Lettre à mon ami d’enfance devenu gendarme donc « terroriste » ?
(non pas islamiste mais anti-islamiste-armé)
par Tofpèrdu Pahapologue, en attente de reprise de traitement anti-folie, 07/10/2019

dernier ajout
  Bonjour Fabrice,
  Je t’explique la déroute dans mon esprit, te concernant (ou ton souvenir, plutôt) :

1/ La « bonne » parole officielle
   Quand j’étais enfant, dans les années 1970 (Bac 1981), le terme terroriste n’était pas prononcé à l’école, ni en cours d’Histoire ni en Instruction Civique. J’en ai un peu entendu parler à la télévision : « terroriste palestinien », « terroriste gauchiste », « terroriste indépendantiste ». Ça semblait signifier « monstre de violence s’en prenant à des innocents ». Et ça semblait confirmé par la parole disant que pendant la guerre 1940-45, les résistants français, nos plus grands héros, étaient qualifiés de « terroristes » par les nazis, ce qui est une insulte aberrante prouvant la stupidité propagandiste des nazis. Il était par ailleurs avoué que parfois, horriblement, les terroristes (poseurs de bombes, égorgeurs d’enfants) peuvent gagner, comme cela s’est passé avec la Guerre d’Algérie perdue par la France.
   Il nous est dit que, pour sauver maintenant « La Civilisation » de la terreur islamiste, nous gens de bien, honnêtes et purs, devons compter sur nos forces légales irréprochables : la Police, la Gendarmerie, l’Armée (allant attaquer les pays foyers de terrorisme, tellement monstrueux). 100% des journalistes et politiciens le confirment, la seule controverse permise portant sur le fait qu’il puisse ou non y avoir aussi un islam modéré non islamiste, admissible.

2/ Incroyable : ce que dit le dictionnaire
• Selon Larousse, « terrorisme = Ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système. » (Une source Internet dit un peu différemment mais proche : « terrorisme = Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique »)
   Mais alors : les résistants français de 1941-44, haïssant les Allemands (et les collabos), attaquant l’occupant nazi (et le gouvernement de Vichy) pour casser l’occupation tranquille, étaient des terroristes, pleinement. On m’aurait menti.
   De même dans la guerre d’Algérie, les combattants indépendantistes (haïssant les occupants) effrayaient les pieds-noirs occupants pour les faire partir, tandis que les soldats occupants (haïssant les indépendantistes) effrayaient la population musulmane pour l’empêcher de se joindre aux ennemis, tous étaient donc terroristes pareillement, si l’on juge équitablement.
  Dans la révolution française, l’armée royale (haïssant les insoumis) effrayait par la force la population pour contenir la révolte, en face les révoltés (haïssant les aristocrates) massacraient les soldats pour que les survivants terrorisés baissent les armes et changent de camp.
  Dans la conquête de l’Amérique etc. nos ancêtres assaillants étaient des terroristes attaquant des pays étrangers ou tribus étrangères, en face les rebelles étaient terroristes de vouloir renverser les implantations colonisatrices. Avec haine réciproque.
  Dans notre hymne national, promettre de verser le « sang impur » des étrangers est une haine xénophobe tueuse, parlant d’envahissement éventuel par ces étrangers tueurs (haïssant notre non-soumission à eux-mêmes).
  TERRORISME CONTRE TERRORISME. Ce n’est que si l’on se confère le monopole du Bien que le terrorisme est exclusivement l’autre camp. C’est un terme partisan, intolérant, malhonnête intellectuellement quand il se prétend objectif incontestable. 100% des politiciens et journalistes français seraient en faute (intellectuelle et morale).
   Ainsi, les Islamistes veulent effrayer le gouvernement laïc pour imposer la charia, loi islamique, et les forces laïques veulent effrayer les musulmans pour les empêcher de lire à la lettre leur livre sacré (et se réclamer des droits de l’homme affirmant la liberté de religion). Les laïcs sont par ailleurs armés nucléairement pour « équilibre de la terreur » avec les étrangers, ce qui est terroriste, prolongement du terror bombing ayant gagné la guerre 1939-45, en brûlant vifs les bébés des nazis… C’est donc terroristes contre terroristes, avec mensonge de chaque camp accusant l’autre de terrorisme. Aujourd’hui comme hier.
