Super-déficit mortel
Appel étouffé, à une purge sévère mais saine
30/03/2018 par Bah Lette, sous traitement antipsychotique
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  J’ai lu les Evangiles (sans y croire) et je viens d’entendre aux informations que le déficit annuel de l’Etat Français vient miraculeusement de tomber enfin sous la barrière de 3% du Produit Intérieur Brut. J’en déduis que les Français actuels et leurs enfants doivent donc devenir esclaves ! C’est imparable, idiot mais imparable. Je déclare criminels les politiciens (de gauche-centre-droite) accumulant cette dette, et les fonctionnaires appelant à toujours davantage de dépenses publiques donc de dette de l’état.
  Je précise :

Mon diagnostic
  Dans l’Evangile de Matthieu Verset 18.25, Jésus approuve qu’un surendetté soit traîné pour ce fait en esclavage avec ses enfants, sauf s’il a lui-même gracié des esclaves. Les Français contemporains n’ont gracié aucun esclave, sont surendettés, donc la sanction chrétienne automatique est l’esclavage. Sauf à dire que Jésus-Christ était un gros con ou un immoral salopard, comme ses adorateurs actuels, ce qui est puni par la loi française comme offense aux Chrétiens pour leur appartenance religieuse. Donc esclavage pour tous les Français, sauf s’ils remboursent demain intégralement la dette : 33 mille Euro par Français, bébés inclus. OK ? Pas « après-demain c’est-à-dire un jour » en continuant à être en déficit, non, stop ! Cesser maintenant tout déficit et rembourser très fort très vite, sans laisser l’ardoise salée à nos enfants et petits-enfants.

Mes solutions
  Comme tout gros employeur en déficit, l’Etat doit réduire son nombre d’employés. Les statuts fonctionnaires l’interdisent ? Alors on abolit ce statut. Et on abolit le systématiquement bloquant « droit de grève des fonctionnaires », comme en Allemagne où il n’existe pas, car les employés publics ne sont pas exploités par un richissime patron s’en foutant plein les poches, mais sont là pour servir le bien commun, et pas emmerder les gens avec monopole + grève refusant de servir. Ce serait là œuvre de salubrité publique. A leur semi-violence coutumière (causer des soucis aux usagers) répondrait la semi-violence inusuelle d’abolition des privilèges.
  La gauche hurlerait évidemment, mais je ne suis absolument pas de droite : je suis d’accord pour raboter tous les revenus au SMIC pour rembourser, saisir les fortunes héritées etc. Donc la droite hurlerait aussi. Et le centre pareil, puisqu’il cumule les 2 clientèles, des privilégiés publics et des privilégiés richards. Les pauvres du privé prendraient le pouvoir. Et sans les salaires énormes des commandeurs du privé, on redeviendrait super-compétitifs au plan mondial, ce serait la fin de la crise chronique et des délocalisations répétées. Le fait que les revenus soient plafonnés ne serait pas la ruine car tous les prix spéculatifs s’effondreraient, d’où niveau de vie correct, simplement humble.
  Je rêve, oui, on se ferait massacrer pour mille fois moins, mais j’exprime ce rêve, qui est ma conviction profonde, argumentée. Pas un seul politicien n’est sur cette ligne, cantonnée à l’hôpital psychiatrique (ou la prison). En tout cas, l’impuissance des politiciens est un aveu de nullité, manque d’imagination et de courage – même chez les prétendus super-brillants, tout juste bons à piquer une grosse part du fromage à leur tour, sans rien changer aux abus, aux pièges, infernaux.

------ "Taux négatifs"..." ----- (ajout 04/10/2020)
   J’avais entendu avec stupéfaction que la France en déficit chronique se réjouit de l’aubaine actuelle d’emprunter à taux négatif, durablement négatif, et cela a été répété l’autre jour par une économiste interviewée à la télé (sur chaine LCI, émission Perri Scope). Je voudrais ici expliciter mon incompréhension, finalement grave.
   Quand un préteur prête 100, c’est qu’il escompte obtenir davantage en retour, genre 110 autrefois et peut-être 104 si des taux directeurs ou la concurrence l’imposent. Il prête car il y gagne (avec risque espéré faible de non-paiement, ou avec déduction de paiement d’une assurance contre le non-paiement). Mais pourquoi prêterait-il 100 si on lui rembourse 99 (voire moins si risque de non-paiement avéré) ? Mieux vaut garder ces 100 pour lui-même, il n’y a rien de rien à gagner à les prêter, au contraire.
   Ça en revient à ce qu’on m’a dit à l’école primaire (rapidement, c’était plus long et assidu pour la génération de mes parents je crois) : le commerce a pour logique « Bénéfice = ʺPrix de venteʺ moins ʺPrix d’achatʺ » (10=110-100 ou 4=104-100 pour les exemples ci-dessus, quoique les commerçants vendent plutôt l’unité 200 ou 400 si achetée 100, la probabilité de vendre tout étant faible). Si l’on fait commerce, si l’on escompte en vivre, c’est parce que le bénéfice sera positif, pas négatif (faire commerce est intenable si on vend 99 ce qu’on achète 100) !
   Enfin, on a entendu récemment avec la crise de confinement covid19 que le pétrole ne trouvait plu’ preneur donc les pétroliers (producteurs commerçant) vendaient le pétrole à prix négatif : payaient pour qu’on leur prenne le pétrole. Oui, cela parait aberrant au premier degré, mais il y a une explication : s’ils interrompaient le flux d’entrée/sortie du pétrole, cela leur coûterait encore plus cher que ce pétrole donné/placé pendant un ou deux mois, grosse perte financière compensée par les assez énormes bénéfices escomptés les 6 mois suivants le très prochain retour à la normale par exemple. Pour maintenir un bilan bénéficiaire (le plus bénéficiaire possible), il est alors procédé à une ponctuelle action déficitaire, d’accord.
   C’est un peu pareil avec le principe des soldes en commerce de détail : les magasins qui ont acheté un stock se débarrassent des invendus en les proposant à prix cassé, à peine bénéficiaire (voire déficitaire, en théorie, hors interdiction légale en France je crois). Si le commerçant achète 2 pantalons à 20 Euros et les a proposés initialement à 80 Euros, en n’en vendant qu’un seul, alors son bénéfice est 80-20-20=40 sans solde ; avec solde déficitaire vendant à 10 Euros ce qu’il a acheté 20, qu’il trouve preneur amènera son bilan à 80+10-20-20=50 ce qui est mieux que 40. Dans le premier cas, il y aurait, dans le détail, eu en plus les frais de retour ou destruction, ce qui ne fait pas 40 mais 39 par exemple, 50 est donc bien mieux.
   Mais cela ne s’applique pas au prêt d’argent, ne pas le prêter faisant moins perdre que le prêter. Enfin, s’il y avait énorme pléthore de prêteurs bataillant pour trouver un client emprunteur régulier, une proposition déficitaire pourrait être un dumping pour garder le client quitte à perdre cette année. Mais je n’ai pas entendu parler de telles fortunes cherchant désespérément des clients emprunteurs chroniques, avec risque avéré de ne jamais rembourser puisque leur dette n’est jamais décroissante mais perpétuellement croissante, avant annulation autoritaire possible un jour, au nom du pouvoir de légiférer.
   Seule hypothèse explicative que j’entrevois : le blanchiment d’argent criminel. En effet, si on a investi en commerce illégal 10 et obtenu 100 d’argent sale réquisitionnable (bilan = 90, mais = moins 10 avec probabilité 50%), il devient logique/profitable de le prêter à taux un peu négatif, pour récupérer 99 propre crédiblement (bilan = 89, et = un peu moins que 89 avec probabilité 90% si le débiteur annule sa dette à un moment indéterminé avant de la rembourser).
   Etonnamment, aucun commentateur/analyste télévisé n’explique ce point. S’ils étaient clairvoyants à explications lumineuses, on pourrait leur faire confiance, en se disant que les experts gèrent impeccablement les détails très compliqués. Mais ils apparaissent nuls aveugles (notamment : inaptes à résoudre la crise chronique depuis 1975) et il n’est pas du tout sûr qu’une explication honorable soit disponible quelque part.
   Dans la même émission, la « spécialiste » ressortait un « argument » que me rétorque souvent un ami contradicteur, me classant « à droite » car hostile à la dette (même si je suis hostile aux riches, aux patrons, aux cadres, aux chefs) : la dette immense de l’Etat français ne sera pas à rembourser par nos enfants et nos petits-enfants, car la dette d’un état n’est absolument pas comme la dette d’un ménage particulier : son remboursement n’est pas obligatoire mais toujours négociable. J’en déduis que les dettes ne seront pas remboursées, que les prêteurs seront floués (je ne plains pas ces riches), mais je ne comprends en rien la logique de ces prêteurs, gagnant beaucoup moins à prêter à ces mauvais payeurs préméditeurs que s’ils prêtaient aux particuliers seulement. Bref, je ne comprends rien à la prétendue logique, inexpliquée mais prétendue maitrisée (au nom de l’autorité professorale/doctorale). En Maths, au moins, tout est démontrable, disponible même si compliqué, en économie ce n’est que du bla-bla refusant de répondre aux questions logiques, je n’y crois pas une seconde. Et donc la France fonce vers le gouffre, si les prêteurs le décident : tous refuser de prêter une année précipiterait l’effondrement du système, dont ils acqueriraient l’entière propriété, gestionnaires de banqueroute totale. Pourquoi n’est-ce pas envisageable ? Mystère. Et en attendant empruntent à fond les gouvernants de droite, centre, gauche, unanimes… Dans l’erreur ?

