plus riche groupe candidat qui serait élu, façon étasunienne (avec renvoi d’ascenseur après l’élection, favorisant les lobbies payeurs, contre l’intérêt général ?). Personnellement, je pense aussi que cette publicité serait mauvaise, le principe publicitaire étant de tromper, tendant à forcer l’achat même ne correspondant pas au besoin véritable.
  Mais j’ai repensé à quelque chose, une phrase célèbre disant qu’en république « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient » (Google semble m’indiquer que les vrais mots sont de Charles Pasqua : « Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les reçoivent. »), parfaitement illustrée selon moi par François Mitterrand qui avait annoncé en 1980-81 réduire à 6 mois le service militaire obligatoire (s’il était élu), avant de ne le faire aucunement en 14 ans de pouvoir… Mensonge, tracé, évident.
  Or, depuis qu’en France l’auto-amnistie des corruptions politiques a débouché sur des partis politiques financés par l’impôt au prorata des voix reçues aux élections, ces promesses non-tenues ne me semblent pas du folklore cocasse mais de la publicité mensongère (même sans agence de publicité professionnelle) financièrement intéressée, poursuivable pour escroquerie.
  En vrai : pas du tout. Si plainte était déposée, des avocats très cher payés blablateraient que le projet était sincère mais tel contretemps a rendu impossible l’exécution de ce projet, et les juges complices gracieraient. C’est tout le système qui est pourri, aux dépens des honnêtes gens, pigeons, payeurs rackettés par le fisc sous menace policière au nom de l’ordre (pourri, en fait).
  Et bien sûr est interdit le référendum d’initiative populaire qui obligerait l’élu à faire ce qu’il a dit sous peine d’être immédiatement viré. Interdit, cela, dangereux pour la « république ». Je n’aime pas la république, c’est confirmé (sauf si la vraie démocratie, à la Suisse, s’appelle aussi République).

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Fausse accusation mensongère atroce (27 mai 2021)
   J’ai entendu aux informations que le président de la République Emmanuel Macron, au Rwanda lors de la commémoration du génocide 1994 ayant fait 800.000 morts, a déclaré : « Je viens reconnaître nos responsabilités (…) La France endossait alors une reponsabilité (…) seuls (…) peuvent nous pardonner ». (Sur Internet, les nouvelles MSN en parlent un peu à https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/je-viens-reconnaître-nos-responsabilités-dans-le-génocide-au-rwanda-déclare-emmanuel-macron/ar-AAKr72H?ocid=msedgdhp ) Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je suis d’accord pour condamner le président Mitterrand pour complicité active de génocide, si les archives le confirment, mais ça n’a rigoureusement rien à voir avec la population française (aucunement consultée par référendum). Le hold-up est le principe républicain, qui fait qu’un élu prétend représenter la population pour faire ce qu’il veut personnellement, même sur des points nullement discutés dans la campagne électorale. Bref : Mitterrand 100% coupable, Parti Socialiste 100% coupable, République 100% coupable, Enseignants d'instruction civique (propagandiste de la République) 100% coupables, Population française 0% coupable. Et puis : Macron 100% coupable de continuer à parler au nom de la population française qu’il déclare coupable, même les « pas encore nés au moment des faits ». A mon avis, ça mérite plainte pour dénonciation calomnieuse, destitution et mise en prison, juste après avoir aboli la constitution pourrie qui donnait tous les pouvoirs aux présidents sans risque aucun pour eux. (Je rêvasse, bien sûr, puisque ce sont les coupables qui détiennent le pouvoir, en usent et en ébusent).

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Gifle (09 juin 2021)
  Hier, devant les caméras, le président Macron a été serrer des mains du public et il a reçu une gifle (avant que l’individu soit saisi et arrêté), les journalistes commentateurs (et politiciens, même d’opposition) disant « Frapper le président de la République, c’est attaquer la République, c’est un acte de violence envers toute la population française, agressée ». Qu’est-ce que j’en pense ?
  Je ne suis en rien d’accord. Ce président (comme ses prédécesseurs) prétend me représenter mais ce n’est pas vrai. Ce type fait ce qu’il veut, sans me consulter en rien. Qu’il se prenne des gifles me parait mérité, ne serait-ce que pour ses mensonges de fausse représentativité.
  Un autre commentateur a dit « on ne peut pas admettre ce geste si on est démocrate ! », cela me parait un total contresens : renier la valeur intrinsèque d’un faux représentant est très démocrate anti-républicain. Confondre république et démocratie est une faute de pensée, une erreur stupide et grave.

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Gifle et urnes (10 juin 2021)
  Concernant la gifle physique à moitié reçue par le président Macron, j’ai entendu plusieurs commentateurs et politiciens dire que « la seule gifle possible en démocratie, c’est une gifle dans les urnes », qu’est-ce que j’en pense ?
  C’est faux, gravement faux et malhonnête : si 90% des gens, dégoutés, votent blanc, le vainqueur s’en contrefichera et jouira de sa victoire. Donc la seule gifle pouvant frapper dans les urnes un élu candidat à réélection est qu’il obtienne 1% des voix exprimées quand son opposant détesté obtient 99%, mais cela oblige les votants à donner pareillement les pleins pouvoirs à quelqu’un qui fera ce qu’il veut et non ce que veulent les gens, dans l’incapacité d’obtenir ce qu’ils veulent puisque le référendum d’initiative populaire est interdit. Bref, c’est un système très injuste, intégralement pourri, qui ne tolère aucune échappatoire. Evidemment que les divers candidats au fromage (faisant semblant de s’opposer) sont complices pour faire perpétuer ce système, mais c’est une atrocité. Que personne ne le signale prouve que les médias sont complices, de même que les enseignants endoctrineurs avec leur « instruction civique » inculquant les prétendues « valeurs » de la république, en punissant de mauvaises notes les objections morales. Militairement, stupidement, avec complicité unanime des faux « intellectuels ».
  Le procès du gifleur a eu lieu aujourd’hui en extrême-urgence, comme si c’était un milliard de fois plus grave qu’un meurtre de personne anonyme… Et il a été dit qu’avoir fait acte de violence envers un détenteur de l’autorité publique était une circonstance très aggravante, mais… c’est faux, incohérent, violant le principe d’égalité de tous devant la loi. Bref, la justice et la loi font n’importe quoi, méchamment, durement, punissant les opposants politiques (vrais, interdits d’expression). C’est de l’immoralité pure, se prétendant évidemment pure moralité, ça fait partie de la propagande, simplement imbécile.

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Propagande et souvenir (11 juin 2021)
  J'ai encore récemment entendu à la télévision un commentateur affirmer que la langue française est très admirable, seule au monde à permettre une telle finesse de manipulation des sens. Or je suis d'avis contraire : cette langue est gravement truffée d'amalgames, et l'un d'eux concerne le scandale de la république anti-démocratique. Je crois que j'avais lu ça dans un ouvrage d'Etienne Chouard, voulant réécrire la constitution. Je le réexprimerai à ma façon, avec des mots clarifiés séparés :
  « Il conviendrait, pour devenir clair, de remplacer le mot amalgame Représentant par un de ses deux sens opposés :
• Représentanti : parler au nom de quelqu'un inapte (exemple : représentant légal d'un handicapé profond ou d'un bébé)
• Représentanta : parler à la place de quelqu'un hélas absent mais ayant exprimé ce qu'il convenait de faire.
  La république à « représentants trahisseurs de référendum » (et voteurs d'auto-amnistie etc.) emploie des représentantis méprisant les électeurs considérés handicapés profonds (selon un principe aristocratique ou oligarchique, ou « élitiste » sauf qu’il s’agit de fausse élite nullissime), et pourtant élus (menteusement) en se disant représentantas, flattant les électeurs (selon le principe prétendu démocratique). Là est le scandale, total, évidemment passé sous silence par l'instruction civique à l’école, entreprise débilitante (active) d'endoctrinement mensonger.
»

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Question de non-voile scolaire (15 juin 2021)
   J’ai entendu une journaliste demander, à propos de la laïcité, où trouve des réponses une jeune musulmane se demandant si elle doit remettre le voile juste en sortant du bâtiment d’école ou plus loin. Et comment lui expliquer ? Il est dit que la laïcité est le principe de la république, interdisant les affichages politico-religieux à l’école, mais… puisque cet enseignement de la laïcité est un parti pris politique, pourquoi lui a-t-il droit de cité à l’école ? « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » est un des principes de l’immoralité égoïste. La république exige le monopole du commandement, de l’endoctrinement (enseigner en « instruction civique » que « la république c’est bien », punir l’idée qu’il s’agit du pouvoir abusif de faux représentants, ce n'est aucunement neutre politiquemebt mais fanatiquement républicain intégriste – au sens pro-république pas parti LR), c’est de la dictature active, inavouée, cachée. Ce n’est ni plaisant ni convaincant, ça semble une mocheté absolue (comme les voies religieuses intégristes, certes, pas pire). Les donneurs de leçons laïcs sont totalement inaudibles, leur république laïque ne semble en rien de rien honorable. (Même hors oppression des religieux, il y a aussi oppression des anti-religieux, la laïcité étant alliée aux religions massacreuses [et racistes, cf. Jésus-Christ ayant dit que les non-Juifs sont des chiens] en refusant tout débat à ce sujet.)

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Précision sur la gauche (24 juin 2021)
  A la télévison, je viens d’entendre qu’actuellement, avec les alliances (ou non) entre les deux tours d’élections régionales, il est expliqué qu’il y a une portion de la gauche (Valls, Huchon, disant s’inspirer ± de Rocard) opposée à la socialiste racialiste Pulvar (disant que la police française comme étasunienne est raciste anti-noirs et qu’il faut des réunions de noirs interdites aux blancs), opposée à la France Insoumise défilant avec les Islamistes contre l’Islamophobie, opposée aux maires écologistes finançant des mosquées grandioses. Cette portion de gauche, pouvant appeler à voter à droite plutôt que insoumis/écologistes, se définit comme gauche républicaine laïque universaliste.
   Elle se prétend « pas du tout islamo-gauchiste » puisque n’hypertrophiant pas le statut victimaire d’arabes et noirs (souvent musulmans). Toutefois, je pense qu’elle n’est pas du tout universaliste mais sioniste, sinon elle serait diabolisée comme pro-Palestiniens « donc » pro-Hamas « donc » pro-terrorisme islamo-gauchiste. Ainsi, elle valide vraisemblablement l’invasion d’Israël (avec expulsions et massacres racistes), ce n’est pas du tout universaliste mais raciste pro-juif, juifophile anti-arabe anti-amérindien. Pas un mot n’a été dit de cela à la télévision.
   Par ailleurs s’affirmer avec force « républicaine » implique que cette gauche est pour la domination des élus sur le peuple, en cas de désaccord (référendum de 2005, amnistie des corruptions, abolition de la peine de mort, etc.). C’est donc une forme de populophobie anti-démocrate, sans l’avouer. Moralement moche. Oligarchie cachée (anti-gauche en principe), de moches gens méprisant les sans-grade qui sont mieux qu’eux (et d’autres moches personnes, certes, qu’il y a parmi la population, pas « toute bonne »).

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Démocratie et avocats ? (02 juillet 2021)
   Aujourd’hui où est discutée la perquisition du ministre de la justice Dupond-Moretti (ex-avocat) par la justice (des magistrats qu’il avait attaqués, oralement avant sa nomination, administrativement après), des débatteurs sur chaine LCI sont tombés d’accord pour donner raison au ministre, affirmant quelque chose comme : « en démocratie, il est totalement impensable que la justice écoute les communications secrètes entre les avocats et leurs clients (ce n’est pratiqué que dans les pires dictatures) ». Qu’est-ce que j’en pense ?
  Je ne vois en rien de rien le rapport entre la démocratie et le secret professionnel des avocats. Enfin si, mais en sens inverse : la démocratie est le pouvoir au peuple, et celui-ci se permettrait normalement de traquer les magouilles secrètes des avocats défendant les « coupables contre le peuple ». Finalement, ce n’est en rien la démocratie qui est là attaquée mais la république, système de domination des notables sur le peuple (en prétendant menteusement le servir), les avocats étant certains de ces notables (et particulièrement spécialisés en mensonge gagnant).
  Bref, les journalistes disent n’importe quoi, réfléchissent à l’envers, pour protéger leurs copains notables pourris. Je ne suis pas impressionné approbateur, au contraire je dirais : « bouh, la honte, faux penseurs malhonnêtes ! ».

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Discours semi-historique pas net (30 juillet 2021)
   J’ai lu ce jour une nouvelle MSN/Ouest-France à sujet intéressant, potentiellement très polémique : « ENTRETIEN. ʺLa loi de 1881 sur la liberté d’expression est un fondement absolu de la démocratieʺ » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/entretien-la-loi-de-1881-sur-la-libert%C3%A9-d-expression-est-un-fondement-absolu-de-la-d%C3%A9mocratie/ar-AAMH9FU?ocid=msedgdhp&pc=U531 ).
• « La loi sur la liberté d’expression du 29 juillet 1881 fête aujourd’hui son 140e anniversaire. (…) Avocat (…) l’ancien président de la Ligue des Droits de l’Homme, Maître Henri Leclerc est optimiste sur la capacité du texte voté (…) à continuer à défendre les valeurs démocratiques. (…) C’est un texte admirable, qui a été attendu longtemps. La loi de 1881, c’est celle qui définit les limites de la liberté de la presse. (…) »
--> Il me parait aberrant de mélanger « liberté d’expression » (titre de la page) et « liberté de la presse » (précision ici donnée), qui n’en est qu’une minuscule part.
• « La Cour Européenne des Droits de l’Homme a dit que la liberté de l’information l’emportait sur tout et que les restrictions devaient être absolument nécessaires, indispensables à la démocratie. »
--> Faux : la cour européenne des droits de l’homme a approuvé la loi Gayssot criminalisant le doute, punissant l’intelligence sceptique osant résister au dogme officiel. Affirmer que c’est absolument nécessaire est immensément discutable, pour ne pas dire aberrant mensonger.
• « Au début, le journaliste devait faire la preuve de la vérité lorsqu’il avait imputé quelque chose. Dès la fin du XIXe siècle, la Cour a réduit cela en disant : il suffit que le journaliste soit de bonne foi. Puis on a déterminé les critères de la bonne foi. Ils se sont élargis au fur et à mesure du temps. Elle demande aujourd’hui simplement qu’il y ait une base factuelle sérieuse et cela peut être conçu de façon assez large. »
--> Faux : la loi Gayssot interdit tout doute, même argumenté.
• « Avec internet, une partie de l’expression semble échapper au régime de la loi de 1881, faut-il s’en inquiéter ? /(…) Le principe c’est que la loi de 1881 vise la diffusion publique des choses. (…). Avec les réseaux, c’est bien plus compliqué. Il va falloir envisager une évolution législative. Il faut inventer ce que serait la nouvelle loi qui punirait les abus de la liberté d’expression. »
--> A mon avis, le problème est exactement inverse : autrefois la loi brimait les opposants en se limitant aux journalistes pouvant parler publiquement, mais maintenant la loi (même abusive philosophiquement et moralement comme la raciste loi Gayssot interdisant le doute) punit chacun, pouvant s’exprimer/publier sur Internet.
• « (…) La loi de 1881, ce sont les moyens de faire appliquer les principes de 1789 : l’expression est complètement libre sauf à répondre des abus déterminés par la loi. C’est le même principe pour l’article 10 de la CEDH. »
--> Le drame n’est pas vu : quand c’est la loi qui est un abus, tout est renversé. Ce que la loi abusive appelle abus peut être la logique et l’honnêteté, l’équité. C’est affreux.
• « Sans liberté de la presse, pas de démocratie ? /La loi 1881 est un fondement absolu. La Cour Européenne des Droits de l’Homme a une formule extraordinaire. Elle dit que ʺla liberté d’information n’est pas faite seulement pour les informations qui n’ont pas de conséquences, mais aussi pour les informations qui heurtent, choquent ou inquiètent l’État ou un certain nombre de personnes. Ainsi le veulent l’esprit d’ouverture, la tolérance et le pluralisme sans lequel il n’y a pas de société démocratique.ʺ (…) ».
--> C’est de la confusion mentale, ou un mauvais jeu de mots. La démocratie c’est que le peuple ait le pouvoir ; si le peuple est intolérant, la démocratie est intolérante (comme signalé par Jean Petot à propos d’une république italienne à la Renaissance : les perdants aux élections devaient s’exiler sinon ils étaient tués par la police obéissant aux élus du peuple…). Ce qu’il y a, c’est qu’une vaste confusion est entretenue pour cacher l’abus de pouvoir commis par la prétendue Elite (en fait très mauvaise) : on confond démocratie et démocratie libérale tolérante pour dire que la démocratie c’est moralement bien puis on confond démocratie et république pour dire que la république c’est la démocratie, donc moralement bien… Or non, spécifiquement pour la république, je trouve que c’est un système mensonger, mal moralement, où de faux représentants trahissent les vœux du peuple électeur, pour X années avant d’être virés. Mauvais système. Le bonhomme célèbre ici interviewé ne l’a simplement pas compris, ou il est complice actif de ce système faisant sa richesse et son pouvoir dominateur. Sale type, et donneur de leçons comme si les lecteurs étaient abrutis, c'est faux.

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Très mauvaise leçon présidentielle (05 août 2021)
  Je lis ce jour une nouvelle MSN/ consternante : « Accusations de "dictature": Macron fustige "quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens" » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/accusations-de-dictature-macron-fustige-quelques-dizaines-de-milliers-de-citoyens-en-perte-de-sens/ar-AAMVA49?ocid=msedgdhp&pc=U531 ) Je cite et commente :
• « Le chef de l'État (…) répond aux manifestants contre le pass sanitaire, et juge sévèrement les contestataires estimant que la France serait devenue une "dictature". »
--> A mon avis (à débattre si Macron a des arguments) : la république est une dictature en pointillés, le peuple étant astreint à se choisir des dictateurs pour 5 ans sans plu’ avoir son mot à dire, contrairement au principe démocratique (gouvernement par le peuple). L’arnaque est dans le principe républicain : « par le peuple ou ses "représentants"… prétendus même s’ils ne représentent pas du tout le peuple et font totalement à leur guise, contre le peuple même… ». Ce n’est certes pas la dictature-forte anti-élections anti-partis d’oppositions, c’est une dictature moyenne, menteusement déguisée en démocratie pour faire en fait le contraire. Avec cet énorme mensonge, ça me semble encore pire, circonstance aggravante de ne même pas avouer honnêtement ses horreurs abusives.
• « Face aux manifestations contre l'extension du pass sanitaire et l'obligation de vaccination pour les soignants qui ont marqué ces derniers samedis, Emmanuel Macron réplique. (…) 24 juillet, le président a évoqué avec sévérité les contestataires qui jugent que la France aurait basculé dans la dictature au vu des dernières mesures de lutte contre le Covid-19. (…) le chef de l'État fustige "quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu'ils peuvent dire qu'on vit en dictature". »
--> Au contraire, ça me semble le sens logique retrouvé, en balayant le fatras de mensonge usuel, inculqué en forme de lavage de cerveau par l’instruction civique (que j’ai subie à l’école, j’ai résisté…). Macron n’a lui-même pas les trois ans d’âge mental pour comprendre ce que signifierait simplement « gouvernement par le peuple » (pas par le chef autoritaire écrasant le peuple classé inférieur, aux ordres). La perte de sens est totalement de l’autre côté que ce qu’il dit.
• « "Je ne céderai rien à leur violence radicale" (…) »
--> En matière de violence, c’est le contraire : le prétendu libéral Macron s’est avéré le pire tyran de ces dernières décennies ici, créant un état policier pourchassant chaque personne en cas d’imparfaite obéissance à une cascade de diktats qu’il a énoncés sans aucunement les avoir annoncés en campagne élective et sans soumettre ce changement à référendum, donc anti-démocratiquement. Avec conseil de défense astreint au secret, court-circuit de l’assemblée et des syndicats, il a joui d’un pouvoir super-présidentiel encore plus extrémiste que celui conçu par De Gaulle avec la 5e république. Tant que ce n’était que des affaires d’arbitrages budgétaires, d’impôts, ça passait un peu inaperçu pour les gens comme moi, mais dans la mesure où – sous prétexte de virus covid19 – il a entrepris de fliquer la population super-sévèrement, tout a changé. Il incarne la violence agressive envers des innocents, et parmi ceux-ci, il est assez logique que certains rebelles fassent preuve de violence en retour, légitime défense (en théorie) illégale (avec lois pourries, écrites par le pouvoir écraseur).
  Concernant la violence intérieure d'Etat, je n’avais jamais vu en France (depuis 1975 où je ne suis plu’ gamin) des commandements aussi durs que le renvoi des infirmières refusant de se faire vacciner par un vaccin peut-être tueur, le fait de traiter la population sévèrement confinée en délinquants s’ils osent ne pas obéir à mille détails commandés pour leur quotidien, avec peine de prison à la seconde récidive (genre oubli du papier officiel pour oser sortir de chez soi), paf prison ! viol en prison ! de quel côté est la violence ?… Celui qui ose ne pas sourire aux bourreaux policiers ?
• « "Je considère qu’il y va de l’existence même des démocraties. Leur attitude est une menace pour la démocratie. " »
--> C’est faux, c’est idiot, immensément : ce n’est pas la démocratie qui est mise en danger par cette révolte, c’est la république, avec possible avènement d’une vraie démocratie, qui ne serait plu’ menteuse.
• « "Ils confondent tout. Je les invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit. " »
--> Avec un droit pourri écrit par des pourris, un « état de droit » est intégralement pourri, là n’est pas la question. Certes, il existe des cas pires encore, où le tyran n’a même pas besoin d’obéir aux lois que son camp a écrit, la différence me semble minime, la différence essentielle consistant à écraser le peuple ou bien à le laisser gouverner (via référendum d’initiative populaire, à la Suisse, menaçant de virer l’élu prenant des mesures impopulaires ou tyranniques). En tant que président en chef, il devrait être le plus grand spécialiste de la question démocratique, mais il semble n’avoir rien compris, ou mentir comme un arracheur de dents moyenâgeux : « ma "démocratie" à moi-moi-moi-superstar, ça ne fait pas mal, vous verrez ! »
• « "Je pense qu’ils créent un désordre permanent, parce qu’ils contestent l’existence de l’ordre républicain, mais je ne céderai en rien" ».
--> Oui, la république est une dictature déguisée en démocratie, se bétonnant au nom de l’ordre contre la justice morale, c’est affreux, et ce discours n’est pas justificateur du Bien mais du refus de réfléchir honnêtement. Quel sale type, ce petit dictateur ! Au nom de l’ordre, Staline, Hitler etc. commandaient sévèrement, « l’ordre » n’est pas un argument s’il est imposé contre l’avis des gens durement « ordonnés ». De Gaulle a conçu la 5e République comme davantage autoritaire « garante de l’ordre » que la 4e République, mais lui a pris dans les dents la révolution libertaire de Mai 1968, et il est parti en ayant l’honnêteté d’organiser un référendum permettant au peuple de le virer pour retrouver sa liberté bousculée – ce que n’ont nullement fait les successeurs, jouissant du pouvoir absolu de commander sévèrement, le summum (ou le pire du pire) étant le cas Macron confineur autoritaire vaccineur de force en pourrissant la vie des (millions de) gens d’avis différents de lui.
  Evidemment, il ne cédera rien, ses lois pourries (et sa constitution pourrie) lui en donnant le pouvoir, contre le peuple ! Son ex-chef François Hollande, d’ailleurs trahi pour prendre sa place, lui avait montré l’exemple : s’il y a des millions de gens protestant dans la rue, n’en tenir aucun compte et appliquer la volonté présidentielle en disant merde au peuple. « Ne pas céder », oui, ne surtout pas céder à l’esprit démocratique, seulement clamer en être la plus pure incarnation, mensonge total, avoir « le sens du mensonge », du mot trompeur (applaudi par les complices serviles), ça semble suffire, hélas. Je proteste dans mon coin, dominé, tant pis, le dominant se montre simplement super-moche en écrasant le bon sens et le sens logique qu’il n’a pas, lui.