   Et mon ami d’enfance, présenté (par la télévision admirant la gendarmerie) comme magnifique anti-terroriste, serait un terroriste mais il ne faut pas le dire, le sait-il seulement ?
• Avec l’autre définition de terrorisme (violence à but politique), c’est similaire : les armées françaises allant autrefois conquérir le monde (tuant pour imposer la politique colonisatrice) étaient terroristes, l’armée française actuelle se préparant à tuer pour obéir à l’autorité politique en place est terroriste, armée et gendarmerie menaçant armes à la main ceux qui résisteraient à la politique pénale sont terroristes. Aussi (pas plus que les islamistes, mais autant).
• En fouillant encore, je trouve dans mon dictionnaire papier MaxiDico : « terrorisme = recours à la violence visant à déstabiliser un régime, à s’emparer du pouvoir. » Alors, oui, les résistants français de 1941-43 n’étaient pas insultés comme « terroristes » absurdement : ils méritaient entièrement ce terme tant que leur lutte n’avait pas gagné, et si les nazis avaient gagné la guerre, ils seraient restés maudits comme ayant été des terroristes, mot totalement justifié. Pareil pour les révolutionnaires de 1789 : il s’agissait de terroristes avant qu’ils gagnent, puis de héros non terroristes quand est écrite l’Histoire après leur victoire. De même, le fait que les Islamistes soient dits terroristes ne serait pas du tout objectif, mais signifierait que ce sont leurs adversaires écraseurs qui parlent, et si nous perdons cette guerre alors il deviendra totalement faux de les avoir qualifiés de terroristes. Etonnant. Il devient impossible de dire « le terrorisme c’est incontestablement mal », non, le mot terrorisme veut dire « notre ennemi », et nous sommes les terroristes vus d’en face. Evidemment, cette conclusion sera condamnée en tant que « relativiste », au nom de l’autorité, interdisant de comprendre les autres points de vue, c’est de la propagande aveuglante, débilitante, c’est un des contraires du bien intellectuel et moral. Ouïe. Mais certes, selon cette définition, la gendarmerie du pouvoir en place n’est pas actuellement terroriste (même si elle pourra à l’avenir être requalifiée d’avoir été terroriste en ce moment, déstabilisant par les armes « le juste pouvoir du Coran sur la planète », si les Islamistes gagnent ; les Chinois pourraient dire pareil s'ils écrivent l'Histoire dans un siècle en nous désapprouvant sur une autre base)…

3/ Oser échapper à la propagande débile ici
   Je n’aime pas la violence mais je ne comprends pas en quoi la violence terroriste est plus grave que les autres. Si tous les camps politiquement en guerre sont terroristes, la seule violence non-terroriste qui me vient à l’esprit est celle des bandes de pirates (dans Asterix ou au large de la Somalie) attaquant pour dévaliser sans autre but, ou des violeurs-tueurs excités, et ça ne me semble pas moins grave que d’en venir à la violence punitive après échec politique de négociations.
   Je désapprouve les tueurs islamistes et je désapprouve pareillement les tueurs occidentaux. La force légale ici en France ne me parait pas plus morale qu’en face, car elle il s’agit de force de l’ordre avec « ordre très très injuste » :
- Alliance à USA et Israël, sans équité qui, soit, [logique 1] rend tout aux anciens propriétaires (Amérindiens et Cananéens), soit, [logique 2] décrète la prescription du passé lointain (ne pas chasser Palestiniens et Etasuniens), donc la position mixte (anti-Amérindiens anti-Palestiniens) sans logique n’est pas tenable d’un point de vue humaniste, il semble y avoir racisme projuif anti-amérindien, et une explication plausible à ceci est un fanatisme judéo-chrétien inavoué avec fausse laïcité menteuse, ceci s’expliquant encore en amont par un terrorisme verbal (armé de prison) menaçant de criminaliser idiotement comme « antisémite » une position humaniste qui ferait abandonner Israël état juif ou New York première ville juive du monde.