------ Taux négatifs confirmés ----- (ajout 31/10/2020)
  L’autre jour à la télévision, en débat économique PeriScope, il a encore été répété que l’Etat français pouvait dépenser sans compter car emprunter est devenu très facile, même bénéfique puisqu’à taux durablement négatif, et puisque les prêteurs continuent à nous prêter, c’est qu’ils ont confiance dans le remboursement.
   Personnellement, je n’ai pas confiance dans un surendetté, empruntant pour rembourser ses emprunts précédents (comme le client de banque à qui son banquier dit « monsieur, vous êtes négatif, vous devez régulariser immédiatement… » et qui répond « pas de problème : je vais vous faire un chèque ! » – normalement, il faut rire de cette histoire amusante tant c’est absurde auto-contradictoire, mais c’est sérieusement ce que pratique l’état, les états)…
   Certes autrefois avec la planche à billets, l’Etat pouvait rembourser en fausse monnaie (enfin : vrais billets mais faisant chuter la valeur de ceux-ci par rapport au reste du monde), flouant le prêteur (naïf), mais l’Europe rigoriste (anti-inflation) et à monnaie commune l’interdit maintenant.
   La seule explication plausible que j’entrevois reste donc le blanchiment d’argent illégal : si un bandit a 100€ qui risquent d’être saisis, il est très bénéfique pour lui qu’il les prête, même à taux négatif (-1% ou -10%) et obtienne en remboursement de l’argent propre (99€ ou 90€). J’ai voulu le modéliser, m’attendant à une courbe complexe, mais finalement il s’agit de droites toutes simples :

  Et... le blanchiment d'argent sale mérite la prison, pour les profiteurs que nous sommes (même si ce n'est plu' l'esclavage comme peine, de nos jours).

------ Discours de première ministre ----- (ajout 06/07/2022)
   J’ai vu à la télé une citation du discours de politique générale de la première ministre Elizabeth Borne, disant quelque chose comme « nous allons commencer à réduire la dette, nous allons passer en dessous du seuil de 3% de déficit ». Donc, « réduire la dette » semble indiquer que l’on commence à la rembourser, mais – pas du tout – si on lit jusqu’au bout : la dette cumulée va continuer à augmenter puisque le budget restera en déficit. En fait la dette qui diminue est le surcroît de dette de l’année, « la dette annuelle », oui celle-ci va diminuer, pour que la dette totale augmente moins vite, non qu’elle cesse de monter, pas du tout, mais un peu moins vite. C’est à la limite du mensonge par omission. Toute polytechnicienne qu’elle est, parait-il, cette dame semble une très nulle gestionnaire et une grande menteuse, façon marchand-de-tapis en dessous du certificat d’étude…
   Le journaliste Dimitri Pavlenko signale ce jour que la cour des Comptes a révélé cette semaine que, cette année, seules 60% des dépenses de l’Etat ont été couvertes par les impôts, 40% restants étant empruntés… Combien de temps cela pourra-t-il durer ?
   Au fait 100%/60%=167% (dépense = 167% de la recette) soit 67% en déficit, pourquoi appeler ça moins de 3% (dépense = 103% de la référence) ? Ce n’est pas un déficit relatif (effectivement 40% à 67% selon la façon dont on l’exprime), le chiffre de 3% est un calcul par rapport à un chiffre sans aucun rapport, le PIB ou richesse générée, pas spécialement par le secteur public. Là encore, c’est du bidouillage de chiffres, certes usuel mais menteur.

------ "Richesse" ----- (ajout 08/08/2022)
   Mon ami contradicteur me dit quelque chose d’intéressant (je numérote pour répondre) : « 1/ Cette expression "il n y a pas d’argent magique" est d’un rare ridicule. Pour exemple la banque centrale européenne a fabriqué de l’argent pour lutter contre la crise covid. 2/ Et ce n’est pas précisément un organisme de gauchistes. 3/ Sans ça l’économie européenne se serait effondrée. Voilà pour les faits. 4/ Pour la théorie le fond de l’économie c’est le produit intérieur brut à savoir la richesse. 5/ A partir de la richesse on peut fixer la masse monétaire à ce que l’on veut. Le risque étant d’avoir une masse monétaire très supérieure à la richesse réelle et donc avoir soit de l’inflation soit une perte de valeur de la monnaie. Mais ce risque est tout à fait admissible. Contrairement au moyen Age il n y a pas de lien entre la masse monétaire et la richesse. On ne transporte plus des sacs d’or dans une calèche. je cite souvent une anecdote que j ai du déjà te soumettre. En 1945 les autorités américaines dans un japon détruit ne savait pas à quel niveau fixer la nouvelle monnaie appelée je ne sais pas pourquoi le yen par rapport au dollar. un officier américain avait entendu dire que le mot yen signifiait cercle. le dit officier a dit "le dollar vaudra désormais 360 yen".(…) ».
   Je réponds :
1/ Je confirme ne pas comprendre. « La droite » et « le centre » (avant d’être au pouvoir à partir de mi-2017) clamaient ce dicton « il n’y a pas d’argent magique », comme une énorme évidence de bon sens, était-ce totalement idiot ? Pourquoi tous les économistes n’ont-ils pas prouvé l’idiotie de cela conduisant automatiquement la gauche à la victoire en 2017 ? Avec la crise covid, Macron a fait un virage à 180 degrés pour clamer « quoi qu’il en coûte », donc « si, il y a de l’argent magique, illimité », mais alors je ne comprends pas : pourquoi allonger la durée avant retraite de 62 à 65 ans ? (s’il manque 15 milliards par an, il suffit de les fabriquer). Pourquoi hurler que manquent cruellement de moyens l’hôpital public, la police, l’éducation, la justice, les pompiers, etc. (s’il manque des dizaines ou centraines de milliards, il suffit de les fabriquer) ; Être cohérent bouleverserait de fond en comble la politique économique de la France, et donc la politique politicienne puisqu’il y a des désaccords à ce sujet – les communistes ayant égé dits non-crédibles avec un programme présidentiel se chiffrant à 800 milliards d’euros sans dire comment le financer (sous-entendu : sans fabriquer ces 800 milliards par planche à billets). Je n’y comprends rien. Mon contradicteur parle au nom de l’évidence, que je ne vois absolument nulle part. Enfin : à ce stade, les phrases suivantes vont plus ou moins essayer d’expliquer, à suivre.
2/ Dépenser infiniment en fabriquant cet argent, ça semblait une approche de gauche, puisque droite et centre étaient contre. Que le centriste Macron ait changé d’avis, et apparemment la BCE pareil, je ne me l’explique pas, et il ne l’ont en rien de rien expliqué avec des arguments. Non, c’est ce qu’ils ont fait, imposé, sans aucune justification donnée (si ce n’est parler de « besoin » mais pourquoi mille besoins financiers étaient-ils jusque là affirmés impossibles à assouvir, c’est totalement incohérent).
3/ Non, il n’est pas vrai (et je ne crois pas les économistes en ayant peut-être fait une « loi ») que la planche à billets automatiquement fait s’effondrer l’économie. Il se passe n’importe quoi et je ne vois absolument pas de logique là-dedans, je ne crois pas au caractère scientifique de l’économie. Par exemple, une loi disait que le surendettement entraîne automatiquement l’effondrement économique, mais tant que des prêteurs continuent à prêter, jusqu’à l’absurdité (apparente, sauf blanchiment d’argent de la drogue ou autre), ça continue, ça repousse à plus tard l’effondrement, sans du tout guérir le mal, possiblement mortel. L’économie française n’est pas écroulée, mais avec un surendettment colossal, ce n’est pas viable, pas crédible, ça va s’effondrer le jour où il faudra rembourser, même si ça continue à faire illusion, à vivoter, fièrement à tort. Par ailleurs, je précise un point : il est mensonger de conclure "voilà les faits" quand on se réfère à un conditionnel ("se serait effondrée") supputatoire nullement vérifié.
4/ Je n’ai jamais étudié (dans ma scolarité) d’économie, mais je ne comprends en rien en quoi le PIB serait la richesse. Par exemple, les femmes n’aimant pas les tâches domestiques préfèrent embaucher une femme de ménage, mais si leur travail est elles-mêmes « femmes de ménage », elles paient, elles reçoivent, ça booste le PIB, et elles font des tâches ménagères chez autrui au lieu de chez elles-mêmes, ce qui ne change rigoureusement rien en termes de confort, de bien-être. Pourquoi appeler cet artifice impliquant de l’argent (pour rien de rien) : richesse ? {Une riche n'aurait pas besoin de travailler.] Cela me parait mal pensé. De même, la publicité est super pour le PIB : elle fait acheter plein d’inutile, c’est de l’argent qui bouge, des produits à fabriquer en versant des salaires, des marges pour les commerçants, des salaires pour les acteurs de pub, et des revenus pour les diffuseurs, et tout cela pour : rien, un truc totalement inutile, promis menteusement apporter le bonheur mais c’est pas vrai. Dire que ce gaspillage d’énergie est la richesse, je ne comprends absolument pas pourquoi. Avant de balancer leurs indices, les économistes devraient réfléchir avec intelligence critique, dont ils semblent dépourvus.
5/ Oui, la « valeur » de la monnaie est clairement artificielle, je n’ai pas dit le contraire. On peut dire 1 Euro = 6,55957 Francs, ou 1 Ecu = 3,14 Francs, ou 1 bla-bla = 999 Francs (avec SMIC à 1 bla-bla par mois) ou bien au contraire 0,1 Francs (avec SMIC à 9990 bla-bla par mois), c’est un truc d’écriture sans intérêt ni logique, d’accord. Mais… pour les échanges entre pays, le taux de conversion change absolument tout, et ce n’est absolument pas à fixer n’importe comment. Cela détermine le caractère concurrentiel ou non, riche ou non en pouvoir d’achat de produits étrangers. On peut dire que 1$ = 360 yens arbitrairement, mais si le SMIC est à 360 yens par mois (1 $) c’est misérable pour acheter américain, tandis que si le SMIC est à 360 milliards de yens par mois (1 milliard $) c’est richissime pouvant acheter le pays USA lui-même, presque. En Europe, avoir décidé combien de Francs et de Deutsch Mark fait 1 Euro a conduit à ce que l’Allemagne s’enrichit depuis en exportant à tour de bras, alors que la France peine en n’exportant presque plu’ car vendant maintenant trop cher pour les étrangers clients potentiels. Et je ne comprends pas en quoi la « richesse » du pays devait commander ces taux de change : est-ce qu’un pays riche doit importer beaucoup (facilement) et exporter très peu (difficilement) ? Pour détruire cette richesse d’avant en ruinant à terme son industrie (même si les fonctionnaires sans concurrence ont joui du pouvoir d’achat automatiquement généré en importations) ? Comment cela a-t-il pu être « vendu » au pays dit riche si c’est la France ? (personne n’en a parlé aux électeurs…). Bilan : je n’ai toujours rien compris à l’économie, je le confirme, mais mon ami a échoué totalement à me montrer que lui a compris.