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Dictature punitive illustrée (18 août 2021)
   J’ai lu aujourd’hui une nouvelle MSN/Télé7jours effarante : « Scandale sur C8 : le CSA saisi après la diffusion du film "Unplanned", le gouvernement réagit » (https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/scandale-sur-c8-le-csa-saisi-apr%C3%A8s-la-diffusion-du-film-unplanned-le-gouvernement-r%C3%A9agit/ar-AANqxzv?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « (…) Unplanned, ce film anti-avortement sorti aux États-Unis en 2019, et inspiré de faits réels fait scandale en France. Ce 16 août, C8 l'a diffusé, rassemblant en moyenne 304.000 téléspectateurs. Un flop d'audiences, qui pourrait pourtant valoir une condamnation à la chaîne du groupe Canal. Et ce, pour entrave à l'IVG. Un délit passible de 30.000 euros d'amende et de deux ans d'emprisonnement. »
--> Incroyable : avoir une opinion opposée à une loi est sévèrement puni, dans notre « état de droit » ? Dictature cachée ?
• « la ministre délégué à l’Égalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno a fermement condamné la diffusion de ce film qui "constitue un outil de propagande anti-avortement abject", dit-elle. »
--> Pourquoi l’expression d’un camp (non-gouvernemental) est-elle dite propagande quand l’avis partisan opposé (gouvernemental) ne reçoit en rien ce qualificatif ? On est en plein dans la propagande mensongère, le gouvernement interdisant aux autres ce qu’il s’accorde, c’est un des principes de l’immoralité, de l’abus de pouvoir, malhonnête.
• « (…) la chaîne C8 "se rend solidaire des mouvements anti-choix et se rend coupable du délit d'entrave condamné dans notre pays". »
--> Et moi qui croyais un peu la (vraie) propagande affirmant que la France était le pays de la liberté d’opinion, championne des Droits de l’Homme… Mensonges, absolus. Les dominants dominent, écrasent, et sans consulter le peuple puisqu’aucun référendum n’est jamais intervenu sur ce sujet. République pourrie, abjecte, antidémocratique, anti-liberté de pensée. Quant à parler d'anti-choix, c'est de la propagande aussi, à mon avis il ne devrait pas y avoir choix de tuer, mais le futur bébé innocent devrait avoir le choix de vivre (nié, pour imposer l'avis tueur de plus fort, de la plus forte)...
• « (…) De son côté, Marlène Schiappa, qui occupait anciennement le poste de sa consœur, et qui est depuis Ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a écrit sur son compte Twitter : "Non à l’entrave, non à la culpabilisation". Elle en a profité pour partager également des numéros visant à informer sur l’IVG. »
--> Non à la culpabilisation mais oui au meurtre ? Il est interdit de le penser, pourquoi ? Parce que oui à la liberté, non à l’entrave (l’entrave empêchant de tuer est interdite, l’entrave empêchant de penser que c’est un meurtre ne vaut pas entrave mais vaut loi magnifique incontestable...). Ces monstresses n’ont pas peur de la contradiction, de l’abus de pouvoir. Elles en jouissent et l’exercent plein pot.
• « (…) "En cas de manquement aux obligations légales, réglementaires et conventionnelles auxquelles il est soumis, le CSA interviendra auprès de l’éditeur". (…) »
--> Cela confirme qu’une loi, une fois votée (même contre le peuple, contre le référendum passé) devient diktat obligatoire, à non-adhésion punie. Dictature républicaine, anti-démocratique, anti-liberté de pensée.

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Pacte républicain ? (19 août 2021)
   J’ai entendu à la télévision des journalistes en débat s’insurger que tels individus faisant ceci ou cela « ne respectent pas notre pacte républicain ! ». Ils semblaient dire ça en tant que citoyens, comme à l’encontre de « séparatistes » (d’après le nom de la loi envisagée avant de la rebaptiser « pour les valeurs de la république »). Et je me suis demandé : c’est quoi ce prétendu « pacte républicain » ? auquel on ne m’a jamais demandé d’adhérer, d’après mes souvenirs. Pacte entre qui et qui, pour quoi ?
1/ J’ai demandé à Internet/Google, qui m’a répondu : « L'universalisme républicain, couramment appelé pacte républicain en France, est un des principes fondamentaux des différentes Républiques françaises, et dans une moindre mesure d'autres régimes et pays, selon lequel la République et ses valeurs sont universelles. ».
--> Cela me semblait hors-sujet, puisque sans pacte à conclure par chaque citoyen. Et en plus c’était contradictoire : la république nationale (cas de 100% des républiques que je connais) n’est nullement humaniste universelle mais xénophobe rejetant les étrangers.
2/ Plus intéressant semblait le lien « Que recouvre le terme "pacte républicain" en politique ? » (https://www.rtl.fr/actu/politique/que-recouvre-le-terme-pacte-republicain-en-politique-7780892965 ) : « Le terme "pacte républicain", très souvent utilisé dans les médias ou par les politiques, n'a pas de définition claire. Il recouvre un ensemble d'idées et de principes qui fondent la République française, comme sa devise ("Liberté, égalité, fraternité"). Concernant l'aspect politique des choses, on entend généralement par "pacte républicain" une collaboration entre droite et gauche pour sortir le pays d'une situation de crise. C'est déjà arrivé dans l'Histoire de France (…) »
--> Ça ne parle pas de point de vue citoyen mais de la part des élus uniquement, ça ne me concerne pas.
3/ A titre secondaire, je suis donc allé voir le premier lien, Wikipédia, sur Universalisme républicain (https://fr.wikipedia.org/wiki/Universalisme_r%C3%A9publicain ). Je cite et commente :
• « Il se base sur la conviction que tous les humains sont également dotés de droits naturels et de raison »
--> Stop : c’est aussi stupide et immoral que la Déclaration des Droits de l’Homme : non, les humains que je rêve ne sont pas dotés de raison mais sont des marionnettes faisant semblant. Je ne partage pas la conviction clamée par des réalistes refusant frénétiquement la question du rêve, alors je n’adhère pas au pacte républicain ? Et alors ? Vais-je être expulsé de ce pays ? Pour crime de lucidité philosophique ? Faute politique ? Dissidence ? Outch ! Oui, cette république serait intrinsèquement une dictature, contre la pensée réfléchie, interdite !
• « ainsi que sur une vision de la Nation comme une libre construction politique plus que comme une communauté ethnique déterminée. »
--> Re-stop : je n’adhère pas au principe xénophobe de nation, excluant des humains dits étrangers sans qu’ils aient fait quoi que ce soit de mal, simplement par statut artificiel. Donc non au pacte républicain, pour moi, c’est clair.
• « Le pacte républicain repose sur les valeurs de liberté, d'égalité, et de fraternité, qui constituent la devise de la République (article 2 de la Constitution de 1958). En particulier, ces valeurs républicaines doivent s'appliquer à tous uniformément, et ont vocation à être adoptées par tous les humains. Cela exclut toute exception au nom de particularismes locaux, historiques, ethniques ou religieux, ou autre, et implique donc que la loi respecte une égalité de traitement pour tous les citoyens. Ceux-ci sont considérés en tant qu'individus dans un sens philosophique et abstrait, et donc égaux en droit indépendamment de toutes leurs caractéristiques personnelles. C'est dans le même ordre d'esprit que la République elle-même est censée être neutre par rapport à ces caractéristiques. »
--> Mensonge total, ridicule, aberrant. Le président Macron, punissant de ruine les gens d’avis différents de lui (quant au vaccin anti-covid19) exprime le total contraire de la liberté, avec approbation totale de la loi et des individus sensés incarner la république française. Par ailleurs, l’égalité est violée avec les lois accroissant les punitions si la victime (d’insulte ou autre) est un détenteur de l’autorité publique, et surtout : le président de la république, quasi sacré (comparution ultra-immédiate pour l’homme ayant essayé de gifler Macron). C’est tout le contraire de l’égalité de traitement de tous les citoyens. De même, n’est nullement déclarée illégale la parole sacrée de Jésus-Christ affirmant que les non-Juifs sont des chiens. De même pour les paroles de l’Ancien Testament (judaïque, et Dernier Testament coranique) appelant à tuer qui ne pratique pas tel truc religieux. Cette République est complice des discriminations tueuses des religions dominantes. C’est atroce, je n’adhère pas à leur pacte tout pourri ! (Au passage, je note le glissement discret du principe « valeurs », morales ou éthiques, à « valeurs républicaines », sans noter en rien que cette république est une trahison de la démocratie, les électeurs devant choisir leur dictateur pour tant d’années, qui fera ce que bon lui semble sans devoir en rien respecter l’avis de ces électeurs – ce n’est pas du tout conforme à mes valeurs, cela, mais hop la question a été esquivée, en posant que les valeurs du Bien sont automatiquement républicaines, mensonge !).
• « Ce principe est fortement lié à d'autres idées fondamentales de la politique française, comme le principe d'indivisibilité de la République, l'État unitaire ou la laïcité, qui est son application dans le domaine religieux. »
--> La laïcité comme alliance aux religions dominantes est une atrocité, non une « valeur ».
• « (…) Il est également la cible de nombreuses critiques, de la part des partisans du relativisme culturel, du régionalisme, du nationalisme ethnique ou du multiculturalisme. »
--> A voir (à lire plus loin), mais ces 4 thèmes ne correspondent pas à mes critiques jusqu’ici, pourtant énormes rédhibitoires...
• « (…) Ce que l'on peut appeler « universalisme républicain » est intimement lié à la Révolution française où pour la première fois la notion de république était liée à celle de droits fondamentaux inhérents à toute personne humaine et non accordés à un groupe. (…) Le lien entre république et universalisme ne va pas de soi. En effet, à l'époque de la Révolution il y avait de nombreuses républiques en Europe, la république de Venise, celle de Gênes, celle des Provinces-Unies, la Confédération suisse, celle de Raguse etc. dont le fonctionnement hautement traditionnel et presque toujours oligarchique n'était lié à aucune idéologie universaliste. Seule la république des États-Unis d'Amérique mettait en avant des principes philosophiques comparables, en admettant toutefois l'esclavage, mais n'avait pas l'ambition d'en faire une théorie universelle. »
--> Oui, parler d’égalité universelle avec esclavage de certains (et pas des esclavagistes) est une idiotie profonde, pas seulement étasunienne. La Bible et le Coran sont esclavagistes, en clair, cela dirige l’essentiel de l’humanité hélas, l’horreur domine. La justice universelle serait ultra-minoritaire peut-être.
• « (…) c'est l'universalisme à l'occidentale qui fut étendu à quasiment l'ensemble de la planète : relayé par le Code Napoléon, les vagues révolutionnaires successives, la colonisation, et pour finir la construction d'une communauté internationale. »
--> Incroyable de bêtise encore : la colonisation, opprimant les étrangers classés sous-humains indigènes, incarnerait l’universalisme égalitariste. Bla-bla menteur, est-ce que je continue ou j’arrête là cette lecture insupportable ?
• « Avec la mondialisation des marchés, la quasi-universalité de l'ingérence internationale, l'idéologie occidentale est devenue la base de la législation de nombreux pays du monde (indépendamment de leur caractère républicain ou non, et plus encore indépendamment de leur conformité avec ʺl'universalisme républicainʺ français). On peut citer la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée en 1948 par l'Organisation des Nations unies et fortement inspirée par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. »
--> Je ne suis pas d’accord avec cette présentation, qui semble dire que c’est par son mérite intrinsèque que domine mondialement l’idéologie occidentale, alors que cela vient d’écrasement militaire du faible par le fort, c’est atroce. De même, la « communauté internationale » (avec 3 droits de véto ONU sur 5 aux occidentaux, pour 10% de la population mondiale) décrète le sionisme obligatoire (avec zéro droit de véto au milliard de musulmans) et incarne le total opposé de l’égalité équitable (USA non rendus aux Amérindiens survivants quand Israël a été rendu aux Juifs survivants), mais au contraire une domination des quelques plus forts, des plus méchamment armés (nucléairement sans respecter le chapitre désarmement du TNP, donc illégalement). Cet article de propagande aveugle est insupportable, stop j’arrête.
  Bilan : moi, en tant qu’essayant d’être honnête et cohérent, je n’adhère absolument pas au pacte républicain, immensément horrible menteur idiot.
• Enfin, euh… la suite contient peut-être les critiques à ce pacte républicain prétendu, je vais continuer un peu à lire, en me bouchant le nez, sans m’arrêter à chaque mot. Je continue : « Une conception abstraite et universelle du citoyen. L’universalisme républicain a consisté dans la prétention à faire valoir sur la planète entière la prévalence universelle de l’égalité, de la liberté et de la fraternité, au-delà des appartenances particulières et partisanes. »
--> C’est faux : les républiques se définissent comme nationales, discriminant les étrangers, chassés par police des frontières sauf soumission à cascades de sévères exigences administratives, à refus fréquent, sans argument, fait du prince, rejet xénophobe nullement à justifier.
• « (…) Cette notion d’individu citoyen transcende l’existence empirique concrète d’individus enracinés ethniquement, religieusement, socialement, sexuellement. Il est en cela ʺuniverselʺ. »
--> C’est contradictoire avec la discrimination des étrangers, bla-bla nullissime pour se donner bonne conscience, en l’absence d’objections logiques chez les endoctrinés (enfants sous instruction civique, adultes moutons crédules).
• « (…) le projet universaliste ne peut donc s’émanciper de l’idée de nation. Elle n’est pas une barrière (…) mais l’espace permettant l’exercice concret d’un idéal. (…) »
--> Je ne « comprends » rien à cet argumentaire, qui me semble avoir une force de conviction nulle, simple affirmation auto-justificative. Un projet universaliste humaniste crédible serait mondial sans frontière arbitraire, tout au contraire, clamer le contraire n’est convaincant en rien de rien, auto-contradictoire. Au nom du réalisme, ce qui n’excuse rien (le réalisme imposé étant philosophiquement une idiotie, interdisant l’hypothèse du rêve).
• « (…) Puisque l’objectif de la nation française est (…) d’ériger l’universel comme une valeur primordiale, alors notre statut de citoyen nous renvoie à notre condition d’homme, préoccupé par l’humain en général, et qui doit être scandalisé dans l’incapacité qu’ont leur semblable à ne pouvoir exercer leur droit à raison de leur couleur de peau, ethnie, religion. »
--> Idiotie totale, être discriminé en raison de sa nationalité (subie, involontaire) est totalement du même ordre d’injustice, et même plus que la religion, qui est choisie et pas subie (sauf cas particuliers d’embrigadements familiaux, non condamnés apparemment par ce pacte républicain).
• « (…) Au moment du débat sur l’émancipation des juifs en 1791, le député (…) ʺIl faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus. Il faut qu'ils ne fassent dans l'État ni un corps politique ni un ordre. Il faut qu'ils soient individuellement citoyens.ʺ (on parlait alors de ʺnation juiveʺ à l’époque comme aujourd'hui de ʺcommunautéʺ). Cette phrase est souvent citée comme illustration de l’universalisme républicain. »
--> C’est mal pensé : le mot Juif est un amalgame aberrant entre deux sens très différents (et même à l’époque avant émergence du sionisme). Il y a d’abord la religion judaïque, qui a la spécificité d’être non-prosélyte, se réservant aux enfants de « bonne » famille, racistement, anti-universellement. C’est très condamnable, coupable, d’un point de vue universaliste. Enduite, il y a une ethnie, dite descendante des Hébreux antiques (même s’il s’agit peut-être d’ancêtres Khazars et Berbères convertis, pour Ashkénazes et Sépharades), et cette ascendance involontaire est innocente, en rien coupable, mais oubliable pour se fondre dans l’universel sans esprit communautaire ou « nationaliste » (qui lui serait coupable de racisme tribal). Actuellement, la république est totalement opposée à cette clarification déclarant coupable le communautarisme juifo, elle déclare raciste antijuifa l’hostilité à la raciste domination juifo. Contresens total. Ayant force de loi, avec condamnation à tort pour « racisme et antisémitisme » de quiconque serait un peu anti-juifo, et tolérance totale envers le racisme juifo. (Précision : je ne suis pas du tout antisémite quoique clameraient les menteurs usuels, je suis juifa anti-juifo, innocent anti-coupables).
• « (…) L'influente Société des amis des Noirs (…), sans doute sous la pression des colons, ne demandait au départ à l'Assemblée nationale constituante qu'un moratoire sur la traite négrière, et une interdiction progressive et à long terme de l'esclavage. Quant aux droits politiques des anciens esclaves, ils ne seraient accordés que bien plus tard, après une éventuelle éducation des populations. »
--> C’est criant de mauvaise foi, au nom de l’égalité et de l’universel, mais ça peut gouverner des décennies, des siècles. Misère intellectuelle assurant le triomphe des menteurs chroniques…
• « La Constituante puis la Législative, cependant, non seulement ne font rien dans ce sens, mais reconnaissent constitutionnellement l'esclavage, au mépris flagrant de l'article premier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, selon laquelle ʺles hommes naissent et demeurent libres et égaux en droitsʺ. (…) décrètent eux-mêmes l'abolition de l'esclavage (…) Dans les faits cependant (…) Napoléon Bonaparte réinstaurera l'esclavage en 1802 et il faudra attendre le retour de la République, en 1848, pour qu'il soit enfin définitivement aboli. Attention cependant, si dans la culture populaire l'abolition correspond à la fin de l'esclavage et donc au châtiment des esclavagistes ; il est important de considérer que les esclaves n'ont pas été libérés du joug des négriers, mais rachetés par le gouvernement; les négriers n'ont jamais été inquiétés par les autorités en place : bien au contraire, les indemnisations accordées représentent un pactole de 5 milliards d'euros, la liberté des esclaves aux négriers. »
--> C’est immensément laid, ces magouilles entre puissants sur le dos de pauvres misérables méprisés, tout en clamant d’immenses valeurs éthiques. Est-ce cela le pacte auquel chaque citoyen est maintenant sensé adhérer ?
• « (…) questions de laïcité, qu'il pose comme fondement de l'universalité (…) ʺLa laïcité, c’est la liberté de conscience liée à l’égalité de traitement de celui qui croit au ciel et celui qui n’y croit pasʺ. Les lois communes dessinent ainsi une sphère publique consacrée au seul intérêt général. Faire prévaloir ce qui unit sur ce qui divise, c’est fonder une paix authentique. »
--> C’est très mal pensé, encore une fois : les religions du Livre ne font pas du tout que parler d’un ciel en lequel croire, elles incluent le meurtre de masse pour « raison religieuse », ce qui est anti-universaliste, anti-paix et dégénère en guerre à la moindre occasion. Moïse, Josué, Jésus-Christ (chez Mathieu) étaient racistes anti-universalistes actifs, les vénérer est explosif, contraire de pacifique. Et ils étaient esclavagistes comme leur ancêtre Noé, ce que vénèrent les croyants, des laïcards incultes n’ont rien compris en s’alliant à ces usines de haine anti-universaliste. Pacte de merde.
• « (…) C'est dire que la république laïque ne craint pas, mais appelle bien plutôt, l'esprit critique. Nous sommes aux antipodes d'une communauté qui ne favorise la solidarité qu'en assujettissant les consciences. »
--> C’est totalement faux, mensonger, odieux : l’instruction civique est un endoctrinement des jeunes enfants à approuver la république, sans esprit critique toléré. De même la loi Gayssot de 1990 interdit le doute historique sous peine de prison, la république ayant mis la liberté de conscience à la poubelle, sévèrement, officiellement. De même encore, le Président Macron en 2021 punit sévèrement les individus ayant l’outrecuidance de ne pas partager son je-m’en-foutisme quant à la dangerosité de vaccins très prématurés, les non-assujettis se voyant sciemment « pourrir la vie » par les autorités dites républicaines exigeant soumission (« assujettissement » ?).
• « (…) L'État laïque, refusant tout privilège public aux particularismes, ne reconnait aucune religion et ne consacre aucun athéisme. Il se montre ainsi ouvert et accueillant à tous, sans discrimination. »
--> Faux, c’est insupportable ! Comme la Déclaration « Universelle » des Droits de l’Homme condamnait le scepticisme et l’hypothèse du rêve, sans argument par loi du plus fort, la loi Gayssot discrimine les sceptiques, les lois « pass sanitaire » discriminent les réticents à la vaccination prématurée, etc. Le bla-bla oubliant toutes les objections est une honte, cet article est une insulte à l’intelligence.
• « La politique coloniale française est fortement influencée, du moins officiellement, par l'idée d'universalisme républicain. (…) C'est donc à partir des principes républicains que la colonisation devient assimilation. »
--> C’est oublier gravement qu’attaquer un pays étranger réputé faible pour en prendre le contrôle et dresser ses populations dans tel sens, c’est le contraire total de l’universalisme respectant chacun. Ou bien Hitler et Staline seraient les plus grands universalistes du monde : « que tous m’obéissent et m’admirent, carpettes à plat-ventre et je leur marche dessus, tous, universellement ! ».
• « (…) La République est à l'origine du droit du sol en France, la monarchie, au contraire, reconnaissait plusieurs ethnies à l'intérieur du royaume : Français, Bretons, Bourguignons, Normands, Provençaux, Thiois, Lorrains, Alsaciens, et Gascons. Cependant, alors que la Révolution aurait très bien pu conduire à la création d'un véritable nationalisme ethnique fondé sur le sang, la République vient reprendre à son compte le droit du sol. Tout d'abord parce que la France s'étend alors sur plusieurs continents et comprend des citoyens d'origines diverses (Juifs, Noirs, mais aussi et surtout des populations provinciales ne parlant alors même pas la même langue). Mais aussi parce que les idéaux de la Révolution fournissent alors une source d'identité capable de rassembler ces populations au sein d'une seule nation française. Celle-ci se définit donc comme l'ensemble des citoyens souhaitant vivre ensemble sous les principes républicains (cependant à l'époque plus de 90% de la population est analphabète et, plus encore, illettrée, ainsi impossible de faire un choix éclairé, de comprendre les concepts évoqués : c'est la minorité favorisée de la nation qui porte les changements sociaux). (…) »
--> Certes, il est mieux que les Français s’accordent sans se traiter de sale Breton ou autre (j’ai été traité de « sale parigo » en arrivant à Toulouse en 1975 à l’âge de 11 ans…). Mais le problème nationaliste est que s’il y a inclusion, il y a exclusion de l’autre : sale étranger, ce n’est en rien de l’universalisme sincère mais une parodie de pseudo-morale menteuse, lamentable. Non à ce pacte de merde, je le répète. Par ailleurs, répéter ici que « la nation française est l’ensemble des citoyens souhaitant vivre ensemble sous les principes républicains », ça me parait abusivement faux : administrativement, j’ai été déclaré membre de la nation française que je le veuille ou non, et je ne veux pas vivre avec tel monstre tueur français, et je voulais vivre avec telle étrangère adorable, et le principe républicain me parait immoral, qu’ils décrètent n’importe quoi à titre automatique est immensément stupide ou mensonger.
• « (…) La Constitution de l'An I (1793) prévoit que : ʺTout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. »
--> Ce n’est pas universaliste mais anti-universaliste, considérant que la citoyenneté française (pouvant être acquise) est un privilège appartenant aux meilleurs, tandis que l’ancien statut d’étranger était vil, méprisable a priori. Tout ça est honteux de xénophobie active, dominatrice, en prétendant à tort à l’éthique irréprochable, « supérieure »…
• « (…) demandant jusqu'à dix ans de résidence. Quant au droit du sol, il n'est pas automatique dès la naissance et la première génération. Cela dit, le principe est conservé, et au nom de l'universalisme républicain il est possible à un étranger de devenir français à condition (entre autres) de partager les valeurs de la France et de s'y assimiler. »
--> On est en plein nationalisme tribal, anti-étranger, anti-différence. C’est un des contraires de l’universalisme. Et les Français constituant une minuscule minorité sur Terre, c’est mépriser l’essentiel de l’humanité, quelle horreur (morale anti-altruiste).
• « L'universalisme républicain, particulièrement lié au principe d'indivisibilité de la République, s'oppose frontalement à toute reconnaissance d'une quelconque minorité ou groupe ethnique, régional, racial, religieux, ou autre ; et ce alors que les peuples ont le droit naturel à disposer d'eux-mêmes : ainsi la République française est régulièrement traînée en justice pour non-respect des droits humains. »
--> C’est faux : les élus de premier plan vont chaque année faire acte de soumission au diner du CRIF juifo, et l’association des étudiants juifs de France n’est nullement illégale. C’est spécifiquement le groupisme musulman qui est combattu en France moderne, depuis que la recréation d’Israël puis l’effondrement communiste ont fait de l’Islam le grand ennemi des dominants d’Occident, juifos et juifophiles.
• « (…) la mention faite par le législateur du "peuple corse, composante du peuple français" est contraire à la Constitution, laquelle ne connaît que le peuple français, composé de tous les citoyens français sans distinction d'origine, de race ou de religion. »
--> C’est contraire des associations juives anti-goys, tolérées avec bienveillance (par les injustes menteurs au pouvoir) et maintenant, par jalousie, c’est copié par les associations noires anti-blancs, exigeant pareils privilèges. Le bla-bla cachant cela n’est pas crédible.
• « Au nom de l'universalisme républicain sont rejetées, aujourd'hui, les discriminations de quelque nature qu'elles soient : racisme, religion, de sexe ou d'orientation sexuelle. »
--> C’est faux : la discrimination pour nationalité est officielle, pratiquée par la police des frontières, nullement dissoute par tous les gouvernements de droite, centre, gauche. Tous pourris menteurs, autosatisfaits (à tort).
• « (…) la République fait une distinction légale entre les citoyens en fonction de leur sexe. Ainsi, les révisions constitutionnelles du 8 juillet 1999 et du 23 juillet 2008 apportent même un amendement à l'article premier de la Constitution, qui assure l'égalité des citoyens devant la loi. Cette fois-ci, il ne s'agit plus de priver les femmes de certains droits, mais d'autoriser des discriminations positives en leur faveur dans les domaines politique et économique. L'universalisme républicain, au contraire, ne permettrait aucune discrimination même "positive". En poussant à la limite ses principes, il ne permettrait d'ailleurs même pas de reconnaître juridiquement le sexe des citoyens. »
--> Oui, on nage dans la contradiction, sans universalisme vrai du tout, maintenant comme autrefois.
• « À l'antinomie citoyen/esclave se substitue celle de citoyen français/sujet (indigène), au moment de l'abolition de l'esclavage dans les colonies, laquelle évitait soigneusement de faire des anciens esclaves des citoyens. Curieusement en effet – et tel est le problème que l'idée républicaine ne cesse de rencontrer sur son chemin – les colonisés reprennent la place de « sujets » qui avait été celle des Français sous la royauté, comme si la condition de citoyen, impliquant ce qu'on appelle ʺla présupposition égalitaireʺ était une marque dangereuse, subversive contre toute tendance à établir une république impériale. »
--> Effectivement, les contradictions évidentes ont fini par être reconnues un jour, mais il n’y a pas à être fier d’un tel passé, tout pourri dominateur injuste.
• « (…) En Algérie, l'assimilation républicaine était plus modérée qu'en métropole (…) Au nom de l’universel, ils fabriquent du national... (…) L’immigration maghrébine, et plus particulièrement algérienne, éprouve le sentiment que ce républicanisme, très particulier, a échoué dans l’Algérie coloniale malgré le soutien majoritaire des musulmans pour l'Algérie française. Ce qui a conduit au séparatisme (donc à l’indépendance et au nationalisme) est le constat d’une absence de fonctionnement de la République (absence d’égalité civique : pas de droit de vote) à l’époque coloniale. Cinquante ans après, des partisans déclarés d’un faux modèle de la République procèdent, à nouveau, à coups de sommations assimilationnistes. Dès lors, plusieurs réactions sont observables dans les milieux issus de l’immigration algérienne. La première attitude consiste à suspecter a priori toute République inspirée de l’Occident d’amener ʺl’esclavageʺ ou la dépersonnalisation. L’idée de la République est alors rejetée. Ce refus débouche sur les ressourcements religieux, sur une attirance des valeurs communautaires. La seconde attitude voit dans la République un système qui a été utilisé par les nationalistes des pays colonisés, pour se dégager du régime colonial (retournement des principes d’égalité contre le colonisateur). Les deux aspects cohabitent. Ils génèrent une perception très contradictoire de la République, qui est actuellement particulièrement sensible dans les banlieues françaises. La première vit la prise de naturalisation française comme une ʺtrahisonʺ ; la seconde, très largement majoritaire, tente de concilier deux histoires : elle rejette une République ʺcolonialeʺ assimilationniste, et veut le respect des principes républicains égalitaires qui acceptent la diversité d’origine — d'où le mythe de la ʺdouble cultureʺ — afin d'obtenir une société multiculturelle et multiconfessionnelle. Ainsi se reconstruit, lentement, la mémoire du passé colonial. »
--> Je ne comprends pas qu’on enseigne l’Histoire si c’est une usine à générer de la haine revancharde. Les dogmes anti « droit à l’oubli » servent certes la dominance juifo, mais des jaloux font évidemment pareil, c’est mal, partout. La vendetta, revanche sans fin, est infiniment moins plaisante que la conciliation universelle.
• « Critiques de la notion d'universalisme républicain. Cette conception est aujourd'hui souvent critiquée (…) Il importe donc de comprendre ce qu’il fut sans le caricaturer mais sans l’idéaliser rétrospectivement, d’analyser ce que furent ses vertus mais aussi les mauvais usages qui ont pu en être faits, et les interrogations qu’il suscite aujourd’hui. »
--> Intéressant, mais j’avais cru comprendre que c’était une base actuelle (valeur en service présentement), aurai-je mal compris ? L’article n’est pas du tout clair jusqu’ici si ce n’est pas le cas.
• « (…) Les objections faites aux principes de l'universalisme républicain se déclinent selon plusieurs axes. L'inégalité existant de fait dans la société remet en cause le principe même des lois et règlements uniformes envers les citoyens. Il est nécessaire de prendre en compte la pluralité et la diversité de la société. (…). »
--> Je n’aime pas cette idée d’inégalité, sacralisée par des mauvaises gens riches injustement en se prétendant supérieurement méritants, alors qu’ils sont voleurs par mensonge légal. Ce n’est pas du tout ma critique de l’universalisme républicain, au contraire je considère que sa définition d’une inégalité entre compatriotes et étrangers est une inégalité revendiquée injustement, contradictoirement.
• « (…) ce ʺparadoxe républicainʺ qui a conduit à l’invention d’un ʺuniversalisme truquéʺ distinguant les hommes blancs civilisés des indigènes sauvages. Une ʺcontrefaçonʺ qui s’est poursuivie jusqu’au milieu du XXe siècle, avec une ʺétonnante continuitéʺ, et que nous avons, aujourd’hui encore, bien du mal à expliquer aux élèves des collèges et des lycées. Faute d’être débarrassé de cette ʺfalsificationʺ qu’il a entretenue, notre discours républicain continuera, affirme Manceron, d’être ʺporteur d’une ambiguïté fondamentaleʺ ».
--> Oui, c’est ce que j’appelais mensonge total, et je n’adhère donc pas à ce pacte mensonger. Toujours rien de rien dans l’article n’a donné envie d’y adhérer.
• « Vu de l'étranger, le principe d'universalisme républicain est vu comme apparenté à une religion (l'expression « républicanisme transcendantal » est utilisée) dont la thèse centrale est que l'égalité supprime les discriminations. (…) il est également clair que cette idée confond toujours l'homme universel et la France, et ignore impitoyablement le reste du monde. L'universalisme n'est donc pas la solution à l'exclusion qui frappe les Arabes et les Noirs. Par son ethnocentrisme déguisé en logique de la raison, il est lui-même le problème. »
--> Je le disais depuis le début, parler d’universalisme national est une contradiction totale, de principe. Mais de là à affirmer que les Arabes et Noirs actuels (en France) en sont les victimes principales, cela ne me parait pas évident : le plus scandaleux me semble le principe des frontières, des privilèges nationaux, etc. dont sont victimes les étrangers, sous-payés, exploités, à venue comme migrants ici interdite. En prétendant menteusement à de hautes valeurs universalistes, ce qui est totalement faux.
• « Contradiction avec le droit international. Les mêmes principes de liberté et d'égalité sont contenus dans les diverses déclarations internationales des Nations-Unies, contre les discriminations, déclarations qui ne se réfèrent jamais à l'universalisme républicain, mais sont, par contre, ouvertes aux différences culturelles et linguistiques, à la protection des minorités. Pourtant la République Française nie l'existence des minorités en France, au nom même de l'universalisme républicain (…) »
--> C’est faux menteur : la minorité judaïque est (en France moderne) surprotégée, en rien interdite. Jalouses de ces privilèges, les autres minorités hurlent qu’elles sont victimes aussi donc ont droit à…
• « (…) à l'article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques concernant les droits culturels des minorités. La France a émis une réserve et n'est donc pas légalement liée à cet article dont le texte affirme : ʺDans les États où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d'employer leur propre langue.ʺ à l'article 30 de la Convention internationale des droits de l'enfant concernant les droits des enfants d'origine autochtone ou issus de minorités: (…) la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques (…) à l'article 2, paragraphe 2 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ‘(…) On constate donc que les instances internationales et universelles recommandent la protection des minorités, et que la France refuse cette protection au nom de sa spécificité républicaine française. »
--> Le malentendu serait apparu instantanément si n’avait pas été commise l’erreur stupide de déclarer un universalisme national. On est évidemment obligé de se confronter aux opinions mondiales si on se prétend universel. Cela dit, je ne suis absolument pas d’accord pour sacraliser classiquement des minorités vénérant des horreurs, comme les massacres religieux au nom de Dieu, le racisme au nom de Yahvé (ou Vishnu ?), l’esclavage au nom de Dieu. Être une minorité n’est en rien une attestation de moralité, de respectabilité, la minorité des violeurs pédophiles assassins ne m’inspire aucune amitié (ou compassion si elle est mal aimée).
• « (…) De nombreux penseurs modernes tentent de résoudre la possible contradiction entre union et uniformisation. En principe, l’universalisme n’implique nullement la standardisation. (…) »
--> Discuter ne sert à rien, puisque le prétendu universalisme n’en est pas un, mais allié à la domination juifo par exemple, et à la sacralité du mot de Jésus-Christ affirmant que « les non-Juifs sont des chiens ». Stop, avant de donner des leçons et prétendre résoudre les contradictions, il faut un immense ménage dans les mensonges et indulgences très suspectes.
• « (…) l’universalisme n’est même pas une spécificité française, c’est une spécificité des élites françaises. Dans la pratique, l'universalisme est le moyen par lequel un groupe social dominant tend à constituer son ethos en éthique, au détriment des intérêts et des aspirations des groupes minoritaires. »
--> Sauf que… je préciserais que le mot « élites » est au figuré, presque ridicule, pour des gens lamentables se prétendant supérieurs, à tort, totalement.
• « (…) catholicos signifie d'ailleurs ʺuniverselʺ en grec). Même les totalitarismes se réclament de l'universel. »
--> Si c’est à l’exemple du mensonge républicain, il est logique que tous les dominants menteurs s’affirment purs, universels.
• « (…) Utilisation à des fins d'impérialisme et d'assimilation forcée. »
--> C’est là un sous-produit propre au principe d’universalisme national. Si les partisans de la république française universelle étaient cohérents, ils dissoudraient les frontières donc leur point de vue.
• « (…) Contre-critiques. (…) les pourfendeurs de l’universalisme s’émeuvent rarement lorsqu’on condamne les manifestations des intégristes chrétiens, par exemple anti-avortement – alors qu’en théorie, tant qu’à défendre les communautés religieuses, ils devraient pourtant se montrer plus compréhensifs. »
--> Ce n’est pas simple : faut-il au nom de l’universel une loi mondiale unique, interdisant les divergences de vue (et de valeurs) ? La république française condamne de prison quiconque a ici un avis différent de la loi (votée par des faux représentants, trahisseurs de référendum), tout semble pourri, il aurait fallu tout repenser, honnêtement, essayer, au risque d’invalider la légitimité prétendue du principe républicain.
• « (…) ce n’est pas en vertu d’une quelconque ʺobsessionʺ anti-musulmane ou islamophobe, que certains s’échinent à inventer, mais d'après lui, parce qu’une fraction des pratiquants de cette religion défie aujourd’hui l’autorité laïque de la République en faisant preuve d’une radicalité particulière, d’autant plus préoccupante qu’elle se réfère à une autorité religieuse supranationale. Dans un contexte où, au niveau mondial, les excès de l’islam radical sèment la violence – dont le djihadisme et le terrorisme représentent selon lui, les visages les plus effrayants, mais qui se manifestent aussi dans l’oppression vécue au quotidien par la population, notamment féminine, des États islamiques –, il n’est pas étonnant qu’une République laïque soit particulièrement vigilante envers les hérauts de cette idéologie. »
--> Ça me parait mal pensé : la Torah judaïque et les Evangiles chrétiens sont aussi choquants ou monstrueux que le Coran, mais exemptés de toute critique, la malhonnêteté règne. Les prétentions ci-dessus à la légitimité me semblent entièrement invalides, secondaires à l’alliance débile de la laïcité à des religions tueuses et oppressives, qu’il aurait fallu honnêtement condamner, toutes oui (ce qui n’est pas possible en Occident, égratigner en quoi que ce soit la Torah étant classé racisme antisémite atroce, malhonnêtement mais « ça marche », ça gouverne et punit…).
• « (…) Georges Kuzmanovic explique que l’universalisme républicain ne cherche pas à discriminer, ni à incriminer, mais au contraire à émanciper les citoyens de tout déterminisme social ou religieux. »
--> C’est faux : la république française sacralise les dogmes de la communauté juifo, en pourchassant les rebelles (même en, opinion sans aucun acte violent). C’est une usine à soumission aux dominants, en rien une entreprise d’émancipation. Idem avec le pass sanitaire 2021 du président Macron : incriminés sont les défavorables à cette vaccination prématurée (officiellement approuvée sans connaître les risques), punis. Le bla-bla peut raconter n’importe quoi, c’est hors-sujet, sauf à dire que le pacte républicain n’est pas respecté en France depuis tant de décennies, ce qu’il aurait fallu dire immédiatement, en tout début, pour éviter les malentendus.
• « (…) l’impérialisme intellectuel des Anglo-saxons, qui refusent absolument l'existence de plusieurs autres façons de traiter les rapports entre religion et politique, et qui considèrent la laïcité comme une survivance intempestive, une résistance de cette peuplade de ʺGaulois réfractairesʺ à la civilisation que représenterait pour les Anglo-saxons le communautarisme. »
--> Effectivement, l’universel peut être revendiqué de diverses façons. Personnellement je trouve le communautarisme honteux, forme de tribalisme xénophobe. Mais la république française, toute pourrie menteuse, n’est pas du tout en position de donner des leçons sur le sujet.
• « (…) L'universalisme laïque n'a rien à voir avec l'ethnocentrisme colonialiste ni avec le racisme, contrairement à ce que prétend la mouvance décoloniale. Rejeter une religion n'est pas raciste. Mais rejeter une personne ou un peuple du fait de sa religion est raciste. Le regretté Charb l'a dit clairement: le racisme antimusulman est un délit, mais pas le rejet de l'islam. On a le droit d'être islamophobe, athéophobe, catholicophobe, mais pas de rejeter une personne du fait de sa religion ou de son humanisme athée ».
--> Cette prétendue leçon me semble aussi idiote que de dire « on a le droit d’être antinazi mais pas de rejeter une personne du fait de son nazisme ». Les littéraires bla-blas sont très fiers de donner des leçons, ils sont simplement nullards en logique.
• « L’universalisme, parce qu’il est consubstantiel de l’égalité des droits, suppose également que chacun, quelles que soient ses différences par rapport aux caractéristiques dominantes de la population ʺmajoritaireʺ, puisse jouir effectivement de ces droits : c’est le sens de l’interdiction de toute forme de discrimination. (…) »
--> Mensonge encore : la république nationale discrimine les étrangers, n’ayant en rien les mêmes droits. Plus particulièrement, la république française discrimine les sceptiques, la république macronienne discrimine les hostiles au vaccin à validation précipitée sans preuve (et depuis 1975, les divers gouvernements français discriminent les gens refusant le meurtre en masse des futurs bébés). La discrimination est le quotidien de ces prétendus universalistes, dans plein de domaines, l’injustice dictatoriale est leur principe caché, même pas avoué ce qui est pire encore que la tyrannie assumée.
  Bilan 2 : je confirme que, si j’avais été informé qu’il faut souscrire au pacte républicain français, j’aurais dit non, avec mille arguments pointant ses erreurs, ses horreurs, contraires à mes valeurs (éthiques et logiques, pas religieuses du tout).