- La loi Gayssot, dite exception nécessaire à la liberté d’expression, est raciste projuive anti-améridiens, explicitement (interdiction de nier le génocide juif, entière autorisation de nier les génocides amérindiens). Appliquer la loi, punir les contrevenants à la loi est donc ici horrible injuste. Et c’est terroriste quand ça se fait armes à la main, avec feu en cas de fuite (vers une demande d’asile politique en face).

4/ Une voie de sortie honnête ?
   Dans mon coin, ayant temporairement arrêté les médicaments antipsychotiques (antischizophrènes, antiparanoïaques) qui m’endormaient, j’ai inventé la solution honnête, pure et logique :
– Corriger la faute des droits de l’homme, qui autorisait la vénération des textes sacrés massacreurs (Torah avec Déluge, bombardement de Sodome, massacre des Cananéens, bébés inclus, Evangiles avec mise à mort des parents éloignant leurs enfants de Dieu, Coran avec mise à mort des Israélites et Chrétiens) et qui sont esclavagistes aussi. Oui, on peut croire librement au Paradis post mortem et à un Dieu virtuel inaccessible (l’athéisme n’est en rien obligatoire, pas même « athéisme ou agnosticisme »), mais pas vénérer les massacreurs, puisque ça conduit à massacrer encore. Donc cela interdit Torah, Bible/Evangiles, Coran, pas à brûler mais à réécrire sans atrocités.
– Corriger la faute des Nations Unies qui sacralisent les Nations alors qu’elles sont contraires à l’article numéro 1 des droits de l’homme : « tous les humains naissent égaux en dignité et en droits », ce qui interdit le rejet xénophobe des étrangers et autres mal-nés, donc cela interdit l'aristocratie, l'esclavage héréditaire, le nationalisme, le nazisme, le judaïsme, l’apartheid, les castes indiennes, condamne l’invasion massacreuse d’Amérique, Australie, Tahiti, etc. (crimes contre l’humanité à punir ultra-sévèrement, pas à approuver comme triomphe fortuné).
– Appliquer enfin honnêtement le Traité de Non-Prolifération Nucléaire au-delà de son seul titre, le contenu imposant le désarmement nucléaire de tous, sans instaurer la domination des autorisés sur les dominés interdits.
– La révolte contre la domination occidentale s’éteindrait alors automatiquement, je crois : il n’y aurait plus domination à l’ONU des micro-pays France et Royaume-Uni en brimant les grands pays Inde et Indonésie (et il était faux que « la France a de supérieurement nobles valeurs à faire entendre, l’Histoire le prouve » puisque la richesse actuelle vient d’héritage de crimes contre l’humanité : colonisation massacreuse, esclavage raciste, indigénat raciste, alliance aux USA exterminateurs d’Amérindiens autochtones), il n’y aurait plu’ inéquité historique (rendant Israël aux descendants d’Hébreux mais surtout pas USA/Nouvelle-Calédonie aux descendants d’Amérindiens/Canaques). Cela ne ferait pas forcément évacuer Israël, USA, Nouvelle-Calédonie mais les frontières disparues laisseraient venir partager/diluer le niveau de vie occidental : venant librement les Africains (en Europe), les Palestiniens expulsés (en Israël), les Latinos (aux USA). Oui, ça ruinerait le privilège occidental, mais il était injuste criminel et c’est donc justice. Le percevoir par auto-critique, et proposer correction, désarme la bataille justicière en face.