------ Confirmation ? ----- (ajout 03/10/2022)
   A la télévision, j’ai réentendu l’autre jour que l’Etat se vantait de respecter « moins de 5% du PIB de déficit », mais que ça ne voulait absolument pas dire que l’Etat était déficitaire de 5%. Des nombres de milliards étaient cités et je n’ai pas pu les prendre en notes, mais c’était quelque chose comme dépenses 500 milliards recettes 200 milliards soit plus de 50% de déficit (ou dépenses supérieures à 200% des recettes). Toutefois, c’était formulé bizarrement, de manière peut-être biaisée, peut-être que la partie recette était dite recette fiscale et ce n’est pas forcément la totalité des revenus de l’état. Quand l’Etat possédait EDF, la totalité des paiements d’électricité même sans impôts allaient à l’état, ou quand il est actionnaire de telle entreprise, les dividendes sur bénéfices ne sont pas forcément comptés fiscaux. Si ?
   Je suis allé voir sur Internet « budget de l’état ». Pour 2021 (https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-budget-de-letat-en-2021-resultats-et-gestion ), dépenses « du budget général » 426 milliards, recettes 170 milliards. « Les recettes ne couvrent que 60% des dépenses ». Euh 170/426 = 40% donc le 170 milliards du graphique serait le déficit non les recettes (les recettes seraient 256 milliards), OK. Donc l’Etat serait en déficit de 40%, comme un Smicard gagnant 1000€/mois et qui dépenserait 1000/60%=1667€. Cela me parait invraisemblable de fonctionner ainsi année après année, normalement c’est une situation de surendetté chronique, mortelle (banqueroute)… Pourquoi dit-on que Macron est un Mozart de l’économie, absolument génial ? je trouve ça très lamentable, pire que nullissime.
   Au passage dire que les 17 milliards de déficit des retraites sont inadmissibles, imposant un changement impopulaire sur l’âge de la retraite, cela parait risible. Pourquoi tolère-t-on 170 milliards de déficit si 17 milliards est intolérable ? C’est comme le « quoi qu’il en coûte » macronien pour le covid, l’argent venant d’où ? On nous prend pour des idiots, visiblement, enfin je n’ai jamais eu de cours de gestion-économie en 18 années de scolarité (1966-1984) mais je me demande comment on aurait pu me faire gober ça.
   Oups, j’oubliais un point : les recettes étaient dites totales et le budget dépensé seulement « général », apparemment sans compter les dépenses particulières. Je redemande autrement à Google et obtient dépenses de l’Etat en 2021 : 567 milliards d’Euros (d’après https://fipeco.fr/fiche/Les-d%C3%A9penses-de-lEtat ). On rejoint ce que j’avais cru entendre à la télé : 500 et quelques milliards. Et 256 milliards de recettes sur ces 567 milliards, ça fait effectivement 45% de réalisé, 55% de manque. Et 567/256=221% de dépenses par rapport aux sommes disponibles (2210€ dépensés pour 1000€ reçus), ça mérite la prison direct ! (à mon avis, dit incompétent, hum). Que les gouvernants disent implicitement ; « c’est pas grave : nos enfants et petits-enfants rembourseront, continuons comme ça ! » me semble invraisemblable, inadmissible.

------ Détail mentionné ----- (ajout 02/12/22)
   Dans un débat-télé aujourd’hui, un professeur universitaire a dit quelque chose comme ceci : « Actuellement, les milliards de suppléments de dette française sont des prêts de la BCE, Banque Centrale Européenne, et à partir de l’année prochaine, il faudra rembourser ces prêts, or que fait la BCE quand on la rembourse ? Elle détruit la monnaie correspondante ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je suis étonné. Cela signifie que la BCE fait effectivement marcher la planche à billets actuellement, créant artificiellement (quoique temporairement ?) de la monnaie, ce qui normalement génère inflation et perte de valeur de change. Et quand cette BCE « détruit » (parait-il) cet argent, pourquoi le fait-elle, puisque ne pas le faire la rendrait riche de centaines de milliards supplémentaires ? Qui vérifie que c’est effectivement détruit ? Ça me parait douteux. D’autant plus qu’il s’agit de simples opérations d’écriture comptable le plus souvent, sans chercher de l’or pour imprimer de la monnaie (ou fondre de la monnaie pour récupérer de l’or). Un comptable dit « j’ai détruit tant de milliards », par décision d’écriture, et il faudrait le croire ? Pourquoi ? Et pourquoi rembourser 2 ans après au lieu de 50 ans après, en jouissant d’ici là des milliards en question ?
   Tout ça ne me semble pas crédible, et je doute très fort de la faisabilité de cette création de milliards par planche à billets, qui serait infinie si on ne se fiait qu’aux prétendus besoins (retraites, hôpitaux, écoles, justice, etc.). Je n’y crois pas, je ne crois plu’ à rien, en matière financière, tant menteuse. Or ça conditionne la vie entière : je travaillais pour un salaire, je payais pour ne pas aller en prison, comment peut-on annihiler la valeur argent d’une société, rendue artifice d’écriture libre ??
   Et je repense à mon ami contradicteur habituel, qui disait que c’est l’échelon état qui est seul habilité à ne pas respecter la logique intuitive en matière d’argent. Ça ne clarifie rien selon moi : sinon, je pourrai déclarer indépendante ma maison, et créer des milliards de milliards, jamais à rembourser, ou à remboursement prétendu garanti dans 200 ans, et je serais ainsi milliardaire ? trop facile, crédible en rien. Qu’apprend-on en discipline économie aux nouvelles générations (ma génération ayant été sacrifiée pour cette partie de la compréhension du monde) ?… Rien de cela n’était expliqué dans le livre d’Henri Denis qui m’avait été donné à lire.