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Phrase pas bénigne (25 août 2021)
  Aujourd’hui, le premier débat télévisé Morandini-Live parlait de nouvelles statistiques officielles, signalant que dans de nombreuses villes de banlieue, il y a 75% des enfants qui sont de parents immigrés non-européens. Habituellement, il est interdit d’en parler (classant raciste/fasciste qui en parle), toutefois dans le présent cas ce ne sont pas exactement des statistiques ethniques, mais relatives aux pays d’origine, ce qui a été accepté légalement. Quoi qu’il en soit, un des débatteurs a dit un point apparemment mineur mais qui me choque personnellement : (pour les enfants d’immigrés) « L’assimilation se fait en adhérant aux valeurs de la république ». Qu’est-ce que j’en pense ?
  Je ne comprends absolument pas (sauf mensonge) le rapport entre l’assimilation paisible à la société ici (sans commettre de crime, sans haine envers autrui) et la soumission au principe républicain discrètement anti-démocratique (se choisir son dictateur puis le laisser faire). A mon avis, c’est de la malhonnête propagande pour la république, prétendant qu’il n’y a pas de paix sans dictature des élus, faux-représentants du peuple. La solution au contraire, à mon avis, serait la démocratie, avec le référendum d’initiative populaire, cassant le principe républicain, pour que le peuple gouverne enfin pour de vrai.

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Manipulation (08 septembre 2021)
   Je lis ce jour une nouvelle MSN/LePoint un peu étrange : « Le climat politique est moins favorable aux populismes qu’il y a 5 ans » (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/le-climat-politique-est-moins-favorable-aux-populismes-qu-il-y-a-5-ans/ar-AAOca6x?ocid=msedgdhp&pc=U531 ). Je cite et commente :
• « (…) quoiqu'encore forte, la défiance générale à l'égard du système politique et de ses protagonistes a baissé à plusieurs égards. Les partis politiques, d'abord, encore très largement méprisés, retrouvent l'adhésion de quelques Français : 16 % de ces derniers déclarent leur faire confiance, contre seulement 12 % en 2017. Par ailleurs, 31 % des Français considèrent que leurs idées sont suffisamment représentées dans le système démocratique français, contre 24 % il y a quatre ans. Des chiffres qui restent très bas, mais en nette amélioration. ʺC'est un climat différent de celui de [la précampagne de] 2016, sans doute moins propice aux poussées populistes, au moins provisoirementʺ »
--> Je ne comprends pas l’argumentaire des journalistes, sachant que « populisme » est usuellement employé comme insulte. Les gens ne se sentent pas représentés par les faux représentants, ils ont à mon avis entièrement raison, et alors ? Le drame est que la majorité des électeurs est doublée par un système pourri, continuant à mettre au pouvoir de faux-représentants anti-peuple. Enfin, je repense à un sondage étasunien sur les raisons d’adhérer à un parti politique, la plupart des adhérents avouant que c’est pour en tirer des privilèges personnels ; peut-être que les 16% adorant les partis politiques sont ainsi des pourris y voyant leur propre avantage aux dépens de l’intérêt général, se féliciter que ce soit davantage que l’antérieur 12% me parait illégitime, pour des gens moches, sortes d’aristocrates anti-peuple.
• « (…) depuis 2017, le terrorisme, les conflits sociaux et surtout la crise sanitaire ont fait redécouvrir à certains Français ʺl'utilité d'avoir des responsables politiques.ʺ »
--> C’est oublier totalement, gravement, que le terrorisme, les conflits sociaux et la crise sanitaire, tous, viennent des très horribles décisions des responsables politiques, se contrefichant de l’opinion populaire. En particulier, le terrorisme islamiste vient du sionisme hyper-majoritaire chez les responsables politiques français, jugeant le peuple (très différent) « suspect d’antisémitisme ». C’est atroce de mauvaise foi, et pas compris (ou caché avec complicité) par les journalistes ici.
• « L'adhésion au régime démocratique reste stable : 68 % des Français le considèrent comme le meilleur des systèmes, après une chute à 64 % entre 2018 et 2019. »
--> La question sur le caractère souhaitable du régime démocratique est biaisée, par le fait que la définition de démocratie a été rendue bancale pour y inclure la république qui, à mon avis (argumenté), n’est pas une démocratie mais une dictature des faux représentants trahissant leurs électeurs. Si on ne donne pas aux sondés la possibilité de dire « oui à la vraie démocratie (gouvernement par le peuple), non à la république (dictature des faux-représentants) », le « oui à la démocratie » sera lu comme « oui à la république », malhonnêtement. Et c’est ce qui a été pratiqué ici.
• « L'idée d'un chef fort, chère au Français, perd un peu de terrain en quatre ans : alors que 88 % affirmaient la nécessité d'un ʺvrai chef en France pour remettre de l'ordreʺ en 2017, ils sont maintenant 79 %. (…) »
--> Le fait de vouloir un chef fort, pourquoi le dire « cher aux français », ne suis-je pas français ? Il aurait fallu dire « une majorité de Français (à cerveau bien lavé par la propagande télé), quelques lucides résistant heureusement à cette voie vers la dictature (fortement amorcée par le président Macron, autoritaire pour conduire les gens à se faire vacciner, par un vaccin peut-être tueur, la vraie science expérimentale n’en sait rien) ».

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Amalgame gouvernemental instructif (10 septembre 2021)
  Vu en débat télévisé "Morandini Live", un propos du ministre de l’intérieur Darmanin (après que des policiers aient été attaqués à Corbeil et se soient enfuis avec véhicules abimés mais sans morts dans leurs rangs) : « s’en prendre à la police, c’est s’en prendre à la république ! ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je ne comprends pas cette phrase au premier degré : elle semble dire que s’en prendre à la police serait très compréhensible/admissible si ce n’était pas en fait beaucoup plus grave, en s’en prenant à la république même ! Or, à mon avis (renégat après endoctrinement malhonnête en « instruction civique »), la république est une affreuse dictature de faux-représentants, qui est donc éminemment critiquable, dénonçable, ça ne conduit en rien à vouloir tuer les policiers. C’est de la confusion mentale. Enfin, ça semble un petit morceau d’un vaste amalgame de propagande : démocratie = république = règne de la police républicaine. Donc quiconque s’opposerait à la police (s’en prenant aux bandits violents attaqueurs d’innocents) serait un fasciste ou aristocrate, anti-démocratie, anti-respect de chacun. C’est un mensonge éhonté, idiot, ne résistant pas une seconde en débat contradictoire (celui-ci est donc interdit, diabolisé par grandes phrases préventives rejetant les objections éventuelles classées horreurs absurdes). Affreux.
   J'imagine quand même une amorce de débat, au sujet de cette confusion organisée concernant république et démocratie. Dialogue imaginaire (le dominant écraseur commençant par Majuscules) :
– Si vous êtes contre la république, vous êtes contre la démocratie !
– non, je suis pour la démocratie contre la république…
– Mais la république, c’est la démocratie !
– non, c’est un mauvais jeu de mots.
– Démocratie = gouvernement par le peuple OU ses représentants !
– faux représentants ? non, ça vaut pas ; si vous ajoutez « ou par son leader auto-proclamé », la définition de démocratie inclurait la dictature personnelle, c’est un jeu de mots ; en république « démocratique » allemande (dictature communiste), c’était « ou par le parti qui le représente », pareil ; en dictature théocratique : « ou par les chefs religieux qui le représentent » ; non, démocratie spécifiquement c'est gouverner « par le peuple », c’est tout.
– Absolument pas ! Ça c’est le populisme, saleté !
– vous voulez dire que… la vraie démocratie s’appelle populisme, que vous jugez atroce, et ce que vous voulez c’est le règne des faux représentants disant merde au peuple ? trahissant les référendums ?
– Pas du tout. Le peuple est stupide, il faut qu’il s’en remette aux élites (comme moi) pour gouverner.
– « élite » c’est ce qu’il y a de meilleur, or tous nos gouvernants depuis des décennies sont gravement nuls, menteurs, le scepticisme populaire qui les rejette est bien supérieur en lucidité…
– Je vais convoquer un examen psychiatrique : vous dites n’importe quoi totalement irrationnel !
– au contraire…
– C’est ça oui-oui, vous prétendez « tout le monde est fou sauf moi ! », savez-vous que c’est un des symptômes de la folie ?
– j’ai réfuté la psychiatrie.
– Bien sûr, c’est un symptôme aussi, votre compte est bon : internement ! C'est le dernier mot ! Victoire ! Républicaine !
– vous dites bravo et merci à Staline-Brejnev, vos maîtres à penser en la matière ?
– Taisez-vous ! Stop ! Enfin quoi, quel scandale, inadmissible !