– Qui plus est, mon projet est purement virtuel utopiste, inventant une vraie moralité enfin, il ne s’agit nullement de l’imposer en massacrant les récalcitrants à cette politique (et les supporters fanatiques des Bleus etc.), ce qui serait du terrorisme. Donc je suis non-terroriste, défaitiste, impuissant, « stérile » si on veut. Mais le Bien était possible, honnêtement, ce qui classe en monstres les camps en guerre actuellement (s’entre-qualifiant de terroristes à raison, entièrement).

5/ L’accusation malhonnête
   Ne pas classer unilatéralement l’autre camp (= Islamisme, vu d’ici via la télé) comme terroriste, c’est actuellement classé apologie du terrorisme, crime pénal, comme excusant les terroristes en leur ôtant le qualificatif de « mal absolu attaquant le bien ». C’est simplement malhonnête. Dire que c’est une « guerre du mal contre le mal » n’est pas approuver un de ces deux « mal ». Au contraire les accusateurs interdisant que leur camp soit mis aussi en accusation font activement l’apologie de leur terrorisme en cachant simplement que cela relève de ce terme honnêtement.
   Bref, moi non-terroriste, je risque d’être emprisonné par des terroristes (secrets) me traitant de sympathisant terroriste. Si c’est mon ami d’enfance qui me met les menottes, j’espère qu’il ne tirera pas deux balles dans ma tête par « principe de précaution »… (une suffira, non je « rigole », à moitié, hum – les médicaments de retour vont m’étouffer la tête, ça va aller, sans plu’ déranger, pardon).

------- Ajout 09/10/2019, Semi-correction autocritique : l’autre sens aussi
   Dans mon report au dictionnaire, avant-hier, j’appliquais une façon de faire pas illogique mais contestable : souvent, il était donné 2 sens au mot terrorisme, et je ne prenais en compte que celui pouvant s’appliquer au terrorisme islamiste en France/Occident 2001-2019 (guerre entamée par l’attentat du World Trade Center – contraire du soutien étasunien à l’islamisme afghan vers 1980 contre l’invasion soviétique).
  L’autre sens est « gouvernement par la terreur » ou « application officielle de la Terreur en France 1792-93, avec guillotinages de masse ». Ça semblait hors sujet, mais à la réflexion, ça ne l’est pas tant que cela :
– Les religions du Livre (Judaïsme, Christianisme, Islam) fonctionnent principalement ou partiellement par une telle Terreur au pouvoir : en plus de la carotte éventuelle (Terre Promise, vie éternelle, Paradis), il s’agit d’imposer un bâton terrifiant, qui est la croyance dite certaine en un Dieu monstrueux massacreur (condamnation à mort des humains à Eden, Déluge, bombardement de Sodome) et tortureur éternel (Enfer, Géhenne). En ce sens, le judéochristianisme qui domine l’Occident est un terrorisme bien qu’il soit au pouvoir, directement aux USA (où le président prête serment sur la Bible) ou secrètement en France (où la diplomatie/loi prétendue laïque est antihumaniste ou/et raciste : pro-Juifs-Israéliens anti-Amérindiens).
  – La loi française pourchassant la dissidence négationniste pour imposer le dogme historique (sélectif, pro-juif anti-amérindien), fonctionne par la peur (de la prison et ruine), bridant la liberté d’expression comme dans le terrorisme d’état soviétique/maoïste/khmer-rouge. Même si cet aspect-là n’est pas une terreur mortelle, c’est bien un gouvernement par la peur.
– L’actuel gouvernement Macron, qui plus est, se voit spécifiquement accusé de "gouvernance par la peur" (graffiti peint en jaune à quelques kilomètres de chez moi) : les révoltés Gilets Jaunes crient que plu’ personne ne vient à leurs manifestations car les gens ont peur d’être éborgnés par les armes LBD (non létales, condamnées par l'Europe) de la police tirant aussi sur des non-violents, parait-il, en disant que la police/gendarmerie a légalement le droit asymétrique à la "violence légitime". Et hier (raison pour laquelle j’écris cela cette nuit), le Président a répondu à l’infiltration d’un islamiste tueur dans les services de renseignement policier par un vibrant appel à la vigilance de tous pour dénoncer les suspects de radicalisation (non-respect des valeurs de la république) dans les écoles, entreprises, clubs sportifs etc. ce qui annonce une société de la délation façon Stasi est-allemande où tout le monde a peur d’être dénoncé par son voisin, de dissidence (sans possibilité de plainte façon antérieure paisible, pour « dénonciation calomnieuse »).