------ L’argent ne coûte rien ? ----- (ajout 25/01/2023)
   Des changements économiques récents conduisent les journalistes à s’alarmer nouvellement des déficits publics systématiques, avec l’argument « autrefois, l’argent ne coûtait rien, avec intérêt nul ou un peu négatif même, mais maintenant l’argent coûte cher, avec taux d’intérêts forts et grandissants, cela coûte cher et va coûter encore pluss cher, c’est tout nouveau ! ». Qu’est-ce que j’en pense ?
   Je ne suis pas d’accord avec l’idée que « l’argent ne coûtait rien » : toute somme empruntée devait être remboursée, par les générations futures apparemment puisque nous ne le faisons jamais (réempruntant pour rembourser, ce qui revient à ne jamais redevenir excédentaire rembourseur). Ces futures générations maudiront à très juste titre les anciens que « nous » sommes (c’est pour ça que je dis « stop à ce qui se passe en ce moment, honteux ! ») ; c’est (maintenant) très injuste de charger ainsi des innocents pour notre profit actuel, c’est presque monstrueux d’immoralité.
   Certes, à courte vue, n’envisageant aucunement de rembourser (en espérant « effacement de la dette » par décision politique un jour ?), tout change selon les taux d’intérêt : on ne payait absolument rien en empruntant alors qu’il faudra payer quelque chose à l’avenir : les intérêts. Là cela aurait un sens, mais le non-remboursement après avoir promis de rembourser (sinon on ne nous aurait pas prêté) est une trahison de la parole donnée, une escroquerie (légale si effectuée par les détenteurs de l’autorité ?).
   Bilan : le point de vue courant actuel ne me semble s’expliquer que par une attitude de bandit, empruntant pour ne jamais rembourser. Je trouve ça très choquant (immoral injuste pourri = anti-altruiste = ne traitant pas autrui comme on voudrait être traité). Enfin, géopolitiquement, la France a pu « prêter de l’argent » à l’Afrique sans en exiger férocement le remboursement mais… en pillant ces états faibles de leurs matières premières sous-payées, ce n’était pas un prêt pur et isolé mais un élément particulier dans des relations complexes de domination économique, ce que je n’aime pas non plu’. Bref, je ne suis absolument pas d’accord avec les journalistes et politiciens unanimes, et puisqu’ils n’expliquent en rien de rien leur bon droit, je montre que moi seul ait raison, contre eux (débiles sincères ou malhonnêtes menteurs).
   (Indirectement, cela concerne la crise actuelle sur la réforme des retraites, car pour ce sujet, et pour une raison indéterminée, l'aberrante logique covid19 "quoi qu'il en coûte" a fait place à l'idée de déficit inadmissible, là non bouché par l'Etat comme il le faisait d'habitude ici ou là, SNCF assurance-maladie etc. Bref, les gens semblent hurler en exigeant déficit comme d'habitude, et le gouvernement qui allait de manière dingue en ce sens-là, pour une raison indéterminée refuse pour ce cas-ci, cachant d'autres raisons vraisemblablement.)