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Retour sur l’abolition de la peine de mort (16 septembre 2021)
   Hier, le polémiste (et peut-être futur candidat à élection présidentielle française 2022) Eric Zemmour a dit à la télévision qu’il regrettait que la peine de mort ait été en France abolie contre l’avis de la population française, même si la rétablir ne serait pas du tout évident, en tout cas il était philosophiquement partisan de la peine de mort. (https://www.msn.com/fr-fr/video/divertissement/eric-zemmour-sur-la-peine-de-mort-bfm-tv/vi-AAOsGuC?ocid=msedgdhp&pc=U531 ) Dans les débats télévisés qui ont suivi, sur chaines C-News et LCI, tout le monde lui donnait tort, reconnaissant que cela avait été décidé contre l’avis populaire (et même restait contraire à l’avis populaire actuel, frappé par les assassinats horribles de professeur et autres) mais que ç’avait été une bonne chose, honorant la France, sa grandeur morale ; ils jugeaient toutefois astucieux que Zemmour titille tous les politiciens en soulevant des questions habituellement tues par toute l’Elite (au pouvoir ou ayant la parole dite d’opposition). Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je pense que cette abolition impopulaire de la peine de mort, loin d’être grandiose/admirable œuvre de Mitterrand et Badinter, est la preuve par l’exemple que la république française est une fausse démocratie : le peuple n’a nullement le pouvoir, les élus se comportent en dictateurs temporaires contre le peuple, interdit de référendum d’initiative populaire (qui imposerait sa volonté aux élus le trahissant). Zemmour ne va pas jusqu’à dire cela, puisqu’il brigue les commandes de ce système pourri qu’il utiliserait à son propre avantage (peut-être sioniste), ça ne parait donc pas honnête non plu’.
   Ceci dit, suis-je pour la peine de mort ? Je n’en sais rien. Il y a le pour et le contre, et à mon avis ce serait à la majorité des électeurs de choisir, par référendum, et je voterais peut-être blanc, ni oui ni non. (Le pour, c’est ne pas forcer la société à payer nourriture etc. à un monstre pendant des décennies, et punir au maximum le monstre, et prendre en compte que la promesse de prison à perpétuité vraie ne sera jamais tenue en pratique en France compte tenu de la mentalité judiciaire ; le contre c’est qu’il y a risque d’erreur judiciaire devenant irréparable, et l’effet dissuasif de la menace de mort ne semble pas efficace, et tuer même un tueur n’est pas altruiste/moral si on ne voudrait pas être tué). En tout cas, que des dominants décident contre le peuple, tout en se prétendant champions de l’esprit démocratique, c’est un mensonge éhonté, et presque toute l’Elite (prétendue élite, fausse élite) semble sur cette ligne, se félicitant de cette abolition contre le « vil » peuple et le « populisme » (en fait : contre la vraie démocratie).
  Evidemment, "l'instruction civique" ne fait absolument pas réfléchir à ce type de sujets très majeurs, elle est conçue pour inculquer l'approbation de ce qui se fait, avec interdiction de contestation par intelligence critique. C'est de l'endoctrinement, qui semble fonctionner à 99% (je suis anormal, lucide).
   En ce qui concerne la logique démocratique vraie, corrigeant le défaut intrinsèque de la république (menteuse), j'aurais présenté les choses ainsi (aux enfants à éveiller à l'intelligence logique en politique) : "en finale de l’élection présidentielle 2122, concernant les 3 sujets hyper-majeurs, le candidat Machin promet A, B, C, le candidat Truc promet non-A, non-B, non-C, or le peuple veut A, B, non-C. Qu’est-ce qui se passe ? Les lois de la république font que le peuple doit choisir Machin, qui applique C en clamant qu’il a été élu pour ça à la majorité donc c’est ce que veut le peuple, or c’est faux, le peuple voulait non-C (mais certes refusait non-A et non-B). Le peuple a choisi entre le Mal et le Pire, il a choisi le moins pire. Mais la vraie démocratie, ce serait (façon suisse) qu’après l’élection le peuple fasse interdire C et exige non-C qu’il voulait. Ainsi le peuple obtient A, B, non-C, comme il voulait, le peuple gouverne, c'est la démocratie, contraire de la semi-dicatature républicaine, imposant contre le peuple C (ou : non-A et non-B)." C’est simple, logique, c’est tout le contraire de l’instruction civique républicaine, dressant des moutons idiots accepteurs râleurs (puis abstentionnistes). La solution juste serait simple, mais tout est fait pour l’empêcher, en la taxant de « populiste = horrible ».

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Non-condamnation de décrocheurs (23 septembre 2021)
   Aujourd’hui sur chaine télévisée d’information C-News, une nouvelle était que les écologistes ayant décroché en mairies le portrait du Président Macron ne seraient pas condamnés, ce geste relevant selon ces juges-là de la liberté d’opinion. Les journalistes et commentateurs criaient unanimement que c’est un abus judiciaire contribuant au manque de respect actuel envers l’autorité. L’animatrice Sonia Mabrouk disait qu’en pays non-démocratique, un tel geste de décrochage du portrait du leader (dictateur) serait entièrement légitime et courageux mais que ça n’a pas de sens en régime démocratique. Personne n’a contesté cela, est-ce que je l’approuve aussi ?
   Non, je ne l’approuve pas (la condamnation des décrocheurs en pays républicains), car la république n’est pas du tout une démocratie. En interdisant le référendum d’initiative populaire, les dominants privent ici le peuple du pouvoir. Ainsi le président Macron a actuellement 25% d’opinions favorables selon les sondages (le précédent président, dont il était ministre, étant descendu jusqu’à 10% parait-il) et gouverne en se prétendant majoritaire, représentant de la majorité des électeurs. C’est du faux et usage de faux, c’est du mensonge en bande organisée, et financièrement intéressé, c’est de la pure escroquerie, à mon avis. Appeler ça démocratie (le peuple gouverne) n’est qu’un mensonge de plus. Evidemment, les journalistes ne vont pas le dire, car ils font partie de la fausse élite en position de dominants méprisant le peuple (et considérant le mot "populisme" comme une insulte indéniable). C’est une honte totale. Et je suis très déçu par Madame Mabrouk, ancienne élève vedette du lycée de La Marsa où ont enseigné mes parents quand j’étais bébé puis petit enfant.

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Paradoxe vaccinal (27 septembre 2021)
   Toute la crise covid19 (de 2020-2021 et davantage ?) a bousculé mes repères, et peut-être ceux de tout le monde. On a ainsi vu l’ultra-libéral président Macron ouvrir tout grands les robinets à centaines de milliards, entièrement à crédit (creusant la dette encore davantage que d’habitude), lui qui prônait la rigueur étatique en affirmant qu’il n’y a pas d’argent magique. Mais surtout, ce qui m’intéresse ici, c’est qu’on a vu avec le vaccin ce président de la république ultra-libéral se muer en quasi-dictateur, avec approbation de la quasi-totalité de la classe politique hors extrêmes. Or je crois qu’on m’avait appris, et répété des millions de fois, l’exact contraire : le camp républicain incarne la démocratie et le pouvoir du peuple (gauche républicaine socialiste, droite républicaine modérée, centre giscardien ou macroniste), tandis que sont dangers pour la démocratie les extrêmes conduisant à la dictature : néostaliniens à l’extrême-gauche, néonazis à l’extrême-droite, débouchant sur la tyrannie avec commandement d’un seul homme ou un seul parti. Là, c’est incroyablement le contraire : le centre au pouvoir commande autoritairement au peuple astreint à obéir sous la menace, la droite modérée approuve et la gauche modérée voudrait encore plus autoritaire (avec obligation vaccinale de tous, sans faire semblant de laisser le choix en pourrissant activement la vie des non-vaccinés). Et, pendant ce temps, l’extrême-gauche et l’extrême-droite dénoncent cette dictature et voudraient que ne soient plu’ interdit le référendum d’initiative populaire (assurant le vrai pouvoir du peuple contre les faux représentants), bref les extrêmes seraient démocrates quand les partis dits de gouvernement seraient antidémocrates. C’est incroyable, comment l’expliquer ?
   J’entrevois une explication via ma critique de la république, antidémocrate. Le « bloc républicain » (de gauche modérée à droite modérée) ne serait nullement démocrate pour le peuple mais républicain pour l’Elite (prétendue). Au contraire, les extrêmes seraient démocrates, voulant le règne du peuple (ce que le grand centre condamne comme « atroce populisme dangereux »). Enfin, l’extrême-gauche serait pour le triomphe du peuple sauf… sur la question du rejet des migrants, point sur lequel les leaders veulent combattre la xénophobie populaire simpliste, alors que l’extrême-droite semble vouloir le règne du peuple dans tous les domaines. Le tableau n’est donc pas démocrates républicains contre extrémistes antidémocrates mais républicains élitistes antidémocrates contre extrémistes populistes démocrates. Je serais tenté de dire que les premiers reprennent le principe de l’aristocratie (contre la démocratie) mais une vérification de définition s’impose. Google/LeRobert me dit qu’aristocratie signifie gouvernement par la noblesse, et noblesse : grandeur des qualités morales. Euh, oui, c’est comme la prétendue élite, ce mot étant défini comme : personnes remarquables, de première valeur. Certains se proclament les meilleurs (ou se font proclamer par les précédents en place supérieure) et s’auto-attribuent le pouvoir aux dépens des méprisés majoritaires. C’est simplement le contraire exact de la démocratie (ou utopie démocratique). La situation présente n’est donc pas illogique, elle est simplement faite de mensonges généralisés et permanents au sujet du caractère démocratique ou non.
   Objection possible concernant le vaccin : il s’agirait d’une mesure d’urgence objectivement incontestable, seuls les démagogues protestant, de manière irresponsable. Mais c’est faux : ce virus covid19, même en surestimant comme d’habitude les chiffres de décès (« morts de quelque chose avec positivité à ce virus souvent asymptomatique » comptés arbitrairement « incontestablement tués par ce virus »), tue moins que le tabac vendu par l’Etat, ce n’est en rien une catastrophe gigantesque abominable justifiant toutes les exceptions. Et puis les opposants à ce vaccin sont menteusement insultés comme irrationnels alors que ce sont ses partisans qui le sont, mentant pour déclarer ces vaccins sans danger cinq ans après injection (critère commun pour l’industrie pharmaceutique) alors que personne n’en sait rien, puisque cette expérience n’a pas encore été acquise. De faux scientifiques paradent pour dire que les risques sont infimes… en trahissant la logique de la science expérimentale, ne validant les modèles qu’au vu de l’expérience. Bref, l’objection tombe à l’eau et se confirme le règne du mensonge. Hélas.

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« Répub’-moi-moi ! » (29 octobre 2021)
   Aujourd’hui, répondant à une question le traitant d’anti-républicain, le polémiste Eric Zemmour a dit « la République c’est moi ! », reprenant à dessein le mot en ce sens de Jean-Luc Mélenchon (ces deux hommes étant dits d’extrême-droite et d’extrême-gauche, anti-républicains). Un journaliste commentateur (Karim Zéribi) leur donnait tort à tous les deux, disant « non, la république, ce n’est ni l’un ni l’autre, c’est le peuple français ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je ne suis pas d’accord : le peuple français serait la démocratie, pas du tout la république, dictature de faux représentants, trahisseurs de référendum et voteurs de lois impopulaires. Bref, je ne suis d’accord avec aucun de ces 3 points de vue (JLM, EZ, KZ) affirmant incarner le Bien républicain (contradiction selon moi).

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Surtout la France (01 décembre 2021)
   Hier, j’ai entendu à la télévision les debriefings de la vidéo d’Eric Zemmour annonçant sa candidature présidentielle, et un des points les plus âprement discutés était la phrase finale du candidat : « Vive la république et, surtout, vive la France ». Les commentateurs envisageaient que ce candidat (classé à l’extrême-droite) ait plein de reproches à la république, qu’il veuille abroger la république pour instaurer autre chose, genre régime personnel autoritaire, ce qui serait immensément horrible sans le dire. Le mot néo-nazi n’était pas prononcé, ce candidat étant juif fervent, mais le ton était donné. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Moi aussi, j’ai plein de reproches à la république aristocrate (faussement dite élitiste avec fausse élite) antipopuliste, contredisant massivement (mensonge massif) sa propre devise « liberté égalité fraternité ». Les non-élus sont ainsi classés inférieurs aux élus, n’ont pas le droit de voter pour le Sénat ni de valider une candidature présidentielle. Jamais je ne dirais « surtout vive la république » (ce que veut peut-être la récente « Loi confortant le respect des principes de la République » du 24 août 2021).
   N’étant pas du tout nationaliste, moi, je ne dirais même pas « vive la France ». J’aurais dit « vive la démocratie future en monde uni ».

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Valeurs écraseuses, bis (07 décembre 2021, après le 02 septembre 2020)
   A la télévision dans les débats ressort très souvent (aujourd’hui encore) le cri affolé selon lequel un nombre immense de musulmans français (et surtout parmi les jeunes) placent leurs valeurs au-dessus des valeurs de la république. Sont cités les chiffres de sondage ayant révélé cette « horreur inadmissible ».
   Cela me semble un cri d’intolérance de dictateurs inefficaces à broyer les cerveaux, au-delà des comportements soumis. Personnellement, je suis tenu d’obéir aux lois sous peine de prison ou hôpital psychiatrique, mais ces lois dites démocratiques ont été décidées sans aucunement me demander mon avis, et ce sont des faux représentants (trahisseurs de référendum) qui ont décidé. En mon for intérieur, je juge plein de ces lois totalement illégitimes, moralement fautives voire graves, donc immensément inférieures en valeur à mes propres choix de pensée et opinions argumentées (« mes valeurs », totalement différentes des prétendues « valeurs de la république française »). La dictature républicaine peut m’interdire de le dire (sans pseudonyme), mais je peux l’avouer à un sondage anonyme, la honte à ce sujet n’est nullement mon opinion mais ces lois et cette oppression sur leur base.
   Je l’avais écrit moins clairement l’an passé, davantage centré sur le choix de jeunes préférant la charia islamique aux lois de la république française. Recentrer le sujet (de hiérarchie des valeurs) sur moi-même, pas du tout musulman lapideur de femmes adultères, élargit le sujet, montre l’oppression scandaleuse vis-à-vis de vrais innocents, jugés coupables d’insoumission aux dominants.

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« Devoir » (15 décembre 2021)
   J’entends aujourd’hui à la télévision la ministre vedette Marlène Schiappa dire que le vote n’est pas seulement un droit, c’est un devoir, civique. Qu’est-ce que j’en pense ?
   Qui me commande ce devoir ? Des menteurs pourris trahisseurs de référendum ? Des interdiseurs de référendum d'initiative populaire décidant des lois impopulaires au nom du peuple auquel ils disent merde avec menace armée ? Ces dirigeants commandeurs, faux représentants, ne sont en rien en position morale ou intellectuelle de donner des leçons et exprimer des devoirs, alors qu’eux s’exonèrent de toute honnêteté (ou presque, pourchassant des broutilles leur servant à couler des concurrents parmi eux).

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Promesses (16 décembre 2021)
   Hier dans un débat, il était rappelé que le président Macron, qui va présenter son bilan sans doute pour postuler à sa réélection, a viré zéro fonctionnaire contre 150.000 promis durant la campagne électorale 2017, et il a construit mille places de prison contre quinze mille promises, etc. (j’ajouterais qu’il avait promis de réconcilier les français entre eux, ni gauche ni droite, alors qu’il a dictatorialement bataillé pour que les vaccinés covid détestent et persécutent les non-vaccinés covid, etc.). Certes, l’ancien ministre Charles Pasqua aurait dit « les promesses électorales ne valent que pour ceux qui y croient », mais qu’est-ce que j’en pense personnellement ?
   Mon avis est que les lois sont toutes pourries en la matière. La promesse électorale trahie relèverait selon moi de la publicité mensongère, la sanction étant le remboursement intégral des sommes perçues + amende punitive pour le préjudice causé, en faux espoir ou problème persistant ou aggravé.
   Evidemment, pas un seul politicien d’aucun bord ne propose cela, tous sont candidats à profiter à leur tour du fromage bien gras, impunément. Tous pourris, oui.

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Nouveau mensonge (21 décembre 2021)
   J’entends ce jour à la télévision l’expression « les menaces envers les élus, c’est une grave atteinte à la démocratie, c’est un scandale démocratique », et ça me parait totalement faux. Les élus sont de faux représentants, trahisseurs de référendum, interdisant les référendums d’initiative populaire, se privilégiant d'avantages spéciaux interdits aux petites gens (choisir les sénateurs, choisir les candidats présidentiels, etc.) donc ils sont tout pourris, tous pourris, intrinsèquement. Personnellement, je ne les menace pas de mort, je ne fais que les considérer comme des mauvaises gens, d’esprit opposé à l’idéal démocratique (qui les soumettrait au peuple). Bref, menacer les élus n’est en rien menacer la démocratie, mais menacer la république, la menacer de mettre enfin en place une démocratie, vraie.

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Position de préfet (15 mars 2022)
   Les émeutes en Corse après l’agression grave en prison d’Yvan Colonna, condamné comme tueur de préfet, a conduit les chaines de télévision à revenir sur cette affaire, et sur l’étonnante sévérité des gouvernants envers les nationalistes corses par rapport aux islamistes. Un journaliste a dit « tuer un préfet, c’est tuer la république, donc c’est nous tuer tous ! ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Cela me parait totalement faux : les préfets représentent effectivement la république mais absolument pas la démocratie, absolument pas le peuple, puisque la république est le règne populophobe de faux représentants. Mais clamer des erreurs de jugement semble suffire à imprimer les cerveaux, de beaucoup de gens, naïfs crédules, oubliant de réfléchir avec intelligence critique.

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Crise de légitimité (20-21 mars 2022)
   Ces jours-ci à la télévision sont intervenus plusieurs points de contestation sur la légitimité des élus, et il me parait intéressant de les examiner.
• Après que le président de la République, candidat à sa réélection, ait refusé pour lui-même tout débat contradictoire avant le premier tour, le président du Sénat a déclaré que – si ce président de la République est réélu ainsi – se posera la question de sa légitimité. Le président de la République a rétorqué qu’un président de Sénat ne devrait pas dire ça, mettre en doute la légitimité des élus étant dangereux pour la république.
--> Personnellement, je pense qu’abattre ainsi la république serait bienvenu et pas néfaste, pour faire émerger la première démocratie française. Effectivement, dans celle-ci, il n’y aurait pas de grands électeurs privilégiés, pas de Sénat nommé par eux. Donc oui, le propos du chef-sénateur ne semblait pas cohérent avec sa position, mais il me semblait juste.
• Un sondage récent a indiqué que pour l’élection présidentielle dans 3 semaines, les électeurs prévoient à 32% de s’abstenir (68% de participer), ce qui est parait-il un record pour cette élection sous la 5e république (rendant hyper majeure la partie présidentielle). Toutefois il est dit qu’aux USA, il y a plus de 50% d’abstention aux élections présidentielles sans que personne ne doute de la légitimité du président.
--> Ce qui est affirmé des USA me parait douteux : « assez peu de gens » me semble avoir été arbitrairement transformé en « absolument personne ». En tout cas, personnellement, je douterais de cette légitimité avec 51% d’abstention, mais aussi 32%, et même 0,01% éventuel : le système me parait pourri, intrinsèquement illégitime. Au contraire, en Suisse, un élu est légitime car s’il trahit ses électeurs, il est instantanément viré. Pas en France, où le système électoral est hélas organisé en vue d’un chèque en blanc pour X années (5 ans Président, 6 ans maire).
• Un commentateur a « cassé » la prétendue sagesse abstentionniste, en affirmant « toutes les idées sont représentées avec 12 candidats ».
--> Non, ce n’est pas vrai, pas du tout. Ça se trouve ainsi cette fois et apparemment chaque fois, en partie parce que ça se situe en aval de la constitution française, qu’il faut admettre, et si je la conteste, je conteste tous ses prétendants serviteurs. En ce qui concerne les idées, je n’ai pas vu les miennes du tout (et les commentateurs aveugles feraient mieux de se taire que monopoliser la parole) :
1/ abolition des frontières (et des droits de veto privilégiés à 5 pays, et résolution donc automatique des conflits Israël-Palestine, Russie-Ukraine, etc.), et abolition de l’Europe rejetant les non-Européens, des USA anti-Latinos (après avoir exterminé les Amérindiens anti-Européens), etc.
2/ Rendre la langue française transparente, régulière et neutre, avant remplacement éventuel par l’espéranto ou le pinyin.
3/ Abolition de la république pour instaurer une démocratie (sans possibilité de faux-représentants).
4/ Suppression des armes nucléaires toutes illégales. Suppression des armées si a été exécuté le point 1.
5/ Casser le principe scientiste d’expert disant le vrai (prétendu). Annulation des diplômes de philosophie obtenus scandaleusement par des scientistes obtus (comme Emmanuel Macron).
6/ Condamnation des religions du Livre (esclavagistes, tueuses d’innocents, misogynes, terroristes, etc.) et de la « laïcité à la française » qui s’était alliée à elles.
7/ Révision des Droits de l’Homme très mal pensés (à tort alliés au nationalisme, aux religions du Livre, et interdisant le scepticisme), etc.
8/ Fin de l’endoctrinement scolaire à admirer l’Art et les champions. Enseignement favorisant logique et créativité personnelles, pas le bla-bla et l’extraversion.
9/ Abolition de la loi Gayssot et condamnation à la prison pour ses signataires et promoteurs, ayant été tyranniques contre l’intelligence critique antiraciste.
10/ Arrêt des accusations de complotisme (en reconnaissant que par le passé [au moins], « gouverner c’était mentir en routine normale » [Rainbow Warrior, nuage de Tchernobyl s’arrêtant à la frontière, armes de Saddam Hussein, etc.]), de populisme (servir le peuple est le principe démocratique, quand élire la fausse élite relève de l’aristocratie), de négationnisme (les historiens peuvent se tromper comme tout le monde, pas sûr qu’il y ait des certitudes formant Savoir).
   Zéro sur 12 des candidats me satisfont pour l’ensemble, et peut-être zéro sur 12 pour chaque point. Qu’ils se disputent sur des détails ponctuels passe totalement à côté des sujets importants, graves.

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Position de préfet (23 mars 2022)
   A la télévision, un commentateur nous dit que le préfet Érignac (assassiné en 1998 par des indépandantistes corses) est mort pour le France. Qu’est-ce que j’en pense ?
--> Non : il n’est pas du tout mort pour la population française (et encore moins pour les paysages français etc.) mais mort pour relayer durement les diktats du gouvernement populophobe (interdisant le référendum d’initiative populaire), comme sont morts les soldats de 1914-18 appliquant les ordres du gouvernement les traitant avec mépris comme chair à canons. C’est un abus, ce n’est pas « la France » (aussi pourri ayant lieu à l’étranger, pour d’autres dominants).