  Bilan : le pouvoir français 2019, avec sa police-gendarmerie comme bras armé, est aussi terroriste en ce sens premier, dominant, qui semblait hors sujet.

------- Ajout 16/10/2019 : Semi-protection
  Bonjour Fabrice,
  J’ai entendu hier une phrase-choc clamée par un politicien ou journaliste, analyste : « la police est là pour vous protéger ! » (ça comprend la gendarmerie puisque, dans ma petite ville, composer le 17 « police secours » sonne à la gendarmerie). [C’était au sujet de la manifestation des pompiers se plaignant d’être agressés par les gens détestant les uniformes de service public, pompiers/policiers/gendarmes, les policiers ayant manifesté en protestation récemment et maintenant les pompiers, tandis que la gauche dit que les policiers sont des violents barbares quand la droite dit que le drame est que l’autorité n’est plu’ respectée.] Mon avis est différent (sur le thème « la gendarmerie est là pour protéger la population ») :
1/ Oui partiel
1a) Si une bande d’agresseurs armés attaque des innocents, aux USA (individualistes à tradition cow-boy) ces innocents sortent leurs armes pour tenter de se défendre, en France (civilisée ordonnée) c’est quasi interdit et il est fait appel aux « forces de l’ordre » pour protéger les innocents, d’accord.
1b) Si avec le fruit de mon travail, j’ai acheté une voiture (remplaçant l’ancienne mourante) pour me rendre à mon travail, et qu’un voleur de voitures me la dérobe pour la revendre et se faire du fric, je vais porter plainte à la gendarmerie (ou police) pour que soit protégée ma juste propriété (que me soit rendue ma voiture si possible, ou que soit au moins puni le coupable pour le dissuader de recommencer, lui et ses compères).
2/ Non partiel
2a) Si je suis dénoncé par quelqu’un de méchant désapprouvant ma liberté de pensée sans violence (condamnée par la loi française, les législateurs et magistrats étant tout pourris, sans alternative correcte proposée), ce seront des gendarmes armés qui viendront m’arrêter et me conduire de force en prison. Ce n’est pas de la protection de la population, mais le bras armé d’un pouvoir injuste, comme la police royale en 1789.
2b) Si un commerçant milliardaire vend mille euros ce qu’il a acheté un centime, j’appelle cela du vol légal, et la police/« justice » est du côté du pourri contre la population (le justicier à la Robin-des-Bois serait condamné s’il osait prendre le produit en ne payant qu’un centime, condamné à payer mille euros + amende, en plus d’être enfermé en prison avec violeurs). La police est du côté des quelques riches contre la population pauvre (c’est parait-il comme ça qu’en Irlande du Nord britannique, la maladie de la pomme de terre a fait il y a deux siècles un million de morts parmi les pauvres catholiques, les riches protestants protégés par la police se goinfrant de viande non partagée, c’était légal).
2c) Si la pauvre majorité mondiale (Afrique-Asie) veut venir « tenter sa chance » en Occident, comme autrefois les pauvres d’Europe sont allés en Amérique, la nouvelle majorité occidentale (minorité de riches à l’échelle de la planète) dresse ses « forces de l’ordre » (ordre injuste, nationaliste non partageur) contre la population au sens mondial. Un référendum national (xénophobe) l’approuverait, un référendum mondial (humaniste) le désapprouverait.