------ Débat encore ----- (ajout 20/03/2023)
   Mon ami contradicteur a répondu hier à mon ajout du 08/08/2022. Je le cite, les numéros 1 à 5 étant de lui, et je rajoute A à H pour discuter les détails. « 1) A/ C’est au moment où Macron a dépensé pour rien à peu près 400 milliards d’euro d’argent fabriqué à la planche à billets que toi et tes partisans nous racontent qu’il n’y a pas d’argent magique. Ça s’appelle nier l’évidence. B/ Effectivement l’allongement qui correspond en fait à la disparition de la retraite par répartition est purement idéologique C/ ou la colère d’une grande partie de la population française. D/ Le problème du service public c’est que 160 milliards d’euro passent en exonération pour les entreprises y compris le CICE de ce clown de Hollande. E/ Ceci dit on ne peut pas fabriquer des sommes illimitées de monnaies au risque que celles-ci s’effondrent. F/ Sauf les Américains qui ont ce privilège, pour l’instant. 2) Il faudrait cesser de raconter n’importe quoi et de traiter Macron de centriste. Il est de droite dure et même selon moi autant d’extrême-droite sinon plus que Marine Le Pen. Il faut voir la politique de Macron. 3) C’est toujours ta vision de l’économie épicière. Un état n’est pas une boutique. 4) G/ Le produit intérieur brut (PIB) est la somme des valeurs ajoutées d’un pays. Je te l’avais déjà expliqué. H/ Après que ce moyen de mesure est parfait, peut-être pas en effet. 5) Le problème c’est qu’une monnaie doit refléter plus ou moins la richesse d’un pays. il est logique que la monnaie française vaille plus que la monnaie d’Haïti ou de l’Ethiopie. Ça me parait logique. [6)] Ma définition n’a rien de parachutée mais correspond à l’histoire de la gauche. »
   Je réponds pour clarifier mes positions, visiblement incomprises :
1) A/ (Préambule : l’expression « moi et mes partisans » est totalement ridicule, mon parti n’est pas officiel et a exactement zéro partisan, je pense dans mon coin, et ponctuellement je suis plutôt d’accord avec A ou B quand je suis en total désaccord avec eux sur d’autres sujets). Effectivement, il semble qu’il n’y a pas d’argent magique : les économistes affirmaient que la planche à billets a pour conséquence grave une forte hausse de l’inflation, au détriment des gens, consommateurs, et qu’est-ce qui se passe après les 400 milliards en question ? L’inflation annuelle passe de 1% à 10-15% (35% sur les produits de première nécessité) entrainant des hurlements de colère de la population. Mh, où est le magique prétendu par mon ami ? Non, une dépense artificielle non financée a entrainé une ruine relative, ce n’est pas du tout une magie sans conséquence. Enfin, je n’affirme pas que c’est sans solution ou une causalité stricte et indéniable, je m’aperçois simplement que le discours des économistes (mon ami dirait peut-être « économistes de droite ») s’est là vérifié, donnant tort à ce que dit présentement mon ami avec sa prétendue « évidence » (en fait pluss que contestable).
B/ Euh, l’argument que je reçois là me parait mal exprimé, m’imposant des conventions contestables pour aboutir à telle conclusion. Je corrigerai l’énoncé manœuvrier de mon ami par une expression pluss saine, il aurait dit : « Ba/ Effectivement, selon moi l’allongement de l’activité avant départ en retraite correspond à une disparition de la retraite par répartition. Bb/ Selon moi, ce choix est purement idéologique. » Je peux alors répondre davantage clairement.
Ba/ Ce que dit mon ami me parait partiellement incorrect, voire totalement faux. Le problème qu’affronte la première ministre Borne est de tenter de sauver le système de retraite par répartition, qui n’était pas viable de manière pérenne mais construit en profitant de l’aubaine d’une situation très particulière en se contrefichant si cette situation continuerait ou non. En 1946, 6 cotisants payaient 1 retraité à 65 ans, l’espérance de vie étant de 64 ans en moyenne, oui ça fonctionnait mais en voie d’écroulement si les paramètres changeaient. Maintenant on est à 1,7 cotisants pour 1 retraité à 62 ans, avec projection estimée à 1,2 cotisants pour 1 retraité en 2035 je crois, il est évident que ce n’est pas possible en maintenant le niveau des pensions, des prélèvements, l’âge de départ en retraite, le déficit. Donc « pour sauver le système par répartition », il faut changer quelque chose, elle le dit et elle me convint totalement sur cette évidence. Ceci dit, est-ce que c’est pour cacher une volonté d’instaurer une retraite par capitalisation, au profit de groupes financiers soutenant financièrement sa politique (corruption secrète), c’est effectivement possible, mais ce n’est pas une évidence totale parfaitement démontrée. Personnellement, je pense que la retraite par répartition est mal conçue, comme une frauduleuse pyramide de Panzi (illusion que ça marche, jusqu’à ce que ça s’écroule). Et pourtant je ne suis pas pour la capitalisation capitaliste, pas du tout, à mon avis la retraite devrait suivre un principe de simple épargne, centralisée/étatisée pour que ce qu’a épargné pour rien un mort-jeune (comme moi, cancéreux à 55 ans et quadri-cancéreux à 58 ans) ne soit pas perdu mais simplement réparti entre tous. Euh, avant de passer au point suivant, nouvel élément de contestation : le fait de faire passer l’âge de retraite de 62 à 64 ans ne me semblerait pas du tout une disparition de la retraite par répartition, même s’il poussait les riches à capitaliser, car ce serait en pluss pas à la place ; il n’a nullement été question que les pensions des retraités actuels allaient disparaitre ou que les nouveaux arrivants à 64 ans n’auraient plu’ de pension, ce n’est pas le sujet (sauf cauchemar imaginatif, peut-être visionnaire mais pas actuel du tout, ni même annonçable comme futur proche). On peut craindre des choses au conditionnel, mais les affirmer comme certaines pour écraser les avis contraires me semble abusif.
Bb/ Je dois aller voir la définition d’idéologique pour bien comprendre, et je le fais en disant « merci », car c’est un besoin presque quotidien pour comprendre les journalistes-télé ayant toujours ce mot à la bouche. J’avais déjà regardé mais j’ai oublié, que je le mette par écrit va m’aider à le fixer j’espère, merci. Selon Google/Robert, idéologie = idées et croyances propres à une classe (entre autres sens, semblant ici hors sujet). Pour réinterpréter en clair l’affirmation de mon ami, cela deviendrait « Bc/ Selon moi, ce choix n’est basé que sur les croyances propres à une classe. »
Bc/ Je ne fais pas partie de la classe dirigeante, ni de la classe des pro-capitalisme. Pourtant je suis également d’avis que le système par répartition n’est pas pérenne, et n’aurait pas dû être choisi. Ça me fait penser à un point voisin, entendu d’invités en plateaux télé : les avocats ont un régime de retraite spécial, très avantageux car autonome et nullement déficitaire, ils clament donc qu’il ne faut nullement leur supprimer, ce qui serait du pur racket. Euh, je ne suis pas d’accord : c’est une autre pyramide de Panzi, liée exclusivement à la situation actuelle de judiciarisation croissante fortement : il y a très peu de vieux avocats partant en retraite et plein plein de jeunes avocats commençant leur vie professionnelle, donc en faire un régime à part couvre d’or et privilèges les retraités, mais… quand ce sera stabilisé, avec plein d’avocats partant en retraite (ou même inversé avec davantage d’avocats partant en retraite que commençant le métier), ça va s’écrouler, ou les privilèges vont être supprimés (ou même il y aura supplication à être intégré dans le système général de solidarité entre tous… Alors, profiter de l’aubaine ponctuelle me semble malhonnête : si on veut profiter de la solidarité en cas de conjecture défavorable, il faut adhérer à cette solidarité d’emblée, non surfer sur des avantages temporaires résultant d’une condition très particulière. Donc je dirais non au régime de retraite spécial pour avocats, non à la retraite par répartition de même. Et je dis ça avec en but la justice de partage équitable (principe « de gauche » ?), sans profit des uns et ruine des autres (principe « de droite » ?). Bref, en réfléchissant équitablement, on peut contester la retraite par répartition, et ce n’est (dans mon cas) nullement par idéologie/croyance de féroce droite capitaliste (sous-entendue par mon ami).
C/ Euh, je ne suis pas certain du tout que la colère des gens soit la disparition éventuelle du régime par répartition qui serait remplacé par un autre régime à pensions égales. La question prenant aux tripes est de devoir travailler 2 ans supplémentaires, ou voir les pensions chuter durement, ou voir les taxes contributives augmenter fortement. Bref, c’est une protestation contre un appel à « pluss d’effort, moins de réconfort », et ça se comprend très bien, que c’est désagréable voire pire : générateur de protestation colérique. Mais ça n’a aucun rapport avec la conception politique à grande échelle, décidant d’où viendront les sommes. Je suis presque certain que la population se satisfait de la situation actuelle, qui n’est pas 100% répartition mais quelque chose comme « 80% répartition /20% dette publique », en se satisfaisant très bien que cela évolue en 75%/25%, 70%/30%, 50%/50% etc. On en revient à la question précédente concernant l’argent magique. La population préfère bénéficier d’argent magique que de devoir travailler pluss, c’est évident et compréhensible… mais peut-être intenable. S’il y a banqueroute future, nos enfants ou petits-enfants seront pleinement en droit de nous accuser a posteriori d’égoïsme imbécile et immoral. Personnellement, je suis dans cette position vis-à-vis de la génération 1946 ayant décidé une retraite par répartition à la Panzi, nous causant la merde actuelle, presque insoluble sans victime lésées (ceux qui auront cotisé pour les autres mais qui, plus tard, ne recevront pas des nouveaux autres stoppant le truc incorrect).
D/ Euh, je dénie que « le problème du service public (français) » soit tel ou tel. A mon avis, il y a une avalanche de problèmes très multiples, de gaspillages éhontés, mais bref le point reste entendable si je remplace « le problème » par « un des problèmes » voire éventuellement « à mon avis, le principal problème ». Et les prétendues exonérations dites cadeaux indus sont discutables, en ce sens que c’est simplement « un racket un peu moindre qu’avant », en chiffrant la différence. Alors que le communisme supprimait le monde privé des entreprises, le socialisme lui rackette durement ce monde privé. Si le pseudo-socialisme port-1983 rackette un peu moins, ce n’est pas forcément une honte. Je pense à un marchand imaginaire en état imaginaire faisant 100 Euros de bénéfice par jour ouvré (environ l’équivalent de 10 heures au SMIC), ce n’est pas un riche mais comme il est patron donc salaud selon les socialistes, l’Etat socialiste lui ponctionne donc 90 de ces 100 Euros. Résultat, le marchand devient miséreux, se plaint et finalement l’état de droite venant après ne lui ponctionnera plu’ que 30 Euros, lui laissant 70 Euros (7 heures de SMIC), eh bien mon ami hurlerait que cet état de droite pourrie a fait là cadeau de 60 Euros « aux entreprises », mettant à mal le monde public. Non, un monde public moins ultra-dépensier éviterait ces rackets, énormes ou réduits. A mon avis, il faut prendre ce recul pour juger correctement.
E/ Je comprends tellement peu à l’économie (à supposer que ce soit compréhensible et pas une comédie menteuse) que je ne suis même pas convaincu de l’évidence là énoncée par mon ami. J’ai même entendu le contraire, je crois. Quand dans la crise des subprimes 2007-2008, le président Sarkozy a creusé immensément le déficit, avec paiement donc par planche à billets, les économistes ont été effarés qu’aucune inflation catastrophique ne vienne le sanctionner, ce qui disaient-ils devrait générer une science économique v2.0 récusant certaines anciennes « lois » (prétendues naturelles automatiques involontaires). Et « très forte inflation » est je crois synonyme de « monnaie s’effondrant ». (Comme le timbre allemand des années 1930 que m’avait donné mon grand-père maternel, gravé 1 mark, corrigé en rouge mille marks, corrigé en bleu un million de marks, ou quelque chose comme ça, invivable au quotidien, oui).
F/ J’ai entendu parler de cette spécificité du dollar, mais je ne vois pas pourquoi et je ne suis même pas sûr que ce soit vrai. Il me semble avoir lu au contraire que 1 dollar de 1840 vaut environ 100 dollars actuels (2000-2023), sans qu’il y ait eu de dévaluation ou conversion (façon France 1962 : 1 nouveau Franc = 100 anciens Francs), non simplement par effondrement progressif sans le dire. Non ? Je n’ai pas les idées claires, je doute, sans être convaincu.
2) Le mot « traiter de centriste » m’étonne dans la mesure où la suite du paragraphe accuse Macron d’être de droite, ce qui semble encore moins honorable selon mon ami, si j’ai bien compris – ce qui n’est pas sûr). En tout cas, dire que les macronistes sont centristes n’est nullement une invention de moi. Macron a été un ministre important de gouvernement prétendu socialiste, prétendu de gauche, et il a ensuite vendu un programme « en même temps » au sens « entre gauche et droite, gauche + droite », et ses députés sont physiquement à l’assemblée nationale au centre, je ne sais pas leur position relative par rapport à ceux du Modem. De même, il a donné les principaux ministères à des politiciens ex-LR (droite) mais d’autres à des politiciens ex-PS (dit gauche). Il me semble incorrect de me condamner en affirmant que je prétends Macron centriste alors qu’il est de droite franche ; il me semble pluss juste d’estimer que Macron s’est lui-même prétendu du centre pour finalement pencher franchement à droite.
3) Oui, j’en reste à ce qui me semble « le bon sens », élémentaire ou simpliste peut-être, mais on ne m’a jamais expliqué l’autre logique, qui ferait qu’en se déclarant Etat, la petite ville Monaco peut/aurait pu devenir hyper-déficitaire sans inconvénient ni risque pour ses habitants ou leurs enfants futurs, sans risque de banqueroute d’aucune sorte. J’ai entendu parler des ruines de l’Argentine et de la Grèce (moderne) et j’ai l’impression qu’un Etat ne peut pas faire n’importe quoi, quelque part un retour au bon sens semble inéluctable, non ? Il ne suffit pas de me hurler « Non !!! Imbécile ! » en réponse, il faudrait expliquer pour convaincre.
4)G/ Je n’ai toujours rien compris à ce qu’est la valeur ajoutée. Quand un commerçant achète un produit un Euro et le vend deux Euros, on m’affirme qu’il a créé de la valeur et je le conteste : à mon avis, il s’est très injustement enrichi en sous-payant son fournisseur et surfacturant son client, artificiellement, égoïstement pour sa poche à lui, aucunement méritante, avec complicité de la loi (pourrie). Avec ma remise en cause ainsi, il faudrait m’expliquer ce que signifie en clair le PIB.
H/ Ce n’est pas tant que je le comprends et que j’émets telle réserve, je n’y comprends rien, mes réserves me semblant d’emblée rédhibitoires.
5) Je le redis encore : je ne comprends rien à la notion de richesse. Une société qui gaspille avec de l’électro-ménager en panne rapide à changer chaque année est-elle 20 fois pluss riche qu’une société raisonnée avec de l’électro-ménager fiable durant 20 ans ? A mon avis non mais je crains que les définitions précises concluent le contraire, rendant tout cela incompréhensible, me paraissant très illogique au contraire de ce qu’affirme mon ami. Par ailleurs, je ne comprends en rien ce qu’est « la » valeur d’une monnaie. La monnaie américaine peut être le dollar, presque égal à l’euro ou le cent équivalent du centime d’euro, « valant bien moins que l’Euro », mais c’est totalement artificiel, le quantum pris pour unité. C’est en termes de « pouvoir d’achat » que la question se pose à mon avis : si un salaire minimum mensuel français permet d’acheter 500 litres d’essence ou 1000 baguettes de pain quand l’équivalent étasunien permet d’acheter 2000 litres d’essence ou 4000 baguettes de pain, la valeur de la monnaie américaine me semble 4 fois supérieure à la valeur française, même s’ils avaient défini comme unité US le cent 100 fois inférieur à l’euro en taux de change d’unité conventionnelle (n’ayant aucune importance qu’ils touchent 1000 dollars ou 100 000 cents). De même la monnaie d’Haïti pourrait être la gourde 166 fois inférieure à l’Euro, ou la kilogourde 6 fois supérieure à l’Euro, cette convention arbitraire ne changerait rigoureusement rien à la pauvreté locale.
6) La définition de la gauche « correspondant à l’histoire de la gauche » ne me parait pas claire du tout. Le principe de gauche, théoriquement généreux égalitaire, a été sali par des périodes de gauche colonialiste (1885-1905 selon https://www.cairn.info/revue-mil-neuf-cent-2009-1-page-37.htm ?), de gauche capitaliste (1983-2023 ?), et cetera peut-être.