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Nouveaux éléments de discussion (11 avril 2022)
   Mon ami contradicteur répond à mon ajout du 27/09/2021 (c’est moi qui numérote pour répondre ensuite) :
« 1/ L’alternative à l’effondrement de l’économie française était l’injection de monnaie à la Keynes. 2/ Ce qui prouve que toute cette idée (que tu partages, hélas) de l’état-épicerie est une fumisterie. 3/ Les faits sont têtus comme disait Lénine. 4/ Quant à cette expression d' "argent magique" d’un rare ridicule, on voit toute l’inanité du "concept". 5/ Tu confonds en homme de droite le libéralisme économique et le libéralisme politique. Deux notions qui n’ont rien à voir. 6/ Le problème c’est que la France est gouvernée par un dictateur "au-dessus des partis". 7/ Peu importe la nature ou les options des dits partis. Ils n’ont que le droit de se taire. Comme le peuple. »
   Je réponds :
1/ Je ne suis pas convaincu du tout : fabriquer de l’argent avec planche à billets n’est pas anodin illimité, il y a des conséquences, pouvant être ruineuses (inflation ? parité écroulée sur les changes ? autres ?), il faut impérativement mettre en regard avantages et inconvénients pour juger, pour estimer qu’une alternative est crédible voire souhaitable.
   De plus, j’avais entendu dire que depuis le passage à l’Euro monnaie unique européenne, un état ne pouvait plu’ faire fonctionner la planche à billets ; si c’est maintenant le contraire, ça n’a pas été expliqué, et des pays rigoureux comme l’Allemagne peuvent protester contre les pays dépensiers comme la France, avec je ne sais quelles punitions, il y aurait immensément à débattre, sans parachuter qu’on a la solution : la planche à billets.
2/ Avant de prouver, il faut être solide, ce qui n’est pas le cas (affirmation parachutée sans débat ni preuve précédemment). Je n’emploie pas le mot fumisterie mais Google me dit que ça signifie « action dépourvue de sérieux », et au contraire j’étais très sérieux, alors que me parachuter comme adéquate une solution en fait très contestable, c’est cela qui ne semble pas sérieux. Bref : « fumisterie moi ? éh, retour dans ta face ! »…
3/ Je n’ai pas vu trace de faits, là-dedans, ni d’arguments, rien. Qu’une affirmation catégorique, apparemment infondée. Quant à la crédibilité des faits, j’ai écrit des sites et livres pour démolir cette idée, et Lénine s’investissant à fond dans la « politique » ne me semble pas avoir été un grand philosophe en matière de « théorie de la connaissance » (dont « la crédibilité des prétendus faits » est le sujet).
4/ Le terme « argent magique » ne me semble nullement ridicule mais consiste à faire croire qu’on peut dépenser infiniment, sans ressources pour cela. Si ce n’est pas magique mais solide, que l’on me donne un milliard de milliard d’euros (par heure, hop) et pareil pour chacun qui en ferait la demande, « Keynes a dit que c’était bien, que l’argent revient automatiquement ». Sans envisager que le « retour sur investissement » est une chose immensément difficile, rarement garantie (voire : qui ne fonctionne pas sans bouclage des frontières en économie fermée ce qui n’est pas le cas ici maintenant), et qui échoue très souvent, si on ose poser la question. La dépense illimitée sans chercher d’équilibre me parait absurde, et qualifier de ridicule le fait de dire ainsi que ce soit absurde, c’est ça que je trouve ridicule, moi (et l’adjectif qui correspondrait à inanité). Il faut argumenter avant d’insulter.
   Quant au vocable « on voit », il me semble faux, nullement objectif, mon ami aurait dû dire « je vois » et s’il était lucide : « je crois voir (même si je peux me tromper) »… tout le contraire de l’évidence prétendue sans argument aucun.
5/ Je ne suis pas du tout un homme de droite. Hier je n’ai pas voté à droite (ni ailleurs), ce qui me pose en opposant à la droite (et à d’autres).
   Euh, au hasard des phrases, il est possible que j’aie ici ou là mélangé deux libéralismes, mais il est faux d’affirmer que je confonds (toujours partout) libéralisme économique (« laisser-faire » voulant moins d’intervention de l’état et prétendant que les ajustements spontanés automatiques garantissent la prospérité) et libéralisme politique (tolérance à l’opposition sans écrasement autoritaire). Il est faux que « cela n’a rien à voir » : les deux ont en commun un « laisser faire sans intervenir sévèrement » (en économie d’un côté, en politique de l’autre). Macron a menti sur les deux tableaux : sa persécution des non-vaccinés covid dément qu’il soit un libéral politique, son "quoi qu’il en coûte" étatique dément qu’il est un libéral économique ; non, il est dirigiste économique et autoritariste politique. Enfin, je ne me prétends pas expert es-libéralisme, j’ai entendu parler de néo-libéralisme et ultra-libéralisme, dont je n’ai pas en tête la signification, désolé (au cas ce soit une partie du sens « libéralisme »).
6/ Je ne crois pas qu’il y a un seul problème. Oui, je suis d’accord que la 5e république ressemble davantage à une injuste monarchie temporaire qu’à un gouvernement par le peuple, mais j’ai entendu dire que les 4e et 3e république étaient inefficaces paralysées, je ne sais pas. Le règne des partis (contre le peuple) me semblerait aussi une calamité.
7/ J’entends beaucoup les partis, au contraire, même si le pouvoir les méprise ça ne les empêche pas de parler (et sans être emprisonnés dictatorialement pour cela).
   Quant au peuple, je crains un malentendu : s’il est fait référence à la répression des gilets jaunes, ce n’était pas le peuple mais une portion du peuple ayant choisi d’emmerder une autre partie du peuple. Bloquer la circulation, c’est faire rater les rendez-vous médicaux à des patients, ce n’est pas anodin mais immensément contestable. Oui au Référendum d’initiative populaire (qu’ont finalement réclamé les gilets jaunes) mais non au blocage par la force escomptant que la force publique n’interviendra pas pour libérer les innocents bloqués. Cela dit, oui : que le référendum d’initiative populaire soit ici (et partout sauf en Suisse je crois) interdit est un scandale antidémocratique, mais cohérent avec le mauvais principe de république, mal pensé faute de contrôle instantané (ou presque) des prétendus représentants du peuple. Devoir attendre cinq ans pour virer les trahisseurs ne convient pas, surtout si c’est en devant élire de nouveaux trahisseurs potentiels. Il n’y a pas du tout que l’hyper-président, comme problème.

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Lecture approbatrice et complément (11 avril 2022 bis)
   Une amie m’a transmis un texte intéressant, qu’elle a trouvé sur FaceBook croit-elle se souvenir, et je trouve ça pertinent, je le cite donc même si j’ignore le nom de l’auteur : « Le terme démocratie, du grec démokratia, désigne à l‘origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité. Ce dispositif s'effectuait soit de manière directe en soumettant des décisions au vote à tous les citoyens, soit de manière indirecte par des représentants qui étaient préalablement désignés, de façon aléatoire ou par élection, pour faire des propositions de lois ou prendre des décisions urgentes. Ce terme désigne aujourd'hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain. /Alors questions : /1. Estimez-vous être en démocratie quand vous élisez une personne sur la base d’un vague programme et qu’ensuite cette personne prenne TOUTES les décisions pendant cinq longues années y compris celles absentes du vague programme, sans consulter le peuple souverain ? /2. Et que penser, d’un candidat refusant de débattre de son programme ? /3. Nous sommes à 5 jours du premier tour, les Français n’ont eu droit a aucun débat entre les candidats, et 84% d’entre eux n’ont pas eu leurs programmes. Et parmi celles les ayant reçus, seules 46% ont le programme des 12 candidats. /L’acceptez-vous ? »
   Le texte se suffit à lui-même, je pense, mais je peux rajouter mon avis, répondant aux questions posées (sous forme sciemment interrogative) :
1. Je suis d’accord que la république n’est pas une vraie démocratie, le système étant conçu pour que de faux représentants en fassent à leur guise, en n’étant pas sanctionnables avant 5 ans (et cette sanction n’étant que non-réélection sans punition aucune pour le mensonge commis). La solution est toute simple, mise en œuvre en Suisse : le référendum d’initiative populaire, qui permet de virer immédiatement les élus s’ils trahissent les vœux populaires de manière non anodine négligeable.
2. Ce qu’a fait le président sortant cette fois, ce n’est pas refuser de débattre, mais de débattre devant les caméras face à ses 11 opposants. Il a prétendu débattre autrement, en répondant à des journalistes ou à des citoyens (en monologues réponses tunnels, pas tac au tac d’échange). Ce n’est peut-être pas idéal, mais les requêtes médiatiques ne sont pas inhérentes au concept de démocratie, plutôt une habitude que les journalistes prennent pour exigence méthodologique obligatoire.
3. Il suffit en principe de lire les programmes pour décider, un débat contradictoire peut aider mais avec l’inconvénient de promouvoir les grandes gueules ayant le talent de réponse immédiate à l’imprévu, même si cela n’a rien à voir avec le meilleur programme pour la population. Quant au fait de recevoir dans les tout derniers jours les programmes, cela peut être gênant mais n’est pas autant gravissime ruinant la démocratie. Personnellement, j’ai lu les 48 pages à J-3 et J-2, parce que je suis en invalidité ; si j’avais été en activité, j’aurais pu le lire le week-end en question : samedi J-1 et dimanche matin J. On peut réfléchir au fur et à mesure des lectures, cela ne nie pas la démocratie.
0. N’ont pas été cités d’autres problèmes de la démocratie à la française :
a/ Le Sénat très couteux ne sert qu’aux politiciens pour rétribuer leurs copains refusés par la population, puisque non désignés par le peuple.
b/ La justice indépendante sans élection décide n’importe quoi sans être sanctionnable par le peuple.
c/ L’éducation publique pratique l’instruction civique comme endoctrinement à approuver le système en place, sans intelligence critique permise.
d/ Les élections sans référendum d’initiative populaire se font sur des paquets de mesures, et il faut choisir un paquet qui sera (éventuellement) appliqué en totalité même ce avec quoi l’on est en désaccord. Ce principe n’est en rien une obligation mais un abus de confiance et d’autorité.
e/ Des lois contradictoires injustes sont décidées par les législateurs et le peuple n’y peut rien, devant se soumettre, sous menace armée (police, « justice », prison). Y compris des lois bannissant la liberté d’opinion, classée crime de droit commun, comme en dictature, avec approbation complice des institutions internationales (aussi pourries semble-t-il).
f/ Le chef de l’Etat, quasi-souverain, a le droit de persécuter une partie de la population nullement dans l’illégalité (exemple : non-vaccinés covid, davantage lucides que lui, sur le risque inconnu à 5 ans en science expérimentale 1 an après découverte).
g/ Comme aux USA, le parti au pouvoir est libre de préférer (pour les marchés publics payés très chers avec les impôts) les généreux donateurs/bénévoles l’ayant aidé à accéder au pouvoir. Ce n’est pas classé corruption, puisque les législateurs sont complices.
h/ L’opinion humaniste (ou mondialiste au sens propre, pas esclavagiste) est exclue, puisque la constitution exige la souveraineté nationaliste, la discrimination des étrangers.
i/ L’administration applique ses décisions mystérieuses sans nécessairement que cela vienne d’obligations décidées par le gouvernement, il y a là un pouvoir non soumis au peuple, mais s’exerçant contre le peuple, brimé.
j/ La géopolitique est dite « domaine réservé » du président, décidant ce qu’il veut sans demander en rien l’avis du peuple : alliances, guerres, possession illégale d’arme atomique, etc. En donnant la population à massacrer en représailles car le président se dit représentant du peuple, ce qui n’est pas vrai. C’est indirectement un meurtre, légal.
   Ajout 12/04/2022 : Je me rends compte que, si j’ai répondu (en un sens, ou plusieurs) aux questions numérotées, je n’ai pas répondu (en un sens) à la question finale : "l’acceptez-vous ?" Euh, oui, je suis bien obligé de l’accepter. Je résiste un peu par le vote blanc de désapprobation, mais ça ne change rien au système en place, armé de pistolets (police) et bombes atomiques (armée) contre les « menaces » de changement, ce qui exigerait pour bouger une sanglante guerre révolutionnaire. Donc même si la situation est horrible mensongère, je ne déclare pas la guerre qui aboutirait à tuer plein d’innocents (dont moi-même, vraisemblablement). De plus, d’après les cours d’histoire, les révolutionnaires (parfois victorieux, rarement) se font toujours doubler par des affreux tortionnaires ce qui est pire (ou n’est guère mieux) que la situation antérieure., et réessayer une fois de plus n’incite guère à l’optimisme. Donc hélas j’accepte les abus affreux, sous la menace. Ce n’est pas glorieux, intellectuellement comme moralement, mais ça semble sage, en un sens oui.

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Aveux publics... (13 avril 2022)
   Selon un politicien macroniste (Jérôme Dubus) invité en débat télé aujourd’hui, un référendum sur l’abolition du droit du sol (comme envisagé par Marine Le Pen, opposante à Macron) serait « parfaitement contraire à la tradition républicaine française » (et a été ensuite présenté un mot du président Macron disant qu’il est exclu de revenir sur l’abolition de la peine de mort, même si le peuple le voulait).
   Cela me semble traduire explicitement que la république française méprise le peuple français et elle compte bien lui imposer ce qu’il refuserait si on lui posait la question. La république est une honte anti-démocratique, telle est ma conclusion ferme. La trahison du référendum de 2005 n’est donc nullement une anomalie inexpliquée d’autrefois, mais une révélation de mécanismes durables jusqu’à aujourd’hui inclus. D'où le populisme classé insulte par le camp du "Bien" (en fait populophobe, antidémocratique, aristocrate, archi-menteur en se prétendant champion de la démocratie).