2d) Si un libre penseur veut la démocratie vraie, avec référendum d’initiative populaire pour que toute la population décide et pas les faux représentants trahissant le peuple (et écrivant les lois), il peut être éborgné au nom de la « violence légitime » par les « forces de l’ordre », ordre injuste qu’elles protègent contre les gens victimes (de mensonge et oppression). Je ne sais pas si c’était « en vrai » le cas d’un Jérôme Rodrigues gilet jaune, mais c’est ce qu’il disait et ça parait plausible puisque c’est organisé ainsi, injustement.
   Bref, je comprends qu’il est injuste qu’un pompier venant sauver des enfants dans un incendie reçoive des jets de pierres (et idem pour un gendarme comme toi venant sauver une jeune fille de violeurs), mais il est injuste aussi de se servir de ce prétexte pour appliquer (de force) des lois injustes écrites par des pourris contre la population (principes de république antipopuliste et de nationalisme ou européanisme). Ce n’est pas de ta faute à toi, mais c’est le contexte, si on ose réfléchir (en risquant d’être emprisonné par ta gendarmerie…).

------- Ajout 09/06/2020 : Immense « confiance » générale
   La télévision rapportait hier un sondage d’opinion, affirmant que 84% des Français ont confiance dans les forces de l’ordre, et que 10% seulement des Français se disent inquiets du comportement de ces forces de l’ordre. Qu’aurais-je répondu à ce sondage ?
   Je ne connais pas l’intitulé exact de la question, mais non je n’ai pas confiance dans ces forces de l’ordre puisque l’ordre en question est injuste, anti-démocratique interdisant le referendum d’initiative populaire (qui mettrait au pas les faux représentants habituels, nommés par ceux acceptant de choisir entre le mal et le pire, leur donnant un chèque en blanc pour 5 ans). Ces « forces de l’ordre », qui m’inquiètent oui, sont les petits soldats pouvant venir (armés) m’emprisonner (moi désarmé) pour délit d’opinion, pour me faire prisonnier politique, menteusement appelé « prisonnier de droit commun » par la loi pourrie, avec complicité active des pourries institutions des droits de l’homme, menteuses crasse. Il s’agit de forces d’oppression active.
   Le mot « petits soldats » me parait essentiel : il ne s’agit nullement dans mon esprit d’affirmer que la loi est magnifique (« voulue intégralement par le peuple ») mais mal appliquée par quelques affreux policiers/gendarmes abusant de leur pouvoir, c’est le contraire. La loi est pourrie (la Justice aussi j’en ai la preuve), et ceux qui ont pour métier de la faire appliquer par la force (éventuellement brutale) hélas, sont simples soldats du camp méchant – dont sont surtout coupables les « généraux » et approbateurs. Ni plus ni moins que ce que la propagande l’affirme des soldats allemands de 1940-45 en bénissant leurs équivalents dans « notre » camp (ne massacrant pas moins les enfants innocents, voir les bombardements incendiaires de civils par unités françaises de la RAF). Les petits soldats violents ne sont pas des anges, mais la source de la violence vient du commandement (chefs, et électeurs si ces chefs sont élus).
   Les débats télévisés n’en disent pas un mot, affirmant que les honnêtes gens sont les 84% appuyant la police, les 10% (ou 16% ?) pas d’accord étant les délinquants violents et trafiquants (et leurs familles complices exigeant intouchabilité ?). C’est un mensonge outrancier, une bêtise clamée de manière unanime sans qu’aucune pensée autre soit permise (diffusée en tout cas). La télévision se confirme propagande débile, avec l’appui des faux intellectuels volant leur titre, la pensée est ailleurs.

------- Ajout 04/08/2020 : Autre aspect
  J’ai entendu aujourd’hui dans un débat télévisé un point étonnant, logique peut-être quoique jamais cité : « quand la police/gendarmerie contrôle ou interpelle, elle prive de liberté et c’est normal, mais c’est maintenant refusé, parfois violemment. C’est attribuable à une mauvaise tendance moderne individualiste et à un anormal refus de l’autorité légitime ». Aucune voix présente n’a objecté, mais moi j’objecte : l’autorité est illégitime si elle pratique l’abus de pouvoir, or quand elle applique la loi promue en interdisant le référendum d’initiative populaire (qui aurait pu faire interdire l’avortement sécu, l’abrogation de la peine de mort, la signature du traité euro-libéral, le mariage gay, le remboursement sécu des bébés chimiques de lesbiennes et bientôt gays, etc.), il n’y a pas justice mais injustice, mensonge (prétendant à la démocratie) armé. Personnellement je suis non violent et ne me révolte pas mais je désapprouve.