------ N-ième discussion ----- (ajout 26/03/2023)
   Mon ami contradicteur, pas convaincu par ma réponse du 08/08/2022 y a répondu hier :
* « 1) Le problème c’est que le retard de ma réponse fait que les faits actuels parlent maintenant pour moi. Je n’ai rien à ajouter. »
--> Uh ? C’est un peu court comme argument. Je dirais, sans davantage d’argument : « non, les actualités présentes vont dans mon sens, pas du tout dans le tien ». Ce sera reçu pareil : avec incrédulité, et il faudra bien détailler de quoi on parle pour pouvoir trancher, compréhensiblement, affirmer avoir raison ne suffit pas. Invoquer des trucs dans le vague n’est en rien un argument.
* « 2) [a] D’abord Macron n’a rien d’un centriste. [b] Il est de droite pour ne pas dire d’extrême droite. Je pense qu’il est plus à droite que Marine Le Pen. [c] J’ai l’impression que tu commences à t’en rendre compte avec beaucoup de Français. »
--> [a] L’expression « rien d’un » me semble ici très abusive, dans la mesure où Macron s’est proposé en 2017 comme candidat du centre, « en même temps de gauche et de droite » et avec soutien majeur du centriste Bayrou, ayant officiellement renoncé à se présenter pour lui laisser la place sans éparpiller les voix du centre vers deux candidats. Certes, ensuite, Macron s’est avéré menteur patenté, en prenant comme premiers ministres et ministres de l’économie des membres célèbres de la droite, pas du tout de la gauche (ni du centre), même si lui avait été ministre de l’Économie de gouvernement prétendu socialiste. Enfin, sa 3e première ministre (Elizabeth Borne) est dite « plutôt de gauche » (par les journalistes observateurs, éplucheurs de biographie) mais c’est violemment contesté par les partis se prétendant de vraie gauche.
[b] Je n’ai plu’ envie de parler de « gauche » (bien) et « droite » (mal), avec un milliard d’objections sous-entendues. Ça n’apporte rien au débat, absolument rien, au contraire ça embrouille les choses. Si on a des reproches à faire à Macron, faisons-les, mais ça n’a aucun rapport avec le fait de vouloir le situer sur l’échelle dite de gauche à droite. Moi ce qui m’a le pluss choqué chez Macron, c’est son autoritarisme semi-dictatorial dans l’affaire covid19 (dictatorial comme Hitler à droite et Staline à gauche, ce n’est pas la question). Enfin, je dis ça pour la partie « politique » tangible. Mais à mon père qui estime que « Macron est super-intelligent », mon objection principale porte sur autre chose : c’est un immensément stupide scientiste ayant volé ses diplômes de philosophie pour dire finalement « ne pas croire les scientifiques, c’est être paranoïaque » – or non, absolument pas, de l’intérieur même de la science, on voit les abus éhontés commis, et la compétence tant en science qu’en philosophie des sciences aboutit à juger très gravement erronée sa phrase assassine à lui, dictatoriale stalinienne/brejnévienne (éliminant des opposants vers hôpital psychiatrique).
[c] Si je n’ai pas voté Macron (ni en 2017 ni en 2022, aux 2 tours et législatives avec, soit 8 fois), ce n’est en rien que je suis macronniste maintenant déçu. Je le voyais comme horrible bonhomme et mon jugement n’a guère évolué, si ce n’est que des éléments à charge se sont ajoutés. Quant aux autres Français, je les connais peu. D’après les sondages et résultats d’élection, Macron n’a jamais été soutenu que par 20-30% des Français, et ça s’appelle majoritaire simplement parce que le système électoral est sciemment pourri, je ne suis pas d’accord avec les journalistes affirmant que la 5e république est un trésor. Je n’ai jamais voté son approbation (1958 ou 1962 avant ma naissance), et j’ai résisté à l’endoctrinement stupide pour l’approuver (« instruction civique » en scolarité publique).
* « 3) J’avais déjà dit et je ne peux que répéter que la vision ultralibérale est fausse. »
--> Ça m’énerve de balancer des grands jugements sur des étiquettes au lieu de parler des problèmes concrets, pas à pas. Je ne vais pas me lancer dans une vaste recherche pour savoir ce qu’est officiellement la voie ultralibérale, donc le sens de cette phrase, je ne m’intéresse qu’aux arguments de base, sans groupage ni étiquette.
* « 4) Personne n’a dit et surtout par moi que le PIB soit une mesure exacte de la richesse. Mais le PIB c'est la somme des valeurs ajoutées ce qui se calcule. Facilement à partir des comptes des entreprises et de l’Etat. »
--> J’ai déjà expliqué que je reniais la notion de valeur ajoutée, pour ce qui est souvent du « vol légal » selon moi. Faire un calcul facile mais dénué de sens ne m’intéresse en rien, ne répond pas à mes objections.
* « 5) Je n’ai jamais dit que la valeur d’une monnaie n’avait aucun rapport avec la richesse d’un état. L’exemple que j’avais donné du Japon en 1945 était un cas limite. Le Japon à l’époque n’existant plus économiquement. On aurait pu prendre des coquillages. Ce qu’il faut comprendre c’est que la monnaie contemporaine n’a plus de valeur intrinsèque mais seulement fiduciaire. C’est à dire la confiance qu’on y place. C’est la différence avec l’or par exemple. Mais les ultralibéraux comme toi en sont restés à l’or. Relique barbare comme disait le grand économiste Keynes. »
--> Je ne comprends à peu près rien à ce qui est dit là : qu’est-ce que la valeur intrinsèque d’une monnaie ? et la valeur fiduciaire ? qui est le « on » qui place confiance ? etc. Et mon ami, qui encore une fois me traite d’ultralibéral alors que j’ai mille fois démontré le contraire, affirme que ma référence est l’or, ce qui est totalement faux. Je n’ai jamais acheté d’or, jamais appelé à ce que mon gouvernement achète de l’or, etc. Qu’il en parle lui aujourd’hui est la première fois que ce mot « or comme valeur » vient à mon esprit (hors cours d’Histoire autrefois), affirmer que c’est ma valeur de référence est donc totalement erroné. Et je crois que Keynes n’était pas un grand économiste mais un grand escroc ou grand illusionniste : plein de gens se prétendant keynésiens ont affirmé qu’ils allaient résoudre la crise (1975-2023) et tous ont échoué lamentablement…
* « [6] La définition que j’ai donné de la gauche s’appuie sur l’histoire du mouvement socialiste et ouvrier. Ça n’a rien de parachuté. »
--> Je ne sais même plu’ le sens de ce mot « parachuté », ou plutôt : si, mais cette réponse en est une nouvelle illustration. Au lieu d’argumenter, il s’agit de balancer de prétendue Grandes Vérités Indéniables, sans le moindre justificatif argumentaire. Je ne suis pas d’accord, et ça ne m’intéresse pas. Je ne veux plu’ parler de gauche ou autre mais de questions pratiques (ou théoriques mais concrètes, pas question d’étiquette).