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Lecture du livre semi-suisse « France : démocratie défaillante » (13-18 juin 2022)
   Depuis plusieurs mois, j’envisageais d’acheter le livre « France : démocratie défaillante, il est temps de s’inspirer de la Suisse », de François Garçon, et je viens finalement de l’acheter sous forme électronique Amazon/Kindle moins chère.
   Je note mes remarques de lecteur notamment ce qui me gêne ou choque (tandis que ce que j’approuve ou lit avec bonheur ne me semble pas prêter à discussion critique) ; je signalerai aussi les découvertes de choses intéressantes, pas à discuter mais à entendre :
– Page 1/407 : « la France comme "grande" puissance se conjugue au passé désormais. Pour garder ce rang (…) Pourtant, rien n’y fait, la chute se poursuit. Comment comprendre qu’avec tant d’atouts, la France ne parvienne à se redresser ? ». Je ne suis pas d’accord avec cette façon de poser le sujet : à mon avis, la position dominante de la France sur le Monde était abusive, une minorité écrasant la majorité, je juge que c’était coupable et non à essayer de retrouver. Enfin, il serait bien que les choses aillent mieux, mais sans redevenir une puissance dominante, à mon avis.
– Pages 11-12 : « Qu’une élite servant de phare au reste de la nation soit nécessaire n’est contesté par personne. » Si, moi je le conteste, cela me semble contraire au principe démocratique, en étant explicitement aristocratique, oligarchique. Et, par expérience, ces prétendus phares sont toujours très mauvais, ne méritant en rien leur position, donc dominante scandaleusement, et l’utopie démocratique me semble signifier que la population dans son ensemble vaut mieux que ces petits groupes écraseurs.
– Page 18 : il est signalé qu’en mesure d’intelligence niveau CM1, la France est dernière d’Europe, alors qu’elle est un des pays dépensant le plus pour l’école élémentaire. Je pense que c’est lié à la langue française usine à gaz totalement inutile et pourtant inhibitrice fortement.
– Page 29 : précisions sur les déchets nucléaires sans solution (200 millions de mètres cubes).
– Page 36 : l’accession à l’élite se ferait en France en sacralisant le principe du concours, broyant les faibles à cette épreuve. J’ajouterais que sont hyper-favorisés ceux qui connaissent les sujets à l’avance, et ces microcircuits d’entraide inavouée me semblent expliquer pourquoi il y a tant d’Israélites parmi la prétendue élite, alors que presque tous les membres de la prétendue élite s’avèrent très mauvais.. Les concours biaisés sont encore pires que les concours loyaux. A ce propos, il y a des mesures non-concours qui aboutissent aussi à détecter des "performants" intellectuellement ; pour les "3 jours avant Service National", en 1984, j'étais dans une immense salle avec environ mille autres garçons (de 18-25 ans ? moi 20), et on nous a donné successivement deux questionnaires, le premier avec des suites de chiffres à compléter et des dessins d'équilibres à classer (test d'intelligence genre Q.I. ? j’en avais passé un vers l’âge de 10 ans), puis un test avec des sons en parallèle. On a rendu les cartes imprimées où on avait inscrit nos réponses (peut-être 100 ou 200, j'ai oublié), lues instantanément par une machine électronique, puis ils ont appelé un nom, le mien ! en disant que je devrais bien être attentif aux explications détaillant les carrières d'officier, et ensuite un autre nom (pour le 2e test ?) en demandant s'il était musicien, la réponse étant oui. Donc apparemment j'étais n°1 sur mille personnes en test d'intelligence (et je sais être nul en musique/langage morse), même si ce n'est écrit sur aucun CV, seulement trace interne aux archives militaires.
– Page 62 : les grandes écoles sont fondées sur la répétition de masses de choses, pas du tout sur la créativité.
– Page 85 : « Emmanuel Macron (…) est convaincu qu’il doit sa place à son génie et non à son hyper-conformisme de restitution. » C’est le drame, et en plus : restitution de pensée classique, nulle en pertinence (cf. grandeur de Descartes, du GIEC, etc.).
– Pages 87-88 : « Dernière normalisation en date du caractère pseudo-réfractaire des Français avec la vaccination anti-Covid : "Les Français se laissent convaincre" titrait Le Parisien le 14 janvier 2021 : "Les Gaulois réfractaires que nous sommes s’impatientent et exigent maintenant d’être immunisés rapidement." ». Mauvaise analyse, parlant de certaines personnes peut-être majoritaires mais pas lucides, crédules, idiotes. C’est de la généralisation abusive que d’en tirer une leçon comme le fait ici l’auteur, comme si l’attitude réfractaire était stupide et se laisser convaincre était louable, davantage que prévu par Macron. Or c’est tout le contraire : ceux qui ont adhéré aux mensonges sont une majorité de stupides naïfs. Ça ruine l’argument de l’auteur. Objectivement, il n’y avait pas de quoi convaincre, et plein de gens se sont laissé tromper, c’est affreux – que ça démente ou non le jugement en « réfractaires au changement » que pronostiquait Macron.
– Page 88 : le fait que les services publics soient en état calamiteux malgré des moyens quasi illimités (prélèvement public énorme en France) montre que les chefs de ces services publics, réputés les meilleures intelligences, sont inefficaces, au mieux médiocres.
– Page 89 : « Ce système subsiste en haut parce qu’il représente un privilège incroyable de la bourgeoisie française, qui est de bénéficier des meilleures formations pour ses enfants, mais gratuitement. (…) l’obsession des familles françaises pour le parcours scolaire de leurs enfants, et ce dès le jardin d’enfants. » Oui, j’ai le sentiment d’avoir été victime de ce programme familial, voulant me conduire au sommet (polytechnique, ENA, ENS, etc.) prétendument au mérite, mais en fait en répétition stupide de prétendu savoir en fait très contestable. J’ai disjoncté à 15 ans, pour raison imprévue, sentimentale, ruinant le projet familial me concernant moi spécialement, de loin le pluss « doué » (scolairement, pas musicalement ni physiquement) de la fratrie.
– Page 111 : « Le cas Macron est très intéressant sur ce qu’il dit de la schizophrénie française : les Français pestent contre les élites mais sont ébahis de ce grand oral de l’ENA de sept heures qu’est le Grand Débat (…) que des monologues (…) ce qui signifie qu’il existe toujours une forme de révérence très profonde de la société française envers ses élites. ». Ça m’énerve que cet auteur parle de « les Français » pour dire des choses totalement contraires à mon opinion solide. Il parle peut-être d’une majorité de français, mais généraliser à tous est une faute lourde. Et la majorité n’est pas forcément lucide. Je n’ai aucune révérence envers les prétendues élites et je dénie qu’il s’agisse d’élites, qu’ils brillent en récitation je m’en contrefous et n’y voit aucune utilité, aucun mérite objectif utile à tous.
– Page 112 : « maitriser le discours serait en France la marque d’affiliation à l’élite (…) la France est entre les mains de phraseurs ». J’appelle ça du bla-bla, nul, inutile, être meilleur en cela ou en récitation de l’annuaire, je trouve ça sans intérêt aucun.
– Pages 112-113 : « Lors de la crise de la Covid-19 (…) le président lit tout ce qui sort (…) pour ne rien laisser passer (…) Macron mémorisait les paquets de fiches que lui mitonnaient ses assistants. (…) On sélectionne ainsi des gens scolaires, qui savent répondre superficiellement, rapidement et à froid, à des questions. » Apparemment, les assistants de Macron ont été très nuls, ou achetés par Big Pharma, et le président n’a apparemment rien compris aux dangers du vaccin validé bien trop tôt, sans acquérir les données nécessaires, donc avec affirmation abusive de non-danger. C’est atrocement nul, lamentable, criminel (quand sont exclus, sans salaire, les soignants compétents et lucides, interdits de parole argumentée).
– Page 115 : « L’autoritarisme français est un des ferments du fameux populisme ». Oui, l’autoritarisme est monarchique quand l’esprit démocratique serait populiste, si ce terme n’était pas travesti en insulte (par des dominants très menteurs, stupides).
– Page 116, l’auteur demande si ces mauvais chefs méritent vraiment le qualificatif d’élite. Enfin, c’était évident depuis des dizaines de pages, mais mieux vaut tard que jamais.
– Pages 124-125 : exemple de Sartre, il y a des décennies, recalé à l’agrégation l’année où il avait voulu être original, inventif, et sorti major l’année suivante, en récitant les banalités attendues. Rien n’aurait changé, dans les concours prétendus « au mérite », en fait récitation de ce que veut le correcteur, appris par cœur.
– Page 126 : « références communes ». Les vainqueurs des concours de grandes écoles récitent tous les auteurs au programme, sans originalité aucune, disant ce qu’il est attendu d’eux, déjà connu/écrit.
– Page 153 : les formatés par concours post grandes écoles, interdits d’innover, se lâchent après à la tête des services, en prétendant tout inventer.
– Page 156 : la Suisse a un code du travail de 30 pages, contre 3.000 pages en France.
– Page 160 : « on se pose en modèle mondial (…) un tel fardeau narcissique ». Oui, narcissisme et arrogance vont ensemble.
– Page 162 : « les destinées extraordinaires de Pascal Soriot ou de Stéphane Bancel ». Non, Bancel n’est pas un patron extraordinaire mais un menteur chronique, choquant ou ridicule, applaudi par des masses d’autres ambitieux aussi nuls.
– Page 197 : « le RIC (…) on interdit d’avance des sujets comme l'immigration ou la peine de mort. (…) Les élites françaises appellent démagogie ou populisme ce qui est en désaccord avec leurs idéologies (…) Elles pensent que les Français sont des imbéciles, des ploucs, des racistes. ». Hélas, mais c’est bien dit, merci.
– Page 198 : « la Constitution de 1958 (…) ne concédant aucune miette aux oppositions politiques (…) une politique qui, avec des élus qui n’en sont que les illusionnistes, mène au rejet de la démocratie représentative. » Oui encore.
– Page 204 : « on ne peut pas continuer dans ce face-à-face entre des citoyens infantilisés et un homme concentrant tous les pouvoirs. » D’accord.
– Page 214 : « Croit-on encire vraiment, comme Montesquieu, que "le peuple ne doit entrer dans le gouvernement que pour choisir ses représentants, ce qui est très à sa portée" ? ». Oula, le problème remonte à loin, 18e siècle ?
– Page 219 : « Sans freins ni contrepoids, la démocratie française risque d’aboutir à la tyrannie de la majorité. (…) ce qui est redouté c’est le laminage de l’élite par des citoyens décervelés, la disparition de "l’aristocratie des talents". » Ben oui, c’est le principe démocratique, ce sont les antidémocrates (discrètement aristocrates) qui le déplorent.
– Page 220 : « Avec les Gilets Jaunes, "l’élite" française a découvert l’existence du peuple français, de citoyens qui entendaient dire librement leurs volontés politiques en dehors des carrefours électoraux. » Oui, c’est une fausse élite, confirmée dans ce livre être haute-diplômée en récitation en masse, nullissime donc en pertinence et en logique, et la notion de carrefour pour les élections est bien : choix obligés de paquages préformatés affirmés indiscutables sans pouvoir composer à son idée avec ouverture de tous les possibles.
– Page 222 : « le tirage au sort (…) Auteur de "Contre les élections", David Van Reybrouck ». Intéressant, à lire peut-être.
– Page 225 : « Nous pourrions choisir de tirer au sort les nouveaux sénateurs au sein des élites du pays, selon des critères qui restent à définir : des dirigeants divers, des universitaires, des médecins, des juristes… toutes sortes d’individus ayant fait leurs preuves. (…) amputée d’une profusion de professions, essentiellement non-intellectuelles (…) Du coup, on devine l’émergence d’une société gouvernée par les profs, eux-mêmes fils et filles de profs. (…) promet d’être désastreux ! ». Effectivement, quelle horreur, que mépriser les travailleurs de peine pour auréoler les réciteurs répéteurs… Et il est calamiteux de confondre intellectuels avec répéteurs plutôt que logiciens ou intelligences critiques.
– Pages 227-229 : explication sur la Convention Citoyenne sur le Climat, à citoyens tirés au sort, mais pas convaincant. J’aurais aimé y lire si les votants pouvaient contester les prétendus experts formateurs mais le sujet n’est pas abordé, et il me semble à craindre que les votants aient répercuté l’avis de ces faux experts en fait immensément contestables, logiquement, surtout sur la responsabilité du CO2 humain d’après le GIEC, que j’ai démontré être un faux, mais qui a dû leur être présentée comme une vérité indubitable. C’est de la manipulation faussement politique, de l’escroquerie pseudo-intellectuelle.
– Page 231 : « Jean-Pierre Le Goff (…) Nous vivons dans une société bavarde où l’on croit que l’on a transformé le monde quand on a beaucoup parlé. » Bien dit, hélas.
– Page 264 : citation d’un auteur français écrivant sur Macron : « La démocratie a besoin de dirigeants d’envergure, n’en déplaise aux élucubrations à la mode sur la démocratie directe. » Affreux, arrogant et fier à tort, méprisant le peuple injustement, aristocratiquement sans le dire.
– Page 264 : (en Suisse, après votation) « Il n’y a pas ici de troisième tour social, le fameux tapage des vaincus dans les rues. » Très différent de la France, en effet, la France Insoumise ayant déjà programmé d’agir ainsi si pas de victoire législative.
– Page 309 : les universalistes (type Européens de Bruxelles) sont tyranniques pour imposer à tous leurs choix alors que les nationalistes se cantonnent à leurs frontières et pas davantage, laissant libres les extérieurs d’agir à leur guise.
– Pages 316-317 : en Suisse, pas besoin de droit de révocation des élus, puisque les mauvais côtés de leurs décisions sont bloqués, et ils ne sont pas réélus simplement si jugés mauvais.
– Page 321 : en Suisse pas de dette publique, « les citoyens ayant entériné par vote populaire le caractère anticonstitutionnel de la dette publique. » Excellent ! Vertigineux (vu de France)…
– Page 324 : critique de la gestion covid-19 par de prétendus très brillants responsables français comparativement aux bien meilleurs suisses n’ayant nullement fait de grandes écoles mais soumis au peuple.
– Pages 331-333 : en Suisse, 60 fois moins de grèves qu’en France, coopération bienveillante entre patrons et travailleurs, sans vœu de renverser CGT-istement les patrons.
– Page 338 : anecdote d’un discours de Macron disant que les Français sont les meilleurs dans tel et tel domaine professionnel ; cela viendrait de l’esprit de concours de sa formation, au lieu de dire excellents sans chercher à écraser des inférieurs.
– Page 339 : la vision française serait faussée par une « mystique du leader ».
– Pages 353-354 : explication du raté trop centralisateur parisien de la France dans la crise covid, pour donner tout le pouvoir aux quelques-uns sortis des mêmes écoles, parisiennes.
– Page 357 : « Pour les centralisateurs, le fédéralisme est une menace pour l’unité du pays. Certes, mais que vaut l’unité d’un pays si celle-ci ne tient que grâce à ses gendarmes et l’usage massif d’une manne publique non financée ? » Excellent, ça résume plusieurs problèmes en un.
– Page 367 : « Il serait sain qu’une foule d’autres sujets puisse être abordée de front, comme le statut des fonctionnaires, leur surreprésentation dans les assemblées élues (…) le frein à l’endettement ». Oui, je suis d’accord, qu’il y a là des hontes cachées.
– Page 367 : « américaine (…) Si on interdit le négationnisme qui est une insulte à la communauté juive, comme vous l’avez fait en France, pourquoi ne faudrait-il pas aussi proscrire les caricatures du prophète, qui heurtent les musulmans ? ». Oui, mais les uns sont aux commandes, les autres subissent en bas de l’échelle, d’où malhonnêteté en place. L’entraide israélite pour donner les sujets de concours avant l’épreuve, expliquerait la fausse différence, prétendue d’intelligence racistement, de magouille illégale en fait. L’auteur va-t-il le voir ou passer à côté de l’explication à tout ce qu’il dénonce ? A suivre [espoir déçu, finalement].
– Page 368 : « le problème est que, du jour de leur élection, les mandataires cessent d’être non pas contrôlables par leurs mandants mais seulement joignables. Elus, ils n’en font qu’à leur tête ». Oui, hélas : faux-représentants, comme je le dis.
– Page 369 : « Vincent Martigny (…) La démocratie c’est le contrôle par le peuple de ses représentants. (…) Nous vivons dans un système obnubilé par la culture du chef »
– Page 371 : « un renouvellement du personnel politique. Que l’on n’y trouve plus les seuls experts en bachotage scolaire. » Effectivement, c’est le message de ce livre, mais je suis immensément déçu par ce tableau : de seconde C à Terminale C, les Maths étaient intégralement du « démontrez que », pas du tout de la répétition, et j’avais pensé que Maths Sup, Maths Spé, était pareil encore plus intense, donc Polytechnique au bout, contrairement à la voie D (bio) et Bio-Maths-Sup qui était de la répétition. Mais ce qui est dit là semble différent, Maths Spé serait davantage répétitif de masses de choses comme médecine que démonstratif logique. Ah bon, étonnant.
– Page 372 : leçon covid19 « rien n’est plus tragique que de tout attendre d’un leader et de sa géniale équipe. (…) 80 km/h (…) typique d’un état centralisateur devenu fou, obsédé par la norme unique ». Hélas oui, quoique ce ne soit pas le pire à mon avis, mais le manque de recul vis-à-vis des causes de décès affirmées par docteur, et affirmation d’innocuité pour le vaccin avec dossier bâclé pas du tout complet.
– Page 373-374 : « les finances du pays roulent vers l’abîme (…) à ce point passifs, les Français sont des sujets ("soumis aux lois de l’Etat") et non des citoyens ("participants à l’autorité souveraine"), selon la distinction établie par Rousseau. A terme, avec la subsidiarité [une autorité centrale n’effectue que les tâches que l’échelon inférieur ne peut réaliser, page 371], les Français devraient rompre avec leur attitude "d’engourdis, de râleurs insatisfaits, de geignards dépendants qui, au moindre problème, se tournent vers l’Etat." » Euh, il y a aussi qu’avec les prélèvements fiscaux les plus élevés du monde, on peut exiger un retour en service effectif pour la population.
– Page 374 : « symétriquement (…) individus s’exonérant du confinement (…) il faut que leur soit signifié qu’une journée d’hospitalisation en réanimation, indépendamment de la surcharge de travail pour les personnels hospitaliers, coûte 2.000 euros, 6.000 euros si intubés, dépenses dont la collectivité peut estimer ne pas avoir à s’acquitter pour prix de leur incivisme irresponsable. (…) responsabilité pénale sitôt que ces infectés priveraient de soins d’autres personnes (…) mis dans l’impossibilité d’accéder à un service hospitalier saturé. » Là, l’auteur est très mauvais. Je le notais dès le départ, et cela a été confirmé très tardivement, il n’y a pas eu afflux massif de malades covid vers les services de réanimation, mais un flux habituel de personnes en fin de vie, avec très multiples comorbidités, que les autorités ont malhonnêtement classées en « malades exclusivement à cause de covid ». De plus la mise en coma artificiel, que je savais personnellement tueuse pour bon nombre de personnes âgées, a été beaucoup trop décidée par les médecins, avant de changer de doctrine, donc l’intubation est en grande partie le résultat d’erreurs médicales, et les soi-disant fêtards inciviques ne sont pas tombés malades (voir le résultat « zéro hausse des hospitalisations » après la Fête de la Musique annoncée cataclysmique tueuse). Ensuite, il a été reconnu que le mode de fonctionnement de la réanimation « optimise » ces services pour tourner à 100% d’occupation, en y mettant des malades moins graves s’il y a des lits disponibles, pourquoi faire payer le prétendu surcoût à ces malades dirigés ainsi sans que ce soit leur faute ? Enfin, j’ai eu affaire à mon travail aux imbécilités des gestionnaires, et il est généralement aberrant de chiffrer le coût unitaire d’une prestation, en incluant en elle plein de coûts fixes (s’il y avait moins de prestations, il n’y aurait pas économie prodigieuse d’argent mais relèvement du coût unitaire de la prestation). Artifice comptable. Enfin, il a été rappelé que la saturation hospitalière était chronique chaque hiver depuis des années, bien avant la crise covid, alors que cette année cela était menteusement attribué au seul effet covid. De même, avant la crise covid, les personnels hospitaliers étaient en grève chronique pour se plaindre de la saturation exténuante compte tenu du manque de personnels et des réductions administrativement décidées en nombre de lits d’hospitalisation. Rien à voir avec covid, même si tout a ensuite été attribué à covid, aubaine pour dramatiser ce virus peut-être bénin. Mais l’auteur est tombé dans tous ces panneaux, gobant intégralement la propagande culpabilisatrice, sans intelligence critique.
– Page 377 : « il ne faut plus chercher le "bon pilote" (…) un bon pilote en France est un super premier de la classe ». A mon avis, c’est la faute d’une scolarité mal conçue, pour valoriser la répétition en masse difficile (pour rien, et avec performance moindre que le premier ordinateur venu) alors qu’il serait beaucoup plus pertinent de valoriser la rigueur logique, l’inventivité, la contestation des fausses démonstrations – et notamment notre prétendue « élite » cesserait d’être scientiste, abusivement scientiste, la croyance scientiste étant le contraire absolu de la prudence scientifique mais prétendant abusivement au Vrai indéniable.
– Page 378 : « la subsidiarité devrait rendre tout simplement impensable qu’à la tête de l’Etat plastronnent des individus convaincus de diriger le pays de manière "jupitérienne". Conception démente ». Oui, d’accord avec cette critique, l'attitude jupitérienne insultant les méprisés commandés.
– Page 380 : « c’est au niveau de la citoyenneté locale que se fera, demain, la pédagogie des citoyens. » Je ne suis pas d’accord avec ce principe : pourquoi devoir se perdre en choix de date pour les passages de bennes à ordure avant de pouvoir exprimer une opinion géopolitique ? Certes, c’est le parcours du combattant prévu par les autorités françaises, mais je les conteste. On peut avoir des désaccords complets avec la présidence quant aux grands choix géopolitiques sans que l’avis soit réservé aux investis dans la gestion des jours-poubelles de chaque quartier. Cela n’a aucun rapport, ce sont deux sujets différents, disjoints, selon moi. Certes, l’expérience LaREM 2016-2022 semble une catastrophe, une ambition nationale sans ancrage local au contact de citoyens, mais à mon avis c’est un cas particulier à ne pas généraliser : il s’agissait d’un star-system vénérant un candidat-leader puis leader-élu, or on peut avoir des idées (intéressantes, inventives, anormalement justes, etc.) sans en faire un parti à même de gagner des élections, simplement à titre individuel. Et pourquoi dénier qu’il y a en cela citoyenneté ? Non, je ne suis pas d’accord avec l’auteur, là.
– Page 383 : « projets de prestige esquissés par un maire ou chef d’Etat qui veut laisser sa marque dans l’Histoire. Peut-être, en France, faudra-t-il interdire que tout ouvrage d’art ou construction de bâtiments, puisse être nommé du patronyme d’un contemporain ayant eu la main sur le chéquier libérant des fonds publics. » Je vois un autre scandale pas noté par l’auteur ; le très cher truc public désigné comme art, alors que la majeure partie de la population trouve ça laid, mais méprisée comme « personnes idiotes, de mauvais goût, ne comprenant rien à l’art », non, à mon avis, l’art n’est rien que du bla-bla prétentieux, il y a ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, chacun, et c’est tout, pas grandiose ni prestige du tout, en la matière.
– Page 383 : « Vers la subsidiarité, le chemin sera long, d’autant que la doxa est plutôt favorable au fédéralisme européen c’est à dire au transfert de compétences, non pas vers les citoyens de base mais vers une autorité lointaine, hors sol national. » Intéressante objection, merci.
– Page 385 : « faire savoir à ceux qui commandent que l’intelligence est bien plus partagée que ne veulent bien l’admettre les dirigeants actuels ? ». Oui, bien dit.
– Page 389 : critique du faux référendum d’initiative partagée instauré récemment en France (par Sarkozy ?) obligeant à ce que plein de parlementaires approuvent les citoyens et longtemps après, pour que les citoyens ne contestent pas les élus ayant trahi la volonté populaire.
– Page 390 : « la France peut-elle s’offrir longtemps encore le luxe de persévérer dans les impasses où la fourvoie sa fameuse élite ? ». Bien dit, fausse élite ajouterais-je.
– Page 396 : critique des référendums locaux français, car seulement consultatifs et non impératifs comme en Suisse.
– Page 405 : « Sans le système représentatif, c’est le caractère libéral de la démocratie qui serait menacé. (…) signé Jacques Julliard. » Je ne comprends absolument rien à cette phrase, parachutée sans argument ni explication.
– Page 406 ! « il faut chasser les "innovateurs", ceux qui prétendent avoir trouvé, au fond de leurs cerveaux rances la formule magique ». Je prends ça pour une attaque personnelle, car j’ai inventé (ou redécouvert) une voie novatrice, totalement différente de l’investissement local préconisé dans ce livre. Toutefois je ne fais pas partie des diplômés en récitation par les grandes écoles voulant se déchainer en innovation, non, j’ai effectué un métier manuel, tout en réfléchissant, c’est presque l’inverse, même si j’étais brillantissime à l’école/collège/lycée, destiné à Polytechnique (brisé en vol par une douleur sentimentale tueuse). Enfin, je n’ai pas trouvé une formule magique indolore mais une formule magique juste, très douloureuse pour les consuméristes occidentaux, égoïstes groupistes, donc ce n’est nullement présentable à élections ici, sûr de perdre, la tentation suicidaire étant ultra-minoritaire.
– Page 407 : l’auteur conclut que le bon exemple est en Suisse. Ailleurs il disait que le bon résultat suisse était une société paisible et riche. Toutefois, il n’envisage pas l’explication que j’ai entendue de la richesse suisse : sa position de paradis fiscal, drainant les fortunes cachées des riches du monde ne voulant pas partager, et passées dans le bien national pour ce qui est des fortunes juives des morts en 1940-45 – ce qui n’est pas admirable du tout mais assez atroce (même si je ne suis guère d’avis que les « héritiers » familiaux méritent ces fortunes-là davantage).
Bilan (pour les commentaires de lecture Amazon ?) : [5/5 étoiles, passionnant hélas, même si imparfait] Ouvrage extrêmement intéressant, montrant des ressorts méconnus de la très mauvaise situation française. Je suis très surpris (et pas totalement convaincu) que Maths Spé récompense des réciteurs, vues les difficultés de la filière Maths C d’autrefois qu’elle prolongeait, requérant immense rigueur et inventivité (« démontrer que » et pas « calculer comme prévu »). Par ailleurs, l’auteur se rate totalement dans certaines analyses comme celle des inciviques rétifs au confinement. Enfin, il rate de peu ce qui me semble l’explication finale, ou bien n’a-t-il pas le droit de la dire, sous peine de prison et non-publication ? Je l’entrevois toutefois, grand merci à ce livre.
– Je le dis ici : l’explication du mal français à laquelle je parviens est que la logique des concours "faisant la (prétendue) élite" est biaisée par la réussite accrue de ceux ayant les sujets à l’avance (comme en médecine 1e année), d’où succès tonitruant de l’entraide israélite, et il en émerge une caste de dominants à majorité israélite (avec ratio immensément supérieur à la population totale) méprisant les goys conformément à leur religion, ayant le monopole du racisme légal puisqu’ils écrivent les lois. Tout en étant inefficaces, mauvais, normalement, ne formant en rien un vraie « élite » (sauf en pourriture manœuvrière, mais ce n’est pas du tout pour le bien de tous). L’auteur n’aurait jamais pu écrire ça, puisque ce serait classé odieusement antisémite, inadmissible, impubliable, illégal. Et il aurait fallu un second livre pour expliquer la fausseté de cette accusation d’antisémitisme, pour ce qui n’est en rien de rien un racisme anti-juifa (juif d’origine), mais une rancœur politique anti-juifo (juif communautariste favorisateur). Je suis moi-même juifa anti-juifo, pas du tout anti-juifa, non.

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Humour ou lucidité hélas ? (12 août2022)
   Devise républicaine Française :
– Théorique : Liberté, Egalité, Fraternité
– Expliquée : Liberté de suivre ce que commande la loi imposée, Egalité « entre supérieurs » d’une part « entre inférieurs » d’autre part, Fraternité en soumission aux grands frères formant l’Elite
– Clarifiée : Obtempérer, Obéir, Fermer sa sale gueule d’inférieur
   La définition (Google) d’obtempérer est : « Obéir à un ordre, se soumettre à une injonction », le refus d’obtempérer étant puni de « un an de prison, 7.500€ d’amende ». C’est une définition proprement vertigineuse de la liberté, qu’auraient applaudie Hitler Staline Mao Pol-Pot….
   Débat (imaginaire, interdit dans les médias) :
– La loi est magnifique pure et belle, démocratie, représentants du peuple, bla-bla !
– non, faux : référendum de 2005 trahi, faux représentants…
– En prison ! En lui crevant les yeux à la LBD ! de Défense ! Violence légitime, démocratie bla-bla !
– (Soupirs – soumis défaitistes ou hospitalisés en sang).

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Suite (22 août2022)
   Mon ami contradicteur habituel vient de répondre à mon mail du 11 avril 2022. Je le cite (avec sous-numérotation à moi pour répondre) :
• « 1/ a/ Puisque tu refuses tout argument rationnel, b/ je te poserai une seule question : à quel niveau tu fixes la masse monétaire ? c/ il est en effet exact, et c’est un drame, que l’état ne peut plus fabriquer de monnaie. Ce privilège est dévolu à la banque centrale européenne. En contradiction avec toute la tradition passée de la monarchie, à l’empire et aux républiques et à la démocratie la plus élémentaire. Une folie. Furieuse. d/ Le problème c’est que l’Allemagne, est entrée dans l’euro avec une parité qui lui est favorable. C’est à dire que l’euro est une monnaie plus faible que l’ancien mark. Certains monétaristes furieux ont d’accord claqué la porte. Outre Rhin. e/ Toute l’histoire montre que le recours à la "planche à billet" est une des solutions. Mais tu refuses de le voir et beaucoup d’ultralibéraux aussi. La France en crèvera. »
--> Je réponds :
a/ Je n’ai pas refusé d’argument rationnel, car je n’en ai vu rigoureusement aucun. En quoi une affirmation péremptoire, n’envisageant aucune objection, constituerait un argument rationnel ? Non, ça peut être un diktat, ou une révélation, ou du bla-bla, ça n’a absolument rien de spécialement rationnel, à première vue, sinon il faudrait en expliquer l’émergence rationnelle comme conclusion d’un débat contradictoire. Justement j’apportais des objections, et « me casser en m’affirmant que je refuse tout argument rationnel » est un contresens en termes logiques, ou une pirouette en matière rhétorique. Je ne suis absolument pas d’accord pour me coucher en un « mea culpa, tu as raison, la rationalité est de ton côté », ça semble l’exact contraire.
b/ Je n’ai pas la moindre idée quant à la masse monétaire à fixer, en quoi suis-je bien placé pour en décider ? Si je dis à mon ami : à combien fixer la teneur maximale en acrylamide béta 7 dans l’eau potable ? pourquoi et comment serait-il amené à formuler une réponse adéquate (lui qui est fonctionnaire dans le cadastre, ai-j cru comprendre, ou architecte public ou quelque chose) ? Pour ce qui est de l’économie, je laisse les économistes parler, tout en étant vigilant s’il me semble se commettre des fautes, demandant explication, discussion. Je n’entends nullement devenir le commandeur absolu en toute chose. Ça n’empêche pas d’être observateur critique candide. Certes, virtuellement, on peut rêver : si je dirigeais le monde, je déclarerais une monnaie unique mondiale, moi tout seul en ne suivant aucun économiste au monde à ma connaissance. Et pour ce qui est des parités avec l’état actuel, je demanderais des dossiers argumentés pour trancher (je n’ai pas spontanément les données pour décider, pas du tout). Cela étant, la masse totale de monnaie en unités nouvelles est totalement indifférente, toute la question réside dans les taux de change. Il pourrait y avoir 1 unité mondiale, avec un SMIC à 10 puissance moins cinquante ou 10 puissance cinquante unités avec un SMIC à 1 unité, c’est totalement artificiel, libre, indifférent, dans le choix initial, ensuite fixé intouchable je crois pour la suite. Et si des accroissements de masse monétaire sont requis il faudrait les justifier, ce dont je n’ai jamais entendu parler (hors logique nationaliste, voulant truquer les parités et rattrapée ensuite par une mise à jour défavorable de parité).
c/ Me dire que quelque chose est une tradition ne me convint en rien de rien ; l’esclavage était une tradition, mais je ne suis pas d’accord avec lui quand même, une mauvaise tradition mérite d’être abolie. Que ce soit une tradition n’est ni un argument intellectuel ni moral.
d/ Je l’expliquais dans un mail récent : il n’y a pas de parité favorable ou défavorable absolues. Ce qui est bien en achat est mauvais en vente et vice versa. Il semble que la parité a fait que l’Allemagne exporte beaucoup importe peu (monnaie faible) alors que la France importe beaucoup exporte peu (monnaie forte) Les gens du privé veulent exporter pour survivre, les fonctionnaires à emploi garanti veulent importer pas cher en se contrefichant si le secteur concurrentiel local s’écroule, ça aurait d’ailleurs pu générer une guerre civile. Mais personne n’a rien expliqué (pour le passage à l’euro), que de dire que telle personnalité est méchante ou sage ou experte. On nous a pris pour des idiots, ça me semble criminel avec le recul. Le chiffre 1€ = 6,55957 F est tombé du ciel comme indiscutable sans aucunement donner à référendum choisissez vous 2F, 4F, 6F, 8F, les conséquences de chaque choix vous ayant été expliquées. Pas le moins du monde, il me parait là le scandale numéro 1 dans cette affaire.
e/ Comment « je refuse de voir que la planche à billets est la solution » ? Qui me l’a donné à voir ? Personne. Dans tout mon cursus scolaire et universitaire, j’ai eu zéro heure (ou minute ou seconde) d’économie. Et les médias n’expliquent en rien que là serait la solution, avec débat contradictoire, non silence total. Eventuellement des sous-entendus, des condamnations mais sans explication. J’ai lu un livre d’économie mais de type cours magistral affirmatif, à force de conviction totalement nulle. Normal que je ne vois pas quelque chose là-dedans. Quant à l’histoire, je ne suis pas persuadé qu’elle montre des succès incontestables, vu que depuis 1974 nous sommes en crise, les plus grands experts, super-informés, échouant à trouver une solution (sauf quand ils sont au pouvoir pour dire qu’ils réussissent, mais l’opposition le dément toujours, et après alternance c’est aussi nul en face).
• « (…) 4/ je n’ai jamais dit et les économistes qui ont la même vision que moi qu’il fallait multiplier la masse monétaire par dix.je dis simplement que dans une économie moderne on ne paye plus en pièces d’or. La monnaie n’est que le reflet de l’économie et donc une variable d’ajustement. Parler d’ "argent magique" comme si on attendait que la Fée Carabosse multiplie les sous, on est dans le plus complet ridicule ou l’économie Walt Disney. »
--> Je n’ai jamais jamais de ma vie été convaincu que l’économie était une science et qu’il convenait d’écouter religieusement les économistes. Ces gens semblent dire n’importe quoi, dans tous les sens, comme dans les autres « sciences humaines », peut-être « fausses sciences ». J’aurais plein de questions à poser pour casser ces gens, mais ça ne se fait pas, les élections ne sont qu’un théâtre de star system à zéro pouvoir de conviction. Ainsi, une économie à crédit, de surendetté totalement incapable de rembourser ses dettes, parait florissante, mais ça ne tient pas debout, pourquoi appeler ça économie riche ? Et pourquoi y a-t-il des prêts à taux négatif si ce n’est pour blanchir de l’argent illégal, de trafics divers inavouables ? En 2020 avec son « quoi qu’il en coûte », ouvrant tout grands les robinets à dizaines de milliards, le président Macron a concrétisé « en vrai » le rêve d’argent magique de Mickey Mouse au pays des fées, mais je pense que ça peut s’écrouler demain en faillite totale, la France étant rachetée par je ne sais pas qui (Arabie Saoudite ?) avec purge sévère, mettant par exemple à pied 98% des fonctionnaires, supprimant les prestations sociales de tous ordres, et exilant 85% de la population (non-musulmane ?) en Guyane près de l’ancien bagne. Ce n’est pas du délire, c’est aussi délirant que le « quoi qu’il en coute » présidentiel, applaudi par tous les observateurs à la télé…
• « 5) Macron est un menteur mais toi, tu es un inconséquent, qui refuse de tirer les conséquences de ses positions économiques et politiques. Positions d’ailleurs respectables mais fausses. (…) »
--> Au contraire, au lieu de balancer « ma » vérité en me contrefichant des objections, j’examine avec extrême attention ces objections, ce que je fais encore ici, une nouvelle fois. En matière économique et politique, mes positions sont des opinions, aucunement des affirmations d’incarner La Vérité. Dire le contraire est se tromper, accuser à tort. Toutefois, je peux entendre un jugement selon lequel j’aurais commis une auto-contradiction, qui me serait montrée imparablement, mais ce n’est jamais le cas. Pour me dire en tort on me parachute des affirmations différentes, ce n’est pas convainquant du tout, et en rien la preuve que mes positions sont fausses, elles semblent seulement différentes de tout, uniques (ou presque, avant recherche poussée d’autres anormaux, très possibles ailleurs et/ou à un autre moment).

