Esprit what-if sans fake-news, possible
(Esprit irréaliste sans mensonge, possible)
09/07/2023 par Tophe/tof2023, urgences de l’hôpital Léon Bérard


Le problème
   Parmi les lois en discussion internationalement, il y a parait-il la répression de fausses informations égarant les gens. Effectivement, être induit en erreur par un menteur (il est faux que « c’est écrit donc c’est vrai ! ») est désagréable, répréhensible. Mais ne sont pas menteurs les rêveurs comme moi, qui imaginons avec le sourire en ne prétendant à aucune crédibilité. Des romanciers, des amuseurs, des truqueurs (avec le « deep-fake » informatique surtout) apportent grandement aux productions humaines, qui seraient vraiment ternes si n’était autorisé que le véridique. Il y a donc le pour et le contre, pas facile de trancher (même si les législateurs tyrans peuvent prendre une décision univoque).

La solution la plus simple
   On pourrait dire que la production publique, extériorisée, doit être véridique, quand est permise l’imagination à titre individuel caché, seulement. Toutefois, cela ressemble à la plus féroce dictature, dans laquelle il faut applaudir publiquement le leader, sous peine de mort, étant autorisée la pensée secrète selon laquelle on le désapprouve, sans jamais le dire. Non, ce n’est pas idéal.

Seconde solution, détaillée
   On pourrait exiger que chaque publication ait un code couleur, comme bleu garanti véridique, rouge garanti imaginaire, violet incertain. Ce serait plus équilibré que l’exigence des réalistes (le non-spécifié est véridique, le douteux doit être marqué tel en clair). Ou l’éventuelle exigence inverse des irréalistes (le non-spécifié est du n’importe-quoi, le prétendu véridique est marquable tel pour ceux qui y croient). Mais il y aurait comme une Police de la Vérité, et cela aussi est dangereux politiquement. D’autant plus qu’en politique « les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient » (mot de Charles Pasqua, parait-il, confirmé en pratique par ses opposants aussi).

Troisième solution, équilibrée ?
  Dans les romans et nouvelles que j’écris, il est bien dit en quatrième de couverture qu’il s’agit de rêveries, non à chaque mention de nom (de personnage). Dans les dessins d’avions imaginaires que je réalisais, je ne marquais au départ rien, puis mon nom et l’année (comme Tophe2015) pour stipuler qu’il s’agit de ma création anachronique et non de prétendue vérité vraie. Toutefois, pour mon site sur les Lighntings bipoutres, je ne marquais pas cela, pour ne pas encombrer exagérément. Toutefois, si cela devenait passible de condamnation, ce serait corrigeable, à partir de maintenant, difficilement pour les années antérieures.

ACTION décidée le 10/07/2023 (appliquée le 12/07) :
  Pour mon immense site de dérivés P-38 imaginaires, chaque dessin portera aussi dorénavant mon nom de créateur fantaisiste, et date anachronique (pour un projet de 1937, prototype de 1938, série de 1939-45, mes dérivés farfelus de 1998-2023+).