------ A propos d'interview semi-compréhensible ----- (ajout 06-07/04/2023)
   J’ai entendu une très intéressante interview par France-Soir de Guy de la Fortelle (éditeur spécialisé en économie et finance, me dit Google). [C'est à https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/en-matiere-de-sante-et-de-finance-l-intelligence-collective-d-un ] J’ai pris des notes :
- 56% des banques européennes ne sont pas viables, sont en faillite potentielle, attendant que ça arrive.
- Les états ont injecté des tonnes de capital pour faire semblant. Dette non remboursable, promesse non tenable, donc effondrement ou inflation ou suppression de la monnaie (ne valant plu’ rien, comme c’est en train d’arriver).
- Les Etats-Unis peuvent nous mettre en faillite chaque semaine, en n’accordant pas les produits en dollars qui ont été vendus par les banques européennes sans les avoir. Depuis 2008, où notre secteur bancaire reconnu sale n’a pas été nettoyé.
- On est en situation étatique de cavalerie depuis 2008, c’est le contraire absolu d’une gestion en bon père de famille. Actuellement la situation est une pyramide de Ponzi, c’est ce que font les banques centrales rajoutant de la fausse liquidité.
- C’est un système mafieux avec chefs mafieux qui sont les grandes banques centrales. Ça va revenir sur l’Or, donc au profit de la Chine qui en possède l’essentiel.
- Si les comptes en banque disparaissent, qu’est-ce qu’on fait ?
- « N’attendez pas demain pour être heureux ! ».
- Au passage, il a été expliqué que les spécialistes responsables sont obligés de mentir à cause des prophéties auto-réalisatrices : s’ils avouent que ça va très mal, le système est attaqué et s’effondre, donc ils ne peuvent pas le dire même si c’est vrai.
   J’ai envoyé ce lien à mon ami contradicteur habituel, qui se moque toujours de moi (je ne comprends pas que les Etats peuvent tout faire, sans aucun rapport avec la gestion chez les gens ou épiciers). Il m’a répondu (c’est moi qui numérote pour re-répondre) : « 1/ C’est évidemment un concentré des thèses ultralibérales les plus stupides. 2/ Depuis quand les banques créent-elles de la fausse monnaie ? je ne crois pas me souvenir qu’on ait arrêté quelqu’un pour ce motif. 3/ Les banques sont ce qu’elles sont mais elles peuvent toujours se refinancer auprès des états. 4/ Ce sinistre personnage n’a pas compris que la monnaie est d’abord une contrepartie de la richesse qui a largement progressé depuis vingt ans. En Chine par exemple. 5/ Décidemment l’économie est le repère des Thomas Doipharus et des charlatans de tout poil. 6/ Je crois que l’astrologie c’est plus sérieux. »
   Je réponds, peu à l’aise mais moins convaincu par lui que par l’orateur en question :
1/ Ça parle de logique de profit bancaire et même de capitalisme (certes pas de communisme), mais je ne vois pas ce que ça a d’ultra-libéral puisqu’il regrette que le système bancaire en 2007-2008 ait été « laissé tel quel, sale » au lieu de le nettoyer. Le libéralisme, laisser-faire, est le contraire du nettoyage sévère. Comme d’habitude chez mon ami, « ultralibéral » sonne comme une insulte sans le moindre argument, comme pour éviter d’avoir à écouter quelqu’un, c’est peut-être pratique mais moche.
2/ Je crois que c’est de la grande routine pour les banques de prêter bien davantage que ce qu’elles ont. Je l’avais déjà entendu de multiples sources : le système bancaire est fondé sur le mensonge, et s’écroulerait si chaque client reprenait ce qu’il a « en banque », les banques prétendant avoir infiniment pluss qu’elles n’ont. Ce n’est pas physiquement des faux billets, ce sont des faux en écriture qui ne sont vérifiés par personne, ai-je l’impression.
3/ La thèse ce cet orateur est que les états sont les menteurs en chefs, quasi mafieux, en instance de faillite imminente. Les banques peuvent se cacher derrière les états, oui, mais tout peut s’écrouler y compris les finances publiques.
4/ Je ne comprends pas ce que mon ami désigne par le mot richesse sans rapport avec la monnaie, on en a parlé une vingtaine de fois sans qu’il parvienne à me convaincre. En tout cas, si quelqu’un semblant aussi compétent que ce spécialiste éditeur est de mon côté, je me sens conforté et doute doublement des affirmations de mon ami (je lui accorde de penser ainsi, pas de problème, mais je n’aime pas qu’il nous traite de stupides). Par ailleurs, le fait que la Chine se soit enrichie en produisant davantage ne me semble pas justifier que l'Europe produisant moins crée de la monnaie en masse.
5/ Google me précise : « Thomas Diafoirus est un médecin de la pièce Le Malade imaginaire de Molière (…) ; Molière dépeint Diafoirus comme un pédant ». Hum je ne suis pas persuadé que cet orateur soit un menteur prétentieux, j’ai bien l’impression que ce sont les banquiers et ministres des finances qui sont d’immenses menteurs nous cachant une catastrophe à venir (imminente ou pas, je ne sais pas). Et c’est ce qu’il dénonce lui, à raison me semble-t-il.
6/ Moi aussi, je pense que l’astrologie est plus sérieuse que l’économie, en ce sens que l’astrologie énonce en clair ses axiomes avant de procéder à des calculs explicites (peut-être tout faux si les axiomes ne sont pas vrais, mais c’est proprement exposé). Cela n’empêche pas que les difficultés financières qu’on peut avoir en pratique, qu’on le veuille ou non, sont dépendantes de tout ce truc en toile de fond qu’est le système bancaire et l’économie, que l’on subit sans avoir le choix de ne pas y croire (contrairement à l’astrologie). Les paiements exigés renvoient à de la prison, de la ruine avec inconfort matériel extrême, c’est violent et grave.

------ Vocabulaire ----- (ajout 03/06/2023)
   J’ai entendu dire aujourd’hui que telle agence de notation n’avait pas rétrogradé la note de la France, en capacité à rembourser ses emprunts, et j’ai été frappé par un mot : le public cible était dit « les investisseurs » pas « les prêteurs ». Mais je ne comprends pas : un investissement se fait en escomptant un « retour sur investissement », bénéfice en retour, alors qu’un état en perpétuel déficit n’est pas du tout dans ce cas. Et une pyramide de Ponzi est qualifiée d’escroquerie pas de noble investissement…