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Lecture du livre “Populophobie (12-24 septembre 2022)
   (Livre de Guillaume Bigot, 2020, sous-titre : « Pourquoi il faut remplacer la classe dirigeante française ».)
   Choqué que j’étais que le mot « populisme » soit à la télévision une insulte, et que le référendum soit dit anti-républicain (donc antidémocratique, le dogme de base étant "la démocratie c'est la république"), alors que populisme et référendum me semblent signifier démocratie et pouvoir au peuple, j’étais d’avis que les politiciens et journalistes méprisent le peuple et veulent décider entre eux, ce que j’attendais que confirme ce livre. Les soi-disant élites auraient « peur du peuple », voudraient rogner son pouvoir, jugé dangereux, néfaste (tout en mentant éhontément pour continuer à appeler ça démocratie). Mais en un livre de 434 pages, l’analyse est certainement bien plus enrichie, donc éclairante, imaginais-je.
   Et puis j’ai commencé la lecture de l’introduction et… patatras ! Je ne suis pas du tout d’accord avec l’auteur.
• « En ce premier quart du XXIe siècle, les classes dirigeantes entendent prospérer sans frontière (…) Partout, la persistance du fait national est dénoncée comme une montée du populisme. (…) Partout, la question sociale et l’enjeu identitaire dont désormais inextricablement imbriqués »
--> Je suis en total désaccord avec cette introduction : à ma connaissance, depuis François Hollande au moins, les ambassades refusent d’accorder les visas de venue en France aux personnes de belles-familles étrangères (d’Asie-Pacifique pour ce que j’en connais), sans aucun justificatif. Les gens aux commandes se comportent donc en hypernationalistes comme l’extrême-droite, c’était déjà signalé pour la droite dite modérée mais donc aussi pour prétendue gauche modérée et centre. Là ne me semble donc en rien le problème, de non-représentation du peuple. C’est comme si cet auteur, roulant pour l’extrême-droite, ou droite, voulait dire ; « haïssons les gouvernants de centre et gauche, qui ne représentent pas le peuple, à la différence de nous-mêmes ! ». Non, je désapprouve les fausses élites, et je suis classé en Catégories Socio-Professionnelles Inférieures, en tant qu’employé non-cadre, mais je suis beaucoup moins nationaliste que ces fausses élites, et je me contrefous de la prétendue question identitaire (moi je suis favorable à un monde sans frontière aux personnes, ruinant la domination occidentale jalouse à l’abri de frontières hermétiquement closes et issue de crimes contre l’humanité par le passé – colonialisme direct et via le plan Marshall alliance aux étasuniens massacreurs d’Amérindiens). Mais le problème que j’aurais voulu voir abordé, c’est que le principe républicain est tout pourri, rien ne garantissant que les élus représentent ceux qui ont voté pour eux (cf. référendum trahi, lois impopulaires décidées, etc.) Le diagnostic me semble donc totalement raté par cet auteur, se trompant de combat. Cela a été écrit en 2020, bien avant l’élection présidentielle de 2022 où le candidat oligarchique technocratique, haïssant la base, a gagné comme meilleur représentant du peuple vrai, alors que la « dite populiste » Marine Le Pen, luttait pour que des référendums cassent la domination de l’oligarchie et du prétendu cercle (étroit) de la raison (prétendu très au-dessus de la masse stupide, inapte à comprendre et décider). Il y a là comme un hold-up commis avec complicités très multiples. On voit aussi à la mi-2022 que le gouvernement nous dirige par ses erreurs vers une crise énergétique, pour avoir fait de mauvais choix par le passé (technico-écologistes contre le nucléaire, diplomatiques contre le fournisseur d’hydrocarbure russe), sans reconnaitre en rien ses torts, alors oui : affirmer que le peuple est stupide quand les technocrates incarnent la raison, ça semble un mensonge outrancier, une bêtise crasse, fière d’elle à tort (c’est normal, pour une bêtise crasse).
• « On accuse le peuple de haïr ses élites ».
--> Si cela se dit, cela est très con et ne viendrait pas d’élites proprement dites. En effet les élites sont ce qu’il y a de meilleur, or qui a démontré que les dirigeants sont les meilleurs ? Ils le prétendent parce qu’ils disposent de la parole publique mais leur crédibilité me parait nulle. Dans l’entreprise où je travaillais, le grand directeur général était un menteur nullissime pas crédible une seule seconde (applaudi par les cadres benêts escomptant promotion en échange), en quoi sa position sociale parvenue par ambition forcenée indiquerait-elle une valeur grande ? Enfin, après qu’il a eu quitté la société, il est devenu milliardaire mais toujours par le mensonge sans vergogne et grâce aux complicités bien placées (ministres, présidents, etc.), ce qui n’est pas grand mais une mocheté de bandit en col blanc. Oui, je hais cet homme, mais il n’a rien d’élite (à moins qu’on définisse une élite en pourriture, mais ça annule le paradoxe de haïr le prétendu bien, si on définit une élite « méritoire » en voie diabolique).
• Page 25 est citée l’anecdote du président Macron disant à un chômeur qu’il n’a qu’à traverser la rue pour trouver du travail, « jeune ouvrier horticole (…) "tous les cafés et les restaurants, franchement, je suis sûr qu’il y en a un sur deux qui recrute en ce moment " », l’auteur ne le déniant nullement mais ayant dit avant de l’illustrer ainsi : « Le fainéant, c’est donc ce "Gaulois réfractaire" refusant le détricotage d’un système social qui lui bénéficie. »
--> Non, je suis choqué : le peuple dans sa grande majorité a un emploi peu payé, du fait de ponctions sévères pour assurer un système social protecteur, mais quand ce système s’avère entretenir des refuseurs de travail, le peuple n’est pas « content en disant que ça lui bénéficie », pas du tout, il se sent volé par de petits profiteurs, pas moins pourris que les grands profiteurs semi-esclavagistes fixant au minimum les salaires. L’auteur balance des grands jugements n’importe comment pour affirmer que Macron est un sale type, mais son analyse est toute pourrie, se trompant d’arguments, de problèmes.
• J’en suis rendu page 70 et l’auteur se perd dans les détails sans rien analyser quant au principe populophobe annoncé théoriquement par le titre de l’ouvrage. J’arrête là cette lecture (j’y reviendrai peut-être plus tard), et j’écris moi-même ce que j’aurai voulu lire peut-être : POPULOPHOBIE selon mwa : « Fausse démocratie populophobe », sous-titre "honteuse cinquième république française (et autres ?)"
1/ version Ch.DG : a) que le peuple élise le chef glorieux dit avoir rétabli « la démocratie » ; b) le bas peuple, c’est des veaux, il revient au leader de commander et décider, en disant merde au peuple ; c) le peuple est guidé par les informations, organisées au service du leader.
2/ version Ge.P : a) il faut maintenir le Sénat, pour y payer les copains rejetés par le peuple, en le faisant élire par les élus pas par le peuple.
3/ version Va.GE : a) pour être candidat à élection, il faut être approuvé par les élus, pas par le peuple (système des parrainages pour éliminer Coluche).
4/ version Fr.M : a) le leader décide, peu importe que le bas peuple ne soit pas d’accord, il suffit de continuer à interdire le référendum d’initiative populaire (abolition de la peine de mort) ; b) le leader s’autorise à ne pas respecter ses promesses électorales, disant merde aux électeurs cocus (service militaire non réduit à 6 mois, même après 14 ans au pouvoir) ; c) le leader organise un système de corruption à l’avantage de ses admirateurs (Urba-Gracco), ou les élus s’auto-amnistient s’ils sont pris en faute et les élus s’attribuent une grosse part du budget public extorqué du peuple sous menace policière, en clamant « c’est le prix de la démocratie » ou « le peuple est d’accord puisque les élus qui le représentent sont d’accord » (il ne faut surtout pas demander au peuple directement puisqu’il dirait le contraire !).
5/ version Ja.C-Ni.S : a) Si le peuple dit Non à un référendum où le leader voulait une réponse Oui avec soutien des médias endoctrineurs, il redemande aux élus à la place, pour appliquer Oui en disant merde au peuple.
6/ version Fr.H-Em.M : a) Si le leader décide une loi impopulaire et le peuple proteste dans la rue, le leader lui dit merde et impose son choix (lois El-Khomri) ; b) le peuple est trop con, c’est aux technocrates sachants de décider en tout (principe européiste et « philosophie » macronniste) ; c) le leader s’autorise à emmerder au maximum la portion du peuple qu’il n’aime pas, les persécuter voire jeter en prison (non-vaccinés covid19 et soignants) ; d) le leader s’autorise à dresser une partie du peuple contre une autre artificiellement, pour que ceux en accord avec lui écrasent ceux en désaccord (vaccinés/non-vaccinés covid19) ; e) si une opposante veut lutter contre l’oligarchie, tous les médias hurleront qu’elle est populiste, démagogue fasciste nazie antisémite, pour que le pouvoir ne soit surtout pas rendu au référendum et au peuple, cette propagande marche très bien ; f) Si des décisions de "sachants" merdoient complètement, on dira au peuple que c’est de sa faute (crise énergétique 2022).
   Le nombre de points (ci-dessus) par président n’est signe de rien : je connais mal l’ancien temps avant 1979 (fin de version Va.GE) car j’étais enfant, je tends à focaliser sur le présent choquant mais le point le plus choquant (trahison du référendum) ne compte que comme un point dans une liste même s’il est dix fois plus important/grave (au sens ancien de « blessure grave presque mortelle », pas au sens djeun’s de « super ! ouais grave ! »).
   Bilan : la fausse démocratie française est une aristocratie déguisée, une entreprise de domination écrasant le bas peuple sciemment privé de pouvoir ; seul côté un peu démocratique : tous les X ans (4 à 7 selon les cas), le peuple peut choisir qui sera son dictateur, parmi les candidats autorisés par le système en place. D’où l’affiche Gilet Jaune lucide (quoique classable homophobe) : « voter, c’est choisir qui t’enculera !!! » (en version sodomitophile, employer "violera", "trahira", "trompera", "cocufiera", "abusera", "méprisera", "écrasera", "frappera", "tapera sur la gueule", etc.). Ce système n’est pas du tout élitiste car les leaders et les élus sont très mauvais et pas « ce qu’il y a de meilleur », mais c’est populophobe, anti-peuple essentiellement, même si les élections ne sont pas encore abolies. Les privations de liberté avec pass sanitaire puis pass vaccinal en 2021-22, avec pass écologiste envisagé pour le futur climat, pourraient préfigurer un pass électoral futur, réservant le droit de vote* aux partisans du leader en place, on verra. La parodie de démocratie et le mensonge en la matière semblent sans limites, hélas. L’utopie démocratique a été trahie par la république, via la délégation de pouvoir (exigée) envers finalement des faux-représentants. La république normalement n'est pas vraiment démocratique et ça semble pareil à l'étranger (le système suisse à référendum d'initiative populaire est-il encore une république ? il fait exception en tout cas), je trouve navrant que cela ne nous ait nullement été dit ou suggéré en philosophie politique en scolarité terminale. J'avais 17 ans et demi, mais mes camarades nés en début d'année ont été cocufiés affreusement en votant par erreur, comme si la scolarité était une entreprise d'endoctrinement en faveur de ce système pourri, contre la lucidité et la liberté de dire non. Je ne me suis pas fait inscrire sur les listes électorales, et je me donne entièrement raison. Finalement à l'âge de 37 ans, je me suis inscrit contraint et forcé, espérant (en vain) échapper à l'injustice administrative, le maire refusant de recevoir un non-inscrit, pour discuter de ses abus de pouvoir (confirmés hélas, en disant merde aux petites gens injustement blessées puisqu'il avait ce pouvoir). La populophobie me semble bien (hélas) la "valeur" n°1 (inavouée) quand la télé nous répète que sont magnifiques les "valeurs de la république". Propagande éhontée. Cela va même au-delà de la question des élections, j'ai rencontré la même pourriture (de "civilisation" ? occidentale ?) en étant humble victime des services sociaux contre l'adoption, puis victime de la "Justice" contre l'adoption, etc. C'est comme si, en philosophie politique, on n'avait discuté en rien des vrais problèmes, broyant les petites gens en prétendant les servir.
* : Ce n’est pas de la science-fiction, ce pass électoral interdit aux dissidents. En effet, lors de son fameux discours « emmerder les non-vaccinés », le président Emmanuel Macron a explicitement dit que ceux s’opposant à sa volonté embrigadeuse (même arguments scientifiques à l’appui) n’étaient plu’ citoyens. Donc bientôt plu’ électeurs ? C’est très possible, c’est la même logique, déjà entamée sérieusement, prête à entrer en service semble-t-il.


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Cas de l’Europe (27 septembre 2022)
   Avant-hier, il était signalé à la télévision que, juste avant l’élection italienne avec extrême-droite favorite (et finalement gagnante hier), la cheffe de l’Europe (l’allemande Ursula Van der Leyen) a déclaré que si ainsi les Italiens votaient mal, il y aurait des sanctions européennes contre l’Italie (financières vraisemblablement, avec refus de la somme prévue à donner/prêter à l’Italie). La plupart des commentateurs sur chaine C-News étaient outrés, expliquant que cette dame nommée sans élection ne respectait pas les électeurs italiens, ayant bien le droit de choisir qui ils voulaient. En tout cas, cela me semble – hors de France – un autre exemple selon lequel les technocrates entendent gouverner sans se plier au peuple, jugé vil. C’est de la populophobie caractérisée, anti-démocratique (quoique compatible avec le principe républicain, les élus et nommés-par-élus faisant à leur guise sans consulter le peuple).
   (Ajout 28/09/2022 : à la réflexion, je dirais même des mots encore plus accusateurs. Comme aux Philippines, le candidat président Marcos Junior a gagné l’élection 2022 par corruption des électeurs [« votez-pour moi et je vous donnerai à chacun un million de Pesos »], de même la chef technocrate européenne a tenté de corrompre les électeurs italiens [« votez comme je le dis et je donnerai à votre pays des centaines de milliards d’Euros »]. La différence serait que dans le premier cas, le but semble être d’atteindre le pouvoir pour s’y enrichir personnellement, dans le second il semble être d’utiliser tous les moyens pour empêcher le peuple de choisir ce qui est détesté par la prétendue élite. En tout cas c’est un même refus de la valeur démocratique, l’utopie démocratique, posant que ce que choisira librement la majorité du peuple sera bénéfique au mieux, ou au moins pire. Avec l’arme financière, c’est là l’escroquerie [populophobe] qui entend vaincre la démocratie [populiste].)

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Suis-je en voie d’exil ? (06 décembre 2022)
   J’ai vu à la télévision le ministre de l’Intérieur déclamer des mots inouïs : « Nul ne peut rester sur notre sol s’il ne respecte pas les valeurs de la république. » (Gérald Darmanin, aujourd'hui ou hier à l’Assemblée Nationale).
   Je suis effaré : j’explique que la république est une arnaque travestissant l’utopie démocratique pour une dictature oligarchique menteuse populophobe. A ce titre, moral, je serais puni, exclu, par les dominants ? (exigeant soumission unanime)… Effarant, oui.
   Ne sont pas exclus les violeurs, les assassins, mais les libres penseurs choqués par la pourriture ambiante : dehors, immédiatement, à jamais ! Est-ce que je vais me rebaptiser Alexis Soljénitsain ? Misère…

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Fausse solution (25 janvier 2023)
   En ce moment, l’actualité est dominée en France par la réforme des retraites, le gouvernement voulant faire passer de 62 à 64 ans l’âge de retraite, l’âge de vie en bonne santé étant de 63,7 ans pour les hommes. Donc « profiter de sa retraite » n’existerait plu’, il y aurait travail jusqu’à être cassé par l’âge et les sondages disent que 70% des Français ne sont pas d’accord. Donc s’ils s’arrêtent avant 64 ans, ils subiront une (période d’inactivité avec zéro pension et) décote abaissant leur pension, tel semble le but inavoué. Les syndicats ont fait manifester, contre, entre 1 et 2 millions de personnes la semaine passée mais le gouvernement s’en contrefiche éperdument, disant que ce n’est pas la rue qui décide les lois mais les députés, complant que les partis favorables à cette loi (Renaissance ex-LREM et LR ex-UMP) sont majoritaires à l’assemblée (sans avoir été élus sur cette question précisément). En face, les extrêmes appellent au référendum, que refusent les partisans de la loi, dont le parti au pouvoir. Il est répondu à ces « hostiles-au-référendum » qu’ils méprisent le peuple et trahissent donc le principe démocratique (« le pouvoir appartient au peuple, pour le peuple »). La réponse hurlée dans les débats était que les députés représentent le peuple, c’est ça la démocratie en pratique (représentative). Les débatteurs se hurlaient dessus sans en sortir, car il manquait aux extrêmes l’argument-clé dont je dispose, moi : la république est une fausse démocratie, autrement dit : les prétendus représentants du peuple sont des faux représentants. (Puisque dans cette assemblée 2022, les opposants à cette loi ont environ 40% des députés, ils en profitent grassement et ne veulent pas y renoncer – moi je peux le renier au contraire total).
   Autrement dit : à toute velléité d’en appeler au référendum était répondue l’objection suivante, rédhibitoire pour les politiciens (et leurs supporters) : « ce que vous dites est antiparlementaire, vous déniez la légitimité des élus, de vos élus-même ». Moi je n’aurais nullement été bloqué par ce mauvais argument en répondant « oui : je ne peux pas donner un chèque en blanc à quelqu’un en toute chose même non envisagée présentement ». Je peux répondre aux questions présentes mais pas dire maintenant qui me représentera pour les réponses aux questions futures : la délégation de pouvoir est une escroquerie en bande organisée !
   Mais un des débateurs a coupé tout le monde en ayant le dernier mot, avec la fin d’émission télé, il a clamé : « la solution est en clair dans l’énoncé de la Constitution de la 5e république : le peuple gouverne soit directement soit par le biais de ses représentants. Autrement dit ce n’est pas référendum ou bien assemblée en excluant l’autre voie, les deux sont conjointement légitimes ! ». Est-ce que cela aurait fait taire mes critiques ? absolument pas. En effet, chaque fois que les prétendus représentants sont en désaccord avec le peuple, se pose le problème de contradiction totale, concilier les deux n’ayant pas de sens. En 2005 quand le référendum a dit Non alors que gauche et droite politiques voulaient Oui, il y avait pareille contradiction, et la solution n’a nullement été à mi-chemin : on n’a plu’ jamais consulté le peuple et le pouvoir a imposé ce que voulaient les faux représentants, prouvés faux explicitement. De même à chaque réforme des retraites imposée par le pouvoir contre l’avis populaire, c’est la majorité à l’assemblée qui impose, en se contrefichant des sondages montrant que le peuple pense le contraire. Avant 1981 j’étais enfant, mais en 1981 c’est déjà ce qui s’est passé avec l’abolition de la peine de mort, abolition voulue par la majorité des faux représentants en disant crotte au peuple qui était d’avis contraire. Je maintiens donc que la république (que ce soit avec plein pouvoir de l’exécutif ou du parlement) est une démocratie totalement fausse, anti-peuple explicite, en mentant pour jurer le contraire (en théorie loin des actes effectués). Honte à cette république menteuse, immorale, oligarchie aristocratique déguisée. Honte à la république en général, sauf si le cas suisse s’appelle république malgré son référendum d’initiative populaire qui change tout : en cas de désaccord peuple/représentants-douteux, le peuple peut virer immédiatement ces faux-représentants, ça change effectivement tout, c’est là la seule démocratie vraie.

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Premiers éléments de réflexion ? (08[+16] février 2023)
   Ces jours-ci, avec la polémique sur l’impopulaire réforme des retraites, des éléments de réflexion enfin pertinents (selon moi) apparaissent, inhabituellement hélas. La situation est que d’après les sondages 70% des électeurs sont contre, mais il se pourrait que 55% des « représentants » soient pour. Et le président de la République a été élu avec cette réforme dans son programme (même s’il n’a eu que 28% au premier tour, il a eu 55% au deuxième tour en diabolisant avec succès l’adversaire finaliste), il affirme donc avoir été démocratiquement mandaté pour ce faire. Il est dit que ceux le refusant sont des « démagogues antiparlementaristes », ce qui est dit signifier « menteurs irresponsables ». D’autres voix, néanmoins, disent maintenant (c’est très nouveau) que la démocratie, ce n’est peut-être pas demander au peuple seulement « une fois tous les 5 ans », sans plu’ de démocratie le reste du temps. Cela rejoint en partie ceux qui se plaignent de l’abandon du septennat, qui faisait consulter le peuple en alternance tous les 5 ans puis 2 ans (au bout des 2 ans, le parti nouvellement au pouvoir perdait systématiquement ou presque). Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je suis d’accord que n’est pas une vraie démocratie un système (la république) où le peuple ne décide en rien, sauf à se choisir ses dictateurs une fois tous les 5 ans. Je ne suis pas d’accord avec la critique de la démagogie affirmant implicitement que le peuple est stupide et qu’il ne faut pas plaire au peuple. Peut-être qu’autrefois, le peuple était illettré, devant s’en remettre à la fraction qu’il préfère des responsables candidats, mais cela n’a plu’ lieu d’être avec le progrès de l’instruction, maintenant procurée à tous (et les candidats n’ont aucun diplôme en capacité à diriger – s’il y en avait un, il faudrait suspicieusement examiner son contenu, mais comme il n’y en a pas, la question ne se pose même pas).
   Bref, j’en reste à mon opinion première : la République à la Française (pas Suisse) est une fausse démocratie. Et cela commence à se comprendre au-delà de moi-même, tant mieux.
   Cela fait aussi repenser le mot célèbre attribué à Churchill : « la démocratie est le pire système, à l’exception de tous les autres ». Non, c’est faux : la démocratie à la Française ou Anglaise est un pluss mauvais système que la vraie démocratie façon suisse (où le peuple peut facilement virer instantanément les faux-représentants trahissant sa volonté).