------- Ajout 28/12/2020 : Cas du forcené ayant tué 3 gendarmes
   Aujourd’hui a lieu d’après la télévision la cérémonie d’hommage aux 3 gendarmes tués à Saint-Just par un homme qui menaçait sa femme, celle-ci ayant appelé les secours (https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/france-trois-gendarmes-tu%C3%A9s-par-un-forcen%C3%A9-dans-le-puy-de-d%C3%B4me/vi-BB1cadFD ). Les commentateurs disent que ces héros ont glorieusement servi la nation, étant morts en mission. Est-ce que ça me réconcilie avec la gendarmerie, m’appelant à l’évidence au respect au garde-à-vous en hommage ?
   Euh, ça me semble moins simple, pour 3 raisons :
1/ Je dis bravo à ces hommes (et 300 autres parait-il) d’être allés au secours d’une femme en danger, menacée par un tueur incendiaire surarmé. Mais en quoi « être tué » fait-il un héros ? Un enfant tué par une voiture en traversant une rue sur la route de l’école devient-il un admirable « héros » de l’école ? Même s’il s’est jeté fautivement sous les roues du véhicule loin des passages piétons ? Ce n’est pas évidemment hors-sujet : j’ignore les détails pour ces gendarmes, mais peut-être que les ordres avaient commandé de rester à tel endroit prudemment, mais 3 rebelles auraient désobéi, pour rien de rien, et même en se faisant tuer, ils se différencieraient seulement par leur erreur, non pas une grandeur appelant admiration. Pareil (imaginaire) : si un gendarme est saoul pendant le travail et en allant gendarmer les gens pour l’attestation dite obligatoire, il rate un virage et se tue dans l’accident, qu’il soit « mort en mission » n’en fait pas à mon avis un héros à vénérer. Je ne comprends pas le principe, non.
2/ Je ne comprends pas le rapport entre ce drame et le nationalisme. Oui ces gens aidants hélas morts méritent un mot de remerciements de la population, mais pas spécialement de la nation (plutôt que du village, de l’arrondissement, du département, de la région, du continent ou de la francophonie, de l’humanité). En tirer un discours à la gloire de la Nation (ou de la Patrie) me parait très suspect de détournement, comme aubaine prêtant à récupération politique, salissant en un sens le sacrifice individuel survenu hélas.
3/ Sur le fond, je pense que – même au temps de la royauté ou en ce moment en pays explicitement dictatorial – les forces de l’ordre ont 2 types de mission : droit commun (empêcher les massacreurs de nuire, c’est bien) et menace politique (pourchasser les dissidents pacifistes, c’est mal selon moi). Le fait que ces soldats militaires ou civils accomplissent le premier volet, appelant félicitations, n’efface en rien l’inconfort que je ressens vis-à-vis du second volet. Or, depuis la loi Gayssot criminalisant l’opinion (sans violence) insoumise au dogme, la République Française est une dictature (en jurant le contraire, malhonnêtement), bref ce petit drame ponctuel (suscitant compassion) n’efface pas l’injustice organisée, commise ailleurs.

------- Ajout 05/05/2021 : Moi je démissionnerais…
  A la télévision, grand cas était fait d’un tag à Paris : « ACAB (= tous les flics sont des salauds, All Cops Are Bastards) Magnanville partout (= massacrons tous les policiers et gendarmes chez eux devant leur famille) ». Qu’est-ce que j’en pense ? Suis-je scandalisé comme 100,0% des commentateurs télévisés ?