------ Continuer un peu ce débat non politique ? ----- (ajout 25/06/2023)
   Mon ami contradicteur a répondu hier à mon ajout du 20/03/2023, et je contre-réponds :
* « 1)A) Tu n’es pas du tout isolé. Ta position politique est Macron compatible. Je te rassure. »
--> C’est totalement faux : dans ma revue des 12 ou 13 candidats présidentiels 2022, aucun finalement ne pouvant me représenter, je classais Macron comme 1 des 3 pluss horribles (avec Pécresse et Hidalgo, bien bien pires à mes yeux que les extrémistes). J’estime que ce président horrible devrait être destitué, emprisonné pour faute immense, me classer avec lui est une insulte encore. Sans le moindre argument, c’est très choquant. Je ne vais pas tout reprendre ici, j’ai écrit un site spécial (anti) Macron : macrono0.htm .
* « B)a) L’infame Borne ne sauvera jamais le système de retraite par répartition. L’arnaque provient du fait que les salariés d’aujourd’hui produisent beaucoup plus de richesses qu’en 1945 en euro constants. C’est un problème de répartition de la richesse, comme toujours. Le chômage et c’est pour ça que toi et les ultralibéraux nous racontent des carabistouilles en nous disant qu’il y a des millions d’emplois vacants fantomatiques. A moins d’un effondrement de la natalité le chômage français est non seulement incompressible mais ne peut que monter. Donc il n’y aura jamais d’équilibre des retraites. On va passer à 65 ans puis 70 et pourquoi pas 90. Et on passera à la retraite par fonds de pension. Les riches pourront le faire, les pauvres n’en auront plus. C’est tout. »
--> Je n’ai pas prétendu qu’Elizabeth Borne allait sauver le régime par répartition, seulement qu’elle disait que tel était son but sans clamer vouloir travailler au contraire : la retraite par capitalisation. Qu’elle mente est possible, je n’ai pas dit le contraire mais avant de diaboliser infiniment quelqu’un, à mon avis il faut l’écouter.
   Je ne crois pas à ces histoires de richesse dans la mesure où économiquement, je récuse qu’un trader crée de la richesse. Ou plutôt, l’argument de mon ami n’est un argument valide que pour les élèves crédules ayant gobé diverses imbécilités inculquées par les profs d’économie, que personnellement je refuse de croire.
   Il est totalement faux d’affirmer que je raconte qu’il y a des millions d’emplois vacants fantomatiques (et puisque je suis ainsi faussement accusé, il est très possible que les ultralibéraux en question soient aussi faussement accusés, victimes possibles comme moi d’un accusateur malhonnête). Ce que j’affirme est que les millions de demandeurs d’emploi, officiels, s’avèrent en pratique des faux demandeurs d’emploi, des escrocs piratant le système d’assistance en s’affirmant victimes à tort. Il ne devraient pas s’appeler « demandeurs d’emploi (n’importe lequel) », mais « demandeurs d’emploi A CONDITION QUE cet emploi soit payé très cher et compte très peu de désagrément, sinon ce sera refusé automatiquement, sans examen même ». J’en ai l’expérience avec l’emploi proposé par mon épouse pour m‘assister dans le poly-cancer, ma nièce étrangère acceptant ce que tous les Français refusaient/méprisaient.
   Je ne suis pas d’accord que le chômage ne peut que monter : il suffirait d’arrêter l’indemnisation de candidats refusant un emploi, et ces faux candidats seraient obligés d’accepter, donc cesseraient d’être chômeurs. Oh, ce ne serait pas des emplois plaisant et bien payés, mais c’est ça le monde du travail en vrai, sauf pour bons élèves parvenus à obtenir mieux. Envoyer chier les études et puis après exiger tel boulot idéal, c’est une attitude injuste d’enfant gâté pourri, et l’accepter n’est pas une fatalité. Il suffirait d’un gouvernement courageux, employant le référendum pour que la majorité silencieuse ne soit plu’ écrasée par les minorités se victimisant (jalouses du succès obtenu en la matière par les juifos). Bref, en devenant honnête, un gouvernement pourrait résoudre les problèmes d’injustice, même s’il était accusé d’antisémitisme, inhumanité, etc. Mon ami au contraire exige la victoire des accusateurs terroristes paralysant tout projet d’amélioration (avec complicité des politiciens actuels, se laissant ainsi terroriser/paralyser).
   Oui, il est possible qu’on passe à la retraite à 65 ans, puis 70 ans etc. Pour les personnes en bonne santé et/ou à métier pépère, ça ne pose pas de souci. Je ne crois pas à un « droit » universel à l’oisiveté en bonne santé, idéal exigé par mon ami. Mais certes, un fragile comme moi (en invalidité depuis l’âge de 55 ans, et peut-être bientôt mort à 59 ans) ne pourra pas travailler jusqu’à 70 ans, mais il n’y a pas à hurler au scandale en exigeant à rebours les années d’inactivité en pleine santé « auquel j’ai droit », non… Je ne suis pas d’accord.
* « Bb) Les journalistes mainstream racontent n’importe quoi. Donc ne te préoccupe pas de ceux qu’ils disent. »
--> Contradiction, semble-t-il : je regarde surtout la chaîne C-News (« i-télé » jusqu’en 2017) sur mon ordinateur n’ayant pas de zapette, et mon ami classe cette chaine comme extrémiste d’extrême-droite pro-milliardaire anti-peuple (selon lui), qu’il me dise maintenant que les journalistes que j’entends sont de chaines mainstream (conformistes) est contradictoire.
* « B)c) Tu as fait une faute de frappe, c’est la pyramide de Ponzi. Le système c’est que pour une année donnée les retraités reçoivent les cotisations de la même année. Ça n’a rien à voir avec une pyramide de Ponzi. Par contre j’aimerais savoir ce que touchent les "journalistes" des fonds de pension privés pour sortir de telles conneries. Je ne suis pas stipendié par les avocats mais s’attaquer aux régimes spéciaux n’est qu’un moyen de s’attaquer au régime général. Ça s’appelle l’arbre qui cache la forêt. ».
--> Désolé j’ai fait une faute de frappe en écrivant Panzi pour Ponzi, et une faute d’expression en laissant croire « pile comme Ponzi » alors que je voulais dire « de principe biaisé/pourri comme Ponzi ».
   Et en quoi est-ce une pyramide genre Ponzi ? je l’explique aisément : c’est un système merveilleux si la pyramide des âges est très favorable (innombrables cotisants et rares retraités), mais la déclarer éternelle viable magnifique est totalement faux si peut s’inverser la pyramide des âges (moins de cotisants et davantage de retraités). En déclarant inchangés les taux de cotisation et les allocations, ça ne tient pas debout, ça explose en impossibilité, qui était prévisible au départ, c’est en cela que c’est une escroquerie.
   Je ne touche rien des fonds de pension privés et ce que je dis n’est pas une infâme connerie.
   Les avocats constituent un exemple particulièrement clair de la pyramide façon Ponzi. Ils hurlent être très bénéficiaire en dépit de leurs avantages, mais… alors qu’autrefois le métier d’avocat était très rare (donc il y a très peu de retraités avocats), il est devenu très courant (avec la judiciarisation croissante des affaires, façon étasunienne), mais quand les générations de retraités toucheront ces grands nombres de gens, il sera impossible de conserver les mêmes avantages.
   Il est faux que s’attaquer aux privilèges n’est qu’un moyen de s’attaquer au régime général. Si victoire est obtenue contre les privilèges, la lutte cesse, normalement. Affirmer que cela cache une volonté de poursuivre la lutte contre le régime général est du procès d’intention, non documenté, c’est le principe de la diabolisation, que je déteste. Ce n’est pas impossible, mais l’avenir le dira, on ne peut pas « savoir » à l’avance, et si on affirme on risque la dénonciation calomnieuse.
* « C) j’ai déjà répondu au point B). D) Ce n’est qu’une position idéologique. Mais je t’invite à comparer ce que coute le privé par rapport au public. Par exemple un précepteur par rapport à un professeur du public. »
--> Y a-t-il faute de frappe ? Ou est-ce bien précepteur (pour 1 élève à domicile) contre professeur (pour 12 à 60 élèves, en classe) ? La différence n’aurait aucun rapport avec l’effet du facteur public/privé. De manière comparable honnête, on pourrait au contraire comparer un prof en classe de lycée privé par rapport à l’équivalent en lycée public. J’ignore le résultat, il me semble très possible que la différence soit nulle.
* « E) J’ai déjà répondu à tout cela. L’Allemagne des années 30 a vu s’effondrer sa monnaie par que sa richesse s’est effondrée. Par occupation de la Rhur, cœur battant de l’économie allemande de l’époque, par les alliés. »
--> Je persiste à ne pas être convaincu par cette réponse dans la mesure où mon ami ne m’a en rien convaincu de son principe de richesse (selon lui, un trader crée de la richesse, selon moi c’est un bandit, hélas légal).
* « F) Le privilège du dollar est simple c’est que tout le monde, du moins pour l’instant en veut. Donc les Amercains peuvent faire croitre leur masse monétaire comme ils veulent. Il semble que la Chine et les Brics veulent sortir de ça. 2) Hollande a fait une politique de droite. Macron aussi c’est simple. »
--> Non, ce n’est pas simple mais menteur, je dis stop à l’emploi de ces notions pourries que sont gauche et droite, parlons des problèmes plutôt. Il a été question récemment du Danemark, où la prétendue gauche a accédé au pouvoir en (cessant d’obéir à l’Europe et alors) prenant une position anti-immigration, faisant s’effondrer et presque disparaitre la prétendue extrême-droite. Oui parlons d’immigration entre autres, pour ou contre, mais sans ces étiquettes françaises paralysantes.
* « 3) Je ne t’ai jamais traité d imbécile. Sois un peu sérieux. Je n’ai jamais dit qu’un état pouvait faire n’importe quoi. Ça dépend s’il et riche ou pauvre. »
--> Si, affirmer que ce que je dis ne tient pas la route, ne tient pas debout, c’est me traiter en aveugle intellectuel, donc en imbécile.
   Je n’ai toujours pas compris si un état surendetté à niveau de vie élevé, entièrement à crédit, est considéré riche ou pauvre.
* « 4)G Il y a deux arguments dans ce que tu dis. Le fait de s’enrichir et la justification morale de s’enrichir. Pour la valeur ajoutée, c’est l’augmentation de la richesse, ça se calcule de façon comptable. Je n’ai pas la définition de tête mais tu peux la retrouver dans un site comptable. H) Je le prends compte. 5) Plus tu gaspilles en achetant n’importe quoi, plus tu augmentes la richesse, c’est clair, si tu es solvable. Maintenant il y a le problème de l’écologie. »
--> Non, il ne me parait pas du tout clair qu’en achetant n’importe quoi, on augmente la richesse. Je connais la définition du bénéfice mais je n’y vois pas toujours une richesse, ça peut aussi être un abus éhonté (comme le dénoncent les agriculteurs sous-payés voyant le prix énorme de leurs produits en supermarché). Sinon, je verrais une façon miraculeuse d’augmenter la richesse en France : s’il y a surproduction de navets par exemple, avec 60 millions de kilos allant partir à la poubelle, dire que ça vaut mille euros par kilo, et même si personne n’achète, en donner un kilo par français ! (même n’aimant pas le navet et le mettant directement à la poubelle). « Automatiquement », ça fera grandement augmenter la richesse de chaque français ? Je ne suis pas du tout d’accord !
* « 6) J’ai déjà dit plus haut que la gauche « incarnée » n’est pas toujours fidèle à la doctrine. Loin de là. »
--> Non, je n’ai jamais vu de « doctrine de la gauche » marquée noir sur blanc. Mon ami en proposait une mais elle ne s’appliquait qu’à la gauche en position d’opposition ce qui est invalide à titre général. Cessons de parler de gauche et parlons des problèmes.