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Colère (10 mars 2023)
   Un sondage révélé hier disait que 82% des Français sont en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement Macron. 51% très en colère, 31% un peu en colère, 17% sans colère, 1% ne sait pas. Cela passe comme une anecdote minuscule, et ce sont les parlementaires qui signeront l’impopulaire loi sur les retraites, ou si la droite refuse finalement ce sera imposé par le gouverement conformément à la Constitution qui lui en donne le droit. Voilà, circulez, y’a rien à voir.
   Tout au contraire, je juge cette république pourrie, les élus ne représentant pas le peuple (huit mois après l'élection) mais faisant ce que le peuple rejette. Et la Constitution, loin d’être admirable à respecter, me semble la clé de la pourriture.

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Colère (18 mars 2023) Manifestation aveugle
   Aujourd’hui, l’impopulaire réforme des retraites a en France franchi une nouvelle étape parlementaire, tandis que hurlent (contre) les manifestations, et les commentateurs disent simplement que c’est une difficulté démocratique. Je trouve cette tiédeur de commentaire : tout à fait scandaleuse. Au contraire total, mon avis est que cela prouve que nous ne sommes absolument pas en démocratie, ce n’est absolument pas le peuple qui commande. Les votants de 2022 ne se sont vus aucunement proposer leur vrai souhait : « pas de présidente Marine Le Pen hyper-nationaliste, pas de retraite repoussée à 65-64 ans ». Le système de république à délégation de pouvoir est totalement pourri, menteur. La solution serait immensément simple : faire comme en Suisse. Si le gouvernement prend une réforme très impopulaire, choquant ¾ des électeurs, convoquer un référendum d’initiative populaire, qui mettra à la poubelle ladite réforme. C’est cela, exclusivement cela, la démocratie. Le reste est du mensonge, du faux-choix hyper-orienté par les lois et ladite constitution, écrites pour le triomphe de pourris populophobes. Personne ne le dit hélas, alors moi je le dis.
   Ceci dit, est-ce que je suis insensible à l’argument numéro 1 de la première ministre ? (« autrefois, il y avait 6 cotisants pour 1 pensionné, mais maintenant : 1 virgule 7 cotisants pour 1 pensionné, donc il faut réformer »). Mais au lieu de « vouloir sauver la retraite par répartition », je reconnaîtrais que c’est mal pensé, c’est une pyramide de Ponzi (définition Google : « Un système de Ponzi, chaîne de Ponzi, fraude de Ponzi ou pyramide de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. »). Il ne fallait pas bâtir un truc temporaire intenable si évoluaient les conditions. Maintenant que faire ? Hélas, ce serait à ma génération de payer pour changer le système ; nous avons payé pour autrui, et maintenant on cesserait d’exiger qu’autrui paye pour nous, on passerait à un système où on épargne pour soi-même. Oui, le basculement va être douloureux, mais ce n’est pas une raison suffisante pour pérenniser le mal-pensé.
   Bref, je ne donne ni raison aux manifestants, ni au gouvernement, et nulle part n’est mentionnée comme envisageable ma « solution » (douloureuse, cessant de mentir).
   Ceci dit, avec l’argent magique de l’affaire covid19, avec les centaines de milliards de profits des entreprises du cac40, avec la dette se gonflant indéfiniment sans aucune action, j’avoue ne rien de rien comprendre à la prétendue économie, et ça me semble un faux sujet, gouverné d’habitude par un « n’importe quoi » et ça aurait pu continuer, mochement mais j’avoue ne rien comprendre et ne pas militer donc pour mon amélioration.

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Précision douteuse (20 mars 2023)
   Suite au passage finalement avec article 49.3 de l’impopulaire réforme sur les retraites, suis-je d’accord avec les politiciens et journalistes (un peu minoritaires ? 45% ?) qui disent que cet article est parfaitement démocratique, puisque parfaitement légal et figurant en clair dans la constitution de la 5e république ? Non, je ne suis pas d’accord, et je démonte cette conclusion, qui nécessite deux axiomes que je récuse :
1/ tout dans cette constitution obéit à la logique démocratique ;
2/ la république où les élus imposent leur volonté contre celle du peuple est une parfaite démocratie, pas au sens étymologique (gouvernement par le peuple), mais en pratique, grâce aux lois et à la constitution écrites par ces fiers élus dominants.
   Non, je ne suis pas d’accord, et je refuse les axiomes imposés donc la conclusion mauvaise allant avec.

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« Sagesse » présidentielle ? (22 mars 2023)
   Ce matin, la télévision montre le président Macron ayant dit hier à des parlementaires quelque chose comme : « la foule n’a pas de légitimité, face aux élus (la légitimité appartient au peuple entier, qui s’exprime via ses représentants élus) ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   D’accord pour minimiser le poids de la foule de quelques hurlants (ou même millions de hurlants minoritaires comme les fonctionnaires en 1995 refusant de perdre un de leurs privilèges), mais les élus étant des faux-représentants (c’est prouvé depuis le référendum de 2005 trahi par les élus), respecter la légitimité du peuple ne consisterait pas du tout à s’en remettre aux élus mais à lancer un référendum, où la majorité silencieuse vaincrait à la fois les minorités hurlantes et les élus faux-représentants. Mais non ! Pas au sujet des retraites (et de la peine de mort, et du traité européen), là nos présidents et notamment Macron (hyper-menteur) excluent totalement le référendum, car ils affirment avoir raison contre le peuple même, et entendent bien imposer leur avis, par toutes les pourritures légales prévues, selon la constitution qui est à mon avis criminelle en bande organisée (contre la démocratie, contre le peuple).
   Non ? le bla-bla sur les petites foules n’a pas à être écouté, le problème est ailleurs, dans la populophobie maladive du président Macron (et autres politiciens ambitieux).

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Discussion (02 avril 2023)
   Mon ami contradicteur répond à mon ajout du 22/08/2022 : « a) Mes arguments sont parfaitement rationnels. Comme ta mauvaise foi. Mauvaise foi que tu as étendu à Henri Denis. b) Tu prétends ne pas savoir où fixer la masse monétaire mais par contre tu décides qu’il n’y a pas d’argent magique. Ça s’appelle une contradiction. Tu crois donc à la technocratie. C’est à dire que tu te reposes entièrement sur de soi-disant spécialistes. Est-ce que la teneur en acide acrylamide beta 6 est suffisante pour rendre l’eau saine ou pour quel autre usage ? Après le spécialiste me répondra. Ou pas. Quant aux économistes généralement corrompus et/ou incompétents, leur faire aveuglement confiance est une folie. Le problème c’est que je ne vois aucune justification aux positions économiques que tu prends. Contrairement à moi. c) Je ne comprends pas l’argumentation. d) L’Allemagne est surtout sur des niches économiques où elle peut fixer le tarif qui l’intéresse. Secteur machines-outils, chimie fine et automobiles. Décidemment ta haine des fonctionnaires reste inouïe. e) Je t’avais envoyé, je crois le livre, d’Henri Denis, clair et net. Ça vaut des mois de cours d’économie à la fac. Après ton préjugé c’est que les sciences sociales ne sont pas des sciences. C’est ton droit. »
   Je réponds :
a) Inutile de re-répondre, quand je relis ce à quoi cela répond, car ma nouvelle réponse serait pile répéter ce que je disais : une affirmation parachutée n’est en rien de rien un argument rationnel, en prendre conscience est de la lucidité pas de la mauvaise foi. Mon ami semble avoir l’esprit ultra-scolaire, obéissant, la parole affirmative du « maître » valant alors Vérité argumentée, mon point de vue est contraire, de type ultra-mathématique, refusant d’admettre si non-prouvé.
b) J’ai avoué partout tout le temps que je ne comprends rien à l’économie, la prétendue science économique, très loin d’en montrer la logique, en ce sens je ne me contredis pas quand j’avoue mon ignorance. Ignorance sur 95% des sujets, et pour les 5% restants, je ne prétends pas dire le vrai indéniable mais que ce que j’entends ici ou là cadre bien avec mon intuition, vaguement logique mais pas en un système complet cohérent. Quant au « tu crois donc à la technocratie », c’est faux, erroné, mensonger, d’où débarque ce « donc » prétendu logique ? Là où je ne comprends pas : je subis, je laisse faire, ça ne veut absolument pas dire que je crois. Que les décideurs soient religieux ou royaux ou technocrates (selon les rêves par exemple), c’est pareil quant à mon avis dubitatif, il est faux d’affirmer que je me repose sur les spécialistes en économie. Ces gens font des trucs que je subis sans qu’il me soit demandé mon avis (les élections ne demandent en rien de donner confiance en tels ou tels, mais de choisir auxquels se soumettre, et je vote toujours blanc pour dire « à aucun », c’est tout le contraire de « m’en remettre »). La question chimique me parait incorrecte : je ne crois pas les chimistes répétant ce qu’on leur a raconté comme prétendu vrai, et davantage encore pour les microbiologistes (si le mot « saine » renvoyait à eux – puisque leurs cours les ayant diplômés autrefois sont périmés, l’évolution apportant des nouvelles résistances sur les nouvelles générations de microbes), et puis il y a des inconvénients à tout, pas de solution miracle souvent, pas de réponse simple. Je ne fais nullement confiance aveugle aux économistes, je disais explicitement le contraire. Simplement, là où certains disent « il n’y a pas d’argent magique », ça éveille un petit soupçon de sympathie intuitive en moi, qui date peut-être de la fable « La cigale et la fourmi » pour enfants sans aucune prétention scientifique. J’ai l’impression que l’économie est un n’importe quoi regorgeant de contradictions, et je ne prétends pas faire mieux, n’ayant pas développé en cela de système logique. Par contre, quand mon ami affirme que l’argent magique existe infiniment, qu’il a justifié cela, je n’ai rien de rien compris à ses prétendues justifications, je crois même ne jamais les avoir lues. Si un état pouvait dépenser indéfiniment sans aucun butoir, pourquoi ne le feraient-ils pas tous au maximum ? Quelle est la justification à ce sujet ? Pourquoi moi (et autrui) ne suis-je pas poly-multi-milliardaire puisque mon état a des fonds infinis illimités ?
c) On en revient à l’idée que mon ami entend appeler n’importe quoi « argument » et m’interdire en tout cas de dire « ce n’est pas un argument ». Moi non plu’ je ne le comprends pas du tout. Ça semble claironner qu’il a raison en tout sur tout et il interdit d’en douter, outch, dur à avaler, désolé.
d) Affirmer que l’Allemagne est riche car elle exporte dans des domaines sans concurrence comme l’automobile (et automates comme en fabriquait l’usine française où je travaillais) me parait très faux, totalement ridicule. Et mon ami ne répond en rien au problème des conséquences inhérentes au change imposé 1€ = 6,55 FF = 2,13 DM, qui allait conditionner la compétitivité des industries, en situation de concurrence effective. Mes arguments anti-fonctionnaires ne sont en rien de la haine aveugle injustifiée, c’est totalement expliqué justifié, et le refus buté de me lire (pour m’insulter comme « haineux » pourri méchant) est ce qui me semble inouï à moi.
e) Le livre d’Henri Denis est un tissu d’affirmations parachutées, sans la moindre démonstration. Pourquoi j’y croirais ? Peut-être que des cours magistraux d’économie me feraient le même effet. En biologie-biochimie, j’ai pareillement tout récusé lors de mes études universitaires, même si je répondais les trucs bêtement exigés pour avoir le diplôme (d’application des abus habituels). Concernant le préjugé, je vais voir la définition… selon Google/LeRobert, c’est 1/ Croyance, opinion préconçue souvent imposée par le milieu, l'époque ; parti pris. 2/ Indice qui permet de se faire une opinion provisoire. Non, ça ne s’applique ni l’un ni l’autre à mon jugement sur les sciences humaines, qui suit la logique de Karl Popper en ceci qu’il faut avoir du succès en prédiction risquant l’erreur pour prétendre au titre de science (davantage crédible que les livres sacrés ou la psychanalyse obsédée sexuelle ou autres sources de pseudo-explications a posteriori), et les sciences sociales baratinent après coup sans prédire du tout le futur (de manière fiable, vérifiée). C’est chez moi une conclusion solide, pas du tout une croyance gobée du milieu social ambiant (d’ailleurs je suis dit asocial). Et non, ce n’est pas « mon droit » : l’ignoble et stupide dictateur scientiste Emmanuel M. (on va en prison si on ose dire ce qu’on pense de lui autant que lui médit de nous) a déclaré que « ne pas croire les scientifiques c’est être paranoïaque », confirmant mon risque d’être interné psychiatriquement, violant tous les « droits » à la liberté de pensée et d’argumentation.

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Dialogue simplifié (20 avril 2023)
   Aujourd’hui à la télé dans l’émission Morandinini Live, le politicien Florian Philipot dit que nous ne sommes pas en démocracie et l’animateur le fait taire lui disant qu’il ne peut pas dire ça, puisqu’il y a des élections et accès au pouvoir du vainqueur aux élections.
   Alors, sommes-nous en démocratie ou non ?
   (L’animateur par principe s’arroge le pouvoir de se donner raison, mais je préfère penser par moi-même, librement.) Ça me parait très très simple : si nous sommes en démocratie, c’est le peuple qui décide. Mais, problème actuel : le peuple ne veut pas de la retraite retardée, tout en ayant élu Macron programmant une retraite retardée, il y a contradiction. C’est vrai, donc il faut résoudre la contradiction en posant maintenant la question au peuple, qui tranchera. C’est un référendum. C’est obligatoire si on prétend à la démocratie. Sinon, c’est un simulacre de démocratie, piégeux pour doubler le peuple. Il n’y a même pas doute en la matière. Ce n’est ni au gouvernement ni au sondage de décider, c’est au peuple donc au référendum. Le gouvernement refuse ce référendum, donc ce n'est pas un régime démocratique vrai, seulement une mauvaise parodie de démocratie, menteuse pourrie (méritant destitution et prison, selon moi).

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Discussion partielle (24 avril 2023)
** Mon ami contradicteur habituel répond à mon ajout du 14/09/2022. Je cite ces phrases polémiques, pas celles consensuelles (, et je réponds à chacune) :
* « Je vois que tu aggraves ton cas en étant pro nucléaire. Le prochain accident qui arrivera immanquablement en France te fera changer d’avis si tu n’es pas vitrifié. Toi qui es partisan d’un pays géré comme une épicerie devrait être sensible à l’argument que l’EPR de Flamanville a un surcout pour l’instant de 19 milliards d’euro et rien ne prouve qu’il marchera. Ses homologues anglais et chinois étant aussi à l’arrêt. Mais effectivement il fallait faire un choix : soit énergies renouvelables soit nucléaire. Le pouvoir de Macron n’a rien fait et on est dans la m…c’est la rançon de la dictature. »
--> Il est faux qu’il voit que je suis pro-nucléaire, je ne le suis pas. Dans plusieurs de mes sites, je tempérais explicitement les cris pro-nucléaires que j’entends (d’un de mes anciens professeurs notamment) ; simplement ici dans un débat purement économique, je notais l’aberration d’avoir auto-cassé la richesse de nos centrales nucléaires, payées à la dure dans les années 1960-70. La voie pro-nucléaire proprement dite, je l’ai aperçue dans des ouvrages de science-fiction des années 1950 je crois (de Barjavel ?) : l’énergie était gratuite car surabondante, avec centrale nucléaire dans chaque maison voire chaque gros appareil, et il fallait en consommer le plus possible, c’était dit bon pour l’économie. Ce n’est en rien de rien mon point de vue. En 1975 avec mon premier abonnement à Science et Vie j’ai été alarmé par l’épuisement inéluctable en ressources pétrolières et, même si je voyais les promesses des énergies renouvelables, le caractère intermittent de la plupart d’entre elles n’en faisait pas la panacée de remplacement du pétrole peu-cher des 30 glorieuses, et le nucléaire (que je craignais surtout pour ses déchets radioactifs peu pour le prétendu risque d’accident vitrifiant les gens) paraissait une solution hélas utile pour la transition. Non, cela ne fait pas de moi un pro-nucléaire, même si c’était certes bien moins anti-nucléaire que les hippies allant bastonner du CRS à Creys-Malville contre le projet de surrégénérateur qui promettait (faussement ? je ne sais pas) de résoudre le problème des déchets nucléaires dangereux. Qu’il arrive en France 1 accident ou zéro entre les années 2000 et 2500, personne n’en sait rien par principe, sauf mon ami qui sait tout, par principe, incroyable de prétention à la certitude. Et je n’ai jamais jamais clamé que les réacteurs de 1e génération devaient être remplacés par des EPR, ça ne vient nullement de moi cette idée, d’où accusation mensongère de mon « ami », comme d’habitude raisonnant par amalgame forcené, rapprochant autrui de tout ce qu’il n’aime pas pour se donner lui le beau rôle… Pour ce qui est des énergies renouvelables, mon oncle et mon cousin écologistes pestent depuis des décennies que la France a des décennies de retard sur l’Allemagne qui est en pointe, mais… quand ils ont fermé leurs centrales nucléaires pour plaire aux groupes écologistes là-bas puissants, ils se sont discrètement rabattus sur le gaz russe peu cher, les énergies renouvelables ne répondant pas du tout au besoin, pour le moment, et même sans le grand retard franco-français (à la Macron-Hollande-Sarkozy). Les Allemands ont même réouvert plein de centrales au charbon, parait-il, hyper-émettrices de CO2, suies, particules fines, au nom de l’écologie c’est une aberration totale. Et aucun rapport avec la dictature. Donc, à mon ami qui me donne 100% tort, je réponds que lui semble aussi 100% en tort, même si je n’ai pas les solutions miraculeuses. Mon avis, hérité de ma période tiers-mondiste avec René Dumont, est que l’Occident aurait depuis 1975 dû stopper toute volonté de croissance, en consommation, pour que tout ce qui progresse se fasse dans les pays pauvres (justice humaniste, équité). Cela bouleverserait les modalités de la question énergétique en France, avec des besoins peut-être deux fois moindres à actuellement. Telle est ma position, pas fonceuse pro-nucléaire ce n’est pas du tout vrai. Mensonge comme d’habitude. Concernant la vitrification par accident nucléaire civil, il n’y en a pas encore eu un seul cas, ça semble du fantasme et pas de la prévision crédible ; et s’il y a bien eu des vitrifiés nucléairement c’est à Hiroshima et Nagazaki, applaudis par nos gouvernants de tous bords et nullement classés crimes de guerre ou crime contre l’humanité, j’ai même lu dans un livre étasunien effarant que les bébés japonais l’avaient bien mérité car ils étaient alliés des nazis exterminateurs de Juifs ! Effarant, mais de là à faire de faux procès aux gens d’avis différents, il devrait y avoir un saut énorme, mais non : pas pour mon ami, tapant très très fort n’importe comment, pour me classer monstre vitrificateur moi !
* « Les élites ce sont ceux qui dirigent. Je ne pense pas qu’on croit qu’ils sont les meilleurs. »
--> Etonné, je retourne voir, et selon Google/dictionnaire Le Robert, définition Elite = 1/ Ensemble des personnes les plus remarquables (d'un groupe, une communauté). Exemple : l'élite de l'université. 2/ « Les élites » : les personnes qui, par leur valeur, occupent le premier rang. C’est exactement ce que je disais (élite = ce qui est le mieux, ou prétendu tel, en valeur, en bien), mais mon ami juge que non-non-non : seul lui a raison, pas le dictionnaire ni moi ni quiconque, pourquoi ? Parce qu’il l’affirme ! Paf ! (c’est consternant). Pour « ceux qui dirigent », il y a un mot, c’est « les dirigeants », et une bonne part des gens se considérant membres des élites ne dirigent pas (au sens classique de ce terme) : professeurs, journalistes, experts, magistrats, médecins, voire diplômés Bac+5 en sociologie sans besoin donc chômeurs, etc. Et je le répète, le scandale est que ceux qui se prétendent les tout meilleurs soient très mauvais, soit sans s’en rendre compte (ce qui aggrave leur cas de nullité) soit en le cachant (ce qui n’est pas mieux moralement, puisqu’anti-altruiste, ces personnes étant les premières à se scandaliser en cas de mensonges subis). Qu’il y ait des mauvais dirigeants est peut-être une fatalité, mais à mon avis il faudrait refuser totalement de les appeler « les élites », et pareil pour les professeurs, journalistes, experts, magistrats, médecins, etc. Ces gens se posent en supérieurs « intellectuellement », ce qu’ils ne sont pas en respectabilité, seulement en position dominatrice indue. L’école formatrice de réciteurs stupides est en grande partie la fautive en la matière, mais ne semble pas la seule. Je ne suis pas d’accord pour l’accepter au titre de « c’est ce qui se dit », et je protesterai chaque fois (jusqu’à disparition éventuelle de ce vocable, ce que je ne crois guère venir dans un avenir proche ou visible au loin).
* *Il conteste par ailleurs un texte mien du 24/09/2022 en ces termes : « Le système social français que tu dénigres par idéologie coute moins cher que le système privé américain. Alors que la population américaine plus jeune doit être moins malade. »
--> Le label accusatoire « par idéologie » m’énerve, comme chaque fois que mon ami exclut par étiquette imposée par lui, cette étiquette valant « Mal » selon lui, sans aucun argument, rien, la seule étiquette suffit à déjuger, et il ne la justifie en rien de rien. Ce n’est pas du débat, cela ressort de l’insulte en cours de récréation CE2 (8 ans) « Connard !/Non, connard toi-même !/Connard toi je dis !/ Non c’est moi qui dis et c’est toi le connard ! ». Affligeant. On pourrait débattre, mais il n’y a pas l’ombre d’une réflexion, là. Peut-être que des boules de nerfs avide de suprématie sociale adorent ça, moi je déteste ça, même si un débat constructif apportant des idées nouvelles ou oubliées peut s’avérer plaisant, utile, bénéfique, correcteur, éclaireur.
   Quant au chiffrage de coût entre USA et France, j’avoue ma totale incompétence pour en juger. Certains disent par ailleurs que le dollar est sous-évalué de 50% donc une différence apparente pourrait être à corriger en différence opposée, je n’en sais rien.
   Enfin, il y a un abîme entre « système social » à la française et « gestion de la maladie ». La question du chômage, de la retraite, du refus de travail éventuel, tout ça n’a que peu à voir avec la question propre à la maladie.
   Et, j’oubliais, la phrase semble tournée pour dire que ce qui est moins cher est forcément le mieux, je n’en suis pas convaincu à titre de généralité, l’expérience montre souvent le contraire, mais il n’y a pas lieu de généraliser. A moins que ce soit (sous-entendu) en rapport Qualité/Prix (au vieux sens du mot Qualité, avant la frénésie es-paperasse des années 1990, dites ISO-9000 je crois).

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Mot intéressant (25 avril 2023)
   J’ai entendu ce jour un débat télé concernant les protestations populaires frappant actuellement sur des casseroles (contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement Macron contre l’avis très majoritaire des gens, ne voulant pas travailler deux ans de plus obligatoires). Certains disaient que cette frappe de casserole est du fascisme, d’autres hurlaient de désaccord en entendant ça, à la fin tous ont convenu que c’était au moins de l’incivisme, contraire du civisme théoriquement convenu. Et… finalement, ce mot éclaire mon parcours en instruction civique, le but ayant été que nous fassions preuve de « civisme » ensuite à l’âge adulte. Ce civisme but de l’éducation scolaire, ce serait quoi ? Apprendre à rester à sa place de dominé sans protester. C’est donc bien une éducation abrutissante pour écrabouiller les désaccords individuels et réserver les réflexions aux politiciens qui sont seuls habilités à penser. Quelle horreur, cet endoctrinement !