  Ce n’est pas si simple dans mon esprit. Je désapprouve les massacres d’individus désarmés comme à Magnanville, je ne prêche pas du tout de faire cela partout, au contraire. Par contre… je juge que tous les policiers et gendarmes sont moralement fautifs (ça ne réclame pas insulte ordurière mais mise en accusation posée) : ils appliquent la violence (prétendue légitime), ou menace de celle-ci, pour servir un ordre très injuste, horrible. Anti-peuple avec l’interdiction de référendum d’initiative populaire (pour domination des faux représentants trahisseurs de référendum, auto-amnistieurs de leur corruption, et auto-décideurs de leurs privilèges financiers pas du tout médians), anti-liberté d’opinion et raciste anti-amérindien ou anti-arabe (avec la loi-Gayssot, et bientôt la loi criminalisant l’opinion antisioniste, dès fin de la pause covid19), etc. En étant payés pour cet écrasement, couverts d’honneurs ou promotions parfois ou souvent, ils sont complices actifs de cet ordre injuste. Certes ce n’est pas simpliste en tout blanc contre tout noir : la police d’un côté protège le faible honnête contre le fort bandit, c’est bien, mais d’un autre côté elle sert le pouvoir atroce d’intolérance armée envers le désaccord argumenté, c’est mal. Honteux. Si j’étais policier (si les circonstances de la vie m’avaient dirigé ainsi), je démissionnerais ou clamerais mon désaccord avec les commandeurs immondes donc je serais renvoyé, au titre de l’offense au devoir de réserve. Donc un policier honnête moralement et se trouvant en poste, cela me semble effectivement contradictoire : tous complices actifs.
  Pas un mot de cela dans le (faux) débat télévisé. La pensée unique gouverne, intoxiquant le public à la soumission. Ça ne signifie pas que j’approuve toutes les révoltes, notamment violentes, c’est que je trouve les dominants (et leurs bras armés) immensément moches, ce qui me conduit personnellement à soupirer défaitiste, même si d’autres rebelles réagissent différemment, mochement (voire atrocement) parfois ou souvent.

------- Ajout 12/08/2022 : Sondage encore (après l'ajout du 09/06/2020)
   J’entends la télévision affirmer qu’un sondage récent montre que 75% des Français soutiennent la police. Et moi ?
   Je « réponds » qu’il m’est impossible de répondre puisque il y a 2 côtés de la police : contre les méchants c’est bien, au service de la dictature gouvernementale c’est mal. Qu’il y ait les deux à la fois n’est en rien une obligation, ce pourrait être deux corps différents, dont le premier serait bienaimé (par presque tous) et le second détesté (par presque tous). Avec la confusion des genres, ça oblige à pondérer personnellement en plutôt mal ou plutôt bien, ce n’est pas évident et c’est évidemment fluctuant, sans signification franche.

------- Ajout 15/07/2023 : ACAB
   Souvent et encore récemment avec une manifestation Assa Traoré/LaFranceInsoumise contre la police, retentit parait-il le slogan étasunien « ACAB » (All Cops Are Bastards = Tous les Flics sont des Salauds) et aussi la version française « Tout le monde déteste la police ». Qu’est-ce que j’en pense ? Est-ce que j’approuve ou m’oppose ?
   Ce n’est pas simple : la police qui maitrise le poignardeur annecéien de bébés est admirable, louable, remerciable (pas du tout des salauds détestables) mais la police qui irait emprisonner de force un insoumis aux lois liberticides d’opinion (comme la loi Gayssot punissant les irréalistes de deux ans de prison) est clairement dans le camp du mal, horrible, honteux.
   En pratique, je vois personnellement chaque policier comme un innocent petit soldat exécutant des lois décidées par les vrais salauds : les législateurs, menteurs pourris diabolisateurs d’innocents, en plus d’émettre les lois normales contre le massacre d’autrui.
   Bref, selon moi, non pas ACAB, mais cette police est hélas aussi un outil violent aux mains de salauds, non dénoncés usuellement.